Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

"Au bonheur d'Elise"

15 octobre 2015

Un restaurant participatif pour assister les autistes et leurs proches à Beaugency

article publié dans la Rep.fr Loiret

Angeline Bailly souhaite agir pour aider les autistes.? - Photo d’archives Éric Malot

Angeline Bailly souhaite agir pour aider les autistes.? - Photo d’archives Éric Malot

Angeline Bailly, créatrice et designer de la marque Téo-jasmin, est sur le point d'ouvrir un restaurant. Son objectif : assister les autistes et leurs proches.

Interview

On s'éloigne de la marque de vêtements et décoration. Quel est votre objectif ? Dans le cadre du fonds de dotation Téo-jasmin créé en avril, je vais ouvrir un restaurant participatif sur la place du Martroi, en centre-ville de Beaugency, à la fin du mois. Au début, il fonctionnera comme un restaurant commercial classique (avec des menus « jeunes », « famille », « gastronomie » selon les jours), mais j'espère y accueillir des personnes atteintes d'autisme. Puis, au bout d'un an environ, quand j'aurai stabilisé l'activité, je compte prendre également des autistes comme salariés.

Quel sera le rôle de ce fonds de dotation ? Il ne s'agit pas seulement d'avoir un restaurant, mais aussi un endroit convivial pour mieux faire connaître ce handicap afin qu'il soit mieux accepté. Je prévois d'organiser des animations, des mini-conférences, en recevant des conférenciers, mais aussi des parents concernés, des citoyens…

D'où vient votre sollicitude pour les autistes ? En connaissez-vous personnellement ? Non, pas vraiment, mais il y a longtemps que j'ai envie de faire de la philanthropie. J'avais déjà oeuvré dans le monde associatif, et je m'étais promis que quand mon activité serait stable, j'agirais pour l'intérêt général. Pour l'instant, les bénévoles sont les gens de l'équipe commerciale Téo, les proches et les amis, mais j'espère que d'autres se joindront à nous.

Pourquoi l'autisme, alors ? Parce que sur le marché français, il y a un réel besoin de faire évoluer les choses et d'apporter des solutions. Il y a de plus en plus d'autistes, et la France n'a pas assez de structures adaptées, pas comme dans d'autres pays. J'ai été vraiment touchée par le livre « Louis, pas à pas » de Francis Perrin, qui raconte la vie de son fils autiste.

Comment articulez-vous vos différentes activités ? Le holding Téo-cassis détient à la fois la boutique Téo-and-Co (où est vendue la marque Téo-jasmin) et le fonds de dotation Téo-jasmin. Il permettra d'assurer un flux financier de la boutique vers le fonds de dotation et le restaurant. Le but n'est pas de faire de l'argent, mais il faut que l'établissement soit stable pour assurer son rôle philanthropique.

Propos recueillis
par Caroline Bozec

Publicité
Publicité
15 octobre 2015

Israël et sa politique d'inclusion des autistes dans le marché du travail

article publié dans The Times of Israel

Cette politique permet d’utiliser les compétences exceptionnelles des autistes, hélas souvent ignorées

12 octobre 2015, 19:42
Capture d'écran YouTube : Hamou Bouakkaz, auteur de Aveugle, arabe et homme politique
Capture d'écran YouTube : Hamou Bouakkaz, auteur de Aveugle, arabe et homme politique

Hamou Bouakkaz revient sur l’exemple d’Israël dans sa politique remarquable d’inclusion des autistes sur le marché du travail.

Hamou Bouakkaz, Conseiller du 20e arrondissement de Paris et Président de l’association Paul Guinot, explique qu’Israël a réussi à mettre à profit, pour ses start-ups, les compétences des autistes rapporte le site tsa-quotidien.fr.

Il prend pour exemple Ester Zabar, qui a voyagé d’Israël jusqu’au Danemark pour adapter son entreprise à la formation et au recrutement de personnes autistes.

Cette dernière s’est adressée à Specialisterne qui a rendu possible l’ouverture d’un million de places en entreprise pour les autistes.

La technique de Specialisterne est de détecter les capacités des autistes pour leur trouver l’activité qui leur correspondra le mieux.

Quand Ester Zabar retourne en Israël, elle applique la méthode danoise et crée l’entreprise AQA.

Par l’intermédiaire de son entreprise, Ester forme les autistes à rentrer sur le marché du travail en les accompagnant au début pour que ces derniers s’adaptent au mieux à l’environnement professionnel.

Beaucoup d’entreprises israéliennes ont recruté les élèves d’Ester. Elles sont toutes d’accord sur l’efficacité et la concentration des collaborateurs autistes. Au fur et à mesure, ils acquièrent de l’assurance et prennent des initiatives souvent originales qui portent leur fruit, explique Hamou Bouakkaz.

Les équipes, afin de permettre une intégration performante, doivent s’adapter au langage de l’autiste en parlant explicitement et sans faire d’allusion.

Cette politique d’inclusion permet d’utiliser les compétences exceptionnelles des autistes, hélas, souvent ignorées.

15 octobre 2015

Handicap : pas des lapins à caser dans des clapiers !

article publié sur Handicap.fr

Résumé : Ecrivain, philosophe, voyageur, conférencier, polyglotte, Josef Schovanec* est une figure singulière... Autiste Asperger, il parcourt le monde et pose son regard et son esprit incisifs sur cette humanité qui peine à se réjouir de ses différences.

Par , le 14-10-2015

* Josef est auteur de plusieurs ouvrages, « Je suis à l'Est », « Éloge du voyage à l'usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez », et a participé à l'adaptation de « Comprendre l'autisme pour les Nuls ».

Handicap.fr : On vous définit comme une personne avec autisme, qu'en pensez-vous ?  
Josef Schovanec : Disons que je suis un peu comme le saltimbanque de l'autisme. Mais pas partout. Dans certains pays lointains, où j'ai l'habitude de voyager, on ne vous juge pas sur vos « bizarretés ». Ailleurs, je ne suis plus un autiste mais un « honorable visiteur ». Il y a ce décalage culturel qui rend le reste invisible. Au Yémen, on ne pense pas que je suis autiste, on pense que je suis Français. J'irai même plus loin, les traits autistiques sont parfois considérés comme une qualité ; au Japon, on ne regarde pas droit dans les yeux, on parle à voix basse et on passe un temps fou sur les ordis. En France, avec le même syndrome vous êtes geek ou autiste !

H.fr : La « situation de handicap », ça évoque quoi pour vous ?
JS : Troubles, déficience, handicap, ce sont des termes qui font peur ; moi j'appelle cela une « particularité ». Mais est-ce qu'en Occident, on a encore l'aptitude à envisager l'individu en dehors de catégories ? Le terme handicap est très récent ; avant, on ne mettait pas les gens dans le même sac. Nos rois étaient qualifiés de chauve, de fou, de gros… Aujourd'hui, il leur faudrait maigrir ou se faire poser des implants pour rentrer dans la norme ! A certains égards, la société s'est vraiment durcie. Si on prend l'exemple de l'actuel président algérien, qui fait depuis deux ou trois ans l'objet de nombreuses moqueries ; certains n'hésitent pas à le qualifier de « momie » mais d'autres vous diront qu'il s'agit de donner sa place à une personne vieillissante. On a perdu en qualité d'hospitalité de l'autre.

H.fr : Il y a donc une aptitude à recevoir la différence que nous devons recréer ?
JS : Oui, certainement. Je vais vous donner un exemple ; j'ai la nostalgie de certains métiers qui n'existent plus, comme buronnier ou berger. Ce sont des métiers d'autistes qui prouvent que la modernisation de nos sociétés est un facteur d'exclusion pour les personnes différentes.

H.fr : Que pensez-vous de la façon dont sont prises en charge les personnes handicapées en France ?
JS : Le système me semble vicié dès le départ car on raisonne en termes de places ; or les personnes handicapées ne sont pas des lapins à caser dans des clapiers. Si l'on y réfléchit bien, ce principe est voué à l'échec. La place d'une personne handicapée n'est pas dans une case numérotée mais dans la société. En Suède, par exemple, la loi a interdit de créer des établissements spéciaux, à cause de nombreux abus et d'histoires horribles. Et leur nouveau dispositif s'avère moins cher que l'ancien et nettement plus humain.

H.fr : Une grosse association de personnes handicapées a proposé, début septembre (article en lien ci-dessous), de venir en aide aux migrants handicapés qui auraient besoin de soins et de matériel, suscitant parfois des commentaires indignés… Que vous évoque cette tragédie humaine ?
JS : Il y a plus de cent ans, les passeports n'existaient pas et l'on pouvait aller à sa guise. Comment en-est-on arrivé à un tel système, avec la croyance qu'on a réalisé la mondialisation alors que toute la planète est compartimentée ? Et qui peut être assez stupide pour penser que, face à la détresse, les frontières retiennent qui que ce soit ? Mais, pour répondre à votre question, j'attends de voir combien de migrants handicapés vont occuper le lit de « Français ». Et puis, quand bien même, la seule question qu'il faut poser aux hommes politiques, c'est « combien de lits vous allez fermer ? » et pas ouvrir ! On pourrait presque remercier les migrants d'occuper nos lits car l'objectif d'une vie humaine n'est pas de décrocher une place dans un établissement. Il y a tant de choses à faire en milieu ordinaire… Si l'on y réfléchit, ce système va droit à l'échec, et ce ne sera pas à cause des migrants. On peut vraiment imaginer une autre solution, un autre monde et ce n'est pas une douce rêverie.

H.fr : Ça marche ailleurs, par exemple dans les pays du Nord ?
JS : Oui, j'ai été frappé par le nombre de personnes handicapées dans les rues de Copenhague, au Danemark. Pourquoi ? Parce qu'on ne les cache pas, on ne les enferme pas et elles participent pleinement à la vie sociale. C'est facile de mettre à l'écart une grande partie de la population ; dans certains pays, on ne voit pas de femmes dans les rues mais ce n'est pas pour autant qu'elles n'existent pas.

H.fr : Vous avez participé à l'élaboration d'un projet européen, eLeSI (en lien ci-dessous), présenté le 18 septembre 2015 à l'Unesco, à Paris. De quoi s'agit-il ?
JS : Lorsqu'ils m'ont sollicité, j'avais la chance de ne pas avoir de poste stable, comme quoi être marginal peut aussi être un atout. Alors je me suis engagé dans cette belle aventure, une formation en ligne, très complète et gratuite, pour toute personne, professionnel ou parent, qui souhaite se former sur l'autisme. C'est une approche multiculturelle, avec une vraie perspective humaine. Un projet comme eLeSI peut aider à surmonter de nombreuses barrières. On devrait même créer un outil analogue pour prendre en charge les enfants dits « normaux » ; je plains les parents qui ont des ados.

H.fr : Quelle est votre actualité en ce moment ?
JS : J'anime une chronique sur Europe 1 sur le thème du voyage. Ce qui me vient à l'esprit, cinq minutes par semaine, tous les dimanches à 11 heures. Quelle ironie ! Avec mon élocution un peu particulière, on pouvait imaginer tous les métiers pour moi mais sûrement pas la radio…

14 octobre 2015

L'affiche de la Vidéo à venir réalisée par Autisme Espoir Corse

Un grand merci à Autisme Espoir Corse pour ce beau clip en cours de finalisation, dont voici l'affiche.un beau...

Posted by Danièle Langloys on mardi 13 octobre 2015
14 octobre 2015

Article & vidéo intéressante sur le métier de généraliste - Bernard Jomier nous explique ...

 

VIDÉO - 5 conseils pour devenir médecin généraliste

La médecine te fait rêver ? Tu as pour objectif de faire médecin généraliste ? Tu veux juste davantage te renseigner sur ce métier ? Cette vidéo est faite pour toi. Bernard Jomier, médecin généraliste à Paris depuis plus de 20 ans, adjoint chargé de la santé à la Mairie de Paris, te donne 5 conseils pour accéder à sa profession.

http://regards-etudiants.fr

 

Publicité
Publicité
13 octobre 2015

Diplôme Universitaire TDA/H : Diagnostic et Prise en charge - Université Paris-Descartes

Formation au TDA/H
Diplôme Universitaire : Diagnostic et Prise en Charge du TDA/H

L’Université Paris-Descartes, Faculté de médecine, entreprend de délivrer un Diplome Universitaire (Formation Continue) consacré au « Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDA/H) : Diagnostic et Prise en charge ».

Il s’adresse aux professionnels du monde de la santé, de l’enseignement et de l’éducation, susceptibles d’avoir à prendre en charge ou aider un enfant ou un adulte souffrant du syndrome.

La liste d’inscription pour y participer est ouverte depuis peu.

L’enseignement démarre mi janvier 2016. Le programme se déroule sur deux ans et comprend quatre semaines de cours et de TD : en janvier et octobre 2016 et 2017.

D’autres DU sont plus largement consacrés aux troubles des apprentissages chez l’enfant.
Ce DU est le premier en France entièrement dédié au TDA/H, chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte.
Ce DU est le seul à envisager la persistance et les conséquences du syndrome chez l’adulte.

La Haute Autorité de Santé a publié en décembre 2014 ses recommandations de bonne pratique sur le syndrome. Elle constate que le TDA/H atteint 5 % des enfants de 6 à 12 ans et que la moitié de ceux-ci continueront à présenter des symptômes significatifs à l’âge adulte, souvent non diagnostiqués.
La Haute Autorité de Santé constate également que « les professionnels de santé sont peu ou pas formés à ce trouble » et que « cette méconnaissance peut entraîner un retard diagnostique et/ou une absence de prise en charge, conduisant au fil du temps à une aggravation des conséquences psychologiques, scolaires et sociales chez l’enfant ».

Les objectifs de ce DU sont de former les professionnels de la santé, de l’éducation et de la rééducation à ce trouble : à repérer les plaintes et les comportements évocateurs du trouble, à mener un examen clinique et rassembler les différents éléments visant à établir un diagnostic de TDA/H, à en évaluer la sévérité et le retentissement, à connaître les différents traitements et modalités de prise en charge, et les différentes filières de soins.
Ce DU permettra à ces professionnels de s’identifier clairement auprès des parents et des patients adultes eux-mêmes, qui souvent ne savent vers qui s’orienter lorsqu’un TDA/H est évoqué.

Le public concerné par ce DU est large :
Psychiatres, pédopsychiatres, pédiatres, neurologues, neuropédiatres, médecins généralistes, médecins scolaires, médecins de PMI, médecins du travail, psychologues, psychologues scolaires, psychologues du travail, infirmières, infirmières scolaires, infirmières du travail, orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, éducateurs spécialisés, rééducateurs fonctionnels, enseignants des MDPH, enseignants du primaire, des collèges et lycées. Cette liste n’est pas limitative, bien sûr.

 
Programme du DU Diagnostic et Prise en Charge du TDA/H

Le DU est articulé en 6 modules :
1. Clinique ; 2. Diagnostic et évaluation ; 3. Étiopathogénie ; 4. Retentissement ; 5. Troubles comorbides ; 6. Prise en charge.

Les enseignants viennent du monde universitaire, mais aussi de structures de soin au plus près du terrain et de l’exercice libéral. Ceci afin de délivrer des connaissances théoriques mais de faire bénéficier également les auditeurs des expériences concrètes du « terrain ».

Pr Christine Philip (1),  Pr Diane Purper-Ouakil (2), Pr Lucia Romo (3), Pr Franck Baylé (4), Pr Patrick Berquin (5), Pr Manuel Bouvard (6), Pr Pierre Castelnau (7), Pr Roland Dardennes (4), Pr Pierre Fourneret (8), Pr Laurent Galineau (7), Pr Philip Gorwood (4), Pr Cédric Lemogne (4), Pr Jérome Sackur (9), Pr Mario Speranza (10), Dr Isabelle Amado (11), Mme Frédérique Amsellem (12), Dr Muriel Asch (12), Dr Stéphanie Bioulac (13), Mme Corinne Boutard (14), Mme Antonia Boyadgian (14), Dr Renée Cheminal (15), Mme Claudie Duhamel (14), Dr Véronique Gaillac (11), Dr Marie-Claude Saiag (12), Dr Valérie Vantalon (12), Mme Karine Tricaud (14), Mme Céline Vermande (14), Mme Mia Vieyra (14), Dr Eric Acquaviva (12), Dr François Bange (11, 12), Dr Jacques Bouchez (16), Dr Hervé Caci (17), Dr Benoit Dutray (18), Dr Cedric Galera (13), M. Jérôme Marquet-Doléac (19), Dr François Pinabel (14), Dr Louis Vera (14).
Le Pr Marie-Christine Mouren (20) et le Pr Richard Delorme (20) participent également au Comité pédagogique.

(1) INS HEA Suresnes ; (2) Univ. Montpellier-1 ; (3) Univ. Paris-Ouest Nanterre ; (4) Univ. Paris-Descartes ; (5) Univ. Amiens-Picardie ; (6) Univ. Bordeaux-2 ; (7) Univ. François-Rabelais Tours ; (8) Univ. Claude-Bernard Lyon-1 ; (9) École Normale Supérieure, Paris ; (10) Univ. Versailles-Saint-Quentin ; (11) Hôpital Sainte-Anne, Paris ; (12) Hôpital Robert-Debré, Paris ; (13) Centre Hospitalier Charles-Perrens, Bordeaux ; (14) Exercice libéral ; (15) Hôpital Gui de Chauliac, (16) Hôpital Paul-Guiraud, Villejuif ; (17) Hôpitaux pédiatriques de Nice ; (18) Centre Hospitalier de Rouffach ; (19) Université Paul-Sabatier, Toulouse ; (20) Univ. Paris-Diderot.


L’enseignement se déroule à l’hôpital Sainte-Anne à la CMME.

Responsable du diplôme : Professeur Roland Dardennes

Coordinateur pédagogique : Docteur François Bange

Secrétariat pédagogique
Madame Laurence Bertinet
Téléphone :
+33 (0) 1 45 65 85 72
Fax : +33 (0) 1 45 65 89 43
Courriel :
dutdah.parisdescartes@gmail.com
Adresse postale : CMME 100 rue de la Santé  75674 PARIS CEDEX 14

11 octobre 2015

Vidéo : Les fondamentaux de la psychiatrie - Interview réalisée par Sophie Robert

Pour réfléchir à ce qui relève de la science en psychiatrie : une interview faite par Sophie Robert.
Dragon Bleu TV


LES DECONVERTIS DE LA PSYCHANALYSE par dragonbleutv

Sophie Robert interviewe trois psychiatres experts en psychiatrie de l’adulte (Pr Bernard Granger, Pr Antoine Pelissolo, Dr Philippe Domenech) et une chercheuse en neurosciences, spécialiste du développement du cerveau (Pr Scania de Schonen).

Ensemble, ils posent les repères fondamentaux de la psychiatrie scientifique – c ‘est a dire le corps de connaissances et de thérapies psychiatriques qui s'est développé en dehors du référentiel psychanalytique : qu’est-ce qu’une maladie mentale ? Les notions de psychisme et d’inconscient ont-elles du sens? Sur quelles bases fonctionnent les thérapies cognitives et comportementales des troubles mentaux ? Que sait-on de fiable, qu’est-ce qui fait consensus dans la communauté scientifique internationale, au sujet de la psychiatrie adulte aujourd’hui ?

Ce programme sera complété d’une nouvelle émission consacrée à la psychiatrie de l’enfant.

INVITÉS

Pr Scania de Schonen est directrice de recherche émérite au CNRS, professeur à l’Université Paris Descartes, spécialisée dans le développement du cerveau.

Dr Philippe Domenech est psychiatre et docteur en neurosciences cognitives à l’Institut d’études de la cognition (ENS), où il traite et étudie le TOC résistant.

Pr Bernard Granger est psychiatre et psychothérapeute, professeur de psychiatrie à l’université René Descartes. Il dirige le service psychiatrie de l’hôpital Tarnier.

Pr Antoine Pelissolo est psychiatre et psychothérapeute. Il dirige le service psychiatrie du CHU Henri Mondor à Créteil. Il est également professeur de psychiatrie à l’université Paris est Créteil et s’est spécialisé dans le traitement des troubles anxieux.
10 octobre 2015

Dépakine : la justice se penche sur le scandale

article publié dans Le Figaro

ImageForum Des boîtes de Dépakine.
Par figaro iconAnne Jouan - le 09/10/2015
INFO LE FIGARO - Le Figaro   s'est procuré un document de 1989 du ministère de la Santé qui met en cause les autorités et le laboratoire qui produit cet antiépileptique.

À présent, la justice. Le parquet de Paris vient, selon nos informations, d'ouvrir une enquête préliminaire à propos de la Dépakine. Jusqu'à présent, seule l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) investiguait sur cet antiépileptique commercialisé en France depuis 1967 par Sanofi, puis par les génériqueurs Zentiva, Biogaran, Aguettant, Teva, Sandoz, Arrow, Mylan et EG Labo.

Les enquêteurs doivent déterminer si le laboratoire et les autorités ont transmis assez tôt aux médecins et aux patientes les connaissances issues de la littérature scientifique. En effet, depuis le début des années 1980, l'acide valproïque, principe actif de la Dépakine, est accusé d'avoir des effets indésirables graves chez le fœtus quand il est ingéré par une femme enceinte. Il s'agit notamment d'une maladie appelée spina-bifida dont les conséquences peuvent être dramatiques: troubles moteurs, paralysie, incontinence. Il est aussi responsable d'une forme d'autisme et de troubles du comportement, mais les notices ne mentionneront pas ces effets immédiatement après parution d'études scientifiques, dont les premières datent de 1994 puis 2000.

Information primordiale

Parmi les documents auxquels vont très certainement s'intéresser les enquêteurs figure cette pièce maîtresse du puzzle que s'est procurée Le Figaro. Elle date du 24 octobre 1989. Ce jour-là, le ministère de la Santé (dont Claude Evin est en charge) écrit au pharmacien responsable du laboratoire à propos d'un autre médicament, la Dépamide, prescrit pour les troubles maniaco-dépressifs. Il s'agit de modifier l'autorisation de mise sur le marché. Sous la plume de Jean-Loup Keene, le service de la pharmacie et du médicament du ministère note au paragraphe grossesse: «Dépamide se transforme en grande partie en acide valproïque. Compte tenu de ces données, des moyens contraceptifs efficaces sont indiqués pendant la durée du traitement.»

Jean-Loup Keene, aujourd'hui président du comité de déontologie de l'Académie de pharmacie, fait donc dès 1989 le lien entre l'acide valproïque et les effets indésirables sur le fœtus. Or, pour la Dépakine, elle aussi composée d'acide valproïque, ce n'est qu'en 2006 que les notices à destination des médecins indiquent: «Si une grossesse est envisagée, toutes les mesures seront mises en œuvre pour envisager le recours à d'autres thérapeutiques.» Avant cette date, «il ne semble pas légitime de déconseiller une conception», disent-elles. Cette information primordiale ne sera communiquée aux patientes qu'en… 2010.

Des enfants inutilement exposés

1989 en France. C'est le début de l'affaire du sang contaminé. Les premières plaintes ont été déposées en 1988, l'instruction judiciaire commence quelques mois plus tard. Que se passe-t-il alors au ministère de la Santé autour de la Dépamide? A-t-on la tête trop occupée par le sang contaminé pour ne pas voir que d'autres médicaments se transforment eux aussi en acide valproïque avec les mêmes effets délétères pour le fœtus? Pourquoi la Direction de la pharmacie et du médicament n'exige-t-elle pas de l'industrie qu'elle modifie en conséquence toutes les notices des produits valproate?

Et que dire du laboratoire? Pourquoi attendre 2006 pour la Dépakine alors que tout est clair en 1989 pour la Dépamide? Si le travail fait en 1989 pour la Dépamide avait été élargi à la Dépakine, combien de naissances d'enfants gravement handicapés aurait-on pu éviter entre 1989 et 2006? Les enquêteurs ne manqueront sans doute pas de poser ces questions aux principaux intéressés. «Les autorités de santé et le laboratoire avaient donc connaissance depuis des années de la toxicité du produit! Des enfants ont été inutilement exposés à un produit très dangereux», estime Me Charles-Joseph Oudin, qui défend des victimes du valproate.

Contacté par Le Figaro, Jean-Loup Keene explique qu'entre notifier les effets secondaires d'un médicament et les élargir à toute une classe fabriquée à partir de la même molécule, il y a un monde. Avec son langage policé de haut fonctionnaire, cela donne: «Il s'agit de deux procédures différentes.»


L'information des patientes financée  par la collectivité

Selon nos informations, l'été dernier l'Agence française du médicament (ANSM) a dû débourser 95. 000 euros pour imprimer et diffuser aux praticiens les nouvelles conditions  de prescription et de délivrance  de la Dépakine voulues par l'Agence européenne du médicament. C'est donc l'argent public qui a servi à délivrer les informations censées être données par l'industrie. Il s'agit  de plusieurs documents: le livret d'information pour le praticien ainsi que celui pour les patientes, comprenant un protocole d'accord. Ce dernier explique les effets secondaires de la Dépakine en cas de grossesse et requiert le consentement de la patiente ainsi que l'engagement du médecin. Étonnamment, beaucoup de médecins n'ont pas encore reçu ces documents.

LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:

Une expertise judiciaire met en cause le valproate 

Les timides mises en garde de l'industrie et des autorités sur les risques de la Dépakine 

Depakine: Marisol Touraine diligente une enquête Igas 

Dépakine: 425 cas de malformations à la naissance auraient pu être évités

10 octobre 2015

Montpellier : l'adolescent autiste mis sur la touche par l'école

Montpellier : l’adolescent autiste mis sur la touche par l’école
Marie-Sophie : "On me dit que mon histoire est banale..."
R. D. H.

A maël, malgré une classe de 3e réussie, n'a pas obtenu l'orientation souhaitée. Mais sa mère se bat. Toujours.

Une double souffrance. Celle d'un ado autiste et de sa mère, désolée par la situation actuelle. "Amaël se retrouve dans une unité spécialisée en hôpital de jour à Jacou. Tous les jours, il leur dit que l'école lui manque, qu'être avec des enfants “normaux”, ça lui manque... En fait, il se laisse glisser, il ne croit plus au système." Marie-Sophie, véritable mère courage du quotidien - "les trajets me prennent jusqu'à quatorze heures par semaine" - se désespère. "C'est très compliqué de continuer à motiver Amaël pour qu'il ait, chaque jour, l'envie de se lever, de faire des choses."

Une impasse pour un ado qui, jusqu'en janvier dernier, avait pu fréquenter l'école. Presque comme les autres. D'abord en primaire à Victor-Hugo puis au collège privé Saint-Jean-Baptiste de la Salle, dans ce quartier des Beaux-Arts où il vit avec sa mère et son grand frère. Sa 3e validée, Amaël rêvait d'un CAP de boulanger. Ou pâtissier. "

Il rêve de boulangerie et se voit proposer un métier dans le BTP
Début septembre, l'académie m'a proposé une affectation en classe de 3e prépa pro au lycée Léonard-de-Vinci, à La Paillade. "On m'a mis la pression en me disant : on vous propose quelque chose, ne faites pas la fine bouche. Étonnant quand même de vouloir pousser un adolescent autiste vers un métier du bâtiment quand celui-ci ne rêve que de fours à pains ! J'ai refusé et on ne m'a plus rien proposé."

Malgré une foule de courriers, et de multiples coups de téléphone, Marie-Sophie n'a pas réussi à faire évoluer la position de l'académie. "Tout le monde me disait, au téléphone, avoir lu l'article sur Amaël mais personne ne me dit : “Madame, on va vous recevoir”... Mais rien !" Pas plus de réactions d'élus locaux. La maman ne parvient évidemment pas à se consoler des mots glissés par le personnel de l'hôpital de jour spécialisé pour les adolescents autistes désormais fréquenté par Amaël. "On me dit que mon histoire est banale pour eux. Ils entendent ça très régulièrement."

Malgré tant d'adversité, Marie-Sophie "ne baisse pas les bras. J'ai adhéré à l'association nationale Vaincre l'autisme qui engage, au nom de 200 familles, une action juridique contre l'État français." Une première action de l'association avait conduit le Comité européen des droits sociaux, instance du Conseil de l'Europe, à conclure, en septembre 2013, "à une violation par la France des dispositions de la charte sociale européenne".

10 octobre 2015

28 asso. françaises de l'autisme appellent l'ONU à l'aide

Résumé : En finir avec des pratiques d'un autre temps et contraindre la France à appliquer les recommandations de l'ONU en faveur des personnes avec autisme, c'est l'appel lancé par 28 associations qui demandent à l'ONU de venir constater sur le terrain.

Par , le 09-10-2015

28 associations françaises impliquées dans le champ de l'autisme alertent l'ONU (lettre en lien ci-dessous) et demandent à plusieurs de ses rapporteurs spéciaux, y compris celui sur la torture, de se rendre en urgence en France pour constater la « situation grave des personnes handicapées et les refus d'application des Conventions par la France, notamment à l'encontre des personnes autistes. » Cette demande a été initiée par l'Alliance Autiste.

Violation des droits fondamentaux ?

Ce collectif comprend des associations de parents d'enfants handicapés/autistes, et des associations de personnes autistes. Toutes déplorent la violation généralisée de leurs droits fondamentaux : à l'éducation, à jouir du meilleur état de santé, à l'épanouissement, à l'autonomie et à la participation effective dans la société, à vivre au sein de sa famille, à la liberté de mouvements. Et de mentionner des pratiques comme le packing encore en vigueur dans certains établissements (qui consiste à envelopper des enfants atteints d'autisme et des adultes psychotiques dans des draps extrêmement froids et humides) qui, selon le collectif « s'apparentent à la torture et sont constitutives de traitements inhumains ou dégradants ». Ces associations insistent par ailleurs sur la discrimination généralisée​des enfants handicapés concernant la scolarisation et l'accueil dans les centres de loisirs.

Privé du droit à vivre dans les familles

Enfin, elles dénoncent des privations arbitraires de liberté​, parfois accompagnées de privation du droit de vivre dans sa famille si celle-ci se fait trop entendre et réclame la fin de telles mesures. « Notre système de sécurité sociale favorise encore trop le maintien en institution, explique le communiqué, avec des coûts exorbitants dans le cas des hôpitaux psychiatriques, qui trouvent leur intérêt supérieur à garder les personnes autistes ou ayant un handicap mental dans leurs murs, souvent à vie. » Et de poursuivre : « De nombreux enfants autistes ont été, suite à des signalements aux services sociaux, retirés à la garde de leur famille, parfois placés dans des familles d'accueil, séparés de leur fratrie. Ceci est courant quand les familles demandent un accompagnement adapté pour leur enfant. »

La France déjà épinglée par l'ONU

Le 17 septembre 2015 déjà, l'ONU avait publié un communiqué de presse (en lien ci-dessous) condamnant l'institutionnalisation en hôpital psychiatrique d'un adolescent autiste, Timothée, à laquelle, selon le collectif « les services judiciaires de notre pays n'ont pas cru bon de devoir prêter attention ». Les 28 associations se disent « inquiètes de la persistance de ce type de maltraitance administrative ordinaire en France ». La rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées a identifié la France comme un pays prioritaire pour entreprendre une visite de pays durant son premier mandat et reste en attente de la réponse du Gouvernement français.

 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

9 octobre 2015

Vidéo : Les déconvertis de la psychanalyse - interview réalisé par Sophie Robert


LES DECONVERTIS DE LA PSYCHANALYSE par dragonbleutv

Sophie Robert interviewe un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen) et trois anciens psychanalystes (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.

Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » . Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.

Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.

INVITÉS

Mikkel Borch-Jacobsen est philosophe, essayiste et professeur de littérature comparée à l’université de Washington. Il est l’auteur de nombreux essais sur l’histoire de la médecine et la psychanalyse, qu’il a enseigné à l’université.

Jean-Pierre Ledru est aujourd’hui psychiatre en libéral, après avoir exercé la psychanalyse pendant une vingtaine d’années.

Stuart Schneiderman est essayiste et coach à New York où il anime un blog « Had enough therapy ? ». Il a exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies dans le cadre de l’Ecole de la Cause Freudienne.

Jacques Van Rillaer est docteur en psychologie, psychothérapeute et essayiste. Professeur émérite de psychologie à l’université de Louvain en Belgique il enseigne aujourd’hui les thérapies cognitives et comportementales, après avoir exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies.
9 octobre 2015

Carton rouge pour la recherche française en psychiatrie

article publié dans sciences & avenir

Sylvie Riou-Milliot Publié le 08-10-2015 à 17h30

Un rapport pointe de nombreuses lacunes : absence de registres, manque de structures réellement dédiées à la santé mentale, pénurie de chercheurs, très rares échanges universitaires...

La France souffre d'un manque de structures réellement dédiées à la santé mentale. © LANCELOT FREDERIC/SIPA
La France souffre d'un manque de structures réellement dédiées à la santé mentale. © LANCELOT FREDERIC/SIPA

C’est l’un des enseignements du projet Roamer (Road for mental research for Europe), un vaste travail mené pendant 3 ans et démarré en 2011 par plus de 1.000 personnes (scientifiques, patients et leurs familles, professionnels de santé) dans plusieurs pays d’Europe.

Publiées fin septembre 2015 dans la revue The Lancet, les conclusions ont été présentées début octobre à Paris lors d’un colloque organisé par la Fondation Fondamental (voir encadré). Résultat : un état des lieux plutôt préoccupant de la recherche en santé mentale dans notre pays. Le rapport pointe en effet de nombreuses lacunes : absence de registres et donc de données épidémiologiques, manque de structures réellement dédiées à la santé mentale, pénurie de chercheurs (4 fois moins que pour le cancer !), très rares échanges universitaires avec les chercheurs étrangers, recherches excluant l’accompagnement psychosocial en se concentrant uniquement sur le bio médical….

Des insuffisances qui se traduisent par des résultats plus que médiocres : "une 17e place européenne dans le volume mondial des publications, la 19e pour sa recherche sur les prises en charge psychosociale, la 21e pour la recherche en santé publique…", détaille le Pr Karine Chevreul, médecin de santé publique qui a dirigé la partie française de l’étude Roamer.  "Il est plus que jamais temps de faire de la recherche en santé mentale une des priorités des politiques publiques", martèle le Pr Marion Leboyer, psychiatre (hôpital Henri Mondor, Créteil) qui dirige la Fondation Fondamental.

Un manque cruel de financement

Et donc de trouver de l’argent. Car ces lacunes ont une cause bien identifiée : un manque cruel de financement. La part de la recherche en santé allouée à la santé mentale est en France de 4% contre 6% en Espagne 7% au Royaume Uni, 10% en Finlande (16% aux Etats-Unis ) ! Une insuffisance d’autant plus préoccupante que les maladies mentales touchent en 2015 une personne sur trois, constituent la première cause d’invalidité, la 2e cause de perte de qualité de vie, juste après les troubles cardiovasculaires, et diminuent l’espérance de vie de 9 ans…

Plusieurs axes stratégiques (voir encadré) ont été établis par les contributeurs du projet Roamer. Ils insistent tout particulièrement sur la prévention mais aussi sur le dépistage précoce, dès l’enfance et l’adolescence. Car, "à l’inverse des maladies neurologiques, les pathologies mentales apparaissent souvent tôt dans l’existence et durent toute la vie", plaide le Pr Patrice Boyer, psychiatre à l’université Paris Diderot et vice-président de l’European Brain Council.

De plus, un changement de cap serait souhaitable. Aujourd’hui, en raison d’un financement provenant essentiellement du secteur privé et donc des laboratoires pharmaceutiques, "une grande prévalence des recherches est consacré au biomédical", pointe le Pr Karine Chevreul. En clair, des travaux visant à la mise sur le marché de nouveaux médicaments, potentielle source de futurs profits. Un choix qui exclut par conséquent des études sur l’accompagnement psycho-social des malades, la santé publique ou encore le bien-être des patients, des notions éternellement oubliées en matière de recherche en santé mentale..

Fondamental pour les maladie mentales
Crée en 2007 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fondation Fondamental est une fondation de coopération scientifique dédiée à la lutte contre les maladies mentales. Elle se concentre sur les troubles bipolaires, la schizophrénie, l’autisme de haut niveau, les dépressions résistantes, les conduites suicidaires, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) résistants et le stress post traumatique. Les axes stratégiques de Roamer rejoignent son ambition : mieux comprendre, soigner et prévenir les maladies mentales. Elle a bénéficié, à sa création d’un financement de l’Etat. Depuis, son fonctionnement est assuré par la générosité du public, le mécénat ainsi que des partenariats avec des laboratoires pharmaceutiques.

9 octobre 2015

Samedi 10 octobre à Rennes : Sophie Janois, avocate & Hugo Horiot, comédien

 

Autism'Aide 35

Autism'Aide 35 est une association de parents d'enfants et d'adultes porteurs des troubles du spectre autistique. L'autisme n'est pas le choix du sujet.........

http://www.autismaide35.com

 

9 octobre 2015

Une journée pour découvrir tous les atouts du cheval

article publié sur LA DEPECHE

Publié le 09/10/2015 à 03:55

Grâce au monte-personne, les personnes souffrant d'un handicap physique ont pu partir en balade./Photo DDM, S.F.

Grâce au monte-personne, les personnes souffrant d'un handicap physique ont pu partir en balade./Photo DDM, S.F.

 

Le Haras national, en partenariat avec le comité départemental d'équitation et le comité départemental handisport, ont organisé une journée de découverte du cheval.

Plus de 200 personnes en situation de handicap moteur, sensoriel et mental, ainsi qu'une cinquantaine de résidants de maisons de retraite, ont pu, hier, approcher le cheval et découvrir les multiples activités qu'il peut offrir. Grâce à la présence de professionnels de l'enseignement équestre, venus avec leurs chevaux ou poneys et du matériel adapté, tous ont pu participer, durant tout l'après-midi, à différents ateliers : des baptêmes à poney grâce au monte-personne mis à disposition, de l'attelage avec des promenades en calèche, un atelier de toucher, pansage, manipulation et déplacement, et un dernier de jeux et parcours.

«Le haras est un lieu idéal pour organiser ce type de manifestation car il est accessible et en partie adapté aux personnes en situation de handicap», explique Clotilde Dubois, responsable du site depuis le 1er mai dernier, qui poursuit : «Cette journée a pour but de promouvoir la médiation autour du cheval. Il est utilisé, bien sûr, pour le sport équestre mais devient aussi de plus en plus un outil thérapeutique dans le domaine de la kinésithérapie mais aussi de la psychiatrie».

Marie-Pascale Gauffre, de la ferme équestre de Daoudou à Najac, précurseur en matière d'équitation adaptée, faisait partie des professionnels qui ont participé à cette journée. Diplômée du brevet fédéral d'encadrement équi-handi, elle dispose de tout le matériel pour accueillir les handicapés, ainsi que d'un gîte adapté. «Cette journée a pour but de vulgariser le monde du cheval et de montrer que les personnes en situation de handicap n'en sont pas exclues», explique-t-elle.

Présents également à cette journée, des élèves d'un lycée agricole du Tarn, venus pour donner un coup de main aux équipes des haras.

La Dépêche du Midi

9 octobre 2015

15 Millions d'euros pour éviter les départs vers la Belgique

article publié sur handicap.fr

Résumé : Dès 2016, 15 millions d'euros pour éviter les départs des personnes handicapées vers la Belgique; c'est l'engagement du Gouvernement qui entend proposer une solution adaptée à proximité de leur lieu de vie.

Par , le 08-10-2015

Enfin un espoir de limiter l'exode des personnes handicapées vers la Belgique, faute de places en France ? C'est en tout cas ce à quoi se sont engagées Marisol Touraine, ministre de la Santé, et Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées. Elles ont en effet déclaré, le 8 octobre 2015, dédier 15 millions d'euros pour « offrir à chacune et à chacun une solution adaptée à ses besoins et ses attentes près de chez lui ».

Un manque de places en France

La Belgique a toujours été un territoire d'accueil pour les personnes handicapées françaises : un peu plus de 1 500 enfants et 4 500 adultes handicapés sont accueillis aujourd'hui dans un établissement médico-social belge. Ces départs s'expliquent, en partie, par le manque de solutions suffisamment adaptées en France, notamment pour les situations complexes de handicap. « Une source de douleur et d'éloignement pour les familles » selon le communiqué. Ainsi, les deux ministres s'engagent à développer significativement les solutions à proximité de leur domicile. Trois pistes sont privilégiées : des interventions directes de professionnels spécialisés au domicile, des renforts de personnels dans les établissements médico-sociaux de proximité et des créations de place sur mesure dans des établissements et services médico-sociaux.

Expérimenté dans 22 départements

Ces solutions pourront être mises en œuvre grâce à une mesure introduite dans le projet de loi de modernisation du système de santé, qui permet aux personnes handicapées et à leur famille de construire, en lien avec les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), un plan d'accompagnement global spécifique en cas de risque de rupture de parcours. Avant même l'adoption de la loi, ce dispositif sera expérimenté dans 22 départements volontaires. Cette enveloppe de 15 millions d'euros viendra en complément des crédits prévus, par ailleurs, pour créer des places. Selon Ségolène Neuville : « Les conditions sont réunies pour que les personnes handicapées puissent avoir des solutions qui leur conviennent près de chez eux. (…) Nous veillerons par ailleurs à la bonne mise en œuvre de l'accord franco-wallon (article en lien ci-dessous). »

9 octobre 2015

Quelles sont les doses optimales de vitamine B, de DMG et autres compléments pour les personnes avec autisme

article publié sur le site de l'ARI (Autism Research Institute)

Autism Research Review International, 1997, Vol. 11, No. 4, page 3

 

Quelles sont les "doses" optimales de vitamine B6, de DMG et des autres compléments dans le traitement de l'autisme?

J'écris le mot "doses" entre guillemets, car ce mot est généralement évocateur de traitements médicamenteux, alors que les compléments alimentaires dont il est ici question sont tout sauf des médicaments. Un médicament opère en bloquant ou en modifiant un processus naturel, tandis qu'un complément le rend possible ou le renforce. Autant les médicaments peuvent s'avérer nocifs, autant les compléments alimentaires sont à la fois sains et efficaces.

Une question nous est très souvent posée : "Quelle est la dose idéale de ceci ou de cela pour notre enfant ?" Qu'il s'agisse de compléments alimentaires ou de médicaments, nul ne le sait. Chaque individu est unique, et c'est en tâtonnant que l'on peut déterminer si une substance donnée sera utile et à quelles doses. En partant de ce postulat, voici ce que j'ai appris au cours de ces 30 dernières années :

Vitamine B6 : 18 études successivement menées entre 1965 et 1996 ont démontré l'efficacité de la vitamine B6 (associée au magnésium) pour près de la moitié des enfants et adultes autistes observés. Nos propres recherches nous ont amenés à situer la dose quotidienne moyenne souhaitable aux alentours de 16 mg par kilo (soit environ 500 mg/jour pour un enfant de 30 kilos). Le français Gilbert Lelord et son équipe sont arrivés à un résultat presque identique : 17 mg/kg/jour.

Mais il ne s'agit là que d'une moyenne. Dans l'édition ARRI 9/2, nous avions publié le témoignage d'un père dont le fils progressait très bien avec 40 mg/jour. Nous suggérons de commencer par un quart de la dose et d'atteindre progressivement la dose souhaitée en l'espace de 10 à 14 jours. Une dose trop élevée ou une incrémentation trop rapide peut dans des cas assez rares entraîner des effets secondaires mineurs, tels que hyperactivité, nausées ou encore diarrhées. Il convient dans ce cas de diminuer la dose et de l'augmenter de nouveau lentement afin de déterminer le niveau optimal. Nous conseillons aux parents d'éviter d'informer leurs enseignants, thérapeutes, proches et voisins de l'expérience afin de profiter de leurs remarques spontanées.

La dose maximale conseillée pour les patients de plus de 60 kg est de 1000 mg/jour, bien que certains prennent jusqu'à 1500 mg/jour. J'ai ajouté pendant un an 500 mg aux 1000 mg quotidiens de mon propre fils sans amélioration notable par rapport à la dose qu'il prenait depuis 20 ans, et suis donc repassé à 1000 mg/jour.

Une mère m'a téléphoné l'an dernier pour me faire part de l'inquiétante régression de son fils adulte. Renseignements pris auprès du personnel du centre, il s'avérait qu'il n'avait plus de magnésium/B6 en poudre, lequel lui était normalement administré à raison de 1000 mg/jour de B6. Afin d'éviter qu'un pareil incident ne se reproduise, elle en avait alors commandé en triple quantité. Quelle n'avait été sa suprise, lors de sa visite suivante, de constater l'amélioration de l'état de son fils qui alla même, pour la toute première fois, jusqu'à lui manifester de l'affection ! Elle constata alors que ses instructions ayant mal été comprises, son fils consommait depuis lors 3000 mg/jour de B6, soit trois fois la dose préconisée. Malgré ces améliorations, les médecins du centre arrêtèrent la B6, qu'ils considéraient dangereuses, et le jeune homme en question se voit désormais administrer un médicament nocif.

Le seul risque connu imputable à l'administration de doses massives de B6, est la neuropathie périphérique, qui se traduit par des fourmillements associés à une insensibilité des mains et des pieds. Les cas demeurent extrêmement rares - je n'en ai pour ma part rencontré que quatre au cours des 30 dernières années - et les symptômes disparaissent à l'arrêt de la B6. De très rares patients peuvent être également particulièrement sensibles à la B6.

Les effets du magnésium/B6 se font généralement sentir dès les premiers jours. En l'absence d'amélioration sous un mois, je suggère de l'interrompre.

Magnésium : l'administration de 6 ou 8 mg de magnésium par kilo, jusqu'à 400 mg par jour pour les adultes, renforce les effets de la vitamine B6 et évite les risques de carence en magnésium liés à la consommation de B6. Il s'agit moins d'une dose massive que de la dose que de nombreux chercheurs, moi-même y compris, considèrent que chacun d'entre nous devrait consommer pour sa propre santé. Du fait de la perte en magnésium des aliments à presque chaque étape de leur chaîne de traitement, il est essentiel de consommer du magnésium afin d'éviter les carences.

DMG (diméthylglycine) : les meilleurs fournisseurs de DMG la commercialisent en comprimés ou gélules de 125 mg. Ce n'est qu'en essayant que l'on peut réellement déterminer la dose adaptée à chaque individu. La dose qui convient le plus souvent aux jeunes enfants - du moins à ceux qui réagissent positivement à la DMG - est comprise entre un demi et trois ou quatre comprimés par jour. On a toutefois noté le cas d'un enfant dont la mère, médecin, avait constaté que son fils de cinq ans avait besoin de 16 comprimés par jour : il allait bien pendant plusieurs heures avec quatre comprimés, puis régressait ; en lui administrant quatre comprimés de plus elle constatait une nouvelle amélioration de plusieurs heures et ainsi de suite !

Un autre médecin, mère d'un jeune de 30 ans, a fini pour les mêmes raisons par donner 26 comprimés à son fils de 85 kilos. Il semblerait que certains individus métabolisant la DMG particulièrement vite aient pour cette raison des besoins beaucoup plus élevés que la moyenne.

Un présentateur de radio de New York m'a confié que de nombreux coureurs de marathon prenaient une DMG tous les 1500 mètres, soit 26 comprimés en tout, ce qui leur permettait de mieux courir et de rester en meilleure condition physique. Cela n'a rien d'étonnant si l'on considère toutes les études scientifiques démontrant les bienfaits de la DMG.

Bien que les doses consommées varient grandement d'un individu à l'autre, les doses maximales conseillées sont généralement de quatre pour les enfants et de huit pour les adultes. Mais de même que pour la B6, les différences d'une personne à l'autre sont énormes.

Rarement toutefois, la DMG peut rendre certains enfants autistes hyperactifs. Cela est le plus souvent dû à un manque d'acide folique. L'acide folique, qui est une vitamine du groupe B, peut être administré sous forme de comprimés ou de gélules de 800 mcg. Deux comprimés pour chaque DMG suffisent généralement à résoudre le problème.

Acide folique : l'acide folique est réputé bénéfique dans le traitement de l'autisme (ARRI 8/4). Le Docteur Lejeune, chercheur français réputé, a constaté une amélioration notable de plusieurs enfants autistes grâce à l'apport d'environ 500 mcg d'acide folique par kilo et par jour. Au cours de différentes études, Jérôme Lejeune a fait administrer 20 mg d'acide folique à des milliers d'enfants handicapés mentaux (atteints pour la plupart du syndrome de Down) sans le moindre effet secondaire.

Vitamine C : en 1991, Lelland Tolbert et ses collaborateurs ont indiqué avoir constaté des améliorations notables auprès d'adolescents et d'adultes autistes consommant 8000 mg/ jour de vitamine C (ARRI 6/1). Cela n'a rien de surprenant si l'on sait que la vitamine C est présentes à de très fortes concentrations dans le cerveau. De nombreux spécialistes de la vitamine C, dont le lauréat du Prix Nobel Linus Pauling, conseillent de consommer quotidiennement au moins cette quantité de vitamine C. Je m'intéresse à la vitamine C depuis 30 ans et je crois posséder presque tous les ouvrages consacrés à la question. Je consomme environ 12000 mg de vitamine C (trois cuillérées à café) sous la forme de poudre d'ascorbate de sodium (une forme particulièrement économique). Certains souffrent de diarrhées à de telles doses, mais ceux qui les tolèrent, en particulier s'ils sont atteints d'autisme, ont tout à y gagner.

Lorsque les nombreux avantages de la nutrithérapie seront mieux connus et acceptés, de plus en plus de parents opteront pour les compléments, naturels et sains, aux dépends des médicaments, réputés nocifs. ARRI continuera de tenir nos lecteurs informés des nouvelles recherches menées sur ces traitements valables.

 

 

8 octobre 2015

Vidéo : Le chemin d'Eloi

Regardez cette vidéo très émouvante et surtout très positive !

8 octobre 2015

Documentaire de Marco Arseno -> LE MONDE A MES YEUX

L'AUTISME ET LE SYNDROME D'ASPERGER

7 octobre 2015

Des règles plus strictes pour les institutions qui accueillent des handicapés en Wallonie

Illustration
Illustration - © Flickr - Mario Flores

Il y a plus d'un an, le quotidien français Libération mettait le feu aux poudres. "Le scandale des handicapés" titrait le journal après avoir visité une structure située à Celles en province de Hainaut. Photos à l'appui, Libération dénonçait le manque de soins, l'isolement des patients et l'insalubrité du bâtiment.

Le business des handicapés français

Des conditions de vie épouvantables. Dans le même article, le journal dénonçait aussi la marchandisation des handicapés français. Faute de place chez eux, ils sont plus de six mille aujourd'hui à fréquenter un lieu d'accueil pour handicapés en Belgique. Pour chaque patient, l'institution reçoit 185 euros par jour de l’État français. Or certaines structures proposent des conditions d'hébergement indignes pour la dignité humaine "Ce type d'abus est marginal" explique Simon Bode, le directeur des contrôles à l'AWIPH, l'Agence wallonne pour l'intégration de la personne handicapée. "Mais c'est pour cela que nous effectuons des contrôles. A la fois dans les 700 institutions subventionnées en Région Wallonne. Mais également dans les 130 établissements privés agréés, qui accueillent eux une majorité de Français".

Limiter à 40 le nombre d'handicapés par établissement

Pour éviter les abus, une réunion est prévue jeudi 7 octobre en présence des acteurs de terrain et du ministre wallon de l'Action sociale, le cdH Maxime Prévot. L'objectif, c'est d'édicter un certain nombre de règles plus strictes. Mesure principale : limiter à 40 le nombre d'handicapés par institution. "Personne n'a envie de se retrouver dans une structure où l'on se retrouve en rang d'oignons" explique l'AWIPH". "Personne n'a envie d'être noyé dans un groupe où l'on ne se soucie pas de nos préoccupations".

Plus de formations pour les acteurs de terrain

Actuellement, il faut 0,6 accompagnant par handicapé pour respecter la loi. Mais le personnel manque parfois de formation. Il faut pouvoir l'épauler tout au long de sa carrière. "Le public accueilli n'est pas toujours facile à gérer. Avec le raccourcissement des séjours en hôpital psychiatrique, le personnel a parfois affaire à des gens qui sont en crise. Et qu'il faut pouvoir maîtriser sans tomber dans une contention exagérée. Dans ce type de cas, des formations pour le personnel soignant et le personnel éducatif sont les bienvenues" ajoute l'AWIPH.

7 octobre 2015

Formation animée par Agnès WOIMANT le 21 novembre 2015 à PARIS

 

 

Publicité
Publicité
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 397 860
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité