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"Au bonheur d'Elise"
29 février 2016

Adhérez à Autisme France ...

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Madame, Monsieur, chers Amis,

 

Depuis 1989, Autisme France lutte au service des personnes autistes et de leurs familles pour faire reconnaître le scandale que constituent leur abandon et le maintien de pratiques obsolètes et maltraitantes, alors que les familles savent ce dont leurs enfants ont besoin.

 

Pour poursuivre nos activités et atteindre les objectifs que notre association s'est fixés, nous nous appuyons essentiellement sur les cotisations versées par nos adhérents, celles-ci constituant notre principale source de recettes. Autisme France est une association nationale créée en 1989 et composée essentiellement de bénévoles.

 

L'ensemble de notre conseil d'administration reste plus que jamais mobilisé pour :

  • Défendre les droits des personnes autistes et de leurs familles contre les maltraitances et discriminations qu'elles subissent, et les signalements et placements abusifs à l'Aide Sociale à l'Enfance, dans le respect des conventions européennes et internationales signées par la France, en particulier les observations de l'ONU. A cette fin, nos adhérents peuvent s'appuyer sur le service de protection juridique, dont vous avez la présentation en pièce jointe.
  • Intervenir auprès de nos tutelles pour obtenir la mise en oeuvre effective du plan autisme 3 qui n'a pas trouvé encore de concrétisation sur le terrain, en particulier pour le diagnostic et l'intervention précoces.
  • Militer fermement pour l'inclusion sociale la plus large possible des personnes autistes en milieu ordinaire, en particulier pour la scolarisation et l’insertion professionnelle.
  • Défendre la cause des adultes, grands oubliés de tous les plans autisme successifs.
  • Suivre les travaux de mise en œuvre du plan autisme 3, dans le respect de son axe directeur : le respect des recommandations de bonnes pratiques dans tous les établissements et services, dans toutes les formations.

L'autisme et les TSA concernent au minimum 500 000 personnes en France. Une personne sur 100 est autiste. Malgré le nombre très important de personnes touchées par ce trouble qui entraîne un handicap, reconnu depuis 1996, l'autisme est encore mal connu et les programmes d’intervention efficaces ne sont que très insuffisamment mis en œuvre par rapport aux efforts de nombreux pays.

 

Il est donc important que notre association puisse continuer à militer auprès des instances ministérielles, informer personnes autistes, parents, grand public et professionnels sur les troubles du spectre de l'autisme.

 

Adhérer à Autisme France c'est nous donner les moyens de pouvoir agir pour :

  • Continuer à assurer les missions que nous nous sommes fixées : former à l'autisme, informer les familles sur leur droits, développer la démarche qualité des services et établissements de nos associations partenaires, en partenariat avec le groupement de coopération sociale et médico-sociale d'Autisme France, œuvrer à un changement radical des pratiques pour faire cesser la maltraitance, obtenir le financement des interventions en libéral.
  • Maintenir, développer et renforcer nos services : congrès, newsletter, revue, site internet, service juridique, et notre aide aux familles.

 

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, chers amis, l'expression de nos meilleurs sentiments.



Le conseil d'administration d'Autisme France

 

 

 

1175 Avenue de la République - 06550 La Roquette-sur-Siagne - Tel : 04 93 46 01 77 - E-mail: autisme.france@wanadoo.fr


Suivez nous !   mini-logo-facebook     twitter 2

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29 février 2016

Samedi 2 avril 2016 à CRETEIL - Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme

Flyer journée mondiale autisme créteil 2016-page-001

PROGRAMME journée mondiale autisme 2016 creteil-page-001 matin

PROGRAMME journée mondiale autisme 2016 creteil-page-002 après-midi

28 février 2016

Vidéo > Mon frère est autiste

28 février 2016

Vieux autistes, de la nécessité du diagnostic à la reconnaissance et réintégration dans la dignité.

article publié dans ze-tribe

autisme-asperger-diagnostic

Article rédigé par Blandine Messager

Selon une représentante de l’Association Autisme France, près de 90% des adultes autistes ne sont pas diagnostiqués. Ces autistes, improprement diagnostiqués sous diverses pathologies plus ou moins fantaisistes, ou trop proches des limites supérieures du spectre pour avoir pu accéder à un diagnostic, vivent dans l’ombre, souvent exclus, rejetés, relégués, oubliés.

 

 

Certains, les plus âgés, n’ont sans doute jamais entendu le mot « autisme » de leur vie, et pour plus encore d’entre eux, le mot « autisme » n’a jamais été évoqué les concernant. Certains ont pu vivre à l’abri, protégés par leur environnement familial (femmes pour la plupart), intégrés dans des entreprises (hommes pour la plupart), retraités « heureux » issus des trente glorieuses, époque où il était encore possible de travailler et prospérer malgré des difficultés dans les interactions sociales. Mais ce sont des privilégiés.
 
Pour ceux nés à partir de la fin des années 50, c’est beaucoup, beaucoup plus compliqué : la vie économique, le délitement social global, la férocité croissante du marché du travail, la dislocation des liens conjugaux et familiaux aussi… ne leur ont pas fait de cadeaux. Ils ont dû tout subir de plein fouet. Parmi eux, certains, les plus curieux, les plus nantis d’outils intellectuels et informatifs et/ou les plus obstinés à vouloir comprendre en quoi ils ont traversé leur vie comme des survivants de leur différence, ont réussi à s’informer. Parfois durant des années de recherches effrénées sur l’autisme : centres d’intérêts intenses dits « restreints » obligent !
 
 
AspergersEt dans leur quête de compréhension de leur histoire, de l’histoire de leur famille aussi, ils ont dû traverser des années d’interrogations, de psychothérapies diverses et souvent vaines, pour finir par relever la tête et demander reconnaissance.  J’emploie le mot « reconnaissance », mais d’autres mots pourraient convenir aussi : réparation, restitution, justice…
 
  
Reconnaissance : être reconnu tel qu’on est, de la façon la plus juste qui soit. 
Restitution : chacun nécessitant qu’on lui restitue sa dignité, en lui rendant le déterminant « interdit », refusé, sa vie durant : autisme (incluant syndrome d’Asperger). 
Justice : parce qu’il y a eu injustice de la part de la communauté vis à vis d’eux.
 
De la part de la collectivité, du pays, des institutions… la moindre des choses serait de leur demander PARDON. Et pour réparer le préjudice, la moindre des choses serait de leur donner accès à des évaluations neurologiques sérieuses quand ils les demandent.
 
On ne demande pas ce genre de chose par extravagance, pas plus que sur un coup de tête, ni par opportunisme déplacé, ni par fourvoiement. En général, quand on fait ce genre de demande à plus de quarante ans, c’est après en avoir étudié les tenants et les aboutissants, méticuleusement, consciencieusement, et je dirais même : avec tout le sérieux inhérent à la précision autistique ! Sans parler de la maturité, de l’expérience, de tout le bagage accumulé sur plusieurs décennies, qui ne peuvent qu’éloigner de l’excentricité.
 
La moindre des choses aussi, serait de leur épargner l’humiliation du refus de diagnostic, sous le prétexte imbécile que les témoins de leur enfance ne sont plus là : ils sont adultes, âgés, retraités, vieillards… et on les traite ainsi comme des mineurs !
 
Je n’ai pas autorité pour le faire collectivement, mais je demande réparation. Non, pas de « dommage intérêts », ce serait trop improbable vu le nombre de mes compagnons d’infortune, mais juste un accès facilité et adapté au dépistage pour les adultes matures, les personnes âgées, suivi d’un diagnostic dressé « en bonne et due forme », et donc d’une reconnaissance. Être reconnu dans ses particularités, non pas avec une étiquette, mais avec un nom, une identification de ces différences.
 
Beaucoup d’entre-nous ont non seulement dû subir des pressions sociales iniques, mais vivent dans le dénuement le plus total, écartés malgré tous leurs efforts d’une vie digne, du minimum matériel vital, sans perspective autre que d’échouer un jour dans des « mouroirs à vieux », des collectivités toxiques, mortelles pour ces gens qui ne supportent aucune promiscuité.
 
autisme-asperger-déni-médecinCertains d’entre-nous ont accumulé des connaissances encyclopédiques en maints domaines utiles. Beaucoup d’entre-nous ont développé des trésors de stratégies pour surmonter leur handicap dans un monde où il était ignoré. Certains d’entre-nous ont des enfants, des petits enfants, comptant parmi eux d’autres autistes. Nos connaissances et nos expériences sont une richesse à ne pas négliger, pour les générations futures comme pour tous les professionnels en contact avec des enfants et jeunes autistes. Ne pas nous demander nos avis est une perte pure, un déni intolérable, un devoir de mémoire censuré… 
 
Nous sommes une manne, nous sommes légions, nous ne devons pas nous laisser intimider ni écarter.
 
Il est temps que les centres experts en diagnostic d’autisme (CRA1 et autres) cessent de procéder à des opérations de sélection arbitraires sur l’âge, « recalant » quasi systématiquement les adultes trop « vieux », qui mettent à mal leurs (in)compétences. Le plus souvent sous maints prétextes fallacieux, voire fantaisistes. Il serait temps que ces professionnels arrêtent de se défiler en niant les diagnostics adultes, en ne les évaluant pas, en les éludant d’un revers de main trop souvent arrogant.
 
Mesdames et Messieurs les professionnels : vous êtes payés pour travailler. Faites votre travail ! Car nous, les adultes autistes oubliés, laissés en rade et niés dans notre propre différence, n’avons pas eu cette chance de pouvoir être payés pour tout le travail accompli durant nos vies, à tenter de vivre parmi la communauté des humains.
 
On ne décrète pas qu’un adulte est autiste ou pas sur la simple base d’entretiens bâclés, non plus. Trop d’entre-nous sont passés par cette épreuve médiocre, indigne pour des professionnels censés se comporter en professionnels.
Nous traiter dignement, c’est nous donner accès à des cessions de tests d’évaluation sérieux et adaptés. Nous avons travaillé nos vies entières à apprendre à vivre parmi les autres, à tenter de nous intégrer, à analyser nos propres comportements, à élaborer des stratégies de survie (certains n’ont pas survécu, rappelons-le), à fournir des efforts constants pour tenter de nous intégrer dans un monde qui nous était étranger… Tout ce boulot, nous l’avons fait. Sans jamais recevoir rémunération ni reconnaissance.
 
La formation continue est un devoir déontologique pour les médecins. Alors, Mesdames et Messieurs… à vous de faire votre travail : informez-vous, formez-vous…
… Et prévenez-nous quand vous aurez décidé de vraiment travailler avec nous !
Merci.
 

Article rédigé par Blandine Messager – Janvier 2016
(1) CRA : Centre Ressources Autisme

28 février 2016

En baie de Seine, un nouveau service pour accompagner des personnes autistes vers l'autonomie

article publié sur FR3 Régions

Le service d'accompagnement médico-social est basé à Harfleur depuis septembre. Il apporte un soutien très concret à de jeunes adultes souffrant de troubles autistiques

  • Par Sylvie Callier
  • Publié le 27/02/2016 | 12:11, mis à jour le 27/02/2016 | 12:11
A Harfleur, une jeune fille autiste fait ses courses © France 3 Baie de Seine

© France 3 Baie de Seine A Harfleur, une jeune fille autiste fait ses courses



Faire seul ses courses, vivre dans son logement. Ce sont des étapes qui ouvrent de belles perspectives pour les personnes autistes et leurs familles.

Pour les jeunes âgés de plus de 18 ans, vivant dans le secteur du Havre et Fécamp, le SAMSAH (service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés) propose un soutien précieux.

Ce service est financé par le département de Seine-Maritime et l'agence régionale de santé.

Reportage de Karima Saidi et Anne-Lise Havard

Intervenants :
Juliette Fringant, psychologue du SAMSAH
Pauline Savalle, adhérente du SAMSAH
Paul Corbet, adhérent du SAMSAH


Le Havre : le SAMSAH, service d'accompagnement pour personnes autistes

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28 février 2016

Le Bal des pompiers à Bussy-Saint-Georges le 8 avril 2016 avec ASMA 77

Achetez vos billets sur le site de l'événement. Weezevent - solution de billetterie et d'inscriptions en ligne.
www.weezevent.com
27 février 2016

Fonds de compensation du handicap : l'état condamné

Résumé : Le 24 février 2016, le Conseil d'Etat contraint le Gouvernement à publier les décrets d'application relatifs au Fonds départemental de compensation du handicap. Une aide méconnue qui n'a jamais vraiment été définie depuis sa promulgation en 2005

Par , le 27-02-2016

Qui connait le Fonds départemental de compensation du handicap ? Au terme de l'article L146-5 du Code de l'action sociale et des familles, tel que rédigé à l'article 64 de la loi du 11 février 2005, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ont à leur charge de gérer ce fonds. Il a pour objectif d'accorder des aides financières destinées à permettre aux personnes en situation de handicap de faire face aux frais de compensation restant à leur charge (lire mode d'emploi ci-dessous), après que les intéressés aient fait valoir l'ensemble de leurs droits. "Par exemple, explique Sylvie Moscillo, présidente de Défis 74 et maman d'une jeune femme handicapée, lorsque votre fille a besoin d'un fauteuil roulant motorisé d'un montant de 8 500 euros et qu'il en reste 3 000 à la charge de votre famille, une fois toutes les aides déduites, vous pouvez faire appel à ce fonds."

Décrets d'application en attente depuis 11 ans

Mais les décrets d'application définissant explicitement les conditions d'attribution de ce fonds ne sont jamais sortis. Dans les tiroirs depuis onze ans ! "Jusqu'à maintenant, chaque département fait comme il peut, comme il veut, comme il croit bien, poursuit Sylvie Moscillo, ce qui est loin de permettre une équité de traitement sur l'ensemble du territoire. La plupart des gens ne connaissent pas cette aide. Nous la sollicitions pour certaines familles, sans que le cadre légal ne soit vraiment défini. » Selon d'autres sources, ce fonds destiné aux personnes handicapées, adultes ou enfants, peut parfois être utilisé à destination de personnes qui n'entrent pas dans le champ du handicap, par exemple âgées. Le 24 février 2016, le Conseil d'État a donc ordonné au Premier ministre, Manuel Valls, de publier enfin ces décrets ; le chef du Gouvernement dispose de neuf mois pour se mettre en conformité avec la décision de la haute autorité. 

Un cadre légal commun à tous 

Le Conseil d'Etat le contraint ainsi à définir un cadre légal commun à tous et surtout à expliciter les modalités d'application et la durée d'attribution de cette prestation. "Avec la décentralisation, conclut Sylvie Moscillo, il est indispensable que tous les départements appliquent le même décret et puissent utiliser ce fonds de compensation de manière homogène". Cette décision fait suite aux plaintes déposées par l'Association nationale pour l'intégration des personnes handicapées moteurs (ANPIHM) et un particulier le 25 juillet 2014 et le 27 mai 2015 ; ces deux requêtes enjoignaient le Conseil d'État à annuler pour "excès de pouvoir" la "décision implicite" du Premier ministre qui avait rejeté leur demande pour adopter ce décret. 250 euros d'astreinte devront être versés pour chaque jour de retard à compter de la décision tandis que les plaignants recevront 2 500 euros chacun.

Fonds de compensation, mode d'emploi

Le fonds départemental de compensation du handicap est destiné à aider financièrement les personnes handicapées afin de leur permettre de faire face aux frais restant à leur charge. 

- Pour qui ? Pour les personnes handicapées bénéficiant de : la Prestation  de compensation du handicap (PCH), adulte ou enfant, et pour lesquelles a été élaboré un plan de compensation (aides techniques, aménagement logement/véhicule, charges exceptionnelles), l'Allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) ou la Majoration pour tierce personne (MTP).

- Combien ? Le fonds apporte aux bénéficiaires, en complément des autres interventions légales et extra-légales, une aide financière afin que les frais restant à leur charge ne dépassent pas 10 % du revenu fiscal de référence du foyer auquel ils sont rattachés.

- Qui décide ? Le comité de gestion du fonds de compensation décide de l'attribution des aides. Ses décisions sont notifiées au demandeur ou à son représentant légal.

- Où déposer la demande ? La demande est à établir en collaboration avec l'équipe pluridisciplinaire et à adresser à la Maison départementale des personnes handicapées du département de résidence.

27 février 2016

Autisme : l'aprentissage son par son mène à la parole et à l'interaction

Université de Göteborg

Cette thèse de chercheurs de l’Université de Göteborg apporte un espoir aux enfants atteints d'autisme qui éprouvent des difficultés dans différents aspects de la communication. Ces enfants atteints d'autisme, en particulier du syndrome d'Asperger ont des problèmes avec la parole, l’intonation et les gestes. Mais, a contrario, ils ont souvent un sens aigu des détails. Cette équipe montre qu’en capitalisant sur la pratique progressive de sons et de syllabes et sur une différence entre 2 sons chaque fois, il est possible pour ces enfants de parvenir à une interaction et de développer certaines capacités linguistiques.

Un enfant fait l’apprentissage de la parole pendant la petite enfance lorsqu’il parvient à distinguer les différents sons et syllabes dans le flux de la parole. C’est cette capacité de distinction qui semble souvent problématique chez les enfants atteints de syndrome d’Asperger.

Les chercheurs ont donc mené plusieurs expériences avec deux enfants atteints du syndrome d’Asperger. Les chercheurs ont introduit progressivement des paires de mots entre lesquels différait un seul son puis ont progressivement augmenté le nombre de paires, afin de favoriser la prise de conscience des contrastes phonétiques et des représentations symboliques des mots. Les résultats s’avèrent probants car ces enfants parviennent petit à petit à construire une relation entre la structure du mot, son intonation et les gestes.

Un mécanisme « miroir » : L'hypothèse derrière cet apprentissage est que les zones du cerveau impliquées dans la reconnaissance et la production de la parole sont stimulées par l'écoute et peuvent conduire à l'élaboration de la production sonore en général, puis à l’assemblage de syllabes jusqu’à l’apprentissage et l'utilisation de nouveaux mots. Ce même mécanisme « miroir » vaut, expliquent les auteurs, aussi pour l’intonation ou les gestes de l’enfant. Car l’expérience montre que ces enfants finissent par « mettre » l’intonation, même si ce n’était pas l’objectif de l’étude. « Un des enfants a également développé son utilisation des gestes, en dépit du fait qu'aucune formation directe ne lui était apportée dans cet objectif ».

Bref, un protocole qui apparaît ici comme bénéfique, à tester dans des interventions plus larges.

Source: Göteborgs Universitet Feb, 2016 From sounds to speech and gestures Case studies of linguistic interaction in children with ASC

27 février 2016

La justice confirme le placement de 3 enfants autistes

Résumé : "Ils estiment que Rachel est folle, qu'elle met ses enfants dans une vision invalidante et qu'ils ne sont pas autistes." La cour d'appel de Grenoble a confirmé le 26 février 2016 le placement de ses trois enfants.

Par , le 27-02-2016

La cour d'appel de Grenoble a confirmé le 26 février 2016 le placement des trois enfants autistes de Rachel D., dont les associations ont fait un cas emblématique "de placement abusif" dû à une méconnaissance de ce handicap. Dans un arrêt de 14 pages, la cour a confirmé toutes les dispositions du jugement de première instance, a indiqué à l'AFP Me Sophie Janois, avocate de Rachel D. "Ils estiment que Rachel est folle, qu'elle met ses enfants dans une vision invalidante et qu'ils ne sont pas autistes. C'est fou!", a décrit l'avocate parisienne, spécialisée dans ce genre d'affaires.

30 min de visite tous les 15 jours

Depuis le mois d'août, les trois enfants (deux garçons de 4 et 6 et une fille de 9 ans) sont placés séparément en famille d'accueil et en pouponnière.  Leur mère, qui réside à Saint-Marcellin (Isère), ne les voit qu'une demi-heure tous les 15 jours lors de visites médiatisées. Une pédopsychiatre, mandatée dans le cadre d'une expertise judiciaire, avait en effet "nié l'autisme des enfants en disant que c'était la mère qui provoquait leurs symptômes", selon Me Janois. Depuis leur placement, les trois enfants ont pourtant été diagnostiqués autistes par l'équipe du Dr Sandrine Sonié, coordinatrice du Centre de ressources autisme Rhône-Alpes, selon les associations qui soutiennent Rachel. 

La justice joue sur les mots ? 

Dans son arrêt, la cour estime cependant que les enfants ne sont pas autistes mais atteints d'un trouble envahissant du développement (TED), selon l'avocate. "Ils jouent sur les mots : quand on dit autiste, c'est un terme du langage courant. Le TED, avant ça s'appelait autisme, c'est un terme générique", a-t-elle ajouté. En conclusion, la cour estime que "les mineurs doivent être protégés de la représentation invalidante et alarmiste que la mère a de ses enfants", selon un extrait de l'arrêt cité par l'avocate. Les juges refusent par ailleurs une contre-expertise ou un placement des enfants chez leurs grands-parents.

Le soutien de 200 associations et de la ministre

Près de deux cents associations soutiennent le combat de Rachel. Le 25 janvier, devant le congrès d'Autisme France, la secrétaire d'État aux personnes handicapées Ségolène Neuville s'était elle aussi dite "totalement mobilisée pour que cette maman puisse le plus rapidement possible retrouver ses trois enfants". Au coeur du problème, les associations dénoncent les "dysfonctionnements" de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et une "vision préhistorique de l'autisme" basée sur une approche psychanalytique. En 2012, la Haute autorité de santé (HAS) a pourtant estimé que cette
approche "non consensuelle" n'avait pas fait la preuve de sa pertinence. 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

27 février 2016

L'autisme expliqué aux enfants

Ce petit guide est destiné aux parents/enseignants qui souhaitent expliquer à leurs enfants/élèves les caractéristiques souvent mal connues et comprises des troubles du spectre autistique…

Réalisation du Document : Sur le Chemin des Écoliers

> Cliquez sur l'image pour accéder au guide en pdf (28 diapositives)

Capture d'écran 2016-02-27 15

27 février 2016

Autisme. La cour d'appel de Grenoble confirme le placement des enfants de Rachel

article publié sur le site de France 3 régions

Publié le 26 février 2016 à 19h13, mis à jour le 26 février 2016 à 20h42

Cour d'appel de Grenoble
© France 3 Alpes | Cour d'appel de Grenoble
Franck Grassaud

Rachel D., privée de ses trois enfants autistes depuis l'été dernier, a vu cette décison de placement confirmée, ce vendredi 26 février, par la cour d'appel de Grenoble. 

La cour a donc décidé de ne pas revenir sur le placement, séparément, des trois enfants de Rachel D., âgés de 4, 6 et 9 ans, en famille d'accueil et en pouponnière. Ils auraient des troubles autistiques. Depuis le mois d'août, cette mère, elle-même Asperger (une forme d'autisme), ne les voit plus.

"Rachel est pourtant tout à fait apte à s'occuper de ses enfants", estime Me Sophie Janois, "elle aurait juste besoin d'un peu d'aide."

Dans son arrêt, la cour estime cependant que les enfants ne sont pas autistes mais atteints d'un trouble envahissant du développement (TED). "Ils jouent sur les mots: quand on dit autiste, c'est un terme du langage courant. Le TED, avant ça s'appelait autisme, c'est un terme générique", explique l'avocate. En conclusion, la cour estime que "les mineurs doivent être protégés de la représentation invalidante et alarmiste que la mère a de ses enfants", selon un extrait de l'arrêt cité par l'avocate.

Reportage Maxence Regnault et Cédric Lepoittevin


Rachel privée de ses 3 enfants autistes

Rachel privée de ses 3 enfants autistes
Intervenantes: Maître Sophie Janois, avocate de la mère de famille; Ghislaine Lubart, présidente de Envol Isère Autisme

 

Le rapport d'une pédo-psychiatre

Une pédo-psychiatre, mandatée dans le cadre d'une expertise judiciaire, "a nié l'autisme de ses enfants en disant que c'était la mère qui provoquait leurs symptômes", explique Me Sophie Janois. "Comme si on pouvait simuler un trouble du développement! Il faut être d'une incompétence crasse pour raisonner comme ça", s'énerve Danièle Langloys, présidente de l'association Autisme France

Le juge des enfants a suivi l'avis de l'experte, estimant que Rachel créait "une représentation invalidante et alarmiste de ses enfants sans aucun fondement médical, ce qui leur est préjudiciable", selon un extrait du jugement de première instance cité par Me Janois, qui dénonce une "erreur judiciaire".

Depuis leur placement, les trois enfants auraient toutefois été diagnostiqués autistes par l'équipe du Dr Sonié, médecin coordinateur du Centre de Ressources Autisme Rhône-Alpes, selon les associations.

Près de deux cents associations soutiennent le combat "emblématique" de Rachel. Et le 25 janvier, devant le congrès d'Autisme France, la secrétaire d'État aux personnes handicapées Ségolène Neuville s'est elle aussi dite "totalement mobilisée pour que cette maman puisse le plus rapidement possible retrouver ses trois enfants".

27 février 2016

4800 signalements d'enfants en danger en 2015 dans le Val-de-Marne

article publié dans Le Parisien

Agnès Vives | Publié le Vendredi 19 Févr. 2016, 19h16 | Mis à jour : 19h16

Créteil, ce vendredi. Alors que la loi sur la protection de l’enfance a été votée jeudi au Sénat, la ministre de la Famille, Laurence Rossignol s’est rendue à Thiais, puis à Créteil pour rencontrer l’équipe de la cellule de recueil d’informations préoccupantes. (LP/A.V.)

Un travail de dentelle mené dans l’ombre. Au 3e étage de l’immeuble Solidarités à Créteil, les agents de la cellule de recueil d’informations préoccupantes (CRIP) du Val-de-Marne reçoivent les appels d’enseignants, de médecins, de familles pour signaler là un collégien déscolarisé, là un bébé secoué, là un enfant abandonné… En 2015, 4 800 signalements ont été enregistrés. Ce vendredi, l’équipe a reçu la visite de la ministre de la Famille. Laurence Rossignol, qui au préalable s’était rendue à Thiais à la fondation des Apprentis d’Auteuil, a écouté les agents, et rappelé combien le Val-de-Marne était « un département engagé et précurseur ». La CRIP a ainsi été lancée en 2003, quatre ans avant sa généralisation avec la loi de 2007.

L’Education nationale, première à alerter. Un tiers des signalements proviennent du milieu scolaire et un dixième du corps médical, un résultat jugé encore « insuffisant ». En fonction des situations, la CRIP mandate les travailleurs sociaux pour une évaluation (62 %), signale au parquet (25 %, 272 enfants placés), réoriente vers un service compétent (8,5 %). 4,5 des cas sont classés sans suite.

 

L’équipe du CRIP est composée de 9 professionnels. (LP/A.V.)

 

La radicalisation. Selon Leonor Sauvage, responsable de la CRIP, 70 situations leur ont été transmises dont huit véritables : des filles de 16 à 18 ans, dont deux qui sont parties.Derrière cette radicalisation, les agents ont retrouvé des profils de fugues, de mises en danger avec scarification, des traumatismes sexuels précoces, des phénomènes d’abandon. « Ce sont des publics qui nous arrivent par une nouvelle porte, souligne Michèle Créoff, directrice adjointe du pôle enfance au Département.

Les mineurs étrangers isolés (MEI). « Une situation ingérable », depuis la fin de la répartition nationale, selon le président PCF Christian Favier, avec « des structures saturées ». Cette année, 187 MEI ont été accueillis contre 13 normalement. La ministre a promis une nouvelle péréquation. Le 94 étant « identifié comme un des départements à soulager en premier »

Les enfants autistes. Depuis cinq ans, faute de place dans le département et en France, les services de la protection de l’enfance se retrouvent à gérer des jeunes autistes (dix à quinze jeunes avec des troubles et cinq très grands autistes), les faisant coexister avec les jeunes abimés par la vie. « Une vraie difficulté », ont-il souligné à la ministre.

27 février 2016

Evry : dépasser le handicap grâce aux tablettes numériques

Florian Garcia | 23 Févr. 2016, 17h08 | MAJ : 23 Févr. 2016, 17h08
  Evry, janvier. Créée en 2013 par Sarah Cherruault-Anouge, la société Auticiel emploie cinq salariés et a déjà enregistré plus de 70 000 téléchargements.
Evry, janvier. Créée en 2013 par Sarah Cherruault-Anouge, la société Auticiel emploie cinq salariés et a déjà enregistré plus de 70 000 téléchargements. (LP/Florian Garcia.)

Sa petite entreprise ne connaît pas la crise. Après avoir développé des applications « intuitives, interactives et ludiques » pour des personnes en situation de handicap mental ou cognitif, la start-up Auticiel se lance dans la commercialisation de tablettes adaptées.

A l’origine de ce succès, une jeune femme de 26 ans, formée sur les bancs de l’école Telecom SudParis à Evry.

Le projet est né en 2011, lorsque Sarah Cherruault-Anouge rencontre une association de parents d’enfants autistes. « C’était le début des tablettes numériques », se souvient la jeune femme qui, dans le cadre de sa scolarité participe au challenge Projet d’entreprendre. « En observant les enfants, j’ai remarqué leur attrait pour cet outil. Ils étaient très à l’aise, les tablettes sont intuitives et l’écran lumineux capte leur attention ». La jeune femme a de la suite dans les idées. Elle développe alors un business plan et se rapproche d’étudiants en informatique pour que les tablettes deviennent « un outil simple pour l’aide à l’apprentissage et à l’autonomie ». Le projet Auticiel était né.

Au fil des mois, l’aventure étudiante se transforme en start-up et, en concertation avec un comité scientifique, la petite société élabore des applications. « Avec ces outils, les adultes comme les enfants sont en mesure de communiquer, de se repérer dans la journée ou encore de reconnaître les émotions de leur interlocuteur », ajoute Sarah Cherruault-Anouge. Utilisatrice de ces applications depuis 2014 pour sa fille de 15 ans, Christèle Ribeyrol ne peut plus s’en passer. « Ce que j’apprécie, c’est que ces applications sont utilisables par une personne atteinte d’autisme sévère. L’une d’entre elles permet de décomposer les tâches d’une action bien précise, comme se laver les dents ou confectionner un gâteau, décrypte la maman. C’est une base formidable, nous pouvons ajouter ou retirer des étapes en fonction des acquisitions et tout est personnalisable avec des photos ».

Aujourd’hui, la petite société née en 2013 emploie cinq salariés et peut se targuer de 70 000 téléchargements. En plus de développer des applications, elle propose désormais des tablettes adaptées au handicap. Plus résistantes en cas de chute, elles sont également pourvues d’une double interface pour que les réglages ne soient pas changés par inadvertance.

Renseignements sur auticiel.com

26 février 2016

50 unités d'accueil d'enfants autistes créées en maternelle

Le 3e plan autisme, lancé en 2013, prévoit la création de 3 400 places d'accueil supplémentaires pour enfants et adultes.
Le 3e plan autisme, lancé en 2013, prévoit la création de 3 400 places d'accueil supplémentaires pour enfants et adultes. | Ouest France

50 unités spécialisées supplémentaires ont été créées pour scolariser les enfants autistes dès la maternelle.

Le ministère de l'Education a annoncé la création de 50 unités d'enseignement, dispositif visant à faciliter la scolarisation d'enfants autistes dès la première année de maternelle, à la rentrée 2016, alors que les associations soulignent régulièrement le retard de la France dans ce domaine.

Dans le cadre du troisième plan autisme (2013-2017), 30 unités d'enseignement avaient été créées à la rentrée 2014 et 30 supplémentaires un an plus tard. Avec ces 50 unités installées pour septembre 2016, l'objectif d'une centaine de créations d'ici 2017 est ainsi atteint.

« Certains départements disposeront ainsi de deux dispositifs », note la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem dans un communiqué publié jeudi soir.

Sept enfants par unitéCes unités d'enseignement sont implantées au sein d'une école maternelle. Elles accueillent sept enfants maximum, si possible dès trois ans. Dotées d'un personnel et d'apprentissages adaptés, elles visent à amener ces enfants à suivre un cursus classique au terme de ces trois ans, ou parfois même avant.

L'emploi du temps adapté permet de moduler les temps d'apprentissage individuels et collectifs au sein de l'unité, et au sein de l'école maternelle où se trouve le dispositif.

Ces unités accueillent des enfants présentant des troubles du spectre autistique ou des troubles envahissants du développement (TED).

A la dernière rentrée, l'association Autistes sans frontières (ASF) avait une nouvelle fois protesté contre la pénurie de dispositifs d'accueil des enfants autistes dans le système scolaire français.

20% seulement d'enfants scolarisésLa scolarisation de ces enfants reste l'exception, selon ASF, qui évaluait entre 80 000 et 100 000 le nombre de jeunes autistes en âge d'être scolarisés, dont « au mieux 20 % vont à l'école ».

Le 3e plan autisme, lancé en 2013, prévoit la création de 3 400 places d'accueil supplémentaires pour enfants et adultes (soit près de 6 300 places entre 2015 et 2018 en comptant le reliquat du 2e plan), le dépistage précoce de l'autisme, dès 18 mois, une prise en charge précoce et intensive, et une évolution des pratiques professionnelles en fonction des recommandations de la Haute autorité de santé (HAS).

Cette dernière avait estimé en 2012 que l'approche psychanalytique, « non consensuelle », n'avait pas fait la preuve de sa pertinence, et recommandait, dès le plus jeune âge, des méthodes éducatives et comportementales. 

En juillet 2015, sept familles ont pour la première fois obtenu en justice des dédommagements de l'État pour « carences » de prise en charge de leurs enfants autistes. Le gouvernement n'avait pas fait appel.

26 février 2016

Tout sur la Maltraitance > Site du Ministère des Affaires sociales et de la Santé

 

Maltraitance des personnes vulnérables

La maltraitance des personnes vulnérables du fait de leur âge ou de leur handicap a longtemps été un phénomène sous-estimé et un tabou, d'autant qu'il s'agit d'une réalité complexe et multiforme. Qu'elle soit familiale ou institutionnelle, elle reste encore très insuffisamment révélée et souvent difficile à appréhender, tant par son ampleur que par la nature des violences qui la caractérisent.

http://social-sante.gouv.fr

 

26 février 2016

Lettre énervée à Eglantine Emeyé du vice-président de SOS Autisme

article publié sur le site humour de malade

trop poly pour être honnête

Lettre énervée du vice président de «Sos autisme» à Eglantine Eméyé ! Madame, premièrement et avant toute chose, nous n’avons rien contre les personnalités qui utilisent leur image pour faire avancer une cause, c’est très bien pour faire bouger les lignes et envoyer un message dans les médias et on sait que dans le monde du handicap, on en a besoin. C’est d’ailleurs ce que font Francis Perrin, Olivia Cattan et tant d’autres et c’est parfait. Seulement voilà, lorsque nous vous voyons, Eglantine Eméyé, plusieurs choses nous font friser nos poils en salade Niçoise ! Tout d’abord, la nature du handicap de votre enfant. Vous êtes passée ce jeudi soir au Grand Journal sur Canal + pour vendre votre nouvelle "bible" chez Librio. Par contre, que fait une mère d’un enfant poly-handicapé en mère d’enfant autiste ? C’est selon les éditeurs et les saisons ? Votre fils est-il caméléon ou est-ce juste plus vendeur en ce moment que le «poly-handicapé» ? Déjà, le fait de masquer un jeu aussi gros nous laisse perplexe... Que fait alors une mère d’enfant poly-handicapé en mère «représentatrice» du monde autistique ? Quel conseil peut-elle donner dans vos bouquins sur l’autisme, alors que votre enfant ne souffre pas de ce handicap et donc n’a pas eu les mêmes traitements? Pourquoi le cacher ? Auriez-vous honte ou est-ce juste pour avoir les subventions de toutes les fondations plus facilement pour son association ? Alors, on peut représenter un monde sans avoir été concerné, ce n’est absolument pas grave mais l’importance est de le dire et de ne pas le cacher, non ? Comment faire confiance à une femme célèbre, si déjà vous nous mentez sur la nature de cet enfant dont vous parlez sans arrêt, alors que vous représentez les familles qui pensent que vous avez un enfant comme le leur ? Deuxièmement, pour une fois que vous êtes honnête vous dites que ce sont les familles de votre association (qui représente les familles autistes, bien sûr) qui auraient écrit ce dernier bouquin, ouf ! Enfin honnête... vu la qualité et le fond de votre dernier livre, on se demande vraiment si c’est vous qui l’avez écrit... Lisez le passage où vous découvrez votre carte handicapé pour votre fils que vous battez, c’est le plus représentatif de ce que vous avez «écrit» ! Vous dites taper sur votre enfant dans ce livre, cela ne choque donc personne ? Comment un parent d’enfant handicapé peut gober cela ? Remarquez, on peut très bien vendre beaucoup sans être très clair, regardez la carrière de certains gros vendeurs. Comme quoi ! On peut raconter des salades et se faire admirer en jardinier ! À croire que les gens ne lisent pas ou alors ils sont trop blasés ! Bref, comme je me suis bien énervé en vous écoutant ce soir, je vous offre un troisième point étrange dans votre discours : le «Packing» ! Cette fabuleuse méthode ancestrale que les gens faisaient subir à leurs ennemis au 18ème siècle, qui est interdite partout dans le monde sauf... En France bien évidement ! Et vous Eglantine, plutôt que d’utiliser votre image pour faire changer les mentalités dans le «petit» cercle de l’autisme et dénoncer cette méthode barbare, que même l’ONU voudrait interdire en France, vous préférez copiner avec les bourreaux pour vous faire mousser au lieu de défendre les enfants différents qui se font maltraiter avec cette méthode qui devrait depuis déjà très longtemps être bannie de notre hexagone ! Les associations et moi même sommes très en colères face à vos propos irresponsables et il est grand temps de faire bouger les choses afin que notre France ne finisse pas en sous France. On ne vous salue pas. Peter Patfawl, vice président de «Sos Autisme France»

Le Jeudi 25 Février 2016 dans bien-etre

26 février 2016

Accueillir un élève autiste en CP, Xavier témoigne ...

photo xav1

Xavier est professeur des écoles depuis 2005. Il a toujours été dans des zones prioritaires et a pu travailler sur tous les niveaux de l’école élémentaire. Actuellement, il a une classe de CP sur Drancy en REP.

Il accueille un enfant dans sa classe dont le diagnostic serait un trouble autistique.  Il a fait ses trois années de maternelle puis est arrivé en classe de CP. La MDPH lui a accordé 18h avec une AESH sur le temps scolaire, les 6h restantes il est en prise en charge extérieure.

1. Comment s’est passée l’arrivée de ton élève en situation de handicap ?

Les élèves le connaissent de la maternelle. Ils étaient dans la même classe pour certains et dans la même école pour d’autres. Il y a une bonne intégration au sein de sa classe. Les autres élèves l’aident, ils sont gentils et bienveillants. Il n’est pas stigmatisé. Il est, cependant, assez solitaire, il ne va pas vers les autres. Dans la cour, il ne participe pas aux jeux collectifs. Cela vient de son trouble, il a des difficultés à entrer en communication avec les autres, à être en relation duelle.

Malgré les inclusions, il n’y a pas de réels échanges entre les élèves. Souvent, on constate dans les cours d’école que les élèves de CLIS ne jouent pas avec les autres.

Il a 2 AESH réparties sur 18h avec lui. Elles l’aident à le canaliser dans les apprentissages. Il n’est ni violent, ni perturbateur. Elles sont deux parce que leur contrat est établi pour un nombre d’heures pour plusieurs élèves. L’une d’elles travaillaient déjà avec lui l’année dernière.

Il sait des choses mais a des difficultés à les utiliser à bon escient. C’est difficile pour lui de réinvestir les apprentissages. Il n’a pas un énorme retard par rapport aux autres élèves pour le moment. Pour moi, le temps sans l’AESH est difficile, c’est un élève qui a besoin de la présence permanente de l’adulte sinon il se disperse, il se lève, se lave les mains plusieurs fois dans le point d’eau de la classe. Quand on lui rappelle les règles de la classe, cela le recentre.

L’année dernière, quand j’ai su que j’étais affecté sur cette école sur une classe de CP, j’ai demandé à assister à la réunion parents/professeurs. Nous ne savions pas encore quelle serait sa classe. Je n’ai eu aucune information sur la situation.

2. As-tu bénéficié d’une aide, d’une formation ou d’information pour l’accueillir ?

Je n’ai bénéficié d’aucune aide et encore moins d’information.

Nous sommes obligés de chercher par nous-même. Quand je dis nous je parle des AESH et moi.

3. Comment cela se passe-t-il en classe ? y-a-t-il un aménagement spécifique ? une prise en charge autre que celle de la classe ? Rôle de l’AVS ?

Les AESH ont eu une formation, cependant, aucune sur l’autisme spécifiquement. Elles sont très compétentes mais par rapport à ce qu’elles devraient apporter à cet élève, elles sont limités faute de formation. Nous n’avons aucune information sur la ou les prises en charge extérieures. Je ne sais pas qui s’occupe de lui en dehors de l’école. De plus, j’ai rarement vu les parents.

Cet élève a une bonne mémoire, il s’en sort sur tout ce qui concerne les apprentissages automatiques, il est rentré dans une lecture globale. MAIS entrer dans la syllabique, la combinatoire ce n’est pas possible pour l’instant. Je n’ai pas les moyens ni les connaissances pour l’aider et je ne dispose d’aucune formation pour m’aider à l’aider. Je suis obligé de faire avec mes propres moyens.

Ni moi, ni les AESH ne sommes formés pour l’accueillir dans de véritables conditions d’inclusion.

4. Quelles seraient tes attentes pour améliorer cette inclusion ?

J’aimerais un minimum de formation. Mes limites sont réelles, je n’ai pas été formé à enseigner aux élèves en situation de handicap « je ne sais pas faire ».

En discutant avec la psychologue scolaire, on s’est rendu compte des limites de l’inclusion. Elle-même a des connaissances limitées dans le domaine de l’autisme.

L’inclusion sociale est relativement bien faite. L’inclusion du handicap « y a rien ». Personne ne m’a jamais contacté pour m’expliquer quoi faire. La psychologue scolaire m’a donné des pistes mais encore une fois rien de vraiment spécifique à l’autisme.

La loi de 2005 est une bonne loi, mais ce qui est mis en œuvre ne suffit pas. Ce qui devrait être mené pour que cette loi soit efficace n’est pas fait. Il n’y a ni les moyens humains ni les moyens financiers. Il est impossible de mettre en place une bonne inclusion sans les moyens. Nous avoir imposé une loi sans nous expliquer comment nous donne l’impression qu’il s’agissait d’une loi pour faire plaisir aux parents, à un électorat.

Je suis incapable de le faire progresser comme il faudrait. L’année prochaine « qu’est qu’on va faire » ? Il va sûrement aller en ULIS. « Comment l’aider si nous ne sommes même pas formés ? ».

Nous sommes dans un secteur géographique où les REP et les REP+ sont en grand nombre. Nous devons faire face à des problèmes économiques, sociaux. Nous avons beaucoup d’élèves en difficulté sans être dans le champ du handicap. J’ai été formé pour ces élèves en difficulté mais pas pour ceux en situation d’handicap.

Je suis dans une classe avec un effectif idéal, je n’imagine même pas les collègues avec des classes à 30 et plus ! « On nous demande de réaliser des miracles ».

Je me demande si les adultes en situation d’handicap sont eux-mêmes bien inclus dans notre société. Est-ce que les moyens mis en place sont à la hauteur de la loi ou est-ce juste pour faire plaisir à un électorat ?

Quand j’étais en formation à l’IUFM c’était en 2004, la loi était en pleine conception. Je n’ai rien eu en relation avec l’ASH ou même l’idée d’accueillir des enfants en situation de handicap. Aujourd’hui, j’ai dix ans d’ancienneté et je n’ai toujours rien. La formation continue ne m’a pas non plus permis de pallier mes carences. Si on veut vraiment que les élèves soient dans une réelle inclusion, il faut former les PE pour qu’ils puissent répondre aux besoins.

 

25 février 2016

Grenoble: Rachel a-t-elle été victime d'un placement abusif de ses enfants autistes?

article publié sur le site de FR3 Région - Alpes - Isère - Grenoble

Le cas de Rachel D., privée depuis 6 mois de ses trois enfants autistes sur décision de justice, mobilise le milieu associatif qui y voit un cas emblématique "de placement abusif" dû à une méconnaissance de ce handicap. La cour d'appel de Grenoble se penche sur ce dossier ce vendredi 26 février.  

  • AFP
  • Publié le 25/02/2016 | 17:42, mis à jour le 25/02/2016 | 17:42
Placement abusif enfants autistes

 

La cour doit décider de prolonger ou non le placement, séparément, des trois enfants de 4, 6 et 9 ans, en famille d'accueil et en pouponnière depuis le mois d'août. Rachel "est morte de trouille", affirme Danièle Langloys, présidente de l'association Autisme France. Depuis l'été, cette mère célibataire de Saint-Marcellin (Isère) ne voit plus ses enfants qu'une demi-heure tous les 15 jours.

Une pédo-psychiatre, mandatée dans le cadre d'une expertise judiciaire, "a nié l'autisme de ses enfants en disant que c'était la mère qui provoquait leurs symptômes", explique Me Sophie Janois, avocate parisienne spécialisée dans ce genre d'affaires. "Comme si on pouvait simuler un trouble du développement! Il faut être d'une incompétence crasse pour raisonner comme ça", s'énerve Danièle Langloys.

Le juge des enfants a suivi l'avis de l'experte, estimant que Rachel créait "une représentation invalidante et alarmiste de ses enfants sans aucun fondement médical, ce qui leur est préjudiciable", selon un extrait du jugement de première instance cité par Me Janois, qui dénonce une "erreur judiciaire".

"Scandale"
Depuis leur placement, les trois enfants ont été diagnostiqués autistes par l'équipe du Dr Sonié, médecin coordinateur du Centre de Ressources Autisme Rhône-Alpes, selon les associations.

Le 22 janvier, lors de l'audience d'appel à Grenoble, le ministère public a pourtant demandé le maintien du placement et de la séparation de la fratrie.

Le cas de Rachel, qui est Asperger (une forme d'autisme), est en outre compliqué par le fait que son ex-conjoint réclame lui aussi le placement des enfants. "Pour emmerder son ex...", dénonce Danièle Langloys. "L'affaire est plus compliquée que ça", nuance une source proche du dossier.

"Rachel est tout à fait apte à s'occuper de ses enfants. Au pire, elle avait besoin d'une aide mais pas qu'on les lui retire", estime Me Janois.
"C'est un scandale très représentatif de ce que peuvent vivre les parents d'enfants autistes", poursuit l'avocate, qui dit défendre un cas de ce genre par semaine.

"Ce sont souvent des mamans seules, vivant avec le RSA, qui trinquent", précise Mme Langloys. "Mais en vingt ans, je n'avais jamais vu une telle cruauté mentale à l'égard d'une femme. On s'acharne sur une maman exemplaire."

Près de 200 associations soutiennent le combat "emblématique" de Rachel. Et le 25 janvier, devant le congrès d'Autisme France, la secrétaire d'État aux personnes handicapées Ségolène Neuville s'est elle aussi dite "totalement mobilisée pour que cette maman puisse le plus rapidement possible retrouver ses trois enfants".

"Vision préhistorique"
Au coeur du problème, les associations dénoncent les "dysfonctionnements" de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et une "vision préhistorique de l'autisme" basée sur une approche psychanalytique. "Dans une logique psychanalytique, l'autisme n'existe pas. C'est un dysfonctionnement du lien mère-enfant. Seule la mère peut être coupable", décrit Danièle Langloys.

En 2012, la Haute Autorité de Santé (HAS) a pourtant estimé que cette approche "non consensuelle" n'avait pas fait la preuve de sa pertinence.

Dans un rapport de novembre 2015, le Défenseur des droits a aussi préconisé une meilleure formation des professionnels (travailleurs sociaux, juges, enseignants, etc.) sur les troubles autistiques. Le défenseur des droits a en effet été saisi du cas d'un nourrisson placé en famille d'accueil pendant six ans, avant qu'un autisme sévère soit reconnu.

Une autre famille avait cherché de l'aide auprès d'un hôpital de jour car leur enfant autiste refusait de se laver depuis plusieurs jours. Les médecins ont diagnostiqué une "dépression liée à une relation fusionnelle à la mère" et ont fait un signalement aux services de protection de l'enfance.

Contacté, le département de l'Isère, dont dépend l'ASE, a indiqué ne pas souhaiter commenter un dossier "complexe et sensible".
25 février 2016

Aspie : le nouveau genre humain - partie 1

article publié sur le Huffington Post

Publication: 23/02/2016 22:36 EST Mis à jour: 24/02/2016 13:01 EST

Aspie: personne atteinte du syndrome d'Asperger, autisme de haut niveau.


L'aspie pourrait être le nouveau genre humain. Un nouveau code génétique amélioré générant des sens surdéveloppés, un esprit qui reconnaît des patterns, qui voit des choses que les neurotypiques ne seraient pas en mesure de décoder, et cela même si on les leur pointait du doigt. Un esprit créant des liens machinalement, sans chercher, ni même y penser volontairement. Un esprit qui possède une inébranlable passion innée pour l'apprentissage et une curiosité intellectuelle incommensurable.

Bien que ce nouveau genre humain puisse sembler impressionnant à bien des égards, notre monde est-il prêt pour lui? Les normes sociales étroites d'aujourd'hui les font certainement se sentir exclus, au lieu de les accueillir à bras ouverts et avec acceptation. L'aspie concentrera tout son esprit sur l'apprentissage de nouvelles choses, de nouveaux concepts et n'acceptera pas de ne pas comprendre quelque chose. Ils deviendront des pionniers dans le ou les domaines par lesquels ils sont passionnés, au lieu de mettre leur énergie à tenter de se faire accepter socialement, puisque pour eux, l'aspect social de la vie n'a pas d'importance car celui-ci n'amène aucun bénéfice à leur recherche, leur soif de savoir.

Il est sous-entendu ici que certaines personnes atteintes du syndrome d'Asperger ont besoin de plus d'encadrement et d'attention en raison d'une certaine difficulté à fonctionner efficacement de leur propre chef dans notre réalité quotidienne. Il existe plusieurs niveaux d'Asperger, et les aspies ne nécessitent pas tous la même attention. Dans ce texte, il est question de l'aspie qui ne requiert aucun soutien particulier pour bien s'intégrer dans la société. Cet aspie est apte à contribuer de façon autonome et efficace à notre collectivité.

Alors que ce nouveau genre humain semble être une des clés pour trouver des réponses aux mystères de la vie et de l'univers dans lequel on vit, l'école et la société tentent de modeler ces merveilleuses créatures, en essayant de les faire entrer dans le même moule que tous les autres, indépendamment de leurs particularités, afin qu'ils deviennent des citoyens identiques aux autres.

Et si nous apprenions à chérir ces merveilleuses différences et à les nourrir, au lieu de les identifier comme étant un problème et de mettre en œuvre des moyens pour les étouffer ?

Afin de mieux saisir le sens de ce propos, imaginez les grandes œuvres d'art qui marquèrent leur époque, celles qui ont amené de nouveaux courants dans le domaine des arts. Que serait-il advenu si on avait pris toutes les œuvres de Picasso, de Dali, de Van Gogh, etc., et que nous les avions altérées dans le but de les rendre conformes à la réalité, afin qu'elles correspondent aux attentes, aux normes alors en vigueur dans le domaine des arts à leur époque ?

Imaginez quelle tragédie cela aurait été. Nous ne serions pas, aujourd'hui, munis de ces magnifiques œuvres d'art qui inspirent et qui ont changé, chacun à leur façon, le monde des arts. Si on avait fait de même avec les théories de Freud ? Avec celles d'Einstein ? Pourtant, c'est ce qu'on fait aujourd'hui aux aspies, dans nos sociétés modernes, dès le moment où leur différence est identifiée et qu'on met en place des mécanisme pour les «conformer» à la société, et cela sans se questionner sur les conséquences de ce manque de reconnaissance et de compréhension sur la personne qu'est l'aspie.

Rien n'arrive pour rien. Il ne peut s'agir que d'une simple coïncidence que certains humains soient nés avec ces capacités étonnantes. Essayer de changer et modeler ces derniers afin qu'ils deviennent comme les autres pourrait être une des plus grandes tragédies créée par l'humain. Une perte totale de ce qui était censé être.

25 février 2016

Les présentations du Congrès sortir de l'autisme des 30 & 31 janvier 2016 sont disponibles ...

 

Congrès sortir de l'autisme

Télécharger la présentation du Dr. Didier GRANDGEORGE (en Pdf) Télécharger la présentation du Dr. Joël Spiroux de Vendômois (en Pdf) Télécharger la présentation du Dr. Maria Jesus Clavera (en Pdf) Télécharger la présentation du Dr. Natasha Campbell-Mc Bride (en Pdf) Télécharger la présentation du Dr. Olivier Soulier (en Pdf) Télécharger

http://www.congressortirdelautisme.com

 

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