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"Au bonheur d'Elise"
30 mars 2011

communiqué de presse de l'ARS Idf (Agence Régionale de Santé Île de France) du 8 février 2011

L’ARS Île-de-France déploie 125 millions d’euros pour la création
de 6 000 places supplémentaires dans le secteur médico-social.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
08/02/2011
L’ARS annonce, suite à la commission de coordination dans le domaine
des prises en charge et des accompagnements médico-sociaux*, qu’elle
engagera, sur trois ans, près de 125 millions d’euros supplémentaires pour
les personnes âgées et handicapées d’Ile-de-France.
44.9 millions seront dédiés aux établissements et services en faveur des
personnes âgées dépendantes et 79.2 millions seront alloués aux
structures et services en faveur des personnes handicapées.
Ces financements, qui seront abondés par les Conseils Généraux,
permettront, dans les trois prochaines années, la création de plus de 6 000
places d’accueil et de 5 000 emplois pérennes dans une région qui compte
aujourd’hui 90 000 emplois équivalent temps plein dans le secteur médico
social.
La création de ces nouvelles places occasionnera également 4 à 500
millions d’euros de travaux immobiliers.
Cet engagement financier répond aux besoins de la région,
particulièrement concernée par le vieillissement de la population,
notamment, celui des personnes handicapées. Malgré ces effets positifs, si
le taux d’équipement francilien progresse, il demeure inférieur au niveau
national et l’offre de service reste inégalement répartie sur le territoire.
La répartition par département de ces crédits (cf annexe) tient compte de
ces déséquilibres territoriaux : un effort plus particulier sera déployé pour la
Seine-Saint-Denis et pour Paris.


Plus d'infos :

http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/Presse/7_Communiques_presse/CP_medico_soc_08__02.pdf

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30 mars 2011

colloque international de l'INS HEAD les 28 & 29 mai 2010

Intervention de Jean-Claude AMEISEN (Comité Consultatif National d’Ethique) lors du colloque « Autisme et TED : la scolarisation dans tous ses états... ».

Dans cet exposé, Monsieur Jean-Claude AMEISEN s’exprime à propos de la façon dont le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) (que Jean-Claude AMEISEN représente), a rédigé en 2007 l’avis qui concernait la situation des personnes en situation d’autisme et en particulier les problèmes posés par la scolarisation et d’une façon encore plus générale, par l’intégration sociale à la fois des enfants et des personnes adultes.

J.-C. AMEISEN insiste sur les droits des personnes handicapées qui ont beaucoup de mal à se concrétiser et du retard de la France dans ce domaine par rapport à d’autres pays, même européens. Il rappelle que le France a été condamnée en 2004 par le Conseil de l’Europe pour un manque d’accès à la scolarisation des enfants autistes et TED. Elle a répondu par la Loi de 2005, ce qui est une bonne chose. Mais il reste désormais à appliquer cette loi. Il rappelle tous les rapports qui ont été rédigés sur ce sujet dans la période récente. Pour lui ces rapports correspondent à une prise de conscience du problème. Néanmoins il fait remarquer que l’on ne s’est pas donné la peine de calculer le nombre de personnes avec autisme et TED en France (tout âge confondu), ce qui signifie que l’on n’a pas mesuré l’ampleur du problème. Si l’on se réfère aux chiffres dans les autres pays, malgré les progrès indéniables dans ce domaine, les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur du problème. La situation française reste en décalage avec les besoins réels des enfants mais aussi des adultes, compte tenu de leur nombre. Ce problème rencontré dans le champ de l’autisme traduit un problème plus général de regard porté sur le handicap comme déficit et non comme « différence ».


AFG remercie Monsieur AMEISEN.

Jean Claude AMEISEN, né le 22 décembre 1951 à New York, est un médecin, immunologiste et chercheur en biologie français.

Pendant son internat de médecine, à Lille, Jean-Claude AMEISEN s’oriente vers la recherche au sein de l’INSERM dans le domaine de l’immunologie. De 1986 à 1987, il fait un post-doctorat à l’université Yale. Il est nommé professeur de médecine en 1998 à l’Université Paris Diderot et à l’Hôpital Bichat. Depuis 2003, il est le président du comité d’éthique de l’INSERM, et devient en 2005 membre du Comité consultatif national d’éthique.

Depuis septembre 2010, Jean-Claude AMEISEN anime l’émission Sur les épaules de Darwin sur France Inter le samedi matin de 11h à midi.

30 mars 2011

Brochure campagne scolarisation Autisme Sans Frontière

Le Collectif Autisme rassemble les 5 fédérations d'associations de parents d'enfants autistes les plus représentatives en France : Asperger Aide France, Autisme France, Autistes sans Frontières, Sésame Autisme et Pro Aid Autisme.


Brochure campagne scolarisation Autisme Sans Frontière :

http://www.collectif-autisme.org/PDF/brochure-scolarisation.pdf

29 mars 2011

ASPERGER 2011 - Première conférence internationale à Lyon - jeudi 7 avril 2011

Sous l’égide de l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes,  le Centre de Ressources Autisme Rhône-Alpes et l’association Grenad’in proposent:

ASPERGER 2011 - Première conférence internationale à Lyon - jeudi 7 avril 2011

La conférence se tiendra à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (Amphithéâtre Charles Mérieux - 46, allée d’Italie – 69007 LYON)

(Bulletin d’inscription en pièce jointe ou sur le site du CRA :

http://www.cra-rhone-alpes.org/spip.php?article1696


Argumentaire :

Cette première conférence dans notre région dédiée au syndrome d’Asperger est destinée à sensibiliser et informer le monde médical, en particulier nos collègues psychiatres, sur la reconnaissance et les particularités des personnes avec des troubles du spectre autistique. Le choix des conférenciers - cliniciens orientés vers la recherche - , traduit notre volonté d’inscrire les pratiques dans une problématique scientifique. Notre souhait est de favoriser les échanges entre vous et nos invités, en abordant différents aspects, allant du dépistage au devenir des personnes présentant un syndrome d’Asperger.

Comité scientifique : Dr Sabine Manificat , Dr Janine Robinson (D.Clin.Psy), Dr Sandrine Sonié.

Programme :

08.15 – 09.00 : Accueil - Café

09.00 – 09.15 :

- Introduction : M. Denis Morin (Directeur ARS Rhône-Alpes)

Modérateur : Pr Catherine Barthélémy, CHU de Tours

09.15 – 10.00 :

- Syndrome d’Asperger : hier et aujourd’hui
Pr Digby Tantam, University of Sheffield, UK

10.00 – 10.50 :

- Les corrélats neurocognitifs du retard de langage dans les troubles du spectre autistique
Pr Laurent Mottron, Hôpital Rivière-des-Prairies, Montréal, Canada

10.50 – 11.10 : Discussion

11.10 – 11.40 : Pause café

11.40 – 12.30 :

- Neurobiologie du syndrome d’Asperger
Dr Bhismadev Chakrabarti, School of Psychology and Clinical Language Sciences, University of Reading , UK

12.30 – 12.40 : Discussion

12.40 : Film 13‘

13.00 – 14.15 : Buffet sur place

Après-midi

Modérateurs : Pr Nicolas Georgieff, Dr Sandrine Sonié
CH Le Vinatier - Centre Ressources Autisme Rhône Alpes

14.15 – 15.00

- Dépistage du syndrome d’Asperger : apports d’Autism Research Center (ARC) et de Lyon
Dr Sabine Manificat , Hôpital Saint Jean De Dieu, Lyon, France

15.00 – 15.45

- Le syndrome d’Asperger chez l’adulte : le challenge du diagnostic differentiel et des comorbidités
Dr Marc Woodbury-Smith, Mc Master Children’s Hospital, Hamilton, ON, Canada

15.45 – 16.00 : Pause

16.00 – 16.45

- Syndrome d’Asperger : devenir de l’adulte & orientation d’interventions (autonomie, emploi, habiletés sociales)
Pr Patricia Howlin, Saint George Hospital, University of London, UK

16.45 – 17.15 : Table ronde - Discussion

17.15 – 17.30 : Résumé et clôture

Tarifs (incluant le buffet) :

- Parents, étudiants, personnes avec handicap : 80€
- Formation continue : 200€
- Inscription individuelle : 150€

(Chèque à l’ordre de l’association GRENAD’IN, à joindre à la demande d’inscription)

Coupon d’inscription joint à ce mail et à renvoyer à :

Association GRENAD’IN
Dispositif TED
CH St Jean de Dieu - 290 Route de Vienne - BP 8258
69355 LYON CEDEX 08

Contact téléphonique au  04 37 25 35 50 les lundis et mercredis

29 mars 2011

article publié sur le blog de marieluce (que je vous invite à découvrir)

LE HANDICAP, un mot tabou, mais pas pour tout le monde….

Il suffit parfois juste d’observer le rapport qu’a Marie-Luce avec les enfants et les réactions parfois déconcertantes des parents…voici quelques exemples anecdotiques : 

Caisse de supermarché : une petite fille regarde marie-Luce et dit d’un air très hautain : « ho !!!  que tu es moche dans ta poussette !... ». La mère la récupère par la main et part sans même regarder Marie-Luce… a t elle entendu ce que sa fille a dit ??? Si moi oui, je suppose qu’elle aussi !!!

Devant une bêtise pareille on peut se demander comment cette gamine va pouvoir évoluer « normalement » !!! 

Autre exemple à une caisse de supermarché : une petite fille regarde Marie-Luce et lui demande si elle ne serait pas « handicapé ». La maman, super gênée  dit a sa fille que des choses pareilles ne se disent pas…

Mais non ma p’tite dame, au contraire, appelons un CHAT un CHAT !!!

Je regarde alors cette maman et je baisse les yeux pour répondre a sa fille « et bien oui , en effet, Marie-Luce est handicapée. Cela signifie qu’elle a des difficultés pour se déplacer, et pour nous parler. Mais à part ça, elle est comme toi tu sais, elle aime jouer et elle va à l’école. »

 

Allons, expliquons les choses SIMPLEMENT aux enfants !!! Ils sont tout à fait capables, parfois mieux que nous, les « vieux », de comprendre et d’accepter les différences !

Marie-Luce va à l’école du village. Elle a une auxiliaire qui s’occupe d’elle. Je ne suis pas avec elle, mais je suppose que lorsqu’elle se déplace seule dans la classe, Jacqueline puis maintenant Aurélie demandent aux enfants de faire attention à ne pas la bousculer. Comment je le sais ? J’ai en effet découvert ce petit détail lors de l’anniversaire d’ une copine de classe de Marie-Luce :

A. prend Marie-Luce par la main pour lui faire traverser le salon et là j’entends crier « Poussez vous et faites attention à Marie-Luce elle est HANDICAPEE !!! » La maman d’A. toute gênée me dit qu’elle est désolée et dit a A. que sa ne se faisait pas de dire des choses pareilles…  Je regarde la maman d’A.  et je lui réponds sur le ton de la plaisanterie :  On dit bien à une blonde qu’elle est blonde, non !!??

Regarde les enfants ont-ils été choqués par ce mot tabou, pour nous, les adultes ??       Il me semble que non !  A.  est dans le vrai, lMarie Luce a des difficultés, c’est un fait, et les enfants l’ont tous intégré.

Il n’y avait qu’a voir Marie- Luce allongée sur le canapé du salon, les copains lui apportant des jouets et s’asseyant, l’ un sur ses jambes l’autre devant sa tête…

 

L’anecdote qui m’a le plus émue, c’était l’année dernière. Mon frère et ma Jolie sœur sont partis faire du ski avec leurs 3 enfants dans une station des Alpes.

Sur les pistes, un fauteuil ski portant une personne handicapée et conduit par un moniteur dévalent la pente. Les enfants demandent alors à leur mère qu’est ce qu’est ce fauteuil sur ski qui arrive. Elle leur dit tout simplement qu’il s’agissait d’un fauteuil qui permet aux personnes handicapées de faire du ski, « comme votre cousine Marie-Luce qui en a fait la semaine dernière ! » La réponse tac-o-tac des enfants : « n’importe quoi elle n’est pas handicapée Marie-Luce !! Marie-Luce c’est Marie-Luce !!! » 

 

Pour conclure, lorsque les enfants vivent avec des personnes, dites « différentes », lorsque la différence est expliquée, intégrée au quotidien, on s’aperçoit que le handicap passe finalement inaperçu à leur yeux et qu’il prend une certaine forme de normalité…

C’est pour cela qu’il est important d’accueillir des enfants handicapés dans les classes des écoles maternelles (puis primaires) : au-delà du fait que c’est très important et très bénéfique pour l’enfant lui-même, c’est en les accueillant, les intégrants, que les petits adultes en devenir auront ce regard « normal » sur les personnes « différentes », qui contribuera enfin, à faire évoluer les mentalités au sujet du handicap…

http://marieluce.over-blog.com/article-le-handicap-un-mot-tabou-70419940.html

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29 mars 2011

Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms

Marc Lavoine fait parler l’autisme le 3 avril sur France 3

23-03-2011 - 14h54
23-03-2011 - 14h54 |
 Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms : Marc Lavoine fait parler l’autisme le 3 avril sur France 3

Le 3 avril 2011, France 3 diffusera Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms. Ce film réalisé par Marc Lavoine fait dialoguer des personnalités avec les rédacteurs autistes du journal Le Papotin.

Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms, c’est le nom du film que France 3 diffusera le 3 avril 2011.

Simone Veil , Marie-José Pérec , Fadela Amara, Ségolène Royal , Marie-George Buffet , Valérie Lemercier , Justine Levy , Roselyne Bachelot , Rama Yade, Cécile Duflot, Mazarine Pingeot et Zazie ont répondu à l’appel de Marc Lavoine. Ils ont rencontré les rédacteurs du journal Le Papotin, qui sont tous autistes.

Ces interviews croisées avec les portraits de deux rédacteurs autistes, associées à l’exposition de la démarche du Papotin, qui fête ses 20 ans cette année, permettent de porter un regard différent sur l’autisme.

Marc Lavoine fait le lien entre le monde des personnalités et celui des autistes, et raconte cette histoire de rencontres et d’humanité.

Appelons-nous par nos prénoms dimanche 3 avril 2011 à 22h55 sur France 3.

http://tele.premiere.fr/News-Tele/Toi-et-moi-on-s-appelle-par-nos-prenoms-Marc-Lavoine-fait-parler-l-autisme-le-3-avril-sur-France-3/%28gid%29/2664945

27 mars 2011

Un homme que je vous recommande - voir son site et son action

Patrick Sanson est l'ancien directeur de l'IPPA Maisons Alfort "structure adolescents", établissement qu'Elise a fréquenté pendant 3 ans de 2002 à 2005 avec beaucoup de bonheur :
http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2009/08/18/14683122.html

Patrick Sanson, Formateur spécialisé dans l’accompagnement des professionnels travaillant auprès des personnes autistes.

Educateur spécialisé de formation initiale, puis chef de service et directeur d’établissements pour enfants et adolescents autistes, j’accompagne sur un mode participatif des équipes du secteur médico-social depuis plusieurs années.

J’ai créé en août 2009  Patrick SANSON Formation Conseil afin de répondre aux besoins de formation et d’accompagnement des équipes, particulièrement celles qui accueillent des personnes autistes.

La complexité de leur accompagnement au quotidien et la multiplicité des approches théoriques rendent nécessaire l’intervention d’un tiers extérieur à l’équipe qui facilite la compréhension des situations et l’élaboration de pistes de travail.

Je m’appuie sur la psychopédagogie du quotidien et aide les équipes à trouver et conserver une cohérence dans leurs pratiques.

En m’appuyant sur les compétences des équipes, leurs attentes et leurs questionnements je propose des actions de conseil et de formation.

J’ai intégré une coopérative d’entrepreneurs, la SCOP Avant-Premières, afin d’inscrire mon action dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.

Voir son site que bien sûr je vous recommande :

http://www.autisme-formation-conseil.fr/

 

27 mars 2011

article publié dans Sud Ouest le 24 mars 2011

Pour Élodie, trisomique, un CDI après un long parcours - Malestroit

jeudi 24 mars 2011
Élodie Hédan a fêté le premier anniversaire de son embauche à l'Hyper Casino entourée de ses collègues de travail et de sa famille. Premier et deuxième à gauche, son père et sa soeur ; à ses côtés, sa mère. Au second plan, dépassant tout le monde d'une tête, Sylvain Solignanc, le directeur, qui l'a embauchée.

Élodie Hédan est originaire de Caro. Elle est brune châtain, avec des yeux marrons très malicieux. Sociable, volontaire, un brin coquette, ses collègues la taquinent car elle aime faire un petit détour au rayon parfumerie de l'Hyper Casino de Malestroit, où, il y a un an et deux mois, elle a été embauchée en contrat à durée indéterminée (CDI). Ce n'est pas si courant pour une jeune femme trisomique.

Un CDI, après certes un long parcours du combattant qui fait dire à ses parents, Yves et Béatrice, qu'ils ont « conscience d'avoir remporté une victoire mais pas gagné la guerre ».

Vendredi, pour fêter ce premier anniversaire dans l'entreprise, où elle a su trouver ses marques, tous ses collègues étaient là, réunis autour de Sylvain Solignac, le directeur, qui a accepté de donner une chance à Élodie.

Des mains tendues

Élodie est née en 1988. Après trois années de maternelle à l'école Saint-Hervé de Caro, elle poursuit sa scolarité en classe d'intégration scolaire (Clis) à l'école Saint-Joseph de Ploërmel, pendant neuf ans.

« C'est grâce à l'association Soleil que cette classe a vu le jour, en 1994. On sentait qu'elle progressait, on y a cru et on l'a encouragée, se souvient son papa. Son parcours scolaire s'est donc poursuivi en unité pédagogique d'intégration (UPI) au Sacré-Coeur, de 2003 à 2006. »

Ensuite, trouver un lycée dans le secteur a été « une galère pas possible ». « Nous avons eu des moments de découragement et ressenti un phénomène d'abandon devant tant de portes fermées. Mais qu'importe, on a persévéré et c'est vers le lycée Saint-Vincent, à Rennes, qu'Élodie a finalement été dirigée. »

Trouver sa voie

De 2006 à 2009, Élodie met à profit les nombreux stages en entreprises pour trouver sa voie : en milieu agroalimentaire. C'est grâce à la formation alternance qu'elle découvre Casino, en 2009. Elle se plonge vraiment dans le monde du travail, car il n'y avait qu'une seule journée de classe, le vendredi.

Le « super-bonus », ce fut le CDI qui lui a été proposé en janvier 2010. « Élodie a su rapidement trouver sa place, parmi nous, commente Sylvain Solignac. De fil en aiguille, nous lui avons confié plus de responsabilités, notamment la gestion de l'affichage électronique des rayons et une autre face commerciale à la boulangerie. Sa bonne humeur est contagieuse. »

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Pour-elodie-trisomique-un-CDI-apres-un-long-parcours-_56035-avd-20110324-60143848_actuLocale.Htm

26 mars 2011

article publié sur le site des Nations Unies le 25 mars 2011

LA JOURNÉE MONDIALE DE SENSIBILISATION À L’AUTISME OFFRE LA POSSIBILITÉ DE

MOBILISER DES FORCES POUR AGIR ET AIDER, AFFIRME LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

 

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, célébrée le 2 avril:

Le nombre d’enfants et d’adultes atteints d’autisme continue d’augmenter sans distinction de nationalité ou d’appartenance raciale, ethnique ou sociale.  Même si les troubles autistiques sont de mieux en mieux compris par la communauté scientifique, le milieu médical et les personnels de soins, ils restent globalement mal connus.  La célébration annuelle de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme revêt donc une importance grandissante car elle offre la possibilité de mobiliser des forces pour agir et aider.

Les enfants et les adultes atteints d’autisme, qui sont en butte à d’énormes problèmes de stigmatisation et de discrimination, ne sont pas assez aidés.  Beaucoup doivent surmonter de multiples obstacles au quotidien.  Ils sont bien trop nombreux à endurer un isolement, de mauvais traitements et des discriminations terribles qui portent atteinte à leurs droits fondamentaux.

L’autisme est un trouble complexe mais, dans bien des cas, un traitement adapté et précoce permet de constater des améliorations.  C’est pourquoi il importe tellement de faire un travail de sensibilisation aux manifestations de l’autisme et de proposer des services aux personnes atteintes le plus tôt possible.

Il est également crucial de soutenir les parents, de créer pour les personnes autistes des emplois axés sur leurs compétences et leurs points forts, et d’améliorer la prise en charge des jeunes autistes dans le système éducatif public.

Ces mesures qui bénéficient aux autistes, à leur entourage et aux autres ne peuvent que profiter à l’ensemble de la société.  Comme l’a dit une mère d’enfant autiste: « Le chemin que ma fille a parcouru est certes long mais le mien a été plus long encore ».

Suivons ensemble cette voie vers un monde plus humain qui ne laisse personne au bord de la route.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/SGSM13476.doc.htm

26 mars 2011

article publié dans Sud Ouest le 24 mars 2011

24 mars 2011 06h00 | Par Cyril Lafitte 0 commentaire(s)

L'Aviron surf poursuit son développement

L'Aviron Bayonnais Surf continue à grandir. En vue notamment, le développement de la pirogue hawaïenne et l'organisation de courses.

 Au premier plan, le président Jean-Marc Saint-Geours. A l'eau, sur la Nive, des stand up paddle et des pirogues hawaïennes. PHOTO C.L.

Au premier plan, le président Jean-Marc Saint-Geours. A l'eau, sur la Nive, des stand up paddle et des pirogues hawaïennes. PHOTO C.L.

Il y a quelques jours, l'Aviron Bayonnais Surf se jetait symboliquement à l'eau, sur la Nive, pour lancer sa saison.

Créée en 2006 sous l'impulsion de l'actuel président Jean-Marc Saint-Geours, aussi président du Comité départemental 64 de surf depuis deux ans, la section surf de l'Aviron Bayonnais diversifie encore ses activités. Surf, longboard, bodyboard, stand up paddle et stand up race étaient déjà proposées.

Aujourd'hui, le club s'ouvre à la pirogue hawaïenne, et au surf tandem.

Label handicap

Le maître mot du Bayonnais, c'est « rendre accessible la glisse à tous ! Les pirogues hawaïennes nous permettent de travailler avec les enfants autistes sur la Nive. C'est un engin sûr. En attendant les vagues, ils apprennent aussi à surfer en piscine », se réjouit le président Saint-Geours. Et justement, l'Aviron Bayonnais Surf est le premier club français à avoir reçu le label handicap, surf et pirogues, par le ministère des Sports, le Comité régional olympique et sportif et la Fédération française handisports. Déjà très proche de l'association Des vagues et des Enfants, qui fait surfer des enfants autistes, le club continue dans la lancée. Le trio Jean-Marc Saint-Geours, François Gouffrant et Valérie Granville, actuelle présidente de l'association Des vagues et des Enfants, accompagnés des quatre brevets d'État surf et pirogues et des trois brevets d'initiateur fédéraux, développe les activités vers les handicapés, en ce printemps venu. Un site sur la Floride devrait voir le jour, pour offrir plus de confort aux sections « nautiques » de l'aviron, et notamment les pirogues hawaïennes.

Avec Rico et Sarah

L'autre actualité est la signature du tandem Rico et Sarah, champion du monde de surf tandem en 2009 et 2010.

Rico Leroy et Sarah Burel rejoignent le club de surf bayonnais, pour s'entraîner et monter des projets de courses. « On va essayer de faire des courses de stand up race. J'ai aussi envie que l'aviron organise des coupes de France dans différentes disciplines », explique Rico Leroy, « waterman » par excellence.

Encore en plein développement, la section surf ciel et blanc a un bel avenir devant elle, avec actuellement près de 140 adhérents.

Infos et renseignements sur www.bayonnesurf.com.

http://www.sudouest.fr/2011/03/24/l-aviron-surf-poursuit-son-developpement-351799-4580.php

26 mars 2011

article publié par France Soir.fr le 25 mars 2011

Education

25 mars 2011, 18h55

L'autisme effraie les Français et l'Education nationale

Le nombre d'enfants autistes déscolarisés reste trop important. Pour le grand public, les enfants autistes n'ont pas leur place en classe. Et l'Education nationale ne fait guère d'efforts pour les accueillir.

Moins d'un enseignant sur cinq estime que l’école ordinaire est le « meilleur environnement » pour les enfants autistes.
Moins d'un enseignant sur cinq estime que l’école ordinaire est le « meilleur environnement » pour les enfants autistes. SIPA

L’autisme, méconnu, fait encore peur à l’Education nationale. Une loi, votée en 2005, permet aux parents de faire le choix d’une scolarité normale mais… 80 % des enfants autistes ne vont pas à l’école. En cause : crainte des enseignants, manque de moyens humains et de souplesse des établissements, classes surchargées.

Ainsi à peine un tiers de la population (29 %) et seulement 18 % des enseignants estiment que l’école ordinaire est le « meilleur environnement » pour les enfants autistes. La plupart citent plus volontiers les établissements spécialisés, selon un sondage publié hier par un collectif d’associations de parents d’autistes.

Le chiffre est accablant six ans après le vote de la loi obligeant les établissements scolaires à les recevoir. Cependant les enseignants refusent de trinquer et dénoncent encore le manque de moyens, le manque de formation et des classes surchargées. Aucuns ne disent pourtant qu’il faut revenir en arrière. Ils sont ainsi 96 % à affirmer que la scolarisation en classe normale est une chose positive pour le développement de l’enfant. 

Pas un handicap, un trouble

Les assistants de vie scolaires (AVS), sensés être aux côtés de l’enfant en permanence, ne sont pas présents à temps complet, leurs effectifs sont en baisse et leurs contrats précaires. Une maman a renoncé : « La maîtresse avait 30 élèves et seule, impossible d’accueillir Marie. Nous l’avons retiré du système scolaire. » Ultime solution : la scolarisation à domicile, hélas.

De manière plus générale, les parents déplorent « le retard de trente ans de la France » sur ses voisins sur la définition de la maladie (la reconnaissance qu’il s’agit d’un trouble neuro-développemental et non d’un handicap mental), ce qui freine la recherche d’une solution adaptée à l’enfant…

Par A. K.

http://www.francesoir.fr/pratique/education/l-autisme-effraie-francais-et-l-education-nationale-85250.html

25 mars 2011

voile avec l'association Envol Loisirs à Saint Maur (94)

Le 7 mai 2011, Envol Loisirs reprend son activité voile avec la VGA Voile et le Navi-club RATP les samedis après-midi de mai et juin.

 

Les moniteurs feront les évaluations le premier samedi pour permettre d’organiser des les équipages. Un encadrement tourné vers l’apprentissage sera mis en place pour les navigateurs les plus aptes.

 

Calendrier - horaires:

- Accueil 14h – mise en place

- Navigation de 14h30 à 16h30 -17h

2 ou 3 rotations de 15 minutes suivant les conditions météo

 

  • 07 mai 2011 : Reprise et inscription & essais pour les nouveaux arrivants
  • 21 mai 2011
  • 28 mai 2011
  • 04 juin 2011
  • 18 juin 2011 (exceptionnellement le matin – festival de l’eau)

 

Bateaux :

- Caravelle : loisirs – ballade en groupe

- Vent d’ouest : dynamique et encadrement individuel

 

Inscription :

Chaque participant est licencié à la Fédération Française de Vol. Il est impératif de disposer de vos inscriptions et des documents d’accompagnements pour être assurés et être en règle pour naviguer :

  • Fiche VGA - Autorisation parentale
  • Certificat médical de non contre indication à la pratique de la voile
  • Test aptitude de comportement dans l’eau
  • (délivrer par le centre, la piscine…)

 

A votre disposition pour tout renseignement.

 

A bientôt sur le quai de la Pie.

 

Thierry



Fiche Inscription club VGA Voile
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Programme - Tarif - Description
Envol Loisirs_ activité voile 2010.pdf
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Voile Autonme 2011 - Calendrier prévisionnel

Calendrier - scéances automne 2011:

· Samedis 17, 24 septembre 2011
·
 
Samedis 1, 8 et 15 octobre 2011

http://www.envol-loisirs.org/voile-%C3%A0-saint-maur/

24 mars 2011

article publié par l'AFP le 24 mars 2011

Une campagne pour scolariser davantage d'enfants autistes

PARIS — Huit enfants autistes sur dix n'ont pas accès à l'école ordinaire, faute de moyens et de formation suffisante des équipes pédagogiques, ont dénoncé jeudi les principales associations de parents d'enfants autistes qui lancent une campagne de sensibilisation.

"Ne laissons pas 80% des enfants autistes à la porte de l'école. Ils ont besoin d'apprendre comme les autres": grâce à cette phrase choc inscrite en blanc sur fond noir sur des encarts dans la presse et dans un spot télévisé depuis jeudi et jusqu'à début avril, le collectif Autisme veut alerter l'opinion sur la situation "alarmante" en matière de scolarisation de 80.000 à 90.000 enfants souffrant de ce handicap.

"15% des enfants autistes seulement ont accès à l'école", a affirmé ce collectif de cinq fédérations ou associations de parents (environ 85% des familles), lors d'une conférence de presse jeudi. "30% sont accueillis en instituts médico-éducatifs ou en hôpitaux de jour. Plus de la moitié n'est donc accueillie nulle part", alors que la loi de 2005 sur le handicap affirme le droit pour chaque enfant d'être inscrit dans l'école la plus proche de son domicile.

Selon un sondage OpinionWay réalisé pour le collectif, seuls 18% des enseignants estiment que l'école ordinaire est "le meilleur environnement" pour ces enfants.

"On ne dit pas que tous les enfants autistes peuvent aller à l'école ordinaire, mais on pense que plus de 50% pourraient" le faire, car ils "peuvent apprendre", affirme le collectif.

Selon un rapport de la Haute autorité de santé de 2010, un enfant sur 150 en France est concerné par un trouble envahissant du développement, dont l'autisme est une catégorie.

L'autisme, qui revêt des formes diverses, est une pathologie du développement du système nerveux central. Elle se caractérise notamment par une perturbation des interactions sociales, des troubles de la communication et des comportements répétitifs.

Malgré la loi de 2005 et le plan autisme 2008-2011 du gouvernement, sur le terrain, les obstacles sont encore nombreux, relèvent les familles.

"Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) sont peu nombreuses, peu formées et ont des contrats précaires", a témoigné auprès de l'AFP Laurent Alt, papa de Rodrigue, autiste, en sixième dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

"Pour accompagner Rodrigue depuis la maternelle jusqu'à la sixième, nous avons dû nous-mêmes en former trois !", a-t-il expliqué.

Selon le sondage, la majorité des enseignants craignent de ne pas pouvoir enseigner "dans de bonnes conditions". "Le manque de moyens humains", puis le "manque de formation" sont pour eux les freins à l'accueil de ces enfants.

Marie-Françoise Péré-Gaudio, maman de Margaux, 18 ans, qui a le syndrome d'Asperger, en première bac pro secrétariat à Bayonne, raconte: "Moi, j'ai eu de la chance de rencontrer des équipes qui ont finalement bien voulu que ma fille soit admise au collège. Mais cela reste, pour les parents, un parcours du combattant".

Certains critiquent une Education nationale "frileuse", alors qu'en Italie, par exemple, une classe qui accueille un élève autiste voit son effectif divisé par deux.

Enfin, de manière plus générale, les parents déplorent "le retard de 30 ans de la France" sur ses voisins sur la définition de la maladie (la reconnaissance qu'il s'agit d'un trouble neuro-développemental et non d'un handicap mental), ce qui freine la recherche d'une solution adaptée à l'enfant.

Le collectif va aussi distribuer un guide édité à 65.000 exemplaire à tous les établissements, de la maternelle au lycée.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hKXYcY7-F7q5kM1U5c0556svucgA?docId=CNG.d730c9d49b9113e49d7f91474d415971.191

24 mars 2011

le film "Autisme, l'espoir" mardi 29 mars 2011 à 20.35

Mardi 29 mars 2011 à 20.35 (Inédit)

Le Monde en face : Autisme, l'espoir

Regarder le film (vidéo intégrale disponible jusqu'au 5 avril 2011) :

http://documentaires.france5.fr/documentaires/autisme-lespoir

Documentaire
Durée 52’
Auteure-réalisatrice Natacha Calestrémé
Production France Télévisions / Mona Lisa Production
Année 2010
23 mars 2011

article publié sur le portail du gouvernement

Journée internationale de sensibilisation à l'autisme : mieux connaître la maladie

Le 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Elle vise à informer le grand public sur ce trouble envahissant du développement (TED). À cette occasion, zoom sur le plan Autisme 2008-2011 mis en place par le Gouvernement.



L'autisme est une réalité, le handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde. En dix ans, le taux de prévalence des naissances est passé de 1 pour 2000 à 1 pour 150. La France compte 430 000 personnes atteintes d'autisme, dont 108 000 enfants. Le plan Autisme 2008-2011, mis en place par le Gouvernement, met l'accent sur l'augmentation des capacités d'accueil en établissements et services, sur la diversification des méthodes de prise en charge et sur le dépistage précoce.

La Journée internationale de l'autisme, via ses nombreuses manifestations, est l'occasion de mettre en lumière ce trouble envahissant du développement (TED) dont le grand public n'a qu'une connaissance approximative.

Un sondage pour Autisme France et Autistes sans frontières sur la "Connaissance et la perception de l'autisme" révèle que cette maladie d'origine neurobiologique est encore largement associée à un handicap mental tant auprès du grand public que des médecins alors que le document sur l'état de connaissance de l'autisme et des TED, publié en janvier 2010 par la Haute Autorité de santé (HAS), souligne "le consensus de plus en plus large sur la nature neurodéveloppementale des TED."

Autre enseignement du sondage, pour une majorité de personnes, "le repli sur soi et l'impossibilité de communiquer avec son entourage" constituent les principaux symptômes des personnes autistiques. Cette vision partielle du handicap est préjudiciable à un dépistage fiable permettant de garantir aux enfants autistes une prise en charge adaptée et efficace. Dépister, c'est le thème de la campagne lancée, ce 2 avril, par Autisme France et Autisme sans frontières.

 

Photo : Philippe Huguen/AFP
Photo : Philippe Huguen/AFP

La Haute Autorité de santé (HAS) a insisté sur l'importance de la précocité du dépistage et du diagnostic. L'amélioration du diagnostic est la pierre angulaire du plan Autisme 2008-2011.
Lire l'article


Photo : Béatrice Bolling
Photo : Béatrice Bolling

Intégrer les enfants autistes en milieu scolaire ordinaire reste un objectif prioritaire des pouvoirs publics, toutefois le large spectre des troubles des enfants atteints par la maladie ne permet pas d’établir une unique solution éducative pour tous. Des structures adaptées existent.
Lire l'article


Photo : Philippe Huguen/AFP
Photo : Philippe Huguen/AFP

Aba, Teacch, Pecs, autant de sigles pour autant d'approches de prise en charge de l'autisme. Mais si les méthodes diffèrent, l'objectif est commun : donner toutes les chances à l'enfant d'acquérir les comportements relationnels et sociaux. Une volonté des familles et des associations prise en compte dans le plan Autisme 2008-2011.
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22 mars 2011

article publié sur le site Autisme Information Science le 22 mars 2011

22 mars 2011

Protein found in brain cells may be key to autism

Traduction : G.M.

La protéine trouvée dans les cellules du cerveau peut être clé à l'autisme

Des Scientifiques ont montré comment une simple protéine peut déclencher des désordres de spectre autistique en arrêtant la communication efficace entre les cellules du cerveau.

L'équipe de l'Université Duke en Caroline du Nord ont créé des souris avec autisme en faisant muter le gène qui contrôle la production de la protéine, Shank3.
Les animaux développent des problèmes sociaux, et des comportements répétitifs- deux signes classiques de l'autisme et des troubles apparentés.
L'étude suscite l'espoir d'un premier traitement médicamenteux efficace.

L'autisme est un trouble qui, à des degrés divers, affecte la capacité des enfants et des adultes à communiquer et à interagir socialement.

Alors que des centaines de gènes reliés à l'autisme ont été découverts, la combinaison précise de la génétique, la biochimie et d'autres facteurs environnementaux qui produisent l'autisme n'est pas encore claire.
Chaque patient peut avoir seulement une ou une grande quantité de mutations, ce qui augmente la difficulté de trouver des médicaments pour traiter l'autisme.
Shank3 se trouve dans les synapses - les jonctions entre les cellules du cerveau (les neurones) et elle permet aux neurones de communiquer l'un avec l'autre.
Les chercheurs ont créé des souris qui avaient une forme mutée de Shank3, et a constaté que ces animaux évitaient les interactions sociales réciproques avec d'autres souris.
Elles se sont aussi livrées à des activités répétitives et des automutilations.

Les circuits cérébraux
Quand l'équipe du MIT a analysé le cerveau des animaux, ils ont trouvé des défauts dans les circuits qui raccordent deux différentes régions du cerveau, le cortex et le striatum.
Des relations saines entre ces zones sont considérées comme clé d'une réglementation efficace des comportements et des interactions sociales.

Les chercheurs disent que leur travail met en évidence le rôle important que Shank3 joue dans la mise en place de circuits dans le cerveau qui sous-tendent l'ensemble de nos comportements.

"Ces résultats et le modèle de la souris nous permettent maintenant de comprendre les défauts précis des circuits neuronaux responsables de ces comportements anormaux, ce qui pourrait conduire à de nouvelles stratégies et des cibles pour le développement de traitements."

On pense que seul un petit pourcentage de personnes atteintes d'autisme ont des mutations dans SHANK3, mais le Dr Feng croit que beaucoup d'autres cas peuvent être liés à des perturbations à d'autres protéines qui contrôlent la fonction synaptique.

Si c'est vrai, il estime qu'il devrait être possible de développer des traitements qui restaurent la fonction synaptique, quelle que soit la protéine défectueuse chez un individu spécifique.

http://autisme-info.blogspot.com/2011/03/protein-found-in-brain-cells-may-be-key.html

21 mars 2011

article publié par la Nouvelle République.fr le 19 mars 2011

La course contre la montre d'une mère d'enfant autiste

19/03/2011 05:40

Parce que l'autisme de son fils aîné constitue un danger pour sa petite soeur, Mélanie Fougeron, de Monthou-sur-Cher, craint que la justice ne la lui enlève.

Mélanie Fougeron, avec Théo et sa petite soeur Abby. Une place en IME pour l'aîné permettrait de soulager cette mère de famille. Mélanie Fougeron, avec Théo et sa petite soeur Abby. Une place en IME pour l'aîné permettrait de soulager cette mère de famille.  - (dr)

En octobre 2009, La Nouvelle République avait déjà rencontré Mélanie Fougeron pour évoquer son combat quotidien en faveur de Théo, son fils atteint d'autisme profond. À l'époque, le petit garçon venait juste d'être accepté au centre de ressources de l'autisme de l'hôpital Bretonneau à Tours. À raison d'une journée et demie par semaine, l'enfant a réalisé depuis des progrès spectaculaires.
Quand nous nous sommes revus la semaine dernière, le garçonnet âgé de 5 ans, totalement métamorphosé, était capable de prononcer quelques mots, d'obéir à des consignes simples et de se montrer affectueux. Pour sa jeune maman, la vie quotidienne, bien que toujours difficile, en a été radicalement changée. « Théo communique, commence à se montrer autonome pour certaines choses, comme mettre un blouson ou une paire de bottes. » Mais le petit garçon, hyperactif, peut aussi se montrer brutal face à la frustration, ce qui pose quelques soucis à l'école maternelle de Monthou-sur-Cher, qui ne peut pas l'accueillir plus de trois heures par semaine. « En fait, il évolue au même rythme que sa petite soeur Abby qui a 2 ans et demi. Compte tenu de son comportement, je ne peux pas les laisser seuls sans surveillance car Théo mord et tire les cheveux de sa petite soeur. Il a besoin d'une prise en charge totale. C'est pourquoi, il lui faudrait une structure qui puisse l'accueillir chaque jour de la semaine », indique sa maman.
Depuis le 1 er mars, une véritable course contre la montre s'est engagée pour Mélanie Fougeron. Elle vient, en effet, de recevoir un courrier émanant du service d'aide sociale à l'enfance qui l'informe que la situation de Théo et Abby a été portée à la connaissance des autorités judiciaires « qui détermineront le soutien qui peut leur être apporté ». Familière du vocabulaire administratif, Mélanie Fougeron a décrypté le message : cette lettre l'avertit qu'une enquête sociale va être ordonnée par un juge des enfants et pourrait déboucher sur une mesure d'assistance éducative pour ses enfants. L'an dernier, la mère de famille est déjà passée par cette étape qui s'était soldée par un classement sans suite, le magistrat estimant que la prise en charge de Théo à Tours et l'inscription d'Abby dans une halte-garderie étaient bénéfiques.

Une enquête sociale redoutée

Même si rien n'est encore décidé à ce stade, la maman craint par-dessus tout que la justice ne lui enlève sa petite Abby. Pour éviter cela, il faudrait que Théo soit placé dans un établissement adapté à son handicap. Mélanie Fougeron l'a déjà trouvé, il s'agit de l'institut médico-éducatif de Beaulieu-lès-Loches qui dispose d'une section d'éducation et d'enseignement pour les enfants autistes. « Je n'attends plus que le feu vert de la Maison départementale du handicap », indique la jeune maman dont le congé parental s'achève en juin prochain. Elle espère que l'avenir de son fils fera l'objet de la même attention que celle portée à la sécurité de sa petite soeur.

Lionel Oger

http://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/ACTUALITE/Economie/Social/La-course-contre-la-montre-d-une-mere-d-enfant-autiste

21 mars 2011

article publié sur le site Autisme Infantile le 6 mars 2011

Lettre ouverte à Monsieur le Sénateur Paul Blanc à propos de l’emploi des AVS

Depuis 2003, les Auxiliaires de Vie Scolaire interviennent auprès des enfants handicapés.

Sans formation, au rythme des contrats précaires qui se renouvellent au mieux tous les 3 ans, au pire tous les six mois, pour des durées hebdomadaires si courtes que la rémunération mensuelle ne permet pas de survivre, ces personnes clé dans l’éducation et l’intégration de nos enfants dans la société sont maintenues dans la précarité d’un emploi sans revenu décent, sans formation reconnue, et sans avenir.

Nos enfants et le système éducatif français méritent mieux que ça.

Permettez-nous Monsieur le Sénateur de dresser ici le portrait type de l’accompagnement scolaire idéal d’un enfant autiste:

  • L’AVS aurait une motivation claire et personnelle pour l’emploi proposé, une vocation visible dans son CV, confirmée par une formation initiale, qui – sans être pléthorique – pourrait simplement refléter un parcours scolaire, et professionnel en lien avec l’enfance, et l’enfance en situation de handicap mental: CAP/BEP petite enfance, BAFA avec spécialisation théorique liée au handicap ou à la différence, jeunes éducateurs, quelques années d’expérience acquise en centre de vacance, de loisir, en milieu associatif.
  • Les associations reconnues pour leur expertise du handicap autistique pourraient, partout en France, signer une convention avec chaque académie – non pour se substituer au rôle de l’Etat qui doit continuer à rémunérer le personnel éducatif, comme il le fait, en garantissant l’égalité du droit à l’école pour tous, mais en formant, supervisant, accompagnant les AVS mises à disposition et recrutées par l’éducation nationale, et les équipes pédagogiques.
  • Dans un monde idéal, tous les parents d’enfants autistes scolarisés, quelle que soit leur académie, pourraient échanger avec l’AVS de leur enfant, faire le lien entre la prise en charge hors les murs de l’école et les apprentissages académiques et les acquis sociaux effectués en classe ou en récréation (de trop nombreuses académies interdisent en effet, encore ces relations…)

Finalement, rien de bien révolutionnaire, monsieur le Sénateur, vous en conviendrez:

  • Un recrutement sérieux, sur la base d’une formation initiale adéquate et d’une première expérience réussie et non sur la base de critères sociaux de contrats de réinsertion,
  • Un contrat pérenne, garantissant un salaire décent, une formation permanente, à durée indéterminée afin de garantir un suivi à long terme de l’enfant par la même personne (au moins sur un cycle scolaire),
  • Un accès égal des associations au milieu scolaire, partout sur le territoire français – afin de contribuer, grâce à leur expertise, à la formation complète des personnels pédagogiques et des AVS.

Ces trois aspects sont ceux que les engagements du gouvernement en 2009 nous avaient laissé espérer, faisant suite aux promesses électorales de M. Sarkozy. Trois aspects que le gouvernement a évacués, sans tambour ni trompette, au nez et à la barbe des syndicats professionnels et des associations de parents.

Nous sommes plus de 4000 parents sur Autisme Infantile (http://autismeinfantile.com/) à pouvoir déposer un bulletin de vote en 2012 dans les urnes. Nos parents, nos amis, nos familles, en feront tout autant. Et nous ferons du bruit.

Vous pouvez, vous aussi, envoyer ce courrier à l’adresse mail ci-dessous:
senateur.paul.blanc@wanadoo.fr

http://autismeinfantile.com/informations/actualites/lettre-ouverte-a-monsieur-le-senateur-paul-blanc-a-propos-de-lemploi-des-avs/

21 mars 2011

article publié par l'OURSAINT le 13 mars 2011

Pressions et psychanalyse, la face occulte,

attention magouilles, ouille ! ça pique !

Attention article interdit aux psychanalystes cardiaques qui ont peur de lire

la vérité et de voir leur reflet dans un miroir !

N° 293 Hors-série Psychanalyse - décembre 2010

Le déclin d’une illusion

la revue Science et pseudo-sciences, tribune de l’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS),  a publié, en décembre 2010, un numéro monographique Hors Série (n°293) consacré à la psychanalyse dans lequel ont participé Jacques Van Rillaer, Michel Onfray, Jacques Bénesteau, Pascal Picq et bien d’autres, dont Freixa.

http://freixa.over-blog.com/ext/http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1510

 

*la tentative avortée d’ouvrir un Master professionnel comportementaliste à l’Université d’Amiens,ou scandale et pression du courant psychanalytique :

http://freixa.over-blog.com/article-23266888.html

 

*Un Rapport de l'INSERM jeté à la poubelle par un Ministre Français car trop dérangeant pour les psychanalystes Français :

Ce rapport démontrait, méthode scientifique à l'appui, que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) avaient une efficacité nettement supérieure aux thérapies issues de la psychanalyse

 

C'est la première qu'un Ministre intervenait selon ses propres opinions pour censurer et discréditer publiquement dans la Presse les résultats d'un rapport officiel .

Et c'est en France bien sûr que ça se passe aucun autre pays du Monde n'aurait fait cela.

 

-       Lettre de Annick Craignou

        Présidente de l’AFTCC en réaction à l'intervention et à la censure :

        http://vdrpatrice.pagesperso-orange.fr/AFTCC.doc

 

-       explication et tour d'Horizon et lien vers le rapport en entier par "Réseau Parental de France ":

        http://reseau-parental.blogspot.com/2008/12/rapport-inserm-valuations.html

 

*Une psychiatre Directeur de recherche INSERM révèle la vérité sur la face occulte de la psychanalyse et les pressions ici sur le contenu d'un Rapport de la Haute Autorité de la Santé :

http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/03/03/la-france-et-l-autisme_1313494_3232.html

 

 

Voilà on est dans le pays des Libertés sauf pour l'Autisme, on est le dernier pays du Monde, et la vérité est souvent cachée et les progrès laissés de côté dès que cela dérange un petit groupe de psychanalystes Français.

Mais l'Oursin veille !

http://www.loursaint.c.la/

TED

21 mars 2011

article publié par la dépêche.fr le 18 mars 2011

Publié le 18/03/2011 09:05 | Recueilli par J.-J. R.

Bernadette Rogé  : "L'autisme, en nette augmentation"

semaine cerveau

Bernadette Rogé
Bernadette Rogé
Bernadette Rogé

Dans le cadre de la Semaine en du cerveau, Bernadette Rogé, professeur à l'Université de Toulouse le Mirail donnera une conférence sur le thème « Autisme: actualité de la recherche », aujourd'hui à 18 h 30 au muséum (Allées Jules Guesde). Cette spécialiste, directrice des services au Ceresa (Centre Régional d'Education et de Services pour l'Autisme) a répondu à nos questions.

Les cas d'autisme sont-ils en progression ?

Oui. Les chiffres sont passés de 2 à 5 malades pour 10 000 dans les années 70 à 7,5 pour 10 000. Entre 1993 et 1998 on enregistre une augmentation de 244 %. De son côté, le CDC (Center for Disease Control and Prevention) aux Etats Unis a établi que la maladie touche un enfant sur 110 et un sur 70 pour les garçons, plus souvent atteints. Alors que la prévalence était auparavant de 1 pour 150. Ceci montre que l'autisme est un véritable problème de santé publique qui mérite des investissements conséquents.

Pourquoi cette augmentation?

Cette pathologie est mieux connue et donc mieux repérée. Et l'élargissement de la définition de la maladie peut également être responsable de cette augmentation. Au delà, l'augmentation du nombre d'enfants atteints fait craindre l'intervention d'autres facteurs, notamment ceux l'environnement. Des pesticides ont pu être mis en cause.

Dans le même temps, la recherche avance ?

Beaucoup de progrès ont été réalisés grâce à l'imagerie médicale et aux recherches sur les gènes qui favoriseraient l'apparition de l'autisme. Il est clair désormais que la maladie a une origine génétique. De nombreux gènes pourraient être impliqués. Nous avons ainsi mis en évidence des mutations génétiques et de nouveaux gènes impliqués dans cette affection.

Fait on des progrès en matière de dépistage ?

Ceci fait actuellement l'objet de nombreux travaux. A ce propos, le Ceresa et l'Université du Mirail vont accueillir en septembre Sally Rogers, un éminent chercheur du M I.N.D. Institute (Medical Investigation of Neurodevelopmental Disorders). Elle vient de Californie à Toulouse pour superviser la mise en place d'un programme innovant qu'elle a créé et qui permettrait de faire évoluer plus rapidement et plus en profondeur de jeunes enfants dépistés précocement.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/18/1037547-Bernadette-Roge-L-autisme-en-nette-augmentation.html

 
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