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"Au bonheur d'Elise"
31 juillet 2019

La MAS Virginie des Pavillons-sous-Bois mise sous administration provisoire

 

La MAS Virginie des Pavillons-sous-Bois mise sous administration provisoire

L'Agence régionale de santé Île-de-France a été destinataire le 1 er juillet 2019 d'un signalement provenant de la famille d'un usager de la Maison d'accueil spécialisée (MAS) Virginie des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pour des faits de violences. Une inspection a été diligentée par l'ARS, qui s'est rendue dans l'établissement le 25 juillet.

https://www.iledefrance.ars.sante.fr

 

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31 juillet 2019

Seine-Saint-Denis : soupçons de maltraitance dans un foyer pour autistes

Par
Mis à jour le 31/07/2019 à 22:16 Publié le 31/07/2019 à 22:18

Une maison d’accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, qui accueille des adultes autistes, a été placée ce mardi sous administration provisoire suite à des plaintes et des signalements pour violences.

Les premiers signalements remontent à plusieurs mois, voire plusieurs années. Nous avons rencontré la maman d’un adulte qui était placé dans cet établissement. Elle était la première à porter plainte.

Il y a un an déjà, Hélène Ripolli avait décidé de briser la loi du silence contre l’établissement accueillant son fils autiste Arnaud. Une fracture inexpliquée à la main gauche tout d’abord, puis un mois après une brûlure au second degré à la jambe.

Pour cette mère de famille, c’est insupportable. Elle a donc décidé de porter plainte en aout 2018 contre l’établissement. Deux autres mères ont rejoint son combat ces dernières semaines. Elles ont elle aussi porté plainte pour violences.

Une inspection de l’Agence Régionale de Santé a eu lieu jeudi dernier. Dans ce communiqué, l’ARS estime que la sécurité des usagers de la maison d’accueil n’est pas garantie et a pris la décision de placer l’établissement sous administration provisoire.

Pour Hélène Ripolli, ces décisions arrivent trop tard. Après avoir déposé plainte, elle a repris son fils à domicile. L’enquête judiciaire est toujours en cours. Elle devrait aboutir dans les prochaines semaines.

31 juillet 2019

PCH : le droit à la compensation, un chantier urgent ?

 

PCH : le droit à la compensation, un chantier urgent ?

" Et les aides à l'autonomie des personnes en situation de handicap ? Pourquoi personne n'en parle ? ", s'interroge APF France handicap. Elle demande que leur financement soit " enfin à la hauteur des droits ! ".

https://informations.handicap.fr

 

31 juillet 2019

Brûlures, hématomes : des résidents maltraités dans le 93 ?

article publié sur Handicap.fr

Une nouvelle affaire de maltraitance est-elle en train d'éclater dans un établissement accueillant des personnes handicapées du 93 ? "Enfin", répond une maman dont la plainte a été entendue un an après.

30 juillet 2019 • Par

Illustration article

Voilà presque un an qu'Hélène Ripolli a osé briser la loi du silence contre l'établissement accueillant son fils autiste (article en lien ci-dessous). En août 2018, ignorant les menaces et les pressions, elle porte plainte pour maltraitance contre la MAS (maison d'accueil spécialisée) Virginie des Pavillons-sous-Bois (93), qui accueille Arnaud, aujourd'hui âgé de 47 ans. Elle déplore plusieurs « négligences » en l'espace d'un mois, jamais expliquées, et surtout une brûlure à la jambe, impressionnante, au deuxième degré, après une douche (photo ci-contre) ! En juin 2018, déjà, un hématome à la main gauche révèle une fracture de l'annulaire. Et puis une fracture de l'humérus en 2013, des griffures sur le dos en 2014. Chaque fois, Hélène s'indigne du temps de latence avant que son fils ne soit soigné ou emmené à l'hôpital. « Jusqu'où ça va aller ? », interroge-t-elle, dénonçant le « manque de professionnalisme des équipes médicales ». Face à cette situation sans issue, elle décide de reprendre son fils à domicile.

Une vidéo accablante

Et depuis ? Rien ! Pourtant, elle n'est pas seule à avoir alerté. D'autres plaintes ont été déposées après que certains parents ont récupéré leur enfant avec des hématomes, sans que les raisons évoquées ne soient crédibles à leurs yeux. Mais une vidéo va changer la donne en juin 2019, envoyée à la maman d'un des résidents de manière anonyme, filmée lors d'une sortie ; on y voit un salarié frapper ce jeune de 29 ans d'un coup de bâton tout en lui prodiguant des menaces verbales. Depuis quelques temps, il « se réveille tôt, est agité, pleure », témoigne sa mère. En visionnant ces images, elle comprend ! « Pas la MAS ! », criait-il régulièrement lorsqu'il devait y retourner. Elle décide à son tour de porter plainte. C'est la quatrième déposée depuis 2014 et le treizième signalement.

A la faveur d'un emballement médiatique le 30 juillet 2019, cette nouvelle « affaire » éclate au grand jour. Comme pour l'IME Moussaron en 2013, les medias sont sur le coup. « Enfin, se félicite Hélène Ripolli, un peu de considération pour les personnes vulnérables. Mais il faut qu'il y ait autant de plaintes pour que l'ARS se réveille ? ». Elle interroge : « Pourquoi ces dysfonctionnements ont-ils pu ainsi perdurer et s'aggraver ? Et la délégation 93 de l'ARS, qui la contrôle ? ». Il lui aura fallu attendre six ans pour espérer un début de réponse.

Sous administration provisoire

L'Agence régionale de santé Île-de-France a précisé dans un communiqué qu'une inspection menée sur place le 25 juillet 2019 « a permis de confirmer les actes de maltraitance à l'encontre d'un résident et a mis en évidence d'importantes carences en personnel ». Estimant que la sécurité des usagers n'y était « pas garantie », les autorités ont placé l'établissement sous administration provisoire, confiée à l'établissement public de santé mentale de Ville-Evrard, également en Seine-Saint-Denis. La direction de l'établissement a précisé qu'elle avait elle-même porté plainte le 28 juin et qu'elle se tenait « à disposition des enquêteurs ». Evoquant un « acte isolé », de la part d'un salarié désormais « licencié », elle a affirmé que les autres employés de la structure étaient « bientraitants envers les résidents ». L'enquête judiciaire, ouverte il y a plus d'un an, « devrait aboutir dans les prochaines semaines », selon la source proche de l'enquête. Les investigations ont été confiées au commissariat de Bondy.  

Réaction de Cluzel

« L'auteur présumé des faits (de violence) a été mis à pied à titre conservatoire immédiatement, dès la connaissance des faits, et il y a une procédure de licenciement », a précisé de son côté, sur franceinfo, la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dénonçant des « faits accablants ». « Il n'était plus temps de tergiverser, nous reprenons les choses en main », a ajouté Mme Cluzel, qui a évoqué des « problèmes de recrutement » et des « manquements » dans la gestion de l'établissement. La décision de « changement de direction » doit désormais permettre « de mettre fin sans délai aux graves dysfonctionnements constatés, mais aussi de pouvoir poursuivre l'activité sans laisser les familles sans solution au milieu de l'été », a encore souligné la secrétaire d'Etat.

30 juillet 2019

Affronter la vie quotidienne: stratégies compensatoires des adultes autistes

 

Affronter la vie quotidienne: stratégies compensatoires des adultes autistes

Traduction par lulamae de " How autistic people use compensatory strategies to cope with daily life" Par Francesca HAPPÉ, Lucy Anne LIVINGSTON, Punit SHAH, The Conversation / 26 Juillet 2019 L'autisme est souvent détecté par les médecins durant l'enfance, mais un nombre croissant de personnes sont aujourd'hui diagnostiquées pour ce trouble à l'âge adulte.

https://blogs.mediapart.fr

 

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30 juillet 2019

Les Pavillons-sous-Bois : inspection de l'ARS dans un foyer pour handicapés après de nouveaux soupçons de maltraitance

Les Pavillons-sous-Bois : inspection de l'ARS dans un foyer pour handicapés après de nouveaux soupçons de maltraitance
Un homme déficient intellectuel tient la main d'un soigneur dans une maison d'accueil pour personnes handicapées du sud de la France (illustration).

 

Orange avec AFP-Services, publié le mardi 30 juillet 2019 à 11h50

Une nouvelle plainte a été déposée contre la structure d'accueil et treize signalements ont été faits à l'Agence régionale de santé. 

Une nouvelle plainte a été déposée pour des soupçons de maltraitance à la Maison d'accueil spécialisée (MAS) des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui héberge depuis 2011 de jeunes adultes handicapés, révèle Le Parisien.

Monique, dont le fils de 29 ans est pensionnaire au MAS des Pavillons-sous-Bois, a reçu une vidéo envoyée anonymement et visionnée par le quotidien. Sur les images, filmées en caméra cachée, un homme frappe son fils lors d'une sortie et le menace. Elle était déjà inquiète pour son fils car elle avait remarqué qu'il avait des bleus lorsqu'il était rentré le weekend précédent.

Elle l'avait emmené chez le médecin qui lui a prescrit 10 jours d'incapacité totale de travail, explique-t-elle au Parisien. La MAS lui explique que son fils s'est fait ça seul mais Monique n'y croit pas. Son fils lui disait "Pas la MAS !" pour montrer qu'il ne voulait pas y retourner, raconte-t-elle

Elle décide donc de porter plainte "pour violences sur une personne vulnérable" contre la structure d'accueil.

L'établissement a déjà été visé par d'autres plaintes. En avril, Isabelle Casteret l'a attaqué pour "violences habituelles sur personne vulnérable", après avoir constaté à plusieurs reprises des bleus sur le corps de sa fille de 29 ans, Elodie. Avant cela, en juillet 2018, c'est la mère d'Arnaud qui a déposé une plainte pour les mêmes motifs. Cette retraitée a lancé la procédure après des griffures inexpliquées, une fracture de l'annulaire gauche et une brûlure au second degré. L'enquête est toujours en cours.

Monique a alerté l'Agence régionale de santé (ARS). Elle n'est pas la seule. Au total, l'ARS a reçu treize signalements. Une inspection a été menée à la Maison d'accueil spécialisée le 25 juillet. L'ARS devrait prendre des mesures en conséquence prochainement.

L'employé ayant frappé le fils de Monique a été mis à pied. La MAS a refusé de s'exprimer sur une enquête de police en cours. 


Fin 2014, 493.000 personnes handicapées étaient accueillies en établissements et services médico-sociaux, selon l'enquête ES-Handicap, publiée en 2018. 

30 juillet 2019

Des soupçons de violences dans un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

article publié dans l'Express

Maltraitance

Par LEXPRESS.fr ,

Dans la Maison d'accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois, plusieurs mères de famille soupçonnent des violences sur leurs enfants handicapés (illustration).

Dans la Maison d'accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois, plusieurs mères de famille soupçonnent des violences sur leurs enfants handicapés (illustration). afp.com/PASCAL LACHENAUD

Deux mères de famille ont récemment porté plainte pour violences contre cette Maison d'accueil spécialisée. L'Agence régionale de santé a lancé une inspection.

À la fin du mois de juin dernier, Monique reçoit une vidéo sur son téléphone portable. Cette mère de famille ouvre le message : pas de signature, pas de numéro identifiable. Elle découvre alors des images de son fils, tournées en cachette, durant une sortie extérieure des jeunes de la Maison d'accueil spécialisée (MAS) des Pavillons-sous-Bois. 

Atteint de troubles du spectre autistique, son fils de 29 ans est hébergé par cet organisme, qui prend notamment en charge les adultes en situation de grande dépendance. Mais, sur la vidéo, les soignants du jeune homme semblent perdre patience, comme le relate Le Parisien. Le fils de Monique est menacé par le personnel, qui n'hésite pas à le frapper. 

"Pas la MAS !"

Le jeune homme, qui a intégré la structure en 2011 "après quatre années de galère à chercher une place dans un milieu adapté", comme l'explique France bleu, semblait avoir changé de comportement depuis quelque temps. Le jeune homme "se réveille tôt, est agité, il pleure", témoigne la mère de famille. C'est en découvrant le film que Monique comprend les peurs de son fils : l'un des éducateurs frappe le patient avec un bâton et on l'entend proférer des menaces. "Je vais t'exploser", déchiffre Monique, qui reconnaît également les cris de douleurs de son fils. Comme le relate France bleu, elle reçoit également des photos de son fils, recouvert d'hématomes et avec une plaie sur le pied "qui ressemble à une brûlure de cigarette".

Selon Le Parisien, l'organisme lui explique alors que le jeune homme s'est blessé lui-même, en s'énervant contre une table. "On m'a dit qu'il était facilement marqué à cause de ses problèmes de plaquettes sanguines", témoigne Monique. Pourtant, son fils semble bien traumatisé par la Maison d'accueil : "Pas la MAS !", criait-il régulièrement à sa mère lorsqu'il devait y retourner. 

De multiples plaintes depuis 2016

À la suite de ces soupçons de violences, Monique décide de porter plainte. Selon France bleu, depuis 2016, trois mamans ont déjà agi en justice et treize signalements ont été transmis à l'Agence régionale de santé (ARS), qui a depuis lancé une inspection. Isabelle est l'une de ces mères : sa fille, Élodie, est revenue plusieurs fois du centre avec des bleus sur le corps. "La Maison l'a justifié en disant qu'elle se blessait en sautant sur un nouveau canapé... J'ai du mal à y croire", témoigne-t-elle au Parisien. Isabelle a choisi de porter plainte contre l'établissement en avril dernier, pour "violences habituelles sur personne vulnérable". 

Hélène Ripolli, elle, a décidé de reprendre son fils Arnaud chez elle depuis l'an dernier. Ce dernier avait été victime de griffures inexpliquées, d'une fracture de l'annulaire gauche et d'une brûlure au second degré qui n'avait jamais été justifiée. Tant que l'enquête n'aura pas abouti, Hélène Ripolli refuse de remettre son fils entre les mains des soignants de cette Maison. 

Contacté par Le Parisien, l'organisme indique "n'avoir rien à déclarer sur une enquête de police en cours". L'ARS, de son côté, indique que l'établissement a été inspecté le 25 juillet dernier, et qu'elle "prendra dès la semaine prochaine des mesures en conséquence".

30 juillet 2019

Initiation à la technique du packing

Avertissement : le packing est à ma connaissance interdit par circulaire du 22 avril 2016 (extrait ci-joint cf. page 6 de la circulaire)
"Enfin, la signature des CPOM avec des gestionnaires d’établissements et services accueillant les personnes avec des troubles du spectre de l’autisme est strictement subordonnée au respect d'engagements de lutte contre la maltraitance, et donc à l’absence totale de pratique du « packing » au sein des établissements et services médico-sociaux couverts par le CPOM. Le comité des droits de l’enfant de l’ONU rappelle en effet, dans ses observations finales à la suite de la cinquième audition de la France en février 2016 (observation 40), sa « préoccupation concernant la technique du « packing » (consistant à l’enveloppement d’un enfant avec des linges humides et froids) qui constitue une maltraitance (...) ». Aussi, cette pratique doit être considérée comme une mise en danger de la santé, de la sécurité et du bien-être moral et physique des personnes accompagnées par ces établissements et doit donc faire l’objet des mesures appropriées et prévues dans le code de l’action sociale et des familles (articles L. 331-5 et suivants)."
Et cependant on continue les formations sans doute sur deniers publics !
(Voir ci-après)
Cherchez l'erreur
Jean-Jacques Dupuis


OBJECTIFS

La prise en charge des personnes, enfants ou adultes, présentant des troubles envahissants du développement (TED) nécessite l'utilisation de dispositifs cliniques élaborés. Les travaux autour des notions d’enveloppes psychiques et corporelles, de représentations du corps, ont permis le développement d’une technique de soin spécifique : le packing. Cette technique aujourd'hui remise en cause, reste pourtant un des rares recours dans les situations d'impasses thérapeutiques, de grands troubles du comportement psychomoteur, de fortes agitations ou d'auto-agressivité. Introduite en France en 1966 par un psychiatre psychanalyste américain M.A. Woodbury, ses travaux en collaboration avec P.C. Racamier apporteront d’importantes contributions sur la symbolisation primaire et le lien psyché-soma des autismes et psychoses. Depuis, les travaux de P. Delion notamment, ont permis de consolider un cadre thérapeutique exigeant mais indispensable à la mise en place du packing. Cette pratique n'a pas de valeur seule et doit être le fruit d'une réelle élaboration théorique et collective au sein de l'ensemble de l'équipe soignante. 

À travers ce stage il s'agira de permettre aux participants :

  • d’acquérir les repères théorico-pratiques concernant cette technique ;
  • de présenter le dispositif et ses modalités de fonctionnement ;
  • de travailler sur la dimension nécessairement institutionnelle de cette pratique.

CONTENU
apports théoriques

Histoire et processus thérapeutique des packs ou enveloppements humides.
La particularité de cette technique repose sur la mise en jeu du corps, contenu, stimulé, rendu disposnible aux formes archaïques de la symbolisation primaire.
Ces notions seront abordées à partir des travaux de M-A. Woodbury, P. Bovier etM. Brandli, N. Coulon et P. Delion.
Rappels sur les expressions de la vie psychique.
Les enveloppes psychiques, le moi-peau, le schéma corporel et l’image du corps, la dialectique dedans/dehors, contenant/contenu, les fonctions précoces du regard, les rassemblements, les fonctions contenantes, etc.
Ces notions seront abordées à partir des travaux de : D. Anzieu, G. Haag, B. Golse, R. Roussillon, D. Winnicott, W. Bion, etc.

approches pratiques

Les indications : impasses thérapeutiques, trouble du comportement psychomoteur, agitation ou auto-agressivité.
La nécessaire adhésion familiale.
Le dispositif : description du cadre.
La méthodologie et la technique.
Les principes d’intervention : rôle et place des soignants.
La mise en lien des perceptions, des sonorités, des attitudes, des mouvements, des regards et les verbalisations proposées.
L’indispensable travail de reprise et de supervision.
Les conditions institutionnelles nécessaires pour une bonne mise en place de cette technique.

modalités pédagogiques

L'abord des questions théoriques alternera avec des temps d'analyses des pratiques professionnelles réalisés à partir de présentations de séances et d'études de situations.

personnels concernés

L'ensemble des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, du travail social et de l'éducation.

NOMBRE DE PARTICIPANTS
15 personnes maximum

formatrice
Anne Yvonne Lenfant, pédopsychiatre

 

Cette formation pourra être animée in situ pour l'ensemble d'une équipe désireuse de mettre en place des packings. La formatrice peut également superviser des équipes qui utilisent déjà cette technique.


durée :
1 cycle de 2 jours
(1 session de 2 jours)

nombre d'heures : 14 h
dates :
27-28 juin 2019
lieu : Bordeaux Métropole

coût pédagogique : 350 €

Hébergement non assuré par la SOFOR. Une liste d'hôtels sera fournie à l'inscription

S'inscrire/Se préinscrire à cette formation

Retour à la liste des formations

30 juillet 2019

Je vais t'exploser : un éducateur d'un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois accusé de maltraitance

 

" Je vais t'exploser " : un éducateur d'un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois accusé de maltraitance

Monique se doutait depuis quelques semaines déjà que quelque chose n'allait pas avec son fils Kevin*, âgé de 29 ans, quand elle a reçu une vidéo envoyée anonymement par internet.

https://www.nouvelobs.com

 

30 juillet 2019

Seine-Saint-Denis : des plaintes pour violences au foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

 

Seine-Saint-Denis : des plaintes pour violences au foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

La vidéo a été envoyée par un anonyme à Monique, mère d'un patient du foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois. D'après Le Parisien , qui explique avoir pu visionner le document, les images tournées discrètement montrent son fils de 29 ans, autiste, en train de subir des violences.

https://france3-regions.francetvinfo.fr

 

30 juillet 2019

Ici on soigne en tapant ou en shootant aux médicaments : soupçons de violences dans un foyer pour handicapés (93)

 

"Ici on soigne en tapant ou en shootant aux médicaments" : soupçons de violences dans un foyer pour handicapés de Seine-Saint-Denis

Depuis 2016, quatre mères ont porté plainte pour des soupçons de violences au sein d'une maison d'accueil spécialisée de Pavillons-sous-Bois. avec France Bleu Paris Hajera Mohammad Radio France La maison d'accueil spécialisée de Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, accueille depuis 2011 une vingtaine de jeunes adultes polyhandicapés, souffrant pour la plupart d'autisme.

https://www.francetvinfo.fr

 

30 juillet 2019

Soupçons de violences dans un foyer pour handicapés des Pavillons-sous-Bois

Mardi 30 juillet 2019 à 2:24 -
Par , France Bleu Paris, France Bleu

Une mère de famille a porté plainte il y a quelques jours après des soupçons de violences commises sur son fils à la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). L'Agence Régionale de Santé a lancé une inspection.

Monique porte plainte contre la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois Monique porte plainte contre la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois © Radio France - Hajera Mohammad

 

Tout a commencé par une vidéo qu'elle reçoit fin juin sur son téléphone portable, : un envoi anonyme, comme le raconte Le Parisien. Monique découvre des images tournées en cachette lors d'une sortie extérieure des jeunes de la Maison d'Accueil Spécialisée des Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Une vidéo et des menaces

La mère de famille a choisi d'envoyer Kevin, son fils de 29 ans, autiste, dans cette structure ouverte en 2011 "après quatre années de galère à chercher une place dans un lieu adapté". Jusqu'à présent, elle en était satisfaite mais depuis quelques semaines, son fils "se réveille tôt, est agité, il pleure," "je ne comprenais pas", dit-elle. Avec les images qu'elle découvre et qui la terrifient, elle dit enfin comprendre ce changement de comportement

"Je vais t'exploser"

Un des éducateurs frappe avec un bâton son fils et on l'entend proférer des menaces. "Je vais t'exploser" a su déchiffrer Monique qui a également reconnu les cris de douleurs de Kevin. Elle reçoit également des photos du corps de son fils, plein d'hématomes et avec une trace sur le pied "qui ressemble à une brûlure de cigarette".

Photo hématome sur le corps de Kevin - Radio France
Photo hématome sur le corps de Kevin
© Radio France

Photo hématome sur le corps de Kevin - Radio France
Photo hématome sur le corps de Kevin
© Radio France

D'autres plaintes dans le passé

Quand elle demande des explications à la direction de l'établissement , celle-ci lui aurait répondu que son fils s'est fait ces bleus en se blessant tout seul. Mais Monique n'y croit pas, d'autant que trois autres mamans ont déjà porté plainte et treize signalements ont été transmis à l'Agence régionale de santé (ARS) depuis 2016. Isabelle, maman d'Elodie, a elle aussi constaté des bleus sur le corps de sa fille et elle ne croit pas non plus à l'excuse officielle. "On a dit qu'elle s'était cognée contre des meubles". Elle a porté plainte en avril dernier.

Inspection de l'ARS

Quant à Hélène Ripolli, elle a décidé l'an dernier, de reprendre son fils Arnaud chez elle, tant que l'enquête suite à sa plainte n'aura pas abouti. _"J'attends que le ménage soit fait mais c'est très long"_.

"J'attends que le ménage soit fait" - Hélène Ripolli

Hélène Ripolli a porté plainte contre la MAS de Pavillons-sous-Bois - Radio FranceHélène Ripolli a porté plainte contre la MAS de Pavillons-sous-Bois © Radio France - Hajera Mohammad

La MAS, sollicitée par téléphone, refuse de s'exprimer sur une enquête de police en cours.  Enfin, l'ARS a mené une inspection sur place jeudi dernier et les résultats sont attendus dans les prochaines heures. L'éducateur menaçant dans la vidéo, a été mis à pied. 

30 juillet 2019

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d'œstrogènes chez la femme enceinte

 

Autisme : un potentiel lien avec des niveaux élevés d'œstrogènes chez la femme enceinte

(Relaxnews) - Un taux élevé d'hormones pendant la grossesse pourrait être lié à la naissance d'enfants autistes, suggère une étude anglo-danoise. Ces résultats s'avèrent similaires à une précédente recherche réalisée en 2015 sur le lien entre autisme et hormones sexuelles mâles.

https://www.ladepeche.fr

 

30 juillet 2019

Le lien invisible entre autisme et anorexie

 

Le lien invisible entre autisme et anorexie

de Carrie Arnold, 17 Février 2016 Louise Harrington commençait à se demander si elle ne devenait pas anorexique. Elle savait qu'elle était d'une maigreur effrayante, et elle voulait désespérément prendre au moins 13 kilos. Elle n'avait aucunement le désir de ressembler à un mannequin. Elle n'avait pas la phobie de grossir.

https://blogs.mediapart.fr

 

29 juillet 2019

Création du diplôme universitaire -> Personnes expertes en situation de handicap (PESH)

 

Création du diplôme universitaire "Personnes expertes en situation de handicap"

Cette formation s'adresse aux personnes en situation de handicap, aux accompagnants et aux professionnels travaillant dans les domaines médico-sociaux, sanitaires, sociaux et de l'éducation. Ils pourraient occuper des fonctions telles qu'enseignant des cours de PESH médiateur de santé spécialisé dans le handicap, éducateur thérapeutique en santé, salarié d'une association de défense des personnes en situation de handicap, accompagnant tierce-personne...

https://handicap.paris.fr

 

29 juillet 2019

Les Pavillons-sous-Bois : nouveaux soupçons de maltraitance au foyer pour handicapés

article publié dans Le Parisien

Deux mères de famille ont porté plainte pour violences contre la Maison d’accueil spécialisée (MAS) de la commune. Dans une vidéo, on voit un homme de 29 ans frappé par un salarié de la structure.

 Les Pavillons-sous-Bois, le 24 juillet 2019. Monique a porté plainte contre la MAS pour des violences présumées envers son fils, âgé de 29 ans. Les Pavillons-sous-Bois, le 24 juillet 2019. Monique a porté plainte contre la MAS pour des violences présumées envers son fils, âgé de 29 ans. LP/H.H.



Le 28 juillet 2019 à 15h58

Sur la vidéo filmée en caméra cachée, on aperçoit un homme frapper Kevin* d'un coup de bâton lors d'une sortie en extérieur, le menaçant ensuite en lui disant : « À la MAS, tu vas voir ! » Comme si le pire était à venir.

C'est en découvrant ce film - qu'elle a reçu via un envoi anonyme par Internet - que Monique a décidé de déposer plainte fin juin « pour violences sur une personne vulnérable », contre la Maison d'accueil spécialisée (MAS) des Pavillons-sous-Bois.

Cette structure associative héberge des adultes en situation de grande dépendance, car atteints de troubles envahissants du développement. Le fils de Monique, 29 ans, souffre de troubles du spectre autistique.

« Il disait : Pas la MAS ! pour montrer qu'il ne voulait pas y retourner »

« Lorsque j'ai reçu cette vidéo, j'étais déjà inquiète car j'avais remarqué que Kevin avait des bleus en rentrant à la maison le week-end du 22 juin, raconte-t-elle. Ce n'était pas la première fois. Je l'ai emmené chez le médecin qui lui a prescrit 10 jours d'ITT (incapacité totale de travail). »

La Maison lui explique alors qu'il s'était fait ça seul, en s'énervant contre une table. « On m'a dit qu'il était facilement marqué à cause de ses problèmes de plaquettes sanguines. J'ai trouvé cela bizarre. Et Kevin criait beaucoup. Il disait : Pas la MAS ! pour montrer qu'il ne voulait pas y retourner. »

Ce qui a également choqué Monique dans cette vidéo - que nous avons pu visionner - c'est le comportement des autres membres de la structure qui ne font rien pour empêcher les coups. Une voix conseille seulement à Kevin, plutôt agité, de se calmer : « Il va te taper sinon ! »

Une deuxième résidente avec des bleus

« On ne sait pas s'ils ne disent rien car ils ont peur ou si c'est une pratique courante ? » s'interroge cette mère de quatre enfants.

Car l'établissement a déjà été visé par d'autres plaintes par le passé. En avril, Isabelle Casteret l'a également attaqué pour « violences habituelles sur personne vulnérable », après avoir constaté à plusieurs reprises des bleus sur le corps de sa fille de 29 ans, Elodie.

« La Maison l'a justifié en disant qu'elle se blessait en sautant sur un nouveau canapé… J'ai du mal à y croire. En plus, ils sont censés choisir du mobilier adapté à nos enfants », rappelle-t-elle.

L'ARS a inspecté les lieux jeudi

Mi-juillet, elle a ensuite récupéré sa fille avec des griffures. Là encore, on lui explique qu'elles auraient été causées par un autre résident. « Comme si personne n'était assez compétent pour surveiller et s'occuper de nos enfants », souligne-t-elle.

Les deux mères ont alerté l'Agence régionale de santé (ARS). Contactée, celle-ci indique que le site a été inspecté jeudi et qu'elle « prendra dès la semaine prochaine des mesures en conséquence ». Sans révéler lesquelles pour l'instant, l'inspection étant trop récente.

D'après la mère de Kevin, l'employé ayant frappé son fils aurait été mis à pied. Mais de son côté, la MAS indique « n'avoir rien à déclarer sur une enquête de police en cours ».

*Le prénom a été modifié

UNE ENQUÊTE TOUJOURS EN COURS APRÈS UNE PLAINTE DÉPOSÉE EN 2018

En juillet 2018, une plainte pour « violences habituelles sur personne vulnérable » avait déjà déposé contre la Maison d'accueil spécialisée des Pavillons-sous-Bois.

C'est Hélène Ripolli, retraitée, qui avait lancé cette procédure après des maltraitances présumées envers son fils Arnaud. La procédure évoquait divers faits : griffures inexpliquées, fracture de l'annulaire gauche et brûlure au 2nd degré.

L’an dernier, Hélène Ripolli avait déjà porté plainte contre l’établissement. LP/H.H. L’an dernier, Hélène Ripolli avait déjà porté plainte contre l’établissement. LP/H.H.  

« L'enquête est toujours en cours, mais rien ne semble avoir changé dans l'établissement depuis », dénonce Hélène Ripolli, qui garde désormais son fils à la maison.

Elle a toutefois fait en sorte que son fils puisse conserver une place dans la structure si elle souhaite, un jour, le réinscrire. Et d'insister : « J'espère l'y remettre quand le grand ménage aura été fait dans les pratiques. Ce n'est pas aux victimes de partir ! »

28 juillet 2019

Autisme - Une étude sur le microbiome déclenche une réaction rapide de contestation

Autisme - Une étude sur le microbiome déclenche une réaction rapide de contestation

Une étude sur le microbiome a fait l'objet d'une forte médiatisation en avril, par exemple : Autisme : le transfert de microbiote intestinal montre son efficacité.

https://blogs.mediapart.fr

 

27 juillet 2019

Trop jeune, manipulée, payée... Nous avons passé au crible les critiques faites à Greta Thunberg

 

Trop jeune, manipulée, payée... Nous avons passé au crible les critiques faites à Greta Thunberg

Avant son passage devant l'Assemblée mardi, des députés ont critiqué l'activiste suédoise. Deux tresses qui dégringolent sur ses épaules, un bonnet enfoncé sur la tête et une pancarte dans les mains. Greta Thunberg est désormais connue du grand public.

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27 juillet 2019

Pour la rentrée, l’académie de Versailles recrute des accompagnants d’élèves en situation de handicap

article publié dans Le Parisien

L’académie de Versailles recrute pour arriver à 5 077 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée, soit 157 postes supplémentaires. On peut postuler dès le niveau bac et une formation de 60 heures est prévue.

article le parisien charline avenel

Charline Avenel, rectrice de l’académie de Versailles (ici au lycée Paul-Emile Victor d’Osny, en juin dernier, au début des épreuves du baccalauréat), entend opérer un « changement radical d’organisation » concernant les accompagnants d’élèves handicapés.  LP/Antoine Guitteny



Le 25 juillet 2019 à 15h58

Fini les rentrées où les élèves en situation de handicap attendent désespérément leurs accompagnants pendant des jours voire des semaines. C'est en tout cas l'objectif de l'académie de Versailles. Dès la prochaine rentrée, ce sera désormais aux accompagnants d'attendre leurs élèves et plus l'inverse.

« C'est un changement radical d'organisation pour nous, admet la rectrice, Charline Avenel. Nous menons une action en profondeur autour du métier d'accompagnant. L'important c'est de gagner en rapidité. »

Jusqu'à présent l'école, via le médecin scolaire, transmettait à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) les besoins spécifiques de l'élève. Ensuite seulement était lancé le recrutement d'un accompagnant.

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Le contrat de ces personnels va également changer. Désormais, les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) se verront proposer un contrat de trois ans renouvelable , au lieu d'un an jusqu'à présent. Une formation de 60 heures, qui devient obligatoire, leur sera proposée tout au long de l'année.

« À ce stade, nous n'avons pas encore fait le plein et je m'en inquiète »

Au cœur de l'été, le recrutement est en cours et il va se poursuivre au-delà de la rentrée. Car les effectifs sont loin d'être bouclés.

« On a toujours besoin de recruter et la situation est particulièrement critique dans le Val-d'Oise, où la démographie scolaire est la plus importante et le vivier moindre, décrit la rectrice. À ce stade, nous n'avons pas encore fait le plein et je m'en inquiète. » Il y a en tout 5 077 postes dont 157 créations.

 

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Malgré ces efforts, y a-t-il des élèves handicapés qui restent sur le carreau ? « Ce que je peux vous dire, c'est que nous répondons aux besoins transmis par les Maisons départementales des personnes handicapées », répond la rectrice. Avec des tensions à certains endroits comme à Grigny dans l'Essonne où il n'y a aucun orthophoniste et où les besoins en médico-social sont donc peu pris en charge.

L'académie, qui regroupe les départements de l'Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise et des Yvelines, accueille 31 000 élèves en situation de handicap. 25 000 sont pris en charge en milieu ordinaire et 6 000 en milieu spécialisé.

« Nous créons également une plateforme Cap école inclusive afin que tous les enseignants aient les outils pour prendre en charge les élèves en situation de handicap, explique Charline Avenel. On y explique notamment la façon dont les autistes perçoivent le monde extérieur. Ou que le fait d'entendre beaucoup de bruit dans la classe peut les incommoder fortement, par exemple ».

Les AESH sont recrutés au niveau bac, ou avec diplôme professionnel dans l'aide à la personne ou une expérience d'au moins neuf mois dans l'accompagnement de personne en situation de handicap.

Les dossiers de candidature doivent comporter : CV, lettre de motivation et une photocopie du diplôme d'État obtenu et peuvent être envoyés par mail à ce.ia78.coordavs@ac-versailles.fr

« C'EST UN MÉTIER TRÈS ENRICHISSANT »

Murielle, a été confrontée au manque d'accompagnant scolaire pour son fils handicapé. « Il n'avait pas eu d'aide et nous avons dû nous débrouiller seul » raconte-elle. Il y a 8 ans, elle décide de devenir elle-même AESH à Levallois. En reconversion professionnelle, elle a pu bénéficier d'une formation.

« C'est un métier très enrichissant, où les élèves m'apportent beaucoup, raconte-elle. Avec un contrat de 20 heures par semaine, j'ai pu avoir trois élèves à suivre sur un même établissement tant la demande est forte ». Des élèves qui présentent à chaque fois des troubles différents, que ce soit un handicap moteur, un trouble autistique ou un trouble de l'attention.

À 48 ans, Murielle vient de signer un CDI et se réjouit de la réforme à venir, même si elle regrette qu'il n'y ait pas un coup de pouce sur le salaire, toujours au smic. Nathalie, 45 ans, qui est AESH dans une école élémentaire de Courbevoie, s'est spécialisée dans le suivi d'enfants autistes. « Avoir un enfant différent dans une classe de 28 élèves, c'est très compliqué pour l'instituteur. Nous sommes là pour les accompagner vers l'autonomie », décrit-elle.

27 juillet 2019

Autisme : remise en question de la raison d'être de l'essai sur les cellules souches

27 juil. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Publication d'un essai sur un traitement par cellules souches au Panama : la participation à l'essai est onéreuse. L'essai ne porte que sur l'innocuité du traitement, et pas sur son efficacité.

 

spectrumnews.org  Traduction de "Controversial trial of cord blood therapy for autism forges ahead "

NB : Ces traitements ne sont pas disponibles en Francen mais des filières de recrutement existent pour un traitement coûteux à l'étranger.

Des experts remettent en question la raison d'être de l'essai sur les cellules souches pour l'autisme

par Hannah Furfaro / 25 juillet 2019

Minute papillon © Luna TMG
Minute papillon © Luna TMG

Chambres hyperbares. Compléments alimentaires. Régimes spéciaux. Aaron, le fils de Dorinda Weeks, les avait tous essayés. Depuis qu'Aaron a reçu un diagnostic d'autisme à l'âge de 4 ans, Weeks avait résisté aux médicaments et aux thérapies comportementales soutenues par la science en faveur des approches alternatives.

Aaron avait des comportements répétitifs tels que des battements de mains, des troubles gastro-intestinaux persistants, une hyperactivité et des sensibilités sensorielles à la nourriture. Et aucun de ces traitements n'a aidé.

En 2014, quand Aaron avait 9 ans, Weeks a décidé d'essayer une thérapie plus invasive. "J'en étais à un moment de ma vie où je devais faire quelque chose pour [lui] ", se rappelle Weeks.

Elle a inscrit Aaron à un essai clinique dirigé par une entreprise à but lucratif appelée l'Institut des cellules souches de Panama City, au Panama. Au cours de quatre visites au Panama sur une période de neuf mois, Aaron a reçu des perfusions de cellules souches prélevées sur des tissus dont les lignées étaient constituées de cordons ombilicaux donnés ; aux États-Unis, l'utilisation de cellules souches de tissus donnés de cordon ombilical est illégale. L'institut a demandé 1 800 $ pour chacune des consultations d'Aaron, d'après sa mère.

Les résultats du petit essai, publiés en juin dans Stem Cells Translational Medicine, suggèrent que ce type de perfusion de cellules souches est sans risque chez les enfants autistes1. L'essai a recruté 20 enfants autistes, mais ne comprenait pas de groupe témoin n'ayant pas reçu de cellules souches - et n'a donc pas été conçu pour évaluer l'efficacité du traitement. Néanmoins, il laisse entendre de légères améliorations dans les habiletés motrices et les comportements sociaux, selon l'étude.

"Les tendances observées dans cette étude sont révélatrices des bienfaits thérapeutiques potentiels ", a écrit le chercheur principal Neil Riordan, fondateur de l'Institut des cellules souches, dans un courriel envoyé à Spectrum par un porte-parole.

Les résultats font écho à ceux d'une étude réalisée en 2017 à l'Université Duke, selon laquelle les perfusions de cellules souches prélevées dans le sang du cordon ombilical conservé sont sûres.

"Lorsqu'il y a plus d'un groupe qui rapporte des résultats similaires, cela ressemble davantage à une validation ", dit Arnold Kriegstein, professeur de neurologie à l'Université de Californie, San Francisco. Mais il prévient que les résultats ne concernent que l'innocuité et qu'aucune des deux études n'a testé le traitement par rapport à un placebo. Il n'y a pas non plus d'explication convaincante sur la façon dont les cellules souches pourraient traiter l'autisme, dit-il.

D'autres experts s'interrogent sur l'éthique de faire payer les familles pour participer à de tels essais.

"Il n'est pas juste de faire payer des patients pour des injections de cellules souches non testées, même dans le cadre d'une étude", déclare Paul Knoepfler, professeur de biologie cellulaire et d'anatomie humaine à l'Université de Californie, Davis. "Ceux qui dirigent l'étude en tirent un bénéfice financier, et en bénéficieront si les résultats s'avèrent concluants.

Problème de placebo

La Food and Drug Administration des États-Unis a approuvé l'utilisation des cellules souches pour les troubles sanguins, y compris le cancer, mais pas pour l'autisme. Les traitements doivent utiliser des cellules souches provenant du sang du cordon ombilical ou de la moelle osseuse. Toutefois, il est illégal aux États-Unis de cultiver des cellules souches pour des traitements sans l'approbation du gouvernement fédéral. L'Institut des cellules souches a utilisé des cellules cultivées dans son essai, une pratique légale au Panama.

Weeks dit qu'Aaron était l'un des 15 enfants autistes âgés de 6 à 15 ans qui ont terminé l'essai ; 5 enfants ont abandonné. Les enfants ont reçu quatre perfusions de cellules souches pendant quatre jours toutes les 12 semaines pendant neuf mois ; chaque dose prend cinq minutes à administrer, dit Weeks.

Les enfants ont signalé plusieurs cas de fatigue légère, de maux de tête et de fièvre, et leurs parents ont signalé moins de cas de comportements obsessionnels-compulsifs et de tics. Le traitement ne semblait pas avoir d'effets secondaires graves, disent les chercheurs.

L'équipe a remis aux parents des participants deux questionnaires - la liste de contrôle pour l'évaluation du traitement de l'autisme et l'échelle d'évaluation de l'enfance [Autism Treatment Evaluation Checklist , Childhood Rating Scale] - avant et après l'essai. Les notes de huit des enfants se sont améliorées à ces tests, selon les parents ; les chercheurs n'ont pas rapporté les notes des sept autres et n'ont pas expliqué pourquoi.

Cependant, les parents et les chercheurs savaient tous que les participants avaient reçu le traitement. Les parents d'enfants autistes sont particulièrement vulnérables aux effets placebo, affirme Jeremy Veenstra-Vander-Weele, professeur de psychiatrie à l'Université Columbia de New York qui n'a pas participé à l'essai. L'effet placebo est amplifié lorsque les parents paient pour participer ou lorsque la thérapie est invasive, parce que les parents s'investissent pour que le traitement fonctionne, dit-il.

Riordan et ses collègues n'ont pas mentionné dans le journal que les familles devaient payer les injections. Mais Riordan a dit à Spectrum que les 7 200 $ que l'institut demandait aux parents " de payer les coûts à l'extérieur du traitement. Les traitements ont été fournis gratuitement."

Weeks dit que les frais de test, de voyage et autres ont totalisé plus de 20 000 $.

Prix du progrès

Des milliers de parents ont mis leurs espoirs dans les traitements à base de cellules souches pour l'autisme. Un groupe Facebook consacré à la cause compte plus de 9 500 membres, par exemple, et plusieurs membres demandent des conseils pour savoir s'ils doivent se rendre au Panama. Riordan dit que l'institut a traité des centaines d'enfants autistes.

Le Stem Cell Institute, sur son site Web et son groupe Facebook, présente des vidéos et des photos d'athlètes et de célébrités américaines, dont l'acteur Mel Gibson, pour promouvoir ses produits.

Riordan est le fondateur de plusieurs autres cliniques, dont une au Costa Rica qui a été fermée par le gouvernement en 2010 et une à Southlake, au Texas, qui est toujours en activité. Il a également lancé une société basée au Texas, Aidan Products, qui vend des suppléments nutritionnels. Selon le site web de l'entreprise, les suppléments améliorent la circulation, stimulent le système immunitaire ou "stimulent la capacité de votre corps à mobiliser vos propres cellules souches".

L'Institut offre des traitements pour des affections autres que l'autisme, comme la paralysie cérébrale et la sclérose en plaques. Bernard Marcus, un philanthrope dont la fondation a fait don de 26 millions de dollars à l'essai Duke, a visité l'Institut pour le traitement d'une maladie pulmonaire chronique, dit Riordan.

Les scientifiques qui ont dirigé l'étude Duke n'ont pas répondu aux multiples demandes de commentaires, mais certains experts, dont Kriegstein, ont critiqué la justification de cet essai.

Jusqu'à présent, la seule preuve que des traitements comme celui-ci fonctionnent est anecdotique. Par exemple, Weeks dit qu'elle a rapidement remarqué qu'Aaron était plus communicatif et que, pour la première fois, il a été capable de se concentrer assez longtemps pour construire un ensemble Lego de 100 pièces. Même si la thérapie n'a pas d'appui scientifique, dit-elle, elle "recommencerait".

Références:

  1. Riordan N.H. et al. Stem Cells Trans. Med. Epub ahead of print (2019) PubMed
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