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"Au bonheur d'Elise"

31 mars 2016

Sport adapté et autisme

article publié sur le site de l'Ordre de Malte

La journée mondiale de sensibilisation à l’autisme est célébrée chaque année, à la date du 2 avril. A cette occasion, le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, lance un appel pour que "les droits des personnes atteintes d’autisme soient mieux respectés et pour qu’elles puissent participer pleinement à notre famille humaine diverse et y être intégrées en tant qu’éléments de valeur".

« La participation et l’engagement actif et sur un pied d’égalité des personnes atteintes d’autisme sont indispensables à l’instauration d’une société où nul n’est laissé de côté. »
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU

 

sport autisme philerme mars2016 2Depuis plus de 20 ans, l'Ordre de Malte France accueille et accompagne des personnes atteintes d'autisme dans ses Maisons d'Accueil Spécialisées, Foyers d'Accueil Spécialisés et Foyer de vie. Ses principaux objectifs sont de favoriser l'autonomie et le bien-être du résident ainsi que son insertion dans la cité. Pour cela nos établissements font souvent preuve d'innovation, comme la Maison Notre Dame de Philerme en Haute-Savoie qui a placé le sport et la pratique physique au cœur de son accompagnement.

Les 20 résidents de l’établissement ont accès à une salle de sport tout équipée, et peuvent aussi pratiquer des sports en extérieur : randonnée, vélo, escalade, équitation, plongée, basket, ski,... Une éducatrice en sport adapté accompagne les résidents dans leur pratique sportive, en fonction des projets de vie de chacun. "Les difficultés motrices, ainsi que l’appréhension, la crainte, ou les problèmes de compréhension peuvent être un frein à la pratique sportive, explique Loic Surget, directeur de l’établissement. Nous veillons donc à adapter cette pratique en fonction des besoins et des aptitudes du résident. L’objectif est de travailler sur ses capacités pour l’aider à se mobiliser et à se dépasser."

sport autisme philerme mars2016 3Les bénéfices du sport adapté sont nombreux : maintien du tonus musculaire, prévention du vieillissement, canalisation de l’énergie... Il offre surtout un espace d’apprentissage unique qui favorise la communication et la socialisation du résident. Proposer des activités sportives permet d’offrir un quotidien plus riche aux personnes atteintes d’autisme, mais aussi à toute l’équipe soignante qui les accompagne. Enfin, le sport n’a pas qu’une visée thérapeutique. C’est aussi un moment de détente et de plaisir que les résidents peuvent partager avec leur entourage. Ça sera le cas lors de la prochaine sortie organisée par la Maison Notre Dame de Philerme, qui réunira les résidents et leur famille autour d’une même activité : le ski assis !

Une personne sur 100 atteinte d’autisme
Selon l'Inserm, en France, 100 000 jeunes de moins de 20 ans sont atteints d'un Trouble Envahissant du Développement (TED), dont la forme la plus connue est l'autisme. En 1960, 1 enfant sur 2000 était atteint d'autisme, aujourd'hui, ce chiffre a été multiplié par 20 (1 enfant sur 100), voir un sur 68 aux Etats-Unis, selon les dernières études. L'autisme se caractérise par des troubles du comportement, des difficultés de communication et des problèmes d'interactions sociales. On ignore encore aujourd'hui la cause exacte de l'autisme, et il n'existe aucun traitement médicamenteux pour en guérir. En revanche, un dépistage précoce peut permettre une prise en charge rapide. La mise en place d'un traitement éducatif aidera les enfants atteints d'autisme à se développer et à s'intégrer.
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31 mars 2016

Lanceurs d'alerte : le milieu médico social

article publié sur médiacoop

Lanceurs d'alerte : le milieu médico social - LE FILM

Bernadette et Céline dénoncent des dysfonctionnements au sein de l'Institut Medico-Educatif dans lequel elles travaillent, à des périodes différentes. Les deux sont pourtant témoins des mêmes choses...Les enfants handicapés ne sont pas repectés, tant dans leur intimité que dans leur prise en charge...

Une bataille voire une guerre se met en place...elles deviennent les femmes à abattre et tous les coups sont permis...

 

Nous revenons avec elles sur cette longue descente aux enfers...De ce jour ou elles prennent la parole pour dénoncer ce qu'elles n'acceptent plus à aujourd'hui...

31 mars 2016

Voir ou revoir Presque comme les autres + débat sur France 2 + Le cerveau d'Hugo

Le film :

tiret vivre fmhttp://www.streamingcoin.com/3674-presque-comme-les-autres.html

Diffusé le mer. 30-03-16 à 21h00

Série & fiction | 80'| Encore 6 jours en replay | Tous publics | |

De R. Bertrand

Avec J. M. Parmentier, B. Campan, C. Dupont, M. A. Chazel, M. Bier et C. Rossignol de la Ronde

L'épisode : Séverine et Christophe, comédiens, sont de jeunes parents amoureux. Ils ont un fils, Tom. A 3 ans, le petit garçon ne parle pas, crie souvent, dort difficilement, a des comportements étranges. Leur vie professionnelle et sociale devient difficile. Aucune baby-sitter ne consent à revenir garder Tom, la crèche le renvoie, les grands-parents sont dépassés. Séverine, exténuée par les nuits sans sommeil, met sa carrière en sourdine, Christophe se réfugie dans le travail, l’alcool et les églises. Les amis s’éloignent. Pédiatres, ORL, psychiatres : tous ont un discours culpabilisateur, surtout pour la mère, aucun ne se risque à présenter un diagnostic. Ils cherchent une maladie, pas un handicap et minimisent le problème. Pourtant, Tom est autiste. Quand le diagnostic tombe enfin, la famille peut commencer à avancer...

La série : Séverine et Christophe, comédiens, sont de jeunes parents amoureux. Ils ont un fils, Tom. A 3 ans, le petit garçon ne parle pas, crie souvent, dort difficilement, a des comportements étranges. Leur vie professionnelle et sociale devient difficile. Aucune baby-sitter ne consent à...

Le débat :

tiret vivre fmhttp://pluzz.francetv.fr/videos/autisme_le_combat_des_familles_,137652484.html

Débat : autisme, le combat des familles

Diffusé le mer. 30-03-16 à 22h20

Info | 65'| Encore 6 jours en replay | Tous publics |

Avec J. Bugier, B. Campan et S. Neuville

L'émission : Encore méconnu, l'autisme est un handicap dont on ne guérit pas mais avec lequel il est possible de vivre un peu mieux. On estime aujourd'hui à 660 000 le nombre de personnes autistes en France, dont environ 153 000 enfants et adolescents de moins de 20 ans. Ségolène Neuville, Secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, débat au côté de professionnels, de spécialistes de ce trouble, mais aussi des familles, venues livrer leur témoignage et raconter leur histoire, qui s'apparente souvent à un parcours du combattant. Quel traitement accorde aujourd'hui le pays à ce handicap, déclaré «grande cause nationale» en 2012 ?

Le programme : Encore méconnu, l'autisme est un handicap dont on ne guérit pas mais avec lequel il est possible de vivre un peu mieux. On estime aujourd'hui à 660 000 le nombre de personnes autistes en France, dont environ 153 000 enfants et adolescents de moins de 20 ans. Ségolène Neuville,...

Le 2ème film : Le cerveau d'Hugo

tiret vivre fmhttp://www.france2.fr/emission/le-cerveau-dhugo/diffusion-du-30-03-2016-23h25

Replay disponible encore 6 jours et 5 heures

Résumé

Hugo est né avec cet handicap qu'on appelle l'autisme. Il aime se décrire comme un martien au pays des «neurotypiques», les être humains dits normaux. Ce petit garçon est une véritable énigme. Doué d'une intelligence remarquable, il est même un génie dans son domaine : le piano. Ce documentaire-fiction, avec la voix de Sophie Marceau, raconte son histoire depuis sa naissance jusqu'à ses 22 ans. C'est l'acteur Thomas Coumans qui endosse son rôle, et Arly Jover qui prend celui de sa mère. La fiction est complétée par des images d'archives, des témoignages d'enfants touchés par la maladie et ceux de leurs parents, pour retracer l'histoire de l'autisme.

Autres
Sophie Révil / Réalisateur
31 mars 2016

Le débat de France 2 à 22h20 sur l'autisme fait exploser l'audience

article publié sur jeanmarcmorandini.com

 

 

Hier soir, à 22h20, après le téléfilm "Presque comme les autres", France 2 diffusait un débat en seconde partie de soirée.

Le programme, présenté par Julian Bugier, a réuni 3.165.000 téléspectateurs et 17,8 % de part de marché.

Le journaliste recevait notamment Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, et l'acteur Bernard Campan.

31 mars 2016

Vidéo > Autisme : une méthode pour sortir de l'enfermement

Ajoutée le 31 mars 2016

Journée nationale de sensibilisation à l'autisme ce samedi 2 avril. La méthode ABA, qui repose sur des stimulations permanentes de l'enfant, avec récompenses à la clé, commence à faire des émules en France après son succès aux Etats-Unis.

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31 mars 2016

Tous unis face à l'autisme - Sud-Ouest

Tous unis face à l’autisme – Sud-Ouest

31 03 2016

http://www.sudouest.fr/2016/03/30/tous-unis-face-a-l-autisme-2316120-3131.php

images

La quatorzième assemblée générale de Lo Camin, association de parents qui se consacre à l’aide aux personnes atteintes d’autisme en Sud-Gironde, s’est déroulée vendredi soir à Saint-Macaire. Le président, Christophe Merle, a dressé le bilan moral 2015-2016, en reprenant les trois axes fondateurs :…

La quatorzième assemblée générale de Lo Camin, association de parents qui se consacre à l’aide aux personnes atteintes d’autisme en Sud-Gironde, s’est déroulée vendredi soir à Saint-Macaire. Le président, Christophe Merle, a dressé le bilan moral 2015-2016, en reprenant les trois axes fondateurs : aider, défendre, sensibiliser.

En effet, l’aide et le conseil aux familles prennent désormais de multiples formes : réunions conviviales mensuelles d’entraide, groupes de paroles encadrés par des professionnels, financement de colloques et formations, développement d’une médiathèque, organisation de loisirs familiaux, avances financières solidaires ou réponses aux interrogations de parents hors associations.

Également, la défense des intérêts des personnes avec autisme passe par le fait de les représenter dans un certain nombre d’instances comme le CG3A (Collectif girondin des associations autour de l’autisme), l’IME de Saint-Macaire, l’Adiaph de Verdelais, l’association Alterne ou le Comité technique régional autisme d’Aquitaine.

Mais il s’agit aussi d’œuvrer pour une prise en charge adaptée de ces personnes. C’est ainsi qu’existe, pour les plus jeunes, depuis octobre 2013, un programme d’éducation à domicile cofinancé par l’association et les parents concernés. C’est également dans ce cadre que, pour les plus grands, Lo Camin travaille depuis plusieurs années, en collaboration avec l’Adiaph, à la conception d’un foyer d’accueil médicalisé pour adultes autistes. Enfin, l’information et la sensibilisation s’adressent tant à l’opinion publique qu’aux professionnels de l’éducation ou de la santé, avec l’organisation de conférences. Par ailleurs, une nouvelle plaquette de l’association a été élaborée et le blog, régulièrement actualisé, s’est enrichi

Des dates importantes

Avant de clore la séance, quelques dates importantes ont été rappelées : samedi après-midi, place Pey-Berland à Bordeaux, des stands d’information et animations musicales seront tenus à l’occasion de la journée mondiale de l’autisme; lundi à 20 heures, la conférence annuelle du CG3 se tiendra dans la salle de l’Athénée à Bordeaux.

Enfin, le mercredi 15 juin à 20 h 30, au centre culturel des Carmes de Langon, le duo Les Virtuoses viendra donner un concert exceptionnel au bénéfice de Lo Camin. Les billets sont d’ores et déjà en vente.

Réservations pour le spectacle : 06 31 47 41 80. Toutes les informations de l’association sont sur son site : www.locamin.unblog.fr.

A5 les virtuoses-page-001

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31 mars 2016

Autisme : le combat d'une mère pour son fils

logo france 2

article publié sur le site de France tv info

Une équipe de France 2 a recueilli le témoignage d'une mère qui livre la bataille de sa vie pour son fils autiste.


Autisme : le combat d'une mère pour son fils

France 2

Francetv info

Mis à jour le 30/03/2016 | 21:29, publié le 30/03/2016 | 21:29

À quelques jours de la journée mondiale de l'autisme le 2 avril, une équipe de France 2 a recueilli le témoignage de la mère de Tristan, 14 ans, atteint d'une forme d'autisme sévère. "Il a commencé comme un petit enfant tout à fait normal, très éveillé, et puis, rapidement, il s'est mis à tapoter sur des objets, répéter des phrases en boucle. Et puis il s'opposait de manière vraiment systématique. Il s'est mis à tout détruire et à hurler, puis au final à être en crise permanente", raconte Anne-Sophie Ferry à France 2. Épuisée, la mère de Tristan confie avoir "régulièrement supplié le ciel de me rendre malade. D'avoir un infarctus, n'importe quoi, juste pour rester au lit".

Une mère à bout de souffle

À 4 ans, Tristan est devenu incontrôlable, et les psychologues avancent une explication : sa mère l'étouffe de son amour. C'est à ses 8 ans que le diagnostic tombe enfin : il est atteint d'un autisme sévère. Anne-Sophie Ferry, divorcée, ne travaille plus. Elle consacre tout son temps à trouver des solutions pour soigner son fils. Une méthode basée sur la récompense va changer leur vie. Chaque mois, Anne-Sophie Ferry vit avec 1 100 euros d'aides. Son seul espoir aujourd'hui est de trouver une structure d'accueil adaptée pour son fils. "Là je suis complètement au bout. J'ai vraiment besoin de relais, mais un bon relais", lance-t-elle au micro de France 2.

31 mars 2016

L'autisme en débat

L'autisme en débat

Dans le cadre de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme du 2 avril, France 2 a programmé le mercredi 30 mars (après un après-midi où l’émission « Toute une histoire » abordait ce thème), une soirée consacrée à ce sujet.

 Étaient prévus : la diffusion de 2 films, « Presque comme les autres » et « Le cerveau d’Hugo », entre les 2, un débat.
 

 

J'ai visionné ce débat hier (j'avais déjà vu les 2 films). J’y ai trouvé de bons débatteurs, pas trop coupés par l'animateur (pour une fois !).
 
Une petite rectification à faire peut-être par rapport à ce qui a été dit : l'autisme est un trouble neuro-développemental, la situation de handicap intervient lors de la confrontation de ce trouble avec un environnement inadapté. 
 
Une maman extraordinaire (comme le sont souvent les parents d’enfants extraordinaires !), un président de collectif d’associations, une charmante jeune femme, atteinte du syndrome d’Asperger, avec cette prosodie si particulière bien révélatrice de son syndrome, une ministre en charge du handicap, un professeur d’hôpital, une enseignante spécialisée responsable d’une unité d’enseignement en maternelle autisme et l’interprète du 1er film, composaient ce panel intéressant.

Le retard de la France, la mainmise de la psychanalyse sur l’autisme, l’errance de diagnostic, l’absence d’interventions recommandées, de formations adéquates, la déscolarisation, les signalements abusifs à l’aide à l’enfance, la situation tragique des adultes : tout le bilan y est passé, sans compromis.

On a pu voir que tous étaient à peu près d’accord sur ces points, y compris que le plan autisme 3 avait comme ligne de suivre les recommandations de la Haute autorité de santé en matière d’interventions mais que, sur le terrain, leur application restait très problématique. La ministre a rappelé que les recommandations pour les adultes étaient en cours, Autisme France y participe.

Surtout, tous reconnaissaient que la seule véritable avancée du plan autisme consistait en la création des unités d’enseignement en maternelle autisme, prévues au nombre de 100 mais qui seraient 110 l’année prochaine. Hélas, c’est bien trop peu pour répondre à tous les besoins, mais cela prouve que c’est possible.

Je vois parfois sur les réseaux sociaux que ces unités sont décriées, par rapport au fait qu’elles ne scolarisent pas les enfants dans les classes ordinaires. C’est, à mon humble avis, un faux procès.

Tout d’abord, ces unités s’adressent à un public d’enfants considérés comme « non-scolarisables » (avec des déficits ou des troubles si importants qu’une scolarisation, même avec un accompagnant à plein temps, serait impossible). Elles se trouvent dans l’école, et c’est l’enseignant qui en est le maître d’œuvre, et non pas le personnel du médico-social qui est dans cette classe.

Car nos enfants ont besoin d’éducateurs, d’orthophonistes, de psychomotriciens, etc. Et ces métiers (à mon grand regret d’ailleurs) dépendent en France du médico-social, et non pas de l’Éducation nationale, comme en Belgique.

Ils sont en tout 7 adultes pour 7 enfants, du 1 pour 1, sans qu’un adulte soit dévoué à un enfant en particulier, mais pour que tous les enfants bénéficient des différentes interventions, afin de favoriser l’apprentissage de l’autonomie.
De plus, sur certaines périodes (récréations, cantines, sorties scolaires…) voire certains cours, ces élèves se retrouvent avec les élèves des autres classes.
Enfin, dès que leurs progrès l’ont rendu possible, les enfants sont scolarisés dans les classes ordinaires. C’est le but de ces interventions intensives précoces.

Maintenant, je pense avec émotion à l’enfant qui a inspiré ces classes. Celui qui n’était pas du tout comme les autres, et qui, grâce à un dispositif spécialisé en enseignement maternel dans un autre pays, l’est devenu. Presque. Aujourd’hui, il est en voyage scolaire pour les vacances de Pâques. Avec ses copains ordinaires, sans aide, sans qu’ils se soient même aperçus de sa différence.

Et il va au collège, sans aide, il est même parmi les meilleurs élèves de son école, une école pourtant réputée difficile, que les parents d’enfants à haut potentiel de la région choisissent pour cette raison, mais très ouverte à la différence.

  
Quand Wolfgang reviendra, je lui expliquerai que, grâce à lui, des centaines d’enfants en France et leur famille ont bénéficié d’une chance. 

Puisse qu’un jour, il puisse enfin être fier de sa différence, et non plus en avoir honte. Mon extra, extra-ordinaire fils.
 

 

30 mars 2016

Yoda aussi soutient la journée bleue - samedi 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme

yoda aussi soutient la journée bleue

30 mars 2016

Voir ou revoir l'émission Toute une histoire sur France 2 - 30.3.2016

logo france 2

Ajoutée le 30 mars 2016

A l’occasion de la journée mondiale de l’Autisme, nous recevrons quatre mères. 4 combattantes qui ont pour point commun d’avoir un enfant atteint de troubles autistiques. Elles nous raconteront leur combat et leur quotidien. Parmi elles, Lydia qui vient de découvrir l’autisme de son fils Huggo âgé de 3 ans et demi. Elle n’a aucune idée de ce qui l’attend dans les années à venir et participe à l’émission pour en savoir plus.

Quant à Estelle, Magali et Olivia, elles se battent pour changer le regard de la société sur l’autisme et pour donner un avenir à leurs fils.

30 mars 2016

Communiqué de presse de Vaincre l'Autisme du 29 mars 2016

Autisme : un système défaillant et un manque de courage politique

UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DE L’ETAT QUI CACHE LES VERITABLES PROBLEMES

A l’occasion de la journée mondiale de l’autisme le 2 avril prochain, le Ministère de la Santé a dévoilé aujourd’hui sa campagne de sensibilisation à l’autisme.

VAINCRE L’AUTISME reconnait qu’il est bien que l’État lance une campagne de sensibilisation qui peut permettre au Grand Public de mieux connaître le trouble de l’autisme mais regrette fortement que le sujet soit basé sur un fond poétique plutôt que de traiter du vrai problème de santé publique qu’est l’autisme. Cela ne trompera pas les familles qui vivent dans le désarroi, dans la réalité dénoncée par le Conseil de l’Europe et par la majorité des Institutions. Il faut donc rappeler qu’il y a une inertie des pouvoirs publics, car c’est l’État qui finance des prises en charges inadaptées, c’est l’État qui empêche la scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire et c’est l’État qui se contente de mesurettes pour faire face au grave problème de santé publique qu’est l’autisme. C’est donc l’État encore qui ne met pas en place des mesures coercitives pour que les professionnels respectent les données actuelles de la Science et de la médecine. C’est l’État qui n’accorde pas les budgets nécessaires à la mise en place des structures développées par les associations et les familles et c’est l’État qui n’accorde pas les financements des prises en charge libérales que les familles financent de leur propre denier…

Pourtant la France est dotée de compétences et d’innovations, mises en place par les familles et les professionnels qui ont des résultats probants ; notre pays n’a plus besoin de se référer aux pays nordiques ou aux États-Unis car nos propres prises en charge sont efficaces. Le malheur est l’inertie des décideurs qui fait défaut au développement de ces prises en charge et leur incapacité à résister aux lobbies qui obtiennent tous les financements.

 

LA DISCRIMINATION ETATIQUE ET L’ABSENCE D’ETAT DE DROIT

L’autisme a longtemps été traité, et l’est encore, comme une maladie psychiatrique ou psychique. Dans leur lutte, les associations de familles ont pu faire reconnaître l’autisme comme handicap. Ni l’un, ni l’autre ne convient à la définition de l’autisme. Ainsi, tout ce que le système propose et tout ce que la politique de santé publique met en place n’est pas adapté dans le sens où on y applique que des procédures liées à la prise en charge psychiatrique ou à la prise en charge du handicap. Par cette incohérence, le législateur n’a pas et ne reconnait pas l’autisme tel qu’il est définit par l’OMS sur le plan neurologique, biologique et donc ne reconnait pas les besoins des personnes qui sont affectées par l’autisme.

C’est ainsi que l’on peut constater que des personnes autistes subissent une discrimination étatique, institutionnelle ; de ce fait les personnes autistes et leurs familles sont marginalisées, ce qui constitue une absence d’État de droit. C’est ainsi qu’ils n’accèdent pas à leurs droits communs comme chaque citoyen.


UNE ERREUR DE PILOTAGE

La politique de santé mise en place n’est pas adaptée : le défaut vient du pilotage de l’autisme en France, car le sujet est piloté par le Secrétariat d’État chargé du Handicap, alors qu’il s’agit d’un problème grave de santé publique qui doit être piloté par les Ministères de la Santé, de l’Éducation Nationale et le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur.

En effet, seulement 10% des causes de l’autisme sont découvertes. Le Ministère de la Recherche doit mettre en place une véritable politique de développement de la recherche pour découvrir les causes et les traitements pour l’autisme ; il doit aussi mettre en place un programme de formation pour l’éducation des professionnels de la santé. Ainsi une véritable lutte contre la maladie peut être menée.

Quant au Ministère de l’Éducation Nationale, il doit être en charge de la prise en charge de l’autisme et doit recevoir les budgets pour la prise en charge des personnes autistes, étant donné que l’éducation et la scolarisation en milieu ordinaire donnent des résultats probants.

Pour ce faire, le Premier Ministre doit séparer les budgets entre l’éducatif et le sanitaire : actuellement ce qui verrouille le système est que les prises en charge ne sont financées que par la sécurité sociale, et à ce titre les seules prises en charges qui se développent sont sanitaires, médico-sociales et non éducatives.
Ces deux Ministères brillent par leur absence dans la problématique de l’autisme alors que leur implication est fondamentale face à ce fléau.

Quant au Ministère de la Santé, il doit impérativement se préoccuper de la mise en place d’un véritable plan de montées en compétences pour les professionnels de santé publique, pour le dépistage de l’autisme. Il doit se préoccuper également de mener une véritable lutte contre les traitements inadaptés qui sont pratiqués au sein des Institutions Publiques et sont financées par le contribuable. Aussi, il doit agir contre toutes les prises en charge et traitements non-avérés qui deviennent nocifs pour la santé des personnes autistes, notamment l’internement psychiatrique et les prescriptions des psychotropes comme l’alternative aux carences de prises en charge adaptées.

 

CE QUE L’ETAT DOIT FAIRE

Pour que la France rattrape son retard, elle doit donc :

-Procéder à la réalisation d’une étude épidémiologique pour connaître les prévalences du nombre de personnes autistes en France ;

-Procéder à la réalisation d’une étude médico-économique pour connaître le coût de l’autisme en France

-diligenter une commission parlementaire pour effectuer un état des lieux de la situation des personnes autistes en France, organiser des États généraux ou Assises Nationales pour l’autisme et aux vues des résultats de l’ensemble de ces études, procéder à la mise en place d’une législation adaptée reconnaissant l’autisme et les besoins spécifiques des personnes autistes, tout en garantissant l’accès à leurs droits communs.  

 

CE QUE L’ASSOCIATION FAIT ET REVENDIQUE

VAINCRE L’AUTISME revendique de l’État qu’il agisse :

-Pour la fin de la psychiatrisation des personnes autistes et l’abolition des prises en charge inadaptées

-Pour l’accès à l’éducation adaptée, à la prise en charge efficiente et bienveillante

-Pour la scolarisation effective des enfants autistes dans l’École de la République

-Pour le développement des établissements d’Excellence pour l’autisme

-Pour le développement de la Recherche, la découverte des causes et des traitements pour l’autisme

Ces revendications seront portées lors de La Marche de l’Espérance, regroupant familles, enfants, professionnels, amis, le samedi 2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, qui partira du Parvis de l’Hôtel de Ville à 14h. Le cortège prendra la rue de Rivoli, passera devant la Place de la Concorde et s’arrêtera devant l’Assemblée Nationale. VAINCRE L’AUTISME appelle à la mobilisation massive pour que la situation des personnes autistes change réellement.

30 mars 2016

Baloo aussi soutient la journée bleue - 2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l'autisme

baloo tous en bleu 2 avril 2016

30 mars 2016

A Attiches, le foyer pour adultes autistes inauguré un an après son ouverture

article publié dans La Voix du Nord

Publié le

Anne-Gaëlle Dubois

Jeudi, le foyer d’accueil pour adultes autistes d’Attiches a été officiellement inauguré en présence de Jean-René Lecerf, président du Département, du maire d’Attiches, Luc Foutry et de nombreux élus du secteur. Pour les parents qui ont porté le projet à bout de bras, c’est une victoire.

L’inauguration s’est fait attendre, puisque le foyer pour autistes médicalisé (FAM) À l’Orée de la forêt, a ouvert il y a 11 mois. Mais finalement, c’est un temps court quand on regarde l’histoire de cette structure… Il y a plus de dix ans que les premiers contacts avaient été pris par l’association de parents d’enfants autistes (désormais Autisme 59-62) avec le maire Luc Foutry, d’emblée favorable au projet. Les embûches administratives n’ont pas manqué… Jusqu’au soutien en 2008 du Département et de l’Agence régionale de santé.

Trente-deux adultes autistes

Aujourd’hui, comme ont pu le découvrir de nombreux élus jeudi, le lieu vit bien. Trente-deux adultes autistes (et porteurs de handicaps associés) habitent dans ce foyer. Trente-deux hommes et femmes adultes pour qui c’est une « chance » puisque 100 familles étaient sur liste d’attente…

Gilles Pourbaix, président d’Autisme 59-62, dont la fille est hébergée à Attiches en a bien conscience : « Des familles n’ont pas le choix. La promesse de n’avoir aucune personne handicapée sans solution n’est pas une réalité. Souvent, les familles font un choix par défaut, le choix de l’exil en Belgique l’est souvent… »

Participation à la vie du village

À Attiches, encadrés par 52 collaborateurs, les 28 résidents permanents et 4 temporaires (à raison de 90 jours par an) ne sont pas en dehors de la société. Ils participent à la vie du village, notamment au nettoyage de l’environnement. Pourtant, « 80 % des résidents ne parlent pas ». Dans les locaux, d’ailleurs, des pictogrammes visuels leur permettent de se repérer.

Autre difficulté, les crises parfois violentes. « Il arrive qu’un cadre soit appelé la nuit pour venir en aide à un veilleur de nuit », confiait le directeur Frédéric Pilon lors de la visite. D’où la nécessité pour le personnel de trouver des astuces pour rassurer les résidents. « Par exemple, montre une éducatrice, nous avons installé une tente dans une des salles de vie. On avait remarqué que l’un des jeunes, qui a des problèmes de cécité par ailleurs, avait besoin de se retrouver dans un cocon. Il s’y met dans une couverture, ça l’apaise. » Chaque personne accueillie a ses capacités et ses difficultés, qui imposent beaucoup d’encadrement.

À l’heure où les budgets des foyers sont discutés au Département, Frédéric Pilon a rappelé : « Comment réduire le budget ? Si l’encadrement se réduit, les troubles se développent et la personne peut devenir dangereuse. Ne prenons pas ce chemin-là. »

30 mars 2016

Gersende et Francis Perrin : L'autisme n'est pas une maladie, c'est un handicap

Interview ce matin, 30 mars 2016, sur Europe 1

Ajoutée le 30 mars 2016

Gersende et Francis Perrin se confient sur l'autisme de leur fils au micro de Jean-Marc Morandini.

France 2 diffusera ce soir à 20h55 le téléfilm Presque comme les autres inspiré de l'ouvrage, Louis, pas à pas de Gersende et Francis Perrin.

Leur combat de parents face à un enfant autiste.
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video

30 mars 2016

Autisme : L'inertie des pouvoirs publics

article publié dans Viva

Marilyn Perioli
©123RF

 

Les associations dénoncent le manque de prise en charge des personnes autistes en France, à la vielle de la Journée qui aura lieu le 2 avril.

Mobilisation générale des associations à la veille de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Olivia Cattan, de l'association Sos autisme France, dénonce la très mauvaise prise en charge des soins par les services publics : « Ça nous coûte entre 3 000 et 5 000 euros chaque mois », ajoutant que de nombreuses familles tombent dans la précarité pour assurer la prise en charge de leur enfant.

L'autisme, un trouble méconnu et mal pris en charge

En France, l’autisme reste un trouble méconnu du grand public. Pourtant, 600 000 personnes en seraient atteintes, soit 1 % de la population. La prise en charge, la scolarisation, l'intégration sociale et professionnelle sont très insuffisants malgré un 3e plan autisme lancé en 2013. Quant au diagnostic, il faut attendre entre cinq et dix ans. Les soins dispensés par le psychologue, l'ergothérapeute ne sont pas pris en charge. Seule l'orthophonie est remboursée par l'assurance-maladie.

L'enquête Autisme, la grande enquête, menée ces deux dernières années par Florent Chapel, porte-parole du Collectif autisme, avec l'anthropologue Sophie Le Callenec, montre qu'il y a urgence à agir. 700 places supplémentaires ont été créées en unité d'enseignement en maternelle, soit 175 par an, alors que 8 000 enfants autistes naissent chaque année. D'autre part, en France, expliquent les auteurs, « les psychanalystes dressent un mur entre les autistes et les approches validées partout ailleurs. Malgré les recommandations des plus hautes autorités de santé et au mépris des résultats de toutes les études scientifiques, la plupart des soignants” persistent à considérer ce handicap, pourtant d'origine essentiellement génétique, comme le fait d'une “mauvaise mère” ». Et pourtant, un enfant autiste bien pris en charge peut apprendre et progresser.

30 mars 2016

Autisme > Le génie aussi soutient la Journée Bleue du 2 avril

aladin tous en bleu 2 avril 2016

29 mars 2016

Demain sur France 2 > mercredi 29 mars votre film Presque comme les autres, suivi d'un débat

logo france 2

On estime à plus de 660.000 le nombre de personnes autistes en France. Pourquoi patients et parents se sentent-ils abandonnés ? Mercredi à 20.55 votre film "Presque comme les autres" sera suivi d'un débat animé par Julian Bugier

Posté par FRANCE 2 sur dimanche 27 mars 2016

29 mars 2016

PERCUJAM - Le Film et le concert à l'Olympia - 4 avril 2016

article publié sur Télé Stars News

PERCUJAM - Le Film et le concert à l'Olympia

PERCUJAM Le Film & le Concert à l'Olympia le lundi 4 avril 2016

PERCUJAM, c’est un groupe de jeunes artistes autistes avec leurs éducateurs, qui enchaînent les scènes depuis plusieurs années, en France et à l’étranger et vivent pleinement leur condition d’artistes dans un univers Rock’n Slam.

"On est pourtant bien tous les mêmes avec une seule identité, avec un coeur, des rires, des peines. Symboles de notre humanité. Juste le temps d’une chanson. Allez vas-y donne-toi la main. Ce soir contre les différences. Toi, moi, nous ne faisons plus qu’un. »

aRtiste aUtiste une lettre d'écart .......

PERCUJAM - Le Film et le concert à l'Olympia

PERCUJAM, le film
Projection du film PERCUJAM d'Alexandre Messina.Tranche de vie et regard touchant sur un monde à découvrir,
où le travail, l'humanisme et l'humour se rencontrent en musique

PERCUJAM, le concert
Le groupe à l'univers rock,slam et reggae, écrit et compose des chansons d'une qualité rare.il joue un rock festif. une musique énergique et sensible qui ne laisse personne indifférent

PERCUJAM

PERCUJAM

PERCUJAM, c'est un groupe de jeunes artistes autistes avec leurs éducateurs, qui enchaînent les scènes depuis plusieurs années, en France et à l'étranger et vivent pleinement leur condi...

http://www.olympiahall.com/rock-electro/percujam.html

29 mars 2016

Une campagne officielle pour changer le regard sur l'autisme

Mis à jour : 29-03-2016 16:28
- Créé : 29-03-2016 16:11

SANTÉ - Ségolène Neuville, la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion présentait ce mardi matin sa campagne officielle pour sensibiliser l’opinion publique aux troubles autistiques. Au programme : court-métrage, site Internet immersif et collaborations avec les Youtubeurs pour “sensibiliser” et “changer le regard sur l’autisme”.
Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.

Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.

Photo:AFP

Un baise-main. C’est par ce geste, plutôt inhabituel, que Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a été accueillie ce mardi matin lors de sa conférence de presse. Un baiser donné par un jeune musicien autiste du groupe de percussions des Chapiteaux Turbulents, composé de jeunes handicapés, chargés de lancer la manifestation. Un geste doux, avant une conférence qui n’a pas été exempte de reproches.

80 salles de cinéma

Ségolène Neuville a cependant réussi un tour de force : réunir autour d’elle bon nombre d’associations représentantes des familles d’autistes et élaborer une campagne conjointe. “Ce matin, ce n’est pas ‘ma’ campagne, souligne-t-elle d’emblée. C’est celle de l’ensemble des associations qui ont participé.” À ses côtés, Danièle Langloys, d’Autisme France, parle même de “petit miracle”. “C’est la première fois qu’une campagne officielle est lancée par les pouvoirs publics”, se félicite-elle.

Associations et institutions ont donc travaillé de concert pour lancer cette campagne, menée à  l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril. Résultat : un spot sur la vie d’un jeune autiste qui sera, dès ce mercredi, diffusé dans plus de 80 salles de cinéma à travers la France. Il est aussi complété par un site Internet immersif, qui propose aux internautes de se mettre dans la peau d’un jeune autiste. “Le tout sera complété, en septembre 2016, par un portail officiel regroupant toutes les informations, à destination aussi bien des professionnels que du grand public, a précisé Ségolène Neuville. L’autisme est très mal connu. L’idée est de déconstruire les préjugés.” Son spot a pourtant déclenché la polémique avant même sa sortie, en raison de l’absence de comédien autiste lors du tournage.


Elliot par affairessociales-et-sante

Une révolution “irréversible”

Les associations n’ont d’ailleurs pas manqué de profiter de la tribune pour dénoncer le cruel retard de la France dans la prise en charge des troubles autistiques. “Un énorme saut qualitatif doit être fait, a réclamé Vincent Dennery, du collectif autisme. Les professionnels ont encore des préjugés beaucoup trop forts”, tandis que Danièle Langloys a insisté, entre autres, sur les lacunes de la formation. Olivia Cattan, de SOS Autisme, en a quant à elle profité pour remettre à la secrétaire d’Etat un manifeste de dix propositions “coup de poing”. “Il faut montrer à l’ensemble du monde que les autistes ont une parole”, a-t-elle souligné. “Evidemment il y a du débat, parfois même des polémiques, a reconnu la ministre. Mais nous entamons une révolution qui est irréversible”.

Pas sûr, là encore, que toutes les associations l’entendent de cette oreille. À l’extérieur de la salle, l’association Vaincre l’autisme, qui n’était pas conviée à la conférence de presse, organisait une contre-manifestation. L’association, qui a créé les structures innovantes Futuroschool, protestait notamment contre la menace imminente de la fermeture de l’un de ses établissements. “Ségolène Neuville n’est pas venue nous parler, regrette son président, M'Hammed Sajidi. Et pour parler d’autisme, c’est dommage que la ministre de l’Education nationale ou celle de la Santé ne se soient pas déplacées.” Manière de souligner qu’en matière d’autisme, les choses sont encore loin d’être réglées.

29 mars 2016

Pour rappel > la position du CESE en novembre 2012 sur le coût économique & social de l'autisme

 

Saisi par le Parlement, le CESE s'est exprimé sur le coût économique et social de l'autisme

L'autisme désigne un ou des troubles envahissants du développement (TED) affectant la personne en termes de communication verbale et/ou non verbale, d'interactions sociales et se manifeste par des centres d'intérêt restreint et des stéréotypies.

http://www.lecese.fr

 

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