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"Au bonheur d'Elise"
1 décembre 2010

journal télévisé France 3 Var - 30 novembre 2010

Quelques jours après la parution d'un article dans la presse

"Six Fours Education Un enfant autiste privé d'une assistante de vie scolaire

C'est une histoire qui risque de se répéter. Samuel atteint du syndrome d'Asperger était accompagné au collège Font de Fillol par une auxilaire de vie scolaire. Or son contrat n'a pas été reconduit, risquant d'entraîner la déscolarisation du petit à partir de mardi."

http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2010/11/28/19730988.html

Un reportage dans le journal d'actualité régional (en fin de journal)

http://info.francetelevisions.fr/video-info/player_html/index-fr.php?id-video=&chaine=&id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_LOCALES_VAR&ids=&timecode=false&sequence=false

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1 décembre 2010

article publié dans le progrès.fr - 23 novembre 2010

« Je ne pouvais pas être bête puisque j'étais fort en maths… »   

publié le 23.11.2010 04h00

            NON RENSEIGNEE                      

            

L'Association « Autisme France », qui tenait son 20e Congrès à Lyon samedi, milite pour une détection précoce et l'accompagnement éducatif en milieu ordinaire des personnes souffrant de troubles envahissants du développement (TED). Mais, il reste beaucoup à faire comme l'illustre le témoignage de Jérôme Ecochard, 52 ans, dont le syndrome d'Asperger a été diagnostiqué il y a seulement sept ans…

« Enfant, je n'avais pas de retard. Je parlais comme un petit adulte. Je retenais tous les endroits où on était passé et je me rendais compte que les adultes oubliaient beaucoup de choses. J'ai été scolarisé tard.

A l'école, je ne comprenais pas ce qu'on me demandait de dessiner. Pourtant, je savais faire des dessins très réalistes comme des engrenages. J'aurais voulu avoir un mécano mais je ne l'ai jamais demandé. Je me suis vite rendu compte que l'institutrice pouvait se tromper et je n'ai plus osé rien dire en classe. J'avais des problèmes avec les autres élèves, je n'étais pas l'aise. Je ne connais pas les noms des gens avec qui j'ai été en classe pendant toute ma scolarité.

En 6e, je ne comprenais pas ce qu'on me demandait en maths. Les profs voulaient m'envoyer dans une classe adaptée. J'étais pourtant capable de calculer la latitude et la longitude pour dire où je me trouvais, ce qui exige bien plus de capacités que ce qu'on demande à un élève de 6e. J'ai commencé à comprendre ce qu'on me demandait en 4e parce que c'est devenu abstrait et je suis devenu 1er en maths.

Je ne pouvais pas être bête puisque j'étais fort en maths. J'ai écrit une thèse de physique mais je ne l'ai pas soutenue.

Elle a donné lieu à une publication dans la revue  Nature mais je n'ai pas pu figurer parmi les signataires…

J'ai passé deux DEA. Je n'ai jamais eu de difficultés pour passer des examens…Sauf à l'oral. J'ai dû arrêter mes études de médecine en 5e année car j'ai calé sur les stages hospitaliers : les gardes imprévues, le travail en équipe… me mettaient dans un état de stress très fort. Il fallait que j'aille faire mes stéréotypies - me balancer, tourner en rond - dans mon coin.

Puis, j'ai trouvé un poste au Greta sur recommandation : je n'ai jamais passé un entretien d'embauche. J'ai enseigné à des petits groupes puis j'ai réussi le Capes mais les stages au milieu des élèves, ça a été le cauchemar absolu !

Je suis reparti dans l'enseignement continu puis, grâce à mon diagnostic, j'ai pu avoir un poste adapté au CNED où je suis préparateur de copie.

Ce travail me plaît. Je suis bien inséré socialement. Je considère que j'ai des amis depuis que je suis dans l'association « Autisme France », surtout des TED parce qu'avec les autres gens, très vite je ne comprends rien à ce qu'ils racontent et eux non plus… »

Recueillis

par Sylvie Montaron

Jérôme Ecochard

52 ans

Autiste souffrant du syndrôme d'Asperger diagnostiqué il y a sept ans

http://www.leprogres.fr/fr/article/4194298/Je-ne-pouvais-pas-etre-bete-puisque-j-etais-fort-en-maths.html              

1 décembre 2010

article publié sur le site Autisme Infantile Ressources et entraide - 6 novembre 2010

Après le diagnostic: les réactions

Après le diagnostic: les réactions

anger (photo: Έλενα Λαγαρία)

Ça y est, on vient de vous donner un diagnostic de Troubles Envahissants du Développement pour votre enfant. Que vous vous y attendiez, ou que cela soit une surprise totale pour vous, il y a de nombreuses réactions par lesquelles vous allez passer dans les prochains mois.

Dans les prochains jours, je vais vous en parler plus précisément:

Toutes ces réactions sont des réactions normales, par lesquelles vous allez passer pour finir par arriver à vous adapter et à prendre la situation en main. Je vous propose d’en parler dans les prochains jours, plus en détail, et de réfléchir tous ensemble, de partager et de témoigner de nos expériences respectives. L’idée de ces articles m’a été donnée par le livre L’enfant autiste par  Lisa Ouss-Ryngaert.

Aujourd’hui, je souhaiterais qu’on ne parle pas encore de ces réactions, je voudrais plutôt vous poser une question très précise: combien de temps est-il passé entre l’annonce du diagnostic et le moment où vous avez réussi à vous adapter et à affronter la situation? Partagez dans les commentaires.

http://autismeinfantile.com/observation/reflexion-sur-lautisme/apres-le-diagnostic-les-reactions/?awt_l=DgXsR&awt_m=JNT65cFpKb1vYx

Je vous conseille bien évidemment de vous abonner à la newsletter du site (jjdupuis)

1 décembre 2010

article publié dans Sud Ouest du 1er décembre 2010

27 novembre 2010 06h00  |  Par Propos  Axelle Maquin-Roy 1 commentaire(s)


4 500 postes sauvés

L'amendement sur l'éducation présenté par la députée PS de Gironde, Martine Faure, a été voté à l'unanimité.

 La députée Martine Faure. Photo A. M.-R.

La députée Martine Faure. Photo A. M.-R.

« Sud Ouest ». Vous aviez présenté un amendement concernant les emplois et assistants de vie scolaire en commission élargie, à l'Assemblée nationale. Qu'est-il devenu lors du vote du budget ?

Martine Faure. Après avoir été adopté à l'unanimité lors de la commission élargie du 2 novembre, il a été repris, à ma grande surprise, par les collègues de la majorité présidentielle dans son intégralité et présenté le 15 novembre à minuit passé. Devant l'indélicatesse des deux corapporteurs qui ont présenté cet amendement au nom de la commission affaires culturelles et éducation, je suis donc intervenue brièvement - malgré le règlement - pour rétablir la vérité et rappeler que je suis à l'origine de cet amendement, avec certains de mes collègues du groupe socialiste, radical, citoyen.

Et quel a été le vote ?

Le vote s'est fait à l'unanimité dans l'hémicycle, en l'absence de Luc Chatel (NDLR : ministre de l'Éducation) et après que François Baroin, le ministre du Budget, a déclaré s'en remettre à « la sagesse de l'Assemblée ».

Concrètement, qu'avez-vous donc obtenu pour les AVS et les EVS ?

Les 4 500 postes d'AVS et EVS qui devaient être supprimés à la rentrée prochaine ne le seront pas. Ces postes permettent l'accompagnement d'élèves en très grande difficulté ou d'élèves handicapés et pour lesquels beaucoup de parents nous avaient sollicités. Mais, comme le veut le principe d'un amendement, il fallait parvenir à l'équilibre budgétaire. Il a été facile de trouver une ligne budgétaire dans ce qui est le second budget de la nation, établi à 60 milliards d'euros.

Nous avons donc trouvé à financer les 20 millions d'euros de ces AVS et EVS en rognant dans le budget des heures supplémentaires des collèges, chiffré à 1 milliard d'euros. Ce d'autant que ce budget est tout juste consommé à hauteur de 50 %.

N'avez-vous pas craint que, comme beaucoup d'autres, cet amendement soit annulé par la suite ?

Si. Mais, comme François Baroin n'a annulé que ceux contre lesquels la majorité s'était opposée… il reste maintenant à attendre le vote du Sénat.

Vous vous êtes également saisie du dossier de l'enseignement agricole. Quelles sont les avancées ?

J'ai rencontré les syndicats en amont pour avoir une meilleure compréhension du budget. On se rend compte qu'il y a un glissement cynique des financements de l'enseignement agricole vers l'enseignement privé. On annonce que plus de 200 postes d'enseignants, contractuels et administratifs seront supprimés à la rentrée. Mais cela va bien au-delà si l'on regarde sur ces deux dernières années.

Ainsi, à Bazas par exemple, on refuse des élèves au motif que les effectifs dépasseraient le quota. En d'autres termes, on empêche le développement des filières agricoles. 30 à 40 % d'élèves seraient ainsi refoulés des lycées agricoles publics. In fine, on aboutit à la fermeture des établissements ; en moyenne deux par an. C'est un non-sens. Sauf à penser qu'on ne veut plus d'agriculteurs en France.

Nous avons donc demandé un rendez-vous au ministère avant d'envisager la question orale et la question au gouvernement.

http://www.sudouest.fr/2010/11/27/4-500-postes-sauves-250395-2757.ph

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