La journée mondiale est célébrée le 2 avril, et nous constatons que malgré une meilleure visibilité dans les médias du trouble du spectre de l’autisme, la vie des personnes autistes et de leur famille reste très compliquée.
Malgré quelques progrès pour l’accès au diagnostic, les interventions précoces qui devraient suivre ne sont pas disponibles dans des délais acceptables et avec l’intensité et la régularité nécessaires, faute de moyens humains et financiers suffisants.
Les accompagnements à la scolarisation se sont dégradés depuis la mutualisation entre plusieurs élèves des accompagnants d’élève en situation de handicap (AESH) ; en conséquence, la scolarisation se fait souvent à temps très partiel et parfois pas du tout.
Le passage à l’âge adulte engendre une situation dramatique pour les familles, faute de services adaptés et de petits établissements à taille humaine spécialisés en autisme ; la promotion nationale de l’habitat inclusif ne peut pas correspondre aux adultes qui sont le plus lourdement handicapés et les financements sont trop faibles.
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