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"Au bonheur d'Elise"
2 janvier 2015

Le bilan de l'année 2014 pour Laurence Franzoni, présidente de Planète Autisme

article publié dans La Dépêche

Une année 2014 qui n'a pas été simple»

Publié le 01/01/2015 à 03:49, Mis à jour le 01/01/2015 à 09:21

Politique - Nérac (47) - 2/ Le bilan de… Laurence Franzoni

Laurence Franzoni a repris le rôle de Bernard Dalies./ Photo DDM, M.D.
Laurence Franzoni a repris le rôle de Bernard Dalies./ Photo DDM, M.D.

Une campagne municipale perdue, une succession inattendue, un budget associatif difficile à tenir… L'année de Laurence Franzoni a été bien remplie.

Quel est le bilan 2014 ?

C'est une année qui n'a pas été simple. Les trois premiers mois étaient des mois de campagne, d'investissement, avec une défaite à la fin. Mais un échec c'est avant tout un enseignement à tirer. Il y a eu ensuite le départ complètement légitime de Bernard Dalies, après tant d'années d'engagement politique, puis des derniers mois pas très simples pour moi.

Quels enseignements avez-vous tiré des élections ?

La première leçon dans la défaite c'est qu'on n'a justement pas su bien tirer celle de 2008. L'histoire se répétera tant qu'on n'aura pas mis à plat tout cela. Je pense que la droite sur Nérac n'a pas su embarquer des nouvelles générations. C'est ce qu'il faut retenir, on n'a pas su créer cette dynamique-là. Ce n'est pas facile non plus de déloger un maire après son premier mandat, d'autant que Nicolas Lacombe a une bonne aura sur Nérac. Je crois que les Néracais veulent un nouveau souffle et c'est à nous de le créer, il nous reste 5 ans pour le faire.

Et comment avez-vous vécu la succession de Bernard Dalies, lorsqu'il vous a fallu devenir leader de l'opposition ?

Je comprends son départ, même si je ne m'y attendais pas si tôt. Mais je sais qu'il l'a fait car il a confiance en son équipe, même si je vous avoue que ce n'est pas très facile d'être leader ni d'être dans l'opposition. Je le prends comme une responsabilité. Je n'ai aucune ambition politique. Jusqu'à il y a deux mois je pensais que c'était un défaut mais maintenant je m'en sers à mon avantage. Je peux dire ce que je veux. Par contre on va rester jusqu'en 2020, cela ne veut pas dire que je serai sur une liste en 2020 mais je vais essayer de remplir mon rôle en restant franche.

Au niveau de l'association que vous présidez, Planète Autisme, comment s'est passée l'année ?

Toujours pareil, c'est une année difficile sur le plan budgétaire parce qu'on a une vraie reconnaissance des instances départementales et régionales mais pas d'aides publiques. En sachant que l'on accueille 39 enfants, et que nous avons 4 salariés — 3 psychologues et 1 moniteur-éducateur. On pourrait embaucher d'autres personnes si on en avait les moyens car il y a beaucoup de demande sur le département qui est vraiment très en retard au niveau de la prise en charge.

On a donc passé une période difficile en été, mais on a eu la chance d'être aidée par notre députée, Lucette Lousteau.

Vous ne serez pas candidate aux élections cantonales cette année, donc vous n'espérez pas de victoire personnelle, mais vous attendez quoi de cette année ?

Sur le plan associatif je ne peux qu'espérer une dotation publique et arrêter de courir après les budgets. J'ai de l'espoir parce qu'il y a des plans nationaux en place et qu'on y correspond.

Sur le plan politique j'ai bien peur que la montée du FN soit importante. Nous en sommes tous responsables, à gauche comme à droite et même ceux qui ne votent pas du tout. Si j'ai un conseil, cette année, c'est d'aller voter.

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