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"Au bonheur d'Elise"
10 avril 2017

Formation Travail social et autisme - un audit ravageur

Blog : Le blog de Jean Vinçot


Une instruction ministérielle vient de publier les résultats d'un audit des contenus des formations dans le travail social concernant l'autisme : 14% seulement des organismes dispensent une formation basée sur les recommandations de bonnes pratiques professionnelles. Un résultat atterrant, mais pas vraiment étonnant.

Dans le cadre de la mesure 31 du 3ème plan autisme (pp.111-112), 228 établissements de formation ont été audités sur les contenus de formations délivrés pour les 4 diplômes suivants, en matière d’autisme :

  • Diplôme d’Etat d’Educateur Spécialisé (DEES) ;
  • Diplôme d’Etat d’Educateur de Jeunes Enfants (DEEJE) ;
  • Diplôme d’Etat de Moniteur Educateur (DEME) ;
  • Diplôme d’Etat d’Aide Médico-Psychologique (DEAMP).

Ils " devaient adresser un certain nombre de pièces dont les supports de cours, le nombre d’heures dédiées, les bibliographies, les Curriculum Vitae (CV) des formateurs…." 26 auditeurs ont effectué ces audits, en binômes.

Une évaluation n'a pu se faire que pour 96 organismes - soit 42%. Extraits :


 

  • 32 (soit 14 % de tous organismes de formation) proposent des contenus en conformité avec l’état des connaissances et en accord avec les recommandations de bonnes pratiques ;
  • pour les 64 dossiers restant, les éléments présentés ne sont pas en conformité avec l’état des connaissances et les recommandations de bonnes pratiques.
  • Parmi ces 64 dossiers, une quinzaine présentent l’autisme uniquement comme une psychose, et une vingtaine font cohabiter l’état des connaissances et les recommandations HAS / ANESM avec une approche de l’autisme comme d’une psychose infantile.

Les contenus et leur lien avec l’état des connaissances et les recommandations

Certaines propositions sont souvent jugées « incohérentes » par les auditeurs :

Au sein d’un même organisme de formation, pour un même diplôme, peuvent cohabiter des enseignements conformes aux recommandations et à l’état des connaissances et des enseignements présentant l’autisme comme une psychose, selon des données obsolètes, ou présentant des interventions non recommandées (3i, packing...). Ceci peut être enseigné par un même intervenant ou par des intervenants différents. Des établissementsde formation présentent cette approche comme « plurielle », « pluri référentielle » « humaniste».

Au sein d’un même organisme de formation, peuvent cohabiter un enseignement en phase avec les recommandations pour un diplôme et un qui ne l’est pas pour un autre diplôme.

Certains contenus semblent être des « copiés collés» de cours existant par ailleurs, ce qui interroge sur les contenus réels.

Des contenus ou lettres d’intention en faveur des recommandations cohabitent avec une bibliographie aux références théoriques exclusivement anciennes présentant l’autisme comme une psychose.

Des auditeurs font état d’un « saupoudrage de connaissances actualisées au sein de programmes éclectiques »,

Plusieurs établissements de formation sont en opposition frontale avec l’état des connaissances et la démarche préconisée dans les recommandations de bonnes pratiques professionnelles.

Les auditeurs relèvent souvent l’absence de contenus portant sur :

  • Les adultes avec autisme, l’autisme étant la plupart du temps présenté uniquement dans le cadre de l’enfance.
  • Les évaluations du fonctionnement des personnes,
  • Les questions de santé,
  • La place de la famille.

D’un point de vue pédagogique, les auditeurs relèvent des approches souvent théoriques peu en lien avec la réalité du métier et de la pratique (particulièrement pour les supports à destination des AMP).

Néanmoins, des auditeurs ont relevé que certains établissements de formation proposant la formation AMP présentent un contenu de meilleure qualité.

Les auditeurs s’interrogent sur le profil des formateurs: quelle expertise, quelle expérience ont-ils de l’autisme ? Quelles formations ont-ils eu sur le sujet ?


Source : INSTRUCTION N° DGCS/SD4/2017/44 du 6 février 2017 relative au recueil national des contenus de formations délivrés pour les quatre diplômes suivants, en matière d'autisme : Diplôme d'Etat d'Educateur Spécialisé ; Diplôme d'Etat d'Educateur pour Jeunes Enfants ; Diplôme d'Etat de Moniteur Educateur ; Diplôme d'Etat d'Aide Médico-Psychologique. pp.2-3

L'instruction ne se limite pas à une restitution générale de l'audit, telle qu'elle est présentée ci-dessus. Chaque établissement reçoit le résultat de l'audit réalisé chez lui, avec pour la plupart un plan d'action à fournir pour le 31 mai 2017.

Généreusement, Marisol Touraine, ministre de tutelle de ces établissements, leur détaille en annexe un contenu de référence et une bibliographie.

Evidemment, je serai bien curieux de connaître l'audit de l'institut de formation au travail social qui :

  • pour la sélection d'entrée, fournit "La forteresse vide" de Bruno Bettelheim, comme un des deux livres à lire;
  • qui fait une information dite "plurielle" : un des 4 intervenants donne la dépression de la mère comme cause environnementale de l'autisme, s'emporte contre la persécution par les associations de familles, et un autre explique sans états d'âmes que toutes les mères d'autistes ont voulu tuer leur enfant - d'où l'autisme de l'enfant qui se protège ainsi.

Formation "Interventions en autisme"

Parallèlement, toujours dans le cadre du 3ème plan autisme, la question d'une formation complémentaire pour les différents diplômes de travail social a fait l'objet de travaux depuis 2015. La CPC (commission paritaire consultative) a mandaté un grouoe de travail pour élaborer :

  • Une formation conçue comme complémentaire aux différents diplômes du travail social portant sur une spécialisation dans le domaine de l’autisme.
  • Une formation certifiante portant sur les compétences spécifiques aux professionnels intervenant dans le domaine de l’autisme.

La CPC a validé le 11 juillet 2016 la formation "Interventions en autisme". Actuellement, le Ministère en est à la phase d'élaboration du cahier des charges pour les appels à candidatures pour assurer cette formation. Elle concernera les personnes en situation d'accompagnement de personnes avec autisme, quelles que soient leurs années d'expérience, ayant les diplômes suivants :

  • Pour le niveau V : Aide médico-psychologique, Auxiliaire de vie sociale, Accompagnant des élèves en situation de handicap, Accompagnant Educatif et social; Assistant familial
  • Pour le niveau IV : Moniteur éducateur, Technicien de l’intervention sociale et familiale ,
  • Pour le niveau III : Educateur spécialisé, Assistant de service social, Educateur de jeunes enfants, Educateur technique spécialisé , Conseiller en économie sociale et familiale..

La formation bénéficie d'une socle commun de 140 heures, avec un module spécifique de 35 heures pour les professionnels de niveau III ou IV. Un stage de 140 heures est prévu.

Le jury est composé d'un formateur et d'un expert (qui peut être un aidant familial ou une personne avec autisme).

Le besoin de professionnels formés

Avec une lenteur désespérante, cet audit avec ses suites, cette formation "interventions en autisme" témoignent de l'inadaptation des formations des professionnels actuels à l'accompagnement des personnes autistes, que ce soit pour les enfants ou pour les adultes.

Cela est évident dans les établissements ou services spécialisés TED ou TSA, qui doivent commencer par reformer les professionnels embauchés.

Cela est le cas aussi dans les établissements qu'on pourrait qualifier de "généralistes", mais qui comptent au moins un tiers de personnes avec troubles du spectre de l'autisme.

Par mesure de précaution, des directions d'associations gestionnaires procèdent au classement vertical des candidatures d'étudiants provenant d'établissements ou de services réputés (à tort ou à raison) comme ayant des enseignants psychanalystes.

"Vade retro Satanas", c'est aussi la réaction normale d'adultes ou de parents quand le psychologue du service cherche à fouiller la relation avec la mère. Après un diagnostic, il y a autre chose à faire qu'une nouvelle anamnèse.

Des mesures positives donc, mais trop longues à mettre en oeuvre.

Et n'oubions donc pas les psychologues, mais aussi les médecins, les psychomotriciens, les ergothérapeutes..., que ce soit dans les formations initiales, complémentaires ou de perfectionnement. Une mention pour les orthophonistes qui, de façon dispersée, évoluent plutôt favorablement.

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10 avril 2017

Emmanuelle Laborit : « Non, les sourds ne sont pas handicapés ! »

En 1993, le public français tombait sous le charme d’une jeune comédienne s’exprimant en langue des signes. Emmanuelle Laborit fut la première artiste sourde à recevoir un Molière. Pèlerin l’a rencontrée, à l’occasion de l’anniversaire du théâtre qu’elle dirige à Paris.

L’International Visual Theatre* (IVT) souffle cette année ses 40 bougies. Ce théâtre a beaucoup compté pour vous. C’est là que vous avez appris la langue des signes française (LSF) à l’âge de 7 ans. Racontez-nous…

C’est mon père qui m’y a emmenée la première fois après en avoir entendu parler à la radio. J’ai pu y faire la connaissance d’adultes sourds ; je n’en avais jamais vu auparavant. Enfin, j’ai pu discuter avec eux et m’imaginer à mon tour adulte. Avant, comme je n’en connaissais pas, j’étais convaincue que j’allais mourir jeune, que les sourds ne pouvaient pas grandir et vivre longtemps. Ce fut fondamental pour ma construction personnelle.

J’ai appris à ne pas me laisser envahir par les doutes, les déceptions, à voir toujours le positif

Vue de l’extérieur, la langue des signes est un univers à part entière. Comment y entrer ?

Il faut commencer par sortir de la structure du français, qui est une langue vocale. Avec la LSF, nous conceptualisons la pensée autrement que par les mots. Elle n’est pas linéaire comme le français, c’est une langue en trois dimensions qui utilise l’espace, l’orientation, le mouvement. Elle est très vivante, toujours en évolution. Moi-même, je n’ai jamais fini de la découvrir. Au théâtre, elle constitue une matière incroyable, à travailler et retravailler pour en faire jaillir la beauté.

Mais j’aime aussi beaucoup le français. J’adore les mots et les phrases. Cela peut paraître étrange car, pour moi, ce n’est que de la phonétique, mais j’aime les transposer en LSF, chercher par quel signe je peux les donner à voir. La LSF permet de créer de la poésie visuelle. Je pense que, pour les entendants, cette langue est également d’une grande richesse. Dans un monde au fonctionnement très auditif, elle nous apprend à utiliser notre regard.

Je crois que notre société a un problème avec la différence. On voudrait que nous soyons tous identiques, conformes aux normes

La LSF a été reconnue officiellement en 2005. Est-elle plus répandue depuis ?

Je préfère être franche : cela n’a rien changé ! La reconnaissance dans les textes ne signifie malheureusement pas la reconnaissance réelle. Elle a été intégrée à la loi de 2005 pour l’égalité des chances pour les personnes handicapées, et cela ne me plaît pas. Car les sourds ne sont pas handicapés ou malades. Considérer la surdité comme une maladie implique qu’elle doit être suivie, soignée, ce que ne fait évidemment pas la LSF. Ce sont deux visions qui s’affrontent.

Aucun engagement n’a été pris pour amener la LSF aux enfants le plus tôt possible. Elle reste, aux yeux de beaucoup, le dernier recours, alors que, selon moi, c’est la seule chance de s’exprimer pleinement. Aujourd’hui, seuls 5% des enfants sourds bénéficient d’un enseignement bilingue en LSF. Les autres sont dans des écoles oralistes (dans lesquelles l’objectif est de faire parler les enfants, NDLR) ; ils essaient de s’intégrer et de suivre comme ils le peuvent. Cette situation me révolte. Où est le libre choix pour ces enfants ? Derrière ces orientations, il y a, me semble-t-il, un grand désir – absurde – de changer les sourds en entendants.

Pourquoi, selon vous ?

Je crois que notre société a un problème avec la différence. On voudrait que nous soyons tous identiques, conformes aux normes. Nous, les sourds, constituons une minorité parmi d’autres. Pour nous, c’est la langue qui pose problème. Pour d’autres, ce sera la couleur de peau. Il ne fait pas bon être noir ou arabe en France aujourd’hui. La société ne donne pas sa place à chacun.

À l’approche de l’élection présidentielle, qu’aimeriez-vous dire aux candidats ?

Malheureusement, je me répète toujours à chaque échéance politique. En réalité, nous devons nous battre tous les jours, et pour tout ! L’accessibilité universelle est un vaste chantier qui avance très peu. Ce manque concerne de nombreux domaines. La moindre démarche auprès d’une administration pose problème. Les jeunes sourds peinent à faire des études supérieures et la plupart d’entre nous, faute de traductions en LSF, sommes exclus du débat citoyen. Je suis étonnée que la France n’évolue pas plus rapidement sur ce sujet. Je pense que la culture a un grand rôle à jouer dans ce domaine. Elle peut vraiment construire des ponts. Pourtant, depuis votre consécration, aucun comédien sourd n’a percé.

Quelle est cette force qui vous porte ?

L’amour ! Sans lui, la vie ne serait que larmes. Je parle de l’amour, du petit « a » au grand « A » ! On aime ses enfants, sa famille, ses amis… L’amour se niche également dans toutes les petites choses du quotidien. Un sourire, ce n’est rien en apparence et, pourtant, c’est une source incroyable d’énergie pour l’autre, mais aussi pour soi-même. J’étais très révoltée quand j’étais jeune. Depuis j’ai pris plus de distance. J’ai maintenant 45 ans. J’ai appris à ne pas me laisser envahir par les doutes, les déceptions, à voir toujours le positif, même dans les moments difficiles.

*Théâtre visuel international. L’IVT fête ses 40 ans pendant toute la saison, avec, en point d’orgue, des festivités du 9 au 13 mai. Renseignements, également sur les spectacles en tournée, sur www.ivt.fr ou au 01 53 16 18 18.

10 avril 2017

Aéroport de Shannon en Irlande : premier espace sensoriel en Europe ouvert pour les passagers avec autisme

This first airport sensory room in Europe for passengers with autism opened today at Shannon Airport. Video via Shannon Airport

10 avril 2017

Réanimer le câblage cérébral pour traiter l'autisme ?

Et si c’était une révolution dans l’univers de l’autisme ?

Des chercheurs suisses pensent qu’il est envisageable de « rebrancher » correctement le cerveau des personnes autistes en réactivant uniquement un gène, parlant ainsi d’une possible thérapie de la maladie.

Sommes-nous proches d'un premier traitement curatif des troubles du spectre autistique ?

Les termes de « troubles envahissants du développement » regroupent un ensemble de maladies, caractérisées par des difficultés dans les interactions sociales, l’apprentissage, l'acquisition du langage ou encore par des comportements stéréotypés.

Parmi eux, l’autisme, qui existe sous diverses formes.

On dénombre plusieurs centaines de mutations génétiques impliquées dans cette pathologie.

Elles entraînent des anomalies cérébrales se caractérisant par des erreurs au niveau des synapses, ces connexions entre les neurones.

Pour faire une analogie simple avec l’électronique, on pourrait dire que les prises ne sont pas branchées de la même façon que chez les personnes non atteintes.

Pour guérir de cette maladie, bon nombre de spécialistes pensent qu’il faut agir avant même que les câblages ne soient mis en place, soit in utéro ou dans les premiers instants de la vie, car une fois le cerveau trop développé, il est trop tard.

Mais l'autisme se diagnostique au mieux vers l’âge de 2 ou 3 ans alors que les anomalies sont déjà présentes, ce qui laisse penser qu'une guérison demeure impossible.

Nlgn-3, le gène à réactiver



Une étude publiée dans Science remet cependant ce concept en question.

En contrôlant l’activité d’un gène, des chercheurs de l’Universität Basel (Suisse) ont montré qu’il était possible de remettre en bon ordre tout le réseau nerveux même après sa mise en place.

L’expérience a été menée sur des souris génétiquement modifiées pour que les scientifiques aient le contrôle, comme avec un interrupteur marche-arrêt, sur l’expression d’un gène nommé Nlgn-3 (pour neurogiline-3). Impliqué dans l’établissement des synapses, il est muté et inactif dans certaines formes d’autisme.

Cette image montre que pour une même fonction motrice, les régions du cerveau qui s'activent chez les personnes autistes (en jaune) sont différentes de celles chez des sujets non atteints par cette pathologie (en bleu), preuve d'un câblage neurologique différent.

Les auteurs ont d’abord éteint Nlgn-3 dans le cervelet de rongeurs, région du cerveau jouant notamment un rôle dans le comportement social.

Conséquence sur les souris : la suractivation d’un récepteur au glutamate, un des principaux neurotransmetteurs, appelé mGluR1-alpha.

Or, cette surexpression débouche sur des connexions synaptiques complètement erronées, bloquant les processus d’apprentissage et expliquant l’autisme.



Dans une seconde phase, l’interrupteur a été mis en mode « On », Nlgn-3 se trouvant ainsi activé.

Très vite, les taux de mGluR1-alpha sont redevenus normaux et, plus fort encore, les synapses anormales ont régressé pour laisser place à un réseau bien câblé.

Les défauts cérébraux ont ainsi pu être effacés.

Peut-on croire à un médicament pour guérir l’autisme ?

Cela laisse entendre que le cerveau est encore plus pastique que ce que l'on pensait.

Mais jusqu'à quel point ?

On l'ignore encore.

En revanche, pas de précision quant à l’impact sur le comportement des souris.

Ont-elles manifesté une attitude normale ?

L’étude, focalisée sur le cervelet, ne le précise pas.

Cette découverte semble assez révolutionnaire, laissant croire en une possible guérison de l’autisme, alors qu’on ne tente aujourd’hui que des thérapies comportementales ou psychothérapeutiques pour en soigner les manifestations.

Mais les écueils sont encore nombreux.

Ces résultats s’extrapolent-ils de la souris à l’Homme ?

Cela agit-il vraiment sur la maladie ?

Y a-t-il un délai au-delà duquel le mal est irréversible ?

Pourra-t-on concevoir le médicament adapté ?

Cela prévaut-il pour toutes les formes d’autisme ou seulement pour quelques-unes d’entre elles ?

Les scientifiques ont encore du pain sur la planche avant d'apporter les réponses à toutes ces questions...

Réanimer le câblage cérébral pour traiter l'autisme ?
9 avril 2017

Les bienfaits de l’équithérapie

article publié dans le blog de Hop'Toys  

Publié le 10 août 2016 / par Perrine / Temps de lecture estimé 19 min.

On a coutume de dire, dans le monde équestre, qu’évoluer au contact des chevaux est une véritable école de la vie. La patience, le sens des responsabilités, la volonté, le calme, la rigueur, la confiance en soi sont autant de qualités que le cheval nous permet de développer. Le cheval est un véritable récepteur de nos émotions.

Il peut se révéler un aide-soignant très compétent pour accompagner des personnes handicapées physiques ou souffrant de troubles psychologiques. L’animal exerce alors un rôle protecteur. Il devient le lien « miraculeux » par lequel le patient reprend contact avec le monde extérieur.

Avec l’équithérapie, le cheval est devenu l’allié précieux de certains thérapeutes pour soulager les maux de leurs patients. Une source de bienfaits pour le corps et surtout pour l’esprit.

Les origines de l’équithérapie

Les débuts de cette pratique remontent à 1960, les précurseurs ont été les suédois et les norvégiens. L’Angleterre et la France ont rapidement suivi et les premières associations se sont formées. Le premier congrès pour la rééducation par l’équitation a eu lieu en 1974 à Paris.

Equithérapie

Les différents types de thérapies

Les séances de thérapie avec le cheval, ne sont pas des moments d’acquisitions équestres ni des séances de loisir, mais des temps d’accompagnement thérapeutique  qui sont prescrits ou indiqués par un médecin.

  • L’EQUITHERAPIE est un soin psychique fondé sur la présence du cheval comme médiateur thérapeutique. L’aide apportée dans ce cadre peut être de l’ordre psychique ou corporel. Elle ne se pratique pas uniquement sur le dos du cheval mais parfois juste a son contact, le toucher ayant un rôle majeur ainsi que le dialogue avec le thérapeute. Les activités sont adaptées précisément à la personne en soin.
  • L’HIPPOTHERAPIE se définie comme une forme de traitement physio thérapeutique  (kiné) qui utilise à des fins thérapeutiques le pas du cheval comme outil. C’est une méthode de rééducation fonctionnelle. En comparaison de l’équithérapie cette forme de soin est plus passive. Le cavalier n’a pas d’actions sur le cheval. Il ne lui demande rien. Il « subit » les mouvements provoqués par le déplacement de l’animal.
  • La TAC ou thérapie par le cheval créée en France dans les années 1980 par Renée Lubersac qui se rapproche grandement de l’équithérapie dans sa conception actuelle. Cette rééducation par l’équitation est motrice, affective et cérébrale. Le cavalier est ACTIF.
  • La RPC ou rééducation par le cheval qui nécessite une formation spécifique Cheval-Handicap.

Toutefois les nomenclatures restent confuses et ne font pas l’unanimité en sein même des professionnels. Dans tous les cas, ces différentes thérapies reposent sur le mieux être à travers la rencontre et le développement de la communication avec le cheval.

L'équithérapie comme façon de se soigner Equithérapie et handicap Enfants et chevaux

A qui s’adresse l’équithérapie ?

Elles s’adressent à toutes personnes, enfants, adolescents ou adultes en demande de soin, dans les domaines de la pathologie physique ou mentale ou présentant des difficultés  psychiques (dépression, troubles des comportements alimentaires, addictions, désorientation…), ou encore en rupture sociale.

L’hypothérapie est particulièrement adapté aux personnes souffrant de sclérose en plaque, mais également aux personnes souffrant de troubles du langage, se psychose infantile, d’hyperactivité ou de difficultés d’intégration. Elle s’adresse à toutes les personnes, adultes, enfants désireuses de vivre une complicité, de mener un travail avec le cheval pour repousser les limites imposées par le handicap.

Objectifs & bienfaits de l’équithérapie

L’équithérapie entend soigner « les maux de l’esprit ». Les objectifs sont :

  • Développer l’équilibre grâce au pas de l’animal, allure lente et donc rassurante et agréable qui mobilise le bassin vers l’avant, l’arrière et les côtés ;
  • S’amuser par des jeux ;
  • Se muscler, car bien pratiquée, l’équitation ne fait pas mal au dos, elle le muscle et peut même corriger une scoliose naissante ;
  • Faire travailler les mains, en prenant les rênes, la crinière, en caressant le poney ou en le brossant ;
  • Se faire plaisir avant tout.

L’équithérapie est bénéfique pour les personnes handicapées ou polyhandicapées car elle leur permet de pratiquer un sport, sans même qu’elles ne s’en aperçoivent. C’est d’ailleurs le seul sport qui se pratique avec un animal.

Le mouvement du bassin que crée le pas du cheval est inconscient, et c’est une sensation nouvelle pour certaines personnes en fauteuil et une occasion agréable de se déplacer. Le cheval, en effet peut faire vivre au cavalier lourdement handicapé un mouvement qu’il ne pourra jamais lui-même initier et le faire travailler sur des espaces du corps qui, du fait du handicap, ne sont jamais sollicités.

La TAC sollicite l’équilibre souvent précaire du fait du handicap et permet de trouver un meilleur ajustement tonique face aux situations nouvelles. Le rythme du pas du cheval est le même que le rythme cardiaque (environ 70 pas par minute). Il est donc agréable et a un effet apaisant.

Apprendre au contact des chevaux Cheval et enfant handicapé Cheval et thérapie

Les contacts avec le cheval et la nature sont motivants, vivifiants, la rencontre avec le cheval est souvent synonyme d’épanouissement et d’acquisition de l’autonomie. Imaginons ce qui se passe dans la tête d’un enfant en fauteuil roulant qui, un beau jour, prend conscience qu’il n’est plus obligé de lever la tête pour regarder les autres !

  • Favoriser la communication verbale et non verbale ;
  • Induire une prise d’initiative, une confiance en soi et une valorisation de l’individu ;
  • Améliorer le tonus musculaire ;
  • Améliorer l’équilibre et la spasticité ;
  • Favoriser la détente ;
  • Favoriser la perception du schéma corporel et le repérage dans l’espace ;
  • Favoriser la relation et la gestion des émotions.

Le cheval offre une deuxième caractéristique essentielle dans le travail avec la personne handicapée : il est non jugeant. Rien dans son regard ou dans son attitude ne laisse entendre le rejet, l’incompréhension. Il accepte globalement la personne handicapée pour autant que celle-ci le respecte dans sa réalité de cheval. Il ne fait strictement aucune différence entre une personne handicapée ou « valide ».

Le déroulement d’une séance

Lors d’une première séance d’équitation, la première étape consiste à apprendre à communiquer avec le cheval, c’est à ce moment que se noue, par le toucher réciproque, la relation affective et de confiance avec l’animal. Le cheval est, en effet, un être vivant profondément social et une grande partie de ses registres de communication passe par les attitudes corporelles et les gestes de toilettage.

[…][Le cheval] ne fait strictement aucune différence entre une personne handicapée ou « valide »

L’équithérapeute commence sa séance par une approche en douceur, pour créer un climat de confiance : c’est la phase de pansage. Les enfants commencent par toucher le cheval, le brosser, le caresser, lui faire des bisous, le regarder. Tous ces instants sont très importants pour mettre en relation deux êtres vivants. Le mode de rééducation doit être ludique, amusant et original.

Puis vient la phase de travail avec le cheval: apprendre à diriger son cheval, interpréter ses réactions… enfin arrive le travail monté : exercices sur l’équilibre, la relaxation, les jeux de rôles…Une séance d’équithérapie se construit généralement autour de ces trois grandes étapes. Aucune n’étant obligatoire, surtout pas la monte.

Les temps de travail à pied autour du cheval seront privilégiés, que ce soit lors du pansage (brossage des poils, nettoyage des sabots), d’un travail en liberté dans un manège ou de déplacements à pied dans un espace balisé, le cheval mené à la petite longe, par exemple.

La fin d’une séance se passe à côté du cheval, avec le cheval : pour le soigner, le caresser, le regarder manger, boire, marcher, l’écouter.

Les types de chevaux sont utilisés ?

Il n’y pas de race particulièrement adaptées ou inadaptées au travail avec les personnes handicapées. A la base, il est essentiel d’utiliser des chevaux bien dans leur tête, peu craintifs, respectueux et réceptifs.

On utilise souvent des chevaux de sang, des poneys, des Franches Montagne. Selon les difficultés des personnes, il peut être intéressant d’utiliser des chevaux pas trop grands. Il est par contre nécessaire de permettre aux chevaux d’évacuer les tensions (les chevaux font souvent de gros effort lorsqu’ils sont montés par des personnes handicapées). Il est aussi nécessaire de monter régulièrement ces chevaux pour qu’ils gardent leur sensibilité aux aides.

Cheval Merens

Les chevaux de race Merens sont fréquemment utilisés en thérapie.

Ce petit cheval originaire du département de l’Ariège est aussi à l’aise pour les randonnées en montagne, car il a le pied sûr et une résistance due à la rusticité de la race.

Il est aussi très doux en thérapie et peut être utilisé aussi bien avec des enfants que des personnes ayant une incapacité physique. Plusieurs centres se sont dotés de quelques spécimen pour le travail avec les handicapés moteurs.

Témoignages

Alexandre a vingt-huit ans ; il est polyhandicapé. Depuis un an, il vit une grande histoire d’amitié avec Fleur, le poney de l’association Equit’Aide. Cette rencontre l’a littéralement transformé. « En quelques mois, Alexandre a réalisé d’énormes progrès, explique sa mère, il peut aujourd’hui lâcher ses mains. Son corps s’est modifié, son dos et sa tête se sont redressés, son buste s’est musclé et ses jambes se sont allongées. » Mais au-delà de cette nette amélioration physique, Alexandre exprime également mieux ses désirs et parvient à se faire comprendre par la parole.

Cette histoire est loin d’être unique. Aujourd’hui, sur les 500 000 personnes souffrant de handicaps physiques ou de troubles mentaux en France, 100 000 pratiquent déjà l’équitation de rééducation.

Les responsables de structures spécialisées sont convaincus que ce phénomène n’en est qu’à ses débuts, car les mentalités changent et l’accueil de handicapés dans un centre équestre n’est plus mal perçu par les cavaliers « valides ».

 Fédération nationale handi chevalCréée au début des années 1970, la Fédération nationale handi cheval en est le témoin privilégié.

A travers une vingtaine d’associations locales agréées, elle accueille les personnes handicapées et leur propose des formations spécialisées, encadrées par des éducateurs et des cavaliers chevronnés.

Quentin, 8 ans, est autiste. « L’intégration dans le centre équestre, au milieu d’enfants, lui a permis de progresser dans la relation avec l’autre et au niveau de la parole. C’est tout un contexte, il y a la nature, les enfants, le cheval, le chien. On voit bien qu’il ressent du plaisir » «  Pour un autiste, l’équithérapie est favorable pour la communication que le cheval peut amener : le rire, la parole, etc.C’est aussi un repère corporel » précise Isabelle Labaune, responsable de l’association Handi-Cheval 65 et diplômée d’état.

karine Martin« Depuis deux ans, Karine Martin psychothérapeute de formation, se consacre exclusivement à l’équithérapie. Pour elle, la présence du cheval permet à la thérapie d’avancer plus vite que dans le cadre classique. « le cheval est un animal complètement authentique. Il a un regard non jugeant : il vous prend comme vous êtes. On ne peut pas tricher avec lui, ni instaurer de relation si l’on n’est pas soi-même. »

Témoignage de la maman d’Ilona atteinte du syndrôme de Rett : « Cela fait à présent un an qu’Ilona monte à poney. Elle est métamorphosée depuis… Il existe une réelle complicité entre eux deux. Elle le promène avec la longe, il l’attend, vient vers elle spontanément ; elle fait du toboggan sur sa croupe, des câlins à n’en plus finir…Lors de la dernière séance, elle est montée à cru. Elle est restée droite comme un « I » plus d’une demi-heure ! Et puis, elle n’arrête pas de gazouiller quand elle est sur lui…Depuis, elle est beaucoup plus souriante et joyeuse : la rose s’est éclose ! »

Témoignage de Josée-Laura DELACROUX, l’équihérapeute d’Ilona : « Au cours des premiers mois, Ilona avait une certaine hypotonie du buste et il fallait l’aggripper par la veste pour la maintenir verticalement à dos de poney… »

Quelques mois plus tard : « j’ai pu constater une meilleure tonicité de l’axe vertébral et soutenir le dos d’Ilona demande moins de vigueur : elle s’est également redressée et depuis peu s’appuie sur l’encolure du poney pour se soutenir. Le contact avec son poney Apache est très touchant…l’intérêt et l’attention qu’il porte à Ilona sont particuliers. Il semble la reconnaître et va vers elle immédiatement ; il est très prévenant, il a l’air de s’en préoccuper et tourne souvent sa tête vers elle… »

Témoignage de Béatrice, Responsable du Ludo Poney d’Elena « Petit à petit, la tonicité et l’équilibre sont venus. Elle ne se tient même plus à la poignée au pas voire au trot. Elle est beaucoup plus calme, fait des câlins au poney, accepte de s’asseoir à l’envers et elle aime beaucoup le trot. » « Elena est très présente sur son poney, elle est consciente des différents mouvements de son poney (par exemple, elle se tient quand le poney prend le trot…) et apparemment, elle aime bien ça ! »

Témoignage de Céline Morisse, maman de Jeanne (syndrome de Rett) « Passionnée d’équitation, c’est tout naturellement que j’ai posé les fesses de Jeanne sur un cheval dès qu’elle a su se tenir assise »… 

« A l’annonce du handicap, tous mes espoirs d’en faire une cavalière se sont envolés…Quelques semaines après le diagnostic, le centre équestre dans lequel je monte me proposait de recueillir chez moi deux chevaux pour leur retraite. Pantalon et nankin, deux Merens, agés de 24 et 26 ans. Quelques jours après leur arrivée, j’ai posé Jeanne sur Pantalon pour voir sa réaction.

Aussitôt son visage s’est éclairé. Tout d’abord allongée, le visage dans la crinière, elle s’est redressée pour se tenir assise. Elle était heureuse. Ses mains se sont posées tout naturellement sur l’encolure. Sa stéréotypie a disparu quelques instants.

Depuis ce jour, Jeanne monte régulièrement. Elle aime le contact de ses jambes qui enserrent le dos de Pantalon, sentir la chaleur du corps et les mouvements des muscles du cheval. Me sentir derrière elle la rassure.

Durant nos balades, Jeanne doit faire beaucoup d’efforts pour rester bien assise. Le roulis des pas du cheval l’oblige à se rééquilibrer à chaque foulée. Ses abdominaux et ses dorsaux sont sans cesse sollicités d’autant plus qu’elle s’appuie de moins en moins contre moi. Mais au-delà de l’aspect indéniable de sa fonction de kiné, c’est surtout le rapport qu’elle a avec l’animal et le plaisir qu’elle prend, qui me paraissent important.

Je la trouve plus autonome lorsqu’elle est à cheval. Avec les chevaux, la notion « d’équiplaisir » me semble plus appropriée que celle « d’équithérapie »…

Le langage de Jeanne et de Pantalon est assez similaire parfois. Comme elle, il n’a ni la parole, ni les mains pour s’exprimer. Le cheval, comme tout animal, utilise essentiellement son corps pour nous renseigner sur ses émotions, ses envies, ses besoins ses peurs…L’animal n’a pas d’apriori sur le handicap ! Finalement Jeanne est une grande cavalière ! Comme nous sommes fiers d’elle ! »

L’expérience d‘un établissement spécialisé sur l’autisme

Maison des oiseauxLa Maison des oiseaux, qui accueille des jeunes adultes autistes, a mis en place une activité d’équithérapie, en partenariat avec la mairie et les haras nationaux. «L’animal va créer la relation en apportant un côté affectif, poursuit Isabelle Taimiot, l’animatrice.

Avec le cheval, la relation est claire, simple et honnête et, cela, certains autistes le ressentent. Avec les humains, ce n’est pas la même chose, il y a tout le temps un mélange d’émotions qui rend les choses plus compliquées».

Pour autant, la relation ne se construit que pas à pas, chacun selon son rythme et son rapport à l’animal. «Certains montent dessus mais d’autres n’osent même pas le toucher au début, indique ainsi Isabelle Taimiot.?Les parcours de chacun sont individualisés avec des séances qui réunissent au maximum trois personnes. Elles sont très structurées : on travaille avec des pictogrammes pour permettre aux autistes de visualiser chaque tâche, brosser le cheval, le monter, enlever la selle…»

« Avec le cheval, la relation est claire, simple et honnête. » Les objectifs aussi sont individualisés : pour les uns, il s’agira de développer l’affect, à travers le toucher notamment, pour d’autres de travailler l’habileté, à l’aide d’exercices de préhension, en brossant le cheval par exemple, pour d’autres encore la confiance en soi et la valorisation de la personne.

Isabelle Taimiot« Il faut rester très humble quand on parle de résultat, » précise toutefois Isabelle Taimiot. « On ne peut avoir aucune certitude, ce sont les résidants qui donnent le tempo. Le moindre signe de satisfaction, un sourire par exemple, me fait dire que le résidant est dans la bonne direction, qu’il est dans l’ouverture et qu’on peut avancer.

L’équithérapie ne convient pas à tous les autistes. Pour certains, cela peut être plutôt la musique, le jardinage ou autre chose.
Mon principe, c’est le volontariat. A nous de décrypter leur comportement pour voir si ça leur convient. C’est un travail d’équipe au sein de la Maison des oiseaux. On travaille tous dans la même direction  et on se réunit régulièrement pour mettre en place des programmes individualisés pour chaque autiste.»

>En savoir plus :

Une sélection d’ouvrages :

  • L’enfant et l’animal (« Les émotions qui libèrent l’intelligence » Hubert Montagner Édition Odile Jacob).
    jacobExplique tout ce que l’interaction avec un animal peut favoriser chez l’enfant : apaisement, sécurité affective, élans vers l’autre, communication, socialisation, attention, intelligence, imagination, créativité, confiance et estime de soi.
  • Ces animaux qui nous font du bien (Jean-Louis Victor Édition Delville).
    animaux qui font du bien jean louis victorOu comment les animaux peuvent être thérapeutes et sauveurs tant vis-à-vis des enfants autistes ou psychotiques que pour tirer de la dépression ou du stress, ou pour soulager des handicaps physiques ou mentaux.
  • L’enfant et la médiation animale (François Beiger Edition Dunod).
    François Beiger Edition DunodIci, la complicité qui se crée avec l’animal permet le développement de liens affectifs qui deviennent rapidement des repères, une empreinte rassurante pour l’enfant.

Liens vers une sélection de quelques sites intéressants :

Témoignage des quelques belles expériences
« L’enfant cheval », le roman de Rupert Isaacson : les critiques de quelques lectrices.

Source

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9 avril 2017

Congrès réussi pour Autisme PACA

article publié dans Ouest-Var.info

samedi 8 avril 2017

L’association Autisme PACA a organisé son congrès vendredi au Casino Joa dans une salle pleine à craquer, avec des spécialistes dans leurs domaines telle que Dorota Chadzynski (psychométricienne, psychologue clinicienne), qui a évoqué «la sensori-motricité » comme « enjeu dans1d l’autisme », Marie-Constance Ruiz  (Kinésithérapeute) a elle abordé le bilan diagnostic kinésithérapeute dans la prise en charge de la fonction motrice des TSA. Durant toute la journée des intervenants se sont succédé tels qu’Olivier Gorgy (psychométricien), Laura Balmat, Marjorie Bethancourt, Anne Chipot,  Christine Gac, Brigitte et François Boni de Monseignat (Monaco). Une journée spéciale et riche en échanges, qui a été marquée par une très belle cérémonie d’ouverture, avec Hélène Mallet au violon et Marie Bertaina à la danse, le tout chorégraphié par Mélanie Laurentin autour d’une performance artistique symbolisant l’espoir. Le président d’Autisme PACA Jean-Marc Bonifay a remercié l’ensemble des personnes présentes et les partenaires (Casino Joa, Rotary International, Club Rotary Solliès-Vallée du Gapeau, le Jardin des Oliviers…), soulignant le succès de ce rendez-vous, et saluant également la présence du député Jean-Sébastien Vialatte et de la Conseillère Régionale Hélène RIgal. L’élue seynoise Any Baudin a également pris la parole tout comme Machiko Wakaï, gouverneur du Rotary District 1730 qui rassemble 73 clubs du Var à Monaco. A noter que l’association Autisme Paca organisera le samedi 22 avril une formation « ABA/VB appliquée à l’inclusion scolaire » à Draguignan, avec Sophie Laurent (inscription obligatoire à secretaire.autismepaca@gmail.com)

Joa

(photo DR)

photo congres 2017 marie helene mallet  photo congres 2017 moi 
 photo congres 2017 violoniste a bulle  
   
   
9 avril 2017

Ping-pong médico-social

article publié dans Yanous

Parce qu'il vit en zone rurale, le père d'un enfant handicapé mental se voit opposer d'étonnants refus de la part d'Instituts Médico-Educatifs qui semblent davantage préoccupés par leur budget que de remplir leur mission. Récit

 

Patrick Almeida doit avoir des nerfs d'acier. Père de cinq enfants, dont les deux derniers issus d'une mère maltraitante, il a dû abandonner son emploi d'ambulancier pour s'occuper du plus grand, Raphaël, âgé de cinq ans. Dès sa petite enfance, Raphaël a subi un délaissement et une maltraitance maternelle qui, selon psychologues et médecins, ont entrainé un blocage développemental et des troubles du comportement. Son petit frère, Théo, a été moins exposé mais conserve des séquelles psychiques. Un drame familial que n'ont pas su éviter les services de la protection de l'enfance pourtant saisis après un signalement du père, entrainant un suivi psychosocial pendant deux ans sans résultat sur le comportement d'une mère qu'ils considéraient pourtant comme incapable de s'occuper de ses petits. Résultat, deux enfants abimés, le plus jeune placé en famille d'accueil et son frère sous la garde de son père depuis deux ans.

Comme si cela ne suffisait pas, Patrick Almeida est confronté à ce jeu de ping-pong auquel des dirigeants d'établissements médico-sociaux s'adonnent régulièrement en prenant comme balle le demandeur d'une place. Avec son fils, Patrick vit à une vingtaine de kilomètres d'Angoulême, dans le département rural de Charente. La Maison Départementale des Personnes Handicapées a orienté le petit Raphaël en Institut Médico-Educatif, mais sans désigner d'établissements, et c'est là que le "jeu" commence; nanti de cette décision, Patrick Almeida a contacté les IME les plus proches : "Avant d'obtenir une place, explique-t-il, il faut attendre qu'une se libère. Pour cela, il faut que Raphaël soit sur liste d'attente. Pour être sur liste d'attente, il faut d'abord qu'on soit reçu par la direction et qu'on visite l'établissement. Mais pour être reçu, on doit obtenir un rendez-vous... qu'on nous refuse !"

 


Image Thierry et son fils Raphaël.

 

Dans la proximité de la famille existent peu d'IME, et tous pratiquent un recrutement sectorisé ce qui réduit les possibilités : si une place se libère, l'établissement prendra un enfant du secteur ou temporisera. Patrick Almeida pensait avoir trouvé une solution dans l'un des IME d'Angoulême dont le directeur lui avait annoncé qu'il avait une place disponible et qu'il pouvait admettre Raphaël même s'il n'a pas l'âge requis de six ans. Jusqu'à ce que le père indique où il habite : "Le directeur a répondu qu'on habitait trop loin et qu'il faudrait que la navette qui assure le transport des enfants parcoure 23 kilomètres. Quand je lui ai dit que je pouvais amener mon fils tous les jours, il a répliqué que ce n'était pas possible, que l'établissement perdrait des recettes en n'assurant pas le transport !" Pourtant, dès qu'un enfant est admis, l'IME est obligé de poursuivre la prise en charge même si la famille déménage à l'autre bout du département, ce que n'ignore pas Patrick qui a pourtant rencontré la même difficulté avec la direction d'un autre IME angoumoisin.

Pendant ce jeu de ping-pong, il doit assumer seul la recherche d'une solution éducative pour son fils, actuellement accueilli le matin à l'école maternelle : "Raphaël est un enfant difficile à garder. A l'école, il joue seul, il n'est pas sociable et ne peut participer aux activités. Il ne pourra pas entrer en grande section ou au Cours Préparatoire. Les nounous refusent de le garder, trouvent que c'est trop dur, il nécessite beaucoup d'attention." De plus, Patrick Almeida est menacé de radiation par Pôle Emploi parce qu'il n'est pas en recherche active d'emploi : "C'est ahurissant, je ne comprends pas cette attitude. J'ai été obligé de m'arrêter de travailler pour m'occuper de mon fils. Mais je suis en difficulté pour chercher du travail." Entre des dirigeants d'établissements qui gèrent des budgets, une MDPH passive et un Pôle Emploi près de ses sous, Patrick et son fils se retrouvent, sans soutien, victimes d'un jeu bien cruel.


Laurent Lejard, avril 2017.

 

8 avril 2017

Le nouveau bâtiment des Papillons blancs sort de terre

Les engins de chantier sont à pied d’œuvre.
Les engins de chantier sont à pied d’œuvre.

Les résidents vont déménager dans un établissement flambant neuf de 4 773 m2 érigé sur un terrain de 39 190 m2 situé rue Jean-de-la-Fontaine, à la limite de la cité des Agneaux.

Dédié en grande partie aux personnes autistes, il hébergera quatre-vingts pensionnaires (au lieu de soixante-dix actuellement) dans un internat offrant quarante lits et fonctionnera 24 heures sur 24.

« Un outil remarquable en faveur des pensionnaires »

«  Nous allons non seulement disposer d’un outil remarquable en faveur des pensionnaires mais aussi préserver les emplois existants et lancer une campagne d’embauches  », se félicitent conjointement le maire Jean-Luc Coquerelle et Pascal Huet, directeur général de l’APEI les Papillons blancs du Douaisis. Un projet de 10 millions d’euros avec un engagement financier de l’ARS.

NELLO BENEDETTI (CLP)

8 avril 2017

Vidéo -> Entretien avec Jack Lang (SOS Autisme France)

8 avril 2017

Vidéo souvenir -> Roselyne Bachelot-Narquin chante avec Percujam !

L'autisme peut être fun et joyeux ...

Ajoutée le 8 avr. 2012

La Ministre chante avec PercuJam pour la Journée Mondiale de l'Autisme

7 avril 2017

Autisme : un trouble neurologique qui reste mal connu

A l'occasion de la 9e édition de la Journée mondiale de l'autisme, les associations de familles ont souhaité sensibiliser le grand public à cette maladie neurologique.

Autisme : un trouble neurologique qui reste mal connu Dubova/epictura
Publié le 03.04.2017 à 12h42

La Marche pour l’espérance, organisée par l’association Vaincre l’autisme, a réuni plus de 450 personnes dans les rues de Paris, à la veille de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril. Pour cette 14e édition, les famille de personnes autistes avaient toujours les mêmes revendications : améliorer le quotidien de leurs proches. Une journée qui leur a également permis d’interpeller les candidats à la présidentielle. Dans le même esprit, l’association SOS Autisme France a diffusé une campagne télévisée soutenue par des célébrités dans laquelle ils font 10 propositions aux prétendants de l’Elysée.

Les associations ont aussi voulu sensibiliser le grand public. Avec Enzo, un autiste non verbal de 5 ans, Vaincre l’autisme a illustré toutes les difficultés auxquels sont confrontées les enfants et adultes autistes. On peut voir le petit garçon s’entraîner pendant 30 jours et 116 heures pour diffuser un simple message d’appels dons. Pour celui qui n’a jamais prononcé le moindre mot, ce message est « son Everest ».

Qu’est ce que l’autisme ? Comme le petit Enzo, 1 % des enfants sont atteints de troubles du spectre autistiques (TSA) dans le monde. En France, on estime que 650 000 enfants et adultes sont touchés. Ce trouble chronique n’est pas une maladie psychiatrique mais un dysfonctionnement neurobiologique. L’autisme est en effet un trouble précoce du développement du cerveau touchant notamment la formation des connexions neuronales.

Les garçons sont plus touchés que les filles (environ 4 garçons pour 1 fille). Lorsqu’un enfant est touché dans une fratrie, ses frères et sœurs ont plus de risque d’être atteints par un autisme, un syndrome d’Asperger ou un trouble du spectre autistique, ce qui semble indiquer une origine génétique à ce trouble. Mais ce facteur ne suffit pas, à lui seul, à expliquer l’apparition de la maladie. La littérature scientifique confirme que l'autisme résulte de la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux (toxiques, causes infectieuses...).

LIENS SUR LE MÊME THÈME
  • Journée mondiale : une marche pour vaincre l'autisme
  • Autisme : un diurétique atténue la sévérité des symptômes
  • Autisme : un site internet pour dépasser les préjugés

Comment se manifeste-t-il ? Les troubles du spectre autistique sont caractérisés par des altérations des interactions sociales, des troubles du langage et de la communication ainsi que des troubles du comportement. Ces signes peuvent être perçus dès l’âge de 2 ans. Les parents évoquent souvent le regard fuyant des enfants ou une absence de réactions lors de sollicitation, un retard du langage ou à la marche.

Existe-t-il des traitements ? A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement préventif ou curatif de l’autisme. En revanche, des prises en charge précoces ont montré qu’il était possible d’atténuer les troubles du langage ou du comportement. La sévérité des troubles varie selon les enfants. Il existe autant de forme d’autisme qu’il existe de personnes autistes. Grâce à cet accompagnement éducatif et pédagogique adapté, certains autistes réussiront à mener une vie quasi-normale et même s’insérer dans le vie professionnelle.

6 avril 2017

Audit des formations autisme des établissements de formation de travailleurs sociaux

INSTRUCTION N° DGCS/SD4/2017/44 du 6 février 2017 relative au recueil national des contenus de formations délivrés pour les quatre diplômes suivants, en matière d'autisme : Diplôme d'Etat d'Educateur Spécialisé ; Diplôme d'Etat d'Educateur pour Jeunes Enfants ; Diplôme d'Etat de Moniteur Educateur ; Diplôme d'Etat d'Aide Médico-Psychologique.

Consulter (PDF, 374 ko)

  • Domaine(s) : Santé, solidarité
  • Ministère(s) déposant(s) : AFS - Affaires sociales et santé
  • Autre(s) Ministère(s) concerné(s) :
  • Date de signature : 06/02/2016 | Date de mise en ligne : 05/04/2017

Résumé : La présente instruction s’inscrit dans la continuité de l’instruction N° DGCS/SD4/2015/ 267 du 31 juillet 2015 relative au recueil national des contenus de formations délivrés pour les 4 diplômes suivants, en matière d’autisme : · Diplôme d’Etat d’Educateur Spécialisé (DEES) ; · Diplôme d’Etat d’Educateur de Jeunes Enfants (DEEJE) ; · Diplôme d’Etat de Moniteur Educateur (DEME) ; · Diplôme d’Etat d’Aide Médico-Psychologique (DEAMP). Elle précise les modalités de restitution des recueils d’informations réalisés, aux établissements de formation ainsi que les suites à donner par ces établissements de formation

Nombre d'annexes : 6  

NOR : AFSA1703776J | Numéro interne : | CERFA : | Référence de publication au Journal officiel ou au Bulletin officiel :

  • Auteur :Marisol TOURAINE, Ministre des affaires sociales et de la solidarité
  • Destinataire(s) :Mesdames et Messieurs les préfets de région
  • Signataire :Jean-Philippe VINQUANT, Directeur général de la cohésion sociale
  • Catégorie :
    • - Directives adressées par le ministre aux services chargés de leur application, sous réserve, le cas échéant, de l'examen particulier des situations individuelles. 
  • Type :
    • - Instruction aux service déconcentrés : oui
    • - Instruction du Gouvernement : 
  • Texte(s) de référence :
  • Circulaires qui ne sont plus applicables :néant
  • Date de mise en application :2017/03/31
  • Mots clefs : Action sociale, santé, sécurité sociale
  • Autres mots clefs :diplôme d’Etat de travail social – établissement de formation en travail social –
6 avril 2017

Plan autisme, " la volonté politique ne doit pas faillir "

article publié dans Handicap.fr

Résumé : Ségolène Neuville, secrétaire d'État en charge du handicap, a souligné le 3 avril 2017 que la volonté politique ne devait pas faire défaut dans les mois qui viennent, afin d'assurer la mise en œuvre du 4e Plan autisme.

Par , le 04-04-2017

« Il faudra, dans les mois qui viennent, ne pas faillir sur la volonté politique et l'engagement militant, pour qu'un nouveau Plan autisme puisse entrer en vigueur au 1er janvier 2018 », a souligné Ségolène Neuville lors d'un colloque au ministère des Affaires sociales, qui a réuni plusieurs experts et associations le 3 avril 2017. « Son budget se décidera à l'automne 2017 », a-t-elle précisé.

Les bases d'un budget

Lors de la Conférence nationale du handicap de mai 2016 (CNH), François Hollande avait annoncé qu'un nouveau plan viendrait, au 1er janvier 2018, prendre le relais du troisième, doté de 205 millions d'euros pour la période 2013-2017. « Nous en posons les bases, même si nous savons tous que ce gouvernement ne sera plus là le mois prochain », a ajouté Mme Neuville, au lendemain de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.

Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), évaluant le 3e plan, « doit être rendu courant avril et sera rendu public », a-t-elle rappelé. Parmi les priorités à prendre en compte, le soutien aux familles a été cité, ainsi que le renforcement de la politique de diagnostic, la formation des professionnels et l'inclusion sociale et citoyenne des personnes atteintes de troubles du spectre de l'autisme (TSA) : « Nous devons aller plus loin dans la mise en œuvre de méthodes efficaces, qui ont fait leurs preuves en France et à l'étranger ». Mme Neuville a par ailleurs annoncé que pour la première fois, l'Inserm (Institut  national de la santé et de la recherche médicale) serait associé à la  construction du futur plan.

650 000 personnes touchées

Parallèlement au colloque, où a été comparée la prise en charge des personnes autistes dans plusieurs pays (Suisse, Belgique, Norvège, Royaume-Uni), une commission scientifique internationale s'est réunie au ministère le 15 mars (lire article en lien ci-dessous). Les débats lors de cet événement sont destinés à nourrir ce plan.
En France, quelque 650 000 enfants et adultes seraient atteints de TSA, et un nouveau-né sur 100 serait concerné, selon les associations.

© Fotolia

6 avril 2017

Autisme : à quand une meilleure prise en charge de l'adulte ?

article publié dans l'observatoire de la santé

Le 3 avril 2017 - Par Vanessa Bernard

Aujourd’hui, en l’absence de diagnostic et d’intervention précoces et de soutien éducatif depuis le plus jeune âge, la situation des adultes concernés par l’autisme est catastrophique. A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme qui s’est tenue hier, Autisme France a rappelé les enjeux du passage à l’âge adulte pour ces publics

Beaucoup d’adultes avec des formes sévères d’autisme, et ne pouvant accéder au milieu ordinaire, ne trouvent pas de place dans les établissements spécialisés. Beaucoup sont obligés d’être exilés en Belgique. Cette situation est d’abord due à l’abandon de ces personnes : pas de soutien éducatif pendant l’enfance, ou rupture avec ce soutien, pas de moyen de communication, pas de structuration de l’espace et du temps. Par ailleurs, très peu de structures développent des projets éducatifs de qualité prenant en compte les besoins spécifiques des adultes avec autisme.

Une insertion professionnelle difficile

L’insertion par le travail pourrait pourtant, peut-être, se faire en milieu protégé, dans des Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT), selon Autisme France. Seulement voilà, les associations gestionnaires sont réticentes à les accueillir, et les projets spécifiquement dédiés à l’autisme sont rarissimes. « L’insertion professionnelle reste exceptionnelle et anecdotique » appuie Valérie Letard, sénatrice du Nord ayant transmis un rapport en la matière au ministère de la Santé. Les adultes autistes restent souvent à la charge des familles, sans solution, sans pouvoir bénéficier d’un accompagnement spécifique qui leur permettrait de progresser à tout âge de manière digne.

Encore trop de personnes autistes adultes se retrouvent enfermées en hôpital psychiatrique

Il n’existe que très peu de structures spécifiques pour les personnes autistes vieillissantes et cela devient préoccupant, les maisons de retraite classiques n’étant pas en mesure de leur fournir l’accompagnement adapté dont elles ont besoin. Encore trop de personnes autistes adultes se retrouvent enfermées en hôpital psychiatrique, ce qui aggrave leur état et les coupe de toute vie sociale (près de 60 % des personnes placées en isolement de plus de 30 jours pendant leur séjour en hôpital psychiatrique sont autistes). Cette psychiatrisation abusive est associée à un abus de médicaments (neuroleptiques) qui sont dangereux pour la santé.

« L’insertion professionnelle reste exceptionnelle et anecdotique »

Tendre la main à des adultes autistes « oubliés »

L’association parle ainsi des mesures nécessaires à cette insertion professionnelle : « Il faut ouvrir massivement des services et lieux d’accueil pour les adultes, adaptés à leur spécificité, avec des objectifs qui peuvent être différents en fonction du profil de la personne, car le caractère hétérogène des troubles du spectre de l’autisme appelle à des réponses diversifiées à l’âge adulte. Il faut réparer les dégâts pour ceux qui n’ont jamais eu de diagnostic, de soutien éducatif et ont été maltraités en psychiatrie, car hospitalisés sur de très longue durée. Des réponses spécifiques pour sortir ces personnes de psychiatrie sont nécessaires mais elles peuvent se faire avec succès si les moyens sont donnés comme le montre le cas de Dimitri, sorti après 17 ans d’hôpital psychiatrique dans des conditions épouvantables. » Il faut répondre aux nouveaux besoins de ceux qui ont bénéficié au moins partiellement de soutien éducatif et de scolarisation, en n’interrompant pas brutalement ces prises en charge à l’âge de 20 ans.

5 avril 2017

Trajectoires de l'autisme et compréhension de sa diversité

5 avr. 2017
Par Jean Vinçot

Blog : Le blog de Jean Vinçot


Le suivi des trajectoires de l’autisme pourrait aider à la compréhension de sa diversité. C'est l'objet d'une étude présentée sur le site de Spectrum News. En France, la cohorte Elena travaille aussi sur le sujet.

Lors de la conférence scientifique internationale mise en place par Ségolène Neuville, il y a eu peu de réponses sur l'adaptation des interventions en fonction des spécificités de la personne autiste.

Josef Schovanec, de façon perçue comme provocante, a parlé, dans son rapport sur l'emploi des personnes autistes, du « mythe de 'l'autiste lourd' » (pp.11-12) : « Le cœur en admet une formulation simple bien qu'elle ne soit que rarement énoncée ainsi, à savoir que le devenir de la personne soit fixé à jamais dans un état, une nature profonde immuable. »

Nous ne nous résignons pas à un destin programmé. Combien de parents se sont vus asséner : « Votre fils est autiste, il ne fera jamais rien de sa vie ! » ?

Il est vrai qu'en suivant les prescriptions des hôpitaux de jour (psychanalyse, psychothérapie institutionnelle), le risque est de voir régresser chaque année l'enfant.

Pour les jeunes Asperger, les problèmes les plus difficiles peuvent intervenir au collège, avec le harcèlement scolaire, à l'entrée dans l'âge adulte, avec la chute de la scolarisation en 2ème année d'université, avec la dépression...

Des études de cohorte, comme celles d'ELENA, permettront peut-être de sortir du brouillard, pour mieux adapter les interventions.

En France, la cohorte ELENA

Cohorte ELENA Cohorte ELENA

 

Les trajectoires évolutives dans les Troubles du Spectre Autistique (TSA) apparaissent multiples mais on dispose de peu de connaissances pour expliquer une telle diversité.

Elles sont liées à de multiples facteurs derisque ou de protection, dont certains pourraient n’être détectés que sur la base de larges échantillons. Les suivis de cohorte permettent habituellement de capturer de manière rigoureuse les processus de changement et les patterns qui leurs sont liés. Pourtant, au plan international il existe peu de grandes cohortes d'enfants avec TSA et celles-ci sont rarement menées à long terme. ELENA est une cohorte pédiatrique, constituée dans une approche multithématique, interdisciplinaire et translationnelle afin d’améliorer la compréhension des trajectoires évolutives.

Le suivi des trajectoires de l’autisme pourrait aider à la compréhension de sa diversité

Stelios Georgiades

28 mars 2017 - Spectrum News

La plupart des chercheurs en autisme connaissent la phrase : « Si vous avez vu un enfant avec autisme, vous avez vu un enfant avec autisme. » Cette formule est souvent utilisée pour présenter la nature hétérogène de l’autisme, et elle a certainement influencé ma façon d’aborder la pathologie.

Mais une autre formule, cette fois d’un parent d’un adolescent avec autisme, m’a aussi marqué : « Quand mon fils de 3 ans a été diagnostiqué d’un autisme, je n’ai jamais pensé qu’il puisse un jour jouer dans l’équipe de basket de son école. »

 Cette parole illustre l’énorme diversité des trajectoires de développement des enfants avec autisme. Elle montre aussi le peu de connaissances en notre possession sur l’avenir d’un enfant au moment de son diagnostic.

Une bonne part de cette incertitude provient de la manière dont nous étudions l’autisme. Nous tendons à rassembler les enfants selon des caractéristiques qu’ils partagent à un moment donné, et assumons alors que les enfants dans un certain groupe suivront un développement parallèle. Mais les enfants se développent à des vitesses différentes, et leurs parcours de développement sont rarement linéaires.

Mes collègues et moi proposons le terme ‘chronogénéité’ pour décrire l’hétérogénéité des caractéristiques de l’autisme dans le temps1. En introduisant le concept de chronogénéité dans de grandes études sur l’autisme, nous pouvons mieux comprendre à la fois les caractéristiques communes de l’évolution chez les enfants avec autisme et les parcours des enfants réussissant mieux, ou moins bien, qu’attendu

Prévoir l’avenir

Les parents se posent beaucoup de questions quand leur enfant est diagnostiqué d’un autisme. Une des plus courantes est : « Que pourra faire mon enfant - ou pas - quand il sera plus âgé ? » Même les médecins les plus expérimentés répondent difficilement à cette question.

Pour résoudre ce manque dans notre connaissance, mes collègues et moi avons suivi un groupe de 400 enfants avec autisme, pendant ces douze dernières années, dans le cadre de l’étude Pathways in Autism Spectrum Disorders2. L’étude est conçue pour tracer les trajectoires de ces enfants et identifier les facteurs relatifs à leur développement depuis leur diagnostic jusqu’à l’adolescence.

Nous avons constaté que quelques enfants décrits comme ‘sévèrement atteints’ quand ils étaient jeunes parviennent plus tard, en termes de fonctionnement quotidien, à un résultat meilleur qu’attendu. Ils forment, par exemple, des amitiés stables et peuvent même intégrer une équipe sportive à l’école.

À l’inverse, quelques enfants initialement décrits comme étant dans ‘la partie douce du spectre’ peuvent ne pas établir des amitiés stables. Ils peuvent aussi souffrir d’anxiété ou d’autres difficultés plus tard.

En dépit des progrès dans la cartographie de la variabilité des trajectoires de groupes, nous ne savons toujours pas pourquoi quelques enfants semblent passer d’une trajectoire à une autre. Nous ne savons pas non plus quand cela se produit habituellement. La compréhension de ce phénomène est essentielle. Autrement, comment saurions-nous si les améliorations que montre un enfant pendant une intervention proviennent du traitement, et non d’un changement de développement qui aurait pu se présenter de toute façon ?

Amorce de conversation

Comme bien d’autres dans la communauté de l’autisme, j’ai réalisé que notre approche conventionnelle de l’exploration de l’hétérogénéité dans l’autisme a peu progressé dans la compréhension des causes de la pathologie et des modifications de ses caractéristiques dans le temps.

 Nous devons étudier les enfants d’une façon qui capture non seulement les différences entre eux à un temps donné, mais aussi les différences dans leurs trajectoires individuelles.

Le concept de la chronogénéité peut servir d’amorce de conversation pour cette évoution nécessaire de la façon dont nous concevons nos études et analysons nos données. Les chercheurs peuvent utiliser les méthodes statistiques pour explorer la chronogénéité dans les données existantes sur l’autisme.

Par exemple, notre équipe Pathways (Chemins) observe les données de notre cohorte depuis un angle différent : nous analysons la variabilité des changements au fil du temps aux niveaux du groupe et individuels. Ce faisant, nous essayons de déterminer quand et pourquoi - en examinant les facteurs associés - quelques individus dévient des trajectoires de leurs groupes et se ‘catapultent’ sur un nouveau chemin.

Nous espérons aussi que les chercheurs intègreront le concept dans la conception de futures études. Notre équipe de l’université McMaster, Ontario, Canada, lance une nouvelle étude conçue pour explorer la possibilité que la chronogénéité puisse renseigner la pratique clinique. Dans ce but, nous prévoyons de collecter des données génétiques, cliniques et socio-économiques, sur les enfants diagnostiqués d’autisme fréquentant notre clinique.

Nous envisageons d’utiliser ces données pour identifier les différents facteurs, dont les interventions, influençant la trajectoire d’un enfant dans cet environnement clinique. L’information pourrait aussi renseigner le traitement en cours d’un enfant, et la pertinence des essais cliniques. Nous envisageons de suivre 50 enfants, initialement pendant trois ans, en débutant au moment du diagnostic. Notre objectif éventuel est de suivre le développement de chaque enfant diagnostiqué dans notre clinique jusqu’à l’âge de 18 ans.

J’espère que nous pourrons atteindre un point auquel la recherche pourra expliquer comment un nourrisson présumé (comme devant connaître) de sérieuses difficultés sociales se transforme en un adolescent aimant faire partie d’une équipe de basket. En comprenant ces facteurs qui forment la trajectoire de développement d’un enfant, nous pourrons planifier nos parcours de soins en conséquence.

 

Stelios Georgiades Stelios Georgiades
Stelios Georgiades est professeur assistant de psychiatrie et de neurosciences comportementales à l’université McMaster, Ontario, Canada. Il est le fondateur et le co-directeur de la McMaster Autism Research Team.

Traduction par PY

––––––––––––––––––––––––––––––––

1 Georgia’s, S. et al. J. Child Psychol. Psychiatry In press

2 Szatmari P. et al. JAMA Psychiatry72, 276-283 (2015)

5 avril 2017

Autiste toute l'année !

article publié sur le Huffington Post

De même que les femmes ne sont pas femmes que le 8 mars, les personnes autistes le sont toute l’année et, a priori, pour la vie!

05/04/2017 08:07 CEST | Actualisé il y a 2 heures
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Autiste toute l’année!

Autiste toute l'année! (lettre à Najat, Marisol et Ségolène - Neuville)

Chères Najat, Marisol et Ségolène, dimanche était donc la journée internationale de sensibilisation à l'autisme. J'imagine que, bien sûr, vous étiez en bleu des pieds à la tête, couleur – également internationale – de l'autisme. Il était d'ailleurs de bon ton de s'afficher en bleu en ce 2 avril. Sur Facebook, François portait ainsi une jolie cravate bleue – à pois réels – et Marine était, idem, en bleu – un bleu paradoxalement azur qui virait à l'électrique. Jean-Luc portait aussi un joli ruban bleu à Châteauroux, peut-être la couleur internationale du Berry.

Mais - vous le savez bien mieux que moi - de même que les femmes ne sont pas femmes que le 8 mars, les personnes autistes le sont toute l'année et, a priori, pour la vie!

Comme vous le savez peut-être, mon propre fils est autiste, un joli Gabin de Paris. De 14 ans et demi ... et déjà plus à l'école.

Il serait bien entendu facile de paraphraser notre Coluche – modestement national - et de lancer : "L'école n'a pas voulu de lui. Qu'elle se rassure, Gabin ne veut pas d'elle!"

Hélas non, Najat, je pense même que Gabin aurait aimé y rester un peu plus longtemps... mais la loi de 2005 nécessiterait quelques dizaines de milliards qu'on ne donne même pas à la Guyane. Pour mieux former et rétribuer les AESH - ex AVS - chargé(e)s de l'accompagnement des enfants en situation de handicap. Pour former les enseignants également. Pour qu'on n'entende plus le fameux "Désolé, on est pas formés pour!" ou le mythique "29 + 1"! Le "1" étant donc cet enfant autiste dont on ne veut pas dans les jolis murs de l'école de notre – pas si jolie et pas trop cool – République. On est loin du modèle suédois.

Je me console en me disant que Gabin aura au moins échappé à l'enfer du collège.

Gabin doit donc se préparer à l'étape suivante – croissance oblige : la fameuse vie d'adulte. Avec, en perspective, cette entrée légendaire dans le monde du travail.

Je sais, Ségolène, que l'ami Josef Schovanec vous a remis un rapport à ce sujet. Rapport sur le devenir professionnel des personnes autistes.

Mais j'ai bien peur que, pour Gabin, une fois encore, les portes se referment.

Certes, même si, avec nos efforts sans relâche et la vente de notre appartement au passage, l'autisme défini comme très sévère pour Gabin est devenu moins sévère - Gabin est ainsi un champion à rollers! - il demeure néanmoins non verbal et pas franchement autonome. Mais je ne sombrerai ici dans aucun pathos car Gabin, lui-même, est un océan de sourires et de joie de vivre.

Non le problème, Ségolène, c'est donc: "quid de l'emploi de Gabin plus tard?" car, comme beaucoup d'adultes autistes – et pas que sévères – on ne voudra de lui nulle part, même en Esat ... et Josef souligne d'ailleurs le problème avec justesse.

Eh bien, ouf, j'ai peut-être trouvé la réponse!

Ayant donc la joie d'être locataires à Paris – ce qui est déjà un privilège - nous avons malgré tout réussi à acheter une petite maison en Bretagne avec un gros crédit à la clef. Avec un petit jardin pour créer un emploi d'enfer en puissance pour Gabin.

Certes, il n'est encore qu'un ado mais il me paraît important de le préparer au mieux à l'entrée dans ce maudit monde du travail.

Ainsi, il y a deux semaines, Gabin - certes en rechignant car c'est avant tout un ado – m'a aidé à ramasser des feuilles mortes que je n'avais eu le temps de ratisser à l'automne. Je précise au passage que, pour l'instant, Gabin ne sait pas ratisser et qu'il me faudra quelques mois de guidance pour qu'il maîtrise la technique.

Mais conscient que le jardinage n'est peut-être pas sa passion, je réfléchis dès maintenant à d'autres voies. Ainsi, Gabin étant digne de Taïg Khris, il pourrait aller vérifier les prix à rollers, en supermarché. Mais le métier est un peu old school et, surtout, d'un point de vue sensoriel, les grandes surfaces sont un enfer pour lui. Bref, vraiment pas gagné!

Peut-être me direz-vous, Marisol, que d'autres voies s'offriront à Gabin. Centres, foyers voire hôpitaux.

Des voies plutôt sans issue. Des issues qui me laissent sans voix.

Mais bon, on ne jardine pas en plein hiver ...

Bien sûr, je sais, Najat, Marisol, Ségolène, que la tâche n'est pas si facile, que, peut-être, d'autres ne feront pas mieux.

Mais moi, le 23, j'irais bien voter en Suède!

Laurent Savard est l'auteur de « Gabin sans limites » aux éditions Payot

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5 avril 2017

Clichy : une épicerie sociale et un centre pour enfants autistes arrivent à Léon-Blum

article publié dans Le Parisien

Anne-Sophie Damecour|04 avril 2017, 16h10 | MAJ : 04 avril 2017, 16h41|0
Clichy, le vendredi 24 mars . L’ancien pôle commercial Léon-Blum est désormais tourné vers l’économie sociale et solidaire (ESS). ( LP/Anne-Sophie Damecour)
Anne-Sophie Damecour

Un atelier de réparation de vélos, une coopérative d’entrepreneurs dédiée au numérique, un café associatif, une radio alternative… Et, bientôt, une épicerie sociale et un centre d’accueil pour enfants autistes. Petit à petit, le pôle commercial Léon-Blum, à Clichy, poursuit sa mue en s’orientant vers l’économie sociale et solidaire.

Actuellement, c’est la future épicerie sociale qui est en travaux. Un espace qui accueillera chaque semaine une soixantaine de familles clichoises parmi les 2 000 suivies par le Centre communal d’action sociale (CCAS). L’objectif est de leur proposer de faire leurs courses à moindres frais - environ 10 % du prix réel des denrées - pour les aider à sortir d’une situation financière difficile.

« Il s’agit de familles qui sont en difficulté mais qui ne peuvent pas prétendre aux Restos du cœur, précise Evelyne Lauer, adjointe au maire en charge des affaires sociales. Et l’objectif est de leur apprendre à mieux gérer leur argent. » Les familles bénéficieront d’un suivi personnalisé avec une assistante sociale et des conseils d’une diététicienne pour établir des menus équilibrés et pas chers. Dans un premier temps, l’épicerie sera ouverte deux jours par semaine.

 

Une douzaine d’enfants autistes accueillis

Autre arrivée programmée au centre Léon-Blum, celle de l’association Ebullescence qui ouvrira un centre d’accueil pour enfants autistes. La structure occupera le 1er étage de la maison de quartier Serge-Gainsbourg pour accueillir, en septembre prochain, une douzaine d’enfants âgés de 18 mois à 3 ans. Sept professionnels seront présents pour favoriser le développement des petits : art-thérapeute, psychologue, psychomotricien, éducateur spécialisé, enseignant Montessori, assistante maternelle et auxiliaire de puériculture.

« Nous avons axé le projet sur les Hauts-de-Seine qui a une politique départementale à l’écoute de cette problématique, explique Aliénor Comier, psychologue clinicienne et cofondatrice de l’association. Et Clichy a immédiatement répondu oui pour l’ouverture du centre ». Pour les parents, le coût de la prise en charge est d’environ 1 350 € par mois. Montant qui pourra être réduit « grâce aux différentes aides auxquelles ont droit les familles », précise la cofondatrice d’Ebullescence.

 

  leparisien.fr

5 avril 2017

Vidéo -> Le Docteur SARAVANE nous parle de la prise en charge des problèmes de santé des personnes autistes

4 avril 2017

Le bulletin d'information d'Autisme France - Le lien mars 2017

Pour accéder au bulletin d'information d'Autisme France, version pdf : Cliquez ici

Logo_03.17

Pour adhérer à Autisme France (adhésion et service de protection juridique)

 

  • Journée Mondiale de Sensibilisation à l'Autisme

La France en Bleu : Tous les évènements

Diaporama : Quelques photos de cette journée

 

Le dossier de presse d’Autisme France pour le 2 avril. Le télécharger

 

Article Huffington Post : Faut-il vraiment une conférence internationale pour faire enfin ce qu'il faudrait faire pour les personnes autistes?

Pour la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme 2017, les familles espèrent plus qu'une simple conférence

 

Autisme Europe : Campagne du 2 avril, boîte à outils

 

INSERM : Journée Mondiale de l’Autisme

 

  • Sur le site d’Autisme France

Elections présidentielles : Les questions d’Autisme France pour les élections présidentielles

 

Haute Autorité de Santé : Recommandation pour la pratique clinique

 

Newsletters d’Autisme France : Retrouvez toutes nos newsletter ici

 

Nos parrains et Ambassadeurs

En 2016, un artiste au grand cœur, Gilbert Montagné, nous a fait l’honneur de devenir notre Parrain. Il a décidé avec générosité et bienveillance de porter notre cause afin de mobiliser le grand public sur la détresse de toutes nos familles.

 

En 2017, quatre artistes se sont engagés à ses côtés pour devenir les ambassadeurs des personnes avec autisme et porter les messages d’Autisme France :

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Gerald Dahan, humoriste et imitateur,

 

Olivier Lejeune, chansonnier, auteur, producteur et comédien,

 

Patrice Amate, chanteur bien connu des téléspectateurs,

 

Jean-Pierre Savelli, chanteur, compositeur et producteur.                               

 

Gérald DAHAN qui est aussi propriétaire et directeur artistique du  Bateau Théâtre LE NEZ ROUGE est heureux d'offrir à nos  adhérents, un tarif préférentiel (10€) pour tous les spectacles programmés.

 

  • Colloques, formations, évènements

Formations et colloques : En ligne sur le site d'Autisme France

 

L’association RIAU et le CRAIF organisent la 2nde édition du Salon International de l’Autisme, le 8 et 9 avril 2017, au Centre des Congrès de la Cité des Sciences et de l’Industrie

En savoir plus

 

Séminaires de formation Ketty Schwartz

La Mission Associations Recherche & Société organise pour les associations un séminaire sur le thème "neurodéveloppement, troubles du neurodéveloppement" qui sera démultiplié en plusieurs dates.

Programme et formulaire d'inscription

 

15e congrès SOINS SOMATIQUES et DOULEUR en SANTÉ MENTALE 2017.

21, 22 et 23 juin, Cité Universitaire de Paris. Ouverture de la journée du 22 Juin par Danièle Langloys, présidente d’Autisme France.

Renseignements complémentaires

 

EDI Formation : Il reste des places sur plusieurs formations spécialisées pour l’autisme de mai à septembre 2017 sur Paris et Sophia Antipolis (Septembre)

Toutes leurs formations

 

Université d’Automne de l’ARAPI 2017, 2-6 octobre 2017, Le Croisic :

Autisme, actualités et perspectives - Autisme et Environnements : Parlons-en !

 

Ile de France, du 22 avril au 16 décembre 2017

Formation sur l'autisme pour les aidants familiaux, S'informer pour mieux comprendre

 

Diplôme d’Université Pau-Pays de l’Adour (2017-2018) : L’accompagnement des personnes avec autisme.

Présentation, programme et informations complémentaires sur ce DU

 

Pau, les 12, 13 et 14 juin 2017

"Autisme : Mieux comprendre pour mieux prévenir les troubles du comportement"

Programme et inscription

 

Montpellier, 6 avril 2017

"Intérêts de l’Activité Physique Adaptée dans les interventions éducatives et thérapeutiques des personnes autistes : De la recherche à l’expérience pratique" : Journée des activités physiques adaptées – JAPA organisée par l’Université de Montpellier, Master 2 Activités Physiques Pour la Santé (APPS) - En savoir plus

 

La Seyne sur Mer, 7 avril 2017

"Autisme et motricité" : Congrès organisé par l’APACA (association Autisme PACA) et ses partenaires - En savoir plus

 

Suresnes, 26 avril 2017

"JO04 L'école inclusive, mode d'emploi" : Journée de formation organisée par l'INS HEA en partenariat avec des associations de parents d'élèves et de parents d'enfants handicapés - En savoir plus

 

  • Actualités de l’autisme

Politiques de lutte contre les "départs non souhaités" vers la Belgique

L'objectif du rapport établi par l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) est d‘assurer le suivi et l’évaluation, de la mise en œuvre du dispositif visant à mettre un terme aux « départs non souhaités » de personnes handicapées en Belgique, et plus précisément en Wallonie. 

Il est constaté que la politique des départs reste forte, notamment au premier semestre 2016, "les augmentations de places d’accueil en Wallonie sont souvent des réponses à des absences de solutions adaptées en proximité en France, mais elles sont aussi des réponses de proximité transfrontalière ou à des choix convenant aux familles." L'inspection propose donc dix recommandations visant à améliorer l'efficacité de la politique engagée :

Lire le rapport IGAS : Appui au dispositif visant à mettre un terme aux "départs forcés" de personnes handicapées en Belgique

 

Guide PCH Aides Humaines : La CNSA publie la version officielle de son guide :

 "Accès à l’aide humaine de la prestation de compensation du handicap (PCH)"

 

Rapport sur le devenir professionnel des personnes autistes

Remise du rapport de Josef Schovanec à Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion

Lire le rapport

 

Réunion de la commission scientifique internationale sur l’autisme

La commission scientifique internationale, qui regroupe également des spécialistes français, a pour mission de faire des propositions pour améliorer l’accompagnement des personnes vivant avec des troubles du spectre de l’autisme (TSA) dans l’ensemble des dimensions de leur existence. La commission pourra ainsi proposer des visions d’avenir sur le diagnostic, l’accompagnement des personnes, l’inclusion sociale et citoyenne, le soutien aux familles ou la recherche.

Réunion de la commission scientifique internationale sur l’autisme

 

Elections présidentielles :

- L'autisme touche tout le monde, et les candidats à la présidentielle font la sourde oreille

- Les questions d’Autisme France pour les élections présidentielles

 

Utilisation du mot Autisme par François Fillon, réactions

- Autisme France

- Ségolène Neuville

- Fillon «pas autiste» : «Il faut enlever cet élément de langage de notre vocabulaire», interview de Danièle Langloys dans le journal Libération

 

Le Docteur Saravane décoré de la Légion d’honneur

Ce praticien hospitalier spécialiste de la douleur et responsable du Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme de l'EPS Barthélemy Durand à Etampes, a été nommé, sur liste du premier ministre, chevalier de la Légion d’honneur par décret du 1er janvier 2017 – En savoir plus

 

Le Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme, sur le site de l'Etablissement Public de Santé (EPS) Barthélemy Durand à Etampes, labellisé par l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile-de-France, accueille des patients souffrant de pathologie mentale et a pour objectif de lutter contre la douleur, physique et psychique.

- Plaquette d'information

- Echelle de douleur

- Informations complémentaires

 

Un habitat partagé pour les personnes autistes, Aveyron

SeLoger et l’association SOLHIA lancent une opération de financement, dédiée aux personnes atteintes d’autisme, qui verra le jour en Aveyron – En savoir plus

 

Risque de décès par accident plus élevé chez les personnes autistes

Selon une étude américaine, les décès par accidents de personnes atteintes de troubles du spectre autistique ont été multipliés par sept au cours des 16 dernières années. Lire l'article sur Top Santé

 

Appel vibrant déclamé lors de l'inauguration des nouveaux locaux du CRAIF

Paris, le 27 février 2017 au Centre de Ressources Adultes Autisme Ile-de-France (CRAIF) devant un parterre de parents, d'élus, de professionnels et de personnalités. Cet appel a été lu par l'une des trois administratrices de l'association gestionnaire du CRAIF à avoir constitué un groupe de réflexion sur le sort des adultes autistes.

Lire Urgence...adultes avec autisme en péril…

 

Appel d'Envol Isère Autisme suite à la fermeture d'un service hospitalier

Courrier adressé à Monsieur MARIOTTI, Directeur du Centre hospitalier Alpes Isère

 

L'Adapei lance une équipe mobile dédiée à l'autisme en Haute-Saône

Une équipe de spécialistes pourra désormais se déplacer dans les établissements qui accueillent des autistes. En Franche-Comté, 7 adultes autistes sur 10 ne sont pas accompagnés par des structures dédiées à l'autisme – Lire l'article de F3 Bourgogne-Franche-Comté

 

  • Scolarisation

Scolarisation en milieu scolaire ordinaire des élèves en situation de handicap

En savoir plus

 

Conférence de Philippe Tremblay : "Qu'est-ce qu'un enseignement spécialisé ?"

Voir la vidéo

 

Préparer la rentrée 2017

À l’occasion de la publication de la circulaire de rentrée qui fixe les grandes priorités dévolues aux établissements d’enseignement pour l’année scolaire 2017-2018, Najat Vallaud-Belkacem a présenté les grands axes et principales mesures qui entreront en vigueur la rentrée prochaine et mobiliseront comme chaque année tous les acteurs de l'École pour une année scolaire réussie.

- Lire l'article sur le site education.gouv.fr

- Dossier de Presse de l’Education Nationale

 

Rodez : inauguration de la première unité d'enseignement pour enfants autistes

Lire l'article sur F3 Occitanie

 

 

  • Écouter, lire et voir

Vidéo, Autisme et quotidien professionnel

Tour d'horizon, d'une quinzaine de structures qui accueillent des travailleurs souffrant d'autisme ou de troubles envahissants du développement.

Voir la vidéo

 

Newsletters du CRAIF :

N° 455

N° 456

 

Newsletter d’AFD - Lire

 

Newsletter d’EDI-Formation - Lire

 

Blog de Jacques Van Rillaer

- Un déconverti du lacanisme : Dylan Evans

Dylan Evans est un universitaire anglais qui a été psychanalyste lacanien. En travaillant à la rédaction d’un dictionnaire des concepts lacaniens, il a constaté le flou et les contradictions de la pensée de Lacan. En faisant de la thérapie, il a constaté la stérilité de la théorie lacanienne. Il s’est donc réorienté et a entrepris notamment des travaux de psychologie, puis de robotique – En savoir plus

 

- Une déconvertie du freudisme et du kleinisme : Melitta Schmideberg

M. Schmideberg, fille de Mélanie Klein, est devenue psychiatre-psychanalyste. A partir de 1933, elle a formulé de plus en plus de critiques essentielles à la théorie et à la pratique du freudisme. Elle a fini par quitter le Mouvement freudien et a développé une psychothérapie qui annonce les thérapies cognitivo-comportementales – En savoir plus

 

CREAI et ARS - Centre Val de Loire : Situations complexes/difficiles dans le champ des personnes âgées et du handicap et coopération avec le secteur de la psychiatrie - Martineau Laëtitia, Demoustier Séverine (Dir.)

Dans ce cadre et en lien avec le Programme Territorial de Santé (PTS) du Département de l’Indre-et- Loire 2013- 2016, le CREAI a été sollicité pour réaliser une étude-diagnostic autour de la coopération entre le secteur du handicap et des personnes âgées et le secteur de la psychiatrie. Le questionnement est le suivant : quelle coopération entre le secteur psychiatrique et ces établissements médico-sociaux pour améliorer la fluidité du parcours et la qualité de la prise en charge ? Quels accompagnements sont menés par les ESMS auprès de personnes en situation  dite complexe ? CREAI Centre-Val de Loire, 2016, 90p. - Texte intégral

 

Questions d'économie de la santé : Les soins sans consentement en psychiatrie : bilan après quatre années de mise en œuvre de la loi du 5  juillet 2011 - Coldefy M., Fernandes S., Lapalus D. (Collab.)

Réalisée à partir de données médico-administratives, cette étude analyse l’évolution du recours aux soins sans consentement en psychiatrie, depuis la mise en place de la loi en 2011. 92 000 personnes ont été prises en charge sous ce mode en 2015, soit 12 000 de plus qu’en 2012. Cette hausse est expliquée par plusieurs facteurs : l’extension de la durée des soins sans consentement en dehors de l’hôpital, dans le cadre des programmes de soins, et la montée en charge des soins pour péril imminent. Utilisé pour faciliter l’admission dans un contexte d’urgence et décharger le tiers de cette difficile démarche, ce dispositif est déployé de façon disparate selon les territoires. Questions d'économie de la santé Irdes, 2017, n° 222, 8p. - Texte intégral

 

Livre à Paraître :

TCC dans l'autisme et le retard mental : Aider l'adulte à s'épanouir - Ayman Murad

Informations complémentaires

 

FILM :

Pourvu Qu’on M’aime - Résumé : Un road-movie tendre et drôle sur fond d'accompagnement sexuel. Enea, autiste et déficient mental, est en quête de la femme idéale.

Handicap.fr : Pourvu qu'on m'aime : jeune autiste cherche femme idéale !

20 minutes : Autisme et sexualité: Un docu-fiction sur les traces d'un jeune Italien en quête d'amour

 

Le désarroi d'Eglantine Éméyé faute de place pour son fils autiste et épileptique - Rediffusion du documentaire sur France 5 - En savoir plus

 

 

  • Utile 

Les comportements-problèmes : Recommandations des bonnes pratiques professionnelles

Lire le document de l'ANESM

 

Guide pratique sur l'attribution de l'AAH

Ce guide doit permettre une harmonisation de l’interprétation de la réglementation afin d'éviter les disparités des pratiques permettant l’ouverture de droit à l’AAH. Il s’adresse aux EP et aux CDAPH des MDPH ainsi qu’à tous leurs partenaires, accompagnant la personne en situation de handicap.

 Guide pratique sur l'attribution de l'allocation aux adultes handicapés

 

Préparer la consultation à l’hôpital

Accueillir et être accueilli en consultation nécessite des aménagements pour l'apaisement et le bien-être de chacun.  Un document réalisé et établi au CHU de St Etienne au sein des services d'urgence et de consultations en pédiatrie –  En savoir plus

 

Projet ParticipaTIC 2016-2019

Développement des compétences des acteurs de l’inclusion sociale des personnes handicapées.  Face à la pauvreté de l’offre et à son manque d’accessibilité, dans la dynamique de la Stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées et de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH, ONU, 20006), les partenaires construisent un environnement médiatisé d’apprentissage collaboratif et répondant aux normes d’accessibilité universelle. Il vise à améliorer les compétences des personnes exerçant une fonction de représentation des personnes handicapées.

En savoir plus

 

  • Appels à projets et à contributions

Bourgogne-France-Comté : La région renforce ses dispositifs d'appui pour les adultes autistes

L'ARS Bourgogne-Franche-Comté a publié une série d'appels à projets pour l'installation de dispositifs d'appui aux établissements et services médico-sociaux accompagnant des adultes avec autisme ou troubles envahissants du développement (TED). Lancés pour l'Yonne, la Saône-et-Loire, la Nièvre et la Côte-d'Or, ces projets prévoient la création d'un établissement expérimental sur chaque département pour le second trimestre 2017.

Appel à projet dans l'Yonne

Appel à projet dans la Saône et Loire

Appel à projet dans la Nièvre

Appel à projet en Côte d'Or

 

Un appel à projet pour créer deux unités de FAM dans la Somme sans hébergement.

Elles seront destinées à des adultes de plus de 20 ans présentant un autisme ou des troubles apparentés. La date limite de candidature à cet appel à projet est fixée au 29 mai 2017. En savoir plus

 

Bretagne : L'ARS prévoit l'adaptation et le renforcement de l'offre d'IME pour les enfants atteints de troubles envahissants du développement – En savoir plus

 

 

Neuro-développement de l'enfant et/ou Autisme

Appels d'offres Recherche médicale 2017 - Fondation de France – En savoir plus

 

  • Recherche

Autisme : Le liquide céphalo-rachidien pourrait être un biomarqueur prometteur

Lire l'article

 

Un médicament utilisé jusqu'ici comme diurétique au secours des autistes ?

Un médicament est testé, notamment à Limoges, pour améliorer la réceptivité des jeunes autistes. Les premiers résultats sont concluants, selon le Dr Lemonnier, qui a lancé l'expérimentation.

Lire l'article du Monde

Lire l'article se Sciences Avenir

Lire l'article de France Bleu

Lire l'article du Quotidien du médecin

 

La découverte de 18 nouveaux gènes liés à l'autisme.

Un projet international auquel participent des chercheurs de l'Université McGill a annoncé la découverte de 18 nouveaux gènes liés à l'autisme. Ces résultats accéléreront les recherches sur la source et le traitement de ce trouble et pourraient servir au dépistage. Lire l'article

 

Autisme Information Science

Blog d'information et de nouvelles scientifiques sur l'autisme

 

  • Actualités du handicap 

"Présidentielle et handicap : demandez le programme"

L’association Toupi analyse les programmes des candidats à la présidentielles pour les questions concernant le handicap – Lire la partie 1Lire la partie 2

 

Guide PCH Aides Humaines

La CNSA publie la version officielle de son guide : "Accès à l’aide humaine de la prestation de compensation du handicap (PCH)" Comme annoncé fin janvier, le document est désormais allégé de l'annexe concernant le minutage et sera diffusé à l'ensemble des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).

Le guide

 

PCH et RSA

La PCH aide humaine pour un enfant est cumulable avec le RSA. Un arrêt du Conseil d'Etat du 10 février 2017 – En savoir plus

 

Les UMD doivent-elles être régies par un droit spécifique ?

Les conseillers d'État ont examiné lors d'une audience ce 1er mars une demande d'annulation contre le décret de février 2016 sur le fonctionnement des unités pour malades difficiles (UMD).

Lire l'article de Mediapart

 

Le niveau de vie des personnes handicapées : des différences marquées selon les limitations - Études et résultats – En savoir plus

 

Handicap : l'IGAS appelle de nouveaux investissements pour enrayer les départs en Belgique

L'assurance-maladie et les départements dépensent plusieurs centaines de millions d'euros pour répondre aux départs "forcés" de personnes en situation de handicap qui ne trouvent pas de structure en France. Les mesures visant à stopper ces départs vers des établissements en Belgique devront continuer à faire l'objet de crédits dédiés "pendant plusieurs années" pour avoir un effet – lire l'article d'E1

 

Guide pratique sur l'attribution de l'AAH : Outil d'aide à la décision 2017

Télécharger le guide pratique

 

L'habitat inclusif se développe en l'absence de modèles juridiques et économiques dédiés

Démarche nationale en faveur de l’habitat inclusif pour les personnes en situation de handicap

Démarche de consensus sur les besoins fondamentaux de l’enfant en protection de l’enfance

 

 

  • Documents administratifs

Arrêtés, décrets et questions parlementaires

Maison des sciences sociales du handicap (MSSH)

Le Conseil d’Etat, dans son arrêt de rejet du 17 mars 2017, consacre une avancée importante pour les droits des personnes hospitalisées sous contrainte en unités pour malades difficiles en leur ouvrant de plein droit la possibilité de se faire assister par avocat lors des séances des Commissions de suivi médical – En savoir plus

 

Certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive (CAPPEI)

• Organisation de l'examen pour l'obtention du certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive – Texte intégral

• Formation professionnelle spécialisée et certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive – Texte intégral

• Organisation de la formation professionnelle spécialisée à l'intention des enseignants chargés de la scolarisation des élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, de grande difficulté scolaire ou à une maladie – Texte intégral

• Création et définition du certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive, commun aux enseignants du premier degré et du second degré – Texte intégral

 

Organisation sanitaire et sociale

Montant des reports de crédits issus de la section V bis du budget de la CNSA pour 2016 – Texte intégral

Le total reporté est de 675 986 376€

 

Etablissements et services sociaux et médico-sociaux (ESMS)

• Organisation et indemnisation de la continuité des soins et de la permanence pharmaceutique dans les  établissements publics de santé et dans les EHPAD – Texte intégral

• ESMS : signalement des infections associées aux soins et organisation de leur prévention – Texte intégral

 

Droits de la personne handicapée

Défaut d’accessibilité numérique des logiciels métiers utilisés par les agents publics (Défenseur des droits, 9 février 2017) – Texte intégral

 

 

Isabelle RESPLENDINO

Danièle LANGLOYS

Anne FREULON

Christian SOTTOU

 

 

Autisme France
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1175 avenue de la République - 06550 LA ROQUETTE SUR SIAGNE
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Tél : 04 93 46 01 77 - Fax : 04 93 46 01 14


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4 avril 2017

Vidéo Replay de l'interview d'Olivia CATTAN sur LCI samedi 1er avril

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