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"Au bonheur d'Elise"
23 mai 2014

l'association Autisme 75 propose un lieu innovant : La Maison Bleue près du Touquet Paris Plage

maison bleue JPinault

 

Respirez !
UNE OFFRE INNOVANTE POUR LES
ETABLISSEMENTS ET LES
FAMILLES, AU WEEK-END OU A LA
SEMAINE
UN LIEU DE TRANQUILLITE POUR
SE DETENDRE ET SE REPOSER AU
MOINDRE COÛT POSSIBLE
UNE NOUVELLE EXPERIENCE DE
SOCIALISATION, DE STIMULATION,
ET DE BIEN ÊTRE
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22 mai 2014

L'arrivée du chien "Etic" a changé la vie de Thomas

article publié dans Ouest France

L'histoire

Thomas a 14 ans, il est atteint d'autisme. Virginie, sa maman raconte : « C'était un enfant qui ne parlait presque pas, qui avait peu d'interaction avec son entourage, qui était actif, qui courait partout. »

Virginie met en place des méthodes pour le faire progresser et évoluer... Mais peu d'évolutions sont visibles. Et puis, en janvier 2012, Thomas reçoit son chien, remis pas l'association Handi'chien. Depuis, c'est un nouveau garçon... Tout change pour lui et sa famille.

Une rencontre prédestinée

La rencontre entre ce chien et cet adolescent est assez étonnante. Anne, une bénévole d'Handi'chien est venue présenter à Thomas un premier chien, mais rien ne se passe. La semaine suivante, un nouveau chien lui est présenté, mais là l'incompatibilité entre les deux est flagrante. En ramenant le chien à la voiture, « Etic », un autre chien qui attend dans le coffre, tire la langue à Thomas. Là, un regard, un sourire du garçon et c'est l'évidence. La semaine suivante, Anne revient lui présenter officiellement ce chien et l'évidence se confirme.

Une vie plus sereine

Depuis tout a changé, Thomas communique avec les autres, lui qui détestait toucher les textures, touche le chien, lui donne ses croquettes dans la bouche. Alors qu'il ne pouvait pas aller dans les magasins il peut maintenant faire les courses avec sa maman dans des supérettes, il peut aller dans des lieux où il y a du monde. Cette année il a même participé à la galette du centre Handi'chiens. La vie de famille est bien plus sereine... Grâce au chien, grâce au travail des éducateurs, grâce aux dons, grâce aux bénévoles.

22 mai 2014

Autisme au quotidien : Caroline partage son expérience

article publié dans Ouest France

L'association Autisme écoute et partage organisaient, samedi, une formation consacrée à la gestion de l'autisme au quotidien. Cette formation destinée aux familles et professionnels se déroulait dans les locaux du lycée Notre-Dame-de-la-Paix était assurée par Caroline Belliton, consultante et formatrice : « Maman d'un jeune autiste de 19 ans, qui est aujourd'hui agent de restauration, je fais part de mon expérience. L'objectif de cette formation est de donner des clés aux personnes qui entourent les autistes. En France, les mentalités évoluent mais encore trop lentement ; les familles sont notamment souvent démunies face aux troubles de leur enfant. Je leur transmets de l'enthousiasme pour qu'elles puissent avancer et découvrir tout le potentiel de leur enfant ».

Plus de 80 personnes ont assisté à chaque journée de formation.

22 mai 2014

IME Les Joncs Marins : portes ouvertes les 23 & 24 mai 2014 - LE PERREUX 94

invitation_portes_ouvertes_IME_Les_Joncs_Marins

21 mai 2014

Villeneuve-d'Ascq : Pas à Pas Nord défend toujours la méthode ABA pour soigner les enfants autistes

article publié dans La Voix du Nord

Publié le - Mis à jour le 19/05/2014 à 18:57

L’assemblée générale de l’association regroupant les parents d’enfants autistes adeptes de la méthode comportementaliste Aba a réuni mercredi une vingtaine d’adhérents inquiets des menaces qui pèsent sur cette thérapie.

IMG_0613.JPG

L’association créée en 2008, complémentaire de Pas à Pas et dirigée par Arnaud Ribere, aide les parents d’enfants autistes désireux de faire appliquer la méthode d’origine américaine ABA (analyse appliquée du comportement), développée à l’Univeristé Lille 3 par le docteur Vinca Rivière. Basée sur une stimulation intensive et régulière, cette méthode, estiment-ils, donne de meilleurs résultats que les traitements dispensés par les psychiatres.

Parrainé longtemps par Francis Perrin, le célèbre acteur qui élève un enfant autiste avec son épouse, Pas à pas sert de lien entre les parents en recherche d’éducateurs spécialisés et le site de Villeneuve-d’Ascq – l’école Camus – où ont lieu les séances. « Car les démarches administratives sont longues, explique Caroline Pajot, membre du bureau, pour que le dossier soit pris en compte par la Maison des handicapés et pour trouver une place car le nombre d’éducateurs spécialisés pour appliquer la méthode est restreint ».

D’où le coup de gueule lancé par le président à propos du master ABA que l’université Lille 3 a du mal à soutenir : « De ce fait, le nombre d’étudiants formés est en diminution, une dizaine par an. Et pourtant, l’intérêt de cette méthode a fait ses preuves, comme l’a expliqué un des grands spécialistes américains venu donner une conférence sur le sujet l’année dernière, à notre demande. Et pourtant, Xavier Bertrand, quand il était ministre de la Santé, soutenait ABA… » L’association ne baisse pas les bras pour autant. Avec son modeste budget (7 000 euros cette année), elle va continuer à organiser des événements et envisage une mobilisation nationale. J-M. G.

 

Contact : contact@pasapas-nord.fr

 

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21 mai 2014

La microstructure de la matière blanche prédit les traits autiistiques dans le trouble de l'attention-hyperactivité

article publié sur Autisme Information Science

White Matter Microstructure Predicts Autistic Traits in Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder

Traduction expresse: G.M.
 
J Autism Dev Disord. 2014 May 15.
1Child and Adolescent Psychiatry Section, Institute of Psychological Medicine and Clinical Neurosciences, Cardiff University School of Medicine, Second Floor, Hadyn Ellis Building, Maindy Road, Cathays, Cardiff, CF24 4HQ, UK, cooperml1@cardiff.ac.uk

Résumé
Des traits du trouble du spectre autistique (TSA ) chez des enfants atteints d'un trouble de l'attention (TDAH ) se sont précédemment avérés être des indices sur la gravité clinique . Cette étude a examiné l'association des traits TSA avec les paramètres de diffusion chez des adolescents atteints de TDAH ( n = 17 ) , et a également comparé la microstructure de la matière blanche (WM) par rapport aux témoins ( n = 17 ) .  
Des associations significatives ( p < 0,05 , corrigée ) ont été trouvées entre la diffusivité  anisotropie/radiale fractionnée et les traits de gravité du TSA ( des corrélations positives et négatives respectivement ) , surtout dans la branche postérieure droite de la voie de la capsule corticospinale interne , le pédoncule cérébelleux droit et le mésencéphale .
Aucune différence cas-témoins n'a été trouvée pour les paramètres de diffusion examinés.
C'est le premier rapport d'une signature de la microstructure WM des traits autistiques dans le TDAH . Ainsi , même en l'absence de trouble complet, les traits TSA peuvent répertorier une neurobiologie sous-jacente distinctive dans le TDAH .
PMID: 24827086

Abstract
Traits of autism spectrum disorder (ASD) in children with attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD) have previously been found to index clinical severity. This study examined the association of ASD traits with diffusion parameters in adolescent males with ADHD (n = 17), and also compared WM microstructure relative to controls (n = 17). Significant associations (p < 0.05, corrected) were found between fractional anisotropy/radial diffusivity and ASD trait severity (positive and negative correlations respectively), mostly in the right posterior limb of the internal capsule/corticospinal tract, right cerebellar peduncle and the midbrain. No case-control differences were found for the diffusion parameters investigated. This is the first report of a WM microstructural signature of autistic traits in ADHD. Thus, even in the absence of full disorder, ASD traits may index a distinctive underlying neurobiology in ADHD.
20 mai 2014

Paris : Elise et Bedge en concert à l'Abracadabar le 16 mai 2014

Elise & Bedge en concert

Vendredi dernier Elise s'est invitée en guest star à l'Abracadabar où passait Bedge, le copain de sa soeur Elodie ainsi qu'une amie ...

Elle a dansé et s'est emparé du micro ... Bedge s'est opposé à ce qu'elle descende ...

Merci à lui et à tout le public conquis !!!


21h30 : Bedge Waterfield Blues rock
visuel événement

Un Rocknroll transcendant et tribal, un blues plaintif et criard et une folk dérangeante et pas tout à fait apprivoisée.

 https://www.facebook.com/bedgewaterfield?fref=ts


20 mai 2014

IME Moussaron : l'ARS Midi-Pyrénées pose ses conditions

article publié dans tsa-quotidien (l'actualité de l'action sociale)

Mis en cause pour de graves dysfonctionnements, l'IME Moussaron a décidé de contre-attaquer en assignant devant les tribunaux l'ARS Midi-Pyrénées. Sa directrice générale, Monique Cavalier, répond aux arguments de la défense et fait un premier bilan des évolutions depuis la nomination d'un administrateur provisoire. Elle affirme qu'aucune décision n'a été prise pour l'avenir.
Contestant la réduction du nombre de places pour l'IME et inquiète d'un éventuel changement de statut (actuellement lucratif) de l'IME Moussaron, sa direction a décidé d'attaquer l'ARS Midi-Pyrénées en demandant l'annulation de la mission confiée à l'administrateur provisoire. Dans l'entretien qu'elle nous a accordé, sa directrice générale Monique Cavalier répond point par point aux critiques formulées par maître Poinsot, l'avocat de l'établissement.

tsa : Cela fait plus de cinq mois que l'administrateur provisoire est aux commandes. Quelles évolutions ont été enregistrées depuis cette date ?


Monique Cavalier : Des éléments d'humanisation importants ont été apportés. Les sanitaires à plusieurs places ont été démontés, ainsi que des box où les enfants étaient parfois enfermés. De tels équipements étaient indignes d'un accueil de qualité et respectueux. Ces progrès ont été réalisés grâce à une mobilisation impressionnante, depuis un an, de nos équipes, aussi bien de l'antenne du Gers que de la direction générale de l'agence et des personnels chargés du contrôle. L'engagement de l'ARS pour cet établissement est impressionnant.

Le recours engagé par l'IME met en cause l'impartialité de l'administrateur provisoire. Que répondez-vous ?

Sur l'impartialité de Alain Dewerdt, je n'ai rien à dire. Je constate simplement qu'il a le grand avantage de ne pas être originaire de la région. D'autre part, sachez qu'en tant qu'administrateur provisoire, il ne peut être repreneur d'une structure dans laquelle il a eu des responsabilités.

Depuis l'arrivée de l'ARS dans l'IME, l'effectif accueilli dans l'établissement a baissé considérablement. Comment cela s'explique-t-il ?


Il faut savoir qu'à notre arrivée, nous avons constaté qu'un tiers (28 sur 85) des résidents avaient plus de 20 ans, et même parfois beaucoup plus. Ce n'est pas leur place dans un établissement réservé à des enfants et adolescents. En concertation étroite avec les parents, leur départ a été organisé, avec le souci de les rapprocher au maximum de leur famille. Il faut savoir que seulement un tiers des résidents est originaire de Midi-Pyrénées. Au jour d'aujourd'hui, il ne reste plus que onze personnes âgées de plus de 20 ans dans l'IME, mais nous voulons prendre le temps de trouver des solutions adaptées pour ceux qui restent. Aucune décision n'a été et ne sera expéditive, pour obéir à une logique du chiffre.

Sur les 17 résidents transférés, combien sont partis vers un établissement belge ?

Un tiers d'entre eux ont intégré un centre situé en Belgique, toujours avec l'accord des familles. Pour celles - et elles sont nombreuses - qui résident en région parisienne, cette solution apparaît comme plus facile d'accès : la Belgique est plus proche que le Gers ! Je précise que si les solutions proposées ne conviennent pas aux familles, elle pourront toujours demander à revenir à Moussaron.

Souhaitez-vous réduire la capacité d'accueil de l'établissement ?

Dans la configuration actuelle de l'institut, avec son "château" et les deux bâtiments latéraux, il nous semble excessif de vouloir accueillir 85 résidents. Je précise que cette réduction de la capacité d'accueil n'est pas l'occasion pour l'ARS de réaliser des économies puisque la dotation (basée sur l'accueil de 85 enfants) n'a pas été réduite. Cela doit rendre possible les aménagements de bâtiments et la formation du personnel. 

Cette réduction de la capacité d'accueil n'est-elle pas contradictoire avec la pénurie de places, notamment pour les polyhandicapés ?

Je voudrais répondre en deux temps. D'une part, l'IME a une autorisation pour accueillir 35 enfants polyhandicapés, les autres étant des déficients intellectuels. Donc, la réduction des effectifs n'a pas forcément un impact sur le nombre de polyhandicapés accueillis. D'autre part, le Gers a un taux d'accueil de personnes handicapées qui est le double de la moyenne régionale. En effet, avec 5 % de la population, le département compte 10 % de l'offre régionale. Les priorités de l'ARS se portent davantage sur l'agglomération toulousaine où les délais d'attente sont les plus longs.

Les dirigeants de l'IME craignent de se voir imposer un changement de statut. Que leur répondez-vous ?


Nous n'avons aucune posture idéologique dans cette affaire. Notre souci est de ne pas nous retrouver dans deux ou trois ans dans la situation que nous gérons depuis un an. Nous avons encore quelques interrogations sur le fonctionnement de Moussaron qui doivent être levées. Comment se fait-il que la SAS [société par actions simplifiée] "Maisons d'enfants de Moussaron" qui loue les locaux à la SCI [société civile immobilière] prenne en charge les aménagements du bâti ? Quelle est l'organisation prévue à la tête de l'établissement suite au retrait du couple de fondateurs qui sont les parents de l'actuelle dirigeante ? Il faut également ouvrir davantage l'établissement en faisant venir des stagiaires (ce qui commence à se faire) et en organisant des échanges de pratiques avec d'autres professionnels. Nous avons besoin d'avoir des éclaircissements avant le renouvellement de l'autorisation en 2015. Mais je le répète : aucune décision n'a été prise aussi bien sur le renouvellement du mandat de l'administrateur provisoire qui prend fin mi juin que sur l'identité de la structure gestionnaire. 
20 mai 2014

Autisme et vaccination : une étude australienne pour clore le débat

article publié dans le Huffingtonpost

Le HuffPost  |  Par Sandra Lorenzo Publication:   |  Mis à jour: 20/05/2014 07h23 CEST

SANTÉ - C'est un débat récurrent. Faut-il oui ou non faire vacciner ses enfants? Dans ce débat qui ne cesse de prendre de l'ampleur, l'un des arguments clé des opposants aux vaccins vient d'être clairement contredit par une nouvelle étude.

Dans le camp des opposants qui contestent la nécessité de la vaccination, le lien entre l'autisme et le vaccin contre la rougeole, un lien rejeté par la grande majorité du monde scientifique fait partie des arguments massue. Des chercheurs australiens ont voulu mettre un point final à cette controverse.

Une étude très controversée à l'origine de cette rumeur

En 1998, dans la revue médicale The Lancet, une publication fait le lien entre le vaccin contre la rougeole, également appelé ROR, et l'autisme. Si de nombreuses études ont par la suite prouvé qu'aucun lien ne pouvait exister entre ces deux pathologies, le mythe est vivace. Il continue d'inquiéter de nombreux parents. Résultat, en Grande-Bretagne, l'épidémie de rougeole a repris en 2011.

Dans le cadre de l'étude publiée en 1998, les cas de 12 jeunes patients souffrant de maladie inflammatoires chroniques intestinales et d'autisme ont été étudiés. Pour 8 de ces patients, le médecin traitant ou les parents de l'enfant avaient mis en lien le vaccin ROR et leur problème de santé. L'hypothèse retenue par les chercheurs : le virus de la rougeole s'installerait dans les intestins de l'enfant lors de la vaccination, cela causerait une inflammation qui provoquerait des problèmes de développement neurologique.

Des données du monde entier étudiées

L'étude conduite par des chercheurs de l'Université de Sydney compare les données récoltées sur plus d'un million d'enfants. La conclusion est sans appel, il n'y a pas de lien entre les vaccins contre la rougeole, la rubéole, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et le développement de l'autisme chez l'enfant.

"J'ai pensé que quelqu'un avait certainement déjà pensé à mettre toutes ces données en commun, a expliqué Guy Eslick, professeur associé à l'école de Médecine de Sydney. En cherchant, je me suis rendu compte qu'il n'en était rien.". C'est en regardant des documentaires et des débats que Guy Eslick a décidé de se pencher sur le sujet. "Les données que nous avons étudiées montrent le manque de preuves pour conclure à un lien entre autisme, maladies autistiques et vaccination enfantine" poursuit le chercheur.

Cette étude est la première sur le sujet à prendre en compte un nombre aussi élevé de patients. "Notre étude a aussi trouvé que les composants utilisés dans les vaccins (thimérosal ou mercure), ni les virus de la rougeole, des oreillons, de la rubéole ne peuvent être associés au développement de l'autisme."

"Au vu de ces résultats, conclut le chercheur, il n'y a donc aucune raison d'éviter l'immunisation".

20 mai 2014

Changement dans les niveaux de cytokines plasma pendant le traitement à la rispéridone chez les enfants avec autisme

article publié dans Autisme Information Science

Change in Plasma Cytokine Levels During Risperidone Treatment in Children with Autism

Traduction: G.M.
 
 11 School of Medicine, University of California , San Diego, California.

Résumé
Les antipsychotiques atypiques diminuent l'irritabilité dans l'autisme . Ils affectent également le réseau des cytokines . Le stress psychologique , la dépression et , éventuellement , un trouble du spectre autistique (TSA ) sont associés à la production de cytokines pro- inflammatoires. Nous avons cherché à déterminer si le traitement avec de la rispéridone a entraîné des changements dans les niveaux de cytokines plasmatiques .
Méthodes Quarante cinq sujets d'une étude ouverte du traitement à la risperidone d'enfants et d'adolescents avec TSA , âgés de 4-18 ans , ont eu une analyse de 27 cytokines différentes au départ et après 8 semaines de traitement à l'aide de dosages multiplex ( Millipore ) et de lecture de la plateforme Luminex 100 ™.
Nous avons examiné les changements dans chacun des niveaux de cytokine dans l'ensemble du groupe , ainsi que les changements par rapport à des cytokines chez les répondeurs et chez les non-répondeurs .
Résultats Après 8 semaines de traitement à la rispéridone , 2 des cytokines plasmatiques sur 27 ont montré une diminution statistiquement significative des niveaux médians : Eotaxin ( p = 0,0003 ) et chimiotactique des monocytes protein-1 ( MCP- 1 ) ( p = 0,0024 ) . Six des 48 sujets ont rencontré deux critères pour les répondants à la rispéridone , et les valeurs médianes de l'interleukine (IL) -5 étaient significativement plus élevées ( p = 0,005 ) dans le groupe global de répondeurs que dans le groupe des non-répondeurs .  

Conclusions
Deux cytokines, éotaxine et MCP- 1 , qui ont été précédemment identifiées comme anormalement élevées chez les enfants avec autisme , ont diminué au cours du traitement avec la rispéridone . Ceci suggère un mécanisme d'action possible du traitement de la rispéridone et un équilibrage du système immunitaire chez des sujets avec autisme dans cette étude très préliminaire .

PMID: 24828014

Abstract
Abstract Background: Atypical antipsychotics decrease irritability in autism. They also affect the cytokine network. Psychological stress, depression, and, possibly, autism spectrum disorder (ASD) are associated with the production of pro-inflammatory cytokines. We sought to determine if risperidone treatment led to changes in plasma cytokine levels. Methods: Forty-five subjects from an open-label study of risperidone treatment of children and adolescents with ASD, ages 4-18 years, had an analysis of 27 different cytokines at baseline and after 8 weeks of treatment using multiplex assays (Millipore) and read on the Luminex 100 platform. We examined changes in each of the cytokine levels in the entire group, and also compared changes in cytokines in responders versus nonresponders. Results: After 8 weeks of risperidone treatment, 2 of the 27 plasma cytokines showed statistically significant decreases in median levels: Eotaxin (p=0.0003) and monocyte chemoattractant protein-1 (MCP-1) (p=0.0024). Six of the 48 subjects met two criteria for responders to risperidone, and the median values of interleukin (IL)-5 were significantly higher (p=0.005) in the overall responder group than in nonresponders. Conclusions: Two cytokines, eotaxin and MCP-1, which have previously been identified as abnormally elevated in children with autism, decreased during treatment with risperidone. This suggests a possible mechanism of action of risperidone treatment and a balancing of the immune system in affected subjects in this very preliminary study.
19 mai 2014

Formation approches éducatives globales destinée aux parents et professionnels - Paris 23 et 24 juin 2014 - Autisme

formation aba PARIS 23-24 juin

17 mai 2014

Une nouvelle piste pour comprendre les troubles de l'attention

En étudiant chez la souris le colliculus supérieur, une structure cérébrale présente chez les vertébrés, des scientifiques du CNRS, de l’Inserm et de l’université de Strasbourg ont découvert qu’une hyperstimulation de cette région cérébrale entraînait des comportements propres aux troubles de l’attention (TDA).

A l’origine, les chercheurs s’intéressaient à l’intégration des messages nerveux sensoriels au niveau du colliculus supérieur. Une structure qui nous sert à détecter les nouveaux stimuli visuels de l’environnement.

Les scientifiques utilisent alors pour leur étude des souris transgéniques, qui présentent la particularité d’avoir un colliculus hyperstimulé par les messages visuels.

Au fil de leurs travaux, ils se demandent quelles pourraient être les conséquences d'une hyperstimulation colliculaire sur le comportement des souris. Et c’est en s’intéressant à la littérature scientifique qu’ils prennent connaissance de précédents résultats qui supposent que les enfants souffrant de troubles de l’attention peuvent présenter une hypersensibilité du colliculus.

Leurs résultats appuient cette hypothèse, car ils observent que leurs souris manifestent des comportements caractéristiques des troubles de l’attention. Ils démontrent un enrichissement en noradrénaline, un neurotransmetteur, au niveau du colliculus hyperstimulé, confirmant une étude de 1999 qui suppose que le système noradrénergique, c’est-à-dire les structures nerveuses dont le médiateur chimique est la noradrénaline, est en cause dans le TDA.

L’équipe scientifique émet alors l’hypothèse que le colliculus supérieur est impliqué dans le TDA, une idée appuyée par leurs résultats expérimentaux et la littérature.

Le colliculus est une plaque tournante sensorielle, impliquée dans le contrôle de l’attention, et de l’orientation visuelle et spatiale. Les patients souffrant de TDA sont en quelque sorte incapables de filtrer l’information visuelle, de distinguer « le bruit » environnant des informations visuelles importantes. Il semblerait donc logique que le colliculus puisse être impliqué dans le TDA.

 Ce résultat reste néanmoins à confirmer chez l’homme, puisque son expérience concerne la souris.

Michael Reber précise qu’ « Il faudrait faire des enregistrements fonctionnels chez des patients présentant des TDA, et voir si leurs colliculus sont hyperactivés en situation de stimulation ». Une tâche qui sera difficile, puisqu’il semble que les techniques d’imagerie médicale permettent difficilement d’étudier le colliculus, en raison de la présence d’importants vaisseaux sanguins à proximité.

L’origine des TDA est encore relativement mal comprise. Les chercheurs savent depuis longtemps qu’il y a un problème dans l’équilibre neural des neurotransmetteurs de la famille des monoamines, qui regroupe la dopamine, l’adrénaline, la noradrénaline et la sérotonine. Sans savoir exactement quels rôles sont joués par chacun.

Des doutes persistent également sur la ou les structures cérébrales impliquées. Jusqu’à maintenant, le cortex préfrontal était le candidat privilégié.

La littérature scientifique récente indique que les traitements utilisés pour soigner les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), tels le méthylphénidate, l’amphétamine et l’atomoxétine, montreraient que l’origine neurochimique de ces troubles serait un déficit en dopamine et noradrénaline.

Ce constat illustre pour Michael Reber qu’en recherche sur le TDA nous sommes un peu face à « un système qui se mort la queue ». On étudie certaines familles de molécules parce qu'on les prescrit aux enfants qui souffrent de TDA. Mais il n’y a pas de preuves expérimentales directes du mode d’action des traitements actuels.

Michael Reber estime que si l’hyperstimulation du colliculus était confirmée chez l’homme, cela ouvrirait la voie à de nouvelles possibilités thérapeutiques. Les traitements actuels ciblent principalement le système dopaminergique. Ils entraînent fréquemment des effets secondaires, et des risques de dépendance à l'âge adulte sur le long terme. Un constat confirmé par les études scientifiques, qui préconisent notamment d’utiliser ces traitements avec précautions.

Bien que beaucoup d’importance ait été accordée à la dopamine comme médiateur principal des thérapeutiques des TDA/H, les preuves scientifiques disponibles ne justifient que mal cette position. Aucun médicament avec une action spécifique de la dopamine n’a pu être identifié comme efficace pour traiter les TDA/H. A l’inverse, la guanfacine, et l'atomoxétine, des traitements agissant sur le système noradrénergiques, ont prouvé leur efficacité.

 

Antoine Bonvoisin pour La tête au carré.

Par Antoine Bonvoisin | 18 Avril 2014 à 18:18
17 mai 2014

Formation sur le dépistage précoce des troubles du spectre autistique à l'attention des médecins et directeurs d'EAJE

16 mai 2014

URGENCE : Sauvons Maxence, enfant autiste de 11 ans

article publié dans l'Express

DE LA DEGRADATION SANITAIRE EN BELGIQUE

En 2008, Maxence, alors dans sa poussette, manifestait pour ses droits à l’éducation devant le Ministère de la Santé, à l’occasion de la sortie du 2e plan Autisme. En 2014, il était de nouveau là, à la Marche de l’Espérance dans les rues de Paris, pour revendiquer ses droits à la scolarisation. Aujourd’hui, Maxence est en Belgique. Il est en grande souffrance, car ça se passe mal à l’internat dans lequel il passe ses nuits : il a maigri, dort très peu, s’automutile … Son état ne cesse de se dégrader. VAINCRE L’AUTISME agit et appelle à la mobilisation de tous.

L’exil en Belgique, une solution par défaut

En avril 2011, à défaut d’obtenir une place dans une structure adaptée aux besoins de leur fils autiste en France, les parents de Maxence reçoivent un avis favorable de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) pour une orientation vers une structure de type IME en Belgique. C’est ainsi que Maxence se retrouve dans l’école spécialisée  « Les Co’Kain », en Belgique. Pris en charge dans un établissement pratiquant la méthode TEACCH, Maxence semble enfin progresser. Malgré le déchirement de l’éloignement, ses parents commencent à « respirer » et entrevoient la possibilité d’un avenir meilleur pour leur fils.

D’épuisement en épuisement

Alors qu’un apaisement se profile enfin, un autre enfer commence. Loin des siens, Maxence est hébergé à l’internat « Les Tournesols » dont les frais sont à la charge des parents du fait que cet établissement n’est pas conventionné par la France. Autrement dit, il ne rentre pas dans le cadre des « usines à Français ».

Cet internat qui accueille Maxence pendant la semaine est fermé le week-end. Ses parents doivent donc se résoudre à partir en Belgique récupérer leur fils tous les vendredis pour le ramener le lundi. A raison de 1 000 Km par semaine, soit  2 pleins d’essence, c’est un véritable gouffre financier qui se met en place, sans compter l’inéluctable épuisement physique et psychologique.

En raison du handicap de leur enfant, les parents de Maxence demandent à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Val de Marne à ce que Maxence puisse bénéficier d’un transport adapté entre son domicile et la structure en Belgique pour effectuer les trajets aller-retour le week-end. Cette demande est accompagnée d’une prescription médicale établie par le psychiatre référent de leur fils préconisant un transport assis professionnalisé (taxi conventionné ou Véhicule Sanitaire Léger).

En août 2011, la CPAM du Val de Marne informe la famille qu’elle ne peut donner une suite favorable à leur demande. Et pourtant, les frais de transport de l’un des enfants scolarisé dans la même structure que Maxence sont bien pris en charge par la CPAM des Yvelines !

Les parents de Maxence ne baissent pas les bras et décident de lancer des poursuites à l’encontre de la CPAM du Val du Marne … Nouveau refus lié au fait que la structure d’hébergement de Maxence n’est pas considéré comme appartenant au secteur médico-social.

(L’histoire de Maxence dans le « LE WEBDOC DE L’AUTISME » http://www.webdocdelautisme.fr/)

Le calvaire de Maxence

En juin 2013, découragés, épuisés et dans une situation financière difficile, les parents optent à contre cœur pour un hébergement à l’internat de l’Espéranderie en Belgique qui, lui, est conventionné par la sécurité sociale française et assure les transports France-Belgique une fois par mois. Cet établissement qualifié « d’usine à Français » prend en charge 600 enfants et adultes sans solution (l’internat des Tournesols accueillait 48 enfants) et facture la prise en charge 4 800 € par mois … Sans oublier que cet internat est loin de l’école de Maxence.

 

Les parents lancent un appel de détresse car leur fils est au plus mal : seulement 2 éducateurs dans l’unité pour 12 à 16 enfants autistes, des trajets d’1 h matin et soir vers son école « Les Co’kain », et cela du lundi au vendredi, des retours le week-end dans des bus surchargés de plus de 40 enfants… Maxence a maigri, dort très peu, se cogne, s’automutile, crie, a le visage tuméfié, les oreilles abîmées, met ses excréments sur les murs… son état de santé se dégrade. Maxence est en grande souffrance.

 

Ses parents se voient obligés de le retirer de l’Espéranderie. Maxence retourne à l’internat « Les Tournesols », les allers retours hebdomadaires des parents entre la France et la Belgique reprennent, et la CPAM du Val de Marne refuse encore et toujours de financer les transports de Maxence.

Les « usines à Français » en question

Janvier 2014, l’émission Zone Interdite, dans son reportage « Enfants handicapés : révélations sur les centres qui les maltraitent », met à jour ce que les associations dénoncent depuis plus d’une décennie : ces fameuses «usines à Français » installées en Belgique, financées par l’Etat français. Faute de « place en France», les familles envoient leurs enfants et partent même s’installer en Belgique. Mais loin d’être la terre promise pour les enfants autistes, la Belgique fait son business du drame de l’autisme en France … et l’Etat français délocalise la solidarité nationale. Quand en France, il faut 8 à 10 ans pour obtenir les autorisations de financement, cela se fait en quelques mois en Belgique, par ces mêmes instances françaises !

Entre 3 500 et 5 000 personnes handicapées françaises, parmi lesquelles des personnes autistes, sont prises en charge en Belgique dans les 26 établissements conventionnés, aux frais des conseils généraux et de l’assurance maladie française.Pour rappel, la France vient à nouveau d’être condamnée pour discrimination à l’égard de ses enfants autistes par le Conseil de l’Europe, suite à la réclamation collective portée par VAINCRE L’AUTISME et l’association allemande AEH (Action Européenne des Handicapés).

Puisque la France est incapable de donner à Maxence une place décente en France, près de sa famille et dans une structure adaptée, elle a le devoir, par respect pour la dignité de cet enfant, de financer son hébergement dans un lieu adapté et d’assurer son transport le week-end. Comme tout enfant de 11 ans, Maxence a besoin de sa famille … VAINCRE L’AUTISME agit en ce sens et appelle à la mobilisation pour sauver Maxence.

16 mai 2014

Autisme : d'où vient leur hypersensibilité ?

article publié dans Sciences & Avenir

Hugo Jalinière Publié le 16-05-2014 à 09h30

Une étude présentée à la conférence annuelle de la Société internationale de la recherche sur l’autisme éclaire l'origine de l'hypersensibilité sensorielle des autistes.

L'hypersensibilité sensorielle des autistes est souvent à l'origine de crises qui les pousse à s'isoler. Jake May/AP/SIPA L'hypersensibilité sensorielle des autistes est souvent à l'origine de crises qui les pousse à s'isoler. Jake May/AP/SIPA

HYPERSENSIBILITÉ. La conférence annuelle de la Société Internationale de la Recherche sur l’Autisme (INSAR) s’est ouverte hier mercredi 14 mai à Atlanta en Géorgie. Cette conférence internationale qui doit se poursuivre jusqu’au samedi 17 mai constitue pour les chercheurs et professionnels de l’autisme du monde entier l’opportunité de partager des informations et d’en apprendre davantage sur ce domaine de recherche en plein essor.

À cette occasion, les résultats d'une petite étude réalisée par des chercheurs de l'Université californienne de Los Angeles (UCLA) ont été dévoilé. De faible envergure, ces travaux sont néanmoins très intéressants en ce qu'ils éclairent l'origine cérébrale de l'hypersensibilité sensorielle chez les enfants atteints d'autisme.

Une sensibilité sensorielle exacerbée

En effet, un des symptômes fréquents de l'autisme est une sensibilité exacerbée de sens comme l'ouïe, la vue ou le toucher. Une particularité qui peut être à l'origine de crises lorsque l'autiste est confronté à un environnement où l'information sensorielle est trop importante (lieux bruyants, certains types de lumières ou le contact avec certaines matières). Cette hypersensibilité les empêche de faire abstraction de ces sensations pourtant très légères pour la majorité des personnes non autistes.

Des études ont déjà montré que le cerveau des enfants autistes a davantage de connexions nerveuses que celui des autres enfants. Une forte connectivité qui pourrait expliquer l’hypersensibilité des autistes.

Des régions cérébrales trop sollicitées

Les travaux présentés à la conférence annuelle de l'INSAR a pu constater grâce à des examens IRM que certaines régions cérébrales d'enfants atteints d'autisme réagissent de manière excessive aux stimulus sensoriels, comme le contact d'un pull-over ou des sons un peu forts.

Une observation qui expliquerait que les examens auditif et/ou sensoriel classiques ne révèlent pas d'anomalie dans les systèmes auditifs et visuels.

Les deux zones qui ont semblé être les plus hyperactives étaient le cortex sensoriel primaire, qui est traite les informations sensorielles et le complexe amygdalien, impliqué dans dans l’attribution d’une valeur émotionnelle aux stimulations environnementales.

Il y a deux choses différentes : d'une, les stimuli sont interprétés   différemment et, aussi, les autistes ne sont pas en mesure de réguler la réponse à ces stimuli" explique Shula Green, psychologue à l'UCLA et co-auteure de l'étude.

Pour faire cette observation, les chercheurs ont fait passer des examens IRM à 33 enfants atteints d'autisme en les soumettant à divers types de stimulus. Les résultats ont ensuite été comparés à ceux d'un groupe témoin de 32 enfants "normaux".

La recherche en imagerie cérébrale contribue aujourd'hui à faire progresser la connaissance des atteintes cérébrales liées aux maladies dites "mentales". L'IRM avait ainsi déjà montré que plus de 40 % des enfants autistes présentent des anomalies cérébrales.

16 mai 2014

Le mot Danièle Langloys, présidente d'Autisme France

article publié sur le site d'Autisme France

Chers adhérents et partenaires d’Autisme France,

Danièle Langloys

L’actualité de l’autisme reste largement concentrée sur le plan autisme. L’équipe qui le met en œuvre au niveau ministériel et interministériel mesure le chantier titanesque qui reste à mettre en œuvre.

En effet, il n’existe dans l’immédiat aucun des outils qui permettraient d’avancer efficacement : il faudrait d’urgence un référentiel national opposable pour définir les critères de qualité qu’on est en droit d’attendre d’un établissement ou service accueillant des personnes autistes, la formation des ARS aux connaissances actuelles en autisme est un préalable absolu, tant, pour le moment, les dérives de certaines sont inquiétantes ; il faut outiller par ailleurs les ARS avec un cahier des charges spécifiques pour les appels à projets, afin d’éviter les dévoiements qui se sont déjà produits : l’argent public doit aller à la mise en œuvre des politiques de santé publique et donc, en l’occurrence, au respect des lignes directrices du plan autisme 3 à savoir prioritairement la conformité aux recommandations de la Haute Autorité de Santé et de l’ANESM.

Il est inacceptable que l’argent public aille à des associations gestionnaires qui mettent en avant leur projet associatif, surtout psychanalytique, à l’opposé du respect des politiques publiques définies par un projet interministériel. Ces mœurs typiquement françaises, où chacun s’autorise de son identité propre, dans le champ associatif, pour faire ce dont il a envie, sans aucune évaluation des pratiques, ni respect des besoins des personnes autistes, sont devenues franchement scandaleuses. Nous apporterons bien sûr toute notre expertise à la naissance de ces nouveaux outils indispensables.

A vrai dire, c’est une mobilisation générale qui s’impose : le plan n’est pas celui de la seule Mme Carlotti.

Nous attendons donc que l’Education Nationale améliore sensiblement son analyse de la scolarisation des enfants et adolescents autistes. Elle a commencé mais il reste beaucoup à faire : les dispositifs adaptés manquent, les aménagements pédagogiques en sont aux balbutiements, la formation des enseignants reste anecdotique, et nous attendons toujours que l’argent du sanitaire et du médico-social soit réorienté vers l’enseignement, pour y inscrire définitivement le soutien éducatif nécessaire, dans l’école, et avec les moyens donnés à l’école.

Les Unités d’Enseignement sont un pari, mais constituent encore une bien timide ébauche de l’école inclusive que nous n’avons cessé de demander depuis 25 ans.

Nous attendons que le Ministère de la Santé mobilise les personnels de santé massivement : leur refus de diagnostiquer, leur maintien par la force contre les familles de définitions de l’autisme et des pratiques délirantes qui vont avec, sont une honte nationale. Quand on est payé avec de l’argent public, on respecte les recommandations de la Haute Autorité de Santé.

Nous attendons enfin que la CNSA donne des consignes claires aux MDPH pour soutenir les familles : fin de l’acharnement contre les parents, reconnaissance des besoins éducatifs non pourvus, financement des interventions éducatives non mises à disposition des familles par absence de structures adaptées, dans le cadre de la PCH, puisqu’elles sont recommandées par la HAS et l’ANESM.

Ces interventions s’imposent aux parents, aux professionnels, aux MDPH, aux ARS, et conformément à l’article L 246-1 du Code de l’Action Sociale et des familles, elles doivent être financées sur fonds publics.

Danièle Langloys, Présidente
et le conseil d’administration d’Autisme France

16 mai 2014

Vaincre l'Autisme soulève le cas d'un petit Maxence en grande détresse

article publié dans Ouest Var info

jeudi 15 mai 2014

Etre autiste en France n'est pas une sinécure, et certaines associations se battent depuis des années. Par exemple Jean-Marc Bonifay, président d'Autisme PACA qui pourrait faire un annuaire des parents dans la détresse: prise en charge,  refus de scolarisation, absence de structure d'accueil adaptée, mauvais traitements, packing, discrimination... MaxenceLes raisons des détresses sont multiples mais bien réelles, mais l'autisme passe visiblement mal dans notre société, et comme dans tout secteur, l'autisme est un marché comme un autre, où certains n'entendent pas perdre leurs prérogatives. Et actuellement l'association Vaincre l'Autisme présidée par M'Hammed Sajidi entend mettre sur la place publique le cas de Maxence, 11 ans, en détresse totale en Belgique. L'association en appelle à la solidarité. Ci-dessous le communiqué de presse de Vaincre l'Autisme qui explique en détail le cas de ce jeune autiste.

D.D

L’exil en Belgique, une solution par défaut
"En avril 2011, à défaut d’obtenir une place dans une structure adaptée aux besoins de leur fils autiste en France, les parents de Maxence reçoivent un avis favorable de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) pour une orientation vers une structure de type IME en Belgique. C’est ainsi que Maxence se retrouve dans l’école spécialisée  « Les Co’Kain », en Belgique. Pris en charge dans un établissement pratiquant la méthode TEACCH, Maxence semble enfin progresser. Malgré le déchirement de l’éloignement, ses parents commencent à « respirer » et entrevoient la possibilité d’un avenir meilleur pour leur fils.
 
D’épuisement en épuisement
Alors qu’un apaisement se profile enfin, un autre enfer commence. Loin des siens, Maxence est hébergé à l’internat « Les Tournesols » dont les frais sont à la charge des parents du fait que cet établissement n’est pas conventionné par la France. Autrement dit, il ne rentre pas dans le cadre des « usines à Français ».
Cet internat qui accueille Maxence pendant la semaine est fermé le week-end. Ses parents doivent donc se résoudre à partir en Belgique récupérer leur fils tous les vendredis pour le ramener le lundi. A raison de 1 000 Km par semaine, soit  2 pleins d’essence, c’est un véritable gouffre financier qui se met en place, sans compter l’inéluctable épuisement physique et psychologique.
 
En raison du handicap de leur enfant, les parents de Maxence demandent à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Val de Marne à ce que Maxence puisse bénéficier d’un transport adapté entre son domicile et la structure en Belgique pour effectuer les trajets aller-retour le week-end. Cette demande est accompagnée d’une prescription médicale établie par le psychiatre référent de leur fils préconisant un transport assis professionnalisé (taxi conventionné ou Véhicule Sanitaire Léger).
 
En août 2011, la CPAM du Val de Marne informe la famille qu’elle ne peut donner une suite favorable à leur demande. Et pourtant, les frais de transport de l’un des enfants scolarisé dans la même structure que Maxence sont bien pris en charge par la CPAM des Yvelines !
 Les parents de Maxence ne baissent pas les bras et décident de lancer des poursuites à l’encontre de la CPAM du Val du Marne … Nouveau refus lié au fait que la structure d’hébergement de Maxence n’est pas considéré comme appartenant au secteur médico-social.
 
Le calvaire de Maxence
En juin 2013, découragés, épuisés et dans une situation financière difficile, les parents optent à contre cœur pour un hébergement à l’internat de l’Espéranderie en Belgique qui, lui, est conventionné par la sécurité sociale française et assure les transports France-Belgique une fois par mois. Cet établissement qualifié « d’usine à Français » prend en charge 600 enfants et adultes sans solution (l’internat des Tournesols accueillait 48 enfants) et facture la prise en charge 4 800 € par mois … Sans oublier que cet internat est loin de l’école de Maxence.
 
Les parents lancent un appel de détresse car leur fils est au plus mal : seulement 2 éducateurs dans l’unité pour 12 à 16 enfants autistes, des trajets d’1 h matin et soir vers son école « Les Co’kain », et cela du lundi au vendredi, des retours le week-end dans des bus surchargés de plus de 40 enfants… Maxence a maigri, dort très peu, se cogne, s’automutile, crie, a le visage tuméfié, les oreilles abîmées, met ses excréments sur les murs… son état de santé se dégrade. Maxence est en grande souffrance.
 
Ses parents se voient obligés de le retirer de l’Espéranderie. Maxence retourne à l’internat « Les Tournesols », les allers retours hebdomadaires des parents entre la France et la Belgique reprennent, et la CPAM du Val de Marne refuse encore et toujours de financer les transports de Maxence.
 
Les « usines à Français » en question
Janvier 2014, l’émission Zone Interdite, dans son reportage « Enfants handicapés : révélations sur les centres qui les maltraitent », met à jour ce que les associations dénoncent depuis plus d’une décennie : ces fameuses «usines à Français » installées en Belgique, financées par l’Etat français. Faute de « place en France», les familles envoient leurs enfants et partent même s’installer en Belgique. Mais loin d’être la terre promise pour les enfants autistes, la Belgique fait son business du drame de l’autisme en France … et l’Etat français délocalise la solidarité nationale. Quand en France, il faut 8 à 10 ans pour obtenir les autorisations de financement, cela se fait en quelques mois en Belgique, par ces mêmes instances françaises !
 
Entre 3 500 et 5 000 personnes handicapées françaises, parmi lesquelles des personnes autistes, sont prises en charge en Belgique dans les 26 établissements conventionnés, aux frais des conseils généraux et de l’assurance maladie française. Pour rappel, la France vient à nouveau d’être condamnée pour discrimination à l’égard de ses enfants autistes par le Conseil de l’Europe, suite à la réclamation collective portée par VAINCRE L’AUTISME et l’association allemande AEH (Action Européenne des Handicapés).
 
Puisque la France est incapable de donner à Maxence une place décente en France, près de sa famille et dans une structure adaptée, elle a le devoir, par respect pour la dignité de cet enfant, de financer son hébergement dans un lieu adapté et d’assurer son transport le week-end. Comme tout enfant de 11 ans, Maxence a besoin de sa famille … VAINCRE L’AUTISME agit en ce sens et appelle à la mobilisation de tous pour sauver Maxence".

En photo: Maxence tiré du webdoc de Vaincre l'autisme (2013)

15 mai 2014

Mercredi 4 juin 2014 à LYON -> conférence sur l'autisme avec Monica Zilbovicius & Danièle Langlois

Mairie du 8ème - salle des mariages de 19h30 à 23h00

12, avenue Jean Mermoz Lyon 8ème

conférence Lyon monica zilbovicius & danièle langloys

 

15 mai 2014

Le coup de gueule d'une mère d'enfant autiste contre les personnes censées l'accompagner

article publié dans l'Express

 

J’entends souvent :« Vous avez du courage, ça ne doit pas être facile, cela doit être dur à gérer au quotidien. »

Ce n’est pas du courage que nous avons-nous maman mais beaucoup d’amour, de patience et de compréhension, par contre du courage il en faut pour accepter ce que fait subir notre pays et les institutions à nos enfants et nous parents.

 Laetitia Mettez, mère d'enfant autiste

 

Du courage oui, surtout pour faire respecter nos droits

Bien sur cela nous demande beaucoup d’énergie de s’occuper de nos enfants, énormément d’attention et de présence mais ce que beaucoup ignorent c’est que le plus gros de notre énergie passe dans notre combat pour que nos enfants bénéficient d’une prise en charge adaptée, pour que l’on entende nos enfants et nous parents.

Durant ce combat qui dure maintenant depuis quelques années déjà, ma fille va avoir 11 ans cette année, je ne me suis JAMAIS sentie soutenue, je n’ai JAMAIS eu aucun conseils, nous sommes seuls face au handicap de notre enfant.

 

Ils sont écartés, exclus de notre société, nous devons les cacher aux yeux de tous, ils ne sont pas acceptés dans les écoles « classiques », cantonnés dans des IME (Institut médico éducatif) ou hôpital psychiatrique de jour où on nous fait croire qu’on va les aider à évoluer, qu’ils sont là pour les aider. On s’attend dans ces endroits à avoir un minimum d’écoute, nous maman savons mieux que quiconque qui sont nos enfants, leur façon d’appréhender les choses, leur façon de réagir, chacun de nos enfants est différents.

 

Et bien NON !! figurez vous que là aussi visiblement nos enfants dérangent !! Ma fille était scolarisée 3 demi-journées par semaine dans une Classe spécialisée TED (troubles envahissants du développement) et récemment ils ont décidé qu’ils ne la prendrait plus car selon eux, elle faisait des crises d’angoisse, criait beaucoup et que cela perturbait les autres enfants, qu’elle n’était pas dans les apprentissages et qu’ils étaient arrivés au bout de leurs possibilités concernant ma fille et n’arrivaient plus à la gérer.

Et là hier suite à une réunion à l’IME ou est prise en charge ma fille les lundis soir, mardi matin, mercredi soir , jeudi et vendredi matin, on m’a dit que là aussi l’équipe éducative n’arrivait plus à la gérer et que leur prise en charge était limitée, la vie en collectivité n’étant pas adaptée pour notre enfant et que de ce fait à la prochaine rentrée de septembre , elle ne serait prise en charge plus que le lundi soir et mardi.

 

Harcelée par les équipes éducatives 

Cela fait des mois qu’on nous harcèle, parce que c’est bien le mot, pour que l’on donne des neuroleptiques à notre fille, que ce soit l’IME ou la CLIS en essayant de nous faire culpabiliser, justifiant cela par le fait que cela l’apaiserait et qu’elle pourrait suivre l’école, apprendre et que les différentes équipes éducatives pourraient ainsi mieux la canaliser, on m’a même laissé sous-entendre que le refus de la mettre sous neuroleptique était limite de la maltraitance de la part de nous parents !!

 

 Leur « deal » : nous parents  devons accepter de mettre notre enfant sous neuroleptique pour le confort des équipes éducatives

Car pour moi c’est cela, plus facile de droguer une enfant que de prendre le temps de l’apaiser par des mots et de la patience tout simplement, parce que nous avons refusé cela notre fille a été exclu de sa classe TED, et le temps de prise en charge en IME sera réduit, la vie en collectivité ne lui convenant pas alors que le but justement était de l’aider à se sociabiliser et à s’intégrer à un groupe.

 

En les écoutant parler de ma fille j’avais l’impression qu’ils me décrivait un petit monstre sanguinaire, ingérable, la description qu’ils en font ne ressemble en rien à la petite fille que j’ai à la maison, une enfant qui est verbale et qui s’exprime très bien, très affectueuse, aucune crise de violence, souriante, drôle, blagueuse à ces heures, qui a besoin qu’on lui parle beaucoup, qu’on lui explique beaucoup les chose afin d’apaiser ses angoisses et ses peurs, qui n’a nul besoin de médicaments pour l’aider à passer les moments difficiles, dernièrement elle a même fait de beaux progrès, nous avons pu aller dans un supermarché, dans un magasin de vêtement et avons même fait un gros repas de famille avec près d’une cinquantaine de personne dans un restaurant, un lieu qu’elle ne connaissait pas, certaines personnes qu’elle ne connaissait pas non plus, repas qui a duré près de 5 heures et tout cela sans crises !!

Si moi  en tant que maman je peux y arriver alors pourquoi des équipes éducatives soit disant formées pour cela n’y arrive pas ?!

 

On détruit nos enfants et on détruit une famille entière

j’aimerais pouvoir m’occuper de ma fille 24h sur 24 et 7 jours sur 7, j’aime profondément mon enfant mais comment tenir dans ces conditions, nous n’avons pas le droit de craquer et tomber à genoux pour eux, sachant que j’ai aussi 3 autres enfants encore à la maison dont un fils dyslexique, dysphasique, dyspraxique et si moi maman je m’écroule qui sera là pour ma fille et mes autres enfants?

 

Et pendant tout le temps ou je rédigeais mon pavé d’indignation, ma fille était en demande de chatouille et riait aux éclats, je t’aime ma puce !!

 

Laetitia Mettez

15 mai 2014

Un décret va préciser la nouvelle organisation de l'accompagnement scolaire des élèves handicapés

15/05/2014

article publié dans FAIRE FACE

AVS,AESH,élèves,écoles,école,scolarité,komites,CUI,AED,Un changement de nom pour marquer une nouvelle, mais timide, étape. Exit les auxiliaires de vie scolaire (AVS) et bienvenue aux accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Le comité technique ministériel a examiné le projet de décret sur ces AESH, mardi 13 mai. Ce texte devrait être prochainement publié au Journal officiel. Il met en musique les annonces faites par Jean-Marc Ayrault en août 2013.

Un CDI au bout de six années de CDD

Les AESH seront recrutés sur des contrats à durée déterminée d’au moins 12 mois. Au bout de six années, ils pourront être embauchés en contrat à durée indéterminée (CDD). C’est le principal changement par rapport au dispositif actuel. 

Recrutement réservé aux diplômés de l’aide à la personne

Les candidats devront être titulaires d’un diplôme professionnel dans le domaine de l’aide à la personne. Ceux qui peuvent justifier d’une expérience professionnelle de deux ans dans l’accompagnement scolaire en seront dispensés. Ce diplôme, en cours d’élaboration, sera issu de la fusion entre les diplômes d’auxiliaire de vie sociale et d’aide médico-psychologique.

3 000 embauches en CDI à la rentrée 2014

Dès la rentrée prochaine, le ministère de l’Éducation nationale proposera un CDI aux assistants d’éducation (AED), qui travaillent comme AVS depuis six ans. Cela devrait concerner 3 000 personnes en 2014, puis autour de 5 000 chacune des cinq années suivantes. Ceux qui étaient parvenus au terme de leurs six années de contrat avant que cette réforme ne se mette en place (ex : une personne ayant travaillé de 2005 à 2011) pourront également se porter candidats.

Un CDD après deux années de contrat aidé

Et les contrats aidés ? Jusqu’à présent, le terme générique d’AVS regroupe en effet des personnels intervenant, principalement, sous deux statuts. Le premier : les assistants d’éducation (AED), ayant au moins le bac, embauchés sur un contrat à durée déterminée de droit public de trois ans, renouvelable une fois (28 000 personnes). Le second : les contrats uniques d’insertion (CUI) - des contrats aidés, d’une durée maximale de deux ans, recrutés sans condition de diplôme (26 000 personnes). Ces CUI pourront, à l’issue de leur contrat de deux années, être recrutés comme AESH en CDD. Et prétendre, au bout de six années, à un CDI.

Un système à trois vitesses ne mettant pas fin à la précarité

Le système va donc désormais fonctionner à trois vitesses : 1 – les contrats aidés (CUI), pour deux années ; 2 – les AESH en CDD, pour six années ; 3 – les AESH en CDI. Sans compter les AED qui finissent leur contrat avant de pouvoir prétendre à un CDI... Si cette réforme permet de sortir une partie des accompagnants de la précarité, elle est bien loin d’y mettre fin. 

Toujours pas d’accompagnement au-delà du temps scolaire

« Nous regrettons également que le champ d’intervention de ces AESH soit circonscrit à l’école. La commission Komitès [qui avait planché sur le sujet] préconisait une prise en charge globale, dans et hors l’école, de l’enfant, souligne Christian Chevalier, le secrétaire général du syndicat SE-UNSA. Très concrètement, cela veut dire que l’enfant en situation de handicap risque de ne pas pouvoir participer aux activités périscolaires, mises en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, faute d’accompagnement. Ce n’est pas admissible. » Franck Seuret – Photo Clio

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