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"Au bonheur d'Elise"
29 octobre 2017

Réponse à "Autisme, les extrémistes de l'ABA, jusqu'où iront-ils?"

logo club de mediapartarticle publié sur Médiapart

28 oct. 2017

Par Blog : Le blog de Simon Dejardin

Hier après-midi, j'ai vu passé sur mon fil d'actualité Facebook un article de blog intitulé "Autisme: Les extrémistes de l'ABA, jusqu'où iront-ils?", dont le contenu se résumait, en substance, à dénoncer les mauvaises pratiques de l'ABA, notamment un type de procédure particulier, à savoir la punition positive.
Dans cet article, l'auteur reprenait les propos du Pr Vinca Rivière, de l'Université de Lille 3, sur l'utilisation des chocs électriques de faible intensité comme possible procédure punitive utilisée chez des personnes situées sur le spectre autistique.
En tant que psychologue du développement spécialisé en ABA (précisons ici que je suis diplômé de la promotion 2009 du Master dirigé par le Pr Vinca Rivière, mais cet article n'engage que mon nom propre), cet article m'a fait bondir à plusieurs titres: après sa lecture, les deux seules conclusions possibles étaient que l'auteur était soit très mal informé sur le sujet sur lequel il a écrit, soit très malintentionné.
Quoiqu'il en soit, il m'ait apparu comme un devoir écrire une réponse afin de réparer quelques erreurs.

- Sur un premier plan purement sémantique, l'auteur de cet article a succombé à l'écueil bien connu de faire référence à l'ABA comme à une "méthode".
Selon le dictionnaire Larousse, une méthode est un "ensemble ordonné de manière logique de principes, de règles, d'étapes, qui constitue un moyen pour parvenir à un résultat". Ainsi, l'ABA serait un "catalogue" de procédures déterminées composées d'étapes à suivre afin d'arriver à un résultat particulier, dans le cas qui nous intéresse ici, la diminution ou l'arrêt de comportements problématiques chez une personne avec autisme.
Soyons clair: l'ABA n'est pas une méthode. Il ne s'agit en aucun cas d'appliquer des procédures prédéterminées, comme on le ferait avec un livre de cuisine. Chaque procédure utilisée est individualisée et repose sur des principes généraux qu'il s'agit ou non d'appliquer en fonction de la personne, du contexte, et du comportement à modifier. Si la punition fait effectivement partie de ces principes généraux, elle n'est en aucun cas une étape "nécessaire" faisant partie d'un process standard en ABA.

- Sur un plan historique, l'auteur de l'article original fait référence à Ivar Lovaas pour documenter sa vision restrictive de l'ABA. Il serait malhonnête de ma part de nier l'existence des travaux de Lovaas, et de volontairement les écarter comme quelque chose de gênant dans l'histoire de notre science. Cependant, comme toute science, l'ABA est cumulative, et ne citant que Lovaas, l'auteur oublie, volontairement ou non, de faire référence à tous les travaux ultérieurs (nombreux!) sur le cadre de travail dit "du Comportement Verbal" (Verbal Behavior ou VB) dans lequel les notions de motivation et de renforcement sont au centre de l'accompagnement.

- Sur un plan scientifique, l'auteur initial apporte une vision de la punition comme de quelque chose à éviter. Dans l'accompagnement des personnes avec TSA, cela est vrai dans la plupart des cas (j'y reviendrai). Par contre, d'un point de vue évolutionniste, la punition est un processus utile, et même nécessaire. A l'échelle de l'espèce, si la punition ne faisait pas partie de l'apprentissage, nous ne serions tout simplement pas présents pour en parler. En effet, nos ancêtres dont les comportements ont été punis (par exemple, en ayant des nausées après avoir mangé un type de baies non-comestible) ont pu survivre et se reproduire. A l'échelle de l'individu, la punition est également nécessaire à la survie: nous apprenons des comportements d'évitement suite à la survenue de stimuli aversifs pour nous: l'enfant apprend à éviter de toucher la plaque chaude du four car son comportement a été puni pour l'avoir touchée la première fois. Dirions-nous que la punition est non-fonctionnelle dans ce cas précis?

- Enfin, sur un plan éthique et déontologique, il est fréquemment opposé à l'ABA que la punition serait indigne pour l'individu. Cet argument est faux pour trois raisons: premièrement, on ne punit pas l'individu, mais son comportement. Cela peut paraître comme une différence minime, elle est pourtant très importante: la punition n'est JAMAIS une procédure utilisée contre une personne, mais dans l'objectif bien précis de faire diminuer l'apparition d'un comportement. Cela implique que la personne elle-même ne sera pas ignorée, et que les autres comportements seront pris en compte. Deuxièmement, je considère qu'il est plus indigne de laisser une personne s'auto-mutiler (puisqu'il s'agit de cela) ou de faire recours à un traitement médicamenteux (ou d'autres pratiques encore plus contestables) et à sa ribambelles d'effets secondaires, alors qu'il ne serait pas nécessaire. Troisièmement et dernièrement, qu'on le veuille ou non, des procédures de soi-disant punition sont déjà utilisées dans tous les domaines touchant à la psychiatrie et à l'éducation, spécialisée ou non. Loin de moi l'idée de fustiger les accompagnants travaillant dans les domaines pré-cités, ces personnes n'ont malheureusement bien souvent pas le choix d'avoir recours à des procédures punitives pour gérer les comportements problématiques de leurs patients, élèves, etc. En structurant et en encadrant son utilisation, l'ABA permet justement d'éviter le plus souvent une utilisation abusive de la punition, notamment grâce aux données que nous prenons pour évaluer l'efficacité de nos procédures.

Doit-on pour autant banaliser l'utilisation de la punition en ABA?

Bien sûr que non.
L'utilisation de la punition en premier recours n'est que très rarement justifié. La plupart du temps, les premières procédures utilisées seront presque toujours basées sur le développement de nouvelles compétences chez la personne, comme la communication, les habilités sociales, la tolérance à certains stimuli sensoriels, etc. par le biais de procédure de renforcement. Les seuls et rares cas d'utilisation de la punition avant le renforcement sont les cas de mise en danger immédiat, par des auto-mutilations sévères par exemple. Cela ne m'est jamais arrivé. Pour s'assurer que les praticiens en ABA respectent toujours ce principe, nous obéissons au Code d'éthique des Analystes du comportement (disponible ici), notamment à l'article 4.08, qui décrète que (a) le praticien en ABA doit toujours recommander le renforcement lorsque c'est possible, (b) si la punition s'avère nécessaire, le praticien doit faire en sorte de mettre en place une procédure de renforcement pour des comportements de remplacement, (c) qu'avant d'implémenter la punition, le praticien doit s'assurer que toutes les mesures ont été prises pour adopter le renforcement, sauf si le danger immédiat pour la personne et/où son entourage est trop important et enfin (d) que l'implémentation de la punition nécessite le niveau d'entraînement et de supervision nécessaire, et que la punition doit être stoppée dès qu'elle s'avère inefficace ou qu'elle n'est plus nécessaire.

Pluridisciplinarité et extrémisme

L'extrémisme n'est jamais souhaité. Par contre, il est vrai que l'ABA est une science qui se définit comme universelle: tous les comportements sont appris, et ceci grâce à un ensemble de principes basiques comme ceux que j'ai cité précédemment. Est-ce incompatible avec la pluridisciplinarité? Absolument pas. Je travaille par exemple régulièrement avec des jeunes dont le programme éducatif comporte des activités physiques et sportives. Je ne m'y connais absolument pas en sport. Par contre, ce que je sais très bien faire, c'est décomposer un apprentissage en petites tâches successives, étudier quelles guidances doivent être apportées, comment les estomper etc. Ma collaboration avec un professeur de sport adapté est tout à fait possible: il ou elle connaît le contenu des enseignements, je connais les procédures d'apprentissage. Lorsqu'un praticien ABA vous dit qu'il n'y a que l'ABA, c'est à cause de cette universalité des principes qui régissent tous nos comportements. Il se trouve que l'accompagnement des personnes avec autisme est l'un des domaines où ces compétences d'analyse sont les plus efficaces.
Ne confondons donc pas dogmatisme et universalité. Est-ce être extrémiste que de dire que tous les objets volants sont soumis à l'aérodynamique et à la gravité? Pourtant, chaque objet volant a ses propres propriétés qui conditionne l'application de ces principes généraux.

ABA et dérives

Y a-t-il des dérives dans l'application de l'ABA? La réponse est évidemment oui. Partant de ce constat, nous pouvons soit pointer du doigt l'ABA, ou nous demander pourquoi ces dérives existent. Un élément de réponse est, selon moi, que la demande augmente, alors que l'offre en professionnels qualifiés peine à croître. Pour y remédier, de nombreux professionnels et parents se tournent vers des formations courtes, de quelques heures ou jours, non-universitaires, et, soyons honnête, cela n'est pas suffisant pour se décréter formé en ABA. Bien que la grande majorité de ces personnes soient elles-mêmes bien intentionnées, au vu du manque de formation universitaire (comme celle dont j'ai eu la chance de bénéficier), elles ont encore plus de chances que les professionnels formés de commettre des erreurs durant leur pratique et d'occasionner des dommages chez les personnes avec qui elles travaillent. Au final, la réponse aux dérives existantes de l'ABA est avant tout, pour moi, la volonté politique et universitaire de répondre à la demande croissante des associations de parents et d'usagers.

D'où ma réponse à la question initiale: "Jusqu'où iront-ils?": jusqu'à ce que l'ABA fasse vraiment partie des choix disponibles pour les usagers.

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Commentaires
J
Réponse à la réponse à "Autisme, les extrémistes de l'ABA, jusqu'où iront-ils?"<br /> <br /> <br /> <br /> Quand on lit ça en préambule d’un propos voulant contredire le sien : « Hier après-midi, j'ai vu passé sur mon fil d'actualité Facebook un article de blog intitulé "Autisme: Les extrémistes de l'ABA, jusqu'où iront-ils?", dont le contenu se résumait, en substance, à dénoncer les mauvaises pratiques de l'ABA, notamment un type de procédure particulier, à savoir la punition positive. », on se dit d’emblée que c’est mal parti, très mal.<br /> <br /> <br /> <br /> Et Monsieur Simon DEJARDIN de rajouter avec une grande honnêteté : « précisons ici que je suis diplômé de la promotion 2009 du Master dirigé par le Pr Vinca Rivière, mais cet article n'engage que mon nom propre ».<br /> <br /> <br /> <br /> 1ère réponse : Je ne dénonce pas la procédure par punition positive mais explique qu’elle peut par définition, mener à des dérapages les personnes qui ont une pratique extrémiste de cette « méthode ». Si je dénonce quelque chose dans mon article, ce sont les pratiques abusives non la méthode en elle-même.<br /> <br /> <br /> <br /> Et oui j’insiste Monsieur DEJARDIN, il s’agit bien d’une méthode. Je ne pense pas comme vous dites être tombé dans un écueil sémantique. « Soyons clair: l'ABA n'est pas une méthode. Il ne s'agit en aucun cas d'appliquer des procédures prédéterminées, comme on le ferait avec un livre de cuisine. Chaque procédure utilisée est individualisée ».<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous oppose un vécu qui m’a fait me rendre compte que les réponses stéréotypées des professionnels pratiquant à l’extrême cette méthode, n’étaient pas tant individualisées que cela.<br /> <br /> <br /> <br /> Par exemple : L’outil pratique représentant le plus fidèlement cette méthode est le PECS (Communication par échange d’images) qui prévoit une procédure (manière de procéder) pour chaque étape et chaque correction. L’individualisation dont vous parlez, va bien sûr permettre de cibler s’il faut à cet enfant-là tel type de guidance et à un autre tel autre type de guidance… Bien sûr que la liste des renforçateurs nécessaires pour motiver l’enfant est une preuve parmi de nombreuses que l’on est dans un programme individualisé. Vous l’ai-je vraiment contesté sur un plan théorique ?<br /> <br /> <br /> <br /> Ce que j’explique, c’est qu’il y a facilement l’écueil de tomber dans des réponses automatiques avec cette méthode où tout est écrit à l’avance, pour certains pratiquants et seulement certains. J’ai suffisamment d’heures de formation et de pratique derrière moi pour vous affirmer cela.<br /> <br /> <br /> <br /> Une personne qui pratique cette méthode avec rigidité va continuer de se référer au manuel sans faire preuve d’adaptation, lorsqu’elle va se trouver face à un enfant qui ne discrimine pas les images. Sauf que le manuel ne prévoit pas une autre réponse que la guidance pour un enfant qui refuse de donner une étiquette qu’il vient pourtant tout juste de disciminer.<br /> <br /> <br /> <br /> Un autre enfant pleure, voire harcèle l’éducateur(trice) pour lui demander de l’aide en atelier cuisine. Il n’arrive pas à couper sa tomate. Evidemment, le manuel prévoit là aussi une guidance dans 100% des cas pour qu’il fasse cet apprentissage. Cet enfant peut même devenir agressif. Il s’agit d’un comportement problème, qui s’il était évalué par une évaluation fonctionnelle, devrait amener l’éducatrice à la conclusion que CET enfant-là, lui, ne doit surtout pas être guidé mais ignoré. Pourquoi ? Parce que figurez-vous que guider cet enfant physiquement, est ni plus ni moins que renforcer le comportement « pleurs et cris » déclenché par l’antécédent (être seul). En effet, l’enfant en question ne supporte pas d’être seul et il met en place toutes sortes de stratégies (notamment se prétendre incompétent) pour avoir l’adulte à ses côtés. Alors un contact physique, vous imaginez la belle récompense encourageante.<br /> <br /> <br /> <br /> Bon finalement, analyses après analyses, on développera toutes sortes de stratégies (renforcements différentiels : DRO, DRI, etc), comprenant peut-être que le guider physiquement n’est pas une aide… Mais dans une majorité de cas, on fera des réponses automatiques/réflexe en termes de guidances.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez vu ? Je n’ai pas prononcé le mot : « angoisse » comme antécédent éventuel parce que je sais qu’il ne figure pas dans le manuel (humour!).<br /> <br /> <br /> <br /> Alors individualisé. Oui M. DEJARDIN dans les textes, pour faire joli si vous voulez. Mais je ne pense pas que mon vécu clinique me trompe tant que cela. Il y a malheureusement trop de réponses automatiques écrites à l’avance qui se prétendent individualisées et qui ne le sont pas vraiment. Mais pour savoir cela je pense, il faut avoir passé des années sur le terrain comme c’est mon cas au contact des éducateurs et de la réalité. Vous l'avez compris, c'est la pratique et non la méthode que vise mon propos.<br /> <br /> <br /> <br /> Poursuivons.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous écrivez : « Sur un plan historique, l'auteur de l'article original fait référence à Ivar Lovaas pour documenter sa vision restrictive de l'ABA… Cependant, comme toute science, l'ABA est cumulative, et ne citant que Lovaas, l'auteur oublie, volontairement ou non, de faire référence à tous les travaux ultérieurs (nombreux!) ».<br /> <br /> <br /> <br /> 2ème réponse : Vinca RIVIERE ne s’est pas exprimée en 1960 que je sache : «…La personne au comportement inapproprié porte en permanence à la taille une ceinture reliée à un émetteur placé sur sa cuisse. L'éducateur actionne le dispositif grâce à sa télécommande dès qu'elle émet le comportement. Ça produit effectivement un choc. Mais l'important est de voir que cette personne, qui ne pouvait plus rien faire, a diminué son comportement et a pu faire autre chose. »», Alors cumulative je veux bien, mais ce n’est pas ce que je constate dans la bouche de certains extrémistes.<br /> <br /> <br /> <br /> «  Sur un plan scientifique, l'auteur initial apporte une vision de la punition comme de quelque chose à éviter ». Puis M. DEJARDIN se lance dans un long discours pour nous expliquer que la punition est utile et nécessaire : « la punition est également nécessaire à la survie: nous apprenons des comportements d'évitement suite à la survenue de stimuli aversifs pour nous :  l'enfant apprend à éviter de toucher la plaque chaude du four… »<br /> <br /> <br /> <br /> Qu’il se rassure, je le pense aussi et je critique moi-même l’hypocrisie ou la naïveté des personnes qui pensent pour éduquer sans recourir à la punition (conséquence naturelle de tout acte). <br /> <br /> <br /> <br /> Mais c’est à croire que M. DEJARDIN s’est très vite braqué et a compris mon propos de travers. Il n’a en tout cas pas compris l’essentiel : « Je n’ai aucun grief à l’égard de la méthode ABA. Je la crois indispensable, et pas seulement pour les enfants autistes. J’alerte simplement contre la dangerosité des extrêmes. M. DEJARDIN, comportementaliste convaincu, se croit obligé de réagir en bondissant : «  cet article m'a fait bondir à plusieurs titres ». Mais rassurez-vous. Restez assis. Ne bondissez pas à chaque fois que vous avez l’impression qu’un opposant de la méthode essaie de la démonter. Lisez avec nuance ce qui est écrit avant de réagir ainsi. Je ne suis pas anti-comportementaliste pas plus que je ne suis anti-psychanalytique.<br /> <br /> <br /> <br /> «  Enfin, sur un plan éthique et déontologique, il est fréquemment opposé à l'ABA que la punition serait indigne pour l'individu. » dites-vous pour insister comme si l’on n’avait pas compris.<br /> <br /> <br /> <br /> De grâce, arrêtez d’ériger des défenses contre des attaques qui n’existent pas de ma part.<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin vous concluez : « D'où ma réponse à la question initiale: "Jusqu'où iront-ils?": jusqu'à ce que l'ABA fasse vraiment partie des choix disponibles pour les usagers. »<br /> <br /> <br /> <br /> Alors je vous rappelle quand même que mon article s’intitulait : « Autisme : Les extrémistes de l’ABA. Jusqu’où iront-ils ? »<br /> <br /> <br /> <br /> Il me semble que vous avez gommé le mot « extrémiste » de votre réflexion lorsque vous avez fait votre conclusion. Vous savez, ce fameux mot que vous n'aviez déjà pas considéré pour écrire ceci en préambule de votre article : « dont le contenu se résumait, en substance, à dénoncer les mauvaises pratiques de l'ABA, notamment un type de procédure particulier, à savoir la punition positive. »<br /> <br /> <br /> <br /> Parce que vraiment M. DEJARDIN, je n’en ai, je vous le serine, qu’après les extrêmes, quelle que soit leur chapelle. Alors serrons-nous la main et partons bons amis.<br /> <br /> <br /> <br /> P.S / Je m'étonne quand même que vous n'ayez pas posté en commentaire sur mon blog votre réponse à mon article, préférant créer "clandestinement" un article sur votre blog intitulé : "Réponse à "Autisme, les extrémistes de l'ABA, jusqu'où iront-ils?"". J'aurais pu ne pas tomber dessus et ne jamais apporter de réponse à votre réponse. C'eût été bien dommage non?<br /> <br /> <br /> <br /> Par Jean-Luc ROBERT<br /> <br /> Psychologue clinicien<br /> <br /> <br /> <br /> www.LezAPe.fr
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