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"Au bonheur d'Elise"
accessibilite
25 mars 2020

Covid-19 | Tous Mobilisés auprès des familles ayant un enfant en situation de handicap ! - TOUS MOBILISES !

 

Covid-19 | Tous Mobilisés auprès des familles ayant un enfant en situation de handicap ! - TOUS MOBILISES !

Sous l'égide du Secrétariat d'Etat aux Personnes Handicapées, TOUS MOBILISES est une plate-forme de soutien aux parents ayant un enfant en situation de handicap

https://www.grandir-ensemble.com

 

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25 mars 2020

TEMOIGNAGE : - On fait ses courses seule, madame ! - Je fais quoi de ma fille de 4 ans ?

 

TEMOIGNAGE : "On fait ses courses seule, madame ! - Je fais quoi de ma fille de 4 ans ?"

En allant faire des courses accompagnée de sa fille de 4 ans, une mère célibataire a été informée qu'elle ne pourrait plus revenir dans l'hypermarché de sa commune. La raison : les mesures prises par le magasin dans le cadre de la crise du covid-19, limitant l'accès à une personne maximum.

https://france3-regions.francetvinfo.fr

 

24 mars 2020

EPNAK -> Plateforme visant à rendre accessible des documents pour les personnes en situation de handicap

22 mars 2020

Coronavirus : l'attestation de déplacement dérogatoire est désormais accessible aux personnes handicapées

 

Coronavirus : l'attestation de déplacement dérogatoire est désormais "accessible" aux personnes handicapées

Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées alerte les Français sur la nécessité de proposer à ses voisins handicapés ou aidants de personnes handicapées de leur faire des courses par exemple, en cette période de confinement.

https://www.francetvinfo.fr

 

2 mars 2020

Bayeux. Faute de place dans des institutions adaptées, son fils est en Belgique depuis 4 ans

 

Bayeux. Faute de place dans des institutions adaptées, son fils est en Belgique depuis 4 ans

Steven a 23 ans. Sa vie et celle de sa famille basculent alors qu'il n'a que 6 ans. En début de CP, le petit garçon ne voulait pas travailler et préférait jouer. Comme beaucoup d'enfants pense sa mère, Rachel. Mais le diagnostic tombe.

https://actu.fr

 

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28 février 2020

Les candidats aux municipales font-ils la cour aux handicapés?

 

BLOG - Les candidats aux municipales font-ils la cour aux handicapés?

HANDICAP - Ce que certains qualifient de scandaleux, qui les fait se draper dans les plus beaux habits de la démocratie, pendant des semaines à toutes les heures de grande écoute, ce qu'ils qualifient de scandaleux donc, n'est rien moins que la révélation d'un acte sexuel entre deux adultes consentants.

https://www.huffingtonpost.fr

 

17 décembre 2019

Paris 2024 : mobilisation exceptionnelle autour du handicap

 

Paris 2024 : mobilisation exceptionnelle autour du handicap

" Célébrer le sport, inspirer, inclure, faire évoluer la société "... Et " interpeller, fédérer, accélérer "... Le ton est donné. " Paris 2024 une chance historique, affirme Alain Rochon, président d'APF France handicap, une seule en un siècle, ne la laissons pas passer ".

https://informations.handicap.fr

 

12 novembre 2019

Bastia : les autistes, nouveaux talents de la boulangerie

article publié sur Corse Net Infos

Livia Santana le Mardi 5 Novembre 2019 à 18:10

 

Face à la difficulté rencontrée par son fils, autiste, pour trouver du travail après son CAP cuisine, Jean-Christophe Pietri a décidé d'ouvrir à Bastia une boulangerie pour personnes en situation de handicap et au chômage de longue durée. Une belle initiative qui pourrait servir d'exemple pour d'autres commerces.

Jean-Christophe Pietri dans sa boulangerie qui emploi des personnes handicapées.
                                                                                                                                                                     Jean-Christophe Pietri dans sa boulangerie qui emploi des personnes handicapées.
Jean-Christophe Pietri, militant actif de l'association Espoir autisme Corse, est parti d'un constat : "beaucoup de dispositions sont mises en place pour les enfants autistes mais une fois l'âge adulte atteint, ils sont laissés à l'abandon. Aujourd'hui on ne se demande pas assez ce qu'ils deviennent après avoir quitté le système éducatif".
Et il sait de quoi il parle Jean-Christophe qui a pu mesurer l'importance de ce phénomène avec son fils Florian 19 ans, lui même handicapé lourd.
Après son CAP cuisine, Florian a débuté une formation de pâtissier au CFA de Furiani Tout de suite après avoir obtenu son diplôme son père s'est posé la question de son employabilité.


C'est à ce moment là qu'il a eu l'idée de reprendre la boulangerie délices et gourmandises située 5 boulevard Giraud.
Un lieu de toutes les chances, c'est ainsi que Jean-Christophe le qualifie.
 "Les propriétaires cherchaient un repreneur, je ne voulais pas qu'un commerce du centre-ville meurt. J'y ai vu une occasion de commencer cette expérience avec trois objectifs en tête : favoriser l'emploi de personnes handicapées, celles au chômage depuis une longue période mais aussi pour lutter contre la désertification du centre-ville et la promotion de jeunes talents." 
En effet, la boulangerie accueille notamment  les créations du pâtissier Pierre-Olivier Gianotti et de Rémi Massoni, deux jeunes bastiais talentueux qui travaillent aux côtés de Florian, dans son apprentissage de la confection de gâteaux.


Des solutions pour intégrer les personnes autistes 
En Corse aucune entreprise privée n'emploie de personnes autistes pourtant elles sont pas moins de 3 500 sur l'île. Jean-Christophe Pietri déplore ce constat. Selon lui "Les personnes atteintes de troubles autistiques sont souvent plus rigoureuses et minutieuses. Elles ont des capacités importantes que les employeurs peuvent exploiter." 

Cependant, les personnes atteintes de troubles autistiques doivent être accompagnées par un encadrant AMP (Aide médico-psychologique) ou un éducateur spécialisé c'est le "Jobcoaching". Ces personnes viennent en aide pour prévenir les crises et encadrer les personnes en situation de handicap pour aménager le travail et rester avec elles  le temps qu'elles s'adaptent à leur nouvel environnement professionnel.


Cette initiative est soutenue par le SAMSAH (Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés) . Cependant, Jean-Christophe refuse toutes aides de l'Etat "Je veux montrer que l'on peut être viables en embauchant des personnes handicapées sans avoir besoins de subventions pour tenir la distance."

Pour l'instant la boulangerie compte quatre employés, à terme Jean-Christophe souhaite que la moitié de son personnel soit autiste.
Une belle initiative qui pourrait - pourquoi pas ? -  servir de modèle à d'autres entreprises corses...

 

 
11 octobre 2019

Établissements spécialisés : la fin des départs en Belgique ?

 

Établissements spécialisés : la fin des départs en Belgique ?

Chaque année, plusieurs centaines d'adultes, atteints d'autisme ou d'un autre type de handicap, sont contraints de " s'exiler " dans des établissements spécialisés à l'étranger, faute de place en France. Une pratique à laquelle le gouvernement entend mettre fin en débloquant 90 millions d'euros.

https://hizy.org

 

3 septembre 2019

Autisme et accessibilité - aménagement à l'aéroport de Pittsburgh

 

Autisme et accessibilité - aménagement à l'aéroport de Pittsburgh

npr.org Les enfants et les adultes autistes volent plus facilement à Pittsburgh, avec l'aide de l'aéroport Kathleen Davis L'aéroport international de Pittsburgh a récemment ouvert une série de " salles sensorielles " à l'intérieur de son terminal côté piste pour aider les voyageurs autistes à se libérer du stress lié au vol.

https://blogs.mediapart.fr

 

18 août 2019

Un immense espace vert au coeur de Paris va ouvrir pour les handicapés

 Dossier en 4 articles

Un immense espace vert au coeur de Paris va ouvrir pour les handicapés

Un espace vert à but thérapeutique va enfin voir le jour à Paris...

https://www.pariszigzag.fr

=> Voir aussi :

Un complexe de 30 000 m2 dédié au handisport va ouvrir ses portes à Paris

Enfin ! Alors que la ville de Paris est plus que jamais à la traîne sur le secteur de la mobilité, un projet vient quelque peu nous remonter le moral. Son nom ? La Cité Universelle. Lauréat de Réinventer Paris 2, ce lieu au nom utopique sera le tout premier complexe dédié au handisport, qui devrait ouvrir ses portes avant 2024.

https://www.timeout.fr

 => et encore :

Marseillaise (19e) | Sites | reinventer.paris / Appel à Projets Urbains Innovants

Equipe lauréate : La Cité Universelle Porteur : Ga Smart Building Architectes : Baumschlager Eberle Architekten, INEDIT Architecture Autres : AEW, WAGON landscaping, Handigo, Cassio P, Alpha Ville, SAS 10h11, Khephren Ingénierie, Elithis Ingénierie, Tisseyre + Associés, Bénéfficience, DAL, Bureau Veritas, JLL, Ryadh Sallem Conseil, Startway, Louvre Hotels, Les Turbulances, IPSO Santé, Handi Fitness, DB Régie, Séquences Clés Event, CAPSAAA, Merci Raymond, Merci Oscar, Handitech Porte de Pantin, au 15 - 19 rue de la Marseillaise (19 ème arrondissement), ce terrain de la Ville de Paris dispose d'une situation métropolitaine de choix.

http://www.reinventer.paris

 => Et pour finir ...

Pantin : la future cité universelle effacera les handicaps

C'est un projet qui va transformer le visage de la porte de Pantin . Et qui devrait devenir un exemple de ce qui se fait de mieux en matière d'accessibilité en France.

http://www.leparisien.fr

 

13 août 2019

Ateliers pédagogiques partie 3 : ateliers jardinage avec des adolescents autistes - Blog de Tristan YVON

 

Ateliers pédagogiques partie 3 : ateliers jardinage avec des adolescents autistes - Blog de Tristan YVON

Pour ce troisième et dernier article de ma série sur les ateliers pédagogiques que j'anime, je vous propose de découvrir les activités que j'ai mis en place cette année avec des adolescents de l'IME ECLAIR à Bussy Saint Georges. Marie guide Tom pour planter...

http://tristanyvon.over-blog.com

 

3 août 2019

Le Parlement japonais aménagé en urgence pour accueillir deux sénateurs handicapés

 

Le Parlement japonais aménagé en urgence pour accueillir deux sénateurs handicapés

Les deux élus, qui souffrent de lourds handicaps, ont participé, jeudi, à la première session extraordinaire organisée depuis les élections sénatoriales du 21 juillet. C'est avec fébrilité et dans la précipitation que le Parlement japonais a mené des travaux et modifié ses règlements pour pouvoir accueillir deux élus affectés de lourds handicaps.

https://www.lemonde.fr

 

3 juillet 2019

Aminata Niakaté : - Nous voudrions créer une obligation de formation au handicap des professionnels du droit.

article publié sur Handicap.fr

« Nous proposons, par exemple, la création d’un master dédié au droit du handicap. Parce qu’aujourd’hui, les avocats qui pratiquent le droit de la compensation ou des incapacités sont largement autodidactes. »

La présidente de la commission égalité du Conseil national des barreaux détaille les principales propositions de l’Ordre des avocats pour qu’enfin l’accès au droit des 12 millions de personnes handicapées soit facilité. Au premier rang d’entre elles : des formations encore à imaginer…

Faire-Face.fr : Quelles connaissances, informations, les avocats détiennent-ils en matière de handicap ?

« Nous ferons du lobbying comme nous en faisons déjà pour rendre plus accessible l’accès à notre profession, en aménageant les épreuves d’admission. »

Aminata Niakaté : Jusqu’à il y a deux ou trois ans, ils ont très peu été sensibilisés à la question. Par exemple, lors de notre formation initiale, nous ne recevons aucune information. Plus tard, dans notre carrière, peu d’initiatives sont encore prises par la profession.

Ici, au Conseil national des barreaux, nous nous sommes saisis du sujet lors de la mandature précédente. Nous avons organisé un premier colloque fin 2017 afin d’interpeller la profession et lancer ce Grenelle droit et handicap, qui a eu lieu vendredi 28 juin. Nous faisons de cette journée un marqueur politique de la volonté des avocats de se saisir de la question.

Création d’un master dédié au droit du handicap

F-F.fr : Comment pensez-vous concrétiser cette démarche ?

A.N : Différents ateliers tenus ce jour-là nous ont permis d’émettre des propositions pour, demain, mettre en place des mesures visant à faciliter l’accès aux droits des personnes handicapées. Nous proposons, par exemple, la création d’un master dédié au droit du handicap. Parce qu’aujourd’hui, les avocats qui pratiquent le droit de la compensation ou des incapacités sont largement autodidactes.

Autre proposition : comme les normes sont éparpillées partout au gré des évolutions législatives, nous estimons que publier un code du contentieux spécifique au handicap serait judicieux. En matière d’accessibilité, nous voudrions que les sites internet de nos confrères s’assurent de l’être. Idem pour leurs locaux.

Et lorsqu’ils ne le sont pas, nous recommandons que toutes les maisons des avocats, qui, elles, globalement, le sont, mettent une salle gratuitement à la disposition de nos confrères pour recevoir leurs clients en situation de handicap.

Nous planchons aussi déjà sur un programme de sensibilisation au handicap avec magistrats, huissiers, greffiers, conciliateurs… Nous voudrions même créer une obligation de formation au handicap des professionnels du droit, pas uniquement des avocats. À l’image de ce qui existe en matière de formation aux violences conjugales à destination des avocats.

Un kit de sensibilisation dans les écoles début 2020

F-F.fr : La prochaine étape consiste à faire adopter ces propositions à votre assemblée générale le week-end du 6 juillet. Comment allez-vous faire avancer le sujet en dehors de vos cercles professionnels ?

A.N : Nous ferons du lobbying. En matière de formation, par exemple, nous avons des entrées au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de l’innovation. Nous allons surveiller le calendrier législatif, tenter de trouver un véhicule législatif [une loi sur un sujet approchant pour faire passer la mesure dans l’un de ses articles, NDLR].

Nous faisons déjà du lobbying pour rendre plus accessible l’accès à notre profession, en aménageant les épreuves d’admission. Notre kit de sensibilisation devrait sortir au plus tard au début 2020, pour sensibiliser dans les écoles. Les personnes handicapées représentent 12 millions de justiciables, il était temps de nous en préoccuper.

11 avril 2019

Rapport ONU et handicap : la France épinglée

article publié sur Hizy

Équipe éditoriale

Rapport ONU et handicap : la France épinglée
Un rapport de l’ONU appelle la France à fermer les établissements spécialisés ! ©iStock

Le rapport de l’ONU sur la question du handicap pointe du doigt les lacunes du régime français en matière d’handicap, que ce soit en matière de scolarisation des élèves handicapés, d’accessibilité des lieux publics et d’accessibilité des logements, de l’institutionnalisation, ou encore d’accès à la citoyenneté et de privation de liberté.

Le rapport de l’ONU publié fin février confirme les mises en garde de l’avocate Catalina Devandas Aguilar un an plus tôt. La rapporteure spéciale des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées avait effectué une visite dans l’Hexagone fin 2017 et avait, à l’époque déjà, fait remonter des points cruciaux à améliorer en matière d’handicap. Son idée : militer pour la pleine citoyenneté des personnes handicapées en milieu ordinaire. Comprendre : la désinstitutionalisation. Le rapport final de l’Organisation des Nations Unies complète ses dires, avec toujours autant de vigueur.

22 pages pour lister « les lacunes et les domaines dans lesquels des améliorations doivent être apportées ». Mais, plus que des remontrances, le rapport a aussi pour vocation de formuler quelques « recommandations pour aider le Gouvernement à transformer la société française ». En ressortent 40 recommandations pour que l’Etat français accorde la pleine citoyenneté aux personnes en situation de handicap

Une proposition choc : fermer les institutions !

Environ 100 000 enfants et 200 000 adultes vivent dans des établissements spécialisés en France. Pourtant, la rapporteure spéciale des Nations Unies pense qu’il songer à la désinstitutionalisation. Son injonction : « fermer les institutions médico-éducatives existantes ». Sa solution ? « Scolariser tous les enfants handicapés qui s'y trouvaient dans des établissements ordinaires ». Puis, de les transformer « en services de proximité » avec des « logements adaptés à leur disposition, en suivant un plan assorti d'échéances », en envisageant « sérieusement d'établir un moratoire sur les nouvelles admissions ».

L’école ordinaire pointée du doigt

Manque d'infrastructures accessibles, absence de formation spécialisée des enseignants et accompagnants, inadaptation des programmes scolaires et des salles de classe… Pour l’ONU, il faudrait que les ressources et responsabilités en matière d'éducation des enfants handicapés soient transférées du ministère de la Santé à l’Education nationale.

Loi handicap 2005 : il faudrait revoir la copie !

Le rapport stipule que la loi handicap 2005 n’est pas pleinement conforme à la Convention de l’ONU. Plus encore, cette loi est jugée incomplète, car à aucun moment elle ne fait référence aux droits fondamentaux tels que les droits à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne… ». Raison pour laquelle est avancée l’idée de la revoir dans la totalité.

Néanmoins, la rapporteure salue tout de même l’adoption d’une feuille de route sur le handicap le 20 septembre 2017

Accessibilité et handicap : la France accuse beaucoup de retard

Les obstacles et bémols pour la mise aux normes et le développement de structures adaptées au public handicapé sont nombreux en matière d’accessibilité universelle :

  • retard dans les travaux d’accessibilité des bâtiments publics
  • lacunes dans les transports à la demande 
  • carence d’interprètes en LSF (langue des signes)
  • retard dans l’apprentissage du braille
  • retard dans la diffusion de documents en FALC (facile à lire et à comprendre)
  • inaccessibilité des sites web

Par ailleurs, le rapport évoque des situations de « privation de liberté », notamment pour le cas de « personnes autistes en hôpital ou en unité psychiatriques ». C’est pourquoi il encourage à « mettre fin à leur traitement sans consentement » et à leur « stérilisation » forcée.

CNCPH : des efforts à fournir

Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) est aussi mis en cause. Les raisons : les personnes handicapées sont sous-représentées, au profit des prestataires de services et association de parents, qui « continuent d’influencer la prise de décisions ». La rapporteure préfèrerait voir les organisations de personnes handicapées consultées.

De plus, elle se dit « préoccupée par l'absence d'un budget de fonctionnement favorisant la bonne marche » de cette instance.

Paroles aux personnes handicapées !

« Les personnes handicapées n'ont généralement pas voix au chapitre et leurs opinions ne sont pas prises en compte ». D’autant plus lorsque ce sont des femmes.

Une suggestion : « s'entretenir en priorité avec les différentes organisations de personnes handicapées plutôt que de consulter d'abord les prestataires de services » lors de la prochaine Conférence nationale du handicap qui doit être clôturée en juin 2019 par Emmanuel Macron.

Rapport handicap ONU : quelques 40 propositions

Le rapport de l’ONU adresse une quarantaine de propositions au gouvernement, dont :

  • Des mesures administratives
    • mettre en place de données chiffrées sur les personnes handicapées lors des prochains recensements,
    • revoir la feuille de route sur le handicap adoptée par le Comité interministériel du handicap en 2017, 
    • rendre la justice accessible à tous.
  • Des mesures palpables
    • l'organisation de campagnes de sensibilisation grand public,
    • la promotion d'une compensation sans reste à charge,
    • le principe d'aménagement raisonnable dans l'emploi.

Conclusion du rapport de l'ONU sur les personnes handicapées

Ce rapport conclut qu'en France, les personnes handicapées sont mises à l'écart : « Les mesures qui sont prises actuellement pour répondre [aux] besoins [des personnes handicapées] sont extrêmement spécialisées et cloisonnées. En effet, l'accent est mis sur la prise en charge de l'incapacité alors que les efforts devraient converger vers une transformation de la société et du cadre de vie, de sorte que toutes bénéficient de services accessibles et inclusifs et d'un soutien de proximité. [Un] cloisonnement qui ne fait qu'entretenir une fausse image des personnes handicapées [à] prendre en charge plutôt que comme des sujets de droit. ».

 

A lire aussi en matière de handicap, accessibilité PMR, autonomie

15 mars 2019

Handicap : la rapporteuse de l’Onu veut des services, pas des établissements

article publié dans Faire Face

Pour Catalina Devandas-Aguilar, la construction d'une société inclusive passe par la fermeture des établissements où vivent les personnes handicapées. Tout le monde doit vivre ensemble.

La rapporteuse spéciale de l’Onu sur les droits des personnes handicapées recommande au gouvernement de « fermer progressivement tous les établissements » les accueillant. Et de favoriser l’inclusion en développant, entre autres, des services de proximité.

La France vient de prendre une leçon de droits de l’homme. Dans le rôle de la professeure, Catalina Devandas-Aguilar. La rapporteuse spéciale de l’Onu sur les droits des personnes handicapées avait effectué une visite en France en octobre 2017. Pour évaluer les mesures prises afin de mettre en œuvre la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Dans son rapport, rendu public début mars, elle « encourage le gouvernement à faire en sorte que toutes les politiques (…) abordent le handicap selon une approche fondée sur les droits de l’homme. » Ce qui, aujourd’hui, est loin d’être le cas.

Programmes scolaires inadaptés

Sans surprise, l’ex-avocate costaricaine pointe le manque d’accessibilité des lieux publics et des transports. Le reste à charge trop important sur les aides techniques. Ou l’absence de formation des enseignants sur le handicap. Mais aussi l’inadaptation des programmes scolaires.

« Il n’existe pas de bon établissement d’accueil. »

Catalina Devandas-Aguilar : « Tous les établissements imposent un certain mode d’existence.« 

Surtout, Catalina Devandas-Aguilar recommande au gouvernement français de « fermer progressivement tous les établissements pour personnes handicapées ». Toujours au nom des droits de l’homme. « Il n’existe pas de bon établissement d’accueil puisqu’ils imposent tous un certain mode d’existence qui limite les possibilités d’avoir une vie agréable sur la base de l’égalité avec les autres », insiste la rapporteuse.

300 000 adultes et enfants en établissements

200 000 adultes en situation de handicap y vivent aujourd’hui. Et quelque 100 000 enfants. 

La « désinstitutionnalisation » de ces derniers doit devenir une priorité. Il faut « permettre à tous les enfants handicapés d’être scolarisés dans des établissements ordinaires ». « Et de bénéficier de l’aide appropriée », ajoute-t-elle.

« Remplacer ces solutions discriminatoires et paternalistes. »

La fermeture des ces institutions doit en effet aller de pair avec la mise en place d’alternatives. « Il importe de remplacer ces solutions discriminatoires et paternalistes par des mesures gouvernementales de protection sociale qui favorisent la citoyenneté, l’inclusion sociale et la participation communautaire. »

Au domicile mais accompagné.e selon ses besoins

En clair, les pouvoirs publics doivent rendre la société plus accessible. Mais aussi mettre en œuvre des services de proximité qui permettent à la personne de vivre à domicile tout en bénéficiant de l’accompagnement nécessaire. Des Sessad, Samsah, SAVS et autres services médico-sociaux  existent déjà en France mais en nombre insuffisant.

« Un mouvement déjà amorcé. »

Sophie Cluzel, sur Arte, en janvier 2018 : « Il faut arrêter de financer des murs qui coûtent très cher et financer des services d’accompagnement. »

Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, a souvent déclaré qu’elle voulait encourager la désinstitutionnalisation.

« Ce mouvement est déjà amorcé par de nombreux gestionnaires, expliquait-elle, par exemple, dans un entretien au magazine Directions, fin 2017. Ils ont bien pris conscience que les personnes handicapées souhaitent mener une vie la plus ordinaire possible, au cœur de la Cité. » Le rapport de Catalina Devandas-Aguilar constitue un aiguillon supplémentaire pour aller plus loin, plus vite.

Un rapport facile à comprendre

Faites ce que je dis… et ce que je fais. Le haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a traduit le rapport de l’Onu en langage facile à lire et à comprendre. Pour y accéder, cliquez sur ce lien. 

8 mars 2019

Handicap, un rapport de l’ONU appelle la France à fermer les établissements spécialisés

article publié sur Vivre FM

7 mars 2019 à 07:20

Accessibilité des lieux publics, scolarisation des élèves handicapés ou encore accès à la citoyenneté… la rapporteure des Nations unies sur les droits des personnes handicapées pointe les « lacunes » de la France. Le rapport publié fin février confirme les mises en garde de Catalina Devandas Agular qui avait effectué une visite de dix jours dans l’Hexagone en octobre 2017.

100 000 enfants et 200 000 adultes environ, c’est le nombre de personnes handicapées qui vivent dans des établissements spécialisés. Pour la rapporteure des Nations unies sur les droits des personnes handicapées, il faut purement et simplement fermer ces structures d’accueil. Catalina Devandas Agular propose de transformer les établissements en services de proximité et de créer des lieux de vie autonomes. Cette « désinstitutionnalisation » permettrait aux personnes handicapées de vivre de façon autonome et dans la société. Le rapport se base sur une visite de dix jours de la rapporteure de l’Onu en France. C’était en octobre 2017 et à l'époque la Costa ricaine rappelait déjà qu' « il n'existe pas de bons établissements ». Le texte est au programme de la 40e session du Conseil des droits de l'homme qui se déroule à Genève depuis le 25 février.

Accessibilité universelle, la loi remise en cause

Le rapport pointe le retard de la France en matière d’accessibilité universelle. Normalement tous les lieux publics devaient être mis aux normes en janvier 2015. Mais voilà les gouvernements de Manuel Valls et d’Edouard Philippe ont adopté des amendements et des lois pour retarder cela et créer des exceptions. En 2018 la loi ELAN a ainsi limité l’obligation en matière d’accessibilité des logements à 20 % des constructions. Autre secteur défaillant, la scolarisation des élèves handicapés : Le rapport dénombre 12 000 enfants sans solution et 40 000 jeunes autistes déscolarisés. La rapporteure de l’Onu critique même la loi handicap de 2005. Selon Catalina Devandas Agular, ce texte ne se fonde pas suffisamment sur les droits humains et l’élimination des obstacles pour y accéder. Le rapport rappelle que notre pays est signataire de la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées, en 2010 et il précise que ce texte prime sur le droit français.

Le rapport de la rapporteure spéciale des Nations unies sur les droits des personnes handicapées

Sur le même thème

La rapporteure de l'ONU sur le handicap : « Il n'existe pas de bons établissements »

Désinstitutionnaliser au nom de l'inclusion : réactions aux propositions de la rapporteure des Nations unies

Faut-il fermer les établissements en France ?

10 janvier 2019

Ploërmel. Ils veulent ouvrir leurs activités aux personnes à mobilité réduite

artiicle publié dans Ouest France

Véronique Mercier, Yannick Le Breton, Emmanuelle Hervé, Joël Renoux, le député Paul Molac et Chantal, adjointe de la ville de Ploërmel. Sur la joëlette, Anne Pointecouteau, présidente de l'association Toutangran.
Véronique Mercier, Yannick Le Breton, Emmanuelle Hervé, Joël Renoux, le député Paul Molac et Chantal, adjointe de la ville de Ploërmel. Sur la joëlette, Anne Pointecouteau, présidente de l'association Toutangran. | OUEST-FRANCE

Atout sports. L'association des R'handonneurs prête des joëlettes à des personnes mal ou non marchantes. Elle dispose de quatre joëlettes dont une nouvelle à assistance électrique.

L'association les R'handonneurs créé en 2005, est venue s'implanter à Ploërmel en 2009. Hier, elle présentait sa dernière acquisition, une joëlette à assistance électrique. « Un investissement de 6 200 € qui a été possible avec l'aide de financeurs publics et privés. Nous y avons travaillé pendant deux ans », partage Joël Renoux, le président.

La Région, le Département et Ploërmel Communauté ont suivi l'association. « Ce choix fait que nos joëlettes répondent à un intérêt général. Ce matériel permet à toutes les personnes mal marchantes ou non marchantes d'accéder à des activités de loisirs. L'espace de découverte et de connaissance doit être possible pour tous », complète Joël Renoux.

Avec cette nouvelle joëlette, l'association en compte désormais quatre. Elles sont pour les familles qui ont des enfants en situation de handicap moteur, les établissements scolaires et institutions, les gîtes, les professionnels du tourisme, les associations de solidarité, « mais aussi les adultes pour leurs besoins ou ceux de leur proche », ajoute Emmanuelle Hervé, trésorière.

Des prêts gratuits

« Aujourd'hui, nous courons après nos joëlettes et c'est tant mieux ! », enchaîne le président. Mais pour l'heure, cette joëlette électrique va être principalement en démonstration. Les R'handonneurs veulent montrer que ce matériel permet de se rendre sur les itinéraires de randonnée entre amis ou en famille. Il est important de signaler que le prêt est gratuit. « Lors du contrat, nous proposons une adhésion qui n'est pas obligatoire », assure Joël Renoux.

Ça Bouge avec Ethan, Rando-accueil, l'association des Hébergements de balade et randonnée en Bretagne, l'association Toutangrand « ont permis d'affirmer la pertinence de ce projet. » L'association Mille et un sourires utilise souvent les joëlettes pour des courses sur route. « Au-delà d'un défi sportif, l'utilisation d'une joëlette fédère autour d'une famille. C'est un rôle social important qui montre aux familles que d'autres sont là pour les soutenir », glisse Yannick Le Breton, le président.

Ne pas hésiter à demander

Un projet qui a séduit : « Il n'y a rien qui m'agace plus, sous prétexte de maladie ou autre, de voir des personnes laissées de côtés pour l'accession aux loisirs. Je trouve l'idée de cette association remarquable, partage Véronique Mercier. Mon mari est décédé, il ne voulait ni fleur, ni couronne. Des gens m'ont donné de l'argent. En toute logique, avec une moitié, j'ai acheté des jeux pour un centre hospitalier. L'autre moitié a été une évidence. J'ai donné pour l'achat de cette joëlette électrique. »

L'association des R'handonneurs prête également ses joëlettes lors de vacances pour des familles. « Bref, elles doivent sortir le plus possible. Il ne faut pas hésiter à les demander », conclut Joël Renoux.

Association R'handonneurs, renseignements ou réservations en appelant le 0677080711 ou sur le site: r'handonneurs.jimbo.com

18 novembre 2018

Le Fonds national d'accessibilité aux oubliettes

article publié sur Handicap.fr

Résumé : A peine conçu, déjà supprimé. Le gouvernement a tué dans l'oeuf le Fonds national de l'accessibilité universelle qui devait être alimenté par les sanctions des ERP non accessibles. Les fonds générés reviendront à l'Etat.

Par , le 17-11-2018

Il ne verra finalement jamais le jour… Le 5 novembre 2018, le gouvernement a adopté un amendement (en lien ci-dessous) mettant fin au Fonds national de l'accessibilité universelle (Fnau), à l'occasion de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi de finances (PLF) pour 2019. Une idée pourtant prometteuse qui devait « participer au financement d'actions de mise en accessibilité d'établissements recevant du public (ERP) » en faveur des personnes handicapées. Mais le décret qui devait permettre son application n'a jamais été publié.

Des débuts difficiles

Le Fnau avait été créé par l'ordonnance du 26 septembre 2014 relative à l'accessibilité du cadre bâti. Il devait être alimenté par les sanctions des ERP n'ayant réalisé ni travaux de mise en accessibilité ni déposé d'agenda d'accessibilité programmée (Ad'AP). Ces amendes peuvent aller de 1 500 à 5 000 euros, voire davantage selon la catégorie de l'établissement. Or des « difficultés juridiques et techniques ont empêché la mise en place effective » de ce fonds. Concrètement, sa gestion devait être répartie entre le conseil de gestion et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) mais cette requête n'a pas abouti. Pour Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, l'abrogation du Fnau relève du « pragmatisme », annonce-t-elle à l'Assemblée le 8 novembre 2018.

Les sanctions pécuniaires maintenues

La suppression du fonds ne remet pas les sanctions en cause, « elles sont nécessaires si l'on veut que les plus récalcitrants bougent », estime la Secrétaire d'Etat. Le Gouvernement doit publier une instruction pour engager rapidement des contrôles et des sanctions à l'encontre des gestionnaires défaillants. Mais où cet argent va-t-il désormais aller ? Dans le budget général de l'Etat pour, in fine, servir à la mise en place « d'actions en matière d'accessibilité », promet le gouvernement. Le rendement attendu est évalué à 0,5 million d'euros en 2019 et un million d'euros en 2020. Certains ont fait le calcul : cette somme correspond, au mieux, à 2 ou 7 ERP sanctionnés par an et par département, selon leur catégorie. Une bien piètre « recette » !

Un bilan attendu

La méthode révolte les associations et certains députés. Ils dénoncent la nouvelle option, jugée nébuleuse, redoutant qu'elle ne permette plus de financer « directement » des actions en faveur des personnes handicapées, comme cela aurait pu être le cas avec un fonds dédié. « Qu'est-ce qui permettra aux parlementaires de contrôler que ces sommes seront affectées à des opérations d'amélioration de l'accessibilité et non à d'autres actions de l'Etat ? », s'interroge Gilles Lurton, député d'Ille-et-Vilaine. Sophie Cluzel se veut rassurante, elle a missionné les inspections générales des affaires sociales, des finances et de la transition écologique et solidaire, en vue d'établir un « bilan totalement transparent de l'application de l'ordonnance » de 2014. Ce bilan alimentera également un rapport qui sera transmis au Parlement. Quand ? Pour l'heure, le mystère reste entier…

 

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Sur le web

26 octobre 2018

Sophie Cluzel : «On ne devra plus prouver tous les 4 ans qu’on est handicapé !»

article publié dans Le Parisien

>Société|Propos recueillis par Elsa Mari| 25 octobre 2018, 10h15 | MAJ : 25 octobre 2018, 22h27 |15
Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées. LP/Frédéric DUGITpicto exclusif

Droits à vie, accès à la culture… La secrétaire d’Etat Sophie Cluzel détaille les mesures annoncées ce jeudi matin par le Premier ministre lors du comité interministériel du handicap.

Dans une interview exclusive au « Parisien »- « Aujourd’hui en France », Sophie Cluzel révèle ce jeudi que les personnes handicapées auront le droit de voter et de se marier sans l’accord d’un juge. Elle détaille maintenant les autres mesures annoncées ce jeudi en comité interministériel du handicap.

Le Premier ministre a annoncé l’attribution de droits à vie. En quoi consiste-t-elle ?

 

Sophie Cluzel. Beaucoup l’ignorent mais aujourd’hui, lorsqu’on est handicapé en France, il faut le prouver ! Tous les quatre ans, on doit revenir chez son médecin, avec de nouveaux certificats médicaux, des bilans répétés. C’est une moulinette administrative insupportable alors que dans la plupart des cas, le handicap est avéré et, malheureusement, n’évoluera pas. Pour ces cas, on a donc décidé l’attribution de droits à vie. Le renouvellement de ce dossier permet de percevoir l’allocation adulte, qui concerne 1,1 million de Français ou d’obtenir la reconnaissance de qualité de travailleurs handicapés. On va alléger leur vie, leur accès à l’emploi. Les maisons départementales spécialisées (MDPH) qui s’occupent de les aider pourront se concentrer sur leur accompagnement. Ce décret sortira avant la fin de l’année.

Que ressentent les familles lorsqu’elles doivent prouver leur handicap ?

De l’incompréhension et de la colère ! On préférerait que l’on s’intéresse à des sujets plus importants pour nos enfants. Retourner chez le médecin, tous les quatre ans, est même humiliant. On a envie de dire, oui, je le sais que ma fille est trisomique, oui, je le sais que mon fils est autiste, aveugle. Pourquoi toujours nous le rappeler ? Aidez-nous plutôt à trouver une école, que ma boulangerie soit accessible en fauteuil. Ma fille (Ndlr : Sophie Cluzel est la maman de Julia, jeune fille trisomique de 22 ans) me dit souvent : Ils n’ont pas encore compris que j’étais trisomique ? Ça n’a pas changé, pourtant. Et il n’y a pas que Julia ! Chez certaines familles, cette pression administrative génère de la détresse. C’est violent et inutile.

Vous allez également rendre plus accessible la culture et le sport. Comment ?

C’est un chantier que nous avons commencé l’an dernier. On améliore la formation dans les conservatoires, on labellise des musées qui développent des audioguides, qui garantissent des conférences en langage des signes. On rend plus visibles les centres sportifs qui sont accessibles aux personnes handicapées.

Et concernant l’emploi ?

Les dix sites Internet les plus visités du service public, comme Pôle emploi, la CAF, sont accessibles à tous, aux déficients visuels et auditifs. On a aussi créé le « 114 », l’équivalent du « 15 » ou du « 17 », un numéro d’urgence dédié aux sourds. Les jeunes personnes handicapées seront encouragées à faire la journée de défense et citoyenneté (NDLR : journée d’appel) y compris s’ils vivent en établissements spécialisés. Une des nouvelles mesures, c’est aussi l’accès aux soins rendu difficile à cause d’un système de couverture sociale affreusement compliqué. On fusionne toutes les aides et les personnes handicapées auront un reste à charge bien inférieur. Nous allons également revoir l’intégralité de la liste de matériels à rembourser, comme les fauteuils roulants. On veut les mêmes droits pour tous !

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