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"Au bonheur d'Elise"
16 décembre 2018

Lacan enseignait: « la psychanalyse est sans effet sur la connerie »

4 déc. 2018
Par Blog : Le blog de Jacques Van Rillaer


Commentaire de la formule de Lacan sur l’impuissance de la psychanalyse à remédier à la connerie. Le mot est employé au sens banal et au sens de Frankfurt (l’usage de mots sans souci de leur signification). Freud a produit de la connerie au sens banal du terme. Lacan aussi, mais il a excellé au sens de Frankfurt. À la fin de sa vie il a avoué avoir ébloui avec des mots qui sont du chiqué.

 

Lacan, alors âgé de 72 ans, disait notamment, en conclusion de discussions sur « la passe » [1] : « Comme il y en a beaucoup, le plus grand nombre, qui n'ont pas assisté à mes premiers séminaires, je me permettrai de rappeler ceci que, dans mes toutes premières adresses à ce que je dois bien appeler mon public, j'ai averti que la psychanalyse est un remède contre l'ignorance ; elle est sans effet sur la connerie. C’est véritablement là quelque chose de fondamental. Nous n’apportons nulle sagesse ; nous n’avons rien à révéler. C’est à nous en tant qu’analyste qu’il se révèle quelque chose, quelque chose qui a ses limites. Et la limite qu’impose la connerie, comme je viens de le dire, nous ne la franchirons pas ». La retranscription de ces déclarations est parue en 1975 dans La Lettre de l’École Freudienne, n° 15, p. 235 [2].

Quelques minutes plus tard, Lacan a rappelé qu’il avait fallu dix ans pour que des gens s’intéressent à sa thèse sur la paranoïa et il donnait deux exemples de conneries : « Dix ans, c’est quelque chose qui dans ma vie aura eu une certaine valeur, ce terme de dix ans, c’est très évidemment parce que le système décimal est le système même de la connerie : au nom de ceci qu’on a dix doigts, on croit qu’il faut compter par dix ; sans doute c’est en comptant sur leurs doigts que les gens ont fini par me comprendre — ça ne m’assure pas que je ne sois pas moi aussi pris dans la connerie (p. 241). […] La religion n’a jamais osé dire ça, à savoir que Dieu ne fait pas cadeau à l’homme d’un langage, il lui donne le souffle de vie ; et puis c’est tout à fait clair que, dans la Genèse tout au moins, c’est l’homme qui invente le langage et en commençant par la dénomination. C’est d’une linguistique si grossière, je dois dire, qu’à soi tout seul ça porte bien le reflet de la connerie » (p. 243).

Lacan ne précise pas sa définition de la connerie, un terme qui peut s’entendre de multiples façons. Le sens le plus courant, donné par Le Petit Robert, est : bêtise, imbécillité. Aujourd’hui, un certain nombre de personnes — parmi lesquelles je me situe — adoptent la définition donnée par Harry Frankfurt (professeur de philosophe à l’université Princeton) dans son livre-culte On Bullshit (1992) [3]. Frankfurt avait développé ce thème en 1984 dans une conférence à Yale, alors que Jacques Derrida y enseignait et que le département de philosophie devenait un des hauts lieux du baratin.

Selon Frankfurt, le « bullshit » est l’usage de mots sans se préoccuper de savoir si ce qu’on dit est vrai ou faux. Ce n’est pas le mensonge, qui se réfère à la vérité pour la travestir volontairement. Dans Psychologie de la connerie, Sébastien Dieguez résume ainsi la conception de Frankfurt : « Le bullshitteur déblatère tout ce qui lui passe par la tête, du moment que ça peut l'arranger, sans le moindre souci pour la véracité ou la fausseté de ce qu'il asserte. Il déconne joyeusement, et pour ce faire il dispose de multiples stratégies : noyage de poisson, enfumage, changement de sujet, obscurantisme, lyrisme, solennité affectée, langue de bois, discours creux, foutage de gueule...
Peu importe la manière ou le contexte, le bullshitteur, dit Frankfurt, cherche “à s'en tirer” à bon compte, en faisant comme s'il disait quelque chose, alors qu'il ne dit rien, dans le sens où il ne transmet aucune information pertinente. Le bullshit est donc une forme de camouflage épistémique : il se fait passer pour une contribution à la discussion, tout en faisant obstruction à son avancée. C'est le contraire du progrès discursif, en somme ».

Frankfurt n’expliquait pas pourquoi on tolérait ce parasite intellectuel. Dieguez avance des hypothèses, dont celle-ci : « Si quelqu'un dit n'importe quoi, notre premier réflexe est de tenter de trouver un sens à son discours, d'inférer en quoi il est pertinent dans la situation donnée, et au besoin d'y fournir une interprétation qui satisfasse à ce besoin. Bien souvent, les bullshittés font ainsi une grande partie du travail des bullshitteurs » [4].

 

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Lacan disait que « la psychanalyse est sans effet sur la connerie ». Il faut ajouter qu’elle en produit à jet continu.

Les conneries freudiennes

Freud n’a pas cessé de produire des conneries. À titre d’exemples, en début de carrière (1898), son explication de la neurasthénie (on dirait aujourd’hui « dépression ») : « À l’employé qui “s’est éreinté” au bureau, ou à la ménagère pour quoi la tenue du ménage est devenue trop lourde, les médecins devront s’habituer à fournir l’éclaircissement qu’ils ne sont pas tombés malades parce qu’ils ont essayé de remplir leurs obligations, à vrai dire légères pour un cerveau civilisé, mais parce que, ce faisant, ils ont gravement négligé et gâté leur vie sexuelle. Seule l’étiologie sexuelle nous rend possible la compréhension de toutes les particularités des histoires de malade chez les neurasthéniques » [5]. Au milieu de sa carrière (1909) : « Le complexe de castration est la plus profonde racine inconsciente de l’antisémitisme, car dès son plus jeune âge le garçon entend dire que l'on coupe au Juif quelque chose au pénis — un morceau du pénis, pense-t-il —, et cela lui donne le droit de mépriser le Juif. De même, la morgue envers la femme n'a pas de racine inconsciente plus forte » [6]. À la fin de sa carrière (1938) : « L'ultime fondement de toutes les inhibitions intellectuelles et des inhibitions au travail semble être l'inhibition de l'onanisme enfantin » [7].

Pour des exemples détaillés, voir p.ex. les livres de René Pommier, notamment son dernier, Joyeusetés freudiennes, qui examine trois publications hilarantes : Le cas Dora (1905), Le Moïse de Michel-Ange (1914) et Sur la prise du feu (1932) [8].

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On trouve chez Freud peu de conneries au sens de Frankfurt, des paroles énigmatiques lancées sans autre souci que de dire quelque chose. Un exemple se trouve dans les notes prises par Abram Kardiner durant son analyse [9]. Un analyste, qui avait été en analyse didactique chez le maître viennois, ne parvenait plus à avoir d’érection avec sa femme après l'avoir trompée. Kardiner raconte :

« Quand sa femme arriva — alors qu'il n'était plus en cure avec Freud —, il découvrit qu'il était impuissant. Après quelques tentatives, il fut pris de panique : “Comment ? Impuissant après une analyse !” Complètement désespéré, il se décida finalement à écrire à Freud pour lui demander un rendez-vous (on ne pouvait pas joindre Freud par téléphone). Il lui fit une brève description de sa situation et de son embarras. Freud lui accorda un rendez-vous et écouta son histoire. Il pensait que Freud torturé de remords le reprendrait en analyse. Mais Freud ne souffla mot de tout l'entretien. À la fin de l'heure, il se leva et lui serra la main comme d'habitude en disant : “Eh bien, maintenant, je vois que vous êtes un très brave garçon !” et il le reconduisit à la porte. Tout ce qui restait à Vienne de notre bande fut invité à se réunir dans un café de la Währingerstrasse pour examiner ce que cette phrase laconique voulait dire. La discussion dura des heures. Mais nous arrivâmes finalement à une conclusion plausible. Voici donc ce que Freud avait voulu dire : jusqu'à maintenant — c'est-à-dire avant votre analyse — vous étiez plus ou moins une canaille. Après votre analyse, vous avez quand même l'élégance d'être impuissant avec la femme que vous avez trahie. Ainsi se termina notre délibération ». Kardiner ne précise pas si l’apophtegme de Freud avait eu un effet curatif…

Le déchiffrement d’énoncés oraculaires dans un bistrot deviendra un rituel chez les analysés de Lacan. Jean-Guy Godin, analysé par le Freud français et devenu analyste lacanien, raconte : « La stratégie — disons le calcul de Lacan — était un de nos sujets de conversation réguliers dans ce bistrot où nous allions ; car ses interventions présentaient toujours un côté énigmatique, une part d'indécidable : pouvait-on parier avec certitude sur la présence d'intentions ou sur son absence d'arrière-pensées ? » [10]. Et ses disciples savaient que de ses intentions il fallait se méfier. Une de ses maximes était : « Des personnes bien intentionnées, c'est bien pire que celles qui le sont mal » [11].

Les conneries lacaniennes

Lacan a produit des conneries au sens banal du terme. Un exemple parmi un nombre considérable d’autres : « La vraie religion, c'est la romaine. Essayer de mettre toutes les religions dans le même sac et faire ce qu'on appelle de l'histoire des religions, c'est vraiment horrible, il y a une vraie religion, c'est la religion chrétienne » [12].

Toutefois, c’est dans le bullshit au sens de Frankfurt que le Maître excelle à nul autre pareil (son gendre Jacques-Alain Miller le singe pas trop mal). À partir de la fin des années 1960, on peut prendre quasi n’importe quel texte, mais on trouve déjà de nombreux exemples bien avant. Voici trois illustrations typiques :

- En 1960 Lacan déclare, avec une autorité pontificale, que l’organe érectile est égalable à la racine carrée de moins un : « L’organe érectile vient à symboliser la place de la jouissance, non pas en tant que lui-même, ni même en tant qu’image, mais en tant que partie manquante de l’image désirée : c’est pourquoi il est égalable au √—1 de la signification plus haut produite, de la jouissance qu’il restitue par le coefficient de son énoncé à la fonction de manque de signifiant : (—1) » [13].

- Lacan explique ensuite la cause des troubles névrotiques et la difficulté de les traiter : « Ce que le névrosé ne veut pas, et ce qu'il refuse avec acharnement jusqu'à la fin de l'analyse, c'est de sacrifier sa castration à la jouissance de l'Autre, en l'y laissant servir. Et bien sûr n'a-t-il pas tort, car encore qu'il se sente au fond ce qu'il y a de plus vain à exister, un Manque-à-être ou un En-Trop, pourquoi sacrifierait-il sa différence (tout mais pas ça) à la jouissance d'un Autre qui, ne l'oublions pas, n'existe pas. Oui, mais si par hasard il existait, il en jouirait. Et c'est cela que le névrosé ne veut pas. Car il se figure que l'Autre demande sa castration. Ce dont l'expérience analytique témoigne, c'est que la castration est en tout cas ce qui règle le désir, dans le normal et l'anormal » [14]

- En 1973, les deux dernières phrases de son interview à la TV est du grand Lacan : « L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entreprêt. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire » (Télévision, Seuil, 1974, p. 72).

La première des phrases est compréhensible, quoique « entreprêt » ne figure pas au Robert [15] et que l’affirmation contredit ce qu’enseignait Freud. Celui-ci disait qu’il ne faut pas se presser de communiquer des interprétations, qu’il ne faut les donner que « lorsque, par une préparation, le malade est arrivé lui-même à proximité de ce qu'il a refoulé » et « s'est attaché (transfert) au médecin de telle sorte que les sentiments à son égard rendent une fuite rapide impossible » [16].

Pour trouver (ou inventer ?) un sens à la deuxième, il est peut-être utile de l’écouter : http://www.youtube.com/watch?v=GbSfb8OQ-NE

En 1975, alors que j’étais encore membre de l’École belge de psychanalyse, quelques coreligionnaires ont passé deux soirées à chercher le sens « profond » de ces deux phrases. C’est un des événements qui m’incita à penser que Lacan pouvait parfois, si pas souvent, énoncer du non-sens. Mon idée s’est fortifiée à mesure que je demandais régulièrement à des analystes davantage initiés que moi ce que signifiait tel ou tel texte. Pour un même texte, les réponses différaient ! Une réponse dont mon patron d’alors, Jacques Schotte (Président de l’École belge de psychanalyse), s’était plusieurs fois contenté était : « il faut laisser circuler le Signifiant ». Cela m’apparaissait mystérieux. Je n’avais pas eu la chance de Godin d’entendre les explications de Lacan himself : « Lorsqu'il me répéta, pour moi seul, cette sorte d'aphorisme qu'il serinait dans son séminaire, comme s'il ne pouvait construire tout son enseignement qu'à partir de ce seul petit morceau solide de terrain, “un signifiant représente un sujet auprès d'un autre signifiant”, et qu'il me l'expliqua, un abîme s'ouvrit. Car si j'avais été capable d'épeler cette phrase, je ne pouvais pas réellement la comprendre et, encore moins, en déplier les conséquences, en soupeser la force. Cette différence, ce gouffre entr'aperçu, me sidéra, se figea. Il y avait un monde dans la même formule, selon qu'elle était dite par son auteur ou répétée, ânonnée par un élève » [17]. Godin, hélas, n’a pas livré à ses lecteurs le détail du gouffre entr'aperçu.

 

lacan-tv
Deux justifications par Lacan de son obscurantisme

Lacan a donné des justifications à son style baroque, souvent incompréhensible : il voulait préserver le discours psychanalytique et il cherchait à laisser s’exprimer l’Inconscient par sa bouche.

- Dans son interview à la TV, il déclarait : « Je pense qu’il faut refuser le discours psychanalytique aux canailles : c’est sûrement là ce que Freud déguisait d’un prétendu critérium de culture. […] Si j’ose articuler que l’analyse doit se refuser aux canailles, c’est que les canailles en deviennent bêtes, ce qui certes est une amélioration, mais sans espoir » [18]. (J’ai pu constater maintes fois que la psychanalyse rendait « bête » aussi de très honnêtes gens et pas seulement les canailles).

- Lacan faisait croire qu’il imitait l’inconscient en laissant s’échapper de sa bouche des paroles automatiques [19]. Selon lui, l’Inconscient n’était plus seulement son objet d’étude, lui-même était le locuteur du discours théorique de l’inconscient, il était son canal, comme la Pythie à Delphes l’était du dieu. Filip Buekens (prof. de logique et de philosophie du langage à l’université de Louvain), qui a examiné cette théorie de près, fait remarquer qu’on peut essayer d’écrire clairement sur des questions obscures et difficiles, et que Freud a écrit sur l’Inconscient dans un style d’une limpidité exemplaire [20].

La Parole du Maître dans son Église [21]

Dans l’Église lacanienne, comme dans d’autres Églises, les Paroles du fondateur sont toutes tenues pour vraies, elles peuvent seulement être mal comprises, notamment par des esprits inférieurs. Stuart Schneiderman, analysé par Lacan et un temps son principal représentant à New York, mais ensuite déconverti de la psychanalyse, décrit cette pratique à laquelle il a participé :

« Dans l’Église freudienne, les paroles de Lacan sont devenues l’objet d’un rituel sacré — une sorte de communion — où des autorités sacerdotales récitent ses paroles comme si elles étaient son corps et son sang. Si vous assistez à une réunion dirigée par les grands prêtres du mouvement lacanien, vous entendrez des discours servant à s’épancher avec des paroles de Lacan. Toutes les sentences commencent par “Lacan a dit” ou par “Mais Lacan a dit”. […] Dans la Sainte Église lacanienne quasi personne ne comprend réellement l’enseignement de Lacan. Ainsi l’ignorance est une glu qui unifie les membres. La plupart des membres sont capables de marmotter quelques formules et citations vides, mais dans l’ensemble ils ignorent et ont toujours ignoré ce que Lacan essayait d’enseigner. Ils sont unis par la passion, non par la raison. Cela ne choquait pas Lacan. Il savait que la plupart de ses disciples ne comprenaient pas ses idées. S’il l’avait voulu, il aurait pu recalibrer son enseignement pour qu’on puisse le comprendre. Il ne l’a pas fait. Cela n’a pas semblé le préoccuper » [22].

Des aveux de Lacan à la fin de sa vie

A la fin de sa vie, en 1977, Lacan avouait : « Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué. [...] Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession ; c'est bien d'ailleurs pour ça que j'en suis malade, parce que j'ai un surmoi comme tout le monde » [23].

Malheureusement, au pays des Lumières, l’histrion parisien avait lancé un courant d’obscurantisme qui n’est pas prêt de s’arrêter. Son œuvre est la plus extraordinaire mystification de l’histoire de la psychologie. La sottise et le snobisme ont fait sa prodigieuse notoriété.

Pour en savoir plus sur Schneiderman et son analyse de la fascination du discours lacanien sur ses disciples supposés comprendre : https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/210217/un-deconverti-du-lacanisme-stuart-schneiderman

Voir aussi le linguiste François Récanati (CNRS) : https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/050317/un-deconverti-du-lacanisme-francois-recanati

Et Dylan Evans, auteur d’un dictionnaire des concepts lacaniens : https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/010317/un-deconverti-du-lacanisme-dylan-evans

Pour d’autres déconvertis du lacanisme : https://www.youtube.com/watch?v=LgD9I31JD30

Références

[1] « La passe » est la procédure permettant de passer du statut de « patient en analyse » à celui de « candidat praticien de la psychanalyse ». Le « passant » est examiné par deux « passeurs » qui sont eux-mêmes des « analysants » non encore analystes. Cette procédure imaginée par Lacan en 1967 a provoqué de vives contestations dans son École. Elle a provoqué la création du « Quatrième groupe » par Piera Aulagnier en 1969.

[2] En ligne : http://aejcpp.free.fr/lacan/1973-11-04.htm

[3] Traduction : L’art de dire des conneries, 2007, éd. 10/18, 80 p.

[4] “Connerie et post-vérité”. In : Marmion, J.-Fr. (2018) éd., Psychologie de la connerie. Éditions Sciences Humaines, p. 244s. S. Dieguez, neuropsychologue, chercheur à l’université de Frigourg (Suisse) a publié: Total bullshit ! Aux sources de la post-vérité. PUF, 2018, 352 p.

[5] La sexualité dans l’étiologie des névroses. Œuvres complètes, PUF, III, p. 227.

[6] Le petit Hans (1909). Tr., Cinq psychanalyses. PUF, coll. Quadrige, 2011, p. 183.

[7] Résultats, idées, problèmes (1941) Tr., Œuvres complètes, PUF, 2010, XX, p. 320.

[8] Éditions Kimé, Paris, 2018, 136 p.

[9] Trad., Mon analyse avec Freud. Belfond, 1978, p. 111.

[10] Jacques Lacan, 5 rue de Lille. Seuil, 1990, p. 63.

[11] Séminaire XX, Seuil, 1973, p. 64.

[12] Le triomphe de la religion. Seuil, 2005, p. 81.

[13] Subversion du sujet et dialectique du désir dans l’inconscient freudien (1960). Rééd. in Écrits, Seuil, 1966, p. 822.

[14] Ibidem, p. 826.

[15] ni sur le site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales.

[16] Über “Wilde” Psychoanalyse, 1910, Gesammelte Werke, VIII, p.123.

[17] Op. cit., p. 20s.

[18] Télévision. Seuil, 1974. Rééd. in Autres écrits. Seuil, 2001, p. 543.

[19] Lacan le croyait-il lui-même ? Le célèbre linguiste Noam Chomsky disait que Lacan était « un charlatan conscient de l’être, qui jouait avec le milieu intellectuel parisien pour voir jusqu'où il pouvait aller dans l’absurdité, tout en continuant d’être pris au sérieux » (Noam Chomsky : an Interview, Radical philosophy, 1989, n° 53, p. 32).

[20] Buekens, F. (2005) Pourquoi Lacan est-il si obscur ? In C. Meyer et al., Le livre noir de la psychanalyse. Paris: Les Arènes, p. 269-277.

[21] Lacan lui-même a utilisé ce terme. Le 5 janvier 1980, il a dissout son École disant qu’elle est devenue une Église, comme l’École de Freud. Il écrivait : « J'ai échoué — c'est-à-dire me suis embrouillé », « On sait ce qu'il en a coûté, que Freud ait permis que le groupe psychanalytique l'emporte sur le discours, devienne Église. » (« Lettre de dissolution », Ornicar ? Bulletin périodique du champ freudien, 1980, n° 20, p. 9s).

[22] The last psychoanalyst. Amazon Digital Services, 2014, p. 228 ; 234.

[23] Intervention de Jacques Lacan à Bruxelles, 26 février 1977. “Propos sur l’hystérie”. Quarto. Supplément belge à La lettre mensuelle de l’École de la cause freudienne, 1981, n° 2.

Une vidéo pour en apprendre beaucoup plus sur Freud et Lacan:

https://www.youtube.com/playlist?list=PLJ0SCdVssa2Pxh8eVcEVQ8txbI39uHr1C

Deux sites pour d’autres publications de J. Van Rillaer sur la psychologie, la psychopathologie, l'épistémologie, les psychothérapies, les psychanalyses, etc.

1) Site de l'Association Française pour l'Information Scientifique: http://www.pseudo-sciences.org

2) Site à l'univ. de Louvain-la-Neuve: https://moodleucl.uclouvain.be/course/view.php?id=9996

et cliquer “Oui” à : "Règlement"

Ou bien 1° Taper dans Google : Moodle + Rillaer + EDPH

2° Cliquer sur : EDPH – Apprentissage et modification du comportement

3° A la page suivante, cliquer “Oui” à : "Règlement"

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