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"Au bonheur d'Elise"
7 juillet 2014

Voltige pour Elise lors de la dernière séance avant les vacances

Goûter de fin d'année trottautrement 005

Hier avait lieu la dernière séance d'équitation avant les vacances avec l'association Trott'Autrement au centre équestre de Bry-sur-Marne (UCPA)

Séance suivie d'un goûter convivial ...

L'évènement a été beaucoup apprécié des cavaliers et des familles.

La vidéo montre de façon assez évidente combien Elise prend de plaisir à l'exercice ...

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2 juillet 2014

Vidéo -> Guérir avec les chevaux

 Remerciements à Alexandra qui me l'a fait découvir ... (jjd)

Que l'équitation contribue à renforcer le dos ou à acquérir un meilleur sens de l'équilibre est indéniable. Mais sa pratique peut-elle délivrer de souffrances physiques et psychiques avérées ? Les membres de l'association e.motion de Vienne voudraient faire reconnaître les vertus de l'"équithérapie". Ils oeuvrent à l'hôpital Otto-Wagner qui possède seize chevaux. Quatre cents patients y sont accueillis chaque année et bénéficient d'un suivi de deux ans. Une période longue rendue nécessaire par la gravité de leur état. Monika, par exemple, a passé plusieurs mois dans un coma de stade un. Il lui faut désormais tout réapprendre : avaler, respirer, rester assise, contrôler chaque mouvement, etc. Grâce à l'échange subtil qu'il crée avec les patients, le cheval permet de relancer ce processus, ce qui aide à la guérison. Stimulée par la jument Felicy, Monika retrouve ainsi l'envie de se battre pour améliorer sa concentration et sa coordination. Il y a là aussi Julie, un bébé atteint d'un cancer, les jeunes autistes Sarah et Samuel, et Luise, frappée de mutisme, qui font des progrès encourageants. Un détour par la France permet de découvrir des expériences analogues en Meurthe-et-Moselle avec les responsables des associations Équit'aide, Handi-Cheval et leurs thérapeutes "équiciens". (Allemagne, 2012, 53mn)

24 juin 2014

Séance d'équitation cet après-midi au centre équestre de Bry-sur-Marne avec l'association Trott'Autrement

logo trot fb

Elise sur Pattawak avec ses camarades Alexandra & Wilfried

 

 

 

 

http://www.trottautrement.org/

22 juin 2014

Jimagine : un centre équestre adapté aux handicaps - Pleugriffet

article publié dans la gazette du Morbihan

Au centre équestre Dao De’i de Pleugriffet, tout a été pensé pour accueillir au mieux les personnes souffrant de handicap. Rencontre.

Dernière mise à jour : 10/06/2014 à 10:16

IMG_1689.JPG
Au milieu de la carrière, on n’entend que les oiseaux chanter. Derrière les boxes, les chevaux et poneys pâturent librement dans de grands espaces, près de 7 ha de prés. Et c’est comme cela pendant tous les beaux jours. Il n’y a que l’hiver que les équidés regagnent leurs abris avec vue sur les champs d’un côté, et sur le manège de l’autre.
Ce petit coin de paradis, (qui signifie Allons-y, au travail ! En breton), Virginie Durand et son compagnon Sébastien Barbier l’ont construit de leurs mains. Ils ont conservé les bâtiments de l’ancienne ferme : « On a eu un vrai coup de cœur pour ce lieu, raconte le couple. On savait qu’il y avait du potentiel. On a travaillé pendant six mois avant d’ouvrir il y a un an ».
À Requémian, Virginie a commencé par proposer un système de pension équine (elle s’occupe aujourd’hui de cinq chevaux), puis elle a ouvert un poney-club et des cours pour adultes.
Naissance de Jimagine
Virginie et Sébastien ont tout de suite vu le potentiel qu’offrait l’ancienne ferme. Virginie a de la famille à Locmariaquer, et Sébastien, lui, est originaire de Mauron et travaillé à Loudéac. L’emplacement de Réquemian était idéal : « C’est un endroit calme, très tranquille et facilement adaptable ». L’ancienne porcherie est devenue un manège et l’ex salle de traite sera bientôt un club house. Leur objectif : «Proposer de l’équitation pour tous, y compris aux personnes souffrant de handicap »
À chaque étape de la rénovation, Virginie prend garde à créer suffisamment d’espaces pour que les fauteuils roulants puissent circuler. Les portes des toilettes sèches par exemple, sont aux normes handicapées. Pour accéder aux écuries ou à la sellerie, il n’y a aucune marche. « Pour financer l’achat d’un lève-personne ou de matériel spécifique », Virginie a créé l’association Jimagine, du nom d’une de ses juments, il y a seulement deux mois.
Brevet Equihandi
Virginie a débuté sa carrière équestre comme soigneuse il y a 15 ans. Chef d’écurie, puis agent d’insertion par le sport, Virginie est titulaire d’un brevet d’animation poney, d’un brevet d’éducatrice sportive et prépare le brevet fédéral équi handi. Selon cette passionnée des équidés, « les chevaux sont des animaux très apaisants. Ils communiquent de façon très intuitive et pour les personnes qui ont des problèmes pour communiquer avec leur environnement, ils sont un allié idéal », insiste Virginie. Pour être aussi bien dans son cours, les balades à cheval sont aussi « conseillées pour se muscler le dos ».
Pour Virginie Durand, monter à cheval est une chose, mais voir et regarder l’animal évoluer est tout aussi enrichissant : « Ici, tout est praticable en fauteuil. L’objectif est de permettre aux personnes à mobilité réduite de s’occuper de leur cheval comme le font les valides. Les brosser, installer la selle, leur donner à manger.. »
Parents de deux jeunes enfants, le couple est en contact avec les écoles et centres de loisirs du secteur pour faire partager sa passion à tous les publics. Et si tout se passe comme elle le souhaite, Virginie a encore d’autres projets à mettre en selle comme, pourquoi pas, une ferme pédagogique.
F.M.
 
Contact
Dao De’i, élevage et écurie, à Réquemian à Pleugriffet. 06 19 06 50 98.
Pleugriffet, 56
13 juin 2014

Métier de mec, métier de fille ...

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26 mai 2014

Elise sur Patawak au centre équestre de Bry-sur-Marne

010

Ce dimanche, c'était le début des séances d'Elise à Bry-sur-Marne ... toujours avec l'association Trott'Autrement.

Elle montait Patawak très docile et à l'écoute ... accompagné comme il se doit par sa monitrice.

Un très bon moment passé dans le club municipal géré par l'UCPA.

Ci-après pour le fan club d'Elise, deux petits films sympas qui montre combien cette fameuse relation à trois est enrichissante et permet un échange fructueux  :

24 mai 2014

La ballade d'Elise sur Jamila sa fidèle jument ... dans la campagne

ruban blog autisme

 

Quelque soit les conditions météo et les circonstances, Lisou demande à faire une ballade ...

Enfin travail oui certes mais aussi plaisir partagé ... surtout par une belle journée ensoleillée comme samedi dernier - 17 avril - et lors d'une séance individuelle bucolique.

Mais habituellement la séance se déroule à 2 ou 3 cavaliers ... avec Alexandra & Geofffray avec qui Elise aime à se retrouver. C'est aussi cela les séances d'équitation adaptée au sein de l'association Trott'Autrement

 

13 mai 2014

"Panser avec les animaux" un livre et un blog à découvrir sur la Médiation animale

article publié sur le blog de la médiation animale et des interactions homme-animal

Sandie Bélair mai - 12 - 2014
avatar

Une thèse qui devient un livre… et c’est une bonne nouvelle pour tous les acteurs de la médiation animale car cette thèse de Jérôme Michalon est une vraie RÉFÉRENCE dans notre pratique! Pour ma part, je la conseille depuis longtemps à tout le monde et elle est l’une de mes sources privilégiées. Je ne peux donc aujourd’hui que vous conseiller de vous procurer son livre « Panser avec les animaux » (Presses des Mines) préfacé par Vinciane Despret!

  Michalon.indd

Jérôme Michalon est « sociologue, chercheur au laboratoire Environnement Ville Société (UMR 5600), et au Centre Max Weber (UMR 5283). Son travail s’inscrit dans le cadre d’une sociologie des relations humains/animaux. Adoptant le triple point de vue de la sociologie pragmatique, de la nouvelle sociologie des sciences et de l’anthropologie de la nature, ses recherches se concentrent sur la requalification des rôles attribués aux animaux dans les sociétés occidentales contemporaines. A travers différents terrains (les espaces d’exhibition des animaux, les refuges de protection animale, le soin par le contact animalier), il s’attache à comprendre comment se construit un nouveau régime de compagnonnage anthropozoologique. »   En novembre 2008, nous vous proposions une interview de Jérôme sur le blog afin qu’il nous parle de ses travaux et de sa recherche. Je vous invite à lire ou relire ce billet: Recherche sur les interactions entre les hommes et les animaux à des fins thérapeutiques et/ou éducatives.

Résumé du livre

« Que peut bien faire un chien dans une chambre d’hôpital ? Pourquoi fait-on monter un enfant handicapé à cheval ? Qu’est-ce que la thérapie assistée par l’animal ? Depuis plusieurs années, certains espaces de soin se peuplent d’animaux, qui y sont mobilisés comme supports affectifs, instruments de prise en charge ou d’accompagnement, médiateurs… Le développement de ces formes de soin éclaire les évolutions récentes des rapports entre humains et animaux dans les sociétés occidentales. Dans ces pratiques, l’animal est en effet considéré comme une personne et, à ce titre, il fait l’objet d’une grande bienveillance. Le soin avec animal témoigne ainsi des nouvelles modalités relationnelles que beaucoup souhaitent aujourd’hui partager avec certains animaux. En se mettant au service d’un projet humaniste (améliorer la santé humaine), le soin par le contact animalier rend ces types de relations socialement légitimes. Pourtant, il n’est pas simple de revaloriser ainsi l’attachement aux animaux. Convoquant les apports de la sociologie pragmatique et de l’anthropologie symétrique, ce livre propose une exploration des univers sociaux qui gravitent autour de ces activités. Il montre comment s’est construite une connaissance scientifique sur les interactions avec l’animal à but thérapeutique ; il décrit les réseaux d’acteurs (vétérinaires, militants, industriels de l’alimentation pour animaux de compagnie, journalistes, médecins, infirmières, etc.) qui ont fait émerger ces savoirs et ces pratiques ; il raconte les séances de soin et les pratiques in situ, par une approche ethnographique. Au terme de ce parcours, on pourra mesurer l’énergie qu’il faut déployer pour faire évoluer les rôles traditionnellement attribués aux animaux. À la croisée de la sociologie des sciences, de la sociologie de la santé, des professions, et des théories du care, l’auteur met en oeuvre une sociologie non réductionniste des relations humains/animaux. » Source: Presses des Mines   Jérôme Michalon défend « l’idée que le développement de ces pratiques est exemplaire d’un nouveau régime de compagnonnage anthropozoologique, dans lequel la bienveillance vis-à-vis de l’animal et sa personnalité (Thévenot, 1994) sont catalysées par le partage d’une activité commune (qui conditionne un « devenir avec » – Despret, 2002 ; Haraway, 2008), mise au service de la santé humaine ; cette dernière faisant également office de catalyseur de légitimité sociale »   Allez vite, vite, vite… courez chez votre libraire préféré ou commandez cet ouvrage: ici.   Bonne lecture…

Sandie BELAIR

+++ Panser avec les animaux – Jérôme Michalon – 35 euros – 360 pp aux Editions Presses des Mines.

11 mai 2014

Sortie attelage avec l'association Trott'Autrement à la Ferme équestre de Graville

P1070788Hier après-midi, un groupe de cavaliers de l'association Trott'Autrement avait rendez-vous en pleine campagne en Seine-et-Marne à la Ferme équestre de Graville pour une sortie attelage. Seule obligation : venir avec un accompagnateur ... l'occasion d'une sortie en famille.

Nous avions la possibilité de faire un pique nique ... compte tenu des conditions météo ... nous l'avons fait à l'abri près d'une jument avec son poulain ... l'occasion d'échanger autour d'un repas tiré du sac.

Puis vers 14h30 place à l'activité prévue que je vous laisse découvrir en images :

tiret vert vivrefm topvoir le REPORTAGE

 

Malheureusement je n'ai pu couvrir l'événement que partiellement ... je m'en excuse auprès de ceux qui ne sont pas sur les photos ...

D'autres infos sur la page facebook de l'association

3 mai 2014

Séance d'équitation à Conches avec Trott'Autrement ce matin

Voilà bien longtemps que je pars à Conches sur Gondoire au Haras du Grand Clos les mains dans les poches ... inspiration soudaine et ce matin je prend mon appareil photo ... Elise réclame comme d'habitude une ballade à sa monitrice

 

 

qui dirige les séances d'équitation adaptée au sein de l'association Trott'Autrement

 

Et c'est parti pour un tour dans la campagne en compagnie de sa fidèle jument JAMILA

 

tiret vert vivrefm topVoir le reportage ICI

 

30 avril 2014

L'expression "Animal-Outil" n'a plus lieu d'être en médiation animale !

article publié dans le blog de la médiation animale et des interactions homme-animal

Sandie Bélair avril - 29 - 2014

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Une question se pose et s’impose régulièrement dans les différents échanges, débats, rencontres… entre praticiens et acteurs de la Médiation Animale: le bien-être animal et ainsi plus largement l’éthique animale. (Pour rappel, ces deux notions sont différentes. L’éthique animale est l’étude de la responsabilité morale des hommes à l’égard des animaux pris individuellement. Le bien-être animal est, quant à lui, un état de santé mentale et physique qui témoigne que l’individu est en harmonie avec son environnement. C’est un concept certes très subjectif (fonction de l’espèce, de l’ individu) et il est difficile de l’évaluer mais les avancées de la science sont intéressantes et proposent des possibles à ne pas négliger).

Cependant, à ce sujet, pas plus tard qu’il y a quelques jours lors du (brillant) colloque de l’IFEq, alors que certains auditeurs s’inquiètent, à juste titre, du mal-être des équidés impliqués dans des activités de médiation équine, j’entends que l’on oppose encore bien-être animal et bien-être humain, que l’on parle d’anthropomorphisme, de projections, que l’on parle d’animal « outil ».

L’un des intervenants du colloque, qui semble pourtant sensible au bien-être de l’animal, prend d’ailleurs un exemple extrême pour évoquer son positionnement (l’idée n’est pas de juger mais d’ouvrir le débat et cet exemple a le mérite de le faire). Ainsi, il imagine que s’il partait en randonnée avec des jeunes et que l’un d’entre eux tombait en raison du comportement un peu exubérant d’un cheval, il n’hésiterait pas à secourir d’abord son patient et tant pis pour le cheval s’il se fait écraser sur l’autoroute toute proche… L’exemple est très extrême, je vous l’accorde, et traite ici d’une situation de crise… Il est évident que porter secours au jeune qui a chuté, rassurer le groupe et le mettre en sécurité doivent/devraient être les priorités. Mais doit-on pour autant ne pas se soucier de l’animal (et des conséquences de sa fuite) et en parler en ces termes dans un colloque de praticiens en médiation animale où l’animal et son bien-être sont au cœur d’une table ronde? Au-delà du bien-être, nous sommes ici dans le domaine plus large de l’éthique animale!

Ce que j’entends donc au cours de ce débat, ce sont des questionnements et un intérêt pour le bien-être animal mais aussi des résistances à considérer l’animal autrement que comme un « outil », un être que l’on oppose à l’humain.

La question n’est pas de choisir entre patient/humain ou animal… le bien-être de l’un ne s’oppose pas à celui de l’autre! J’irai même jusqu’à OSER dire, qu’en médiation animale, le fait de penser ainsi, de parler encore d’animal « outil » et de nommer « anthropomorphique » toute considération et réflexion sur le bien-être animal me paraît ancien et totalement dépassé. Devenir praticiens en médiation animale n’est certes pas totalement déconnecté de notre histoire personnelle, de notre rapport intime aux animaux et de nos projections et représentations à leur égard. L’affect y est certainement présent mais doit-on pour autant de ne pas investiguer la question du bien-être animal et ne pas s’interroger sur leur utilisation? Le mieux-être humain est conditionné à la présence animale, c’est un symbole fort. Pour Elisabeth de Fontenay, philosophe, la responsabilité différencie l’homme des autres animaux, c’est l’unique concept éthique et c’est ce qui fait la singularité de l’homme. Interroger notre responsabilité à l’égard des animaux me paraît donc essentielle en médiation animale.

De nombreux acteurs de cette pratique, déjà sensibilisés, ont un recul suffisant et des connaissances éthologiques solides pour ne pas tomber dans l’anthropomorphisme. Ils sont capables d’avoir une représentation objective de l’animal et notamment de son bien-être et donc mal-être. Ils travaillent également souvent en équipe pluridisciplinaire avec des professionnels du monde animal tels que des éthologues, vétérinaires, comportementalistes… c’est d’ailleurs ce que nous préconisons car on ne peut posséder toutes les casquettes, au risque de tomber dans la « toute-puissance » et de ne pas LIRE les signaux. Une supervision sur tous les plans est donc nécessaire.

  Bien être animal

La médiation animale, au sens large, concerne le domaine des interactions homme-animal. L’animal est un acteur à part entiére de la prise en charge, c’est un partenaire avec sa sensibilité, ses émotions, son « libre-arbitre », son intériorité, son « umwelt » (réalité subjective d’un individu conditionné en premier lieu par son équipement sensoriel mais aussi des facultés d’intégration de son cerveau et de ses activités motrices), il est sujet de ses expériences et c’est ce qui fait toute sa richesse. C’est un être singulier. Et la médiation animale s’inscrit bien dans des rencontres singulières entre un individu en souffrance et un animal pourvu d’un « être ».

Aujourd’hui, la science nous permet de savoir que chaque espèce a des caractéristiques propres, des besoins écologiques, physiologiques et éthologiques spécifiques et un mode de communication particulier. Ainsi quoi de plus normal de s’intéresser aux besoins de chaque espéce animale ou même à chaque individu (en médiation animale notamment) dans le sens d’une meilleur connaissance et donc d’un respect à leur égard. Des études mettent en avant des critéres croisés (indicateurs physiques, physiologiques et comportementaux) pour évaluer le bien-être animal (Fureix et coll 2010). Je salue d’ailleurs le travail remarquable de Clémentine Andrieux présente au colloque de l’IFEq; elle a évoqué son mémoire d’équithérapeute: »Les signes du mal-être chez le cheval en équitation et en équithérapie« . La présence et l’intervention d’Hélène Roche, éthologue, étaient aussi très pertinentes: « L’importance des comportements sociaux pour le bien-être du cheval« . Un grand merci à Nicolas Emond d’avoir permis ces échanges et ces débats.

Pour ma part, oui je suis pour le changement du statut juridique de l’animal dans le droit français… et je suis consciente que ce n’est pas un point d’arrivée mais un point de départ… la route est encore longue et les questions nombreuses en terme d’applications (quel statut pour l’animal, quels droits, quels devoirs?? Animal=sujet de droit?)… oui je suis pour une réglementation en médiation animale qui permettrait de poser un cadre en garantissant la formation des intervenants et de faire évoluer les représentations de l’animal dans ces pratiques (animal-sujet) et de protéger bénéficiaires et animaux impliqués.

Je terminerai avec ces mots de Florence Burgat (philosophe) sur les animaux qui aident des humains: ils devraient être choisis  « en raison de leur être d’animal, de leur singularité, et non en raison de dispositions fonctionnelles car à ce compte , une machine bien conçue d’une part, une aide rémunérée, d’autre part, seront bien plus utiles et bien plus conformes aux attentes« . Elle poursuit « c’est donc une singularité qui est (devrait être) recherchée, une relation dans ce qu’elle a de bien à elle. La relation avec les animaux n’est pas une sous-relation, une « faute de mieux », un pis-aller« . (colloque CEPIHA 2012)

Et si il est un domaine où la notion de bien-être peut et doit prendre tout son sens, c’est notamment celui de la relation thérapeutique entre des humains et des animaux. C‘est à nous professionnels de penser cette relation, cette rencontre avec notamment la mise en place de conditions d’interactions accordées et ajustées en prenant en compte le bien-être de chacun des protagonistes…

Voilà mon avis et mon positionnement! Que diriez-vous de plus d’éthique animale dans les formations en MA? Maintenant le débat est ouvert et la parole est à vous… Prenez la! ;)

Sandie BELAIR

21 avril 2014

L'invitation de Fanny au centre équestre de Bry-sur-Marne

P1070622-001

C'était il y a une semaine déjà, le dimanche 13 avril 2014 ... que le temps passe vite !

Fanny Luneau, ancienne monitrice d'Elise à Trot, actuellement en formation (complémentaire) à l'UCPA de Bry-sur-Marne, avait convié les cavaliers de Trott'Autrement à un après-midi en famille avec parcours adapté ... 

cool gifIdée géniale qu'Elise a beaucoup apprécié d'autant qu'elle retrouvait ainsi Fanny & sa monitrice actuelle ...

Bref un grand moment de partage avec les autres familles !

Merci Fanny pour ton idée et l'organisation de cette manifestation. Alice ton sens du terrain et ton accompagnement était super comme d'hab' ... Mais toute les familles étaient à un moment ou un autre aussi sur le terrain pour accompagner leur enfant ... top !

Après les mots, le choc des photos :

tiret vert vivrefm tophttp://dupuiselise.canalblog.com/albums/invitation_fanny_au_ce_de_bry_sur_marne/index.html

Merci bien évidémment à Nicolas Clero, le directeur du centre équestre de Bry, grâce à qui cet évènement a pu être possible.

PS Nous participions au 2ème set car le premier était dédié aux cavaliers qui montent habituellement à Bry avec leurs institutions et qui ce jour là étaient venus avec leur famille ...

 

29 mars 2014

A cheval sur les soins

article publié sur Sud Ouest

Publié le 22/03/2014 à 06h00 par

À cheval sur les soins Fanny Cailley au milieu de ses chevaux Honey, Perle et Flora. © Photo

Photo I. L.
Fanny Cailley est une passionnée de chevaux. Avec sa formation d'éducatrice spécialisée et une solide expérience dans ces deux domaines, elle a décidé de s'installer en tant qu'équithérapeute dans un petit coin de paradis vayrais, avec ses trois chevaux : Honey, Perle et Flora.

« J'ai suivi une formation pendant deux ans à Paris et j'ai obtenu le diplôme de la Société Française d'Équithérapie » explique t-elle, avec en tête ce projet de s'installer à son compte, d'avoir son espace personnel, qu'elle a appelé Caval Sens.

« En tant qu'éducatrice, j'ai toujours amené le cheval dans les activités, j'ai vu le contact avec les jeunes et c'est une source de communication, le cheval est un être social comme nous. Je peux accueillir des enfants à partir de 6 ans, des adolescents ou des adultes en situation de handicap physique ou mental, ou des personnes qui manquent d'estime en elles-mêmes. Avec un cheval, le contact est direct, simple et naturel et une relation de confiance et sécurisante peut s'installer ». Les trois chevaux qui gambadent dans le pré sont de tailles différentes et peuvent s'adapter aux partenaires.

« Démarche thérapeutique »

Fanny Cailley, qui précise que « l'équithérapie n'est ni un sport, ni un loisir mais bien une démarche thérapeutique », accueille les personnes une première fois « pour évaluer les besoins et présenter la structure. Monter sur le cheval n'est pas systématique, le patient peut monter ou être à côté de lui, à pied, et avant il y a le temps du pansage pendant lequel le brossage crée un lien ».

« Je vois des enfants qui touchent le cheval, le caressent : il y a une attirance. L'équithérapie apporte apaisement, sécurisation, bien-être, lâcher prise, concentration, équilibre, confiance. De plus, la respiration du cheval crée un balancement qui rappelle les expériences de la petite enfance ».

Isabelle Leparoux

Cabal Sens, 34 route de Toulouse, tél : 06 75 37 25 15. mail : cavalsens@sfr.fr et le site : www.cavalsens.fr I. Leparoux

11 janvier 2014

2014 sous le signe du Cheval

bonne année 2014 Trottautrement

article publié sur le site d'Equidia

CHINA-BEIJING-CULTURE-STAMP (CN)

Créé le 6 janvier 2014

A partir du 31 janvier 2014 et jusqu'au 18 février 2015, le calendrier Chinois met à l'honneur le cheval. Pour l'occasion, la Poste a même édité un timbre..

On le sait, en France, le cheval sera particulièrement à l’honneur en 2014. De nombreuses compétitions de haut niveau marqueront l’année avec en tête d’affiche, les très attendus, Jeux équestres mondiaux en Normandie (du 23 août au 7 septembre) mais aussi les finales de coupe du monde de saut d’obstacles et de dressage à Lyon en avril ou encore les finales de coupe du monde d’attelage et de voltige à Bordeaux en février. Sans oublier les neuf jumping labellisés 5 étoiles (contre seulement 7 en Allemagne) qui ponctueront la saison dans l’hexagone.

images anne du cheval

Oui mais voilà,  la France ne sera pas la seule à honorer la plus noble conquête de l’homme. Selon le calendrier chinois, chaque année est placée sous le signe d’un animal et c’est le cheval qui sera à l’honneur du 31 janvier 2014 au 18 février 2015. Et comme chaque année, à l’occasion de ce nouvel an chinois, la poste française mettra à l’honneur le signe du zodiaque asiatique sur un bloc de timbres. C’est d’ailleurs un chinois installé en France, Li Zhongyao qui a dessiné le cheval qui ornera le timbre spécial. Un timbre qui sera en vente dès le 2 février au prix de 0,66 centimes d’euros.

TIMBRES

Un calendrier astrologique datant du 3ème millénaire

Chez les chinois, le premier calendrier astrologique est apparu sous le règne de l’empereur Huang, trois mille ans avant Jésus-Christ. Inscrite dans un cycle de 12 ans, chaque année, représente donc un animal :  rat, buffle, tigre dragon, serpent, etc….et possède ses propres caractéristiques.

timbre année du cheval

                      images annee du chevalDans l’astrologie chinoise, le cheval est réputé fougueux et indépendant. Et cette année 2014 devrait être plus sereine puisque l’an passé avec le tigre, l’agressivité était de mise. En Chine, le cheval est surtout considéré comme un travailleur qui fait primer l’action, brille par sa créativité et a besoin d’aller de l’avant. Le cheval possède d’ailleurs une place très importante dans la culture chinoise. Il est considéré comme un être du bien. Yi Jing avait pour coutume de dire : « pour circuler dans le ciel rien ne vaut le dragon, sur la terre rien n’est plus utile qu ‘un cheval ». D’un bout à l’autre de la planète, c’est donc désormais une certitude, 2014 sera bien l’année de votre anime préféré, le Cheval.

Y.F

 

 images anne du cheval bis

25 décembre 2013

Petit reportage sur le Noël de Trott'Autrement ...

Le dimanche 22 décembre 2013 au centre équestre de Bry-sur-Marne ... Le petit reportage photos du Noël organisé par l'association Trott'Autrement

=>ICI

Centré bien évidemment sur Lisou mais montrant aussi la convivialité et l'esprit festif qui ont animé cet évènement du début à la fin de l'après-midi.

 

23 décembre 2013

Le Noël de Trott'Autrement au centre équestre de Bry-sur-Marne

Noel Trot 2013Hier après-midi Elise a participé au Noël de l'association Trott'Autrement au centre équestre de Bry-sur-Marne ... Nous avons osé la différence parmi tous ces Mères&Pères Noëls ... et c'est en zombie à la mode marocaine qu'elle est arrivée (maquillée par son frère David) ...

Grand moment de convivialité avec exercices équestres réalisés par les cavaliers de l'association : voltige, parcours ludique etc.

Suivi d'une remise de cadeaux et d'un buffet craquant ...

Les cavaliers et leurs parents se souviendront avec plaisir de ce grand moment !

noël de trot les fées

 

 

Un évènement rendu possible grâce sans doute à la magie de Noël mais aussi grâce au talent et à l'engagement des deux bonnes fées organisatrices : Alice Legrand & Herveline Allemoz ----------------->

tiret vert vivrefm top

Plus d'infos ICI

1 décembre 2013

Séance d'équitation à Conches sur Gondoire au Haras du Grand Clos

P1070348Le chat du Haras du Grand Clos à Conches observe tout en silence mais enregistre tout ... il est en plus adorable.

Retour sur une séance d'équitation un certain samedi 24 août 2013 où Elise servait de test pour une nouvelle recrue de l'association Trott'Autrement ... qui encadre les séances du samedi matin cette année à Conches où Lisou la retrouve dès 9h30 en compagnie de ses camarades Alexandra et Geoffray.



iris alvarez with his horse

Séance sous la direction d'Iris Alvarez ici à gauche qui a fait un bref passage dans l'association et que j'ai beaucoup apprécié (cela pour le contexte) ... Donc une Elise bien entourée et dirigée ... qui dès lors a pu montrer ses capacités.

Un moment quelque part historique ... par une belle journée.

Une Elise accompagnée par des personnes talentueuses et un très bon souvenir ...

J'allais oublier -> l'album complet de la séance ICI

 

 

7 septembre 2013

L'Equipe de Trott'Autrement à la rentrée de septembre 2013

"équitation adaptée" ou "thérapie avec le cheval" (équithérapie est un autre terme pour désigner cette activité).

En savoir plus sur les activités proposées par l'association entièrement tournées vers les personnes avec handicap.

tiret vert vivrefm tophttp://www.trottautrement.org/

 

Christine Brehier & Idole de la Plaine

Christine BREHIER
Educatrice spécialisée diplômée depuis 1997
Propriétaire de son cheval depuis 2012

 

 

 

 

iris alvarez with his horse

Iris ALVAREZ
Monitrice d'équitation
Cavalière dresseuse et scénographe

 

 

 

Sabrina Trabelsi & Thamin

Sabrina TRABELSI
Psychologue clinicienne diplômée en juillet 2011,
exerce actuellement dans un centre communal d'action sociale
ainsi que dans un relais d'assistantes maternelles.
Heureuse propriétaire d'un cheval et cavalière
depuis une quinzaine d'années.

 

Alice LEGRAND



Alice LEGRAND
Monitrice d'équitation en formation, cavalière depuis une vingtaine d'année
et cavalière de jeunes chevaux.



tiret vert vivrefm top

Pour soutenir l'association : adhésion ou don c'est ICI

3 mars 2013

Quand le cheval est un aide-soignant

article publié sur le site de Paris Ile de France France 3

Le soin par le cheval pour les personnes en situation de handicap. Les associations sont aujourd'hui nombreuses partout en France. Autisme, trisomie, paraplégie, tétraplégie ou IMC.  Les objectifs poursuivis sont semblables avec le cheval comme vecteur.

Par Frédérique-marie Lamouret
Publié le 24/02/2013 | 09:27, mis à jour le 24/02/2013 | 13:12
Via les paralympiques, on commence à connaître l’équitation pratiquée par les jeunes ou moins jeunes, femmes et hommes connaissant un handicap physique. En loisir ou en compétition, nombreux sont les handicapés en capacité de monter à cheval, dès lors que l’encadrement est compétent et les techniques adaptées. En marge des grands rendez-vous de concours hippiques internationaux de sauts d'obstacles, de plus en plus de compétitions sont organisées. C’est toujours fort de voir Michel Robert, champion international français de la spécialité ouvrir le tour, à cheval quelques mètres devant une non-voyante, pour lui permettre de sauter les obstacles par ses indications orales. Amputés de(s) jambe(s) ou des membres supérieurs, ils s'engagent tous à fond. La fédération handisport est une porte d’entrée efficace.

Du handicap à l'action

S'est développée aussi une pratique qui s’est structurée autour de la notion même du soin, bien loin de l’apprentissage de la technique équestre et des performances sportives. Elle s’adresse à des personnes nécessitant attention de par leurs déficiences motrices et /ou mentales ou connaissant des difficultés d’ordre psychiques. De l’autisme aux troubles du comportement, des carences cognitives aux psychotiques, les cas cliniques bien que différents viennent tous s’appuyer ici sur des ressorts identiques : la recherche d’accompagnement thérapeutique. Le cheval ne juge pas. Il est un vecteur, un médiateur avec le monde. Les relations passent par le sensoriel. Il ne s’agit pas de guérison mais de quête de mieux être... De progression dans l’autonomisation ou l’acquisition de fonctions. Le brossage, le pansage sont déjà à eux seuls une étape fondamentale, dès lors que c'est une occasion unique de s’occuper d’autrui et alors même qu’en général le soin leur est porté. Enfin, l’activité physique, via le plaisir, permet une amélioration de la masse musculaire ou une tonification. Ils ne subissent pas, elles et ils sont acteurs et actrices



La pratique est maintenant connue et elle se développe partout.  Equithérapie, équitation adaptée, Equi-handi… les dénominations sont nombreuses. Dans leur philosophie, le principe est commun même avec la coexistence de courants de pensées parfois en opposition dans les déclarations.
Il faut dire que le chemin a été long jusqu’à aujourd’hui. Si les techniques sont théorisées, si des nuances distinguent les acteurs dans des gestes et repères, cette pratique vient de loin. Il fallait être visionnaire à la fin des années 60 et au début des années 70 pour envisager une démarche thérapeutique. Les chevaux et l’équitation à l’époque étaient l’affaire des militaires.  La codification laissaient que bien peu de place à l’imagination. Et encore cela ne suffisait il pas. L’obstination était indispensable pour bouger les lignes.
"C’était le fait d’un petit nombre. Et si d'aventure le sujet intéressait, c'était aussi une question d'opportunité. Pour moi, une rencontre avec un éducateur qui désirait travailler sur la rééducation fonctionnelle" souligne Nicolas Millet. En 1969, jeune moniteur et pas encore instructeur, il s'embarque dans cette aventure avec des épileptiques pratiquant déjà le judo. L'éducateur aimait les chevaux. "L’objectif était de les décontracter" avec une approche empirique et... Des erreurs.  "Nous étions convaincus à l’époque qu’ils ne pouvaient pas déclencher de crise d’épilepsie. Nous nous trompions ! Mais nous avons appris à détecter aussi ce qui favorisait leur déclenchement."

Les échanges avec des psycho-motriciens se sont accrus. "Nous avions tout à construire." L’étape d’après fut le travail engagé avec des enfants et des adolescents en situation de handicap mental, qui connaissaient aussi pour certains des soucis de motricité. Au fil des mois, des progrès sont enregistrés. Parfois petits, mais réels. "Le cheval et l’équitation apaisent. Cela construit des codes là où il n’y en a pas et où il est bien difficile d’en créer dans le monde extérieur. Ce sont aussi des bases de repères spatio-temporelles qui font parfois entièrement défaut."
Lara, autiste profonde, violente souvent, se transforme radicalement sur son double poney. Stéphane, pétri de tocs, soumis à une grande agitation continuelle, criant, toujours stressé, à se frotter les mains l'une sur l'autre avec frénésie, parvient à rester silencieux, calme, et àtenir ses rênes pendant 45’ d’affilé. Les exemples s’égraînent. «"l ne s’agissait pas de miracle. Les progrès ne sont pas fulgurants mais réguliers.  Ils n’étaient pas guéris. Ils se sentaient mieux, et cela se voyait. "

Quatre piliers constituent toujours l'assemblage : l’instructeur qui est à l’écoute du cheval et le cheval qui lui obéit selon des principes (ancêtres de l’éthologie). Le soignant qui donne des indications sur l’état d’esprit du moment, permettant d’adapter le travail du jour. Et le Soigné.
Mais tout cela ne tient que sur les femmes et les hommes qui s’engagent. Et quand l’instructeur part du Haras du Pin dans les années 80, la seule association structurée en Basse Normandie baisse le rideau. Mais l'élan est donné et la suite assurée avec la création des "Rênes de la vie" dans la Manche, et l’Association Ornaise de Rééducation Par l’Equitation. Nicolas Milet prendra la présidence de cette dernière à partir des années 1990, présidence qu’il conserve même s’il est à la retraite de son activité purement professionnelle. "L’important est de former une relève. Pour continuer et ainsi permettre à plus de gens d’en profiter."

Et les chevaux dans tout cela ?

Aujourd'hui, des formations existent et on sait exactement ce que l’on cherche comme cheval. Il est important d’avoir des sujets calmes, doux. Rompus à tout. On ne cherche pas des performances techniques ou sportives. On privilégie l'échange et le dialogue facile. "Certaines associations cavaliers-montures ne fonctionnent pas. J’ai eu une jument qui était parfaite avec tous les types de profils, sauf les psychotiques. Ce qu’elle recevait comme messages devait l’inquiéter, la stresser. L’expérience nous l’a appris. Il faut être vigilant le plus en amont possible. Prédire les réactions, les anticiper. Le cheval est le vecteur qui transmet et non l’inverse comme on en a l’habitude. Le langage non verbal est tellement fondamental."
Mais la plupart du temps, tout se passe bien. L’handicapé n’entre pas en opposition ou en conflit. N’essaye pas de s’imposer par la force.  "Le cheval apporte un retour à l’équilibre par la nature. Du calme, de la reconnaissance et de l’assurance. Et la connaissance de son corps. Cela ferait d’ailleurs du bien à beaucoup de gens dits normaux qui ne connaissent pas plus leur corps !"


Le handicap physique lourd n’est pas oublié. Des systèmes facilitant l’accession au cheval (palans) ou même le maintien (selle à 2 places) ont été élaborés pour répondre aux besoins des IMC (Infirmes Moteurs Cérébraux).  En l’occurrence la pratique permet à ces femmes et hommes prisonniers de leurs corps de le ré-investir. De lutter contre leur insuffisance musculaire.

Et si la monte classique n’est pas possible. Si la voltige est hors de portée, alors il reste encore l’attelage. "Nous avons créé des réponses à des besoins qui se présentaient, confirmées par des conférences ou des rencontres avec des spécialistes. Comme le jour où Catherine Dolto est venue présenter ses travaux. Nous étions arrivés à ses conclusions de façon empirique". 

Et puis n'oublions surtout pas que l'AORE est une association à but bon lucratif. Basée sur le bénévolat. De Nicolas Millet et de quelques autres. Bourrés de bonne volonté, toujours prêts à mettre la main à la poche. Mais tout cela coûte cher... N'hésitez pas à les contacter


Quelques adresses :
Société française d'Equithérapie
Institut de formation professionnelle, spécialiste de la médiation équine.
La FENTAC, Thérapie avec le cheval - Equithérapie - Médiations thérapeutiques - Formation professionnelle
Fédération handisport
 

 

19 janvier 2013

Equitation. Elle fait monter les handicapés

Doriane Garçon-Cleuziou a appris à monter toute petite à Châteaulin. Devenue monitrice, elle vient de passer un précieux diplôme lui permettant d'enseigner l'équitation à toutes les personnes handicapées.

«Tout le monde peut monter!». Doriane Garçon-Cleuziou en est persuadée. Et elle le prouve. La jeune monitrice du centre équestre de Brasparts accueille, chaque jeudi, un groupe d'adultes handicapés du foyer de vie de Dinéault. «Ils sont super-heureux de venir ici. Beaucoup sont autistes et le rapport à l'animal est très important pour eux. Certains montent, d'autres préfèrent tenir le cheval ou simplement le brosser. Ils font ce qu'ils veulent. À leur rythme. L'essentiel est qu'ils y prennent du plaisir». Un plaisir partagé par cette jeune passionnée qui a pris ses premiers cours d'équitation, à Châteaulin, dès l'âge de trois ans.

La jambe broyée

«J'ai toujours vécu entourée de chevaux, ici, à Brasparts, avec mon grand-père qui en élevait deux ou trois». Pourtant Doriane a bien failli ne plus jamais pouvoir monter. «En 2004, j'étais en première à Saint-Louis, lorsqu'à la suite d'une mauvaise chute de cheval, j'ai eu la jambe complètement broyée». S'en sont suivis deux ans de galère, en fauteuil roulant et sur béquilles. Ce qui ne l'a pas empêchée d'obtenir son bac littéraire, option art plastique. «J'hésitais entre l'école des beaux-arts et la fac de sport. Les métiers artistiques ne courent pas les rues. Quant au sport, j'ai dû faire une croix dessus à cause de mon accident». Mais le cheval, c'est son dada. Têtue comme une mule, la jeune Doriane ne baisse pas les rênes. Un an après le bac, elle passe son brevet professionnel de monitrice d'équitation, suivi d'une formation complémentaire pour le débourrage des jeunes équidés.

Enfants déficients visuels

«Au départ, je ne pensais pas enseigner. J'ai donc commencé une carrière de cavalière dans différents centres bretons». Mais à force de préparer les chevaux aux concours, de les dresser et de monter trop souvent, ses douleurs à la jambe sont revenues. En 2009, devenue monitrice à Loperhet, elle prend en charge un groupe d'enfants déficients visuels. «C'était génial de leur apprendre à monter». L'idée de se spécialiser dans l'équitation auprès des personnes handicapées commence à faire son chemin. L'année suivante, Guillaume Le Gall, l'ancien prof d'hippologie du Nivot qui dirige le centre équestre de l'Arrée, lui propose un poste. De retour dans son «fief» de Brasparts, Doriane planche sérieusement sur la question du handicap. «À la suite de mon accident, j'ai ponctuellement vécu cette situation. Et puis avec une mère travaillant en foyer de vie et un père dans un Esat, le handicap, je connais un peu». Reste à sauter la barrière de la formation spécialisée. Mais quand Doriane a pris une décision, rien ne l'arrête. Il y a un mois, après une année passée à alterner stages pratiques et théoriques, la jeune monitrice de 26ans obtient son brevet fédéral d'encadrement équi-handi (BFEEH).

La seule dans le Finistère

Ils ne sont que sept moniteurs à l'avoir obtenu en Bretagne, dont deux dans le Finistère. Sur ces deux-là, seule Doriane a décroché les deux mentions: moteur-sensoriel et mental. Elle peut donc prendre en charge tous les types de handicap. «Je le faisais déjà avant mon diplôme mais celui-ci m'a vraiment appris à savoir réagir face à toutes les situations et surtout à être plus proche des personnes handicapées». Fort de l'expérience de sa monitrice, le centre équestre est en voie de labellisation pour devenir un pôle de référence équi-handi. D'autant qu'il est probable qu'à l'avenir, seuls les clubs labellisés puissent faire monter des personnes handicapées. La fédération y réfléchit. «Si des professionnels du handicap souhaitent se joindre à nous pour enrichir nos pratiques, ils sont les bienvenus». Tout le monde peut aider. Contact Centre équestre del'Arrée: tél.06.70.62.84.69.

Loïc L'Haridon

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