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"Au bonheur d'Elise"
sophie robert
10 novembre 2011

article publié sur le blog de MEDIAPART le 10 novembre 2011

Autisme: quand les psychanalystes font mur

 
Par Cixi
Justiciaire masquée
Inscrit(e) depuis Jan. 2008

A n'en pas douter, Sophie Robert savait que son documentaire « Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme »n'allait pas être accueilli cordialement par la congrégation des psychanalystes français. Mais de là à tâcher d'en faire carrément interdire la diffusion..

Le film de 52 minutes traite donc de cette particularité de la psychiatrie française - sous l'emprise des théories psychanalytiques freudiennes et lacaniennes - de vouloir absolument faire de l'autisme une maladie psychique de l'ordre de la psychose là où le reste du monde diagnostique des "troubles du développement social humain" liés à des problèmes d'ordre neurologique.

Et au fil du documentaire, les éminents pédopsychiatres / psychanalystes interrogé(e)s d'expliquer à longueur de scènes que tout le problème de l'autisme... vient de la mère ! Mère trop froide ou trop chaude, mère dépressive ou possessive (envieuse du pénis de l'homme et qui voit dans son enfant un substitut de pénis), mère incestueuse et abusive, mère dragon, mère crocodile, mère qui a mis en échec la mission sacrée du père de "couper le cordon" en s'interposant par la toute puissance de son pénis (symbolisé par la loi... mais un stylo bic fera tout aussi bien l'affaire) dans la relation mère/enfant...

Et à la base de ces affirmations, l'intuition de quelques grands penseurs de la psychanalyse (Freud bien sûr, Bettelheim et Lacan...), beaucoup de cures psychanalytiques... et pas l'ombre d'une expérimentation, d'une statistique ou d'un contrôle de résultat pour étayer leurs théories.

Théories qui ne sont pas sans conséquences. Sûr(e)s de leurs bons droits, avec des poses de résistants à l'envahisseur anglo-saxon et ses théories cognitives comportementales (qu'ils apparentent à du dressage), les voilà qui isolent les enfants autistes de leurs parents, s'opposent à leur socialisation et scolarisation, culpabilisent les parents et instillent le doute d'une potentiel maltraitance de la part des parents et en particulier de la mère.

Quant à leurs rapports avec la science (biologie, neurologie etc.)... c'est atterrant et relève de la pensée magique ! Il faut les entendre se lancer dans des explications sans queue ni tête sur le rejet biologique de la mère de la part génétique du père dans le fœtus, de la double négation biologique de la mère, du rôle paternel du placenta et j'en passe. Ces hommes et ces femmes officient à titre de soignants dans des hôpitaux psychiatriques en France et leurs connaissances en matière de biologie humaine sont à pleurer.

Je passe sur l'affirmation révoltante de cette pseudo psy pour qui l'inceste d'un père sur sa fille est nettement moins grave ("au pire, ça fait des filles débiles" dira-t-elle) que celui d'une mère sur son fils (qui en fera un psychotique).

Enfin, en filigrane, se dessine la vision erronée, négative et rétrograde (quasi biblique) de la Femme : envieuse, mauvaise, « nature » et coupable (forcément !). Mais également de l'Homme : puissant, chargé du symbolique et de la culture (opposé à l'état de nature de la mère bien sûr), de la loi, en charge de détacher les bébés de leurs mères (ces dévoreuses de bébés en puissance) et d'en faire de vrais humains...

Et maintenant, à vous de juger !

Ressources n°1 : le documentaire de Sophie Robert en trois partie.

LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme - Partie 1 from linkiz on Vimeo.

LE MUR - La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme - Partie 2 from linkiz on Vimeo.

LE MUR - La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme - Partie 3 from linkiz on Vimeo.

 

Ressources n°2 : L'interview du Professeur Monica Zilbovicius -

Psychiatre spécialisée dans les troubles du Développement de l'Enfant et de l'autisme infantile et travaillant à l'INSERM. Elle y explique l'état des connaissances de la communauté scientifique sur l'autisme.

LE MUR - La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme. Bonus Partie 1 from linkiz on Vimeo.

LE MUR - La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme. Bonus Partie 2 from linkiz on Vimeo.

 

Ressources n°3 : L'interview de Sophie Robert, la réalisatrice du documentaire.

itw de Sophie Robert par autisme.info31 par autisme_info31

 

Ressources n°4 : Divers articles sur le documentaire et la problématique de traitement psychanalitique de l'autisme en France.

  • Le CorteX :

http://cortecs.org/index.php?option=com_content&view=article&id=471:psychologie-le-mur-ou-la-psychanalyse-a-lepreuve-de-lautisme&catid=41&Itemid=59

  • Rue89 et Psychomedia :

http://www.psychomedia.qc.ca/autisme/2011-1107/documentaire-le-mur-3-psychanalystes-saisissent-un-tribunal

http://www.rue89.com/2011/11/04/autisme-le-mur-docu-qui-derange-des-psys-francais-226195

  • Soutien à la documentaliste et pour la diffusion de ce documentaire :

http://autismeinfantile.com/ressources/reportages/le-mur-la-psychanalyse-a-lepreuve-de-lautisme/

http://www.facebook.com/psychanalyseautisme

Et en clin-d'oeil :

de52.jpg

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10 novembre 2011

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 10 novembre 2011

Projection-débat du MUR au Cinéma L’Univers de Lille: nous y étions!

 

Le documentaire de Sophie Robert fera date dans l’histoire de la prise en charge de l’autisme. Ça, c’est certain:

  • il y aura un avant: le temps où personne ne pouvait croire que les pédopsychiatres puissent tenir de tels discours,
  • et il y aura un après: le temps où les masques tombent et où la joyeuse clique lacanienne, se croyant « entre soi », se lâche et exprime en toute décontraction et sincérité, face à la caméra, et pendant des heures, toute l’ampleur de la vacuité de ses interprétations mal ficelées.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de militer en faveur de la diffusion de ce film, et donc de faire les 400 kilomètres nécessaires en une soirée, avec mon mari, pour entourer Sophie Robert, la réalisatrice, dans la terre d’élection de l’ALEPH (Association pour L’Etude de la Psychanalyse et de son Histoire).

Dès mon arrivée, j’ai su que j’avais raison d’être venue, et que quelque chose était vraiment en train de bouger dans le chnord. D’abord, il y avait du monde, beaucoup de monde, la salle était pleine, et la constitution de l’assemblée était riche:

  • quatre pédopsychiatres psychanalystes (dont une personne qui avait été interrogée par Sophie pour d’autres aspects de son travail),
  • le Directeur du CRA de Lille,
  • des professionnels: orthophonistes, instituteurs spécialisés, éducateurs, psychologues, exerçant dans des structures locales,
  • des étudiants du master ABA de Lille 3 mais aussi du master psychanalyse (oui, ça existe) de la même université,
  • Vinca Rivière,
  • plusieurs psychologues ABA,
  • l’avocat de Sophie,
  • des parents, des mamans, des papas,
  • la star du film, Guillaume,
  • et pas mal de béotiens, habitués du cinéma, qui découvraient l’étendue du désastre.

Le débat a été de bonne tenue, il n’était pas trop émotionnel, puisque les intéressés avaient déjà vu le film et affuté leurs arguments. Vous pourrez l’écouter ici:

J’en retiens personnellement que:

  • la peur change de camp, et la stupéfaction du « camp d’en face » est grande. Je n’en comprends que davantage leur action judiciaire, totalement inconsidérée dans leur position,
  • la vieille garde de la prise en charge de l’autisme est comme un poulet sans tête, on les sent complètement paumés, ne comprenant pas très bien ce qui leur arrive,
  • les jeunes arrivent! Des jeunes motivés, qui ont bien compris qu’on les déforme totalement dès leur première année de fac de psy, et qui en ont marre d’être pris pour des lapins de trois jours. Des jeunes qui essaient de se former, et qui ruent dans les brancards face au dogmatisme de leurs aînés.
  • les jeunes motivés et conscients arrivent, mais ils ne sont pas formés: instituteurs spécialisés qui ne connaissent pas l’autisme, orthophonistes qui sortent de l’université sans avoir jamais eu un cours sur PECS ou Makaton, universités sclérosées où le master ABA doit être défendu devant un parterre d’humanistes, alors qu’ils devrait appartenir à la fac de sciences, et dont la survie ne tient qu’à la voix d’un président d’université qui peut changer demain.
  • la confusion est absolument totale pour beaucoup, qui pensent que Delion utilise PECS et TEACCH, et pour qui le packing est une technique de pointe.

Bref on a du boulot… Pas seulement pour défendre la promotion et la diffusion du MUR, pas seulement pour défendre les droits de nos enfants, pas seulement pour leur aménager des prises en charge valables et qui nous conviennent d’un point de vue éducatif de notre choix (comportemental, développemental, cognitif), mais surtout, surtout, pour informer, former, remettre d’aplomb le système et les professionnels qui doivent le faire tourner.

Ce qui m’a complètement abasourdie après ce débat, ce n’est pas le petit verre de rouge qui accompagnait nos discussions enflamées devant le ciné jusqu’à minuit, c’est de constater avec effroi que ce sont les parents  qui en savent davantage que les pros des structures institutionnelles, et que la voie alternative du libéral n’attire plus qu’un nombre très très limité de jeunes professionnels.

Lorsque le Mur tombera, un mur plus grand encore nous attend, qu’il faudra reconstruire. La psychanalyse et ses dogmes, qui influent les sphères décisionnelles de l’Etat, ont véritablement eu une action criminelle digne des plus grands scandales de santé: outre les mauvais traitements infligés à des générations complètes de personnes autistes, ils ont démoli la possibilité d’une évolution ou d’un changement de cap qui va affecter encore longtemps la prise en charge des autistes français.

Rien que pour cela il nous faut, nous, parents et professionnels conscients, protester toujours et encore plus pour que cesse la main mise de la psychanalyse sur l’autisme. Qu’ils aillent remplir leur tiroir caisse ailleurs, loin de nos enfants !

http://autismeinfantile.com/

9 novembre 2011

interview sur Vivre fm de Sophie Robert à Propos de son film "Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme"

Le film de Sophie Robert est intéressant puisqu'il montre clairement les psychanalystes qui s'expriment librement devant la caméra.
Ses réponses, lors de l'interview, sont intelligentes et pertinentes. Elle a le mérite d'apporter un éclairage supplémentaire sur sa démarche.
En effet, ce qu'elle montre dans son film ce ne sont pas des aveux mais des déclarations d'éminents spécialistes. L'aboutissement très souvent d'une quête personnelle, d'une formation elle-même à base d'analyse là encore personnelle (fait avec un autre analyste) semblable à un rite initiatique ... dont il est prouvé par ailleurs qu'il est difficile d'en sortir (Jean-Jacques Dupuis)

http://www.vivrefm.com/podcast/2011-12/OCTOBRE/121011/INV.mp3

8 novembre 2011

article publié sur le site autisme suisse romande le 7 novembre 2011

     
Lundi, 07 Novembre 2011 22:28

Sophie Robert, réalisatrice et productrice du film « Le Mur, ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme » est aujourd’hui accusée par trois psychiatres français d’avoir manipulé leur pensée ; ils souhaitent l’interdiction de ce film qu’ils jugent « partisan ». Les associations de parents réagissent contre cette atteinte fondamentale à la liberté d’expression et invitent les parents à réagir.

Dossier complet : http://autisteenfrance.over-blog.com/pages/historique_autour_du_film_le_mur_de_Sophie_Robert-5965434.html



Découvrez davantage au sujet d'Le Mur, un film qui dérange les psychiatres sur www.autisme.ch

7 novembre 2011

article publié sur le site de Vivre FM le 7 novembre 2011

Un film sur l’autisme menacé d’interdiction

Le documentaire « Le mur : la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme », réalisé par l’association Autistes sans frontières et la société Océan Invisible Production fait l’objet de poursuites. Il pourrait en effet être retiré du site internet de l’association, où il est actuellement disponible, et interdit de diffusion à la télévision. Ce sont les psychanalystes interviewés dans ce documentaire qui demandent son interdiction, car ils estiment que leurs propos ont été dénaturés. Ils considèrent que ce documentaire ridiculise leur profession et demandent aux associations de parents de retirer le film du site internet sous peine d’amende : 15 000 euros par jour tant qu’il reste en ligne. L’assignation en justice des prévenus est prévue pour le jeudi 8 décembre, à 14h, au Tribunal de grande instance de Lille. Les associations de parents appellent donc à manifester ce jour là à Paris et à Lille.

Pour visionner ce documentaire, cliquez ici

http://www.vivrefm.com/podcast/2011/11/07/un-film-sur-l%E2%80%99autisme-menace-d%E2%80%99interdiction/
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4 novembre 2011

assignation de Sophie Robert, productrice du MUR, publié sur le net

Trois psychanalystes de renom assignent la documentariste du "MUR" devant la justice.

Cette assignation est maintenant accessible sur le net :

https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0B8BvJkQgAnsFZjdhYTFjYmMtYThlYS00OTFjLTg0Y2ItOWNlMjRiMWJlYjc1&hl=fr

4 novembre 2011

article publié dans RUE89 le 4 novembre 2011

Inconscients 04/11/2011 à 12h51

Autisme : « Le Mur », docu qui dérange des psys français

Panique chez les psychanalystes. Trois d'entre eux – de l'école lacanienne – cherchent à bloquer la diffusion d'un documentaire dans lequel ils apparaissent. Ils s'estiment ridiculisés par son auteur et ont fait saisir des copies des rushes (les épreuves brutes de tournage) pour le démontrer.

Le film « Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme » montre comment le traitement des autistes est, en France, verrouillé par les psychanalystes et les psychiatres, au détriment d'autres approches.

Sophie Robert est productrice et réalisatrice, passionnée de psychanalyse, et critique la vision freudienne de la femme comme « sexuellement psychogène ». Depuis quatre ans, elle enquête en anthropologue sur les pratiques des psychanalystes « orthodoxes », finalement assez peu connues du grand public et qu'elle juge « dogmatiques » :

« Je pensais faire un travail plus nuancé au début. Mon but était de dresser un état des lieux de la psychanalyse, de leur demander : que prenez-vous et que laissez-vous de Freud et Lacan. J'ai découvert qu'il y avait des dogmes qui ne faisaient pas débat, comme l'idée que toutes les femmes sont psychotiques à la naissance de leur enfant, qui est un substitut du phallus... »

Assumer leurs propos « politiquement incorrects »

Elle tourne 27 interviews, démarche des chaînes télévisées pour leur vendre une série de plusieurs fois 52 minutes et, finalement, décroche une aide de l'association Autistes sans frontières pour aboutir à un premier volet, diffusé depuis septembre sur le site de l'association. La suite est en préparation.

 

 

Bande-annonce du documentaire « Le Mur », de Sophie Robert

 

Face caméra, les psys assument le côté « politiquement incorrect » de leur discours. Mais une fois qu'ils voient le film, trois d'entre eux s'étranglent. Ils saisissent le tribunal de grande instance de Lille, qui nomme un huissier aux fins de faire saisir les rushes.

Leur but n'est toujours pas clair, Me Christian Charrière-Bournazel, leur avocat, n'ayant pas répondu à nos sollicitations. Mais, selon l'ordonnance sur requête que Rue89 a pu consulter, ils semblent préparer une demande d'interdiction :

  • « les rushes confirmeront que leurs propos ont été dénaturés », est-il écrit. Les saisir empêchera la réalisatrice de les « détruire afin d'échapper à toute interdiction judiciaire dont pourrait être frappée son film et plus généralement à toute action en responsabilité » ;
  • ils reprochent à Sophie Robert de s'être « présentée comme journaliste alors qu'elle est gérante de société de production » : ils oublient qu'il n'est pas besoin d'avoir la carte de presse pour réaliser un documentaire en qualité d'auteur ;
  • ils « ont découvert avec stupéfaction que leurs interviews avaient été coupées et défigurées aux fins d'un film partisan » : les coupes font partie du travail normal de documentariste, et leur choix relève de la liberté d'expression ; il n'est pas rare qu'un film d'auteur assume un parti pris ;
  • ils estiment que « la pensée et les propos des intervenants sont réduits et déformés par le sens des commentaires » : rien n'interdit le commentaire de porter sur des interviews, voire de prendre leur contrepied ;
  • ils se disent « piégés » dans un film qui ne serait pas, à leurs yeux, un documentaire mais « une entreprise polémique destinée à ridiculiser la psychanalyse au profit des traitements cognitivo-comportementalistes (TCC) ».

« A​tteinte au secret des sources des journalistes »

La réalisatrice, qui ne veut pas que les plaignants croient qu'elle a « quelque chose à cacher », a retranscrit les trois heures d'interviews avec les trois psychanalystes qui la poursuivent (Esthela Solano Suarez, Eric Laurent et Alexandre Stevens, membres de l'Ecole de la cause freudienne).

Elle vient de transmettre à l'huissier un DVD avec des images originales, brutes, des interviews avec les timecodes (marquage temporel) « afin qu'ils voient bien que, techniquement, il n'y a pas de coupe inopinée dans les séquences ».

Selon son avocat Me Benoît Tritan, demander les rushes est une « atteinte au secret des sources des journalistes » protégé par la loi du 4 janvier 2010.

L'avocat a saisi le juge en référé afin de faire annuler l'ordonnance initiale ; une audience est prévue le 15 novembre au TGI de Lille. Pour Me Titran :

« Le travail a été réalisé de façon loyale, comme en attestent les autorisations de tournage, leurs propos ont été parfaitement respectés et il n'y a aucune atteinte à la probité, sinon ils auraient poursuivi en diffamation. »

Les parents d'autistes : « Si on dénonce, on est mis au bûcher »

Le documentaire avait déjà fait pas mal de bruit dans le milieu des parents d'autistes et des associations. Cette poursuite lui donne un écho encore plus retentissant.

Delphine Piloquet, déléguée générale d'Autistes sans frontières, jure que « ça ne s'arrêtera pas là » :

« On a l'impression qu'on attaque une religion d'Etat, c'est une fatwa qui s'abat sur ce film alors que sa force c'est que ce sont les psys interviewés qui eux-mêmes disent des énormités. »

Cette mère d'enfant autiste rappelle que c'est par « pragmatisme » et non par « idéologie » qu'elle a sorti son fils de l'hôpital psychiatrique où il stagnait, pour le réintégrer dans « notre monde », grâce aux techniques comportementalistes.

Le point de vue de l'auteure du documentaire rejoint celui des parents dont elle entend les appels au secours :

« C'est délirant. Tous les jours, des mères m'appellent pour me dire combien elles sont déconcertées par les troubles détectés par leur psychiatre, qui font de l'endoctrinement avec la souffrance des autres sans se remettre en cause... Et si on dénonce ça, on est mis au bûcher.

La vérité, c'est qu'elle leur a extirpé ce qu'ils pensent et qu'ils ne disent pas aux parents, elle a eu le mérite de lever le voile. »

http://www.rue89.com/2011/11/04/autisme-le-mur-docu-qui-derange-des-psys-francais-226195?mid=51
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