« J'ai suivi une formation pendant deux ans à Paris et j'ai obtenu le diplôme de la Société Française d'Équithérapie » explique t-elle, avec en tête ce projet de s'installer à son compte, d'avoir son espace personnel, qu'elle a appelé Caval Sens.
« En tant qu'éducatrice, j'ai toujours amené le cheval dans les activités, j'ai vu le contact avec les jeunes et c'est une source de communication, le cheval est un être social comme nous. Je peux accueillir des enfants à partir de 6 ans, des adolescents ou des adultes en situation de handicap physique ou mental, ou des personnes qui manquent d'estime en elles-mêmes. Avec un cheval, le contact est direct, simple et naturel et une relation de confiance et sécurisante peut s'installer ». Les trois chevaux qui gambadent dans le pré sont de tailles différentes et peuvent s'adapter aux partenaires.
« Démarche thérapeutique »
Fanny Cailley, qui précise que « l'équithérapie n'est ni un sport, ni un loisir mais bien une démarche thérapeutique », accueille les personnes une première fois « pour évaluer les besoins et présenter la structure. Monter sur le cheval n'est pas systématique, le patient peut monter ou être à côté de lui, à pied, et avant il y a le temps du pansage pendant lequel le brossage crée un lien ».
« Je vois des enfants qui touchent le cheval, le caressent : il y a une attirance. L'équithérapie apporte apaisement, sécurisation, bien-être, lâcher prise, concentration, équilibre, confiance. De plus, la respiration du cheval crée un balancement qui rappelle les expériences de la petite enfance ».
Isabelle Leparoux
Cabal Sens, 34 route de Toulouse, tél : 06 75 37 25 15. mail : cavalsens@sfr.fr et le site : www.cavalsens.fr I. Leparoux