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"Au bonheur d'Elise"
30 décembre 2015

Souhaitons que d'énormes progrès soient réalisés dans l'accompagnement des personnes avec autisme ...

Je reposte cet article significatif ... entretemps Elise a changé d'établissement ... Ouf !

A quand les efforts de formation permettant un accompagnement digne et sans maltraitance ?

La promotion des bonnes pratiques est à ce prix et conforme à une éthique de soins adaptés ... encore que pour les personnes avec autisme, le soin, contrairement à certaines idées reçues et persistantes, reste secondaire.

Formons le voeux que l'année 2016 voit d'énormes progrès sur le sujet.

Jean-Jacques Dupuis

 

Petit compte rendu de la conférence de Saint-Thibault le Vignes - jeudi 13 février 2014 - organisée par AURA 77

On parle beaucoup des enfants mais il y a trois fois plus d'adultes avec autisme !

Carton plein : 260 personnes, pour la plupart des professionnels dont 3 équipes belges !

Le thème "l'accompagnement des adultes avec autisme sévère en institutions médico-sociales et sanitaires"

Voir le programme ICI

J'ai appris énormément : notamment sur le travail d'AURA 77 qui accompagne 350 personnes en Seine-et-Marne  ...

L'autisme se traduit ou touche -> langage non fonctionnel, déficience intellectuelle, compréhension, autonomie, troubles sensoriels, troubles somatiques, communication, déficit de motivation pour les apprentissages etc. la liste n'est pas exhaustive et les personnes ont chacunes leurs particularités => des facteurs comportements problèmes.

Concernant les adultes : manque de places/recherche/moyens etc.

Les recommandations des bonnes pratiques HAS/ANESM -> pas avant 2015

Le paysage actuel : quelques FAM spécialisées, le reste des adultes avec autisme en structures non spécialisées (MAS, FAM, foyer de vie, hôpital psychiatrique) ou sans solution à la charge des familles.

=> donc en clair un énorme effort reste à faire

Tout d'abord concernant le diagnostic (parent ou établissement) dès la suspicion du handicap. Diagnostic bien évidemment actualisé ... qui permettra de mettre en place un accompagnement de qualité.

Nécessité d'une prise de conscience au niveau de l'établissement du besoin de formation du personnel

En cas de comportement problème : éliminer d'abord les problèmes somatiques possibles : gynéco, examen dentaire, douleurs abdominales, épilepsie ... les personnes avec autismes sont contrairement aux idées reçues hypersensibles mais ne l'expriment pas de façon classique ...

Le Docteur Djéa Saravane, praticien hospitalier spécialiste de la douleur, du Centre Régional Douleur et Soins Somatiques en Santé Mentale établit au sein  de l'Etablissement Public de Santé (EPS) Barthélemy Durand à Etampes (91) présent dans la salle nous l'a confirmé de façon admirable.

dominique fiardJ'ai beaucoup apprécié l'intervention du Dr Dominique FIARD, psychiatre, responsable du Centre d'Expertise Autisme Adultes (CEAA), centre hospitalier de Niort (79) qui lors des questions nous a fait part de son expérience concernant les psychotropes => "j'en prescris ou en réintroduit une fois sur dix ... pour des cas très particuliers" -> mais inutiles en général -> bien sûr il faut pour cela un accompagnement structuré sinon cela ne peut pas marcher...!!!

Les psychotropes ont un "rendement" très faible même sur des crises.

Comment faire face à la demande de l'équipe -> la communication/transparence
et il nous raconte deux anecdotes :

  • Crise d'un résident -> SAMU -> le toubib du Samu veut prescrire des psychotropes -> l'AMP lui demande s'il ne peut pas prescrire plutôt un antidouleur -> ok -> et ça a marché ! (comme quoi la culture ....)
  • Traitement d'un résident avec des piqûres d'eau ... pendant plusieurs semaines ... (avec la complicité de l'infirmière) -> figurez vous que cela a marché ! -> jusqu'à ce que l'information soit connue !!! (dommage)

 

olivier masson nouveau président de l'ancra

 

 

 

Pour finir quelques mots que je retiens de l'intervention d'Olivier MASSON, président de l'ANCRA & directeur du CRA Nord-Pas-de-Calais :

  • Vie collective avec des personnes qu'elles n'ont pas choisies (ce qui pose quelque part un problème éthique ...)
  • Impact des troubles sensoriels
  • Apprendre à l'âge adultes c'est possible
  • Dynamique institutionnelle essentielle
  • Trouble du comportement pas lié à la personne MAIS résultat inadéquation entre le besoin de la personne et de l'environnement
  • Penser en terme de projet de vie : 40 ans dans un même établissement ? -> ne pas avoir peur du changement (même si etc.)

Le terme à employer : Personne avec autisme  (et non autiste ou autre ...)

Merci à toute l'équipe d'AURA 77 et à son nouveau directeur Sébastien PAUTASSO-CHADOUTAUD pour cette journée magnifiquement organisée qui aura fait avancer la connaissance partagée.

Et très bientôt sur le site d'AURA 77 les différentes interventions seront mise en ligne donc restez vigilants.

Je tiens par avance à m'excuser de cette vue partielle ... mais impossible de rendre compte d'un tel évènement de façon exhaustive ...

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30 décembre 2015

Eric, agent EDF handicapé licencié de manière abusive et discriminatoire

article publié dan l'Express


Le  vrai prénom a été modifié afin de préserver l’anonymat

Voici l’histoire d’Eric, agent EDF technicien d’Essais à la centrale nucléaire du Blayais en Gironde (33) : en période d’essai en CDI comme agent EDF du 30 septembre 2013 au 30 août 2014.  Licencié 11 mois après son 1er jour d’embauche soit 2 mois après sa titularisation. Eric avait travaillé travaillé 6 ans comme technicien en milieu nucléaire (2008-2014) dont 7 mois en intérim dans le service qu’il intégrera en CDI.

EDF_Logo_master_v_F

Malmené par ses collègues

Eric est un jeune homme consciencieux et très centré sur son activité professionnelle, et il semblerait, enfin pour le moins de l’avis de sa hiérarchie, trop timide et pas assez tourné vers le relationnel. En effet, du fait de cet intérêt ciblé et d’une personnalité atypique (Eric  a un syndrome d’Asperger alors non diagnostiqué), il ne s’est pas bien intégré dans l’équipe et a été particulièrement malmené par certains de ses collègues (mépris, rejet constant).

Cette situation difficile a encore empiré lorsque Eric, au fond du trou, sans aucun soutien et ne sachant plus quoi faire, a voulu mettre fin à ce cauchemar en voulant gagner la sympathie d’une collègue par une tentative très maladroite, en tentant de la complimenter sur son physique, le remède fut pire que le mal…(maladresse relationnelle reliée au syndrome d’Asperger) qui lui a valu au final les pires calomnies de la part de quelques collègues, et une mise à l’écart définitive.

 

Licencié sans motif professionnel

La direction d’EDF via son chef de service, voyant que Eric était isolé et à ce moment sans soutien véritable (malgré des alertes aux personnes représentant les syndicats CGC et FO de son service) pris la décision de “régler le problème” en lui annonçant oralement et brutalement son licenciement, sans motif professionnel et sans avoir pris la peine de l’entendre. Eric sombre en dépression et le médecin du travail le met en congé maladie (qui durera jusqu’à la fin).

La non-titularisation d’un agent doit être informée aux organisations syndicales via une commission spécifique à EDF. C’est à cette occasion que la CGT découvre le cas de Eric. La CGT, pense pouvoir raisonner la direction dans un premier temps. En effet ce n’est pas la première fois que l’intégration d’un agent pose des difficultés et qu’une solution soit trouvée au final dans une autre équipe.

 

Incompatibilité entre le syndrome d’Asperger et l’activité dans la centrale 

Peine perdue : EDF reste crampée sur sa position. La direction ayant connaissance de la forte présomption que Eric soit atteint du syndrome d’Asperger et sous couvert de ne pas avoir été informé officiellement de ce handicap (qui sera reconnu plus tard) prend la décision d’enclencher rapidement la procédure de licenciement avant que le diagnostic tombe (Eric a informé de sa démarche de reconnaissance de personne handicapée). La direction EDF dit être persuadée qu’il y a incompatibilité entre ce syndrome et une activité dans la centrale, malgré l’avis de la médecine du travail.

Le médecin du travail en effet demande son reclassement en interne, certifiant son aptitude à travailler au sein de la centrale d’EDF malgré son handicap (preuve à l’appui).

Eric dans un ultime recours (suspensif de la première commission) engagera en parallèle des démarches médicales afin que son handicap soit reconnu et puisse être pris en compte par EDF et ce en toute transparence auprès d’elle. Là encore peine perdue. Le jour de la commission d’appel concernant Eric, la direction continuera à se cacher derrière sa conviction d’impossibilité d’intégrer Eric tout en affirmant ne pas posséder d’éléments médicaux pour expliquer cette conviction.

 

Confirmation officielle du syndrome d’Asperger

Cependant à l’issue de cette commission d’appel, le licenciement n’est pas encore définitif. Cette commission à parité de voix égales direction/ membres titulaires des syndicats ne fait que donner un avis (dans ce cas les membres de la direction sont pour le licenciement, les membres CGT seule présents ayant une voix délibérative, sont contres). C’est donc au directeur que revient le pouvoir de sanction. La veille de la commission, Eric a dans sa boite aux lettres le diagnostic du psychiatre spécialiste confirmant la présomption du psychologue fourni des semaines avant à la direction, il est bien atteint du handicap Asperger.

Le lendemain matin à la première heure, le directeur qui reçoit Eric accompagné par la CGT, afin de lui expliquer les conséquences pratique d’un éventuel licenciement (logement, accompagnement possible d’une assistante sociale), se voit remettre le diagnostic médical en main propre par Eric qui ne désespère toujours pas qu’EDF prenne enfin son handicap en considération.

 

Handi-accueillant, vraiment ?

La semaine d’après Eric recevra sa lettre de licenciement signée et datée (antidatée,preuve à l’appui) du jour de la commission d’appel, veille de la remise du certificat du handicap au directeur.

Objectif bien vain et regrettable pour une telle entreprise se disant socialement responsable, de faire croire que le licenciement avait été prononcé avant d’avoir reçu ce certificat médical.

Eric ne veut pas en rester là et multiplie les tentatives par la suite pour être à nouveau réintégré au sein d’EDF, soutenu par la CGT ainsi que par Teddy, une association concernant le Syndrome d’Asperger pour qu’EDF au plus au niveau, mette en pratique ce qu’elle n’a de cesse de promouvoir, sa volonté d’intégrer les handicapés et d’être une entreprise citoyenne donc respectueuse des différences.

 

Blacklisté des centrales d’EDF

Le dernier refus d’EDF à reprendre Eric dans le parc nucléaire Français a lieu quelques jours après que le directeur du CNPE Blayais et la DRH ne reçoivent sa R.Q.T.H. Pourtant le Directeur d’EDF aurait pu largement avoir les possibilités de le reclasser dans une autre section adaptée à son profil professionnel : en effet, rien que dans le nucléaire, il y a plus de 240 métiers différents dont plusieurs de techniques en adéquation pour Eric.

Toutes ces tentatives se sont soldées par des refus, ou des non-réponses, hormis une bonne volonté apparente d’EDF à évoquer le Syndrome d’Asperger. Apparente seulement, car si ceux-ci ont accepté, à force de sollicitations de la part de la présidente de l’association Teddy, une rencontre, ils ne lui ont pas permis d’aborder la situation spécifique de Eric, démontrant ainsi leur manque de volonté manifeste à trouver une alternative à ce licenciement abusif et discriminatoire.

Plus tard lors d’une réunion entre la CGT et la DRH pour demander des comptes, la DRH déclarera ne pas vouloir reprendre Eric dans le parc nucléaire Français. Nous sommes alors à ce moment là durant la semaine du handicap.

 

Renvoyé à Erdf… qui propose une EMT en milieu spécialisé

La CGT demandant toujours des comptes à son sujet au niveau national, EDF après une proposition inadaptée dans un barrage hydraulique en Ariège renvoie la charge de trouver une solution à sa filiale Erdf, qui soigneusement le met à l’écart de toute offre lui convenant, finissant même par lui proposer une EMT (évaluation en milieu de travail) en milieu handicapé dans une entreprise fabriquant des panneaux signalétiques hors EDF et Erdf donc hors statut agent EDF, alors même que Eric est considéré par la médecine nucléaire du travail apte à travailler en milieu ordinaire.

Eric, sous le conseil avisé de la CGT, de médecins et d’ARI Insertion (association d’aide à la reprise d’emploi des handicapés en lien avec le Pôle Emploi et le Cap Emploi), ne refuse pas cette proposition dans un premier temps mais veut des garanties de sérieux et de loyauté de mise en œuvre de cette évaluation qui doit se faire sur un poste à occuper à ErdF ou EDF. Devant le refus d’Erdf, Eric déclinera.

La suite ne sera qu’un silence radio, aussi bien d’EDF que de Erdf.

 

Recours aux prudhommes, avec le soutien de la CGT et d’associations 

Eric est en train de porter cette affaire aux Prud’hommes pour obtenir réparation après 1 an et demi de lettres et mails pour tenter de réintégrer à l’amiable le grand groupe Français EDF.

Au final, toute ses tentatives seront restées vaines. Il est toujours soutenu par la CGT, par Teddy ainsi que depuis peu par Alliance Autiste, des associations militant pour les droits des personnes autistes.

L’audience devant le bureau de conciliations de Conseil des prudhommes est fixé au 19 janvier 2016 (Bordeaux).

Eric est à ce jour le 2ème agent EDF licencié depuis la construction de la centrale nucléaire du Blayais en 1976.

30 décembre 2015

Nouveau rebondissement dans l'affaire des centres pour handicapés

Anne Collin | 29 Déc. 2015, 15h16 | MAJ : 29 Déc. 2015, 15h16
Archives. L’Institut médico-éducatif Jacques Maraux d’Andilly fait partie des structures qui doivent une nouvelle fois changer de gestionnaire. Il accueille près de 90 enfants polyhandicapés, de 6 à 20 ans,
Archives. L’Institut médico-éducatif Jacques Maraux d’Andilly fait partie des structures qui doivent une nouvelle fois changer de gestionnaire. Il accueille près de 90 enfants polyhandicapés, de 6 à 20 ans, (LP/M..P.)

« Stop ! ». Les salariés du Colombier n’en peuvent plus des rebondissements judiciaires à répétition. Car les onze établissements, accueillant près de 600 personnes en situation de handicap, gérés par l’association Le Colombier, changeront une nouvelle fois de mains le 4 janvier. Et ce pour la 3e fois en moins de six ans.

Ce nouvel épisode est la suite d’une affaire lancée en 2009. Avec ses 450 salariés, le Colombier était, à l’époque, la plus importante structure du Val-d’Oise en matière de prise en charge du handicap. Mais l’association constituée de parents d’enfants handicapés, s’est effondrée. C’est en pointant des difficultés financières que la préfecture et le conseil départemental ont décidé de confier les structures du Colombier à une autre association. Le combat judiciaire a alors débuté.

« C’est OK Corral dans le Val-d’Oise »

Dernière étape en date : le Conseil d’Etat, saisi par l’agence régionale de santé et le conseil départemental du Val-d’Oise, a décidé de remettre à la tête des établissements l’Adapt (Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) et l’Haarp.

« C’est OK Corral dans le Val-d’Oise », dénonce la CGT SMS 95. Des salariés écœurés d’être ainsi ballottés depuis des années. Une situation d’autant plus ubuesque qu’un nouveau changement pourrait encore intervenir car une nouvelle décision est attendue courant 2016 (lire l’encadré). Qu’elle sera-t-elle ? Un retour des établissements dans le giron de l’association du Colombier n’est pas exclu.

« Incompréhensible! », pour les salariés qui souhaitaient le maintien de la gestion des établissements à l’association Le Colombier jusqu’à cette nouvelle décision de justice. « Cette situation ne peut qu’engendrer de graves risques sociaux et une répercussion négative sur la qualité de l’accompagnement, dénonçaient déjà en novembre la CFDT, la CGT, la CFE-CGC et l’UNSA réunis en intersyndical. Il s’agit d’un combat juridique dont les enjeux échappent totalement au public accueilli, aux salariés ainsi qu’aux familles ».

Côté Colombier, on ne comprend pas davantage. « Ce n’est pas une décision de raison », accuse Bruno Lefebvre, le président de l’association qui affirme que ce nouveau basculement mettra à mal plusieurs projets en cours pour améliorer les conditions d’accueil des personnes handicapées.

Du côté des repreneurs, on tente de rassurer. « L’accueil des personnes handicapées prime sur toute autre considération, souligne Alain Obadia, le président de l’Haarp. « Nous sommes optimistes. Nous connaissons le personnel, très compétent, sur qui nous comptons beaucoup », ajoute Emmanuel Constans, président de l’Adapt.

La chronologie des faits

Décembre 2009. La préfecture et le conseil général nomment un administrateur provisoire pour gérer les établissements du Colombier (soit onze établissements médico-sociaux et une entreprise adaptée) en raison de difficultés financières de gestion.

1er avril 2010. L’Adapt et l’Haarp sont choisies pour reprendre les structures.

Décembre 2011. Le tribunal de grande instance de Pontoise décide de rendre à l’association le Colombier son entreprise adaptée.

Juillet 2013. La cour d’appel de Versailles restitue au Colombier les onze établissements médico-sociaux confisqués en 2009. L’Adapt et l’Haarp doivent se retirer.

Octobre 2015. Le Conseil d’État, saisi par le Conseil Départemental du Val-d’Oise annule la décision de la Cour d’Appel administrative de Versailles à laquelle il demande de juger à nouveau sur le fond.

Décembre 2015. L’ADAPT et L’HAARP sont de nouveau désignées comme gestionnaires des 11 établissements.

2016. L’affaire doit être de nouveau jugée sur le fond à Versailles. Aucune date d’audience n’est fixée pour le moment.

29 décembre 2015

Les parents d'enfants autistes et handicapés en colère à Hyères

article publié dans Var-matin

par Fred Dumas

il y a 2 heures

Au Point d’accès au droit d’Hyères, les membres de l’association six-fournaise Autisme Paca ont fait part de leur inquiétude pour la future prise en charge de leurs enfants


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Guy Michalak, défenseur des droits (à gauche) a reçu les parents d’enfants autistes et handicapés, en colère contre la réforme sur la santé qui devrait être appliquée en 2017. Ils se mobilisent pour y faire barrage.
Photo F.D.

Qu’importe la période plutôt creuse des fêtes. Il fallait agir vite et profiter des derniers jours de l’année pour alerter les autorités. C’est fait. 

Lundi matin, des représentants de l’association Autisme Paca et des bénévoles ont rencontré Guy Michalak, défenseur des droits à Toulon. 

Au Point d’accès au droit, cet homme de dialogue et de concertation a écouté, noté et a promis de relayer le cri d’alarme des centaines de parents d’enfants autistes, actuellement inquiets.

«Nous avons rassemblé 1.700 signatures sur la base d’un texte exprimant nos craintes concernant l’accueil et la prise en charge des enfants handicapés dans le Var et en Paca. Les signatures sont arrivées de toute la région, aussi bien de parents concernés que de mamans d’enfants non handicapés, de particuliers sensibles à notre action comme de professionnels de santé, enseignants...», explique Géraldine Galvez, porte-parole.

«On ajoute de la difficulté aux difficultés»

Basée à Six-Fours, l’association Autisme en PACA compte une centaine d’adhérents et est présidée par Jean-Marc Bonnifay. 

«La réforme de Santé de Marisol Touraine, la ministre, propose des solutions qui lui paraissent “arrangeantes” mais qui, en réalité, vont encore considérablement compliquer la situation des handicapés et de leurs familles. C’est une orientation géographique par défaut vers des centres de soins qui est avancée. Une première proposition sera faite aux parents puis une seconde. Si cela ne correspond pas à leurs attentes, les parents se retrouveront démunis. Or, il faut savoir que la lenteur administrative est telle aujourd’hui qu’il faut des mois pour qu’un cas soit traité. Dans notre région, comme ailleurs, le manque de structures est chronique. Là, on ajoute de la difficulté aux difficultés», regrette Géraldine Galvez.

29 décembre 2015

Prince George : une école pas comme les autres

Voici un nouvel article paru dans Gala.fr qui annonce que le Prince George de la famille Royale d’Angleterre va intégrer une école Montessori.

Ceci est une nouvelle preuve que  de plus en plus de  parents se rendent compte que la pédagogie Montessori est la meilleure pour le bien être et le plein épanouissement de tous les potentiels de l’enfant. Et c’est aussi la pédagogie qui respecte le mieux le principe de base qui dit que chaque enfant est différent et qu’il est essentiel de respecter le rythme de chacun.

Ma tache de l’année 2016 va être de faire en sorte d’aider le plus grand nombre possible de professeurs des écoles publics et privées pour la mise en place de cette merveilleuse pédagogie pour tous les enfants.

Sylvie d’Esclaibes

 

Prince George: une école pas comme les autres

LE FILS DE KATE ET WILLIAM VA SUIVRE L’EN­SEI­GNE­MENT MONTES­SORI

Laure Costey | vendredi 18 décembre 2015 à 17:45

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29 décembre 2015

Lettre de cadrage ANESM -> Le recours aux espaces de calme-retrait, d'apaisement

 

 

28 décembre 2015

Temple Grandin : Autism is an Ability, Not a Handicap

article publié sur le site Amy smart girls

Temple Grandin: Autism is an Ability, Not a Handicap

Temple Grandin didn’t speak until she was 3-and-a-half years old. She was diagnosed with autism in the 1950s, an era with far less understanding of the autism spectrum. In spite of any antiquated expectations of her capabilities (at the time some doctors thought she might need to be institutionalized), Grandin went on to forge her own path, one in which her differences aren’t seen as handicaps, but rather as abilities to better the world.

Today, Dr. Grandin is a professor at Colorado State University, a renowned lecturer on autism, and an animal scientist. Her work has led to major changes in the cattle industry, including more humane processes in the handling of livestock. In 2010, she was named one of Time magazine’s most influential people. An award-winning HBO biopic of Temple Grandin, starring Claire Danes, was released the same year. The video of her TED Talk has more than 3.5 million views.

But getting to this point of influence wasn’t always easy.

“When I started in the cattle industry–and being a woman in a man’s industry in the early ‘70s–that was very difficult,” Grandin tells Amy Poehler’s Smart Girls. “There were people that were bad to me, and that was shown in the [HBO] film. But there also were some good people who helped me; some really good cattle people who owned feed yards, a good construction person who actually sought me out because he could see that I was good at designing things.”

 

Grandin attributes much of her success to her passions and the people who helped support them, like her mother and an elementary school science teacher.

“My mother always pushed me to do new things,” Grandin says. “My ability in art was always encouraged.”

Artistic encouragement helped Grandin to better understand the world. Grandin is a self-described visual thinker. She thinks specifically in series of pictures and, as such, is able to visualize and design in very specific and distinctive ways. That ability is what led to Grandin’s design transformation of the cattle industry. Grandin believes that animals are not “things,” and her writings, lectures and designs reflect a deep understanding of the psychology of animals and the way they see the world. Animals, she notes in her TED Talk, are also visual thinkers.

But she’s quick to point out that the way she thinks is not the way all autistic individuals think. In fact, Grandin strongly believes that the world is filled with all types of different thinkers, whose specific learning styles need to be understood and supported.

“I’m a visual thinker,” Grandin says. “Other kids are going to be mathematical thinkers–they think in patterns. Another kid is going to love words, history, and facts. The world needs all kinds of minds to work together.”

For those wanting to further understand autism and to better promote the gifts of those with autism, Grandin suggests not getting wrapped up in the name.

“The autism spectrum varies from half of Silicon Valley to Einstein, who had no language skills until he was age 3, to Mozart to Steve Jobs to someone who remains severely handicapped and non-verbal and maybe can’t dress themselves,” she says. “And it all has the same name, so don’t get hung up on the labels.”

Rather, she says, expose kids to hands-on learning and activities to find out what interests them. When something piques their interest, allow them to explore it and cultivate skill sets, including those that will help them develop a career. Grandin, who promotes strong involvement in the workforce for those with autism, knows it’s not about what skills someone doesn’t have.

“Build up on the thing that a kid is good at,” she says. “Start thinking: What can this kid do when they grow up? There are lots of people out there in very skilled trades that I know are on the spectrum–good jobs. I went to school with ‘geeks’ and ‘nerds’ who would have been labeled with mild autism today, and some of them own businesses now. So [it’s important] to not let people with autism get a handicapped mentality.”

Smart Girls embrace all abilities. 

Learn more about autism, order books or ask Dr. Grandin a question at the Temple Grandin’s Official Autism Website.

Photo Credit: Rosalie Winard, courtesy Temple Grandin

28 décembre 2015

Autisme : 2000 euros pour l'association Ted & Tsa vont à l'école

article publié dans La République des Pyrénées

Publié à 06h00
Mise à jour : 09h10

L’association a reçu un chèque de 2 000 € du Crédit Agricole de Nay.

L’association a reçu un chèque de 2 000 € du Crédit Agricole de Nay. (dr)

Créée en 2012 par des parents d’enfants autistes, l’association "Ted et Tsa vont à l’école" peut se féliciter des résultats obtenus : la convention signée entre l’association et l’Inspection académique, une première en France, permet le recrutement et la formation d’accompagnants à la scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire.

L’association a étoffé son équipe de professionnels avec l’intervention d’une spécialiste de l’analyse du comportement et de la méthode Aba qui assure la supervision des parents et des accompagnants et avec l’embauche d’une ergothérapeute et d’une psychologue comportementale spécialisée en autisme.

Un soutien aux familles

Ted et Tsa vont à l’école renforce également son soutien aux familles qui la contactent. Les bénévoles apportent une écoute aux parents, accompagnent les familles pour les démarches administratives, peuvent assister aux équipes de suivi de la scolarisation, réunion de bilan ou de programme pour l’année scolaire de l’enfant ou servir de médiateur.

Ces actions sont financées grâce à de multiples initiatives en direction du grand public, grâce à des partenariats noués avec des acteurs économiques du territoire : Emmaüs, la Fondation Orange, l’entreprise Terracycle, le Crédit Agricole, le Lion’s Club de Nay, grâce à la mobilisation des parents qui participent aux diverses animations du secteur, vide-greniers, marchés de Noël, opération paquets cadeaux à Lescar ou des spectacles tout au long de l’année, indéfectiblement motivés par la réussite de leur mission. 

Prochain rendez-vous de l’association : le Zumbathon le samedi 9 janvier à la Maison pour tous d’Artiguelouve.

26 décembre 2015

Une vie normale ce soir 26 décembre sur LCP, la Chaîne parlementaire

article publié par télérama

Documentaire

Une vie normale

Samedi 26 décembre de 22:00 à 22:50 sur La Chaîne parlementaire
Voir dans la grille
Synopsis de Une vie normale

Vincent, jeune homme de 21 ans, est trisomique. Aujourd'hui, il est surtout ceinture noire de karaté et apprenti serveur en salle. Il aimerait travailler comme tout le monde, vivre de façon autonome et avoir une histoire d'amour. Son père, Edouard, va tout faire pour aider son fils à atteindre cette indépendance qu'il désire temps. Mais dans quelle mesure est-il possible pour Vincent de vivre seul ?

La critique TV de télérama du 21/03/2015

On aime beaucoup

L'insouciance d'hier s'est muée en douce détermination. Vincent a 20 ans, des rêves d'indépendance, des désirs fous. Ce jeune trisomique, ceinture noire de karaté, veut entreprendre une formation par alternance de garçon de salle. Une semaine en lycée professionnel, une autre autour des tables d'un restaurant : les premiers pas banals d'un apprenti serveur. En réalité, cette promesse d'insertion ordinaire relève de l'exploit. Car si la loi française garantit à toute personne handicapée l'accès à la formation et à l'emploi, c'est au prix de maintes batailles que le jeune homme parviendra à être inscrit en CAP, dans le cursus classique.

Edouard Cuel avait filmé, en 1998, son fils Vincent, scolarisé dans l'unité spécialisée d'un établissement public. Redoutant l'étape cruciale de l'entrée dans la vie active, le réalisateur accompagne son rejeton dans sa confrontation avec les institutions — l'intolérance d'un directeur de centre de formation manque de tout compromettre. Au fil des épreuves, le rapport père-fils s'inverse et la caméra capte le désarroi du paternel, que le fiston console dans ses bras... Tiraillé entre une inspectrice d'académie peu compréhensive et un admirable tuteur de stage, le duo finit par balayer les préjugés. Joliment mis en images, ce film positif et tendre dévoile la sensibilité d'un garçon taiseux, réfléchi. Le voir déployer des trésors d'énergie pour ne pas décevoir la confiance de son entourage prouve que les trisomiques ont beaucoup à nous apprendre sur notre couardise quotidienne. — Hélène Rochette


Une vie normale : la bande-annonce du... par publicsenat

26 décembre 2015

Congrès Sortir de l'autisme Paris les 30 & 31 janvier 2016

information publié sur le site dédié

affiche congrès sortir de l'autisme

Recherches & témoignages de pratiques médicales efficaces

Ce premier congrès européen s’adresse aux personnes et aux responsables d’adultes ou d’enfants souffrant d’autisme, ainsi qu’aux médecins et à toute personne intervenant dans le domaine de l’autisme.

Avec un enfant autiste sur 50 aux Etats-Unis, selon les chiffres officiels du Center for Disease Controlet entre 1 sur 100 ou 150 dans la plupart des pays européens, la situation est alarmante. Malgré l’abondante recherche scientifique et de nombreux témoignages encourageants, la prise en charge des troubles médicaux sous-jacents à l’autisme reste largement négligée.

L’objectif : faire connaître les pratiques médicales efficaces

Ce congrès réunira des conférenciers parmi les médecins les plus engagés et les plus expérimentés d’Europe, ainsi que des parents pouvant témoigner de leur expérience.

L’objectif principal est de confirmer l’existence de pratiques médicales efficaces, soutenues par la recherche, pour qu’un plus grand nombre de familles et de praticiens puissent les mettre en œuvre. Ensuite, les points de rencontre et de divergences seront abordés, afin d’éclairer le public quant aux différents choix thérapeutiques existants et de faire progresser la réflexion sur les questions les plus pointues. Enfin, nous souhaitons que cet évènement soit un enrichissement par la rencontre patients-parents- médecins et intervenants, et le départ de nouvelles collaborations efficaces.

Les moyens :

Ce week-end de congrès alternera conférences, témoignages, tables rondes, présentation de livres et d’associations. Il sera enregistré en DVD, afin de poursuivre la diffusion de l’information.

L’esprit :

Pluralité d’opinions, liberté de parole, expériences concrètes et remises en questions forment l’esprit et la force de ce congrès. Les controverses actuelles seront exposées sans tabou et débattues de manière constructive, afin de nourrir une réflexion ultérieure. Une attention particulière sera accordée à la participation du public.

Les organisateurs :

Dr. Olivier Soulier, auteur de la « médecine du sens », spécialisé dans le traitement des maladies chroniques et Senta Depuydt, journaliste, coach et mère d’un enfant sorti de l’autisme, sont tous deux engagés dans la recherche des nouveaux traitements de l’autisme, et la diffusion de l’information et des dernières découvertes en la matière.

25 décembre 2015

Vidéo -> l'épigénétique par Joël de Rosnay

 

Posté par Pierre Perant sur mercredi 17 septembre 2014
Vidéo complète de l'évènement ...

Jacques Attali, Etienne Klein, Joël de Rosnay

Ajoutée le 12 mars 2013

" Comment construire un nouveau futur?"
Débat dirigé par Eric Jouan.
www.universitedelaterre.com

25 décembre 2015

La Prime d'activité bientôt accessible aux travailleurs handicapés

article publié sur le site de l'UNAPEI

Les travailleurs handicapés, y compris ceux menant une activité en ESAT, pourront bientôt avoir droit à la prime d’activité, même s’ils perçoivent l’AAH ! Le dispositif devrait être prêt d’ici quelques mois, avec une rétroactivité des droits au 1er janvier 2016. En attendant, attention ! Le simulateur de calcul mis en ligne sur caf.fr ne prend pas encore en compte les allocataires de l’AAH.

Grâce aux actions menées par l’Unapei, depuis plus d’un an et demi, la prime d’activité qui remplace, au 1er janvier prochain, la Prime pour l’emploi (PPE) et le RSA Activité, pourra bien bénéficier aux travailleurs handicapés allocataires de l’AAH, qu’ils mènent leur activité en ESAT, en entreprise adaptée ou classique.

Destinée à inciter à l’exercice ou à la reprise d’une activité professionnelle et à « donner plus de pouvoir d’achat aux travailleurs modestes », la prime d’activité sera ouverte aux travailleurs modestes dont les ressources sont inférieures à 1,3 Smic net mensuel (soit 1475 euros).
Le montant de la prime dépendra des ressources (revenus d’activité professionnels, allocations logement, prise en compte de l’avantage en nature procuré par le fait de disposer d’un logement à titre gratuit…) ainsi que de la composition du foyer. Par exemple, une personne célibataire, dont les revenus d’activité (AAH comprise) sont de 1200 euros, et dont l’allocation logement est de 250 euros (sans autre ressource), pourrait percevoir une prime d’activité d’environ 72 euros par mois.

Un simulateur a été mis en ligne sur www.caf.fr et www.msa.fr. Il permet aux bénéficiaires potentiels de vérifier s’ils peuvent prétendre à la prime d’activité et de calculer son montant. Attention, en raison des arbitrages très récents, le simulateur n’a pu être adapté dans les temps aux allocataires de l’AAH. Les simulations de montants actuellement fournis ne reflètent donc pas la réalité des montants de prime auxquels ils pourront bientôt prétendre. Les services du ministère ont prévu de faire évoluer rapidement ce simulateur, afin que les travailleurs allocataires de l’AAH puissent évaluer leurs droits à la prime d’activité. Un complément d’information devrait être prochainement diffusé sur les sites des caisses afin d’alerter les utilisateurs concernés et d’éviter les confusions.

Au-delà du simulateur en tant que tel, le dispositif devrait être opérationnel, pour les allocataires de l’AAH, au plus tard en octobre. Toutefois, les droits devraient rétroagir au 1er janvier 2016.

24 décembre 2015

Rachel on pense à toi !!!!!!

ase rachel 24 décembre 2015

Ce soir, toutes mes pensées vont vers Rachel et ses 3 enfants

Je souhaite que ce connard de juge ainsi que les grosses dindes de l'ASE s'étouffent avec leur repas de Noël

Je souhaite à ces enculés de passer le plus mauvais Noël possible car ils n'ont aucune conscience de ce que veut dire Noël.

Nous, Rachou, on pense à toi

VDM

24 décembre 2015

Joyeux Noël en chansons de la part d'Elise !

père noel

Père Noël

 

 

 

 

 

 

24 décembre 2015

Une défaillance dans la neurotransmission pourrait expliquer l'autisme, selon Harvard

neurotransmission autisme Harvard

Altération de l’action du GABA (à droite).


 
Pour la première fois au monde, des scientifiques de l’université d’Harvard ont établi un lien entre la défaillance d’un neurotransmetteur spécifique et le comportement autiste. Cette découverte pourrait s’avérer cruciale à la fois pour diagnostiquer, expliquer et traiter l’autisme.

La défaillance dans la neurotransmission du GABA pourrait expliquer l’autisme

Pour aboutir à ce constat une équipe dirigée par Caroline Robertson a utilisé le test de la rivalité binoculaire qui force chacun des yeux à recevoir une image différente, contrairement à la représentation cérébrale de la vision qui est une résultante moyenne des images légèrement différentes d’une même réalité perçues par les deux yeux. Les résultats de ce test lui ont permis d’expliquer que les différences de réaction entre un cerveau normal et celui d’une personne autiste sont liées à une déficience d’une voie de signalisation utilisée par l’un des principaux neurotransmetteurs-inhibiteurs cérébraux, à savoir l’acide gamma-aminobutyrique ou GABA.

De l’autisme animal à l’autisme humain : Harvard a franchi le pas

Jusqu’à présent, la théorie des voies de signalisation GABA pour expliquer des cas d’autisme avait été prouvée chez les animaux. En revanche, chez l’homme, il avait été extrêmement difficile d’attester ce rôle du GABA dans les cas d’autisme jusqu’à cette récente découverte.
 
Par ailleurs, Caroline Robertson fait remarquer que l’autisme est souvent décrit comme un désordre qui affecte le traitement des informations perceptives, celles-ci affluant d’un seul coup au cerveau. Dès lors, la piste du neurotransmetteur-inhibiteur est apparue comme essentielle dans les observations cliniques. D’autant plus que les personnes autistes sont également sujettes à des crises épileptiques, la relation entre épilepsie et autisme étant bien connue. Les scientifiques de Harvard ont alors supposé que les crises épileptiques pouvaient être une forme d’excitation cérébrale échappatoire.
 
La découverte de Caroline Robertson et de son équipe suggère également que des tests visuels analogues pourraient être utilisés pour détecter des symptômes d’autisme chez les jeunes enfants de manière à permettre une prise en charge, voire un traitement précoce par les spécialistes.

Nicklas Pélès de Saint Phalle
24 décembre 2015

Conférence : Langage & cognition primates et équidés - 7 janvier 2016 université Paris III Sorbonne Nouvelle

Conférences, Recherche

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Conférence « Langage et cognition/primates et équidés » le 7 janvier 2016, invité d’honneur Pr. Tetsuro Matsuzawa

La conférence « Langage et cognition/primates et équidés » se déroulera à l’université Paris III Sorbonne Nouvelle le 7 janvier 2016, en partenariat avec l’Institut du cheval et de l’équitation portugaise, avec comme invité d’honneur le Pr. Tetsuro Matsuzawa.

Une opportunité pour mieux appréhender l’intelligence animale, la cognition, la communication comparée et découvrir autrement le monde du cheval. Les intervenants aborderont trois domaines qui passionnent les cavaliers : la cognition, l’éducation et l’éthologie des équidés. Cette conférence unique associe le monde scientifique et le monde professionnel. La séance est ouverte à tous sur réservation :henriquespereira@wanadoo.fr

Plus d’information en téléchargeant ce flyer: affiche_sorbonne

langage et cognition équidés

 

23 décembre 2015

Passionné par la pâtisserie, Benjamin se cherche un emploi

Olivia
Olivia Nguonly
Publié le 22 décembre 2015

Publié le 21 décembre 2015
Benjamin pose en compagnie de la propriétaire de Douille Décor à Repentigny, Nathalie Brousseau.

Tout un défi pour un jeune autiste

DÉTERMINATION. Benjamin a 18 ans et se passionne pour la pâtisserie. Il a terminé ses études secondaires en août dernier et aujourd'hui, ce qu'il désire par-dessus tout est de se trouver un emploi. Il apprend vite, est respectueux et sérieux et suit les consignes à la lettre. Un employé modèle? Peut-être, mais lorsqu'il se retrouve en entrevue, Benjamin est gêné et a de la difficulté a effectué un contact visuel, ce qui laissent les employeurs perplexes. Ce qu'ils ne savent peut-être pas, c'est que le jeune homme qui se trouve devant eux n'est pas désintéressé par le travail proposé, comme il peut le sembler, il est autiste.

 

« Benjamin aime tout ce qui a trait à la pâtisserie et à l'alimentation. Il apprend super vite, puisqu'il a une mémoire phénoménale, mais il est certain que d'établir le contact avec la clientèle est plus difficile », explique son père, Marc-André Brouillard, qui précise que son fils cible justement des emplois en lien avec ses capacités.

Malgré sa timidité, le jeune homme de Repentigny continue à frapper aux portes d'employeurs potentiels. Sa détermination ne date pas d'hier. « Après son diagnostic, les médecins disaient que mon garçon ne pourrait pas faire de sports d'équipe et qu'il ne pourrait pas aller à l'école régulière. Il a tout de même réussi à faire le contraire et aujourd'hui il a complété sa cinquième secondaire à l'école régulière et joue au hockey dans une équipe junior », raconte M. Brouillard.

Déterminé

Victime d'intimidation à son ancienne école secondaire, située sur la Rive-Sud de Montréal, Benjamin a complété ses études au Collège Saint-Jean-Vianney, où il a récolté plusieurs Méritas au fil des ans. Résolu à œuvrer dans le domaine de la pâtisserie, le jeune homme a passé des tests d'admission pour être admis dans ce programme d'études au Centre de formation professionnelle Calixa-Lavallée.

« Il tenait à passer les tests réguliers, même s'il y en a spécifiquement pour les gens présentant des difficultés d'apprentissage, auxquels il est admissible, et aurait ainsi bénéficié de plus de temps. Benjamin n'a pas été admis la première fois et finalement, il les a complétés avec succès la seconde et débutera son DEP en pâtisserie en avril prochain », commente son père.

Le petit Benjamin avait cinq ans et demi quand le diagnostic est tombé. « Pour nous, ça été hyper difficile. On voyait qu'il était différent des autres. Comme il faisait souvent des otites, on se faisait dire que c'est à cause qu'il n'entendait pas bien qu'il ne parlait pas bien. Une fois qu'il a été opéré pour les oreilles, ça allait un peu mieux, mais il avait toujours différentes manies. »

Après plusieurs tests, les spécialistes concluent à un trouble du spectre de l'autisme léger.

Les parents de Benjamin ont aujourd'hui trois enfants, dont le plus jeune, âgé de 8 ans, est aussi autiste.

Quel type d'emploi recherche Benjamin? « J'aimerais placer des objets sur des tablettes, travailler en pâtisserie ou aider en cuisine. J'aimerais vraiment travailler dans le domaine de l'alimentation et plus tard, je voudrais m'ouvrir une pâtisserie, partage celui qui a déjà entamé des cours privés en lien avec la confection de gâteaux. Oui, j'ai une différence, mais je peux apprendre vite et j'écoute bien les consignes. »

Le jeune homme a un autre rêve, celui de rencontrer ses deux chefs préférés: Daniel Vézina et le chef pâtissier, Patrice Demers.

« On se demande toujours ce qu'il va arriver si on n'est pas là. C'est stressant si on ne réussit pas à lui trouver quelque chose. Il veut tellement travailler. Peu importe leur différence, j'aimerais que les employeurs laissent la chance à ces jeunes de montrer de quoi ils sont capables », lance comme cri du cœur M. Brouillard.

Société de l'Autisme région Lanaudière

« Il y a assurément un travail de conscientisation à faire dans la société, consent Marie-Ève Desmarais, directrice à la Société de l'Autisme région Lanaudière. Nous avons travaillé avec l'organisme Essor 2, qui a pour mission d'intégrer et d'accompagner à l'emploi les personnes ayant des limitations fonctionnelles qui éprouvent des difficultés à obtenir ou à conserver un emploi, afin de mettre en place un guide. »

La Société se déplace aussi chez les employeurs afin de les sensibiliser à l'autisme et favoriser l'intégration des personnes présentant cette condition. « Sur le marché du travail, les grandes forces des personnes autistes sont de respecter les règles, elles sont loyales, ponctuelles, très droites dans leur travail, justes et respectueuses, ce qui fait d'elles des employées remarquables », conclut Mme Desmarais qui invite les gens à découvrir et bénéficier de leurs services.

23 décembre 2015

Steenvoorde : la maman qui a enlevé son enfant autiste nous a téléphoné depuis l'Espagne

Publié le 21/12/2015

article publié dans La Voix du Nord

Elle est recherchée depuis fin novembre pour avoir enlevé son fils Nathan, autiste sévère, devenu majeur quelques jours plus tard, le 8 décembre. Cette mère de 56 ans nous explique, par téléphone, qu’elle l’a emmené en Andalousie et nous affirme qu’il se porte bien.

 

« Mon fils va bien, il est content, il ne manque de rien. Il reprend une vie normale car il n’est plus enfermé comme à La Sapinière », estime cette mère de 56 ans, recherchée pour avoir enlevé Nathan, son fils autiste sévère, dont le père vit à Steenvoorde. La Sapinière, c’est l’institut médico-éducatif de Saint-Jans-Cappel, où elle ne l’a pas ramené comme prévu le lundi 30 novembre, à l’issue d’un droit de garde le week-end précédent. La première fois qu’elle pouvait garder son fils sans la présence d’un tiers... Elle a aussitôt quitté le pays et pris la direction de l’Espagne avec lui.

Ce lundi matin, cette professeur de français et de latin retraitée nous a appelés à la rédaction d’Hazebrouck, depuis son téléphone portable. Elle accepte de nous donner quelques précisions sur l’endroit où elle se trouve exactement : « J’ai loué une très belle maison en Andalousie, avec trois chambres, un grand jardin, une piscine. » Un témoignage surréaliste. Quand nous lui demandons si elle se rend compte qu’elle est recherchée par la police, qu’une enquête a été ouverte pour enlèvement, elle nous rétorque : « Recherchée, oui et non, estime-t-elle. Mon fils a eu 18 ans le 8 décembre. Légalement, une fois majeur, il devait décider avec qui il voulait vivre, son père ou sa mère. » Nathan ne pouvait évidemment pas décider. Selon elle, il possède le développement mental « d’un enfant de 2 ans. Mais la loi ne dit rien dans ces cas-là, il y a un vide juridique », dit celle qui semble au fait de la chose juridique. Alors elle a choisi pour Nathan.

Un acte prémédité ?

Son acte était donc prémédité ? Celle qui répond au prénom de Sophie nous glisse entre les lignes que... oui : « J’avais prévu pour ma retraite d’aller vivre en Espagne, où le coût de la vie est moins élevé. Je regardais déjà les maisons. Et quelques jours avant mon départ, j’ai consulté un avocat qui m’a dit que c’était au premier qui prenait Nathan... Bien sûr, ce n’était pas dans ces termes-là, mais c’est ce que cela voulait dire. » Sous-entendu, selon ses dires : le premier du père ou de la mère qui met la main sur leur fils le garde. « Si les autorités me trouvent ? Mon fils n’est pas sous tutelle, il est majeur, ce qui est valable en France est valable ici », répète-t-elle.

Nous nous apercevons au fil de la conversation téléphonique, qui a duré vingt bonnes minutes, qu’elle est – c’est en tout cas ce qu’elle nous affirme –, en lien avec plusieurs avocats, du Nord et d’ailleurs. Notamment parce qu’elle cherchait à récupérer depuis des années la garde de Nathan. Comme le rappelle Éric Fouard, procureur de la République : « Elle n’avait pas eu la garde de l’enfant et ça, c’est rarissime... » Celle qui décrit le père de Nathan, son ex-mari, comme un individu néfaste, estime, elle, qu’elle « a sauvé Nathan ».

Nathan prend moins de médicaments...

Lorsque nous demandons à cette femme des nouvelles précises de Nathan, elle explique qu’ « il est heureux » en Espagne, qu’un éducateur vient s’en occuper « chaque matin sauf le dimanche ». Elle poursuit : « Il bénéficie des meilleurs soins. En France, il prend 11 neuroleptiques et psychotropes par jour. On a pu réduire de moitié ici, grâce à un autre traitement. » Selon cette maman, Nathan prend trop de médicaments.

Elle défend sa fille

Si la mère de Nathan nous a contactés, au départ, c’est pour défendre sa fille Jeanne, demi-sœur de Nathan. Elle estime que cette dernière a été maltraitée dans l’article paru dans nos colonnes le mercredi 16 décembre, que le père de Nathan a exprimé des choses fausses sur elle. « De dire que ma fille est violente, instable, dangereuse, c’est faux ! De toute façon, une plainte pour diffamation sera déposée contre le père. »

Cet entretien nous a aussi permis de savoir que, contrairement à ce que tout le monde pensait jusqu’ici, Jeanne, étudiante, ne serait pas partie avec Sophie et Nathan en Espagne. « Elle vit tranquillement à La Rochelle. C’est une étudiante sans histoire. Elle a appris par la rumeur diffusée par votre article qu’elle était recherchée par la police et qu’elle était dangereuse. Elle s’est présentée spontanément à la police, qui n’était au courant de rien. Ma fille n’est pas en fuite ! »

Trois questions au procureur de la République

Le procureur de la République de Dunkerque, Éric Fouard, pense que la vie de Nathan n’est pas en danger. Il prend évidemment l’affaire au sérieux, a ouvert une enquête pour enlèvement et travaille en lien avec les autorités espagnoles.

Cette mère est-elle toujours recherchée pour enlèvement, maintenant que son fils est majeur ?

« Même si l’infraction a disparu en termes de soustraction d’enfant, elle existait à l’époque (Nathan a été enlevé quelques jours avant ses 18 ans) donc elle a commis un délit. Je n’ai pas ouvert l’enquête pour soustraction de mineur par ascendant, mais pour enlèvement, ce qui s’applique aux majeurs comme aux mineurs. S’il s’était agi d’un gamin en bonne santé, je n’aurais rien fait. »

Où en est l’enquête ?

« Le système de géolocalisation des portables ne fonctionne pas en Espagne. Ce que je veux, c’est la retrouver pour parler avec elle. Interpol n’est pas encore saisi. Là, je suis en lien avec les autorités espagnoles pour voir comment on se débrouille. Vu le contexte, je n’ai pas employé les grands moyens. Je préfère essayer de la trouver et d’agir avec les autorités locales, plus doucement... Je ne vais pas envoyer des hommes armés à 6 h du matin chercher cet enfant. Pour moi, il n’y a pas d’urgence absolue. »

Pour vous, Nathan n’est pas en danger ?

« Pour moi, il n’est pas en danger de mort immédiate, mais c’est quelqu’un de fragile qui a été enlevé de son milieu dans des conditions rocambolesques. Ça me gêne qu’elle soit partie en fraude à l’étranger avec ce gamin. »

PAR VIRGINIE DUBOIS

23 décembre 2015

Autisme : l'appli qui aide les aidants

article publié par Bordeaux 7

Lundi, 21 Décembre 2015 05:00

tsara1

Comment se comporter face à une personne autiste ? Alors que les organismes de prise en charge et d’accompagnement font encore cruellement défaut en France, une équipe bordelaise vient de créer Tsara, un jeu video pédagogique («serious game») qui vise à donner quelques clés sur la façon de se comporter face à des personnes - enfants ou adultes - atteintes de troubles du spectre de l’autisme.

Alors qu’on estime aujourd’hui qu’un enfant sur 150 souffre de troubles autistiques, la question concerne bien plus que les seuls parents : Proches, enseignants, professionnels de santé non spécialistes, collègues de travail...

Entièrement gratuit
Tsara est en fait une appli disponible gratuitement pour le plus grand nombre (ou en version web). Sous la forme de scénarios animés, elle simule des situations courantes dans lesquelles il faut accompagner Adam, un jeune autiste : à l’école, chez le dentiste, dans un magasin... Le tout est présenté de façon ludique, avec des quizz sur les bonnes attitudes à adopter. « Notre objectif est de diffuser les recommandations de bonnes pratiques de manière ludique et facilement lisible. Selon les phases de sa vie, il va être confronté à différentes situations, et son trouble va aussi évoluer », explique Alexanda Struck, du CREAI (Centre Régional d’Etudes, d’Actions et d’Information, en faveur des personnes en situation de vulnérabilité). C’est elle qui est à l’origine du projet, né de son mémoire de Sciences Po Bordeaux consacré en 2012 aux politiques de l’autisme en France. Décidée à approfondir le sujet, elle rejoint le CREAI et propose le projet Tsara.
Les scénarios ont été élaborés avec des groupes d’experts, des centres spécialisés et des personnalités qualifiées. Le développement a été réalisé en partenariat avec deux écoles d’ingénieurs bordelaises. Quant au financement, il a d’abord été assuré par l’ARS (Agence régionale de santé) et le Conseil Régional d’Aquitaine dans le cadre d’un appel à projet sur les serious games. Et récemment, le projet Tsara a été choisi par la Fondation Orange, dont la cause de l’autisme est un des grands domaines d’intervention depuis 1991.

Mécène privé
« Nous soutenons des structures d’accueil, nous aidons à l’équipement, et depuis deux ans nous avons souhaité prendre aussi une inflexion sur le numérique, explique Bruno Aujard, délégué régional de la Fondation Orange. Ce projet nous a convaincu car il permet de s’adresser au plus grand nombre, avec une approche basée plus sur la différence que sur le handicap.»
Pour les porteurs du projet, le soutien de ce mécène privé à hauteur de 150 000€ est une chance immense. Car Tsara est entièrement gratuit pour tous et ne repose sur aucun modèle de rentabilité économique. Une fois lancé dans sa version finale, l’objectif est de le traduire pour pouvoir l’exporter ailleurs dans le monde. Ensuite il faudra le faire vivre, assurer la maintenance... Et pour cela sans doute trouver d’autres soutiens. Mais en attendant, Tsara espère aider le plus de personnes possibles : ses créateurs estiment à 3 millions le nombre d’aidants et personnes plus ou moins directement concernées. La version beta sera mise en ligne en toute fin d’année puis, après les derniers ajustements techniques, une version finale en mars.• S.L

www.tsara-autisme.com

22 décembre 2015

Une thérapie par l'équitation

article publié dans LA PRESSE.CA "Le Soleil"

Publié le 20 décembre 2015 à 18h00 | Mis à jour le 20 décembre 2015 à 18h00

Simon caresse son cheval, Peter Pan. Il est... (Le Soleil, Pascal Ratthé)

Simon caresse son cheval, Peter Pan. Il est avec son instructrice, Érika Plante, et son père, Christian Robledo.

Le Soleil, Pascal Ratthé

(Québec) Il y a deux ans, Simon communiquait seulement en pointant du doigt les objets. Aujourd'hui, il parle. Ses parents et lui peuvent remercier Peter Pan.

Le diagnostic est tombé il y a trois ans: «trouble du spectre de l'autisme». Simon avait alors quatre ans. Pour ses parents, dont le père, Christian Robledo, c'est le choc. Quelqu'un lui a alors parlé de la Fondation Chevalerie Passion, qui offre un service d'équitation thérapeutique à Saint-Nicolas.

Peter Pan est le cheval que monte Simon. M. Robledo se souvient de la première rencontre avec l'animal. «Simon avait peur. Il pleurait même. Une fois assis sur le cheval, il s'est mis à sourire. Deux ans plus tard, son petit bonhomme n'est plus le même. «Après six mois seulement, c'était déjà un changement à 180 degrés, raconte-t-il. Alors qu'il ne disait pas un mot, il parle maintenant le français et l'espagnol, explique fièrement l'homme d'origine argentine.

Avant, Simon était un garçon timide. Maintenant, il cherche à se faire des amis. Sur le plan relationnel, son contact avec le cheval est bénéfique. Il a aussi gagné beaucoup de confiance en lui. «Si tu peux gérer un animal trois fois grand comme toi, il y a moins de risques de se faire intimider à cause de sa condition», ajoute le père.

«Le cheval est comme une plateforme de physiothérapie et le thérapeute, soutient l'instructrice Diane Plante, directrice générale de la Fondation, créée il y a dix ans. Les personnes de tous âges atteintes d'une déficience intellectuelle, physique ou socioaffective peuvent recourir à l'équitation thérapeutique», ajoute-t-elle.

C'est le cas de Raphaël Roberge, 16 ans, aux prises avec un problème musculaire. «Faire de l'équitation, c'est une forme d'ergothérapie, affirme son père, Denis. J'appelle ça de la thérapie déguisée», blague-t-il. Une fois sur son cheval, Raphaël adopte une posture qui améliore son tonus et sa motricité. À tout moment, il doit solliciter ses muscles pour commander à l'animal, que ce soit avec ses jambes, son tronc ou ses bras.

Il peut ensuite transposer cet apprentissage dans les autres facettes de sa vie. À ce sujet, Mme Laplante a une phrase toute désignée: «Tu continues à être un cavalier dans ta posture, ton attitude».

Paul Gagné est lui aussi père d'un enfant autiste. «Ce n'est pas facile de trouver un sport pour un enfant atteint de ce trouble», avoue-t-il. Son fils, Raphaël, fréquente la fondation depuis 10 ans. Le gaillard âgé de 18 ans prend plaisir à y venir.

«Quand il arrive, il est de bonne humeur. Il est fier. Quand il n'a pas d'intérêt pour quelque chose, il ignore le monde. Ici, il discute. Il développe sa concentration et retient les consignes», se réjouit-il.

La fondation possède des installations sur la route Marie-Victorin. Dimanche, elle annonçait un investissement de 50 000 $ pour améliorer ses installations, principalement la construction d'une salle d'accueil avec commodités sanitaires.

Vous pouvez obtenir plus d'information sur l'organisme à l'adresse Fondationchevaleriepassion.org.

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