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"Au bonheur d'Elise"
11 juin 2012

article publié sur Magicmaman.com le 8 juin 2012

Moins d’acide folique pendant la grossesse : des risques d’autisme accrus pour bébé ?

Selon une récente étude réalisée auprès de mamans californiennes, les femmes ayant adopté un régime alimentaire faible en acide folique durant leur grossesse ont plus de risques de mettre au monde des enfants autistes.
Moins d’acide folique pendant la grossesse : des risques d’autisme accrus pour bébé ?

Au sein d’une étude récemment publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, des chercheurs expliquent que le fait d’absorber au moins 600 microgrammes d’acide folique par jour, au cours du premier mois de la grossesse aide à réduire de 38 % le risque de mettre au monde un enfant autiste. Les chercheurs ont, en effet, constaté qu’une carence en vitamine B accentuait le risque de donner la vie à des bébés présentant une malformation du cerveau et de la colonne vertébrale. Selon Edward Quadros, qui travaille au SUNY Downstate Medical Center de Brooklyn, à New York, « Le folate devient primordial dans l’année qui suit la naissance, lorsque le cerveau établit des connections ». « S’il y a une déficience en folate, cela perturbe un grand nombre des fonctions du cerveau » a-t-il confié à Reuters.

Pour parvenir à cette conclusion, Rebecca Schmidt, principale auteure de cette étude de l’Université de Californie et ses collègues ont sélectionné un échantillon de 429 mères d’enfants de maternelle souffrant d’autisme et 278 autres femmes ayant des enfants « normaux ». A partir de là, les chercheurs ont évalué la dose journalière d’acide folique que les femmes ingéraient chaque mois. De cette manière, ils se sont aperçus que les mamans des enfants en bonne santé avaient absorbé davantage d’acide folique et de vitamines que les autres. Toutefois, si les scientifiques s’accordent sur l’importance de l’acide folique dans le développement neuronal, ils soulignent que le mode de fonctionnement de ce processus reste à déterminer.

Source : reuters.com

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11 juin 2012

ciné-ma différence le dimanche 17 juin au cinéma Majestic Passy (Paris 16ème)

 
logo ciné ma difference

Une expérience de cinéma vivante et chaleureuse, où chacun est accueilli et respecté tel qu'il est.
Présence de bénévoles / Son modéré / Lumière baissée progressivement.

 

POUR LA DERNIÈRE SÉANCE DE LA SAISON
Ciné-ma différence vous propose Dimanche 17 juin, à 11 heures
 

Madagascar 3 : Bons Baisers d'Europe (en VF / 2D)

de Eric Darnell
durée 1 h 33

  au Cinéma Majestic Passy -18 rue de Passy- Paris 16ème (Métro Passy)

Tarif unique : 4 €

La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.


Ciné-ma différence : des séances de cinéma OUVERTES A TOUS offrant un accueil privilégié pour des personnes en situation de handicap, souvent exclues des loisirs culturels.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com

Contacts :
Courriel : contact@cinemadifference.com
Tél. : 01 71 20 22 64

   
     
     
     
     

 

3 pièces jointes — Télécharger toutes les pièces jointes  
  A4 Madagascar 3_ 170612.pdf
42 Ko   Afficher   Télécharger  
  Flyer Madagascar 3_ 170612.pdf
78 Ko   Afficher   Télécharger  
  ATT00090.txt
1 Ko   Afficher   Télécharger  
11 juin 2012

article publié dans Le Figaro.fr le 11 juin 2012 (extraits)

Quels résultats pour les ministres ?

La règle du jeu est claire : céder leur poste en cas de défaite personnelle aux législatives.

circo_touraineMarisol Touraine (PS) / sortante

Poste :
Ministre des Affaires sociales et de la Santé
Circonscription : Indre-et-Loire, 3e
Score de Hollande au 2e tour : 51,79%

La ministre des Affaires sociales et de la Santé se retrouve en ballottage favorable ce soir avec 44,76% des suffrages dans sa circonscription. Le candidat UMP, Jacques Barbier, qu'elle affrontera dimanche prochain, récolte 23,62% des voix. Élue députée en 1997 dans cette circonscription, Marisol Touraine a dû céder son siège à l'UMP en 2002 avant de le récupérer de justesse en 2007.
Lire aussi : Marisol Touraine à la tête d'un pôle social féminin



Marie-Arlette Carlotti (PS)

Poste :
Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées
Circonscription : Bouches-du-Rhône, 5e
Score de Hollande au 2e tour : 50,22%

La ministre chargée des Personnes handicapées arrive de peu en tête dans la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône avec 34,43% des voix. Elle affrontera au second tour le député UMP Renaud Muselier, qui obtient un score de 32,45%.
Lire aussi : Le difficile combat d'une nouvelle ministre

 

10 juin 2012

Communication de l'association AIME 77 : offre d'emploi IME ECLAIR - 5 juin 2012

L’association AIME77 Cherche un éducateur pour intégrer l’équipe dynamique de l’IME ECLAIR, IME expérimental comportemental pour enfants autistes, en Seine et Marne à Bussy saint Georges (RER A 25mn Nation, autoroute A4, 25km Paris-Bercy).
Profil: éducateur spécialisé, moniteur éducateur, licence professionnelle, éducateur sportif... Connaissance de l’autisme et de l’ABA est fortement recommandée.
Formation et supervision assurées par des psychologues expérimentés, une BCBA (Cherice Cardwell) et une BCBA-D (Dr Diane Fraser). Salaire selon la convention 66, la formation et l'expérience.
Les candidatures, lettre de motivations, curriculum vitae… sont à adresser à ime.eclair@orange.fr ou aime77@orange.fr Tel 01 64 90 17 75 ou 06 63 09 20 35.

Pour éclairage voir l'article que j'ai publié : http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2012/04/01/23903002.html

10 juin 2012

revoir l'émission de Laurent Ruquier "On est pas couché" avec Gersende et Francis Perrin du 9 juin 2012

Cliquez sur le lien => http://www.pluzz.fr/on-n-est-pas-couche-2012-06-09-23h00.html

Francis Perrin accompagné de sa femme Gersende présente son livre « Louis, pas à pas » chez Jean-Claude Lattès.


Article publié sur Terrafemina :

« Louis, pas à pas » : « l'autisme n'est pas une fatalité »

Louis naît en avril 2002. Trois ans après, il est diagnostiqué autiste sévère et commence un traitement appelé méthode ABA (Applied Behavior Analysis). Dans « Louis, pas à pas » (éditions JC Lattès), ses parents, Gersende et Francis Perrin nous livrent le récit de sa renaissance grâce à l'approche comportementale.

« Louis, pas à pas » : « l'autisme n'est pas une fatalité »


Le projet de Francis et Gersende Perrin, à travers leur témoignage « Louis, pas à pas » est clair : « porter la voix de parents brisés, comme nous-mêmes l’avons été ». Détruits, ils l’ont été non pas tant par le handicap de leur fils Louis, autiste sévère, mais par le manque de prise en charge de ces enfants en France. Dans leur témoignage, ils ne cachent pas leur colère contre l’incompréhension, l’incompétence voire la bêtise auxquelles ils ont été confrontés pendant les premières années de Louis. « Faites le deuil de votre enfant » leur assénera un grand nom de la psychanalyse française. « Louis ne parlera jamais normalement » jugera un autre médecin. On leur énumérera une flopée de causes, de la plus humiliante à la plus absurde pour expliquer le handicap de Louis, « vous ne l’avez pas suffisamment désiré », « il est né par césarienne », « vous êtes rousse », « votre différence d’âge avec votre mari est trop importante », « vous êtes comédienne ». « Louis, pas à pas » est, en un sens, un témoignage à charge sur l’inaptitude de la société à accueillir les autistes, malvenus à l’école, mal diagnostiqués par le corps médical, un réquisitoire contre le discours de certains psychanalystes et contre le retard considérable de la France où il n’est pas rare de voir un enfant diagnostiqué autiste à l’âge de 12 ans.

C’est un livre militant également pour le diagnostic précoce des autistes qui permet une prise en charge rapide, pour la formation du personnel médical et la création d’une licence professionnelle d’analystes du comportement. C’est un témoignage émouvant, surtout, du parcours de Louis, qui progresse peu à peu vers l’autonomie, vers la socialisation, vers la « vie ». La chronique d’un grand-écart entre l'« Avant » - un bébé qui ne dort jamais, qui ne mange pas, se tape la tête contre les murs ou fait tourner inlassablement la roue d’une petite voiture à trois centimètres de son visage, dont l’état empire et le retard s’accumule - et l'« Après », qui fait suite à la découverte de la méthode ABA : les premier pas, les premiers mots, l’intégration enfin, de l’enfant dans un parcours scolaire ordinaire.

En janvier dernier, le label « Grande cause nationale 2012 » a été attribué au collectif d'associations « Ensemble pour l'autisme ». Le mois dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) désavouait l'approche psychanalytique dans le traitement de l'autisme en recommandant les approches comportementales, dont la méthode ABA se réclame. Le débat houleux sur le traitement de l’autisme a repris de plus belle.

« Louis, pas à pas » de Gersende et Francis Perrin (éditions JC Lattès)

http://www.terrafemina.com/culture/livres/articles/13048-l-louis-pas-a-pas-r-l-lautisme-nest-pas-une-fatalite-r.html

VOIR AUSSI


Autisme : la Haute Autorité de Santé remet en cause la psychanalyse
« Chaque année la France compte 8 000 enfants autistes de plus »
Autisme : vers un dépistage précoce des bébés ?
Autisme : la France en retard sur tous les plans


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10 juin 2012

article publié sur le blog d'anae-revue

Autisme : Pourquoi tant de retard ?

Psychoses infantiles, dysharmonies psychotiques, troubles de la personnalité...


Le Dr Geneviève Macé sur le site d’Autisme France

Le diagnostic de psychose infantile n'existe qu'en France.

La classification internationale des maladies de l’OMS (organisation mondiale de la santé) ne retient le diagnostic de psychose que pour les adultes.

En effet, le diagnostic de psychose implique 3 conditions :

§             la survenue de troubles mentaux sur un sujet dont le psychisme est préalablement normal,

§             un retrait par rapport au réel avec souvent délires et ou hallucinations

§             et, finalement une amélioration de ces troubles (en particulier les délires) par l'utilisation de médicaments que l'on appelle neuroleptiques ou antipsychotiques.

Le modèle de ces psychoses est la schizophrénie qui survient après la puberté sauf exceptions rarissimes, mais jamais avant huit ans, ce qui laisse le temps à la personne atteinte d'acquérir un langage et un développement social normal. Les autres psychoses (psychoses maniaco-dépressives, délires, etc.) interviennent toujours plus tardivement.

Ce qui, en France, est appelé psychose infantile (autistique ou non autistique) est appelé par la communauté internationale " Troubles envahissants du développement ".

Ils sont appelés ainsi pour les raisons suivantes :

§             il y a, pendant la période de développement, des difficultés à construire une représentation du monde et non pas un retrait par rapport au monde

§             il n'y a pas de délire et d'interprétation. Au contraire l'imagination est pauvre

§             les neuroleptiques, qui ont permis à tant d'adolescents ou d'adultes psychotiques de sortir de leurs délires n'ont pas d'action sur la symptomatologie de l'autisme et des troubles envahissants du développement.

Dans ces troubles envahissants du développement on distingue l'autisme typique et les autismes atypiques. Ils ont en commun la même triade symptomatique :

§             trouble de la communication (et pas seulement du langage),

§             troubles de la compréhension et de la gestion de la relation sociale

§             et intérêt étroit et répétitif avec déficit de l'imagination.

Bien sûr, comme dans toutes les maladies, il existe des formes typiques et d'autres légères ou encore d'autres compliquées. Le fait que certaines personnes atteintes de poliomyélite soient sous respirateur alors que d'autres ne présentent qu'une simple boiterie ne retire rien à la légitimité du diagnostic de polio qui leur est commun.

Quelques psychiatres français, qui deviennent minoritaires, s'entêtent à ne pas adopter la classification internationale et sa terminologie, et continue à appeler les troubles envahissants du développement, psychose.

Ceci est grave pour quatre raisons   :

§             Premièrement : ils augmentent l'angoisse des parents qui, pour le même enfant ont souvent reçu, lors de leur pèlerinage diagnostique, toutes sortes de diagnostics différents, psychose dysharmonique, autisme, traits autistiques, dysharmonies évolutives etc.. La plupart des enfants autistes, en particulier ceux qui sont considérés comme " de haut niveau " ou atteints du syndrome d'Asperger ont reçu, en France, un premier diagnostic de psychose.

§             Deuxièmement cette distinction est un obstacle à la recherche scientifique. Au niveau scientifique, les études internationales ont montré une liaison très significative entre les troubles envahissants du développement et un marqueur génétique. Ces résultats ont été obtenus en étudiant des familles présentant deux enfants atteints de troubles du développement, soit autisme typique soit autisme atypique. Le même marqueur génétique a été retrouvé aussi avec une fréquence anormalement élevée aussi bien chez ceux que les Français appellent autistes de ceux qu'ils sont les seuls à appeler psychotiques. On comprend pourquoi la contribution de la France dans cette recherche est restée aussi faible. Pourtant ces recherches sont la source d'immenses espoirs car la génétique nous permettra de mieux comprendre le mécanisme de ces atteintes et peut-être de trouver des traitements spécifiques dans l'avenir. Cela peut aussi constituer un outil intéressant de prévention.

Il est grave que la psychiatrie française ne participe pas (à quelques exceptions notables près) à cette recherche qui représente un grand espoir pour le futur. (On ne peut participer à une recherche et donc l'aider à évoluer que si on donne la même définition aux même entités diagnostiques).

§             Troisièmement cela constitue un obstacle aux prises en charge adaptées. Les prises en charge de personnes atteintes d'autisme et de troubles envahissants du développement sont bénéficiaires de la loi de 75 qui leur reconnaît le droit à une prise en charge éducative, pédagogique, sociale, rééducative et thérapeutique. Le diagnostic de psychose, considéré comme une maladie et non comme un handicap, exclut le plus souvent ces enfants d'une prise en charge pédagogique et éducative. Le diagnostic de psychose infantile conduit dans beaucoup trop d'endroits la commission d'éducation spéciale (CDES) à se récuser en conseillant une prise en charge à l'hôpital au lieu de mettre en œuvre, pour ces enfants victimes d'une déficience handicapante, un programme individualisé d'éducation – seul projet susceptible, à l’heure actuelle, de leur donner une meilleure chance d’intégration, de compenser leurs difficultés de communication et de socialisation, d'éviter leurs comportements violents, et entraîne leurs parents dans des années d'inutiles remises en cause et de culpabilisation.

§             Quatrièmement, la volonté affichée de séparer les psychoses infantiles de l'autisme ressemble malheureusement à la dernière tentative de la pédopsychiatrie psychanalytique, dont les pratiques sont très largement remises en cause en France après avoir été abandonnées partout ailleurs dans le monde. Cela afin de conserver un pré carré d'action avec la même irresponsabilité quant aux conséquences à l'âge adulte pour ces enfants, que celle qu’elle a montrée au cours des vingt dernières années dans le domaine de l'autisme " pur " dit de Kanner.

Finalement, cette différenciation, qui rappelons-le n'est articulée que sur une classification française fortement sujette à caution,

§             sépare les familles,

§             fait croire à certaines que leurs intérêts et besoins de prise en charge sont différents de ceux d’un autre groupe,

§             affaiblissant par là même les mouvements associatifs dans leurs actions pour l'obtention des réformes nécessaires de la part des pouvoirs publics.

Que l'on se comprenne bien, Il ne s'agit aucunement de vouloir s'attribuer tel ou tel syndrome, mais tout simplement de privilégier l'avenir des enfants. On peut s’interroger sur les raisons de cette " rigidité " spécifiquement française. Il semble qu’elle provienne, en grande partie de la séparation entre la pédopsychiatrie et la psychiatrie adulte, qui fait que la plupart des pédopsychiatres n'ont pas de connaissances du futur de leurs patients.

Ce qui est particulièrement atterrant, dans les systématiques démonstrations de la pédopsychiatrie psychanalytique, c'est qu'elle fait systématiquement référence à " une amélioration à l'adolescence ", situation observée dans de nombreux cas, même avec une prise en charge légère, mais sans préciser que cette amélioration à l'adolescence n'entraîne jamais de guérison à l'âge adulte.

Nous, nous restons parents de nos enfants quel que soit leur âge. Je voudrais dire - mais c'est terrible - aux parents de " psychotiques " infantile qu'ils deviendront parents d'adultes autistes, et qu'à ce moment-là les pédopsychiatres ne seront plus là pour jouer à l'interprétation de leurs relations.

En conclusion je souhaiterais conseiller à toutes les familles dont les enfants ont reçu un diagnostic de psychose infantile, de contacter l'un des cinq centres de ressources sur l'autisme (Tours, Montpellier, Reims ou Toulouse) afin d'obtenir une confirmation de ce diagnostic.

 

Dr. G. Macé

 

Source et suite… :   http://autisme.france.free.fr/psychose.htm

    www.autisme.france.free.fr

10 juin 2012

conférence sur l'autisme à Saint-Thibault les Vignes le 28 juin 2012

1ère conférence 2012 (gratuite) du réseau santé AURA 77

Intervenants :

  • Professeur Catherine BARTHELEMY, Pédiosychiatre, Physiologiste CHU de Tours
  • Madame Danièle LANGLOYS, Présidente Autisme France

Thème : Autisme et TED - Interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l'enfant et l'adolescent - Recommandation de bonne pratique.

Lieu : Centre socioculturel Marc Brinon
         rue des Vergers
         77400 Saint-Thibault les Vignes

Date : Jeudi 28 juin 2012
          de 13h30 à 17h00

Informations & inscription => http://www.aura77.org/files/conferences/Conference_AURA77_28_juin_2012.pdf

10 juin 2012

article publié dans Newstele le 9 juin 2012

on n'est pas couche

Ce samedi soir à 22h45, Laurent Ruquier présente un nouveau numéro d'On n'est pas couché sur France 2. Voici les invités recus :

 

- Gersende et Francis Perrin Présente son livre « Louis, pas à pas » chez Jean-Claude Lattès.
- Madame Lisa Parle de son livre « Portes ouvertes sur la maison close » chez Grasset.
- Isabelle Alonso Revient sur son livre : « Roman à l’eau bleue » chez Héloïse d’Ormesson.
- Charles Bietry Présente la nouvelle chaine sport « Be In Sport 1 & 2 ».
- Jean-Paul Rouve Parle du film « Quand je serai petit » de Jean-Paul Rouve, avec Xavier Beauvois, Claude Brasseur, Miljan Chatelain, Arly Jover, Gilles Lellouche, Lisa Martino, Miou-Miou, Lolita Offenstein, Jean-Paul Rouve et Benoît Poelvoorde. Au cinéma le 13 juin.

http://www.newstele.com/article-on-n-est-pas-couche-invites-du-samedi-9-juin-2012-106651987.html

10 juin 2012

article publié sur le site du CRA Nord - Pas de Calais le 30 mai 2012

L’énigme de l’autisme : la piste bactérienne – 14 juin 2012. ARTE

Comment expliquer l’augmentation foudroyante des cas d’autisme diagnostiqués depuis vingt ans ? Et si l’environnement jouait un rôle ?

L’autisme est aujourd’hui la maladie qui se développe le plus rapidement dans le monde industrialisé : l’amélioration des diagnostics ne peut expliquer à elle seule que les cas recensés aient augmenté de 600 % en l’espace de vingt ans.
La science, qui l’a d’abord attribuée à des causes psychiques, puis génétiques, demeure perplexe devant cette énigme alarmante.
Aussi certaines recherches, pour l’instant peu ou pas connues du public, explorent-elles désormais une piste radicalement nouvelle : l’environnement, et en particulier l’alimentation, pourraient jouer un rôle décisif.
En effet, 70 % des enfants autistes souffrent aussi de symptômes gastro-intestinaux.
C’est la question du lien entre les microbes intestinaux et les fonctionnalités du cerveau qui se pose aujourd’hui d’une manière inédite. Du continent américain à l’Europe du Nord, ce documentaire part à la rencontre des microbiologistes qui s’efforcent de tester la validité de l’hypothèse « bactérienne », et de deux mères qui se battent pour leur enfant autiste.

A voir :
 Jeudi 14 juin à 22h20 sur Arte

http://www.cra5962.org/2012/05/lenigme-de-lautisme-la-piste-bacterienne-14-juin-2012-arte/#more-4222

8 juin 2012

article publié dans Viva le 1er juin 2012

"C’est de la maltraitance de ne pas éduquer une personne autiste"

Le foyer d’accueil médicalisé le Cèdre bleu accueille depuis quinze ans des adultes autistes. Reportage.

Le Cèdre bleu a pris ses quartiers dans une jolie rue pavillonnaire de banlieue parisienne. Plus exactement à Chaville, à quelques kilomètres à l’ouest de Paris, dans les Hauts-de-Seine. Un jardin verdoyant, des décorations jaunes et rouges qui rappellent la fête sévillane organisée il y a quelques jours, des vitres tout le long qui rendent l’espace lumineux.
Ici résident Chaya, Maxime, Aurélie... En tout, ils sont 27 adultes autistes âgés de 21 à 50 ans à bénéficier des services de ce foyer d’accueil médicalisé (Fam), l’un des premiers du genre à avoir ouvert en région parisienne, en septembre 1998.
A l’époque, sa création venait répondre à un manque criant de places pour adultes atteints d’autisme. Près de quinze ans plus tard, la situation ne s’est pas beaucoup améliorée… « On a longtemps eu l’impression que l’autisme s’arrêtait à 18 ans », lâche Sophie Feltrin, directrice adjointe du Cèdre bleu. La prise en charge des enfants est déjà très insuffisante, mais une fois majeurs, les autistes basculent souvent dans une sorte de no man’s land, où les places sont rarissimes. La preuve : alors que le Cèdre bleu prévoit d’accueillir six nouveaux résidents d’ici à septembre 2013, il comptabilise déjà plus de 200 candidatures… Pendant ce temps, « il y a plein d’adultes autistes qui restent sur les bras des familles ou qui vont en Belgique », déplore Jean Pierre Malen, le psychiatre du foyer.

Petits effectifs
La quasi-totalité des personnes accueillies dans ce foyer le sont depuis l’ouverture. Elles sortaient alors souvent de nombreuses années de lourds traitements médicamenteux, inadaptés à leur handicap. Depuis près de quinze ans, le Cèdre bleu a pris le parti d’alléger leurs traitements tout en augmentant leur prise en charge éducative, avec l’ambition de leur donner un maximum d’autonomie. Ce n’est pas chose aisée puisque tous ont, en plus de l’autisme, un retard mental. « Le meilleurs niveau de compréhension du langage verbal est équivalent à celui d’un enfant de trois, quatre ans », explique le Dr Jean Pierre Malen.
Les adultes du Cèdre bleu évoluent en petits groupes de six personnes – les grands effectifs ne sont pas adaptés aux personnes autistes – et pratiquent des activités aussi diverses que l’équithérapie, le théâtre, des sorties au café du coin ou la restauration et la vente de meubles. Les professionnels communiquent avec eux grâce à des pictogrammes ou des objets, et chacun dispose de son emploi du temps détaillé pour la journée.
« C’est de la maltraitance de ne pas éduquer une personne avec autisme, de ne pas utiliser ses compétences, s’indigne Annemiek Determann, psychologue au foyer. C’est plus simple de simplement leur faire écouter de la musique et d’attendre, mais petit à petit les troubles du comportement s’installent ». Des troubles qui incluent de la violence envers eux-mêmes et/ou envers les autres. « Ce n’est pas parce que ce sont des adultes qu’il faut se dire qu’ils ont déjà tout appris ou qu’ils n’apprendront plus rien », abonde Sophie Feltrin.
Les résidents ne pourront jamais être autonomes et finiront a priori leurs jours dans le centre. Mais l’objectif est notamment de leur permettre d’être le plus débrouillards possible lorsqu’ils rentrent dans leur famille, pour un week-end ou des vacances. « On est dans la valorisation de la personne », se félicite Sophie Feltrin.

Peu d’informations sur le vieillissement des autistes
Le nombre exact d’adultes autistes n’est pas connu, beaucoup d’entre eux n’étant pas diagnostiqués, traités en hôpital psychiatrique. Difficile dans ce cas de savoir quelle part bénéficie d’une prise en charge adaptée. Trop peu, c’est certain. Sophie Feltrin lit les dizaines de dossiers de candidatures qu’elle reçoit avec un pincement au cœur. « Plein de fois, je me suis dit que si on pouvait accueillir telle personne, elle aurait peut-être une chance dans sa vie. Ça me tire les larmes des yeux », confie-t-elle.
Malheureusement, contrairement aux établissements pour enfants et adolescents (déjà dans une situation critique), il n’y a pas de turn-over chez les adultes. Ils ne quitteront l’endroit qu’à la fin de leur vie, ne libérant des places qu’au bout de nombreuses années.
Les résidents du Cèdre bleu sont encore jeunes. Mais les équipes médicale et éducative s’inquiètent pour les années à venir. « On a très peu d’informations sur ce que deviennent les autistes en vieillissant », regrette Sophie Feltrin. Les lourds traitements médicamenteux auxquels ils ont été soumis dans le passé provoquent aujourd’hui encore des effets secondaires – épilepsie, troubles du sommeil, surpoids – qui s’aggravent avec le temps. Une résidente a même eu le syndrome des jambes sans repos, qui provoque un besoin irrépressible de bouger les jambes et l’a empêchée de dormir… durant six mois.
En faisant de l’autisme la Grande cause nationale cette année, les familles espèrent faire bouger les lignes en améliorant notamment la prise en charge. Si le bon sens ne suffisait pas, le pragmatisme pourrait achever de convaincre les réticents : les personnes autistes non ou mal prises en charge coûtent bien plus cher à la société que les autres.

 

-  [01.06.12]   Elsa Maudet

http://www.viva.presse.fr/C-est-de-la-maltraitance-de-ne-pas_16985.html#.T80lQ_qVvCY.facebook

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