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"Au bonheur d'Elise"
30 avril 2015

Pas de place en Sessad pour une fillette handicapée, l'Etat condamné

article publié dans FAIRE FACE

Pas de place en Sessad pour une fillette handicapée, l’État condamné
Faute de place en Sessad pour Aurore Boutillier, ses parents ont été contraints d’organiser eux-mêmes sa prise en charge par des professionnels spécialisés.

Publié le 29 avril 2015

Aurore,douze ans, scolarisée en milieu ordinaire, n’a pas obtenu de place en Service d’éducation et de soins à domicile (Sessad) pendant un an. L’État vient d’être condamné à l’indemniser, elle et ses parents. Un jugement qui pourrait conforter les actions en justice d’autres parents et enfants confrontés au même problème.

C’est une première mais certainement pas une dernière. Il y a quelques semaines, le Tribunal administratif de Poitiers a condamné l’État à indemniser une jeune fille handicapée et ses parents parce qu’il ne lui avait pas octroyé une place en service d’éducation et de soins à domicile (Sessad).

En octobre 2013, un autre tribunal administratif avait également condamné l’État : Amélie, 19 ans, n’avait plus de place en établissement spécialisé depuis sa majorité. « Mais dans cette précédente affaire, il s’agissait de place en établissement pour une jeune femme lourdement handicapée, précise Julie Charpin, responsable droits des personnes et des structures, à l’Association des Paralysés de France. Cette fois, le tribunal se prononce sur une place dans un service : c’est inédit, à ma connaissance. »

Une scolarité en milieu ordinaire menacée

Aurore Boutillier, handicapée moteur, a toujours été scolarisée en milieu ordinaire, à Neuville-de-Poitou (Vienne). « Pour les besoins de sa rééducation motrice », elle se rendait régulièrement au Centre d’action médico-sociale précoce (Camsp). La prise en charge par ce Camsp s’est normalement arrêtée lorsque Aurore a eu six ans, en 2009. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Vienne l’a alors orientée vers un Sessad. Mais aucun service de ce type n’existait à proximité.

Des parents qui refusent une place en IEM

En attendant sa création, la MDPH proposait qu’Aurore soit accueillie dans un Institut d’éducation motrice (IEM). Inacceptable pour ses parents : ils ne souhaitaient pas que leur fille abandonne son cursus scolaire en milieu ordinaire. Ils ont donc été contraints d’organiser eux-mêmes sa prise en charge par plusieurs professionnels spécialisés jusqu’à ce que le Sessad ouvre ses portes en septembre 2010.

La carence d’accueil en Sessad, une faute de l’État

Le tribunal a condamné l’État à verser aux parents et à leur fille, respectivement 2 365,40 € et 4 000 € en réparation des frais engagés et du préjudice moral. Il appuie sa décision du 19 mars 2015 (1) sur le droit à la compensation des conséquences du handicap « garanti à chacun ». De plus, l’enfant handicapé « doit avoir accès, sauf si son état y fait obstacle, (…) au maintien dans un cadre ordinaire de scolarité ». L’État assume la responsabilité d’organiser les services publics de la santé et de l’éducation. Il lui incombe donc de « mettre en œuvre les moyens nécessaires » pour que ces droits soit respectés. « Cette carence en matière d’accueil des enfants handicapés est constitutive d’une faute », a estimé le tribunal.

Un cas qui pourrait faire école

« Cette décision pourrait donner des idées à de nombreux parents d’enfants handicapés, confrontés au même problème », estime Julie Charpin. En Vendée, par exemple, en 2013, 479 enfants n’avaient pas de place dans une structure médico-sociale correspondant à la décision d’orientation de la MDPH, dont 271 en Sessad ! « Nous avons fait remonter ce jugement à l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire, précise Stéphanie Ottou, la directrice de la délégation APF de Vendée. Nous comptons bien dupliquer ce genre d’actions en justice autant que nécessaire. » Franck Seuret

(1) À la date de publication de cet article, l’État n’avait pas encore fait appel de ce jugement.

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29 avril 2015

Conférence le 21 mai à Paris : Epilepsie, des traitements pour demain -INSERM

article publié sur LOCAMIN
29 04 2015

 Le 21 mai 2015 à Paris

Que sait-on sur l’épilepsie, et comment améliorer la prise en charge des patients concernés ? Posez vos questions à des spécialistes du domaine à l’occasion de la prochaine conférence « Santé en questions », ouverte à tous et gratuite.

Public : Grand public
Lieu : Auditorium de la Cité des sciences et de l’industrie de Paris, en duplex avec la médiathèque du Bachut de Lyon . À suivre aussi sur Twitter via @InsermLive ou #ConfSanT 
Date et horaires : Jeudi 21 mai 2015, de 19h à 20h30
Modalités pratiques : Accès gratuit, réservations à conferences@universcience.fr

L’incidence de l’épilepsie se situe autour de 50 cas pour 100 000 habitants dans les pays développés, ce chiffre étant plus élevé chez les enfants et les personnes âgées. Aujourd’hui, 60 à 70 % des patients répondent favorablement aux traitements médicamenteux et  de  nouveaux traitements sont actuellement à l’étude…

Autant de questions autour desquelles débattra le public avec les interventions de :

  • Laila Ahddar, présidente de l’association Épilepsie France
  • Gilles Huberfeld, neurologue à l’hôpital Pitié Salpêtrière de Paris, chercheur au laboratoire Inserm « Épilepsies de l’enfant et plasticité cérébrale »
  • Julien Jung, médecin et chercheur au laboratoire Inserm « DYCOG – Dynamique cérébrale et cognition » du Centre de recherche en neurosciences de Lyon
  • Laurent Bezin, co-directeur de l’équipe  » Recherche translationnelle et intégrative en épilepsie » (TIGER) au Centre de recherche en neuroscience de Lyon

Venez participer à ce moment d’échanges entre le public, la société civile et les scientifiques.  Un débat animé par Marina Julienne.

Les connaissances acquises en sciences de la vie et de la santé aident à élaborer des thérapies pour combattre les maladies. Ces progrès peuvent aussi soulever des questions éthiques, sociétales et économiques. « Santé en questions » est un cycle de conférences citoyennes organisé par l’Inserm, Universcience et les acteurs régionaux de la culture scientifique et technique pour faciliter le débat.

citedessciences_Epilepsie

29 avril 2015

Mika de The Voice : Son handicap a bouleversé sa vie !

article publié dans France Dimanche

 

Mika 1 VoiceMika Voice logo

Le nouveau juré du télé-crochet de TF1 irradie le plateau par son attitude déjantée. Mais sa bonne humeur cache une  blessure  d’enfance.

Chaque samedi soir, sur le plateau de The Voice, par sa bonne humeur, son énergie et son humour, Mika crève l’écran. Qu’il chante, qu’il analyse, qu’il gesticule ou qu’il saute sur son siège, semaine après semaine, le chanteur fascine les téléspectateurs de l’émission de TF1. Une facilité à capter l’attention que la star n’a cependant pas toujours eue. Du moins, pas ainsi… « Quand j’étais jeune, c’était déjà le cas, mais ce n’était pas très positif. Je ne vais pas mentir : c’était même carrément hostile », confie-t-il dans les colonnes de Télé Poche. Des souvenirs douloureux, terribles même… que le succès n’a hélas pu effacer.

Malgré ses millions de disques vendus et son immense popularité aux quatre coins du globe, Mika ne peut en effet oublier son enfance, ses différences, et ce mal qui l’a mis en marge des autres gosses de son âge… Né au Liban, passé par Paris puis finalement installé à Londres lorsqu’il est encore très jeune, Michael Holbrook Penniman, de son vrai nom, va y vivre un véritable enfer. «J’étais dyslexique et on déménageait souvent, ça m’a un peu foutu en l’air. J’ai été viré de l’école à 11 ans. Pendant un an, je n’avais rien à faire », détaille-t-il à nos confrères de Télé 7 Jours.

À une époque de sa vie où, comme tous les jeunes garçons, Mika aurait dû s’épanouir dans la cour d’école avec sa bande de copains, il a été rejeté, comme un paria, devenant l’objet de toutes les moqueries ! Incapable de lire et d’écrire, le jeune garçon est resté cloîtré, presque en quarantaine ! Heureusement, grâce au soutien indéfectible de sa maman, il est peu à peu parvenu à sortir de son isolement… « Ma mère a trouvé une prof russe pour me donner des cours de chant. Ça a commencé doucement, une demi-heure par semaine, puis deux heures, puis six heures, enfin cinq heures par jour ! Pour moi c’était comme un métier », raconte-t-il.

Une exclusion qui se révélera finalement une révélation. Même s’il jouait déjà du violon, de la guitare et du piano, c’est probablement au cours de cette période délicate de sa vie que l’artiste a véritablement trouvé sa voie. « D’un côté, j’avais l’école, ce désastre où j’étais techniquement un idiot, car je ne pouvais ni lire ni écrire. Et de l’autre, cette vie où je travaillais, où j’avais enfin une valeur », souligne-t-il. Toujours en décalage, il a appris à écrire, à chanter, et à danser autrement que les autres.

Mika 3 VoiceMais, alors que ses différences le marginalisaient auparavant, c’est finalement cette identité si particulière qui lui a permis de plaire au plus grand nombre : « Grâce à elle [la musique, ndlr], j’ai pu dire des choses à des gens sans qu’ils viennent me casser la gueule. C’est la magie de la mélodie. »

Une magie qui sera, à n’en pas douter, présente dans son quatrième album… sur lequel il commencera à travailler juste après The Voice.

Edwin Foresthal

28 avril 2015

Reprise de la voile avec Envol Loisirs-VGA Saint Maur le 23 mai 2015

Voile - Reprise Samedi 23 Mai 2015

Bonjour à tous,

Calendrier - horaires:

- Accueil 14h – mise en place

- Navigation en 2 groupes de 14h30 à 16h00 ou 15h30  -17h

2 ou 3 rotations de 15 minutes suivant les conditions météo

  • 23 Mai 2015 : Reprise & inscription
  • 30 & 31 Mai 2015 en matinée - Festival de l'Oh
  • 06 Juin 2015
  • 13 Juin 2015
  • 20 Juin 2015
  • 27 Juin 2015

Essais possible à chaque séance pour les nouveaux arrivants

Bateaux :

- Caravelle : loisirs – régate en groupe

- Vent d'Ouest: plus sportifs

Inscription :

Chaque participant est licencié à la Fédération Française de Vol. Il est impératif de disposer de vos inscriptions et des documents d’accompagnements pour être assurés et être en règle pour naviguer :

  • Fiche VGA - Autorisation parentale
  • Certificat médical de non contre indication à la pratique de la voile
  • Test aptitude de comportement dans l’eau
  • (délivrer par le centre, la piscine…)

A votre disposition pour tout renseignement.

A bientôt sur le quai de la Pie.

Thierry

+06 20 31 36 83 & contact@envol-loisirs.org

bulletin inscription Voile Envol-loisirs
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Envol Loisirs_ activité voile 2014 Prése
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FESTIVAL de l'EAU  Weekend 30 et 31 mai 2015

Baptême en Voilier

Toutes les infos sur le site d'Envol Loisirs

 

Nous contacter pour renseignements et modalités : contact@envol-loisirs.org

28 avril 2015

ciné-ma-différence à Fontenay sous Bois Shaun le mouton 2 mai 2015

sur le site d'Envol Loisirs

samedi 2 mai 2015 - Shaun le mouton à Fontenay sous bois. 15 h. Ouverture des portes à 14h30 Shaun le mouton Shaun le mouton Bande-annonce VF

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28 avril 2015

Une soirée de débat sur l'autisme jeudi 30 avril 2015 à Auch

article publié sur LA DEPECHE

Publié le 28/04/2015 à 03:53, Mis à jour le 28/04/2015 à 07:37

Colloques et conférences
Le 30/04/2015
Corinne Dartus est la présidente de l'AVAA 32./Photo DDM, S. Lapeyrère
Corinne Dartus est la présidente de l'AVAA 32./Photo DDM, S. Lapeyrère

Ce jeudi 30 avril, la salle des Cordeliers, à Auch, accueille une soirée autour de l'autisme en général avec un focus particulier sur la situation alarmante des adultes (1). «La plus grosse difficulté concerne les structures d'accueil : on prend en charge tout type de patients pour tout type de handicap. Or, il faut des services spécialisés et non pas de gros établissements», signale Corinne Dartus, la présidente de l'association «Vivre avec l'autisme» (AVAA), créée en 2011. Ce jeudi, c'est autour du film de Romain Carciofo «Solutions d'espoir» que Corinne Dartus a décidé de convier ses soixante membres et toutes les personnes qui sont concernées de près ou de loin à l'autisme. «C'est un regard neuf sur la situation actuelle que l'on vit en France.» S'en suivra un débat en présence du réalisateur sur l'accompagnement de ces personnes qui est de plus en plus lacunaire selon la présidente de l'AVAA. «C'est une catastrophe ! Après, le Gers est assez bien doté et on sent la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) très sensibles à ces questions. Mais elle fait avec les moyens que l'Etat lui donne et on peut au moins regretter le manque d'appels à projets autour de l'autisme.»

(1) Débat projection sur l'autisme : jeudi à 20 h 30 aux Cordeliers. Entrée : 8 €. Contact : 06 67 21 90 40.

28 avril 2015

L'école en marche - Autisme : les maternelles s'ouvrent

28/04/2015 à 05:00
Avec une prise en charge adaptée, les enfants parviennent à faire des progrès très rapidement. Photo DR

Avec une prise en charge adaptée, les enfants parviennent à faire des progrès très rapidement. Photo DR

Il en existe une dans l’académie de Besançon, à Besançon même. Une dans l’académie de Nancy-Metz, à Épinal. À la rentrée dernière, dans le cadre du troisième plan Autisme 2013-2017, et alors que la France était souvent épinglée pour ne pas prendre en charge les enfants de manière suffisamment précoce, une expérimentation a été lancée avec l’implantation dans chaque académie d’une première Unité d’enseignement en maternelle pour enfants autistes.

Membre du comité de pilotage national, David Szaryck est aussi responsable de l’unité d’Épinal capable d’accueillir 7 enfants de 3 à 6 ans, afin de leur offrir grâce à divers outils et méthodes spécifiques « une forme de scolarisation que l’on n’aurait pu envisager auparavant ». Il s’agit de développer, chez ces jeunes élèves, leurs capacités à comprendre et assimiler les prérequis nécessaires à une scolarisation en milieu ordinaire.

En ce sens, l’installation de ces unités d’enseignement dans l’enceinte d’une école maternelle (Paul-Émile-Victor à Épinal) n’est pas neutre. « L’objectif est de proposer aux enfants autistes des séquences de socialisation, sur les temps de récréation ou de cantine », explique l’enseignant, « voire des temps d’inclusion dans une classe de l’école maternelle » au regard de leurs progrès. « Dans le meilleur des cas, d’intégrer en milieu ordinaire avec des adaptations. »

La journée des petits écoliers est structurée autour d’un emploi du temps personnalisé. Et déjà, alors que l’expérimentation a débuté aux dernières vacances de Toussaint, « le bilan est positif », explique David Szaryck. « Nous sommes impressionnés par la rapidité avec laquelle les enfants peuvent faire des progrès ».

À Épinal, le dispositif fonctionne avec un enseignant spécialisé à temps plein, deux éducateurs spécialisés et un psychologue. D’autres professionnels interviennent sur site, comme une orthophoniste.

D’ici 2016, le souhait est de voir se créer une unité par département. Les projets voient le jour dans le cadre d’un partenariat rectorat, Agence régionale de santé, ville d’accueil et association gestionnaire (l’association vosgienne de sauvegarde de l’enfant et de l’adulte à Épinal).

Marie-Hélène VERNIER

27 avril 2015

Brad Pitt, blessé au visage !

article publié dans LE SOIR.be

Rédaction en ligne
Mis en ligne il y a 7 heures

L’acteur est apparu la joue meurtrie à une soirée caritative en faveur de l’autisme, samedi soir. Il s’est expliqué sur cette mystérieuse blessure.

  • 
ISOPIX
ISOPIX

Soucieux de sensibiliser le grand public à l’autisme, Brad Pitt participait samedi soir à «  Light Up the Blues Concert  », un gala de charité suivi d’une vente aux enchères pour la bonne cause.

Mais l’époux d’Angeline Jolie est arrivé au Pantages Theatre d’Hollywood un peu abîmé : ce dernier s’est en effet blessé à la joue gauche. Une égratignure bien visible qui a de suite fait naître nombreuses hypothèses, y compris celle du résultat d’une altercation violente. Mais l’explication de ce «  bobo  » est en réalité tout autre !

Pas de cascade ratée pour celui qui tourne en ce moment même «  The Big Short  », aux côtés de Christian Bale et Ryan Gosling. Pas non plus de bagarre pour l’acteur de 51 ans… mais plutôt une belle chute dans les escaliers !

Dans un communiqué adressé à «  People  », l’acteur a avoué avoir fait preuve de grande maladresse à la veille de l’évènement caritatif : «  Voilà ce qui arrive quand on essaie de monter les escaliers dans le noir, les bras chargés, en portant des tongs. Il s’avère que si vous essayez de stopper votre élan avec votre visage, cela provoque une sacrée collision  » a-t-il ainsi précisé, avant de se rendre à cette soirée qui lui tenait beaucoup à cœur. Il n’a d’ailleurs pas hésité à faire chauffer sa carte de crédit, puisqu’il est reparti de là avec une guitare Fender à 23 000 dollars, dédicacée par une pléiade d’artistes atteints d’autisme.

Généreux, Brad !

27 avril 2015

Quand le génie et le handicap se tutoient à la tête des entreprises

Amanda Castillo

Steve Jobs était dyslexique. ((AFP)

Steve Jobs était dyslexique. ((AFP)

Certains chefs d’entreprise souffrent de dyslexie ou d’autisme. Des troubles qui dans certains cas se transforment en de puissants moteurs de réussite

Contrairement aux idées reçues, les «têtes bien faites» ne tiennent pas toujours le haut du pavé en entreprise. En effet, des études montrent qu’il y aurait parmi les dyslexiques un nombre anormalement élevé de chefs d’entreprise. Ainsi, en Angleterre, alors que la dyslexie ne touche que 4% de la population, 20% des chefs d’entreprise ont été diagnostiqués comme présentant ce trouble. Aux Etats-Unis, même constat: un entrepreneur sur trois se déclare dyslexique, un taux très supérieur à celui qui prévaut en moyenne dans la population. Feu Steve Jobs, mais aussi Richard Branson, fondateur de l’empire Virgin, John Chambers, directeur général de Cisco, ou encore le Suédois Ingvar Kamprad, créateur d’Ikea, auraient ainsi tous souffert de difficultés d’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

S’agissant des autistes, les entreprises s’y intéresseraient toujours plus, comme en témoigne un programme pilote lancé le 7 avril dernier par Microsoft visant à recruter des autistes pour des emplois à plein temps à Redmond, dans l’Etat de Washington. Selon Mary Ellen Smith, vice-présidente du groupe et mère d’une enfant autiste, ceux-ci représentent un «réservoir de talent» et de forces, des qualités qui peuvent être utilisées comme un avantage concurrentiel.

Quant au syndrome d’Asperger, une forme d’autisme sans déficience intellectuelle, il toucherait la moitié des ingénieurs de la Silicon Valley selon Tony Attwood, psychologue spécialiste du syndrome. Parmi les patrons stars touchés par ce trouble figurent les milliardaires Bill Gates et Mark Zuckerberg. Interrogés, de nombreux entrepreneurs ont déclaré avoir brillamment réussi en affaires non pas en dépit de leur handicap mais grâce à celui-ci.

Comment un trouble peut-il être à l’origine d’une créativité et d’une force entrepreneuriale hors du commun? Dans son livre David and Goliath, Malcolm Gladwell apporte un début de réponse. Selon le journaliste, les enfants dyslexiques élaborent dès leur plus jeune âge des stratégies destinées à compenser leurs faiblesses en communication écrite et en organisation. Parce qu’ils éprouvent de la difficulté à prendre des notes tout en écoutant, certains développent une mémoire exceptionnelle. D’autres identifient les camarades dignes de confiance prêts à leur venir en aide. D’autres encore, à l’instar du producteur Brian Grazer, négocient avec leurs professeurs de meilleures notes à l’école et apprennent ainsi à communiquer et à convaincre.

Devenus adultes, les dyslexiques arrivent sur le marché du travail avec une longueur d’avance: certains maîtrisent parfaitement les techniques de négociation qu’ils pratiquent depuis leur plus jeune âge. D’autres excellent en communication orale et en leadership, qualités essentielles pour promouvoir une société et trouver des financements. Ceux habitués à compter sur les autres pour accomplir certaines tâches deviennent des patrons capables de déléguer leurs responsabilités. Enfin, parce qu’ils ont connu un parcours scolaire jalonné d’échecs, beaucoup de dyslexiques savent rebondir après une défaite. Paul Orfalea, fondateur de Kinko’s, devenu Fed­Ex Kinko’s, explique comment sa différence l’a doté d’un état d’esprit résilient: «Je n’avais que très peu confiance en moi étant enfant. Et c’est une bonne chose. Si on vous rejette un tant soit peu dans votre vie, vous devez trouver comment tracer votre chemin vous-même.»

Pour Albert Galaburda, de l’Université de Harvard, il y aurait également parmi les dyslexiques un nombre élevé de «talents» particuliers, qu’il s’agisse de talents artistiques, sportifs ou intellectuels. Dotés d’un esprit créatif, de nombreux dyslexiques se distinguent enfin par leur capacité à chercher des réponses hors des sentiers battus. La devise de Steve Jobs – «think different» – illustre bien cette capacité à imaginer des solutions à la fois ingénieuses, innovantes et adaptées.

Quant aux individus atteints du syndrome d’Asperger, leur obsession à comprendre le monde a donné naissance aux plus grandes avancées technologiques de l’histoire. Nikola Tesla, Albert Einstein, Thomas Edison ou encore Isaac Newton auraient tous puisé leur génie dans une forme de pensée autiste, selon Michael Fitzgerald, professeur de psychiatrie au Trinity College de Dublin, qui a analysé les biographies de plusieurs grands scientifiques.

En effet, si les Asperger éprouvent des difficultés à nouer des relations sociales, à passer de la théorie à la pratique ou encore à gérer les imprévus, ils possèdent une mémoire étonnante et une capacité de réflexion hors norme doublée d’une aptitude particulière à s’investir dans des domaines bien spécifiques. Hans Asperger, psychiatre autrichien qui décrivit pour la première fois les troubles qui allaient prendre son nom, surnommait ses patients ses «petits professeurs» en raison de leur tendance compulsive à réunir un maximum d’informations sur un sujet très spécifique. Il affirmait en outre que «pour être brillant en science ou en art, une touche d’autisme est essentielle».

De plus, parce qu’ils pensent en images ou en représentations mentales, les Asperger sont dotés d’étonnantes capacités visio-spatiales. Temple Grandin, professeure de zoologie à l’Université du Colorado et autiste de haut niveau, explique dans son livre Ma Vie d’autiste comment sa pensée visuelle l’aide au quotidien à résoudre et à anticiper des problèmes qui échappent aux cerveaux neurotypiques, c’est-à-dire «normaux». Pour cette professeure titulaire d’un doctorat en sciences animales, le monde a besoin de penseurs visuels, capables de tirer des conclusions intuitives difficilement accessibles aux individus à la pensée linéaire ou séquentielle. Elle cite l’exemple d’Albert Einstein, dont la pensée procédait par images et symboles mathématiques. Incapable de parler avant l’âge de 4 ans, il aurait inventé la théorie de la relativité en se visualisant à cheval sur un faisceau de lumière. Temple Grandin affirme en outre que «si l’on supprimait les gènes qui sont à l’origine de l’autisme, le monde appartiendrait au conformisme ennuyeux sans pensée originale». Des propos confirmés par le psychiatre Digby Tantam, selon qui les personnes Asperger sont des fils éclatants dans la riche tapisserie de la vie. Une incitation à la tolérance qui n’est pas sans rappeler les paroles de sagesse d’Antoine de Saint-Exupery: «Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit.»

27 avril 2015

Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'Elise ... Notre Rebelle adorée a 30 ANS !

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Elise a beaucoup apprécié son anniversaire fêté une première fois hier soir dans l'intimité familiale ... il manquait Elodie, sa petite soeur, actuellement au Sénégal qu'elle réclame beaucoup.

Sinon un moment de grâce et de plaisir comme on les aime ... Merci Maman, Merci David !

Et pour vous faire plaisir un petit concert que je vous laisse imaginer avec la guitare offerte par David ...

Merci à tous les "amis facebook" pour vos petits mots qui nous vont droit au coeur !

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26 avril 2015

Equithérapie : dans les coulisses d'un tournage

article publié sur France 3 Basse-Normandie

C’est un joli souvenir de reportage. Il faisait frais mais relativement beau en ce dernier jour du mois de mars. Nous avions rendez-vous aux « Chevaux de Bel Air », un centre équestre du nord de l’Ille-et-Vilaine, pour tourner un reportage sur l’équithérapie. Une journée riche...

  • Par Anthony Masteau
  • Publié le 13/04/2015 | 09:24, mis à jour le 13/04/2015 | 10:26
Thomas, jeune adulte autiste, pendant une séance d'équithérapie © Jean-Michel Piron France 3 Bretagne

© Jean-Michel Piron France 3 Bretagne Thomas, jeune adulte autiste, pendant une séance d'équithérapie

Nous sommes arrivés en avance. Nous savions que le petit groupe qui devait nous rejoindre était composé de jeunes adultes autistes. Il était important d’être là et en place avant eux, pour qu’ils puissent s’aclimater à notre présence.

Et l’adaptation s’est réalisée très rapidement. L’intérêt pour notre caméra et notre perche s’est vite détournée au profit du maître des lieux : le cheval.

Des séances toutes les deux semaines

Ce jour là, ce sont Antoine, Thomas et Julien qui ont fait le déplacement. Ils quittent leur foyer de la Vaunoise, à l’Hermitage en Ille et Vilaine, tous les quinze jours pour venir ici monter à cheval. Ils y passent un peu plus d’une heure au plus près des chevaux. A pied, ou en selle, ce contact leur permet de communiquer, ou plutôt d’être en communication avec leur environnement. Ce n’est pas forcément verbal mais il y a de l’échange.

Pour Gildas, l’éducateur qui les accompagne, c’est assez surprenant : 

« On sent qu’il y a quelque chose qui se passe. Ce ne sont pas les mots, on le voit bien, c’est une attitude. Le cheval est plutôt «quelqu’un» de bienveillant, dans une attitude plutôt sympa pour accueillir la communication des résidents ».


Et c’est vrai qu’à cheval, on voit les sourires. Aucune appréhension. Au pas, au trot, nos cavaliers ont une totale confiance dans leurs montures. Des chevaux qui par ailleurs sont eux aussi étonnamment sereins. Marielle, la monitrice, le constate toutes les semaines:

 " Vous voyez Ozzoro, ce grand cheval Irish, il est très très calme, très posé, alors qu’avec les autres cavaliers il aime bien embêter, aller coller, ne pas écouter."


Pendant une heure, Marielle propose à Antoine, Thomas et Julien des jeux d’agilité et de mobilité. Des jeux qui leur permettent de s’assouplir et de se détourner quelques instants des gestes répétitifs qui les agitent.

Interview pendant une séance d'équithérapie de Marielle Auzou, monitrice d'équitation au centre équestre les Chevaux du Bel Air à Montreuil le Gast (35)

Plus calme

Pour Gildas, leur éducateur, ces cours ont de vraies vertus sur les résidents: 

« Le bienfait, il est visible sur le temps de la séance. Quand en plus, ce calme dure après la séance, c’est tout bénéf’ ! »


Quant à Marielle, la monitrice, elle aussi éprouve beaucoup de plaisir à donner ces cours. Quand on lui demande, si ça a changé sa façon de travailler, la réponse fuse : « Je suis beaucoup plus calme ! ».

A vrai dire, nous aussi nous sommes revenus de ce reportage très « zen » et sereins, avec ce sentiment que l’équithérapie  n’est pas une simple thérapie finalement, mais une véritable alchimie qui diffuse ses bienfaits à tous les participants  !

26 avril 2015

Un film inspiré de Simon, le parcours d'un autiste

article publié dans Sud Ouest

Publié le 24/04/2015 à 04h51
Le film « Simon » est projeté en avant-première ce soir.

Un film inspiré de Simon, le parcours d’un autiste
Simon Biette, entouré de sa mère Elisabeth Riu et de son frère Kévin Biette, joue dans la fiction « Simon », largement inspirée de son histoire personnelle. ©
Photo M. B.
C'est l'histoire d'un père divorcé, chanteur d'opéra, qui décide d'apprendre à connaître le fils qu'il n'a pas connu, Simon, autiste. Réalisé par René Feret et Grégory Gadebois, « Simon » est une fiction directement inspirée de la vie de Simon Biette, Villeneuvois de 16 ans, qui joue justement dans le long-métrage. Cette production aborde la question de la vie de famille avec un enfant autiste et celle du regard de l'autre. « C'est un prétexte pour parler des difficultés que rencontrent les parents d'enfants autistes », décrit la mère de Simon Biette, Élisabeth Riu.

Pour elle, il reste beaucoup à faire, malgré des progrès récents dans la prise en charge des enfants autistes. En matière de diagnostic, d'abord. « Il n'est pas donné suffisamment tôt. Les médecins et pédiatres n'y connaissent rien. » Or, si aucun traitement curatif n'existe actuellement, quelques méthodes semblent démontrer une efficacité dans le cadre d'une prise en charge précoce.

Scolarisation compliquée

Après le diagnostic, la scolarisation se pose comme deuxième obstacle. Difficile de trouver une école publique qui accepte de prendre un enfant autiste. « Les classes sont chargées et les enseignants ne peuvent pas toujours être épaulés d'un auxiliaire de vie qui s'occupe à temps plein de l'enfant autiste ». Et quand auxiliaire de vie, il y a, « ils ne sont pas spécifiquement formés à l'autisme alors que c'est un handicap très particulier », explique la mère de Simon.

Depuis quelques années, des structures adaptées, comme les Instituts médico-éducatifs (IME) sont sorties de terre. « Mais ces institutions brinquebalent les enfants autistes de structure en structure en fonction de leur âge et niveau de handicap, alors qu'il faudrait une politique, au moins départementale, qui suive la trajectoire de vie de l'enfant », constate Nathalie Carnaud, la chef de service de l'IME de Casseneuil.

Pour Élisabeth Riu, le problème vient de l'enfermement des personnes autistes. « Les institutions devraient être moins cloisonnées. Les lieux de vie et d'apprentissage gagneraient à être intégrés dans les villes. Les autistes ne sont pas des sauvages. »

Le film « Simon » sera projeté en avant-première au centre culturel, ce soir, à 20 h 30. Un premier projet pour l'association Ensemble pour Simon avant l'organisation de nouvelles actions comme des soirées de sensibilisation adressées aux médecins.

 

25 avril 2015

Un guide pour intégrer les autistes dans le monde du travail

Publié le 22/04/2015 á 22H47

Handicap. Le Guide Simon, édité il y a tout juste un an, permet aux entreprises de mieux accueillir de jeunes autistes au travail pour une intégration préparée et réussie.

Handisup, une association régionale, accompagne dans le cadre du projet « Simon » des étudiants autistes Asperger et de haut niveau dans leurs études supérieures. Elle les aide ensuite à s’intégrer dans le milieu du travail, par le biais de stages, de contrats en alternance... «En 2011, Handisup suivait six étudiants autistes», constate Charlotte Lemoine, déléguée générale d’Handisup et coauteur du guide Simon. «Nous avons recruté un job coach - Simon Beck - afin de faire le lien entre les entreprises et les autistes. Nous accompagnons aujourd’hui 60 jeunes autistes». L’autisme, trouble neurologique du développement, peut prendre différentes formes en fonction de la personne. «Certains autistes communiquent, d’autres peu. Les autistes Asperger ont en général un niveau intellectuel normal, voire supérieur à la moyenne. Certains ont des capacités très développées pour des activités minutieuses, qui nécessitent une grande concentration», explique Charlotte Lemoine. «Mais le job coach et l’entreprise doivent vraiment s’adapter au cas par cas».

Être à l’écoute du handicap

Le job coach accompagne ainsi l’étudiant qui postule à son entretien d’embauche, puis il se rend dans l’entreprise pour connaître exactement ce que recouvre le poste. «Il est très important d’expliquer à la personne autiste exactement ce que l’on attend d’elle». L’entreprise doit donc, au préalable, être à l’écoute du handicap et avoir quelqu’un de formé. «Nous travaillons principalement avec une cinquantaine d’entreprises de la région que nous connaissons bien», reconnaît Charlotte Lemoine. Assurances, banques, collectivités territoriales, ces entreprises ont été sensibilisées au handicap, et plus particulièrement à l’autisme.

«Nos étudiants autistes souffrent pour la plupart de difficultés sociales. Dans une entreprise, il faut leur spécifier quels sont les usages: si l’on se serre la main ou si l’on s’embrasse pour se dire bonjour, s’il y a des pauses et à quoi elles servent... Un de nos étudiants a été pris en train de manger des frites dans un labo de chimie, il n’avait pas pensé que cela ne se faisait pas. Un autre de nos étudiants - qui n’avait pas spécifié à l’embauche qu’il était autiste - a été licencié parce qu’il était trop familier. Quand nous avons contacté l’entreprise, il était trop tard, mais tous les problèmes auraient pu être évités car ils étaient bien en lien avec l’autisme de l’étudiant». Côté capacités, une fois la tâche bien définie, «les autistes s’intègrent très bien. Dans l’informatique, certaines sociétés ont décidé de n’embaucher que des autistes Asperger pour certaines tâches.» Charlotte Lemoine et Simon Beck ont rapidement réalisé qu’aucun guide ne permettait de donner des conseils aux entreprises. Le guide Simon - du prénom du premier étudiant autiste suivi - a vu le jour. «Il est le fruit de plusieurs années d’expérience et a été enrichi par les parents, les étudiants eux-mêmes, le centre de ressources de l’autisme...»

Déjà, un seul job coach ne suffit plus pour suivre les 60 lycéens et étudiants. Handisup projette d’en embaucher un deuxième et a déposé des dossiers auprès de plusieurs fondations afin d’obtenir des fonds.

Patricia Buffet

p.buffet@presse-normande.com

Pratique
Édité à 8000 exemplaires, le guide (gratuit) donne de nombreux conseils pour intégrer plus facilement les autistes dans le milieu professionnel.
«Nous avons déjà eu des retours très positifs car un tel outil n’existait pas», précise Charlotte Lemoine. Le guide a été adressé à toutes les entreprises partenaires d’Handisup.
Le guide peut être demandé par e-mail auprès d’Handisup.
Pour plus d’informations, contacter l’association Handisup au 0232769252 ou www.handisup.asso.fr
24 avril 2015

Etude diffusion des connaissances (mesure 5 plan 2)

article publié sur le site de l'ANCRA (Association Nationale des Centres Ressources Autisme)

le 13 Avril

Le plan autisme 2008-2010 avait prévu dans sa mesure 5 de développer des formations de formateurs chargés de diffuser en régions l’Etat des connaissances (HAS 2010). La circulaire du 15 avril 2011 a permis de fixer les objectifs et modalités d’organisation de cette action, confiée à l’EHESP, pour la mise en œuvre de la formation des formateurs sous forme de sessions organisées entre septembre 2011 et juin 2012. Puis des actions de formation ont été déployées dans les régions.

Le troisième plan autisme 2013-2017 prévoit, dans sa fiche action n°34, une étude évaluative de cette mesure, afin d’identifier les éléments prospectifs utiles pour son déploiement sur la durée de ce 3ème plan autisme. Le bureau de la psychiatrie et de la santé mentale de la DGS a été chargé de coordonner la mise en œuvre de cette fiche action.

Sur proposition de l'Association Nationale des Centres de Ressources Autisme (ANCRA) et de l'Association Nationale des Centre Régionaux d'Actions d'Etudes et d'Information en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (ANCREAI), la Direction Générale de la Santé et la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie ont soutenu cette étude conduite auprès des CRA et formateurs, laquelle a été développée en concertation et en articulation avec la collecte d'informations complémentaires, menée auprès des ARS par la DGS.

Le présent rapport d'étude constitue le premier volet de cette étude qui croisera les regards des CRA et des formateurs avec ceux des référents autisme des ARS, recueillis par la DGS, et qui contiendra une synthèse globale et des propositions.

La DGS entend par cette étude faire remonter des données sur les leviers et les freins dans la mise en œuvre de ces actions. L’objectif est notamment de rendre compte des écarts entre les objectifs initiaux et résultats opérationnels, d’identifier les points forts et les points faibles des déclinaisons territoriales et de dégager des préconisations relative à la poursuite et l’amélioration éventuelles du dispositif. A ce titre, la DGS souhaite que cette mission2 soit intitulée « étude sur la mise en œuvre des actions de diffusion de connaissance », puisque l’enjeu n’est pas de conduire une évaluation/cotation mais davantage d’organiser et mettre en forme des remontées d’informations.
http://ancreai.org/content/le-red%C3%A9ploiement-r%C3%A9gional-de-la-mesure-5-du-plan-autisme-2008-2010

24 avril 2015

Trois raisons d'aller voir En équilibre

article publié dans FAIRE FACE

Trois raisons d’aller voir En équilibre
Cécile de France et Albert Dupontel, deux comédiens en équilibre sur le fil des émotions. ©StudioCanal
Publié le 22 avril 2015
En salles depuis le 15 avril, En équilibre est librement inspiré de l’histoire de Bernard Sachsé, cascadeur devenu paraplégique suite à une chute de cheval sur un tournage.Faire Face vous dit pourquoi, en dépit de quelques ficelles mélodramatiques, il faut aller voir ce film.

1. Parce qu’il s’inspire d’une histoire vraie
Pour réaliser En équilibre, Denis Dercourt s’est appuyé sur un récit autobiographique Sur mes quatre jambes. Dans ce livre paru en 2005, co-écrit avec la journaliste Véronique Pellerin, Bernard Sachsé, cascadeur équestre, raconte comment il s’est retrouvé cloué dans un fauteuil roulant suite à un accident sur un tournage en 1994. Malgré son handicap, ce cavalier émérite est parvenu à remonter à cheval. En 1996, il a même remporté la médaille de bronze par équipe en dressage lors des Jeux paralympiques d’Atlanta. Dresseur, consultant pour des films, Bernard Sachsé a ainsi assuré la supervision équestre de En équilibre et conseillé Albert Dupontel qui interprète son rôle. Le comédien exécute d’ailleurs lui-même les cascades du film, notamment une époustouflante voltige à plein galop sur une plage…

2. Parce que les acteurs (Albert Dupontel et Cécile de France) sont justes
En équilibre afficheSi le personnage de Marc s’inspire de l’histoire de Bernard Sachsé, celui de Florence, l’agent de la compagnie d’assurances chargée du dossier d’indemnisation du cavalier, est purement fictif. Quand on aurait peut-être préféré que le film tourne plus autour de la reconquête du cheval par le héros principal, le réalisateur a privilégié le ressort romanesque de la rencontre. En cavalier blessé mais combatif, Albert Dupontel impose une présence bourrue et rassurante. À ses côtés, Cécile de France, pianiste contrariée qui renoue avec le plaisir de jouer, rayonne d’une beauté bienfaisante.

3. Parce que le scénario ose dénoncer le rôle des compagnies d’assurance dans l’indemnisation d’un handicap
Le réalisateur a choisi de partir de l’indemnisation de son personnage principal pour tisser sa trame narrative de son film. Bernard Sachsé s’est battu pendant dix ans contre les compagnies d’assurances pour obtenir réparation de son préjudice. Si le film de Denis Dercourt n’est pas à proprement parler un réquisitoire contre les compagnies d’assurance, il dénonce certaines pratiques visant à infléchir la décision des victimes. Forcée par sa hiérarchie à lui faire reconnaître qu’il a pris des « risques inconsidérés », Florence cherche, dans un premier temps à forcer la main de Marc pour lui faire accepter une indemnisation a minima et éviter le procès. Un bras de fer contre les compagnies d’assurance dans lequel certaines victimes se reconnaîtront.
Claudine Colozzi

24 avril 2015

Un lien génétique partagé entre autistes et prodiges

Jeudi 23 avril 2015 14h13
Autistes et prodiges partagent un lien génétique dont la nature exacte demeure encore à élucider, démontre une étude réalisée par des chercheurs américains.
Photo : © iStockphoto / sommersby
Autistes et prodiges partagent un lien génétique dont la nature exacte demeure encore à élucider, démontre une étude réalisée par des chercheurs américains.

Les chercheurs de l'Université Ohio State et de l'hôpital pédiatrique Nationwide, à Columbus, ont découvert que leurs sujets partagent des marqueurs génétiques sur le chromosome 1.

Une étude précédente réalisée par la coauteure de cette étude, la professeure Joanne Ruthsatz, avait démontré que la moitié des prodiges étudiés avaient un parent proche, voire un membre de leur famille immédiate, atteint d'autisme.

Mme Ruthsatz et ses collègues ont déterminé que des mutations génétiques surviennent dans la région du chromosome 1 autant chez les prodiges que chez les autistes, sans pour autant pouvoir les identifier avec précision.

Il semblerait toutefois que les prodiges jouissent de gènes protecteurs qui les empêchent de souffrir des déficits associés à l'autisme, ce qui permet à leurs talents exceptionnels de prendre toute la place.

Les chercheurs prévoient maintenant procéder à des analyses génétiques plus poussées pour approfondir leur découverte.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical Human Heredity.

23 avril 2015

Souppes-sur-Loing - Une classe sans solution face au handicap d'un élève

article publié dans La République 77

À l’école maternelle Carnot, un collectif de parents d’élèves d’une classe de grande section s’inquiète des difficultés engendrées par la présence d’un enfant atteint de graves troubles du comportement et pas assez aidé dans la prise en charge de son handicap.

22/04/2015 à 13:21 par Nicolas FILLON

Le lourd handicap d'un élève met en difficulté une classe de grande section de l'école maternelle Carnot.

Le lourd handicap d'un élève met en difficulté une classe de grande section de l'école maternelle Carnot.

Depuis septembre 2014, une classe de grande section de l’école maternelle Carnot de Souppes-sur-Loing est au centre des attentions. La raison : la présence d’un élève reconnu par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), atteint de graves troubles de comportement. Ce dernier, selon le collectif Carnot, regroupant plusieurs parents d’élèves, se montrerait « très violent » envers ses camarades et le personnel enseignant. « Les parents d’élèves de cette classe sont très en colère du fait que nos enfants se retrouvent en danger en allant à l’école, explique le collectif. La maîtresse titulaire a même été à plusieurs reprises en arrêt maladie. Il est également urgent que l’enfant MDPH puisse recevoir l’aide dont il a besoin. »

Un cas critique confirmé par Pierre Felettig, délégué syndical pour le SNUipp-FSU77 de la circonscription de Nemours, et qui a dû effectuer en cours d’année un remplacement de quelques jours dans la classe concernée. « Cet enfant est effectivement très difficile à gérer lorsqu’il est en crise, ce qui arrive régulièrement, raconte l’enseignant. Il faut alors le sortir de classe pour le calmer car il est amené à tout retourner sur son passage, à se montrer agressif et parfois très violent, aussi bien envers les enfants que les adultes, parents ou enseignants. Une maîtresse a d’ailleurs été en dépression à cause de cette situation, tandis qu’une collègue remplaçante s’est fait une entorse en tentant de le maîtriser. Pour ma part, même si je n’ai pas exercé longtemps dans la classe, je me suis senti très démuni. Quand il est en furie, il faut être mobilisé à 100 % pour s’en occuper, au détriment de ses camarades, que j’ai parfois dû laisser de côté pour parvenir à le maîtriser. »

Sans solution

Et Pierre Felettig de pointer du doigt l’impasse engendrée par la situation : « L’enfant est accompagné par une auxiliaire de vie scolaire, mais pas à temps complet, et cela ne suffit évidemment pas, regrette-t-il. Sa situation nécessite la présence permanente d’un adulte à ses côtés. Il a déjà été changé de classe, mais cela n’a servi qu’à déplacer le problème. L’institution n’a pas de solution adéquate pour ce genre de situation. La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, oblige l’école à accueillir tous les enfants. Cet enfant n’a pas de difficulté particulière de compréhension. Il faut qu’il accepte de se mettre au travail. Mais ça n’est pas du tout évident. »

Voulant débloquer la situation, le collectif Carnot fut reçu par l’inspectrice académique de la circonscription et son équipe le 12 février dernier. « Nous sommes tous unanimement sorti très mécontents de cette réunion affligeante de stérilité, pestent les parents d’élèves. Nous avions en face de nous une équipe retranchée et uniformément figée, dans une posture sclérosée sans cesse drapée dans la loi de 2005, paraissant ignorer les autres lois, comme celle de la protection de l’enfance et des personnes, de la mise en danger de la vie d’autrui et de non-assistance à personne en danger. Nous avions en face de nous des discours pitoyables d’impuissance. Des fonctionnaires semblant désarmés, démunis, inertes, relativement satisfaits de leur maigre et tardive implication faite à minima. À bout de patience, nous estimons que ce problème peut désormais sortir du champ de la discrétion si appréciée de l’inspection. Nous nous réservons de mettre en œuvre d’autres moyens d’actions. »

Enfin, le collectif dit vouloir « attirer l’attention » sur la maternelle Carnot, « rudement mise à l’épreuve sur bien d’autres aspects » récemment, entre le décès accidentel d’une petite fille de l’école à son domicile et les menaces du 7 et 12 janvier qui ont pesé sur l’établissement.

Contactée, la direction de l’école maternelle Carnot n’a pu être jointe.

Souppes-sur-Loing, 77
Nicolas FILLON
23 avril 2015

Autisme : des interventions précoces démontrent leur efficacité

Etude du JAMA
Les enfants atteints d'autisme peuvent être aggressifs, adopter des gestes répétitifs ou des attitudes inadaptées. Grâce aux interventions comportementales, les parents peuvent les aider. 

Elaine Thompson/AP/SIPA
Publié le

Violence, crise de colère, hurlements… Ces comportements agressifs, qui touchent la moitié des enfants autistes, limitent le développement de leur vie sociale et leurs capacités d’apprentissage. Pourtant, il est possible d’apaiser ces enfants grâce à des interventions comportementales, selon une étude américaine publiée dans la revue médicale JAMA ce mardi.

Plusieurs essais ont montré l’efficacité de la formation des parents à ces pratiques. Les travaux de Luc Lecavalier et son équipe confirment que les parents ont un rôle à jouer dans la prise en charge de leurs enfants.

Des techniques efficaces

Pendant 24 semaines, les chercheurs ont suivi 180 enfants âgés de 3 à 7 ans. Les parents ont aléatoirement été divisés en 2 groupes. Dans le premier, des thérapeutes apprenaient aux parents des techniques pour gérer les troubles du comportement de leurs enfants. Ce programme d’une dizaine de séances leur permettait d’apprendre à identifier ce qui déclenche les crises, à adopter des stratégies pour les prévenir puis les faire évoluer vers des comportements appropriés. Ils apprenaient également des techniques pour maintenir ces améliorations afin de pouvoir enseigner les premiers apprentissages.

Dans le deuxième groupe, les parents suivaient des ateliers éducatifs pour apprendre ce qu’est l’autisme, quels traitements pouvaient être proposés mais sans donner de stratégies pour calmer les troubles de ces enfants.

 

70 % des enfants ont progressé 

A la fin de l’expérience, un thérapeute, ignorant quel programme avait suivi les parents, devait noter les progrès réalisés par les enfants. Bien qu’une amélioration ait été mesurée dans les deux groupes, l’intervention comportementale a permis de faire progresser 70 % des enfants contre 30 % dans l’autre groupe. Par ailleurs, pour 8 enfants sur 10 ayant progressé grâce aux interventions, les améliorations étaient visibles encore 6 mois après l’étude.

« Les résultats sont massivement en faveur de la formation des parents quand il s’agit de gérer le comportement difficile des enfants atteints d’autisme. Nous pensons que ces résultats enverront un message clair, néanmoins nous ne nous attendions pas à ce nombre considérable de retours positifs », commente Luc Lecavalier, auteur principal de l’étude et professeur de psychologie et psychiatrie à l’Université d’Etat de l’Ohio.

Recommandées en 2012 en France

Les auteurs soulignent que ce programme de formation des parents peut être exporté partout et être implanté dans les hôpitaux ou les écoles. « Les parents de jeunes enfants atteints d’autismes font face à beaucoup d’inconnues et nous espérons que ces travaux permettront à ces familles de trouver des méthodes efficaces », conclue l’auteur.

Utilisées depuis des années dans de nombreux pays comme le Canada, les Etats-Unis, la Suisse ou la Belgique, ces interventions comportementales s’avèrent très efficace lorsqu’elles sont appliquées très tôt. En France, les autorités sanitaires les ont recommandées il y trois ans déjà. Mais depuis, peu d’enfant ont pu en bénéficier. Faute à la résistance d'une partie du monde médical, de la formation quasi-inexistante… Lors du bilan à mi-parcours du 3ème Plan autisme, Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, a proposé plusieurs mesures, dont justement le renforcercement de la formation, pour faire respecter ces recommandations au plus vite.   

23 avril 2015

IME Moussaron, réactions

article publié dans La Dépêche

Publié le 23/04/2015 à 03:52, Mis à jour le 23/04/2015 à 07:56

Justice - Gers

Des familles réunies autour d'un collectif composé d'anciens salariés réagissent aux déclarations du procureur de la République d'Auch la semaine passée. Le magistrat a précisé au cours d'un entretien accordé au groupe Dépêche du Midi qu'à l'exception d'une plainte déposée auprès d'un juge d'instruction, l'ensemble des procédures judiciaires et enquêtes autour de l'IME Moussaron était classé. Ainsi, le collectif (Familles, ex-Salariés de Moussaron, APF, CGT) est «très étonné que sur 10 plaintes, aucune poursuite judiciaire ne soit engagée. Les familles et les salariés plaignants ont appris cette nouvelle par voie de presse, la justice n'ayant pas daigné les informer personnellement.

Rapport de l'ARS

Pour la justice, aucune trace visible de maltraitance, alors même que le rapport de l'ARS d'octobre 2013, rédigé suite à une mission d'inspection, dénonce sur plus de 300 pages la maltraitance institutionnelle. 300 pages où sont pointés les graves dysfonctionnements constatés par les inspecteurs de l'ARS Midi-Pyrénées. Qu'est-ce que cela veut dire ? Soit les fonctionnaires de l'ARS ont menti, soit les dysfonctionnements pointés par elle n'ont pas été mis en lien avec les infractions pénales correspondantes. Est-ce volontaire ? Comment se fait-il que la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Mme Carlotti, ait déposé une plainte au vu de ce qui ressortait de la gestion de cet IME et pour laquelle le parquet est bien obligé de reconnaître qu'il y avait «une gestion à l'ancienne »… avant de classer cette plainte, là aussi ?

Maltraitance

Concernant les plaintes des familles, il n'y aurait pas assez d'éléments pour que des infractions pénales soient caractérisées. Que penser de ce que prescrivait le rapport de l'ARS quant à la privation de nourriture et l'espacement des repas, et de la pratique des contentions sans prescriptions médicales, entre autres ? Que penser aussi des conditions générales d'accueil, lorsque l'on sait aujourd'hui de source officielle qu'un bâtiment a été fermé ? Nous rappelons à qui voudrait enfin l'entendre, qu'il n'a jamais été fait mention de violences physiques portées sur des résidants. Ce qui était dénoncé dans le rapport de l'ARS, mais aussi par le collectif, c'est la maltraitance devenue sujet de nombre d'établissements de ce type. C'est la troisième génération de salariés qui ose dénoncer. Ils ne se connaissaient pas avant, ils se sont découverts en dénonçant les mêmes choses. Pour la troisième fois en presque 20 ans, il apparaît qu'une fois de plus, la justice ferme les yeux sur de graves dysfonctionnements de cet établissement et les faits qui s'y rapportent. Une fois de plus, ceux qui dénoncent ce genre de prise en charge indigne sont montrés comme les fauteurs de trouble ! »

22 avril 2015

Lyon : une sandwicherie gérée par des travailleurs handicapés mentaux

Mis à jour : 15-04-2015 09:48
- Créé : 14-04-2015 18:36
SOCIAL - Le restaurant d'application Max Saveurs a été inauguré ce mardi après-midi. Aidés par une monitrice, neuf travailleurs intellectuellement déficients auront pour mission de gérer l'établissement. Une première en Rhône-Alpes.
L'initiative est soutenue par le Lyonnais Grégory Cuilleron, ancien candidat des émissions Un dîner presque parfait et Top Chef sur M6.
L'initiative est soutenue par le Lyonnais Grégory Cuilleron, ancien candidat des émissions Un dîner presque parfait et Top Chef sur M6. Photo : PAB/metronews

Ce mardi après-midi à Lyon, la sandwicherie "Max Saveurs" a été inaugurée. Un simple restaurant de plus ? Pas vraiment. Car l'établissement, situé rue de la Claire dans le quartier de Vaise, est géré par neuf travailleurs handicapés mentaux. L'initiative, la première du genre en Rhône-Alpes, a été lancée par l'Esat (Etablissement et service d'aide par le travail) Hélène-Rivet de Lyon via l'Alged (Association lyonnaise gestionnaire d'établissements pour personnes déficientes).

"L'idée est de permettre aux handicapés de s'ouvrir vers l'extérieur. Et que dans le même temps, le grand public puisse changer son regard sur les personnes intellectuellement déficientes", résume Jean-Paul Piron, le directeur de l'Esat Hélène-Rivet. Encadrés par une monitrice, les neuf travailleurs - quatre filles et cinq garçons âgés entre 20 et 35 ans - effectueront les tâches habituelles liées à leur domaine d'activité, de la réception des matières premières à la fabrication des produits (sandwichs, salades, quiches, pizzas…) en passant par l'entretien des locaux.

Vaincre les préjugés

"La principale difficulté est leur lenteur, explique Véronique, la monitrice qui les forme depuis trois mois. Il faut donc faire répéter les gestes de nombreuses fois afin qu'ils aillent plus vite. Au début, c'était un peu la pagaille, mais maintenant cela se passe super-bien."

S'ils admettent être un peu "stressés" par le fait de devoir faire bientôt face aux clients, les travailleurs handicapés semblent ravis de faire partie du projet, et ont "hâte" d'être mis dans le grand bain. "La cuisine est une passion depuis que je suis toute petite, confie Caroline, 32 ans. Pour l'instant tout se passe bien, je suis très contente d'être ici." Philippe, 31 ans, espère quant à lui vaincre les préjugés et "prouver que les personnes handicapées peuvent aussi faire des choses." Si tout va bien, "Max Saveurs" pourrait ouvrir ses portes au public début mai.
 

Financement

L'investissement total est de 620 000 euros, répartis ainsi :
- Prêts Caisse des dépôts : 320 000 euros
- Subventions et sponsors : 89 000 euros
- Autofinancement : 211 000 euros

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