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"Au bonheur d'Elise"
16 janvier 2019

Méfiance : CAMSP et plateforme APF où il ne faut pas aller ... à Pontoise, dans le Val-d’Oise

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16 janvier 2019

Val-d’Oise. Nouveau : une plateforme pour un diagnostic précoce de l’autisme à Pontoise

Préambule : l'article parle d'un lancement plutôt discret ... quelques raisons à cela sans doute ...

La volonté politique actuelle semblerait plutôt s'affranchir des vérités révélées de la psychanalyse pour le diagnostic de l'autisme et l'accompagnement des familles.

Or, le Dr Erwan VION est aussi un psychanalyste patenté ... quelques liens nous le montre :

- http://www.psynem.org/Pedopsychiatrie_psychanalyse/Clinique_techniques_conditions/Packing/Erwan_Vion._Petite_histoire_du_pack?fbclid=IwAR2F721myoCg9MIyFrJcTjiLPDMOAX3OINO6kpcV1vFebpugby79asGbruU

- http://www.copes.fr/Enfance_adolescence/Perinatalite/SM17-36/SM17-36%20(fiche%20avec%20pr%C3%A9sentation%20du%20copes).pdf

Concernant le diagnostic => http://www.egalited.org/ObtenirDiagnostic.html

Jean-Jacques Dupuis

article publié sur actu.fr

Le 2 centre du Val-d'Oise spécialisé dans l'identification des troubles du spectre autistique chez les enfants a été plutôt discrètement lancé à Pontoise, début janvier.

La nouvelle Plateforme diagnostic autisme de proximité (Pdap) doit permettre, entre autres, d’identifier rapidement des troubles du spectre autistique (Tsa) en vue d’orienter les familles vers des dispositifs d’accompagnement adaptés à la singularité de chaque enfant. © Cc Tom Reynolds

Repérer plus tôt et plus facilement les troubles du spectre autistique chez les enfants, afin de pouvoir orienter rapidement les familles vers des soins et des dispositifs d’accompagnement adaptés.

Tels sont les objectifs de la Plateforme diagnostic autisme de proximité (Pdap) mise en place début janvier 2019 à Pontoise, dans le Val-d’Oise. Une réponse à un besoin de plus en plus urgent, sachant qu’un enfant sur 100 est actuellement diagnostiqué autiste, et qu’il ne s’agit que du 2e centre du genre dans le Val-d’Oise, le premier étant situé au centre hospitalier de Gonesse, à l’autre bout du département.

Au « Camsp » et aussi à l’hôpital René-Dubos

Pour porter ce projet, c’est le Centre d’action médicosociale précoce (Camsp) Apf France Handicap de Pontoise, que l’Ars Île-de-France et le Conseil départemental du Val-d’Oise ont souhaité retenir, dans le cadre d’un partenariat avec le centre hospitalier René-Dubos.

« Cette collaboration permettra de conjuguer l’expérience acquise par l’hôpital au travers de la consultation spécialisée Ted/Tsa (troubles envahissants du développement/troubles du spectre autistique) proposée par le service de psychiatrie infanto-juvénile ainsi que l’expérience du Camsp dans l’identification des troubles des enfants âgés de 0 à 6 ans et sa capacité d’orientation vers les acteurs ressources des secteurs sanitaire, médicosocial et social », explique Laure Rossi, la directrice du Pôle enfance 95 du Camsp de Pontoise.

Ce projet a d’ores et déjà démarré sur la base des moyens actuels des deux entités. « L’équipe commune s’étoffera progressivement avec, à terme, des locaux dédiés », précise Laure Rossi.

Plus d’enfants vont être pris en charge

« Cette plateforme va non seulement améliorer l’identification précoce des troubles du spectre autistique (Tsa), à partir de 2 ans, en vue d’orienter les familles vers des dispositifs d’accompagnement adaptés à la singularité de chaque enfant, mais elle va aussi permettre de prendre en charge beaucoup plus d’enfants », confie le docteur Erwan Vion, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital de Pontoise.

Le praticien de 41 ans, qui officie depuis sept années à Pontoise, indique, en effet, avoir assisté à « une explosion du nombre de cas de troubles du comportement chez les moins de 5 ans, tout particulièrement ces quatre ou cinq derniers mois ». À l’hôpital de Pontoise, 350 enfants, majoritairement « envoyés » par des médecins libéraux ou par des Pmi, sont ainsi inscrits sur une liste d’attente...

« Une explosion du nombre de cas ces derniers mois »

Comment justifier cette véritable recrudescence ?

« Les progrès en termes de diagnostics, liés en partie à la sensibilisation et à la formation des acteurs locaux, n’expliquent pas tout », répond le docteur Vion.

« Plusieurs théories évoquent des éléments génétiques, neurologiques, endocriniens, ou encore environnementaux, comme des facteurs favorisant les troubles d’ordre psychiatrique », poursuit le praticien.

« Il faut aussi considérer le nouveau rapport qu’entretiennent les enfants avec les écrans, même si les nouvelles technologies, telle l’intelligence artificielle, peuvent aussi nous aider, à l’image de nos liens étroits avec le département des sciences cognitives de l’université de Cergy-Pontoise », note le docteur Vion.

Une équipe et un suivi pluridisciplinaires

Une fois complétée, l’équipe de la Plateforme diagnostic autisme de proximité devrait réunir, dans un même endroit : un neuropédiatre, un pédopsychiatre, un éducateur pour jeunes enfants, un psychomotricien, un psychologue, un orthophoniste, ainsi qu’un secrétariat. Elle devrait disposer prochainement d’un local spécifique. Pour l’instant, l’accueil se fait encore au Camsp Les Beaux Soleils ainsi qu’à l’hôpital de Pontoise, avenue de l’Île-de-France.

Vidéo. Les principaux signes d’alerte d’un Tsa

Sachant que « près de 50 % des enfants arrivent trop tard » dans son service, le docteur Erwan Vion, chef de la pédopsychiatrie de l’hôpital de Pontoise, présente, dans une courte vidéo, les « quelques anomalies constituant des signes d’alerte d’un éventuel trouble dans le spectre de l’autisme (Tsa) chez les très jeunes, dès 18 mois ».

Détournement du regard, difficulté à pointer du doigt des objets, ou à simuler des situations imaginaires, etc.

Joseph CANU

Plus d’infos auprès d’Apf France Handicap au 01 30 17 31 50 ou de l’hôpital de Pontoise, au 01 30 75 40 40.

15 janvier 2019

RSA - la PCH Aide Humaine pour un enfant ne doit pas être prise en compte

14 janv. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Le Tribunal Administratif de Rennes, dans une décision du 19 décembre 2018, confirme que la PCH "aide humaine" pour un enfant ne doit pas être prise en compte pour le calcul du RSA.

 

En août 2012, les CAF et les MSA ont reçu des consignes tendant à faire prendre en compte la PCH (prestation de compensation de handicap) "Aide Humaine" versée à un allocataire du RSA (Revenu Social d'Activité) comme un revenu professionnel à prendre en compte dans le calcul de la prestation.

Ces consignes n'ont pas été publiées et sont contraires aux dispositions explicites de la législation.

Versailles © Luna TMG
Versailles © Luna TMG

C'est ce que vient de confirmer le Tribunal Administratif de Rennes dans une procédure concernant un demandeur du RSA des Côtes d'Armor :

  • "lorsque la prestation de compensation du handicap (PCH) est perçue en application de l’article 94 de la loi du 19 décembre 2007, qui a ouvert le droit à cette prestation au profit des enfants, en complément de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), il ne doit pas en être tenu compte pour le calcul des ressources déterminant le montant du revenu de solidarité active."

Il faudra revenir sur les différentes façons dont le volet "Aide Humaine" de la PCH est pris en compte.

Au départ, quand le RMI a été créé en 1988, il était prévu que les prestations familiales étaient prises en compte dans les ressources, à l’exception de certaines. Parmi les ressources exclues, il y avait le complément d'AEEH (AES à l'époque), complément déterminé en fonction des dépenses et de la réduction d'activité des parents liées au handicap.

En 2008, les parents ont pu choisir entre le complément d'AEEH et la PCH : logiquement, la PCH a été exclue par la loi des ressources prises en compte pour le calcul du RMI.

Je reviendrai sur les raisons qui ont pu amené à réviser le calcul du RSA. Mais cela s'est fait sans modification de la loi, et donc de façon illégale. Cette modification du point de vue des sous-traitants des conseils départementaux (ce sont les CAF et les MSA qui font en réalité le calcul du RSA) s'est faite sans information préalable des personnes concernées (alors que le choix entre le complément d'AEEH et la PCH aide humaine peut en dépendre) et surtout ... sans base légale.

Le Conseil Départemental des Côtes d'Armor, qui a beaucoup traîné à remettre ses conclusions, en était bien conscient, puisqu'il s'en remettait à "la sagesse du tribunal".

Le Secrétariat d'Etat aux Personnes Handicapées, du temps de Ségolène Neuville, avait aussi essayé de faire respecter cette disposition légale, mais l'administration concernée, de concert avec la CNAF, avait résisté à l'application de la loi. Dès février 2017, le Conseil d'Etat avait pourtant pris une décision de principe.  En théorie, le nouveau Secrétariat a plus de pouvoir, car il est rattaché au Premier Ministre. Il reste à voir s'il sera plus efficace.

Le Comité d'Entente Handicap Bretagne avait informé du problème le 4 avril 2016 conseils départementaux, CAF et MSA. Peu avaient répondu. Ces institutions seront-elles tenir compte de la jurisprudence ?

Où prendront-elles à la légère droit, handicap et pauvreté ?

Merci à l'association Toupi qui intervient sur le sujet et à Autisme France qui a financé le recours.


TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE RENNES

N° 1701509__

Mme T.__________

M. Michel Hoffmann Président-rapporteur ___________

Mme Marie Touret Rapporteur public ___________

 

Audience du 28 novembre 2018

Lecture du 19 décembre 2018 ___________

04-04 D

Vu la procédure suivante :

Par une requête, enregistrée le 27 mars 2017, Mme H. T., représentée par Maître Buors, demande au tribunal :

1°) d’annuler la décision du président du conseil départemental des Côtes-d’Armor en date du 10 février 2017 portant rejet de ses recours préalables des 19 décembre 2016 et
18 janvier 2017 contestant l’existence d’un indu de revenu de solidarité active (RSA) et sollicitant le calcul et le versement, à compter du 1er décembre 2014, du RSA sans prise en compte au titre de ses revenus de la prestation de compensation du handicap (PCH) qu’elle perçoit pour son fils handicapé ;

2°) de la décharger du paiement de l’indu mis à sa charge ;

3°) d’enjoindre au président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, d’une part, de lui rembourser les sommes indûment prélevées sur ses prestations en remboursement des indus engendrés par le mode de calcul erroné, d’autre part, de recalculer l’ensemble de ses droits au RSA à compter du 1er décembre 2014 et de lui verser en conséquence l’allocation à laquelle elle a droit, sous un délai de quinze jours à compter de la notification du jugement à intervenir et sous astreinte de 200 euros par jour de retard passé ce délai en application des dispositions des articles L. 911-1 et L. 911-3 du code de justice administrative ;

4°) d’enjoindre au président du conseil départemental des Côtes-d’Armor de procéder à une nouvelle instruction de ses recours administratifs, sous un délai de quinze jours à compter de la notification du jugement à intervenir et sous astreinte de 200 euros par jour de retard passé ce délai en application des dispositions des articles L. 911-1 et L. 911-3 du code de justice administrative ;

5°) de mettre à la charge du département des Côtes-d’Armor la somme de 3 000 euros par application des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

Elle soutient que :

-  le président du conseil départemental des Côtes-d’Armor n’a pas saisi la commission de recours amiable en violation des dispositions de l’article L. 262-47 du code de l’action sociale et des familles ;

- la décision attaquée ne comporte pas les considérations de fait et de droit qui en constituent le fondement ;

- Il n’apparait pas que le signataire de la décision attaquée disposait d’une délégation de signature régulière du président du conseil départemental et qu’elle ait été dûment publiée ;

- la décision attaquée est entachée d’erreur de droit dès lors que le président du conseil départemental a tenu compte, pour déterminer l’indu de RSA mis à sa charge et lui refuser par ailleurs l’ouverture de ses droits à cette allocation, de la prestation de compensation du handicap qu’elle perçoit pour son fils handicapé.

Par un mémoire en défense, enregistré le 20 novembre 2018, le département des Côtes-d’Armor déclare s’en remettre à la sagesse du tribunal.

Il fait valoir que :

- la commission de recours amiable n’avait pas à être saisie du recours présenté par Mme T. ;

- la décision attaquée comporte l’énoncé des considérations de fait et de droit qui en constituent le fondement ;

- le signataire de la décision attaquée avait compétence pour se faire ;

- il semble résulter de l’arrêt du Conseil d’État n° 395536 du 10 février 2017 que la part de la PCH servant à rémunérer l’aidant familial ne doive pas être prise en compte dans les ressources du foyer pour le calcul du RSA.

Par un mémoire, enregistré le 23 novembre 2016, la CAF des Côtes-d’Armor demande à être mise hors de cause.

Vu les autres pièces du dossier.

Vu :

- le code de l’action sociale et des familles ;

- le code de justice administrative.

Le président du tribunal administratif de Rennes a dispensé le rapporteur public, sur sa proposition, de prononcer des conclusions à l’audience.

Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience.

Ont été entendus au cours de l’audience publique :

- le rapport de M. Hoffmann, président-rapporteur,

-  et les observations de Mme Marzin, représentant le département des Côtes-d’Armor.

Les autres parties n’étant ni présentes ni représentées.

La clôture de l’instruction a été prononcée à l’issue de l’audience, en application de l’article R. 772-9 du code de justice administrative.

Considérant ce qui suit :

1.   Par une décision du 8 décembre 2016, la CAF des Côtes-d’Armor a notifié à la requérante un trop-perçu de prestations sociales d’un montant total de 1 391,24, composé d’un indu de RSA « socle » référencé INL 002, d’un indu de RSA « activité » référencé INN 006, et de deux indus de prime d’activité référencés IM1 001 et IM3 001. Par une lettre du
19 décembre 2016, l’intéressée a contesté notamment les indus de RSA ainsi mis à sa charge. Par une décision du 16 janvier 2017, la CAF des Côtes-d’Armor a par ailleurs rejeté une nouvelle demande de Mme T. d’ouverture de droits au RSA, décision que cette dernière a contestée par une lettre du 18 janvier 2017. Par une décision du 10 février 2017, le département des
Côtes-d’Armor a rejeté les deux recours formés par la requérante, confirmant ainsi les indus de RSA et le refus d’ouverture de ses droits à cette même allocation, au motif d’une prise en compte rétroactive dans ses ressources de la prestation de compensation du handicap perçue au titre de son fils handicapé. Par sa requête, Mme T. demande au tribunal d’annuler cette dernière décision, de la décharger du paiement des indus de RSA litigieux, d’enjoindre au président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, d’une part, de lui rembourser les sommes indûment prélevées sur ses prestations en remboursement de ces indus, d’autre part, de recalculer ses droits au RSA à compter du 1er décembre 2014, et de lui verser à compter de cette date l’allocation à laquelle elle a droit en conséquence, et de procéder, enfin, à un nouvel examen de sa demande d’ouverture de droits.

Sur les conclusions à fin d’annulation de la décision du 10 février 2017 :

En ce qui concerne le bien-fondé des indus litigieux :

2. Lorsque le recours dont il est saisi est dirigé contre une décision qui, remettant en cause des paiements déjà effectués, ordonne la récupération d’un indu de revenu de solidarité active, il entre dans l’office du juge d’apprécier, au regard de l’argumentation du requérant, le cas échéant, de celle développée par le défendeur et, enfin, des moyens d’ordre public, en tenant compte de l'ensemble des circonstances de fait qui résultent de l'instruction, la régularité comme le bien-fondé de la décision de récupération d’indu. Il lui appartient, s’il y a lieu, d’annuler ou de réformer la décision ainsi attaquée, pour le motif qui lui paraît, compte tenu des éléments qui lui sont soumis, le mieux à même, dans l’exercice de son office, de régler le litige.

3. Aux termes de l’article L. 262-3 du code de l’action sociale et des familles « L'ensemble des ressources du foyer (…) est pris en compte pour le calcul du revenu de solidarité active, dans des conditions fixées par un décret en Conseil d'Etat qui détermine notamment : (…) / 4° Les prestations et aides sociales qui ne sont pas incluses dans le calcul des ressources à raison de leur finalité sociale particulière ». Aux termes de l’article R. 262-6 de ce code : « Les ressources prises en compte pour la détermination du montant du revenu de solidarité active comprennent, sous les réserves et selon les modalités figurant au présent chapitre, l'ensemble des ressources, de quelque nature qu'elles soient, de toutes les personnes composant le foyer (…) ». L’article R. 262-11 du même code précise toutefois que : « Pour l'application de l'article R. 262-6, il n'est pas tenu compte : (…) 6° De l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé et de ses compléments mentionnés à l'article L. 541-1 du code de la sécurité sociale, de la majoration spécifique pour personne isolée mentionnée à l'article L. 541-4 du même code ainsi que de la prestation de compensation du handicap lorsqu'elle est perçue en application de l'article 94 de la loi n° 2007-1786 du 19 décembre 2007 de financement de la sécurité sociale pour 2008 ; (…) 9° De la prestation de compensation mentionnée à l'article L. 245-1 ou de l'allocation compensatrice prévue au chapitre V du titre IV du livre II du code de l'action sociale et des familles dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 (…), lorsque l'une ou l'autre sert à rémunérer un tiers ne faisant pas partie du foyer du bénéficiaire du revenu de solidarité active (…) » ;

4. Il résulte de ces dispositions, et en particulier du 6° de l’article R. 262-11 du code de l’action sociale et des familles, que lorsque la prestation de compensation du handicap (PCH) est perçue en application de l’article 94 de la loi du 19 décembre 2007, qui a ouvert le droit à cette prestation au profit des enfants, en complément de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), il ne doit pas en être tenu compte pour le calcul des ressources déterminant le montant du revenu de solidarité active. En revanche, lorsqu’elle est perçue sans être cumulée avec cette allocation, sont applicables les dispositions du 9° du même article, qui excluent sa prise en compte dans le seul cas où elle sert à rémunérer un tiers ne faisant pas partie du foyer du bénéficiaire du revenu de solidarité active.

5. Il résulte de l’instruction que le département des Côtes-d’Armor a, par cinq décisions en date des 15 octobre 2012, 16 avril 2013, 17 octobre 2013, 20 janvier 2015 et 24 février 2016, accordé à Mme T., en sa qualité d’aidant familial de son fils handicapé, une PCH pour des montants mensuels arrêtés aux sommes respectives de 784,73 euros, 906,67 euros, 964,83 euros, 1 171,38 euros et 1 080,54 euros. Cette prestation, versée en complément de l’AEEH, a été renouvelée par une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées des Côtes-d’Armor en date du 8 novembre 2016 portant sur la période comprise entre le 1er octobre 2016 et le 31 octobre 2018. Dès lors, en application des dispositions précitées du code de l’action sociale et des familles, et conformément à ce que soutient la requérante à l’appui de sa requête et à ce qu’elle a fait valoir, à plusieurs reprises, auprès du président du conseil départemental des Côtes-d’Armor, ces sommes devaient être exclues du calcul de ses ressources déterminant le montant de son RSA. Est ainsi sans incidence la circonstance que la circulaire de la caisse nationale d’allocations familiales C - n° 2012-014 du 27 juin 2012 prévoie que la PCH versée en complément de l’AEEH doive être prise en compte au titre de cette allocation, ladite circulaire étant dépourvue de toute portée impérative. Il suit de là qu’en confirmant par la décision contestée du 10 février 2017 les indus de RSA mis à la charge de Mme T. au motif que « l’attribution du dédommagement familial, dans le cadre du volet aide humaine de la PCH, est pris en compte pour les revenus imposables, mais également pour le calcul du droit au RSA », le département des Côtes-d’Armor a commis une erreur de droit. La décision du 10 février 2017 doit en conséquence être annulée.

En ce qui concerne le refus d’ouverture de droits au RSA :

6. Il résulte des points 3, 4 et 5 que la décision du 10 février 2017 doit être annulée en tant qu’il a été tenu compte pour le calcul des ressources déterminant le montant du revenu de solidarité active de Mme T. de la PCH perçue par cette dernière au titre de son fils handicapé.

7. Il résulte de l’ensemble de ce qui précède, et sans qu’il soit besoin d’examiner les autres moyens de la requête, que Mme T. est fondée à demander l’annulation de la décision du 10 février 2017.

Sur les conclusions aux fins d’injonction et d’astreinte :

8. L’annulation de la décision du 10 février 2017 implique nécessairement qu’il soit enjoint au président du conseil départemental des Côtes-d’Armor d’exclure des ressources de Mme T., au titre de son RSA, la PCH perçue au titre de son fils handicapé, de réexaminer ses droits en conséquence à compter du 1er décembre 2014, de déterminer le trop-perçu susceptible d’en résulter, de lui restituer les sommes qui lui ont été indûment prélevées en compensation des indus annulés par le présent jugement et, le cas échéant, de lui ouvrir à nouveau ses droits au RSA à la date de sa demande, dans le délai d’un mois à compter de la notification du présent jugement, sans qu’il y ait lieu de prononcer une astreinte.

Sur les conclusions tendant à l’application de l’article L. 761 du code de justice administrative :

9. Il y a lieu, dans les circonstances de l’espèce, de mettre à la charge du département des Côtes-d’Armor une somme de 1 000 euros sur le fondement de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

D É C I D E :

Article 1er : La décision du 10 février 2017 par laquelle le département des Côtes-d’Armor a mis à la charge de la requérante un trop-perçu de RSA et a refusé de lui ouvrir les droits à cette allocation est annulée.

Article 2 : Il est enjoint au président du conseil départemental des Côtes-d’Armor de réexaminer les droits au RSA de la requérante à compter du 1er décembre 2014, de déterminer le trop-perçu susceptible d’être mis à sa charge, de lui restituer les sommes qui lui ont été indûment prélevées en compensation des indus annulés par le présent jugement et, le cas échéant, de faire droit à sa demande d’ouverture de droits au RSA à compter de la date de sa demande, dans le délai d’un mois à compter de la notification du présent jugement.

Article 3 : Le département des Côtes-d’Armor versera à Mme T. la somme de 1 500 euros sur le fondement des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

Article 4 : Le présent jugement sera notifié à Mme H. T., au département des Côtes-d’Armor et à la caisse d’allocations familiales des Côtes-d’Armor.

Lu en audience publique le 19 décembre 2018.

Jugement du Tribula Administratif de Rennes 19 12 2018 (pdf, 1 B)

14 janvier 2019

Les Services à la Personne : une offre encore mal identifiée mais répondant parfaitement aux besoins des familles

 

Garde d'enfants en situation de handicap : les entreprises de Services à la Personne répondent parfaitement aux besoins des familles - Fedesap

Lancée dans le cadre de l'Observatoire National du Domicile de la Fédésap avec le soutien de la Direction Générale des Entreprises (DGE), cette étude s'intéresse à un public trop peu écouté, de par sa diversité et la nature de ses besoins : les enfants en situation de handicap et leurs parents.

https://www.fedesap.org

 

14 janvier 2019

Réforme des modalités de recours contre les décisions des MDPH et des conseils départementaux

 

Réforme des modalités de recours contre les décisions des MDPH et des conseils départementaux

Au 1 er janvier 2019, les modalités de recours contre les décisions des commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et des conseils départementaux changent.

https://www.cnsa.fr

 

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14 janvier 2019

Plaquette PCPE Transition Val-de-Marne 94

14 janvier 2019

Découvrez le nouveau site de l'association Meuphine - 77220 Tournan en Brie

 

Accueil - Association Meuphine

Créée en 2003 par 3 mamans, l'Association Meuphine est composée aujourd'hui d'une trentaine de familles adhérentes, avec des enfants en situation de handicap, qui ont décidé de mettre en commun leur énergie, leurs idées pour préparer l'avenir de leurs enfants.

https://association-meuphine.fr

 

13 janvier 2019

Le dimanche c'est équitation avec Trott'Autrement

Toujours avec Dora, adorable petite jument et accompagnée par Virginie Govoroff-Regnault au centre équestre municipal de Neuilly-sur-Marne. Voir l'actualité de Trott'Autrement

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13 janvier 2019

Fondation Orange -> Appel à projets autisme 2019, l'inclusion sociale

 

Appel à projets autisme 2019, l'inclusion sociale

Pour le 1er semestre 2019, la thématique de l'appel à projet autisme portera sur l'inclusion sociale des personnes avec autisme et sur L'amélioration des conditions de vie et d'apprentissages dans les...

https://www.fondationorange.com

 

13 janvier 2019

Connaissez vous FOLA Percussions ?

12 janvier 2019

Photos du jour d'Elise ...

Elise bords de MarneP1100576

Elise bords de Marne assise

 

12 janvier 2019

Social. Un habitat partagé pour personnes handicapées et valides va ouvrir près de Bayeux

article publié sur actu.fr

Deux associations collaborent dans un projet innovant à Saint-Vigor-le-Grand, près de Bayeux (Calvados). Objectif: ouvrir un habitat partagé entre personnes handicapées et valides.

Guillemette de Séze, présidente de l'ISSEAD à Hérouville-Saint-Clair, a pensé avec les autres membres de l'association dont sa co-fondatrice, Marie-Claude Courtay, ce projet d'habitat partagé pour sa fille Pauline, trisomique, et d'autres personnes handicapées mentales ou physiques, qui y trouveraient un bon équilibre entre autonomie et accompagnement.Guillemette de Séze, présidente de l’ISSEAD à Hérouville-Saint-Clair, a pensé avec les autres membres de l’association dont sa co-fondatrice, Marie-Claude Courtay, ce projet d’habitat partagé pour sa fille Pauline, trisomique, et d’autres personnes handicapées mentales ou physiques, qui y trouveraient un bon équilibre entre autonomie et accompagnement. (©La Renaissance le Bessin)

« Cela fait des années que l’on travaille sur ce projet. C’est important pour nous de savoir que nos enfants pourront vivre dans un lieu où ils auront leur indépendance tout en étant accompagnés, car un jour viendra où l’on ne sera plus là… » Cette question de l’après, tous les parents d’enfants handicapés qui vivent toujours au domicile familial se la posent. Guillemette de Sèze en fait partie. Cette mère de 5 enfants vit avec son mari et sa fille de 42 ans dans une maison au calme à Cully, entre Bayeux et Caen.

Pauline est trisomique. La journée, elle est au FOA (Foyer occupationnel pour adulte) « La petite maison » à Hérouville-Saint-Clair, une structure créée par l’association ISSEAD (Insertion sociale et scolaire des enfants et adultes en difficulté), dont Guillemette est la présidente. Et le soir, elle rentre auprès de ses parents.

Une grande maison sur un terrain de 7 500 m2

L’idée de l’association était donc de trouver un lieu qui pourrait accueillir des adultes handicapés mentaux et physiques pour la nuit, un lieu où ils pourraient avoir leur appartement (donc leur indépendance), tout en étant entourés d’accompagnants et d’autres personnes, valides, voulant vivre autrement, dans un habitat partagé où elles pourraient rompre leur solitude notamment.

"On a visité beaucoup d’endroits, et on a fini par tomber sur une belle, grande et récente habitation à Saint-Vigor-le-Grand. Elle fait 450 m2 sur un terrain de 7 500 m2. C’est exactement ce qu’il nous faut."

La maison vient d’être achetée par la Fondation pour le Logement Social (FLS), une association nationale mobilisée en faveur du logement des plus fragiles, qui est partenaire du projet de l’ISSEAD. « L’avantage, c’est que tout est neuf, il n’y a donc que des travaux d’aménagements à faire pour la diviser en appartements ».

C’est dans cette maison de 450 m2, située à Saint-Vigor-le-Grand, près de Bayeux, que vivront 7 adultes handicapés, aux côtés de voisins solidaires, qui eux vivront dans un bâtiment qui doit être construit sur le terrain de 7 500 m2.C’est dans cette maison de 450 m2, située à Saint-Vigor-le-Grand, près de Bayeux, que vivront 7 adultes handicapés, aux côtés de voisins solidaires, qui eux vivront dans un bâtiment qui doit être construit sur le terrain de 7 500 m2. (©La Renaissance le Bessin)

Ouverture en 2019 ?

La maison comprendra donc 7 logements sociaux de type T1, qui seront loués à des personnes handicapées (trois suivies par le FOA d’Hérouville ont déjà prévu de s’y installer), et des espaces communs comme une salle à manger, une cuisine, une laverie… « Elle pourrait ouvrir courant 2019, mais rien n’est encore sûr pour le moment », prévient Guillemette de Sèze.

Tout en sachant que le projet ne s’arrêtera pas là, toute sa particularité résidant dans le fait de créer à terme un habitat partagé, et de pouvoir y déplacer le FOA d’Hérouville-Saint-Clair.

"Sur le terrain, on compte construire des logements sociaux – quelques-uns, pour rester à taille humaine – pour des personnes qui, quel que soit leur état de vie, recherchent un type d’habitat où la notion de lien social et de partage est prédominante. On a d’ailleurs déjà quelques demandes."

« Entraide mutuelle et partage des espaces »

Ensemble, dans ce lieu dont le nom a déjà été trouvé – « Le clos Bartimée, en référence à un personnage de l’Évangile qui a été guéri par Jésus » ? les co-habitants pourraient profiter d’un potager, d’un poulailler, d’un jardin d’agrément…

"L’idée est de s’appuyer sur l’entraide mutuelle et le partage des espaces. On n’est pas dans la logique du soin, mais du prendre soin."

12 janvier 2019

Un bracelet pour identifier les crises d'épilepsie

article publié sur le site de France 5

Un laboratoire hollandais a mis au point un bracelet pour détecter les crises d'épilepsie nocturnes. Son efficacité a été testée sur un groupe de patients.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr

Rédigé le 13/11/2018

Un bracelet pour identifier les crises d'épilepsie Nightwatch. Credit: Livassured

Les crises d'épilepsie nocturnes peuvent être extrêmement dangereuses, surtout si elles se produisent en l'absence de témoins. Et encore plus lorsque les sujets épileptiques sont handicapés, avec un risque de 20% de mourir de telles crises.

Dans un article publié le 24 octobre dans la revue Neurology, un groupe de chercheurs néerlandais a présenté un dispositif mis au point pour identifier, pendant la nuit, différents types de crises d'épilepsie. Il s'agit du bracelet Nightwatch, un outil combinant deux types de capteurs : l'un mesure le rythme cardiaque (qui augmente au cours d'une crise d'épilepsie), l'autre un accéléromètre, qui mesure la position et les mouvements.

Un outil pratique et efficace

Le bracelet, petit et pratique, est placé sur le bras du patient, en contact avec la peau pour surveiller le rythme cardiaque.

Des tests visant à évaluer l'efficacité du dispositif ont été réalisés sur un groupe de 28 adultes qui déclarent avoir souffert au moins une fois par mois de crises d'épilepsie. Ils ont été surveillés chaque nuit pendant 3 mois. Au cours de cette période, le bracelet a détecté 85% des attaques les plus graves. Un résultat bien meilleur que celui obtenu avec d'autres appareils actuellement utilisés, tels que des capteurs détectant les vibrations du lit dues aux crises qui ont une sensibilité de 21%.

L'outil est calibré pour identifier différents types de crises d'épilepsie, en particulier celles qui sont cliniquement les plus urgentes. Nightwatch pourrait donc permettre d’éviter les morts subites dues à l’épilepsie, mais aussi de surveiller les crises au moyen de paramètres objectifs et de vérifier l’urgence:  plus la tachycardie dure longtemps, plus la crise est dangereuse.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr

12 janvier 2019

La numérisation est une opportunité pour libérer le potentiel des "minorités cognitives"

 

La numérisation est une opportunité pour libérer le potentiel des "minorités cognitives"

Lors de la réunion de janvier de la section spécialisée "Transports, énergie, infrastructures et société de l'information" (TEN), les membres du Comité économique et social européen (CESE) ont débattu des moyens d'exploiter le potentiel de la "neurodiversité", ce qui pourrait également aider les membres de ces minorités dites "cognitives" à s'intégrer socialement.

https://www.eesc.europa.eu

 

12 janvier 2019

Saint Maur -> AIME 77 futurs locaux pôle 94 À l’école de TED et ses Amis. C'est signé !

12 janvier 2019

Programmé dans la région, un documentaire sur les psychanalystes crée la polémique

article publié dans La Dépêche

Publié le 10/01/2019 à 16:19

 

Le film qui soulève les passions est programmé à Tarbes, Agen et Carcassonne. / Photo DDM archives

Le film qui soulève les passions est programmé à Tarbes, Agen et Carcassonne. / Photo DDM archives

 

La projection suivie d’un débat du documentaire Le phallus et le néant, dans trois villes de la région et de Nouvelle-Aquitaine (Agen, Tarbes et Carcassonne), crée déjà la polémique. 

La soirée organisée le 30 janvier dans la salle de cinéma du Parvis, à Tarbes, promet d’être animée. Le dernier mercredi de ce mois, la réalisatrice Sophie Robert, soutenue par l’association Autisme 65, présentera son dernier film documentaire Le phallus et le néant : les psychanalystes et la sexualité. Un réquisitoire assumé contre les psychanalystes adeptes des théories de Freud et de Lacan : "à travers ce film, je veux que les gens puissent prendre conscience des dégâts effroyables que peuvent avoir sur des victimes des discours de psychanalystes." 

Le documentaire soulève des passions, notamment suite à la phrase d'une psychanaliste, interrogée dans le film. "L’inceste paternel ça ne fait pas tellement de dégâts, ça rend juste les filles un peu débiles." La phrase sort de la bouche de la psychanalyste Jacqueline Schaeffer. Comme 18 autres psychanalystes de renom (à l’instar de Jacques André ou encore Aldo Naouri), la professeure de psychologie clinique à Paris 7 avait accepté de se prêter à ce qu’elle considère aujourd’hui comme un mauvais jeu face à la caméra de la réalisatrice : quelque temps après la projection en avant-première du documentaire (en novembre), Jacqueline Schaeffer a engagé une procédure en référé afin que ses paroles soient retirées d’un film qui "nuit à la profession de psychanalyste".

"Une dimension politiquement très incorrecte"

Sans préjuger du jugement qui sera rendu ce vendredi 11 janvier par le TGI de Paris, la démarche peut surprendre : cette séquence est la seule qui figurait déjà dans le premier volet du documentaire, Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme. Car entre la réalisatrice et les psychanalystes, le désamour n'est pas nouveau. Tourné en 2011, il avait été suspendu judiciairement suite à un référé intenté par trois psychanalystes lacaniens. Un arrêt de Cour d’appel rétablissait le droit à la projection deux ans plus tard et, en 2018, les trois lacaniens étaient condamnés à verser 50 000 € au titre des dommages et intérêts.

En 2019, avec ce deuxième volet, Sophie Robert réitère sa déclaration de désamour à l’endroit des freudiens et des lacaniens. Avec ce nouveau format des entretiens réalisés à l’époque, la réalisatrice entend "décortiquer avec eux la théorie sexuelle, en leur demandant d’assumer la dimension politiquement très incorrecte de leurs théories. Ils se sont prêtés au jeu avec une gourmandise visible."

Il n’est pas certain que les psychanalystes de la région auront la même appétence pour la soirée du 30 janvier, à Tarbes.

Autisme 65 soutient la réalisatrice 

Vanessa Ruiz Lasserre, présidente d’Autisme 65, s'exprime sur le sujet : "Le Mur qui ouvrait une brèche dans les pratiques psychanalytiques obsolètes et nocives à l’égard des personnes autistes et de leurs familles. Sophie Robert est également l’auteure du documentaire Quelque chose en plus : ABA apprendre autrement que nous avions été nombreux à voir à Tarbes lors de deux projections en 2015, ainsi que d’une série de vidéos Enfants autistes : bienvenus à l’école. Autisme 65 soutient son travail, c’est pourquoi nous espérons que nous serons très nombreux lors de la projection unique de son dernier long-métrage. Mais l’association s’interdit de porter le moindre jugement sur le sujet traité qui dépasse de très loin celui de l’autisme."

Ce qu'en pensent les psy de la région

"Nous traversons une période de violences de tous ordres et de tous bords, une période durant laquelle des gens n’arrivent même plus à se parler, alors il n’y a pas lieu de jeter de l’huile sur le feu." Les freudiens et lacaniens interrogés en Hautes-Pyrénées ne prendront vraisemblablement pas part au débat du 30 janvier, au Parvis de Tarbes. "Chacun sait que cette personne et nombre d’associations de proches d’autistes tiennent des discours à charge à l’encontre de la psychanalyse. Pour partie sans doute parce que, faute d’encadrement réglementaire strict, il s’est fait tout et n’importe quoi autour des neurosciences. Jusqu’à des comportements déviants et pervers. Mais dès lors que l’on reste dans le cadre d’un exercice réglementé et reconnu, il y a de la place pour toutes les théories. Et à ce titre, sans doute faudrait-il qu’on laisse aux parents le choix du praticien, y compris au sein d’un établissement de soins ou d’une institution."

Agen: au CGR, le mardi 29 janvier, à 20 heures; Tarbes:Le Parvis, le mercredi 30 janvier, projection suivie d’un débat avec la réalisatrice, à 20 heures; Carcassonne: CGR Colisée, le jeudi 28 mars, à 20 heures.

JEAN LUC COLLONGUES

11 janvier 2019

Interview Sophie ROBERT par Marina Carrère et Régis Boxele - Magazine de la santé 10.1.2019

11 janvier 2019

Allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) : allongement de sa durée d'attribution

 

Allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) : allongement de sa durée d'attribution

Un décret paru au Journal officiel du 27 décembre 2018 augmente la durée d'attribution de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH).

https://www.service-public.fr

 

10 janvier 2019

Les recherches scientifiques sur l'autisme : 10 avancées majeures en 2018

 

Les recherches scientifiques sur l'autisme : 10 avancées majeures en 2018

Chaque année la revue de vulgarisation Spectrum News opère un classement des articles notables issus des recherches scientifiques sur l'autisme durant l'année passée. Cette année encore, ils ont demandé à des chercheurs d'évaluer les recherches scientifiques sur l'autisme les plus importantes, celles qui ont changé leur point de vue sur l'autisme ou sur la façon de le traiter.

http://comprendrelautisme.com

 

10 janvier 2019

La psychanalyste Jacqueline SCHAEFFER tente de censurer film LE PHALLUS ET LE NEANT, documentaire de Sophie ROBERT

 

Sophie Robert bandeau

Vidéo ->Extrait du Mur de Sophie Robert : 

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