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"Au bonheur d'Elise"
9 mai 2015

Maisons partagées, de nouveaux projets dans toute la France

article publié dans handicap.fr

Résumé : Des maisons partagées, dans lesquelles vivent personnes valides et handicapées, vont ouvrir dans 10 nouvelles villes de France. Cette innovation sociale qui a fait ses preuves est menée depuis 2009 par la fédération Simon de Cyrène.

Par , le 24-04-2015

Solitude et isolement douloureux pour certaines personnes handicapées... Alors, parfois, on leur propose de vivre chez eux, sans pour autant être seuls. La Fédération Simon de Cyrène  a ouvert des « maisons partagées », expérience innovante entre personnes valides et handicapées (trauma crâniens, AVC, lésions cérébrales, handicap psychique, autisme…). Chacun dispose de son propre studio aménagé dans de grands appartements ou maisons. Leur force, c'est le binôme dans l'esprit des communautés de L'Arche de Jean Vanier : un résident et un assistant qui l'accompagne au quotidien (préparation des repas, déplacements, loisirs, vacances...) et agit sous la houlette d'un responsable de foyer. La première communauté a ouvert en 2009 à Vanves (92). Depuis, ces lieux de vie connaissent un bel essaimage. Entre 2015 et 2017, la Fédération ouvrira des maisons partagées dans 10 nouvelles villes de France !

600 logements en projet

Ainsi, la maison d'Angers a ouvert ses portes fin mars 2015. Elle reçoit 12 résidents handicapés, assistants professionnels et jeunes volontaires et 30 adultes handicapés en activités de jour. En avril 2015, la première pierre a été posée pour la construction de cinq nouvelles maisons à Rungis (Val de Marne) ; 70 personnes pourront vivre ensemble dans des appartements répartis sur 5 maisons situées au sein d'une ancienne ferme briarde (2 800 m² d'habitat partagé) au milieu d'un hectare de parc en centre-ville. En 2015, des permis de construire sont déposés dans 4 villes (Dijon, Nantes, Lyon, Ré) et trois autres groupes de compagnons sont créés (Marseille, Lille, Bordeaux). Au total, près de 600 logements et 400 emplois sont en cours de création.

Un vrai projet de société

L'expérience des maisons partagées Simon de Cyrène s'inscrit comme un projet de société fondé sur un « art du vivre ensemble ». Elle témoigne que la fragilité invite à la fraternité et à la confiance et propose une réponse à mi-chemin entre le domicile diffus, souvent désocialisant et l'institution. Selon une étude DDASS 92 de 2006, 95% des personnes veulent en effet quitter leur établissement !

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8 mai 2015

Grande lessive à Moussaron

article publié sur Yanous

  Le Procureur de la République classe sans suite neuf des dix plaintes déposées à l'encontre d'un établissement d'hébergement privé gersois, signifiant aux victimes de maltraitances et à leurs familles le peu de cas que la Justice fait d'elles.

Lecture de cette page par la synthèse vocale de ReadSpeaker.

 

          Maltraitance institutionnelle : ces deux mots étaient clairement inscrit dans le rapport d'inspection de l'établissement pour jeunes et adultes polyhandicapés "Les enfants de Moussaron", à Condom dans le Gers. Géré par une société privée, l'un des sept ou huit en France sous ce statut, il avait fait l'objet à plusieurs reprises de signalements ces vingt dernières années par des personnels et des parents, les pensionnaires n'ayant pas la capacité de raconter la manière dont ils étaient traités. C'est l'une des raisons qui a conduit le Procureur de la République, Pierre Aurignanc, a classer sans suite les plaintes pour maltraitance (sauf celle avec constitution de partie civile) : "A aucun moment, on a eu à constater des violences sur les résidents : il n'y a pas de trace de coups ou autres", a-t-il déclaré lors d'un entretien publié dans La Dépêche le 16 avril dernier. Pas davantage de preuves de harcèlement moral à l'encontre de personnels ni de propos diffamatoires de la part de la direction. Le couple de gérants ne s'est donc pas enrichi et ne possède pas la Ferrari que des millions de téléspectateurs ont vue dans le reportage Zone Interdite diffusée par M6 en janvier 2014. La "maltraitance institutionnelle" est écartée puisque l'Agence régionale de santé n'a pas expressément saisi le Procureur, affirme-t-il : "J'ai quand même le sentiment que la justice a été instrumentalisée dans cette affaire. Le couple Doazan [propriétaires et gérants NDLR] a beaucoup souffert de ces accusations et aujourd'hui, toutes les charges sont abandonnées."

Ce lessivage en règle de faits odieux qui ont scandalisé les familles et les professionnels qui les ont subis et constatés donne le sentiment d'une justice rendue par un notable pour des notables. Les propriétaires et gérants de l'établissement sortent blanchis et pourront, comme ils l'ont fait à chaque dénonciation, poursuivre leurs accusateurs. Pour le Procureur de la République, il ne s'est rien passé de répréhensible à Moussaron, le rapport de l'ARS compte pour du beurre, de même que les images et témoignages. Finalement, les "vraies" victimes sont un couple de médecins qui géraient leur établissement "à l'ancienne' relève le Procureur, où on mélange la SCI qui est propriétaire des murs à la SAS, la société qui exploite", il ne va pas faire de misères à l'un des principaux employeurs de Condom. Dans le Gers, les établissements médico-sociaux pour personnes handicapées constituent le second bassin d'emploi après l'agriculture, il est prudent de ne pas trop le secouer. Leurs gestionnaires savent désormais pouvoir compter sur la diligence du Procureur de la République pour laver plus blanc...


Laurent Lejard, mai 2015.

8 mai 2015

Risque accru d'autisme et de troubles de l'attention chez les prématurés

04 Mai 2015, 23h56 | MAJ : 04 Mai 2015, 23h56
  Des naissances prématurées peuvent altérer la connectivité entre différentes parties du cerveau ce qui pourrait accroître le risque d?autisme et de trouble de l'attention, selon une étude britannique
Des naissances prématurées peuvent altérer la connectivité entre différentes parties du cerveau ce qui pourrait accroître le risque d'autisme et de trouble de l'attention, selon une étude britannique (AFP/Didier Pallages)
8 mai 2015

Journée de découverte du métier d'équicien

article publié dans LA DEPECHE.fr

Publié le 29/04/2015 à 03:51, Mis à jour le 29/04/2015 à 08:31

Equitation

Ophélie présente quelques exercices de dressage des chevaux
Ophélie présente quelques exercices de dressage des chevaux

Mardi dernier, l'association Equi'latéral présidée par Florence Bouygues (équicienne en formation) en partenariat avec Equi es-tu ? proposait aux professionnels du soin et de l'éducation une journée autour de l'équicie. Le but est de promouvoir cette nouvelle activité unique au monde : faire connaître l'équicie aux professionnels de santé et d'éducation qui sont prescripteurs mais aussi aux personnes qui sont en recherche de reconversion professionnelle. La journée s'est déroulée aux écuries de Miremont tenues par Ophélie Le Diraison équicienne diplômée. C'est Isabelle Claude, ingénieure sociale, équicienne et fondatrice de l'équicie qui a mené la conférence, c'est elle qui s'est battue pour faire reconnaitre la profession mais également lui donner un statut et un cadre légal obtenu par la reconnaissance du métier d'équicien et l'inscription au RNCP depuis janvier 2014. Pour elle être ou devenir équicien demande d'abord de s'interroger sur soi : pourquoi et comment ? Les personnes présentes étaient en questionnement sur le sens à donner à leur vie professionnelle, continuer à exercer un métier alimentaire qui ne leur donne plus satisfaction comme celui d'ostéopathe, de psychologue ou encore d'éducateur spécialisé ou se tourner vers un projet qui donne un autre sens à leur vie. Isabelle a présenté la formation qui a lieu en Lorraine et ce métier encore très peu connu : «l'équicie est un métier d'observation, c'est un pont entre le milieu médical et le milieu équestre, c'est une philosophie de vie et d'approche de l'autre avec pour médiateur le cheval qui se distingue de l'équithérapie par l'absence de soin, sa visée peut-être éducative, thérapeutique, ou de loisir». Après le déjeuner offert par Equi'latéral, les personnes présentes ont pu découvrir les écuries de Miremont et rencontrer les équidés (chevaux, poneys et ânes) d'Equi es-tu ? Ophélie a ensuite fait en ateliers des exercices pratiqués en équicie et montrer quelques exercices de dressage sur les chevaux.

8 mai 2015

Formation équithérapie PARIS - Les Poneys d'Enfer

 

logo centre ressources multihandicap

article publié sur Centre de Ressources Multihandicap

Bien accompagner une séance d’équithérapie Informer, sensibiliser et sécuriser

Vous accompagnez ou allez accompagner, avec un équi thérapeute, des séances d’équithérapie pour des personnes handicapé.

Vous vous interrogez sur :

- la place et le rôle de l’accompagnant ;

- le sens de cet accompagnement.

Ce stage :

- vous fournit un cadre de réflexion ;

- vous donne les savoirs nécessaires pour accompagner une séance en toute sécurité pour la personne handicapée, l’accompagnant et le cheval, sous la responsabilité d’un moniteur équithérapeute.

Public

Professionnel du secteur médico-social et accompagnant équithérapeute débutant ou occasionnel.

Objectifs

  • Identifier ce qu’est l’équithérapie
  • Acquérir une vision globale de la place et du rôle de l’équithérapeute
  • Analyser la relation triangulaire personne handicapée / équithérapeute / cheval
  • Développer sa connaissance du cheval : anatomie, soin, comportement
  • Prendre conscience de ce que la personne handicapée peut ressentir pour mieux l’accompagner

Contenu

  • Le cadre de l’équithérapie : historique, place actuelle, objectif, législation, éthique et déontologie
  • Les bonnes pratiques du métier d’équithérapeute
  • Fonctionnement d’un centre d’équithérapie
  • Approche pratique et technique du cheval : règles de sécurité, travail à pied, travail avec ou sans longe, connaissance du matériel
  • Approche comportementale du cheval et des relations homme-cheval
  • L’activité d’équithérapie dans le projet personnel de la personne handicapée et dans le projet de l’établissement
  • Les différentes approches autour de la pratique d’équithérapie

Méthode pédagogique

Apports théoriques et réflexions sur la pratique

Expérimentation pour relier théorie et pratique

Mise en situation

 


 

 

FORMATION 2015

Date 2015

Stage de 5 jours Du lundi 1er au vendredi 5 juin 2015

Lieu

Paris 14 : Centre d’équithérapie « Les Poneys d’Enfer » et Centre de Ressources Multihandicap

Nombre de participants

6 à 8 personnes

Intervenants

Moniteur équithérapeute, vétérinaire, éthologue,

Coût

500 euros par personne.

Le déjeuner est à la charge du stagiaire.

Contact - Inscription

Centre de Ressources Multihandicap
42 avenue de l’Observatoire
75014 Paris

Tél 01 53 10 37 37
@ contact@crmh.fr

www.crmh.fr

N° d’organisme de formation : 11 75 2 466 875
Etablissement géré par l’association Notre Dame de Joye (reconnue d’utilité publique)

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7 mai 2015

Changement de comportement : Et si c'était la douleur ?

7 mai 2015

PARIS cité des sciences - 21 mai 2015 -Conférence -> Epilepsie : des traitement pour demain

21 mai 2015

Paris – Que sait-on sur l’épilepsie, et comment améliorer la prise en charge des patients concernés ? Posez vos questions à des spécialistes du domaine à l’occasion de la prochaine conférence "Santé en questions", ouverte à tous et gratuite.

Public : Grand public
Lieu : Auditorium de la Cité des sciences et de l'industrie de Paris, en duplex avec la médiathèque du Bachut de Lyon . À suivre aussi sur Twitter via @InsermLive ou #ConfSanT 
Date et horaires : Jeudi 21 mai 2015, de 19h à 20h30
Modalités pratiques : Accès gratuit, réservations à conferences@universcience.fr

L’incidence de l’épilepsie se situe autour de 50 cas pour 100 000 habitants dans les pays développés, ce chiffre étant plus élevé chez les enfants et les personnes âgées. Aujourd’hui, 60 à 70 % des patients répondent favorablement aux traitements médicamenteux et  de  nouveaux traitements sont actuellement à l’étude…

Autant de questions autour desquelles débattra le public avec les interventions de :

  • Laila Ahddar, présidente de l’association Épilepsie France
  • Gilles Huberfeld, neurologue à l’hôpital Pitié Salpêtrière de Paris, chercheur au laboratoire Inserm « Épilepsies de l’enfant et plasticité cérébrale »
  • Julien Jung, médecin et chercheur au laboratoire Inserm « DYCOG - Dynamique cérébrale et cognition » du Centre de recherche en neurosciences de Lyon
  • Laurent Bezin, co-directeur de l'équipe " Recherche translationnelle et intégrative en épilepsie" (TIGER) au Centre de recherche en neuroscience de Lyon

Venez participer à ce moment d’échanges entre le public, la société civile et les scientifiques.
 Un débat animé par Marina Julienne.

Les connaissances acquises en sciences de la vie et de la santé aident à élaborer des thérapies pour combattre les maladies. Ces progrès peuvent aussi soulever des questions éthiques, sociétales et économiques. « Santé en questions » est un cycle de conférences citoyennes organisé par l'Inserm, Universcience et les acteurs régionaux de la culture scientifique et technique pour faciliter le débat.

7 mai 2015

6ème journée régionale sur l'autisme : Comment répondre aux besoins de la personne adulte avec autisme.

article publié sur LOCAMIN
6 05 2015

Le CREAI Aquitaine organise le 24septembre 2015 à Mimizan la 6ème journée régionale sur l’autisme « Comment répondre aux besoins de la personne adulte avec autisme ».

A l’heure où l’objectivisation des pratiques professionnelles est encouragée (Plan autisme 2013-2017, Recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS et de l’ANESM), la question qui se pose est celle d’une meilleure connaissance et prise en compte des besoins des adultes autistes ayant des troubles du spectre autistique (TSA), qui conditionnent les objectifs d’accompagnement qui leurs sont proposés et des stratégies d’intervention adaptées et personnalisées.

Cet enjeu constitue en effet un véritable défi pour autant pour les acteurs de terrain, qu’ils travaillent pour des centres ressources (CRA, MDPH), des établissements et services, ou en libéral, que pour les familles.

Les intervenants de cette journée vous proposeront ainsi de mieux comprendre les enjeux et les stratégies à adopter pour l’accompagnement des adultes autistes, notamment au regard des politiques publiques locales.

Ils nous présenteront les spécificités de l’accompagnement des adultes autistes et des outils à utiliser pour développer des dynamiques et des stratégies d’accompagnement, d’adaptation et de personnalisation auprès des personnes autistes, notamment dans le cadre de l’ élaboration des projets personnalisés.

Enfin un volet plus spécifique d’accompagnement en milieu ordinaire sera abordé, au travers d’expériences réussies de dispositifs d’insertion professionnelle pour adultes autistes.

Autant d’outils et d’ apports théoriques qui permettront à chacun d’avoir une meilleure connaissance des TSA pour mieux les identifier, comprendre leurs origines et d’y faire face en améliorant et approfondissant les pratiques au bénéfice des personnes atteintes ces troubles.

La journée se déroulera au Cinéma le Parnasse, 3 Avenue de la Gare, 40200 Mimizan

 CREAI

Pour consulter le programme de cette journée sur le site du CREAI Aquitaine : www.creai-aquitaine.org

Pour vous inscrire, deux possibilités :

- Vous inscrire en ligne http://www.inscriptions.creahi-aquitaine.org/6eme-journee-regionale-autisme  en
remplissant le formulaire (réservé aux professionnels)

- Compléter le bulletin d’inscription téléchargeable sur www.creai-aquitaine.org
(rubrique Manifestations) et le retourner au CREAI.

Informations pratiques

Une demande d’accord pour une prise en charge dérogatoire par les OPCA pour les professionnels concernés, sous réserve des conditions habituelles requises pour les remboursements des actions de formation est en cours. Il s’agit d’une journée de formation qui s’inscrit dans la catégorie « acquisition, entretien ou perfectionnement de connaissances » et s’adresse à tous publics (pas de pré-requis).
  • Tarif : 165 € par personne (135 € pour les inscriptions avant le 1er juillet)
  • Tarifs réduits : 85 € par personne pour les contribuants volontaires et 45 € pour les familles, usagers, chômeurs

Les frais d’inscriptions comprennent la participation à la manifestation, une malette avec documentation et le déjeuner du 24 septembre 2015 (hébergement non inclus).

 

 

 

5 mai 2015

Autisme : le Conseil d'Etat rejette l'excès de pouvoir

Résumé : Le Conseil d'État a rejeté la requête de l'association Vaincre l'autisme, qui lui demandait d'annuler "pour excès de pouvoir" une circulaire d'application du 3e plan autisme au motif qu'elle réservait trop de place aux structures de psychiatrie.

Par , le 05-05-2015

Le Conseil d'État a rejeté une requête de l'association Vaincre l'autisme, déposée en avril 2014, qui lui demandait d'annuler "pour excès de pouvoir" une circulaire d'application du 3e plan autisme (2013-2017), dans une décision rendue publique le 4 mai 2015 (article en lien ci-dessous). Vaincre l'autisme reprochait à la circulaire du 13 février 2014, signée par les ministères de l'Éducation nationale et des Affaires sociales, de réserver "une place prépondérante aux structures de psychiatrie dans le suivi des personnes avec autisme et autres troubles envahissants du développement". Cette circulaire adressée aux recteurs d'académie et directeurs des Agences régionales de santé (ARS) porte sur la mise en oeuvre des plans d'actions régionaux, sur les créations de places en établissements ou services médico-sociaux et sur les unités d'enseignement en maternelle prévus par le 3e plan autisme.

Tous les arguments écartés

Dans sa décision, le Conseil d'Etat a écarté tous les arguments soulevés par l'association, estimant notamment que le texte attaqué "se borne à souligner la nécessité d'une mobilisation de l'ensemble des acteurs responsables de la prise en charge de l'autisme et autres troubles envahissants du développement, aussi bien les structures de psychiatrie que tous les autres intervenants". La plus haute juridiction administrative a aussi estimé que les ministères n'ont pas méconnu l'obligation impartie à l'État de favoriser la scolarisation en milieu ordinaire, en confiant la gestion des nouvelles unités d'enseignement en école maternelle à des structures médico-sociales.

Les méthodes éducatives recommandées

Lors d'un bilan d'étape du 3e plan autisme le 16 avril 2015 (article en lien ci-dessous), le gouvernement a annoncé sa volonté d'améliorer la prise en charge des personnes atteintes d'autisme, en agissant sur la formation des professionnels de santé et d'accompagnement pour faire évoluer les méthodes. La Haute autorité de santé (HAS) avait jugé en 2012 que l'approche psychanalytique, qui domine depuis des décennies en France, n'avait pas fait la preuve de son efficacité et était "non consensuelle". Elle avait recommandé, dès le plus jeune âge, des méthodes éducatives et comportementales, qui travaillent sur les apprentissages.

4 mai 2015

Asperansa. Education et scolarisation repoussent les limites de l'autisme


29 avril 2015

Une quarantaine de personnes (parents, professionnels, enseignants, auxiliaires...
Une quarantaine de personnes (parents, professionnels, enseignants, auxiliaires de vie scolaire, éducateurs et psychologues) ont écouté attentivement Angèle Le Nardant, psychologue comportementale.

L'antenne lorientaise Asperansa proposait, samedi, à la Cité Allende, une rencontre-formation « Autisme et scolarisation ». L'intervenante était la psychologue comportementale, Angèle Le Nardant. Une quarantaine de personnes (parents, professionnels, enseignants, auxiliaires de vie scolaire, éducateurs et psychologues) y ont pris part.

« Optimiser les chances de progression de l'enfant »

Cette formation a permis de développer les aspects éducatifs et scolaires, qui permettent de repousser les limites du handicap qu'est l'autisme. « La personne porteuse d'autisme peut progresser et apprendre tout au long de sa vie. Une intervention éducative, ciblée et précoce, optimise les chances de progression de l'enfant », précise Angèle Le Nardant. « Un enfant autiste, immergé dans une classe ordinaire et bien encadré, évolue et progresse réellement et durablement, tant sur le plan des apprentissages que sur le plan relationnel, poursuit la psychologue. L'enseignant doit disposer d'un personnel formé à l'autisme (AVS, AVSI), qui puisse accompagner l'enfant, en favorisant son autonomie et sa participation aux activités du groupe, en l'aidant à s'exprimer, à faire face à des situations inattendues... Une formation aux méthodes comportementales (Teach, Pecs, Aba, Denver), à adapter au profil de chaque enfant, s'avère même indispensable ».

Pratique
Permanence et rencontre entre familles, samedi 9 mai, à la Cité Allende. Contacts : antenne Asperansa Lorient, au 02.97.65.59.94 ou antenne-asperansa.lorient @laposte.net


4 mai 2015

Belgique : 30 et 20 ans de prison pour les parents tortionnaires de leur enfant autiste

article publié sur VIVRE FM

Mercredi 29 Avril 2015 - 19h40

Procès Torture

Les jurés de la Cour d'Assise de Mons ont considéré que les maltraitances qu'avait subies Jimmy, 16 ans, autiste et polyhandicapé, étaient bien des actes de torture. La peine est à la hauteur de la qualification des faits: 20 ans de prison pour la mère Isabelle Dantand et 30 pour le beau-père Gaëtan Massin.

Cour d'Assise de Mons, procès d'Isabelle Dantand et Gaëtan Massin
Cour d'Assise de Mons, procès d'Isabelle Dantand et Gaëtan Massin

En septembre 2013, Jimmy, autiste et épileptique, avait été découvert par hasard dans une pièce qui lui servait de chambre, à l'étage d'une maison de Charleroi. Il avait été victime de mauvais traitements .

 

La faillite des services sociaux

 

Le procès a démontré l'acharnement qu'a eu le beau-père contre cet enfant, souffre douleur du couple. Cette semaine aux Assises a aussi mis en évidence les dysfonctionnements des services sociaux. La mère -consciente des difficultés qu'elle rencontrait avec son fils autiste- avait appelé au secours et demandé un placement en établissement dès novembre 2011. Mais la sévérité de son handicap doublée d'une épilepsie ont empêchées qu'une solution adaptée puisse être trouvée. "Elle avait fait appel aux services sociaux. Il était question que l'enfant soit placé dans un centre résidentiel de jour pour jeunes enfants mais il n'y avait pas de place. Donc elle était consciente de la difficulté de gérer au quotidien un enfant handicapé, polyhandicapé (...). Je pense honnêtement que les services sociaux auraient dû être un peu plus pro-réactifs et dénoncer une situation, qui devenait critique, aux instances judiciaires", a raconté Maître Frédéric Mohymont, avocat de Jimmy, sur Vivre FM.

Au cours du procès les assistantes sociales ont affirmé n'avoir pas remarqué la dégradation de la situation familiale. L'un d'elles a expliqué que cette situation était "un exemple tragique de manque de moyens" du Service d'Aide à la Jeunesse (SAJ) de Wallonie. Selon cette professionnelle, le manque de places dans les structures d'accueil est un autre problème de notre société. "Et vous ne croyez pas qu'il aurait été préférable de le mettre dans un hôpital que de le laisser avec sa mère?" lui a demandé le président. 

 

Aujourd'hui Jimmy est hébergé dans un établissement pour adulte, alors qu'il n'a que 17 ans. 

La rédaction

4 mai 2015

Séance d'équitation adaptée hier sous la direction d'Olivia JAMI - Association Trottautrement

Ne me dites pas que c'est là Iveco, ce cheval fougueux qu'Elise a dû monter !!!Heureusement Olivia était là ;)

Posted by Association Trott'Autrement on dimanche 3 mai 2015

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3 mai 2015

L'ABA n'est pas intéressant que pour les très jeunes enfants

article publié sur le site de l'ARI (Austism Research Institute)
Autism Research Review International, Vol. 16, No 1, 2002

Une étude conclut que "contrairement aux idées reçues, les enfants autistes âgés de 4 à 7 ans sont tout aussi à même de bénéficier d'un programme ABA que les enfants de moins de 4 ans".

Selon une récente étude menée en Norvège, les programmes intensifs d'analyse appliquée du comportement (ABA) peuvent être extrêmement efficaces pour des enfants ayant dépassé l'âge de la maternelle.

Svein Eikeseth et son équipe ont recruté 25 enfants autistes de 4 à 7 ans qui ont suivi soit un programme ABA, soit un ensemble de prises en charge éducatives variées. Les enfants ont été répartis de manière aléatoire, en fonction des disponibilités des différents intervenants, et se caractérisaient tous par un QI d'au moins 50. Ont été exclus de l'étude les enfants présentant des pathologies graves autres que l'autisme.

Les deux groupes ont bénéficié d'un nombre équivalent d'heures de thérapie (en moyenne 28 heures par semaine) en milieu scolaire. Les thérapeutes engagés pour les programmes ABA ne disposaient d'aucune formation ABA particulière mais ont été formés au fil de l'étude. Les parents des enfants du groupe ABA ont été également formés afin de pouvoir poursuivre la prise en charge à leur domicile et faire bénéficier d'autres parents de leur expérience.

A l'issue d'une année de prise en charge, les chercheurs ont évalué les compétences intellectuelles, visuo-spatiales et expressives ainsi que les comportements adaptatifs des enfants. Les enfants du groupe ABA, estiment-ils, ont réalisé des progrès supérieurs à ceux des enfants ayant reçu une prise en charge hétérogène. "Dans l'ensemble, le groupe ayant bénéficié de la prise en charge ABA intensive ont gagné 17 points en termes de QI, 13 points en compréhension du langage, 23 points en langage expressif, et 11 points sur le plan des comportements adaptatifs", indiquent-ils. "Par comparaison, les enfants du groupe ayant bénéficié de prises en charge hétérogènes présentent un score moyen de +4 points pour le QI, -1 point pour la compréhension du langage, -2 points pour le langage expressif, et 0 point pour le comportement adaptatif". En outre, ont-ils pu observer, les enfants du groupe ABA réussissent mieux les tests d'évaluation normalisés de suivi que les enfants de l'autre groupe. Les progrès constatés pour le groupe ABA sont moins spectaculaires que ceux mesurés dans des études précédentes, ajoutent les auteurs, mais cette différence pourrait s'expliquer par le nombre d'heures (28 au lieu de 40), et la durée de la prise en charge limitée à un an, par opposition aux autres études qui suivaient les enfants pendant deux ans.

Les chercheurs estiment que leurs résultats apportent la preuve, contrairement aux idées reçues, que "les enfants autistes de 4 à 7 ans peuvent tout autant bénéficier de l'ABA que des enfants plus jeunes". Ils précisent toutefois que les enfants pris en compte dans cette étude, du fait de leur QI supérieur à 50, fonctionnaient peut-être déjà mieux au début de la prise en charge que bien des enfants atteints d'autisme. Le QI de départ constituait un bon pronostic dans les deux groupes.

En rappelant que les deux groupes d'enfants avaient reçu un nombre identique d'heures de prise en charge, les chercheurs concluent que les différences de résultats sont imputables aux techniques spécifiquement mises en oeuvre dans les prises en charge ABA. "Les résultats suggèrent qu'une intervention efficace ne consiste pas seulement à mettre en place un programme de prise en charge intensif et complet".


Intensive behavioral treatment at school for 4 to 7-year old children with autism," Svein Eikeseth, Tristram Smith, Erik Jahr, and Sigmund Eldevik, Behavior Modification, Vol. 26, No. 1, January 2002, 49-68, Adresse non fournie.

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