France 2014 : la mère encore et toujours rendue responsable de l'autisme de son enfant
Un enfant ayant un diagnostic d’autisme, une mère qui veut mettre en place une prise en charge éducative et comportementale (recommandée par la Haute autorité de santé).
Conséquence : les Services Sociaux font un signalement en vue de placer l’enfant.
Voila ce que l’on trouve sur l’ordonnance de placement.
Traduction en anglais
Upon examination of the medical records, and through his own observations, the psychologist makes no conclusion of any form of autism, but rather of a form of psychosis – with anxiety attacks, agitation, speech delays, abnormal praxia, organisational reasoning delays, and psychotic disorders – which calls into question the very nature of the mother-child relationship or even the possibilty of early childhood trauma.
Que dire ?
La psychologue met simplement en pratique ce qu’elle a appris, par exemple dans une de ces formations (universitaire, continue).
Elle est bien loin d’être la seule « professionnelle » avec une telle formation et pratique (voir le film de Sophie Robert, « Le mur ; la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »).
Malgré tous les efforts que font des parents, professionnels et quelques politiques, le mal reste là, bien implanté comme une tumeur maligne à tous les étages de la prise en charge de l’autisme.
Conclusion
Beaucoup s’indignent de pareils agissements et croyances en 2014 dans un pays soit-disant développé, et ils ont bien raison : mais la situation sera bien la même en 2020, et en 2030, et plus loin encore.
Les actions qui sont faites par le gouvernement pour que cela évolue ont autant d’effet que de vouloir guérir d’un cancer avec des antalgiques.
Je pense personnellement que seules les actions en justice feront bouger les choses : il faut que cela fasse un scandale comme celui de l’amiante ou du sang contaminé…