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"Au bonheur d'Elise"

26 juillet 2017

28 octobre à Pontault Combault Tibz participe au gala du Hérisson -> le clip Nation

"We Are The Nation" 🎶🎶
Tibz rejoint la grande famille du Hérisson et sera présent avec nous le 28 octobre à Pontault-Combault !
Billets --> http://bit.ly/billetsherisson
#GalaDuHerisson

 

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26 juillet 2017

Scolarisation, autisme et AAH : 3 urgences du gouvernement !

article publié sur handicap.fr

Résumé : Scolarisation, allocation adulte handicapé et lancement du 4e plan autisme : voici les 3 chantiers urgents en matière de handicap. Sophie Cluzel s'est exprimée devant l'Assemblée nationale. Le 1er comité interministériel du handicap est annoncé.

Par , le 25-07-2017

Interrogée par la Commission aux affaires sociales de l'Assemblée nationale le 25 juillet 2017, Sophie Cluzel, la secrétaire d'État aux Personnes handicapées, a détaillé les chantiers "urgents" en matière de handicap, l'une des "priorités du quinquennat" (lien vers vidéo ci-dessous).

AAH à 900 euros

Sophie Cluzel a dit avoir "commencé à travailler" à la revalorisation de l'allocation adulte handicapé (AAH), l'une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. "Il faut un minimum de ressources qui soit digne et respectueux des besoins. Aujourd'hui, l'AAH est à 810 euros mensuels, en-dessous du seuil de pauvreté, l'engagement c'est de le porter à 900 euros", a-t-elle dit aux députés, sans préciser le calendrier. Cette allocation concerne un million de personnes en situation de handicap, majoritairement sans emploi (article en lien ci-dessous). Le seuil de pauvreté, en France, se situe autour de 1 000 euros.

En matière de scolarité

Concernant la scolarisation des enfants en situation de handicap, un "comité de pilotage" a été mis en place avec le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, "pour essayer de résoudre tous les problèmes des élèves handicapés avant la rentrée : le manque de places dans les dispositifs collectifs de scolarisation ou les problèmes d'accompagnants", a annoncé Mme Cluzel. Selon elle, "40 à 45% des élèves ont besoin d'être accompagnés" et "beaucoup sont à l'école sans accompagnants, un sujet qui inquiète les parents". Pour cette ancienne présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph), il faudra en outre, "dès la rentrée passée", "ouvrir le chantier de rénovation de la professionnalisation des accompagnants" d'enfants handicapés.

En matière d'autisme

Enfin, concernant la prise en charge des troubles du spectre autistique (TSA), qui touchent 650 000 enfants et adultes, Mme Cluzel a estimé que la France avait "encore du retard". Le 4e plan autisme, dont la concertation été lancée en juillet à l'Élysée (article en lien ci-dessous), doit être annoncé début 2018. Ce nouveau plan s'articulera en cinq axes : la prise en charge précoce de ce trouble neuro-développemental, la scolarisation des enfants atteints d'autisme, la prise en compte des besoins des personnes adultes dans leur vie sociale et professionnelle, la prise en compte des parcours des familles et le besoin de recherche sur ce trouble, a-t-elle développé. Mme Cluzel s'est engagée à "revenir à l'automne" devant les députés pour "faire un point de la concertation".


Le premier comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat se réunira "fin septembre-début octobre", a-t-elle en outre annoncé.

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

 

26 juillet 2017

Commission des affaires sociales : audition de Mme SOPHIE CLUZEL, Ministre - Mardi 25 juillet 2017

26 juillet 2017

Des professionnels du droit sensibilisés au handicap

article publié sur handicap.fr

Résumé : L'association "Droit pluriel" propose aux avocats et autres professionnels du droit une formation au handicap, pour faciliter l'accès à la justice pour tous. Un projet pertinent, soutenu par le Défenseur des droits et qui attire de nombreux pros.

Par , le 24-07-2017

« La justice, tout le monde doit y avoir droit ». Voici le credo de Droit pluriel et sa mission « Professionnels du droit et handicap », coordonnée par le Défenseur des droits. Née en 2014, cette association dresse un état des lieux des relations entre professionnels de la justice et citoyens en situation de handicap, à l'issue d'une enquête nationale. Résultat ? « Le handicap constitue un vrai frein à l'accès aux droits et à la justice », constate Anne-Sarah Kertudo, juriste sourde et appareillée, à l'origine du projet. « La connaissance du handicap qu'ont les professionnels du droit est insuffisante […]. Ce qui manque, c'est savoir ce que c'est que d'être en situation de handicap, et les conséquences que cela induit sur la vie de la personne  », remarque Patrick Gohet, adjoint au Défenseur des droits.

Se mettre à la place de la personne

Pour ces raisons, Droit pluriel propose une formation adaptée et plaide pour qu'un module de trois heures, consacré au handicap, soit intégré aux programmes de toutes les écoles de professionnels de la justice. Une formation est également disponible pour les avocats, juristes et autres magistrats exerçant déjà leur profession, afin de permettre à tous un accès libre et gratuit à l'information juridique. « Nous souhaitons que les professionnels se mettent à la place des gens et comprennent les difficultés ressenties pour trouver en eux-mêmes les solutions », précise Anne-Sarah Kertudo.

Une formation qui suscite l'intérêt

Des avocats qui communiquent en langue des signes, des informations visuelles à transmettre à un justiciable aveugle en audience… Les solutions sont là. « Nous rencontrons beaucoup de candidats ; il y a un réel intérêt pour ce genre de formation et une très forte demande des professionnels de la justice », poursuit Mme Kertudo, qui a travaillé en amont avec eux. L'association met à disposition de tous un rapport intitulé Profession du droit et handicap, en version accessible sur Internet. Ce projet innovant a été récompensé le 29 juin 2017 lors de la 10e édition des prix Ocirp handicap dans la catégorie « Citoyenneté » (article en lien ci-dessous).

© Ocirp

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

 

26 juillet 2017

Dans l’autisme, le rôle de l’hérédité est prépondérant

25 juillet 2017, 22:22 CEST

Une mère tenant la main de son fils autiste. Dans certains pays, le port d'un bracelet est recommandé pour que ces enfants puissent recevoir de l'aide en cas de problème. Zahraa Saleh/Shutterstock

Plusieurs dizaines de familles mettent en accusation la vaccination dans l’autisme de leurs enfants. Elles ont décidé de déposer plainte contre quatre laboratoires pharmaceutiques, comme annoncé le 24 juillet dans Le Parisien.

Leur action laisse entendre qu’il pourrait exister un lien de cause à effet entre les vaccins de la petite enfance et la survenue d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Celui-ci se caractérise par des déficits persistants dans la communication sociale et les interactions sociales, et par des comportements, intérêts et activités restreints et répétitifs. De nombreuses études scientifiques ont été consacrées aux causes de l’autisme à travers le monde. Or elles n’apportent aucun élément permettant d’incriminer les vaccins.

Par contre, ces travaux permettent de mesurer le poids des différents facteurs ayant une responsabilité avérée, à ce jour, dans l’apparition du trouble. Certains sont liés à l’environnement, au sens large. Il peut s’agir aussi bien de l’environnement biochimique dès le stade du foetus, par exemple la composition du liquide amniotique, que de l’environnement social, par exemple l’éducation reçue pendant l’enfance. Cependant, l’hérédité et plus largement les gènes restent le facteur prépondérant, expliquant au moins 60 % de l’autisme.

La composante génétique, connue depuis longtemps

L’autisme touche environ 1 % de la population. Il est la conséquence d’un ensemble de facteurs, variables selon les individus. Si beaucoup de ces facteurs restent ignorés ou controversés, la composante génétique, elle, est connue depuis longtemps. Et de nouvelles études, rendues possibles par le décryptage du génome humain, sont venues préciser le rôle des gènes dans ce trouble.

Les chercheurs parlent « d’héritabilité », désignant ainsi la part du trouble liée à la génétique. Une héritabilité de 50 %, par exemple, signifie que les prédispositions génétiques joueront à 50 % dans l’autisme d’un individu, d’autres facteurs liés à l’environnement dans lequel il évolue venant compléter ce déclencheur. Parmi les facteurs génétiques qui participent à cette héritabilité, certains sont hérités des parents, alors que d’autres sont des mutations survenues seulement chez l’enfant porteur du trouble.

Historiquement, les premiers indices du facteur héréditaire dans l’autisme sont venus de l’observation d’une récurrence accrue de ce trouble chez les apparentés à une personne autiste. La probabilité d’être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.

Des travaux menés sur des vrais et faux jumeaux

Par la suite, des études de jumeaux ont comparé la concordance du diagnostic d’autisme entre jumeaux monozygotes (génétiquement identiques) et jumeaux dizygotes (génétiquement similaires à 50 %, également appelés faux jumeaux). Ces travaux ont fourni les premières estimations de l’héritabilité de l’autisme.

Dans les années 1980-1990, les études convergeaient vers une héritabilité de 90 % pour l’autisme, c’est-à-dire une grande prédominance des facteurs génétiques. Néanmoins, ces études étaient basées sur des nombres relativement faibles de paires de jumeaux, la combinaison de l’autisme et de la gémellité étant nécessairement un évènement rare. De ce fait, l’estimation de 90 % était assortie de larges marges d’erreur.

En 2011, une étude californienne a jeté le trouble en annonçant une héritabilité de 35 % pour l’autisme, et donc une prédominance (65 %) de facteurs environnementaux. Certains commentateurs ont crié victoire un peu vite, soit pour ressusciter les hypothèses psychanalytiques incriminant le comportement des parents, soit pour dénoncer des facteurs environnementaux dans la supposée « épidémie » d’autisme. En fait, cette étude était elle aussi basée sur un faible nombre de jumeaux (90 paires) et entachée de larges marges d’erreur.

Les enseignements de deux études suédoises

Dès l’année suivante, une étude suédoise basée sur 11 500 jumeaux dont 100 avec autisme annonçait une héritabilité de 59 %. En 2014, une nouvelle étude basée sur les 2 millions d’enfants suédois nés entre 1982 et 2006 (dont 14 500 avec TSA), et analysant tous les liens de parenté plutôt que la seule gémellité, a donné une héritabilité de 50 %.

En 2015, une étude britannique basée sur 6 400 jumeaux dont 200 avec TSA a fourni des estimations d’héritabilité variant de 56 % à 95 %, selon la méthode diagnostique retenue. Dans cette étude, l’héritabilité de l’autisme était de 56 % selon l’ADI-R (un instrument diagnostique basé sur un entretien avec les parents), 76 % selon l’ADOS (un instrument diagnostique basé sur une observation de l’enfant), et de 95 % selon une méthode diagnostique compilant les données de l’ADI, de l’ADOS et de deux autres échelles de symptômes autistiques. Enfin, une récente méta-analyse de toutes les études de jumeaux estime l’héritabilité de l’autisme dans une fourchette comprise entre 64 et 91 %.

On voit à travers ces différentes études qu’il n’y a pas nécessairement de valeur vraie et définitive de l’héritabilité. Celle-ci dépend inévitablement de la manière de définir le trouble, et de la population étudiée. C’est-à-dire à la fois de l’ensemble des génomes que porte cette population et de l’ensemble des facteurs environnementaux auxquels elle est exposée. Mais globalement, toutes ces études convergent vers l’idée que les facteurs génétiques expliquent au minimum 50 % de l’autisme.

La révolution du séquençage du génome humain

Depuis les années 2000, l’estimation des facteurs génétiques dans l’autisme a été totalement révolutionnée, comme pour d’autres troubles ou maladies, par les progrès de la génétique moléculaire et par le séquençage du génome humain. Il est maintenant possible, non seulement de se demander si des facteurs génétiques sont impliqués, et dans quelle proportion, mais aussi d’identifier directement des gènes dont des variations sont impliquées dans la susceptibilité à l’autisme.

C’est ainsi que l’équipe du généticien Thomas Bourgeron à l’Institut Pasteur a identifié toute une série de gènes dont des mutations sont impliquées dans l’autisme. Par exemple, cette équipe a pu détecter une mutation du gène Shank3 chez le fils autiste du comédien Laurent Savard, comme il le raconte dans son livre Gabin sans limites (éditions Payot). Néanmoins, de telles mutations sont très rares, et ne sont détectées que chez une minorité de personnes avec TSA.

Pour les autres personnes, on pense que ce sont des combinaisons de variations génétiques fréquentes qui constituent la susceptibilité génétique à l’autisme. Cette hypothèse a été récemment mise à l’épreuve d’études consistant à sonder plusieurs centaines de milliers de polymorphismes (c’est-à-dire de lettres variant dans la séquence d’ADN) dans le génome de personnes porteuses ou pas de TSA. Ces études permettent de quantifier la part de la susceptibilité à l’autisme qui est directement explicable par l’ensemble de ces polymorphismes. Les études récentes convergent vers une estimation de 50 % d'héritabilité attribuable aux variations génétiques à la fois fréquentes et héritées des parents.

Part de la susceptibilité aux troubles du spectre autistique (TSA) expliquée par des variations génétiques fréquentes héritées des parents, rares héritées, rares survenues chez l’enfant seulement, et par des variations génétiques non additives. La part de susceptibilité inexpliquée par ces facteurs est constituée de facteurs génétiques non mesurés et de facteurs non génétiques. Franck Ramus

Comme l’indique la figure ci-dessus, une dizaine de pourcents supplémentaires de la susceptibilité aux TSA sont expliqués par des mutations rares, soit héritées des parents, soit survenues chez l’enfant seulement (de novo), et par des interactions entre différentes variations génétiques (variations dites non additives). Il reste 41 % de la susceptibilité à l’autisme inexpliqués par les facteurs génétiques mesurés dans ces études, incluant donc à la fois des facteurs génétiques non encore identifiés et des facteurs environnementaux.

Ce genre d’études complète donc les études de jumeaux et d’apparentés, qui avaient été critiquées pour de plus ou moins bonnes raisons, en fournissant cette fois des estimations de l’héritabilité mesurée directement au niveau moléculaire. Les deux types d’estimation donnent des résultats cohérents, aux alentours de 60 %.

Infections de la mère pendant la grossesse, prématurité

Il est utile de revenir sur que l’on appelle les facteurs environnementaux, recensés à travers une revue exhaustive de la littérature scientifique publiée au mois de mars par une équipe américaine. Le terme englobe en fait tous les facteurs non génétiques, c’est-à-dire non seulement l’environnement affectif, familial et social auquel on pense spontanément, mais aussi tous les facteurs biologiques qui peuvent affecter le développement cérébral et cognitif de l’enfant. Cela inclut notamment les facteurs prénataux (infections et expositions à des toxiques dans l’utérus de la mère) et périnataux (prématurité, manque d’oxygène ou hémorragie cérébrale à la naissance), qui ont une importance particulière dans l’autisme.

Par exemple, une étude toute récente réalisée sur des dossiers médicaux en Norvège a montré un lien entre la survenue de fièvre chez la mère durant la grossesse, et l’augmentation du risque de ce trouble neurodéveloppemental chez l’enfant. Les chercheurs s’interrogent donc à nouveau sur le rôle des infections prénatales : on savait déjà que l’exposition prénatale aux virus de la rubéole et du cytomégalovirus augmentaient la susceptibilité à l’autisme, mais d’autres virus ou bactéries à l’origine de ces fièvres restent sans doute à identifier.

D’autres facteurs environnementaux qui augmentent de manière prouvée la susceptibilité à l’autisme incluent l’exposition prénatale à la thalidomide (un médicament qui fut utilisé notamment comme anti-nauséux chez la femme enceinte), à l’acide valproïque (dont la fameuse dépakine, un anti-épileptique dont les conséquences néfastes sur le fœtus sont maintenant bien démontrées), ou encore la prématurité, l’obésité ou le diabète maternel.

Parmi les hypothèses récentes figurent l’exposition prénatale aux antidépresseurs administrés à la femme enceinte, l’exposition prénatale aux organophosphates (pesticides), l’exposition à la pollution atmosphérique, ou encore les perturbateurs endocriniens. Pour ces différentes hypothèses, des données publiées récemment suggèrent qu’il pourrait y avoir un lien, mais toutes les études ne concordent pas. Ces résultats demandent donc à être plus largement confirmés par des études indépendantes avant d’être définitivement validés.

L’implication controversée des perturbateurs endocriniens

Le rôle éventuel des perturbateurs endocriniens, par exemple, a été examiné dans deux cohortes d’enfants suivis depuis la gestation. Sur les deux études, une seule a suggéré un lien. Cette question a également été analysée dans trois études comparant des enfants autistes avec des enfants non autistes. Sur les trois, deux ont suggéré un lien. Toutes ces études portent sur des effectifs faibles et présentent diverses limites. L’étude ayant la meilleure qualité méthodologique et le plus grand effectif ne trouve aucun lien entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et les symptômes autistiques. C’est dire que les résultats actuels sont loin d’être clairs.

Sur la base de ces études, on constate que, même s’il y avait un lien de causalité entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et l’autisme, celui-ci ne pourrait être que faible et sans portée sanitaire majeure. Par exemple, une augmentation de 20 % du risque d’autisme, si elle était avérée, ferait passer ce risque de 1 % par naissance à 1,2 %. Une telle augmentation ne serait pas négligeable, mais ne justifierait pas de paniquer.

Par ailleurs, divers facteurs environnementaux qui ont pu être évoqués n’ont jamais pu être prouvés ou ont même été réfutés. Cela inclut notamment les hypothèses psychanalytiques concernant l’attitude des parents, la dépression maternelle, le gluten, la caséine, les infections microbiennes, et bien d’autres, parmi lesquels les vaccins.

La recherche des causes de l’autisme n’est évidemment pas achevée. Il est fort possible que d’autres causes soient identifiées dans le futur, ou que de nouvelles données conduisent à réévaluer le rôle de certains facteurs connus.


Cet article est une version actualisée d’un post du blog de Franck Ramus, Ramus méninges.

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25 juillet 2017

Autisme: "Le danger n'est pas le vaccin, mais l'absence de vaccination"

article publié dans l'Express
Par , publié le 25/07/2017 à 15:15 , mis à jour à 16:35

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il n'y a pas de relation causale entre vaccinations et autisme. (Photo d'illustration: vaccination d'un nourrisson)

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il n'y a pas de relation causale entre vaccinations et autisme. (Photo d'illustration: vaccination d'un nourrisson)

REUTERS/Ina Fassbender

Des familles persuadées que l'autisme de leurs enfants a été causé par la vaccination lanceront une action de groupe en septembre. Toutes les études disent pourtant le contraire.

"On ne doit pas mettre de sels d'aluminium ou de mercure dans le système sanguin des bébés. Ils ont une immunité encore fragile, cela peut avoir de lourdes conséquences sur leur développement neurologique," s'insurge Martine Ferguson-André, présidente de l'association Autisme et Vaccinations et ex-directrice générale de la Fondation Autisme.  

Cette mère de famille soupçonne le vaccin que son fils a reçu bébé d'être à l'origine de ses troubles autistiques. Elle envisage à présent de lancer une action de groupe -la seconde en France après celle du scandale de la Dépakine- conjointement à une centaine d'autres familles, afin de poursuivre plusieurs laboratoires pharmaceutiques. "Nous demandons réparation et justice pour nos enfants. Il faut une reconnaissance symbolique, pour que cette épidémie s'arrête," martèle la militante. 

LIRE AUSSI >> Anti-vaccins: une action de groupe lancée contre quatre laboratoires 

Convaincus par la légitimité de leur combat, ces parents en espèrent une issue positive. Pourtant, rien n'est moins sûr. Malgré la multitude d'études réalisées à ce sujet, aucun lien de cause à effet n'a été établi entre autisme et vaccin.  

"Mon fils a développé des troubles autistiques après un vaccin"

"Les études à ce sujet manquent en France. Nous ne connaissons pas tous les effets des adjuvants contenus dans les vaccins," note l'avocate Me Marie-Odile Bertalla-Geffroy, potentielle conseillère dans ce dossier, qui reste prudente sur cette procédure juridique qui n'a pas encore été lancée. 

Mais pour Martine Ferguson-André, la causalité est évidente. Elle estime que l'expérience de son fils le démontre. Vacciné à Pentacoq (coqueluche, hépatite B, diphtérie, tétanos et poliomyélite, retiré du marché en 2005 avant d'être remplacé) et au ROR (rougeole, oreillons, rubéole) à l'âge de 10 mois, Tom a mal réagit. "Deux heures après l'injection, j'ai découvert mon fils en train de mourir sur le sol de la cuisine. Il n'arrivait plus à respirer correctement, sa température est montée à 41,5°C", raconte sa mère. 

LIRE AUSSI >> Les anti-vaccins, une galaxie hétéroclite et mobilisée 

A l'hôpital, les médecins annoncent une épiglottite aiguë (forme rare et grave de laryngite) et une encéphalite (inflammation du cerveau), nécessitant une courte hospitalisation. Mais de retour à la maison, le nourrisson n'est plus comme avant. "Tom n'avait plus de contact oculaire et avait développé des stéréotypies envahissantes [reproduction des mêmes mots, sons ou gestes]. Il hurlait en permanence et tombait tout le temps malade." Des symptômes que Martine Ferguson-André impute au thimérosal (retiré par précaution des vaccins en 2000), dont le mercure contenu pourrait avoir des conséquences sur le développement neurologique de l'enfant. 

"Aucun lien", selon les études menées ces 15 dernières années

Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS et professeur attaché à l'École normale supérieure, nuance. "Nous connaissons les effets du mercure sur le développement neurologique, mais sous la forme contenue dans les vaccins, le mercure n'est pas biologiquement disponible," indique-t-il. 

L'Académie de médecine française et l'Organisation mondiale de la santé rejettent également la relation causale entre vaccinations et autisme en s'appuyant sur une étude danoise faite à partir de l'analyse de 400 000 enfants sur une période de 30 ans (1971-2000). "L'analyse n'a pas montré d'augmentation de l'incidence de l'autisme pendant la période où des vaccins contenant du thimérosal étaient utilisés," indique l'auteur du rapport de l'académie de médecine, Luc Hessel. 

LIRE AUSSI >> Vaccins: aluminium, autisme... La vidéo éclairante d'un médecin contre les rumeurs 

Quant à la dangerosité du ROR, qui ne contient pas cette substance, même constat: "Pas de preuves d'une implication de ce vaccin dans la survenue de TED [troubles envahissants du développement]," indiquait en 2010 la Haute autorité de la Santé. Fait confirmé par une étude sur 95 727 enfants vaccinés, menée par l'association médicale américaine (AMA) en 2015 qui ne montre "aucun lien entre le vaccin ROR et le développement de troubles autistiques", mais une autre conséquence: "Ces croyances ont conduit à une baisse du taux de vaccination". 

Une augmentation de la prévalence?

"Là est le véritable danger", selon Catherine Barthémy, pédiatre et psychiatre: "Il y a une collusion entre les observations, les recherches et la campagne de vaccination", note la docteure. "Nous ne pouvons pas prendre le risque de ne pas protéger les enfants de maladies graves à cause de cas isolés dont nous ne parvenons même pas à dénombrer la quantité." 

LIRE AUSSI >> Plus d'un Français sur deux opposé à la vaccination infantile obligatoire 

Un argument revient pourtant régulièrement dans le débat: l'augmentation indéniable du nombre de personnes diagnostiquées autistes. Entre 1975 et 2010, la prévalence est passée de 1 sur 5000 à 1 sur 68. Des chiffres largement réutilisés pour soutenir les travaux du chercheur britannique Andrew Wakefiels, premier à évoquer une causalité entre vaccination ROR et autisme en 1998 -avant d'être condamné pour fraude scientifique et radié de l'ordre des médecins pour avoir manipulé ses données. 

Franck Ramus remet ces taux en perspective: "Il n'y a pas d'augmentation réelle de personnes concernées, seulement une augmentation du nombre de diagnostics," tranche-t-il. "Dans les nouvelles définitions de l'autisme, les critères d'inclusion sont plus larges. De plus, les spécialistes ont une détection plus fine que par le passé," rappelle Catherine Barthémy qui évoque également un "facteur de confusion".  

"Une pathologique du développement prénatal"

En effet, certaines formes d'autisme apparaissent dans la première ou la deuxième année de vie, soit au moment où est fait le vaccin ROR. "Elles arrivent de manière différée. On parle alors de régression autistique. Mais ça ne veut pas dire que les troubles autistiques n'étaient déjà présents à la naissance." 

La pédiatre n'exclut pas non plus "la possibilité d'un facteur extérieur" -comme les perturbateurs endocriniens- pouvant faire augmenter cette prévalence. Mais, dans ce cas, "il serait question de l'influence des substances pendant la croissance foetale", comme la Dépakine, puisque "l'autisme est une pathologie du développement prénatal". 

L'issue de cette action de groupe est-elle pliée avant même d'avoir commencé? Le professeur Franck Ramus ne peut l'assurer. "Cette procédure risque de déplacer un débat scientifique et médical sur un terrain juridique." Le risque, selon lui, est qu'une décision "absurde" en découle. "Nous n'avons pas de preuves, comme pour le Mediator. Il peut donc en ressortir une décision de justice qui conforte les plaignants malgré l'absence de cause à effet." 

25 juillet 2017

Pétition en ligne -> Placement abusif : justice pour Rachel !

Adressée à Président de la République Emmanuel MACRON et 3 autres

Pétition lancée à l'initiative d'ENVOL ISERE AUTISME

Je suis Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, association dont Rachel est membre. Je lance cette pétition pour demander justice pour Rachel !

Rachel est une jeune mère de trois enfants. La Justice a placé ses enfants au motif qu’elle avait d’eux une vision alarmiste en disant qu’ils étaient autistes. Deux d’entre eux ont désormais été clairement diagnostiqués mais l’Aide sociale à l’enfance continue de lui reprocher de majorer leurs troubles, ce sans plus de raison. Le placement des enfants vient d’être renouvelé pour la troisième année consécutive.

Le drame de Rachel est emblématique de ce que subissent, en France, des centaines de familles avec autisme. En France, demander un diagnostic d’autisme peut valoir un signalement, surtout aux mères seules : cette violence frappe des centaines de familles. Beaucoup de services d’aide sociale à l’enfance voient dans ces mères des femmes perverses dont il faut éloigner les enfants : de nombreux juges des enfants suivent aveuglément les délires de ces services. Autant de familles détruites, d’enfances saccagées, de mères salies et brisées.

Nous demandons pour Rachel, victime emblématique de cette violence institutionnelle, une délocalisation de l’affaire, un procès équitable et le respect des droits de la défense, ainsi que le respect des droits de ses enfants, privés de leur mère, séparés et privés des soins que leurs troubles justifient.

 En résumé :

Rachel est une maman que nous connaissons depuis 3 ans. Depuis 3 ans, l’Aide Sociale à l’Enfance et la Justice s’acharnent contre elle. En 2014, on reprochait à Rachel un nomadisme médical car elle cherchait un diagnostic précis pour ses enfants.

Une expertise psychiatrique est réalisée par une pédopsychiatre. Pour cette dernière, les enfants ne sont pas autistes, c’est la mère qui invente les symptômes. Elle la déclare, en 2015, souffrant d'un syndrome de Münchhausen par procuration (Rachel voudrait des enfants autistes pour se sentir exister, voire pour  toucher des allocations) : le Juge des Enfants ordonne le placement des enfants en juillet 2015.

Les centres de ressources autisme de Lyon et Grenoble ont diagnostiqué autistes les deux aînés, le dernier a des signes d'hyper activité avec troubles de l'attention. Rachel est également diagnostiquée autiste asperger. La Cour d'appel confirme néanmoins le placement en expliquant que la question désormais est : "Comment Rachel va-t-elle se saisir des diagnostics ?" Le placement est renouvelé en juin 2016.

Me Janois interjette appel mais au bout d'un an, aucune convocation n’est intervenue. Le comportement de Rachel, lors des visites à ses enfants, est salué par les professionnels. Les enfants vont néanmoins très mal, les deux cadets développent des troubles du comportement très inquiétants.

Le lundi 3 juillet  a eu lieu une nouvelle audience avant même que le dernier jugement soit passé en appel. L’ASE déclare que Rachel continue d'avoir une vision invalidante de sa fille.  On reproche toujours à Rachel de ne pas avoir fait le travail sur "les causes du placement" ce qui l'empêcherait de pouvoir les récupérer. Pourtant le juge les a placés parce que la mère avait inventé leurs troubles et leurs troubles sont désormais reconnus.

Le jugement tombe : le juge reconnaît enfin le diagnostic d’autisme des deux aînés mais reproche à la mère de majorer le handicap de ses enfants (sur la base d’un rdv de la mère au directeur de l’école) ce qui justifie le renouvellement du placement pour un an. Il ordonne également une expertise psychiatrique et nomme un médecin lacanien non spécialisé en autisme. Il devient urgent et fondamental que cette affaire ubuesque soit délocalisée et qu’un nouveau regard, juste et approprié, soit porté sur l’affaire « Rachel », de rendre justice à une mère aimante et injustement privée de ses enfants.

195 associations signataires dont : 

Autisme France
Envol Isère autisme
UNAPEI
EgaliTED
FNATH
Fédération Française Sésame Autisme

 

Cette pétition sera remise à:
  • Président de la République
    Emmanuel MACRON
  • Ministre de la Justice
    Nicole Belloubet
  • Ministre de la Santé
    AGNES BUZYN

25 juillet 2017

« Si Freud n’était pas déjà mort, je le tuerais »

article publié sur France TV Info

Lee Thomas

« Pendant 15 ans, j’ai consulté un psychanalyste dont la pratique s’appuyait sur la théorie de Sigmund Freud que je ne vous présente plus. Durant mes 5 premières années d’analyse, la fréquence des consultations était fixée à une fois par semaine, soit un total d’environ 240 séances. Les 10 années suivantes, nous sommes passés (avec mon accord) à une fréquence de 2 séances par semaine, soit un total d’environ 960 consultations.

En 15 ans, je me suis donc allongé environ 1200 fois et chaque séance me revenait à 40 euros (mon psychanalyste avait cette souplesse de me proposer un tarif en fonction de mon pouvoir d’achat). Mes 15 années d’analyse m’ont ainsi coûtées 48 000 euros. Bien-sûr, je n’ai bénéficié d’aucune prise en charge de la part de la sécurité sociale, car en France le titre de psychanalyste ne bénéficie d'aucun encadrement légal1 (contrairement à toutes les autres professions en santé mentale) et ne peut donc être couvert par l’assurance maladie.

Aujourd’hui, je vais mieux. Néanmoins, quelque chose me dérange : il existe en effet un certain nombre d’arguments solides2 qui tendent à me faire penser que le seul effet de ce millier de séances sur ma santé mentale ne serait qu’un effet placebo. Pour le dire autrement, il se pourrait bien que tout l’arsenal théorique de Freud ne soit qu'une vaste imposture3Cette investissement financier conséquent aurait donc été largement disproportionné par rapport au bénéfice reçu et j’éprouverais alors une rancune sauvage à l’égard de la pratique de mon psychanalyste ».

1. En France, n'importe qui peut légalement exercer en tant que psychanalyste sans diplôme, ni formation, ni expériences spécifiques. Les patients peuvent néanmoins trouver un professionnel dont le nom est enregistré dans les annuaires des associations de psychanalystes.

2. Nous disposons aujourd’hui d’une quantité de documents historiques et scientifiques qui nous amènent à remettre en question la validité de la théorie psychanalytique et donc à interroger l’éthique de cette pratique. En voici une liste non exhaustive :

Borch-Jacobsen, M. (1998). Souvenirs d'Anna O. : une mystification centenaire. Editions Aubier.

Borch-Jacobsen, M. (2011). Les patients de Freud. Sciences Humaines Editions.

Gauvrit, N. et Van Rillaer, J. (2010). Les psychanalyses : Des mythologies du XXe siècle ?

Lézé, S. (2010). L'autorité des psychanalystes. Paris : PUF.

Onfray, M. (2010). Le Crépuscule d'une idole. Grasset.

Stern, N. (1999). La fiction psychanalytique. Mardaga.

La polémique autour du rapport de l'INSERM (2004) sur l'évaluation de trois approches thérapeutiques différentes (psychanalytiques, cognitivo-comportementale, et familiale et de couple).

https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/110617/psychanalyste-un-job-facile-pas-complique

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/en-marche-arriere-psychiatrie-psychologie/

3. Il s’avère que sur le divan, lorsque des patients observent un mieux-être, ces améliorations de leur état général seraient plus liées à des facteurs dits « non spécifiques », comme le fait de parler, de se savoir écouté, de croire que l’on va aller mieux, et moins à des facteurs spécifiques à la psychanalyse, comme « l’association libre » par exemple.

Pour conclure

Comparée aux autres pays du monde, l’influence psychanalytique est encore très importante en France. Les idées freudiennes persistent, notamment dans les milieux universitaires et les lieux d’enseignement. De même, les prises en charge psychothérapeutiques réalisées par les psychologues ou les médecins psychiatres s’appuient majoritairement sur les théories construites par Freud. La psychanalyse fait partie de notre patrimoine culturel, elle jouit d’un certain pouvoir social et d’une grande reconnaissance intellectuelle. De nombreux psychanalystes interviennent régulièrement en radio, télévision, on peut lire leurs articles dans la presse, leurs idées dans des ouvrages, etc. Dans notre pays, nous croyons en la psychanalyse et il est tout à fait naturel et admis que cette pratique puisse nous aider.

Comme le dit Samuel Lézé dans son ouvrage L'autorité des psychanalystes (2010), on peut se demander pourquoi les acteurs de ces pratiques (psychanalytiques) ne finissent pas par se rendre compte de leur inefficacité. Pourquoi la magie se maintient-elle sans preuves et n’aboutit-elle pas à sa critique ? Bref, pourquoi avons-nous encore foi en la psychanalyse ?

Publié par Jérome Lichtle / Catégories : Actu / Étiquettes : Freud, psychanalyse, psychanalystes

24 juillet 2017

Handicap et sexualité : la déontologie face au besoin d’aimer

article publié dans La gazette Santé-Social


17333 © Jérôme Deya

Avoir une vie la plus normale possible, c’est le souhait principal des personnes handicapées. Une vie normale passe par l’école, le travail mais aussi la vie de famille : former un couple, avoir des enfants. La sexualité des personnes handicapées a longtemps été complètement tabou.
Mais les mentalités commencent à changer, notamment dans les établissements médicosociaux. Des projets voient le jour pour prendre en compte la vie affective et sexuelle des résidents des établissements, des professionnels sont formés à cette thématique.
Les assistants sexuels, qui travaillent dans d’autres pays, ne sont cependant pas reconnus en France. Pour le Comité consultatif national d’éthique, la sexualité appartient à la sphère privée et n’est pas de la responsabilité de l’État. C’est, pour l’heure, la réponse apportée la demande des personnes handicapées qui revendiquent, elles aussi, le droit d’aimer.

23 juillet 2017

"Rendez-moi ma fille" : le combat d'une mère pour récupérer son enfant autiste placée par l'ASE

article publié dans La Dépêche.fr

Publié le 20/07/2017 à 15:35, Mis à jour le 21/07/2017 à 16:39

"Je suis pénalisée parce que je l’aime". Depuis 2011, Nora se bat pour récupérer sa fille de 9 ans. Cette Toulousaine dénonce "un placement abusif de la part de l’Aide sociale à l’enfance" (ASE), un service qui dépend du conseil départemental de Haute-Garonne). Dans une pétition lancée sur internet, elle livre son histoire "comme une bouteille à la mer", et "pour que les élus fassent quelque chose contre ces abus".

Un accident de la vie, et tout dégringole

En 2011, la maman est renversée par un bus et doit être hospitalisée. Sa famille habite à des centaines de kilomètres de Toulouse et ne peut s’occuper de la petite qui souffre de troubles du développement. "J’ai alors demandé de l’aide à la protection maternelle et infantile (PMI), raconte Nora. Je n’avais pas le choix, c’était pour la sécurité de ma fille. On m’a dit que c’était provisoire. Depuis je m’en mords les doigts." Un an d’hospitalisation plus tard, elle souhaite récupérer son enfant. 

Cinq ans après, et sur décision du juge des enfants, la maman ne peut recevoir sa fille qu’un week-end par mois. "On me reproche d’avoir une relation trop fusionnelle, explique Nora. Ma fille a des troubles autistiques, elle ne sera jamais une enfant classique. Aujourd’hui, elle a peur de me perdre."

Pour Me Bénédicte Bernes, l’avocate de la maman, "deux éléments font penser que c’est un placement abusif. Premièrement, il n’est pas motivé par un danger pour l’enfant mais basé sur un constat très subjectif : la relation fusionnelle entre une mère et son enfant. D’autre part, l’objectif d’un placement c’est le retour progressif dans son foyer ; là, l’ASE restreint le droit de visite de la mère."

"Les familles sont prises en otage"

Nora regrette ce "conflit avec l’ASE et la guidance infantile", dénonce "un abus de pouvoir" et affirme être victime de "menaces et de pressions".

Contacté par notre rédaction, l’aide sociale à l’enfance précise : "Cette enfant a d’abord été placée de façon administrative puis judiciaire depuis 2013. Cette décision a été renouvelée en appel le 16 juin 2017 par le juge des enfants". Le service invoque la confidentialité du dossier et ne souhaite donc pas ajouter d’informations complémentaires.

L’avocate de Nora espère une "levée de placement à moyen terme. La maman n’est pas bornée, elle a toujours coopéré à toutes les mesures". 

Nora, elle, ne lâchera rien. Sa fille, c’est le combat de sa vie. Avec d’autres familles, elle a monté un groupe d’échanges sur Facebook baptisé "Solidarité et entraide pour victimes des abus des services sociaux". "Ce sont souvent des 'petites personnes', des mères isolées, détaille Nora. Les familles sont prises en otage". 

Plus largement, elle pose la question de la gestion des enfants autistes par le système français de la protection de l’enfance. Ce samedi, la petite fille fêtera ses 9 ans. Et Nora espère encore pouvoir passer les futurs anniversaires de sa fille, chez elle, en famille.

CH. D.

23 juillet 2017

Yvan, le jeune serveur trisomique du Barp comme un poisson dans l'eau dans son restaurant

article publié sur le site de France Bleu

Par Stéphane Hiscock, France Bleu Gironde et France Bleu jeudi 20 juillet 2017 à 15:50

Yvan a été embauché en CDI en octobre dernier Yvan a été embauché en CDI en octobre dernier © Radio France - Stéphane Hiscock

Yvan, 21 ans, atteint de trisomie, a signé un contrat en CDI au restaurant Le Résinier en octobre dernier. Il est aujourd'hui complètement intégré et fait le bonheur de son patron et des clients de l'établissement.

En octobre dernier nous vous avions raconté l'histoire d'Yvan un jeune trisomique qui venait de signer un contrat en CDI de serveur au restaurant Le Résinier au Barp. Une histoire peu banale car les personnes atteintes de trisomie n'ont pas souvent la chance de s'intégrer au marché du travail et encore moins avec un contrat à durée indéterminée. Quelques mois après la signature de son contrat nous avons voulu savoir ce que devenait ce jeune homme de 21 ans.

C'est lui même qui nous accueille à l'entrée de l'établissement. En plus du service il gère quelques réservations et salue les clients qui arrivent pour le déjeuner. Yvan est désormais pleinement intégré dans l'équipe. Attentif aux besoins de chacun, il distribue les panières de pain et se fait réexpliquer par une collègue les subtilités de la nouvelle carte.

"Je suis heureux ici mais mon rêve c'est d'ouvrir mon restaurant"

— Yvan

Le jeune homme a encore de nombreux objectifs : devenir indépendant et louer son propre appartement (il vit aujourd'hui chez ses grands-parents) et pourquoi pas passer son permis de conduire. Le patron du Résinier, Christophe Bourrissoux, est fier de son employé : "Il nous apporte beaucoup de choses et les clients nous font remonter des commentaires très positifs." La belle histoire d'Yvan le serveur du Résinier continue ...

23 juillet 2017

L’enfant autiste de 14 ans, seul à l’hôpital, finalement placé à l’EPDEF

article publié dans La Voix du Nord

Depuis ce mercredi, un enfant autiste et déficient intellectuel se trouvait au service pédiatrique de l’hôpital d’Arras… alors qu’il n’avait rien à y faire. Ne relevant pas d’une prise en charge psychiatrique, il devait à l’origine être placé par l’aide sociale à l’enfance… qui a finalement trouvé une solution ce jeudi vers 16 heures.

L’hôpital d’Arras a gardé l’enfant une nuit, alors qu’il ne relève pas d’une hospitalisation psychiatrique. PHOTO PASCAL BONNIERE
L’hôpital d’Arras a gardé l’enfant une nuit, alors qu’il ne relève pas d’une hospitalisation psychiatrique. PHOTO PASCAL BONNIERE

Le 16 juin, la justice arrageoise prononçait le placement d’une fratrie de cinq enfants, les parents ne parvenant plus à assumer leurs responsabilités dans un contexte de carences éducatives lourdes. L’antenne d’Arras de l’aide sociale avait alors un petit mois pour préparer la prise en charge de cette fratrie, au sein de laquelle figure notamment un enfant de 14 ans, sujet à des troubles autistiques, à une déficience intellectuelle et de lourds problèmes d’absentéisme scolaire et d’hygiène.

Ce mercredi, les parents sont ainsi venus déposer leurs cinq enfants, comme le prévoyait la décision de justice. Si quatre ont pu être pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, l’adolescent autiste n’a pas eu la même chance. Ne sachant qu’en faire, la responsable secteur de l’aide sociale à l’enfance d’Arras a fait appel… aux pompiers, arguant que l’enfant aurait fait une crise.

Transporté à l’hôpital sans raison

C’est donc seul, sans aucun adulte accompagnateur, que l’adolescent autiste a été transporté à l’hôpital. Le soir même, le centre hospitalier contactait le parquet d’Arras pour savoir ce qu’allait devenir l’enfant, qui ne relevait pas d’une hospitalisation psychiatrique, mais d’une prise en charge globale. Le centre hospitalier d’Arras a toutefois fini par garder l’enfant pour une nuit en pédiatrie, afin qu’il ne dorme pas dehors.

Ce jeudi matin, l’adolescent se trouvait toujours dans le même service, selon nos informations. Quelque peu sermonnée par le parquet d’Arras, la responsable de secteur de l’aide sociale à l’enfance n’avait toujours pas trouvé de solution et n’a ensuite plus répondu aux appels, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée vers 16 heures avec un placement provisoire, pour le week-end, à l’Établissement public départemental de l’enfance et de la famille.

23 juillet 2017

Ecole ABA Saint Nazaire. Vidéo de présentation réalisée par & avec l'équipe des intervenants et des enfants de l'école

Ajoutée le 22 juil. 2017

Association Agir et Vivre l'Autisme
http://agir-vivre-autisme.org
Association qui "milite à l’amélioration du dépistage, et de l’accompagnement des personnes atteintes d’autisme et de TED"


Présentation du site de St Nazaire,
Vidéo réalisée par et avec l'équipe des intervenants et des enfants de l'école ABA de Saint Nazaire

23 juillet 2017

L’article « Ces femmes autistes qui s’ignorent » republié sur la chaîne de télé australienne ABC News

article publié sur le site de l'Association Francophone des Femmes Autistes

L'article « Ces femmes autistes qui s'ignorent » publié sur The Conversation - France, le 05 juillet 2017, a été traduit en anglais et diffusé sur The conversation - Australie.

Il a alors été republié le 20 juillet sur le site de la chaîne de télé australienne ABC News.

L'article "Ces femmes autistes qui s'ignorent", republié sur la chaîne de télé ABC News en Australie

Appel aux pouvoirs publics

Grâce au travail collectif d'une petite poignée de femmes particulièrement investies, la France est désormais à la pointe concernant cette problématique à laquelle il devient URGENT pour les pouvoirs publics de s'y intéresser :

en effet, nous sommes submergées de messages de femmes qui se découvrent autistes et qui sont bouleversées et en plein effondrement car leur vie bascule.

Entre autres, elles ne comprennent pas comment les pros ont pu ne pas les orienter sur cette piste.

Ces femmes demandent légitimement à avoir une évaluation diagnostique, et nous sommes bien impuissantes  à les orienter car les Centres Ressources Autisme ont une liste d'attente d'au moins un an, et généralement ne sont pas au fait des spécificités féminines.

Les rares professionnels libéraux compétents sont pris d'assaut et ne prennent plus de nouvelles personnes.

 

Action de sensibilisation

Un de nos projets est donc la sensibilisation de la problématique féminine auprès des Centres Ressources Autisme et auprès des organismes de formation (initiale et continue) à l'autisme,.

 

En savoir plus :

  • La commission scientifique internationale, réunie au ministère de la Santé le 03 avril 2017, s'est exprimée sur les différences de symptomatologie entre les hommes et les femmes TSA lors du diagnostic. Cette commission établit les priorités de la politique publique en matière d'autisme pour les cinq prochaines années en tenant compte des dernières recherches et de l'état des connaissances internationales. Voir leur réponse ici.
  • Le Pr Mottron mène actuellement, avec le groupe de recherche en neurosciences cognitives de l'autisme de Montréal, un projet de recherche « Autisme au féminin » : des volontaires (diagnostiquées officiellement ou auto-diagnostiquées) sont toujours recherchées pour ce projet : en savoir plus ici.
  • Le 08 avril 2017 s'est tenue, au salon international de l'autisme, une conférence de Fabienne Cazalis et Adeline Lacroix sur les femmes autistes : cette conférence présente une recherche bibliographique concernant les spécificités des femmes asperger et autistes haut niveau, menée par Adeline Lacroix (Université Savoie Mont Blanc) sous la direction de Fabienne Cazalis (CNRS, EHESS).
  • Le Professeur Mottron a fait le 31 mars 2017 une présentation sur les femmes autistes, dans le cadre de la conférence  « Le point sur l'autisme invisible », organisée par le Comité  Consultatif National d'Autistes de France (CCNAF), en partenariat avec le Centre Ressources Autisme de Haute Normandie, le centre hospitalier du Rouvray et de l'association scientifique du Rouvray.
23 juillet 2017

Morbihan : chez cet agriculteur autiste, les stagiaires sont également autistes ou en situation de handicap

article publié sur le site d'actu Bretagne - Pontivy journal

David Guillemet est autiste Asperger. Agriculteur installé à Ploërdut (Morbihan), il accueille des stagiaires des lycées agricoles, eux aussi autistes ou en situation de handicap.

Publié le 21 Juil 17 à 9:15 / Modifié le 21 Juil 17 à 9:03
Camille est en stage chez David Guillemet, à Ploërdut, pour une durée d’un mois. (Pontivy Journal)

Camille est autiste Asperger. Elle vient de terminer sa première année de BTS Production animal au lycée agricole du Nivot, à Lospérec (Finistère). À la rentrée, la jeune femme de 18 ans passera en 2e année. « Je voudrais devenir soigneur en parc zoologique. » C’est son rêve depuis qu’elle a visité le zoo de Doué-la-Fontaine quand elle était en classe de première. « On m’a conseillé un bac S, puis ce BTS car on effectue des stages en exploitation agricole où on apprend aussi à manipuler les animaux. »

Depuis deux semaines, Camille est en stage chez David Guillemet, agriculteur à Ploërdut (Morbihan). Lui-même autiste Asperger, il a pris l’initiative d’accueillir dans sa ferme des stagiaires également autistes ou en situation de handicap. C’est la troisième fois que l’étudiante vient à la ferme du Runasquer. Une exploitation de 114 hectares et un troupeau de 43 vaches Salers, élevées en bio.

Le syndrome d’Asperger est une forme d’autisme sans déficience intellectuelle ni retard de langage. C’est un désordre du développement d’origine neurobiologique qui affecte essentiellement la manière dont les personnes communiquent et interagissent avec les autres.

« Les stagiaires ne sont pas là pour faire les corvées »

Ce jour-là, Camille s’est occupée des bêtes. Comptage des animaux dans les champs. Y a-t-il eu des vêlages ? Vérification des abreuvoirs… Cet après-midi, ce sera travail sur les clôtures. 60 km à entretenir… « Même s’ils vont en faire, parce que ça fait partie du métier, les stagiaires ne sont pas là pour faire les corvées », assure David Guillemet, agriculteur installé à Ploërdut depuis novembre 2014.

Avant de s’occuper de Salers, David Guillemet a eu une autre vie. Il a été directeur informatique dans un groupe important de la grande distribution, en région parisienne. Puis, il y a connu des soucis de santé, un burn-out, qui s’est soldé par un licenciement.

J’ai bien essayé de trouver un poste plus cool, mais vu mon état de santé, aucun employeur n’était prêt à prendre le risque…

« J’en  ai bavé »

David Guillemet a été diagnostiqué tardivement autiste Asperger, à l’âge de 18 ans. « J’en ai bavé toute ma jeunesse. »

David s’est alors investi dans l’associatif, notamment comme délégué des parents d’élèves au lycée agricole de son fils. « J’ai siégé dans différentes commissions, dont la commission des dossiers atypiques. » Entendez, les profils à problèmes, les situations sociales particulières (étudiantes enceintes…), ou encore les élèves handicapés.

« Un jour, un représentant syndical qui siégeait dans cette commission a lancé : la filière agricole est en crise, alors si en plus il faut prendre des débiles en stage… »

La vilaine remarque a fait tilt. David, qui a toujours élevé des bovins pour son plaisir, décide alors de s’installer comme agriculteur-éleveur, avec en toile de fond, le projet de former des jeunes en situation de handicap. « J’ai toujours été partisan du nivellement par le haut et de la démonstration par l’exemple. »

« Il faut aller par paliers »

Monter un tel projet n’a pas été sans difficulté. « Tout est fait pour décourager les personnes en situation de handicap de travailler. » Après avoir trouvé des terres, les premiers animaux arrivent en mai 2015 au Runasquer. Après une année de mise en route, le premier stagiaire arrive en septembre 2016. Un garçon de 17 ans, autiste, qui en raison de son handicap, a énormément de mal à trouver un stage chez un agriculteur. « Au début, il leur faut une certaine routine, sinon, c’est un facteur perturbant. »

David a développé une méthode : « Tous les jours, on se fixe une petite marche supplémentaire à gravir. » À son premier stage, Camille restait figée au volant du tracteur. Impossible pour elle de démarrer, de passer une vitesse…

"Le premier jour, on explique. Si ça ne marche pas, on n’insiste pas. On recommence le lendemain. Là, elle lâche l’embrayage. Le surlendemain, elle passe une vitesse. À la fin de la semaine, elle roule dans les champs Chez les autistes, il faut y aller par paliers. Dès qu’on a franchi une marche, on passe du tout ou rien assez rapidement."

Depuis un an, David a déjà accueilli quatre stagiaires. Certains sont là en stage de découverte de deux semaines. D’autres, plus longtemps. « Il faut savoir comment leur parler. Comment aborder la question du handicap. Connaître leur seuil de fatigabilité… Pour moi, c’est également très formateur. Ça me permet de mieux gérer mon autisme, à moi aussi… »

« Savoir jauger ses limites »

Pour les apprenants, le stage se doit d’être bénéfique.

"Ils repartent avec une critique positive qui va leur permettre de revoir, le cas échéant, le curseur de leur projet. Le plus dur dans ce métier, c’est de savoir jauger ses limites. J’ai eu un stagiaire qui se fatigue assez rapidement. Alors, au lieu de poursuivre en production animale, il va certainement s’orienter vers un BTS Acse (Analyse et conduite de système d’exploitation). Ça lui permettra d’aller, soit vers la production mécanisée, soit de faire carrière comme consultant technique ; il a une bonne capacité d’analyse."

Camille, elle, a trouvé sa voie. Elle aime le contact avec les animaux. Et les Salers de David le lui rendent bien…

23 juillet 2017

Mieux comprendre pour mieux accompagner les autistes

article publié sur le site de France 3 Nouvelle Aquitaine

Par Catherine Bouvet Publié le 22/01/2016

Le congres national sur l'autisme s'est tenu le 23 janvier à Bordeaux. Une maladie qui touche 500 000 personnes en France, et qui bouleverse la vie des familles car la prise en charge des malades est  compliquée...

 

L'autisme a longtemps été une maladie méconnue qui n'est reconnue en France comme handicap que depuis 1996.
Il y a peu de structures d'accueil pour les jeune adultes autistes.

La plupart du temps, comme c'est le cas au Mas du Sablat à Grignols dans le Sud Gironde, ce sont les parents qui sont à l'origine et qui gèrent ces établissements. Celui-ci a pu voir le jour grâce au combat et à l'énergie de ces parents. Il a ouvert en 2007.

Regardez le reportage de Karim Jbali et Sylvie Tuscq-Mounet.


Congrés National de l'autisme : Comprendre et accompagner les autistes

23 juillet 2017

Les vacances d'Elise à Bénodet

Nous avons accompagné Elise à Bénodet pour quelques jours de vacances du 8 au 22 juillet. Une touriste très à l'aise partout où elle passait ... Elise a beaucoup apprécié les ballades et de manger au restaurant à l'occasion de nos déplacements : Concarneau, Pont Aven, Quimper, Audierne, Guilvinec etc.

Petit reportage photos :

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22 juillet 2017

Le bulletin d'information d'Autisme France - Le lien juin 2017

Pour accéder au bulletin d'information d'Autisme France, version pdf : Cliquez ici

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Pour adhérer à Autisme France (adhésion et service de protection juridique)

 

  • Justice pour Rachel !

En France, demander un diagnostic d’autisme peut valoir un signalement, surtout aux mères seules : cette violence frappe des centaines de familles. Beaucoup de services d’aide sociale à l’enfance voient dans ces mères des femmes perverses dont il faut éloigner les enfants : de nombreux juges des enfants suivent aveuglément les délires de ces services. Autant de familles détruites, d’enfances saccagées, de mères salies et brisées.

Nous demandons pour Rachel, victime emblématique de cette violence institutionnelle, un procès équitable et le respect des droits de la défense, ainsi que le respect des droits de ses enfants, privés de leur mère, privés des soins que leurs troubles justifient.

 

Nous vous demandons de diffuser la pétition dans vos réseaux

Aidez Rachel !

Signer la pétition

 

  • Sur le site d’Autisme France

Congrès Autisme France 2017, le 9 décembre 2017, « Une société inclusive, c’est aussi pour les personnes avec autisme ». Programme en cours de finalisation.

 

Concertation sur le 4ème plan autisme

Intervention poignante de Danièle Langloys à l’Elysée le jeudi 6 juillet

Voir la vidéo sur Vimeo

Voir la vidéo via Facebook

Interview de Danièle Langloys dans « Le Monde »

L’autisme, c’est un problème de lâcheté collective

 

Plan Autisme 4 : les demandes des associations partenaires d’Autisme France

Afin que la France comble son retard dans l’accompagnement des personnes avec autisme, les associations demandent une volonté politique forte pour que la France mette ses pratiques en conformité avec les normes internationales.

Lire les demandes des associations

 

Autisme France au Conseil de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA)

Danièle LANGLOYS, présidente d’Autisme France est nommée membre titulaire, par arrêté du 26 juin 2017. Voir parution au journal officiel

 

Compte rendu de la mission d’évaluation du 3ième plan autisme par l’inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS).

Le cabinet de Mme Neuville avait choisi de ne pas engager de travaux sur le plan 4 avant la sortie du rapport commandé à l’IGAS d’évaluation du plan 3. Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire le rapport en entier, Danièle LANGLOYS, présidente d’Autisme France a rédigé une synthèse d’une dizaine de pages, en ligne sur le site d’Autisme France. Le rapport complet est consultable à partir du site de l’IGAS.

Lire la synthèse d'Autisme France

Le rapport complet de l'IGAS

 

Il faut arrêter de gaspiller l’argent de l’autisme : Réflexions sur l’argent de l’autisme à destination de la Cour des Comptes

Le scandale de l’argent de l’autisme. Autisme France fait 36 recommandations pour mieux utiliser l’argent public dépensé pour les personnes avec autisme.

Lire le pdf

 

Le dossier de presse d’Autisme France pour le 2 avril peut toujours être utilisé en dehors de la journée mondiale de l’autisme, comme support d’information.

Télécharger le Dossier de presse

 

Merci à Émilie RAOULT

Un grand merci à Émilie de la part d’Autisme France et de tous ses membres. Notre partenariat s’achève avec cette généreuse jeune fille à laquelle nous souhaitons le succès qu’elle mérite. Artiste Asperger, Émilie, 16 ans, se consacre aujourd’hui à sa passion, la peinture. Pour faire avancer la connaissance et reconnaissance des personnes dans son cas, 20 % des ventes de ses peintures ont été reversées à l’association Autisme France.

 

Visualiser quelques une de ses peintures

Renseignement et commande

 

 

Retrouvez toutes les newsletters d’Autisme France ici

 

  • Colloques, formations, évènements

Formations et colloques : En ligne sur le site d'Autisme France

 

Diplôme d’Université Pau-Pays de l’Adour (2017-2018) : L’accompagnement des personnes avec autisme.

Présentation, programme et informations complémentaires sur ce DU

 

Quelle école pour une société inclusive ?

L’université d’été de l’INS HEA se déroule sur le campus de l’institut dans un cadre verdoyant, propice à l’expression, et à la réflexion. Nous vous attendons nombreux pour cet événement convivial. Vous pourrez poursuivre vos échanges en profitant des soirées estivales et des animations.

Consulter le programme

 

Colloque international organisé par le laboratoire CERPPS : Actualité de la recherche en autisme et perspectives d’avenir à Toulouse.

Lundi 04 & Mardi 05 Septembre 2017 - Université Toulouse Jean Jaurès,

Le présent colloque permettra de réunir d’éminents intervenants internationaux et nationaux, et d’allier l’aspect clinique à la recherche en invitant des personnes autistes et des associations à venir prendre part au débat autour d’une table ronde. Autisme France y sera représenté. Ce congrès sera également le moment de saluer la carrière du Pr Bernadette Rogé.

En savoir plus

 

Université d’Automne de l’ARAPI 2017, 2-6 octobre 2017, Le Croisic : Autisme, actualités et perspectives - Autisme et Environnements : Parlons-en !

 

Formation "Autisme et troubles du comportement" organisé par Autisme Basse Normandie et EDI - 2,3 et 4/10/17 à  Caen

Renseignements complémentaires

 

EDI Formation

Vos prochaines formations Autisme et TSA 2017

> 9, 10 et 11 octobre 2017 à PARIS Date limite d’inscription le 9 septembre 2017

F4 - AUTISME de haut niveau et le syndrome d’ASPERGER : stratégies d’accompagnement, affect et sexualité

 

> 9 au 13 octobre 2017 à PARIS Date limite d’inscription le 9 septembre 2017

F24 - ABA : Analyse Béhaviorale Appliquée à l’éducation de la personne avec autisme : ou comment enseigner à une personne avec autisme

 

> 13, 14 et 15 novembre 2017 à PARIS Date limite d’inscription le 13 octobre 2017

F23 - Comprendre, prévenir et gérer les troubles du comportement

 

Envol Isère Autisme organise la 2ème journée scientifique de l’autisme à Grenoble le 20 octobre 2017

La connaissance des troubles du spectre autistique progresse dans de nombreuses directions, comme en témoigne le nombre croissant de travaux de recherche publiés dans le monde entier (1464 en 2006, 4521 en 2016). Pourtant, la vie quotidienne des personnes avec autisme et celle de leurs accompagnants, familles et thérapeutes, ne progresse pas dans cette proportion. Le chemin entre les découvertes et leurs applications bénéfiques sera probablement long, et il est d’autant plus important de garder un œil sur l’avancée des connaissances. La journée du 20 octobre donnera un aperçu de ces avancées scientifiques.

Plus d’Info sur le site

 

Formation sur l'autisme pour les aidants familiaux en Ile de France, du 22 avril au 16 décembre 2017

S'informer pour mieux comprendre

 

  • Actualités de l’autisme

Evaluation du 3ème plan autisme par l’IGAS dans la perspective de l’élaboration d’un 4ème plan : Le troisième plan Autisme n'a pas établi un cadre solide d'action pour les adultes et les familles. Le bilan du troisième plan Autisme remis à Ségolène Neuville par les inspecteurs des affaires sociales et de l'éducation nationale est plutôt contrasté. C'est encore un "peu mieux faire" qu'obtient le Gouvernement en matière de prise en charge de l'autisme. Près de cinquante recommandations sont évoquées pour le prochain volet.

Rapport IGAS

Commentaires et analyses :

Pourquoi docteur ? : Autisme : les patients adultes sont les grands oubliés du 3e Plan

Yanous ! : 3e plan autisme : un piètre bilan

 

Travaux de la Commission scientifique internationale sur l’autisme & conférence internationale du 3 avril 2017. Avant de commencer l’élaboration du plan 4, Mme Neuville a voulu faire établir par la communauté scientifique internationale les points de consensus sur l’autisme en matière de diagnostic, d’interventions, de recherche, de société inclusive.

Commission scientifique internationale sur l'autisme du 3 avril 2017

Liens vers les vidéos :

• Acte de la Commission scientifique internationale autisme du 3 avril […] Téléchargement (915.1 ko)

• Actes de la Commission scientifique internationale autisme du 15 mars […] Téléchargement (488.6 ko)

• Recommandations sur le thème "Parcours et individualisation des (...) Téléchargement (475.8 ko)

• Recommandations sur la thématique des familles Téléchargement (499.2 ko)

• Recommandations sur la thématique des adultes Téléchargement (458.5 ko)

• Recommandations en matière de recherche Téléchargement (406.1 ko)

 

Lancement 4ème plan autisme

C'est à l'Elysée, le 6 juillet 2017 qu’a été officiellement lancée la concertation en vue du 4ème plan autisme. Vaste chantier où, malgré 3 plans précédents, beaucoup reste à faire. La France affiche toujours un retard important...

Handicap.fr : 4ème plan autisme : au travail dès le 6 juillet 2017 

 

Macron ouvre l'Elysée à des jeunes autistes pour lancer le 4e plan national

- 20 minutes : Macron ouvre l'Elysée à des jeunes autistes pour lancer le 4e plan national

- Paris Match : Plan Autisme : l'engagement de Brigitte et Emmanuel Macron

 

Conclusion de la journée par Emmanuel Macron (vidéo)

 

Autisme : Partenariat avec des entreprises : innover pour l’emploi 

Super-génie de l’informatique ou pur asocial ? Dans le monde du travail, les autistes n’échappent pas aux clichés alors que l’emploi est un facteur puissant d’insertion. Lancement d’un dispositif innovant pour les accompagner.

 

Autisme, quelle prise en charge ? 

Article dans le Mutualiste, page 6 et suivantes :

 

Nouvelles du CAAP :

Le Centre pour Adultes avec Autisme en Poitou (CAAP) de Vouneuil-sous-Biard a ouvert ses portes pour accueillir les familles.

- France3 Nouvelle-Aquitaine : Vouneuil-sous-Biard : Thomas, un jeune adulte autiste, a retrouvé le sourire

- La Nouvelle République : Le centre pour autistes pleinement reconnu

Claude Guillard, la directrice de la délégation de l'ARS (Agence régionale de santé) dans la Vienne, a salué « l'expertise et la qualité du travail du centre dans la prise en charge de l'autisme. L'établissement est totalement inséré dans le plan national de l'autisme. »

 

Article Le Monde.fr :  « Depuis ses 20 ans, on attend que je trouve une poubelle assez grande pour l’y jeter »

Alors qu’est lancé, jeudi, le 4e plan autisme, l’absence de structures d’accueil pour les adultes souffrant de ces troubles est critiquée par les associations.

 

Signalement abusif

Conseils aux familles dans Déclic

 

Un cas récent dans la presse locale :

Enfant retirée à sa mère à Montpellier : l'avocat dénonce ce placement singulier 

 

  • Scolarisation

Etat des lieux sur l'inclusion des enfants porteurs de handicap en milieu scolaire.

Le 29 juin 2017, le médiateur de l'Éducation nationale, Claude Bisson-Vaivre, présente un rapport de la situation en 2016 et fait part de ses recommandations en matière de formation, de démarches administratives, d'accompagnement, d'orientation, etc.

- L’analyse de Handicap.fr

- Dans « Le Monde »

 

- Le rapport du médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur

 

Le DEAES : L'Education Nationale ne reconnait pas ce nouveau diplôme.

Pourtant,  le Diplôme d’Etat d’Accompagnant Educatif et Social option accompagnement à l’éducation inclusive avait initialement pour objectif de professionnaliser le métier d’AVS (auxiliaire de vie scolaire) AESH (Accompagnant d’Elève en Situation de Handicap).

En savoir plus

 

Préparer la rentrée 2017.

Dossier de Presse de l’Education Nationale L'exigence d'une école inclusive pour les élèves en situation de handicap

Dossier de presse

 

  • Écouter, lire et voir

Congrès Autisme France 2016, rappel : Les vidéos prises durant cette journée sont disponibles à la vente au tarif de 15€ pour toutes les conférences filmées (tarif réduit pour ceux qui ont assisté à ce congrès). Contacter le secrétariat d’Autisme France pour connaître les modalités. Téléphone : 04 93 46 01 77 – e-mail : autisme.france@wanadoo.fr – Programme du congrès de 2016 ici.

 

« Autisme: quel chez-soi à l’âge adulte? » Vous pouvez désormais accéder aux enregistrements filmés des présentations du Colloque 2016, organisé par Autisme Genève.

En savoir plus

 

Autisme : le combat de l'autonomie

Des histoires d'intégration réussie et d'autonomie existent aussi chez les personnes autistes, comme celle d'Édouard Cousyn, que France Télévision suit depuis son enfance.

Voir le reportage

 

Film : L’épilepsie, star d’un film mêlant art et science

Lire l'article

 

Autisme : ce que veulent les familles

Quelles sont les attentes des familles d’enfant autistes ? France 2 a recueilli plusieurs témoignages.

 

Vidéo ->Les signes de l'autisme

Les signes de l'autisme en facile à lire et à comprendre

Vidéo animée reprenant les principaux signes de l'autisme en situations réelles.

Accessible tous publics (image, texte, audio, version facile à lire et à comprendre)

 

Enquêtes et Rapports :

Projet ""çATED pour tes dents"- Le rapport final -çATED pour tes dents est paru.

Prospection et analyse documentaire autour de travaux sur la santé bucco-dentaire des personnes avec autisme"

 

"Etude : L'accompagnement des enfants et des adolescents autistes par des SAAD : attentes, bonnes pratiques et enjeux ».

Cette étude s'intéresse aux pratiques qui permettent aux Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) de procurer aux enfants et adolescents avec un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) un accompagnement adapté, personnalisé et cohérent, en adéquation avec les recommandations de bonnes pratiques de la HAS et de l’ANESM.

Lire le rapport

 

Les autres newsletters :

Autisme-Europe : Bulletin #67

 

Newsletters du CRAIF :

N° 460

N° 461

 

Newsletter d’AFD :

Les nouveautés chez AFD

Le très attendu "Explorer les sentiments : l'anxiété" disponible chez AFD

SOLDES chez AFD : Découvrez la sélection !

 

Newsletter de l’APEPA

n°106 – 28 mai 2017

N° 107  – 02 juillet  2017  

 

Newsletter Flash Handicap

n° 12 du 16 juin 2017

n° 11 du 2 juin 2017
n° 10 du 19 mai 2017

 

Newsletter HANDEO : N°30

La lettre de la CNSA : juillet 2017

 

Blog :

Les avantages insoupçonnés d’être un parent autiste

Lire l'article

 

  • Utile 

Qualité de vie : handicap, les problèmes somatiques et les phénomènes douloureux - (Anesm). La difficulté pour certaines personnes à exprimer leurs douleurs de façon immédiatement compréhensible induit une complexité pour les professionnels et les médecins à établir un diagnostic. Les personnes handicapées sont susceptibles de manquer de bilans somatiques, d’évaluations et de connaissance des effets secondaires de traitements, qui peuvent conduire à passer à côté de problèmes majeurs de santé. Les conséquences pour la personne peuvent être irréversibles. L’objectif de ce guide est d’apporter des éléments de compréhension aux professionnels pour améliorer la prévention, le repérage et la prise en compte des problèmes somatiques et des phénomènes douloureux.

Guide des problèmes somatiques

 

De nouveaux documents pour améliorer le traitement des demandes auprès des MDPH

Dans le cadre du projet expérimental "Impact" (innover et moderniser les processus MDPH pour l'accès à la compensation sur les territoires), deux arrêtés créent un nouveau certificat médical (Cerfa n° 15695*01) et un nouveau formulaire de demande auprès des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) (Cerfa n° 15692*01). Le nouveau formulaire de demande peut coexister, jusqu'au 1er mai 2019, avec l'ancien. Ainsi, chaque MDPH doit indiquer la date à laquelle il peut être utilisé pour les demandes qui lui sont adressées. En revanche, l'ancien certificat médical est abrogé immédiatement, seul le nouveau peut désormais être complété.

- Certificat médical à joindre à une demande à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH)

- Formulaire de demande(s) de prestations liées au handicap

 

Comment le numérique révolutionne le handicap

Des logiciels peuvent changer la vie quotidienne des personnes autistes, trisomiques ou déficientes mentales. Démonstration hier à Niort

Lire l'article

 

Scénarios sociaux pour le babysitting (enfants et adultes) à télécharger à la rubrique documentation

Télécharger

 

  • Appels à projets, à contributions et à témoignage

Création d’une plateforme interdépartementale 78/92 d’hébergement et de services pour adultes handicapés : un FAM pour 116 personnes, 66 personnes autistes et 50 personnes avec des troubles psychiques. Même si l’on reconnaît le besoin de créer des places de FAM en Ile de France, ce projet est très loin des petites unités que chacun appelle de ses vœux, et s’éloigne de la politique d’inclusion préconisé par la convention des droits des personnes handicapées.

En savoir plus

 

 Appel à projets 2017 autisme – recherche en sciences humaines et sociales.

L’IReSP lance la quatrième session de l’appel à projets de recherche « Autisme », financé par la CNSA dans le cadre du troisième Plan autisme (2013-2017), qui fait du développement de la recherche en sciences humaines et sociales spécifiquement consacrée aux troubles du spectre de l’autisme (TSA) une de ses quatre priorités de recherche. Les projets sont attendus pour le 18 septembre 2017 à midi.

En savoir plus

 

Enquête sur les besoins des adultes autistes. Appel à témoignages.

• En 2016, Josef Schovanec a été chargé par la secrétaire d’État, Ségolène Neuville, d’une mission sur l’emploi des personnes autistes, en préparation du 4ème plan autisme. Asperansa s’est saisie de cette occasion pour enquêter auprès d’adultes autistes sur leurs besoins et souhaits. Le résultat de ces entretiens (document PDF) auprès d’une vingtaine d’adultes a été transmis à Josef et à différents interlocuteurs.

 

• Aujourd’hui, Asperansa, en collaboration avec d’autres associations, lance une large enquête pour vérifier et approfondir les résultats précédents. Cette enquête est anonyme. Les résultats seront publiés sur le site d’Asperansa. De premiers résultats seront établis le 30 avril 2017 : mais l’enquête continue jusqu’à l’université d’automne de l’ARAPI, en octobre 2017.

Accès au questionnaire

 

APPEL À TÉMOIGNAGES du Journal « Le Monde »

Adulte autiste, vous avez des difficultés à trouver une structure d’accueil.

Racontez-nous.

 

  • Enquêtes et consultations publiques

Questionnaire sur les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT)

La loi de modernisation du système de santé a prévu la création de groupements hospitaliers de territoire. Cette réforme majeure de l’offre de soins publique se met progressivement en œuvre. Des comités ou commissions des usagers ont théoriquement été mis en place. C’est dans ce contexte qu’il vous est proposé de répondre à un questionnaire qui revient sur ces premiers mois des GHT, sur la place des représentants des usagers dans cette réforme, mais également des associations et de la population en général. Les représentants des usagers siégeant en comité ou commissions des usagers d’un GHT sont particulièrement invités à y répondre, mais également les représentants des usagers siégeant en établissement public de santé, en conseils territorial de santé et même les représentants associatifs qui n’ont pas de mandat de représentant des usagers. Clôture du questionnaire : 10 septembre 2017.

Pour répondre au questionnaire

 

Questionnaires à l’initiative de la cour des comptes

La Cour des Comptes conduit une évaluation des politiques publiques destinées aux personnes autistes, dans le cadre de laquelle Danièle Langloys, présidente d’Autisme France, a été auditionnée. La Cour a souhaité se mettre à l’écoute des personnes autistes et a lancé, à cet effet, une enquête publique visant à recueillir des données relatives à la situation actuelle des personnes autistes, les principales étapes de leur parcours et leurs modalités d’accompagnement.

Deux questionnaires ont été mis en ligne sur le site de la Cour, et accessibles via les liens ci-après et le compte Facebook de la Cour des Comptes :

l’un destiné aux personnes autistes elles-mêmes

l’autre à leurs accompagnants

 

Vous êtes invités à répondre massivement à ces questionnaires et à les diffuser tout aussi massivement.

 

Autisme à l’âge adulte : une consultation publique pour recueillir l’avis des organisations concernées

Vous êtes une association, un organisme ou une institution impliquée dans l’accompagnement des adultes ayant un trouble du spectre de l’autisme, votre expérience et votre avis sont utiles et précieux.

L’Anesm et la HAS souhaitent recueillir l’avis des parties prenantes sur le projet de recommandations de bonne pratique concernant le « trouble du spectre de l’autisme : interventions et parcours de vie de l’adulte ». Du 19 juin au 31 juillet 2017, la version préliminaire des recommandations est consultable sur les sites internet de l’Anesm et de la HAS.

La consultation publique est ouverte jusqu’au 31 juillet 2017 sur le site de l’Anesm et de la HAS.

 

  • Actualité de la recherche

La suramine

La suramine, une approche antipurinergique inédite dans l'autisme

 

Les hallucinations

Les hallucinations sont anormalement courantes chez les adultes avec autisme

 

Dépistage précoce

- Percée dans le dépistage de l'autisme

- Cerveau : dépister précocement l'autisme par IRM ?

 

Communication entre les neurones

L’équipe Inserm Imagerie et cerveau de Tours met en cause la communication entre les neurones dans les maladies neuro-développementales.

Autisme et déficiences : la recherche avance à Tours

 

Ces femmes autistes qui s’ignorent

Lire l'article

 

Dépistage sur tablette numérique

Autisme : des chercheurs lyonnais évaluent un test de dépistage précoce sur tablette numérique

 

AUTISME : Pourquoi le contact visuel est difficile

En savoir plus

 

Autisme Information Science : Blog d'information et de nouvelles scientifiques sur l'autisme.

http://autisme-info.blogspot.fr/

 

  • Actualités du handicap 

AAH : L'AAH sera augmentée « massivement » en 2018

Le montant de l’allocation aux adultes handicapés va croitre de manière « concrète » et « massive », c’est ce qu’a annoncé Sophie Cluzel le 19 juin, la secrétaire d’État en charge des Personnes handicapées devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées.

Lire l'article

 

CNCPH

Discours de Dominique Gillot, Présidente du Conseil National des Personnes Handicapées devant l’assemblée plénière 

 

ONU - Rapport du Rapporteur spécial sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible.

Extrait des conclusions : « La  santé  mentale  a  souvent  été  négligée  et,  lorsque  des  ressources  y  sont octroyées,  elle  est  dominée  par  des  modèles  et  des  comportements  inefficaces  et préjudiciables  ainsi  que  des  déséquilibres.  Il  en  découle  actuellement  que  les  besoins relatifs  à  la  promotion  de  la  santé  mentale  fondée  sur  les  droits  et  aux  soins  en  la matière  sont  largement  non  satisfaits.  Trop  souvent,  des  personnes  de  tous  âges  qui souffrent de troubles mentaux pâtissent d’un manque de soins et d’aide ou font les frais de services inefficaces et préjudiciables. ll  est  inacceptable  de  ne  pas remettre  en  cause  le statu quo  afin  de s’attaquer aux violations des droits de l’homme dans les systèmes de santé mentale. Alors que la santé  mentale  devient  une  priorité  politique,  il  est  capital d’apprécier, dès à présent, l’incapacité  à planifier une  meilleure  voie  à  suivre, pour  parvenir  à  un consensus concernant la manière d’investir au mieux. »

Lire le rapport

 

Nomination de Sophie CLUZEL comme secrétaire d’état chargée des personnes handicapées, auprès du Premier Ministre. Plusieurs articles saluent la nomination d’une personne venant du secteur associatif et elle-même mère d’une jeune femme handicapée.

- Handicap: Sophie Cluzel au gouvernement, l'espoir que les choses «bougent»

- Sophie Cluzel, porteuse d'espoir

- Interview RMC : Sophie Cluzel veut « rapatrier décemment » les enfants handicapés accueillis en Belgique

- Inauguration d’un foyer pour autistes dans les hauts de Seine

 

Handicap : une priorité du quinquennat

Compte rendu du Conseil des ministres du 7 juin 2017

 

Des aidants familiaux en grève de la faim place de la République à Paris

Lire l'article

 

Un médecin risque la radiation pour ses propos sur l’extermination des handicapés

Lire l'article

 

Logements accompagnés

Les Pouvoirs Publics ont demandé à l’Unafam de poursuivre son travail national « d’Observatoire des Bonnes Pratiques », cette fois-ci, en matière de logements accompagnés :

Recueil des bonnes pratiques dans les dispositifs de logements accompagnés

 

Le gouvernement va-t-il défendre l'habitat inclusif ?

L'habitat inclusif, au cœur de la cité, serait-il un modèle d'avenir pour les personnes handicapées qui le souhaitent ? Pour l'un de ses 1ers déplacements officiels, Edouard Philippe s'est rendu dans une Maison partagée à Rungis.

En savoir plus

 

 Etablissements sociaux et médico-sociaux

Transformation de l’offre d’accompagnement des personnes handicapées dans le cadre de la démarche « une réponse accompagnée pour tous », de la stratégie quinquennale de l’évolution de l’offre médico-sociale (2017-2021) et de la mise en œuvre des décisions du CIH du 2 décembre 2016

CIRCULAIRE N° DGCS/3B/2017/148 du 2 mai 2017

 

Politique européenne en faveur des personnes handicapées. De la définition du handicap à la mise en œuvre d’une stratégie – Lecerf Marie, Parlement européen

La présente publication présente un aperçu de la politique de l'Union européenne en faveur des personnes handicapées. Elle aborde la question de la définition du handicap aux niveaux international, européen et national. Elle dresse un tableau des difficultés de mesure du handicap tout en apportant quelques résultats statistiques. Elle décrit l’action de l'Union européenne concernant les personnes souffrant d’un handicap. Elle mentionne les positions du Parlement européen.

En savoir plus

 

L’État une nouvelle fois condamné pour ne pas avoir « pris en charge » un enfant handicapé.

Pas d’auxiliaire de vie scolaire et pas de Sessad. L’État doit indemniser une jeune fille et ses parents parce qu’il n’a pas respecté les décisions de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées. Cette condamnation, rendue par le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, n’est pas une première… Et sans doute pas une dernière, vu les dizaines de milliers de personnes sans solution.

Lire l'article

 

  • Documents administratifs

Arrêtés, décrets et questions parlementaires. (MSSH)

 

Enseignement

Missions et activités des personnels chargés de l'accompagnement des élèves en situation de handicap – Texte intégral

 

MDPH

Modèle de formulaire de certificat médical pour une demande auprès des MDPH – Texte intégral

 

Système d'information des MDPH et système national d'information statistique mis en œuvre par la CNSA – Texte intégral

 

Modèle de formulaire de demande auprès des MDPH – Texte intégral

 

 

Danièle LANGLOYS

Anne FREULON

Christian SOTTOU

 

 

Autisme France
Association  loi 1901 reconnue d’utilité publique. 
1175 avenue de la République - 06550 LA ROQUETTE SUR SIAGNE
e-mail : autisme.france@wanadoo.fr
Tél : 04 93 46 01 77 - Fax : 04 93 46 01 14

 


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7 juillet 2017

Des enfants victimes de maltraitance dans une structure spécialisée près de Rouen ?

article publié sur le site de France 3 Normandie

© France 3 Normandie© France 3 Normandie

Par DMPublié le 07/07/2017 à 18:53

Quatre des huit enfants de 10 et 11 ans, souffrant de troubles du comportement et placés à la maison Tilous de Barentin, ont-ils été victimes de maltraitance ? 
C'est ce que cherche à savoir la justice. Elle enquête sur deux éducateurs, âgés de 33 et 35 ans soupçonnés notamment d'avoir "placé la tête d'enfants dans un four, ou de les avoir gavés avec de la chantilly". 
Les faits ont été révélés à la presse par une source interne sous couvert d'anonymat, pour dénoncer aussi le manque de dialogue, dans cette structure. Certains parents ont porté plainte.

VIDEO : le reportage de Véronique Arnould et Jean-Luc Drouin avec les interviews de : 

  • Alain Mailly, directeur de l'Eclaircie - Maison de Tilous 
  • Jean-Marc Rimbert, directeur général des Pupilles de l'enseignement Public 76


Y a t il eu maltraitance à la maison Tilous à Barentin

7 juillet 2017

Prise de parole emmanuel MACRON sur l'autisme - 6 juillet 2017 - vidéo haute qualité

Lancement du plan autisme

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