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"Au bonheur d'Elise"

3 avril 2014

Autisme PACA prépare son colloque

jeudi 3 avril 2014

article publié dans Ouest Var info

Autisme PACA ne chôme pas, loin de là et il y a quelques motifs de satisfactions, déjà la sortie de la bande dessinée pédagogique réalisée avec Artotaf sur l'accueil des enfants autistes à l'école: "on en distribue aux équipes éducatives,Bonifay à la Maison des familles, et on sera présent le 26 mai au collège Marcel Pagnol de Toulon dans le cadre de la journée citoyenne. On est très heureux du résultat*".

 

Lors de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme mercredi, Le président Jean-Marc Bonifay a fait un passage radio à France Bleu et a relayé le message de Vaincre l'autisme**: "Tous les rapports publiés depuis plusieurs années sur la situation de l’autisme en France dénoncent le manquement dramatique de notre pays vis-à-vis de son devoir vis-à-vis des personnes autistes. Pourtant, la France continue de faire le choix d’une politique inefficace. Les pouvoirs publics ne cessent de renforcer un système cruel et aberrant en continuant à le financer par l’argent public sans contrôle ni évaluation. L’Etat français EST responsable des inégalités de traitement que subissent les enfants, adolescents et adultes autistes. L’Etat français EST responsable de la discrimination que vivent chaque jour les personnes autistes dans notre pays ! Après d’innombrables tentatives de dialogue et mises en alerte, les personnes autistes et leurs proches n’ont plus que la voie juridique pour faire évoluer la situation. Suite à la réclamation collective portée par VAINCRE L’AUTISME, la condamnation de la France par le Conseil de l’Europe sur la scolarisation des enfants autistes ne constitue qu’une première étape ... Le combat continue ! Aussi, depuis 2003, VAINCRE L’AUTISME exige la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire portant sur l’état des lieux des prises en charge de l’autisme, leurs conséquences sur la santé publique et leur coût pour le contribuable". Et l'association demande que le ruban bleu devienne le symbole officiel de la mobilisation pour l'autisme en France.

 

Du côté d'Autisme Paca, un nouveau colloque sera organisé cette année (le 25 juin) et les réservations sont déjà très nombreuses. Il sera question du "syndrome d'asperger, tranches de vie et perceptions différentes". Jean-Marc Bonifay expliquait: "on aura la venue de Bruno Gepner (psychiatre, chercheur associé CNRS), Christine Philip (Maître de conférences honoraire en sciens de l'éducation à l'INS HEA), Marjorie Bethancourt (ostéapathe DO), Andreia Santos (docteur en neuropsychologie), le professeur Carole Tardif ". La particularité de ce colloque sera l'intervention d'adultes aspergers. Ce sera salle Adrien Scarantino le 25 juin de 9h à 12h et de 14h à 17h. L'entrée est gratuite, mais les réservations obligatoires (0637809210 ou autismepaca@gmail.com). Ce colloque s'annonce passionnant, et s'adresse tant aux parents qu'aux professionnels (santé, éducation...).

D.D

*http://www.creai-pacacorse.com/4_actus/actus.php?ref=1809

** Jean-Marc Bonifay est également administrateur de Vaincre l'Autisme

 

Colloque AUTISME PACA 2014

 

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3 avril 2014

Narbonne : leurs enfants, leur bataille ... leurs récits face à l'autisme

MARIE PINTADO
03/04/2014, 10 h 41 | Mis à jour le 03/04/2014, 11 h 20
Sylvie Bros, Coralie Macia et d’autres mamans ont confié leurs témoignages à Anne-Valérie Delaplace.
Sylvie Bros, Coralie Macia et d’autres mamans ont confié leurs témoignages à Anne-Valérie Delaplace. (© D.R)

Douze mamans audoises et héraultaises ont livré leurs témoignages dans un livre,  "Mamans d'enfants autistes, nos vies, nos peines, nos joies..."

Elles les appellent “mon petit extraterrestre”, “mon loulou”, “mes monstrosors”, “ma princesse”, “mon fils”. Tous ont des surnoms différents. Tous sont différents. Tous sont autistes. Différemment. Tous ont une maman. Une battante. De celles qui défendent bec et ongle leur enfant face à l’intolérance, l’incompétence, les préjugés, la société.

Donner la parole

Douze femmes audoises et héraultaises à qui Anne-Valérie Delaplace a donné la parole. Elles, que professionnels de santé, enseignants, entourage, n’écoutent pas assez. Elles, que la société ne prend pas le temps de connaître. Et pourtant.

Dans ce recueil de témoignages, Laëtitia, Céline, Nadia, Françoise, Coralie, Valérie, Patricia, Catherine, Isabelle, Sylvie, Laurence, et Chrystelle évoquent leur histoire avec leur enfant autiste. Chacune avec ses mots. Sans voyeurisme ni pathos, mais avec émotion, on entre dans leur quotidien. On lit la souffrance, les joies, l’espoir. On comprend. “Enfin !” pourraient-elles dire.

"Laissez-nous venir dans votre société"

"Laissez-nous venir dans votre société", lâche Coralie Macia, maman de Leelou, 13 ans, et de Mila, 3 ans, également présidente de l’association Solidarité Autisme Languedoc-Roussillon, au sein de laquelle se retrouvent ces mamans. "On a voulu montrer la réalité des choses, en restant positives. On y a mis nos tripes. Que l’on arrête de nous juger, et que la parole se libère".

L'enfant autiste aime apprendre

Non, un enfant autiste "ce n’est pas Rain Man ou un être enfermé dans sa bulle". Oui, "on n’est pas une famille comme les autres". Oui, "c’est logique d’être fusionnelle quand il s’agit d’un enfant que tout le monde rejette". Non, la crise n’est pas un caprice "mais un moyen de communication". Oui, l’enfant autiste aime apprendre "pour peu qu’on lui donne les outils pour".

"Comme vous réveiller en Chine"

Sylvie Bros a cette jolie métaphore, quand elle évoque la vie d’Antoine (nom d’emprunt, NDLR), 8 ans. "Imaginez-vous vous endormir dans votre lit et vous réveiller en Chine. Ne pas connaître l’endroit où vous êtes, sa langue, ses codes sociaux, les gens. C’est ça être autiste".

Quelles solutions éducatives ?

Dès lors, quelles solutions éducatives proposer à ces enfants ? De l’isolement à l’institut médico-éducatif, de l’hôpital de jour à l’intégration en milieu scolaire classique, les prises en charges sont diverses, pas toujours adaptées, pas toujours accessibles. Là encore, un parcours du combattant. "A travers les récits de maman d’enfants âgés de 3 à 23 ans, il y a quatre générations de prise en charge dans ce livre", calcule Sylvie. Et les mentalités des professionnels qui "évoluent enfin".

Aujourd’hui, Leelou est en IME à Pépieux, Antoine en Clis dans une école de Narbonne. Une “chance”, presque. "Ici, on obtient une auxiliaire de vie scolaire individuelle (AVSI). Sur l’Hérault, ça n’est pas possible. A Narbonne, la prise en charge de l’enfant à la cantine est possible, dans les centres aérés aussi", compare Anne-Valérie Delaplace, enseignante à la retraite. "Or, une AVSI pour un enfant autiste, traduit Sylvie, c’est comme une canne blanche pour un enfant non-voyant". Un recueil qui transpire d’amour. Et d’espoir.

  • "Mamans d'enfants autistes, nos vies, nos peines, nos joies...", Editions Anne-Valérie Delaplace. 17 euros. En vente chez Libellis, rue Droite, à Narbonne, ou sur www.autismediffusion.com
  • Déjà paru, "Moments de vie", par Anne-Valérie Delaplace, dans lequel l'enseignante livre son témoignange sur son expérience en Clis, auprès d'enfants autistes.
  • Anne-Valérie Delaplace ainsi que certaines mamans seront présentes dans le hall de la Médiathèque de Narbonne, le 12 avril prochain, de 10 h à 18 h.
  • Les droits d'auteur des mamans seront reversés à l'association Solidarité Autisme, 25 rue Nigel-Burgess, à Béziers - Tél 06.95.22.20.29 - solidariteautisme@gmail.com
3 avril 2014

L'empereur c'est moi : Hugo raconte sur scène une enfance en autisme

article publié sur culturebox

Publié le 02/04/2014 à 17H28, mis à jour le 02/04/2014 à 17H47

Hugo enfant et adulte

Hugo enfant et adulte

Hugo Horiot, un enfant autiste est devenu un adulte autonome grâce au combat de sa mère, l'écrivain Françoise Lefèvre. Elle s'est battue contre les psychiatres et a tout fait pour qu'il soit scolarisé. Aujourd'hui, c'est un artiste accompli. Il raconte son histoire sur scène. Un spectacle adapté de son livre "L'empereur c'est moi, une enfance en autisme".
Par Linda Belhaoues

Résumé de l'éditeur 

Ce livre est une histoire vraie. L'autoportrait d'un enfant en colère, qui mène une guerre sans merci, contre lui-même et contre les autres. Un enfant autiste Asperger. Un texte fascinant dans la lignée des grands textes sur l'autisme.

Reportage : F. Mathieux, F. Blevis, S. Lacombe

L'autisme en France 
Le 2 avril, c’est la journée mondiale de l'autisme. En France, on estime qu’une personne sur 100 est atteinte de ce trouble. Le comédien Hugo Horiot a surmonté le syndrome d'Asperger, l'une des nombreuses formes de l'autisme. Il se raconte dans "L'empereur, c'est moi", aux éditions L'Iconoclaste. Mais que l'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas un livre sur l'autisme. Il confiait à nos confrères de France Info il y a un an : "Cela ne m'intéresse pas de faire un livre sur l'autisme, c'est une histoire sur la différence, sur l'exclusion. C'est un livre où de nombreuses personnes peuvent se retrouver. L'autisme est comme un décor, on ne le voit pas, on ne le nomme pas, mais il est présent."

Le petit prince cannibale 
L'écriture c'est une affaire de famille. La mère d'Hugo s'était déjà inspirée de l'expérience qu'elle vivait avec son fils pour écrire un roman. "Le petit Prince cannibale" de Françoise Lefèvre obtiendra le prix Goncourt des lycéens en 1990. Il raconte l'hsitoire d'une romancière, mère de quatre enfants qui tente de poursuivre sa carrière d'écrivain, tout en prenant soin de son fils autiste de six ans. Cet enfant, c'est un peu le Petit Prince : il habite une autre planète, s'isole dans son monde, écoute le silence, officiellement. Catalogué comme malade, Il "dévore" sa mère, tandis qu'elle essaie de l'apprivoiser, de le sortir de cette prison.

"L'empereur, c'est moi" d'Hugo Horiot (Editions L'Iconoclaste)
160 pages - 17 euros

"L'e Petit Prince cannibale" de Françoise Lefèvre (Actes Sud)
155 pages - 29 euros

3 avril 2014

Epilepsie : vers un meilleur contrôle des crises

Epilepsie : Vers un meilleur contrôle des crises

FRM - Fondation pour la Recherche Médicale - 02/04/2014 16:00:00


- L'épilepsie touche 500 000 personnes en France, et se traduit par une hyperactivité d'un groupe plus ou moins large de neurones du cerveau.
- La fréquence et l'intensité des crises peuvent parfois altérer la qualité de vie des patients, et ce malgré les traitements existants.
- Les médicaments actuels sont inefficaces chez 30 à 40 % des patients, c'est pourquoi la recherche se bat sur tous les fronts pour améliorer la prise en charge de la pathologie.


Quelques données chiffrées

L'épilepsie est une pathologie neurologique très fréquente, qui touche environ 500 000 personnes en France. Elle se déclare dans 75 % des cas avant 18 ans, mais peut débuter à tout âge. L'Organisation Mondiale de la Santé estime que 50 millions de personnes en étaient atteintes en 2012 dans le monde, et que 5 % de la population mondiale serait susceptible de faire une crise au moins une fois dans sa vie.

Qu'est-ce que l'épilepsie ?

L'épilepsie se manifeste cliniquement par des « crises », les crises d'épilepsie. Ces dernières se déclenchent suite à une activité neuronale anormale dans le cerveau : les neurones « s'hyperactivent » et envoient des décharges électriques excessives dans les réseaux cérébraux auxquels ils sont connectés. Les zones cérébrales qui reçoivent l'impulsion sont alors surstimulées, provoquant les symptômes de la maladie.

Dans 6 cas sur 10, on ne retrouve pas l'origine de l'épilepsie : on parle alors d' « épilepsie idiopathique ». En revanche, diverses pathologies peuvent l'initier : lésions cérébrales relatives à une infection ou à un coup à la tête, accident vasculaire cérébral, infection ou tumeur atteignant le cerveau... L'épilepsie représente alors une manifestation de la pathologie sous-jacente.

Une susceptibilité génétique peut parfois être retrouvée au sein de certaines familles.

Quels sont les symptômes de la maladie ?

On distingue plusieurs grandes catégories de crises d'épilepsie.
Les crises dites « partielles » ou « focales » ne touchent qu'une zone cérébrale localisée. Les symptômes diffèrent alors selon le lieu où la décharge se produit : troubles moteurs, sensoriels, du comportement... Elles sont souvent la conséquence d'une lésion cérébrale sous-jacente.

A l'inverse, les crises dites « généralisées » correspondent à des décharges électriques qui s'étendent dans l'ensemble du cerveau. Elles peuvent dériver d'une crise focale primaire. On distingue alors :

- Les crises tonico-cloniques (ou « grand mal ») : elles se manifestent par des convulsions (contractions violentes et involontaires des membres ou de tout le corps), des raideurs, une chute, une contraction de la mâchoire... Il y a perte de conscience totale quasi immédiate du patient.
- Les « absences » (ou « petit mal ») : elles donnent lieu à des pertes de conscience allant de quelques secondes à quelques minutes et pouvant se répéter à plusieurs reprises dans la journée, sans convulsion. Ces formes atteignent plus volontiers les enfants.

Comment se fait le diagnostic ?

Le diagnostic de l'épilepsie peut parfois prendre du temps, car il dépend grandement des symptômes et de leur bonne interprétation. Ainsi, en premier lieu, le médecin peut avancer le diagnostic après un entretien avec le patient et selon la présentation clinique.

Ensuite, des examens peuvent être prescrits, tel que l'électroencéphalogramme (EEG). Il permet d'observer l'activité électrique cérébrale par le biais d'électrodes posées à la surface du crâne. Cet examen peut parfois être effectué dans des conditions particulières visant à déclencher l'activité neuronale anormale. Il peut être répété plusieurs fois car la sensibilité augmente au fil des électroencéphalogrammes réalisés.

En complément, le médecin peut également avoir recours à l'imagerie par résonnance magnétique (IRM) ou au scanner afin de dépister les causes éventuelles de l'épilepsie ainsi que le retentissement des crises sur les structures cérébrales.

Quels sont les traitements existants ?

Le traitement des épilepsies est dans un premier temps médicamenteux. De nombreux antiépileptiques existent, variant selon le type d'épilepsie en cause (partielle ou généralisée). Ces derniers ont pour but de réduire la fréquence des crises ou leur intensité. Actuellement, on estime que 60 à 70 % des patients répondent bien aux anti-épileptiques. Ces derniers ne doivent pas nécessairement être pris à vie : en effet, les épilepsies peuvent parfois se guérir au cours du temps.

A l'inverse, certains patients ne répondent pas aux traitements. On parle alors d'épilepsie « pharmaco-résistante ». La solution qui peut alors être proposée pour les cas les plus graves est la chirurgie. Curative, elle consiste à retirer la zone du cerveau à l'origine de l'épilepsie, ou « zone épileptogène », sous réserve qu'elle soit accessible et que son ablation ne provoque pas de lésions neurologiques majeures.

Dans un but palliatif, c'est-à-dire visant à soulager le patient, l'implantation d'un stimulateur miniature visant à stimuler le nerf vague (long nerf ayant de nombreuses ramifications dans le corps) peut être proposée. Par ce biais, un signal est transmis jusqu'au cerveau afin de réduire la fréquence des crises.

Quelles sont les pistes de recherche ?

Les traitements de l'épilepsie génèrent de nombreux effets secondaires qui peuvent pénaliser le patient dans sa vie courante, tels que la somnolence, les nausées... De plus, les malades ne répondant pas aux traitements médicamenteux ne peuvent pas toujours avoir recours à la chirurgie. Enfin, lorsqu'elle est possible, cette approche ne donne pas toujours 100 % de résultats. Aussi, il est important que les recherches sur l'épilepsie se poursuivent. Mieux comprendre la maladie (facteurs déclenchants, mécanismes impliqués dans les crises...) permettra de développer de nouveaux traitements. Des résultats déjà prometteurs voient ainsi le jour.

Des chercheurs français ont récemment isolé un gène dont les mutations sont responsables d'un large spectre d'épilepsies et d'encéphalopathies (maladies qui touchent le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral) épileptiques chez l'enfant. Cette découverte laisse entrevoir la mise en place à l'avenir des stratégies thérapeutiques liées à ce gène.

En parallèle, plusieurs essais de thérapie génique sont en cours dans des modèles d'épilepsies pharmaco-résistantes. Ces essais sont basés sur l'apport de gènes spécifiques aux neurones, afin de contrôler les crises.

Un essai clinique a également été conduit avec succès pour évaluer une technique qui permet de prévoir à court terme la survenue d'une crise chez des patients atteints d'épilepsie réfractaire. Le dispositif nécessitant l'implantation d'électrodes intracérébrales, d'autres investigations sont encore requises pour que ce dispositif soit testé à plus large échelle.

Autant de projets porteurs d'espoir pour le développement de stratégies thérapeutiques précoces, cruciales pour le devenir des patients.

3 avril 2014

Interview Jean-Marc Bonnifay sur France Bleu - association Vaincre l'Autisme

Mercredi 02 avril 2014 à 16h10

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3 avril 2014

Porter un autre regard sur l'autisme - Vidéo

article publié dans le Courrier Picard

journée amiens autisme réduiteHier les associations, les artistes et les familles, et même le soleil, se sont mobilisés sur la place Gambetta pour la journée mondiale de l’autisme.

Le soleil était au rendez-vous hier pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Une petite dizaine d’associations, d’artistes et d’éducateurs-étudiants sociaux se sont regroupés place Gambetta afin de sensibiliser le grand public à ce handicap peu ou mal connu. Communiquer sur les réalités de ce trouble du développement, ses difficultés au quotidien.

Des associations de répit familial et de soutien face aux troubles de l’autisme comme la SATED ou l’APEA 80 rappelaient notamment qu’autisme ne signifie pas que les autistes ne se développent pas mais simplement qu’ils apprennent d’une façon différente et nécessitent par conséquent une approche pédagogique et thérapeutique appropriée.

Un regard joyeux

sur l’autisme

À 10heures, des stands ornés de livres et de vidéos étaient là pour informer. À 12h30, les artistes Julien Bonnemain, Orange amère, le groupe Ethnimix et Louiz’ sont venus rythmer la journée, tandis que les familles concernées par l’autisme, les professionnels et les associations échangeaient leurs expériences et témoignages. Des petites représentations théâtrales ainsi qu’un spectacle de magie (de Pierre Jaco) ont enfin été présentés dans l’après-midi, juste avant le lâcher de ballons final.

 


Journée nationale de l'autisme à Amiens par courrier-picard

Par Jeanne Bulant

2 avril 2014

Bry-sur-Marne : l'hôtel de ville en bleu pour la journée mondiale de l'autisme !

tiret vert vivrefm topQuelques photos immortalisant l'évènement et à travers l'autisme un message clair de la nouvelle équipe municipale en direction des personnes ou familles touchées par le handicap !

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2 avril 2014

La vague bleue pour la journée de l'autisme : toute la famille est fière !

fier d'être parents d'un enfant différent version bleue

2 avril 2014

Autisme : soutenir les parents

article publié dans le ligueur.be

Pas simple d’être parent d’un enfant autiste aujourd’hui. La journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, ce 2 avril, le rappelle à travers une conférence de presse et diverses manifestations.

Autisme : soutenir les parents

Ce matin déjà, dès 9h, la Bourse de Bruxelles a consacré sa cérémonie « Bell Ringing » à l’autisme, en partenariat avec l’APEPA et la VVA, leur association sœur en Flandre, en présence de plusieurs personnalités. À l’image de ce qui s’est fait simultanément dans les Bourses de New York, Amsterdam, Londres, Paris, Tokyo…

Éclairez en Bleu

Autre initiative prise ce jour : l’éclairage de bâtiments du monde entier en bleu, durant la nuit du 2 avril, pour sensibiliser à l’autisme. « Éclairez en Bleu »(Light It Up Blue) est une initiative d'Autisme Speaks, la plus grande organisation américaine de soutien à l’autisme. À son initiative, sont illuminés en bleu, à travers le monde, des monuments symboliques : hôtels, complexes sportifs, salles de concerts, musées, ponts, commerces, maisons et autres bâtiments... Chez nous, il s’agira notamment de l’Élysette à Namur.

Un enfant belge sur deux

Aujourd’hui, 1 enfant sur 100 naîtrait autiste en Belgique mais, dans certains pays, la prévalence monte à 1 enfant sur 88. Cela s’annonce comme un véritable problème de santé publique ! L’année passée, un Collectif d’une dizaine d’associations, rédigeait et présentait au monde politique une proposition de Plan Autisme. Un article du Ligueur vous détaillait à cette occasion la réalité vécue par les enfants concernés et leurs familles (voir EN SAVOIR +, ci-dessous). Les services existants, les écoles, les institutions ne sont que peu ou pas soutenus et donc peu ou pas outillés pour accompagner les enfants dans ces situations. Or, si l’autisme ne se guérit pas, on peut aider l’enfant à mieux s’adapter au monde qui l’entoure, à mieux le comprendre et se faire comprendre. C’est le but d’une éducation adaptée !

Début 2014, des parents, fatigués d’attendre des mesures qui tardent à se concrétiser, ont interpellé le monde politique. Ils ont rencontré, en premier lieu, la ministre de la Santé Laurette Onkelinx, ensuite d’autres élus. « Ce fut l’occasion d’expliquer la situation d’abandon de ces familles, raconte Cinzia Agoni, d’Inforautisme, le combat sans relâche qu’elles mènent face aux administrations censées les aider, aux écoles censées accueillir leurs enfants, aux professionnels censés être formés à l’autisme… Seules face au handicap, de nombreuses mères arrêtent de travailler pour se consacrer entièrement à leurs enfants. C’est une course contre la montre pour tenter d’éviter le surhandicap. Car si l’enfant ne reçoit pas d’éducation adaptée, fortes seront les chances qu’il termine sa vie d’adulte dans une institution psychiatrique ou dans la rue. Les mamans se forment aux diverses méthodes référencées par les études internationales, elles payent de leur poche les séances de logopédie et les traitements cognitivo-comportementaux non remboursés, elles créent des asbl, vendent des bics, organisent des soirées caritatives et parfois, même si c’est rare mais bien réel, elles lâchent prise et défrayent la chronique par un geste extrême. »

Des avancées

Tout cela, elles l’ont répété ce matin lors d’une conférence de presse organisée avec le soutien de l’asbl Inforautisme au Parlement Fédéral, à Bruxelles, en présence de Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, et de Philippe Courard, secrétaire d'État aux Affaires sociales, aux Familles, aux Personnes handicapées. Ceux-ci ont eu l’occasion de mettre en avant des avancées. « Je ne vais en citer que quelques-unes, précise Cinzia Agoni, mais importantes pour les parents. C’est ainsi qu’une étude est en cours pour évaluer la possibilité d’accorder le remboursement de séances de logopédie monodisciplinaire qui concerne directement les enfants autistes. Autre avancée : la révision des grilles d’évaluation pour la reconnaissance du handicap, ce qui devrait permettre l’octroi d’allocations majorées aux parents. Troisième point : le KCE, centre d’expertise en soins de santé, réalise une étude des bonnes pratiques en vue de diffuser un rapport vers septembre 2014, avec les lignes directrices d’une bonne prise en charge des patients. Ce rapport devrait s’inscrire dans le cadre du plan autisme que le politique s’est engagé à mettre en place. Et si je peux encore citer une avancée, j’évoquerai les huit centres de références en Belgique, dont quatre francophones, qui ont vu leur capacité doubler, même s’ils présentent des pratiques hétérogènes. » Pour info, ces huit centres de références ont été créés en 2005 pour le diagnostic et le suivi de la prise en charge de l’autisme, dans le cadre de la reconnaissance de l’autisme comme handicap. Enfin, la conférence de ce matin a été l’occasion d’annoncer la mise en ligne d’un tout nouveau site : www.plan-autisme.be. Au-delà de ces avancées, la priorité des priorités reste l’application des quatorze recommandations du plan autisme.

 

Michel Torrekens

2 avril 2014

Communiqué de presse de Marie-Arlette CARLOTTI : Je continuerai à défendre la solidarité

 

Marie-Arlette CARLOTTI

Sur son site le 2 avril 2014

Le Président de la République ouvre un deuxième temps de son quinquennat en confiant au Premier Ministre Manuel Valls la mission de mettre en œuvre concomitamment un « pacte de responsabilité » et un « pacte de solidarité ».

La solidarité a été la valeur cardinale de mon action au Gouvernement depuis mai 2012. A mi-chemin entre la fraternité et l’égalité, la solidarité est le cœur battant de notre idéal républicain. J’ai mis toute mon énergie, toute ma force de conviction au service de celui-ci.

En solidarité aux personnes démunies, j’ai porté un plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté. Un plan ambitieux, qui s’attaque aux causes et aux manifestations de la pauvreté dans tous les domaines : l’accès aux droits, l’emploi, le logement, la santé, l’éducation, la citoyenneté, etc…

En solidarité aux personnes handicapées, j’ai travaillé au long cours en suivant l’horizon de l’accessibilité universelle. En provoquant un Comité Interministériel du Handicap, le premier depuis sa création, j’ai voulu que la politique du handicap ait une feuille de route claire, volontariste, et partagée par tout le Gouvernement. Alors que la loi de 2005 était en passe d’être compromise par l’inaction politique de la droite, j’ai sauvé cette loi et rendu irréversible le mouvement vers l’accessibilité.
J’ai eu un engagement particulier pour les personnes autistes et leurs familles. Touchée par leur détresse, lucide sur les manques et les défauts de prise en charge, j’ai été à l’initiative d’un 3è plan autisme qui a constitué une triple rupture : dans ses orientations qui suivent les recommandations de la Haute Autorité de Santé, dans sa méthode fondée sur la concertation et dans son budget de 205 millions d’euros.

Je ne peux ici résumer 22 mois d’action quotidienne et déterminée. 22 mois où j’ai eu l’immense responsabilité de conduire la politique du gouvernement dans les champs du handicap et de l’exclusion.

Je quitte le Gouvernement avec le sentiment d’avoir réalisé beaucoup mais consciente que tant reste à faire.

Je veux remercier mon équipe et l’administration de la direction générale de la cohésion sociale. Leur dévouement et leur sens de l’intérêt général honore notre République.

Je veux surtout remercier tous ceux qui loin des hautes sphères de l’Etat donnent sans compter leur temps, leur énergie, leur générosité, leur intelligence. Je veux remercier les acteurs associatifs, je veux remercier les travailleurs sociaux, je veux remercier tous les professionnels et les bénévoles de solidarité. Tous ceux qui dont le nom n’apparaîtra dans aucun journal officiel, dans un aucun générique de fin, mais qui font tenir notre nation debout parce qu’ils ont compris comme Léon Bourgeois que la solidarité est la condition de la vie.

Je souhaite courage et succès au nouveau Ministre.

Pour ma part, je continuerai à défendre la solidarité au sein de l’Assemblée nationale.

2 avril 2014

Autisme : une association porte plainte contre l'agence régionale de santé d'Ile de France

tiret vert vivrefm toparticle publié sur VIVREfm

Une association de parents a déposé une plainte le 20 mars devant le tribunal administratif suite à l'attribution de la gestion d'un service d'accompagnement à une association qui ne serait pas en conformité avec les recommandations de la Haute autorité de santé.

L'agence régionale de santé devra répondre devant le tribunal de sa décision en faveur d'un organisme lié à la psychanalyse
L'agence régionale de santé devra répondre devant le tribunal de sa décision en faveur d'un organisme lié à la psychanalyse

L’ARS Ile-de-France a décidé en janvier de confier la gestion d'un futur service d'accompagenement des enfants autistes dans le Val-de-Marne à l’organisme gestionnaire ARISSE. L’association de parents TouPI, a déposé le 30 mars une requête au Tribunal Administratif de Paris pour demander l’annulation de cette décision. Deux mères d’enfants autistes du Val-de-Marne, Mouna Goubet et Thérèse Rousselot, se joignent à cette requête.

Un organisme qui "vient du monde de la psychiatrie"

 

Selon Maître David Taron, avocat de l'association, l'ARS ne respecte pas ses propres règles de décision. "Les recommandations de la Has ont été rendues obligatoires par le propre cahier des charges de l'ARS. L'agence ne respecte pas les règles du jeu qu'elle s'était elle-même fixées". Interrogée en février par Vivre FM l'Agence régionale de santé par la voix de Marc Bourquin, responsable du Pole Médico-social de l'agence reconnait : "c'est vrai que c'est une association qui vient du monde de la psychiatrie, mais l'engagement qui a été pris c'est d'avoir auprès des enfants une pluralité d'approches et de former les personnels aux méthodes comportementales et éducatives".

Me Taron explique que l'association a modifié son site Internet à la fin de l'année 2013 pour retirer tout ce qui faisait référence à la psychanalyse. L'avocat rappelle que le Vice-Président de Arisse avait signé "l'appel des milles" qui refusait explicitement la mise en application des recommandations de la Haute autorité de Santé. Mais le conseil de l'association pourrait aussi dénoncer des points de la précédure de l'appel à projet qui ne seraient pas conformes : "la commission de selection des appels à projet n'a pas été correctement informée" explique Me Taron.

Lors de l'appel à projet, d'autres associations avaient répondu en faisant des offres sur la base des recommandations de la HAS et disposaient d'une solide expérience en matière d'accompagenment des enfants autistes. Cette offre n'a pas été retenue.

Dans un communiqué l'association Toupi explique :
"La requête déposée aujourd’hui permettra de faire la lumière sur la manière dont a été menée la procédure d’appel à projets. Nous espérons que, dans le souci de permettre aux familles du Val-de-Marne de bénéficier au plus vite d’un SESSAD correspondant aux orientations voulues par le 3ème plan Autisme, l’ARS Ile-de-France constatera rapidement son erreur d’appréciation et retirera sa décision."

Vincent Lochmann

2 avril 2014

Journée de l'autisme ... en musique avec PERCUJAM !

2 avril 2014

Autisme : Ma fille est restée à domicile pour une meilleure prise en charge

SANTE - A l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme metronews a recueilli le témoignage de Christine Haltebourg, qui a privilégié le placement à domicile pour Aude sa fille autiste plutôt que les institutions, dont les dysfonctionnements sont encore trop nombreux.

autisme
L'autisme est caractérisé par des altérations graves de la communication, et des interactions sociales. Photo : SIPA
Christine Haltebourg, mère de Aude, 21 ans.
Christine Haltebourg, mère de Aude, 21 ans. Photo : DR

Aude a cinq ans quand les médecins lui diagnostiquent un autisme. Jusqu'à ses 18 ans, elle passera par diverses structures dans le Haut-Rhin, entre hôpital psychiatrique et les établissements spécialisés de jour. Mais aucune d’entre elles n’a été en mesure de proposer un endroit réellement adapté. "Aude et ses camarades avaient seulement une heure et demie d'activité par jour, le reste du temps, ils étaient enfermés dans une pièce de 85m2 et recevaient des médicaments", déclare sa mère Christine.

Quand elle récupère sa fille, elle retrouve un "véritable légume". "Cela aggravait son handicap. Je ne pouvais pas continuer à la ramener dans cet état, c'était une forme de maltraitance", raconte-t-elle. Une nouvelle visite de tous les établissements du Haut-Rhin lui confirme qu'elle ne trouvera pas plus d'aide ailleurs. Il faut impérativement trouver une alternative. La solution s'impose : garder Aude à domicile. Mais pas question de reproduire les mêmes méthodes éducatives que ces institutions.

Deux méthodes de prise en charge s'affrontent

Christine choisit alors une nouvelle approche, la technique cognitivo-comportementale. Cette dernière consiste à stimuler l'enfant autiste tout au long de la journée avec divers exercices pour augmenter les interactions sociales, favoriser son autonomie et développer ses compétences. Dans son rapport, publié le 8 mars 2012, la Haute autorité de santé la préconise, plutôt que le recours à la psychanalyse. Et décide de mettre en place de nouvelles recommandations de bonne pratique pour le suivi de l'autisme.

Une nouvelle école, différente de celle employée jusqu'ici. "Tous ces établissements préfèrent l'approche psychothérapeutique. Celle où quand votre enfant est diagnostiqué autiste on vous dit que c'est de votre faute parce qu'il a manqué d'attention". Trois auxiliaires de vie interviennent à raison de 63 heures par semaine. Lèche-vitrines, piscine, équitation… Aude, qui a aujourd'hui 21 ans, pratique une activité chaque jour. "Ma fille est heureuse, explique-t-elle. C'est la plus belle réussite que je peux souhaiter aux parents".

"La France a 40 ans de retard"

Pour mener à bien son projet, Christine a dû demander la prestation de compensation du handicap (PCH). Née de la loi du 11 février 2005 cette dernière lui a permis de couvrir les frais d’une prise en charge par un service professionnel. Pour obtenir les financements, chaque famille doit remettre un dossier à la Maison départementale des personnes handicapées la plus proche. L'aide lui est accordée : 264 heures financées par mois mais ce ne fut pas facile. "C’est un vrai combat, il faut bien préparer son argumentation" met-elle en garde.

Forte de ce résultat, cette mère engagée ne compte pas renoncer à ce placement à domicile, "sauf si de nouvelles structures avec les prises en charge adéquates se développent. Mais la France a 40 ans de retard sur le sujet", conclut-elle. Le troisième plan autisme 2013-2017 mené par la ministre Marie-Arlette Carlotti va dans ce sens. Ce dernier vise à "répondre à la faiblesse criante de la prise en charge de l’autisme en France". Il y a urgence : en février 2014, le Conseil de l’Europe a condamné pour la cinquième fois la France pour sa mauvaise prise en charge des personnes autistes.

L'autisme en France

L’autisme a été reconnu comme un handicap en 1996 par la loi "Chossy". Il s'agit d'un trouble sévère et précoce du développement qui affecte les fonctions cérébrales de l’enfant avant l’âge de 3 ans. On estime aujourd’hui, à près de 650 000, le nombre de personnes atteintes d’autisme, en France. En 2010 seules 75 000 personnes atteintes d’autisme ou de TED (troubles envahissants du développement) étaient diagnostiquées et prises en charge dans le secteur médico-social et moins de 20 % d’entre elles bénéficiaient d’un accompagnement au sein d’une structure dédiée. Si le diagnostic des enfants autistes a progressé, la question d’un accompagnement adapté se pose toujours aujourd’hui pour les adultes. Par ailleurs, les recommandations de bonnes pratiques de la HAS ne sont que très lentement diffusées et peu d’enfants autistes bénéficient des interventions recommandées.

2 avril 2014

Non, mon enfant n'est pas mal élevé ... IL EST JUSTE AUTISTE !

Non mon enfant n'est pas mal élevé il est autiste

2 avril 2014

Journée mondiale de l'autisme : cap sur l'emploi

tiret vert vivrefm topA l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme du 2 avril, Autisme-Europe et le Secrétaire-Général de l’ONU Ban Ki-moon appellent les gouvernements et le secteur privé à créer des opportunités d’emploi innovantes pour les personnes avec autisme.

Comme l'opéra de Sidney, l'empire state building, le Taj mahal, le Christ du Corcovado à Rio, l'Hôtel de ville de Paris est illuminé en bleu pour la journée de l'autisme.
Comme l'opéra de Sidney, l'empire state building, le Taj mahal, le Christ du Corcovado à Rio, l'Hôtel de ville de Paris est illuminé en bleu pour la journée de l'autisme.

 Des études montrent qu’entre 76et 90% des adultes avec autisme sont sans emploi.

C’est l’une des nombreuses raisons qui ont poussé l’Assemblée Générale des Nations Unies à instituer la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, afin d’attirer l’attention chaque année sur les besoins urgents des personnes avec autisme dans le monde.

Aujourd’hui, 1 sur 150 est diagnostiqué avec autisme– et l’Union européenne compte aujourd’hui  3,3 millions de personnes avec autisme. Dans la plupart des régions d’Europe, ces enfants devenus adultes, sont confrontés au chômage et au manque, voire à l’absence de totale, de  soutien.

Des difficultés à interagir

Les personnes autistes ont des difficultés  à interagir dans le cadre professionnel, et les obstacles les plus importants auxquels elles se heurtent pour accéder à l’emploi sont le manque de soutien pour trouver et conserver un travail, mais également la stigmatisation liée à l’autisme.

A travers l’Europe et dans le monde, de grandes entreprises innovantes commencent désormais à exploiter les points forts et uniques des personnes avec autisme pour atteindre leurs objectifs.

L’entreprise informatique danoise Specialisterne, par exemple, poursuit l’objectif de créer de l’emploi pour un million de personnes avec autisme à travers le monde. Créée en 2004 par le père d’un jeune homme avec autisme, l’entreprise emploie une majorité de personnes avec autisme travaillant notamment dans le domaine des tests de logiciels, de la programmation informatique et de l’encodage de données en sous-traitance pour des  entreprises. Specialisterne considère les caractéristiques  uniques des personnes avec autisme telles que le sens du détail, le fait d’apprécier les tâches répétitives, la tolérance zéro face aux erreurs, la persévérance et la loyauté comme de précieux atouts pour effectuer un travail de haute qualité. Implantée dans une dizaine de pays, Specialisterne a déjà permis à plusieurs centaines de personnes avec autisme de trouver de l’emploi. A cette fin, Specialisterne collabore avec des multinationales comme Nokia, Deloitte, Cisco, Microsoft et Oracle.

En Italie, le géant des cosmétiques L’Oréal vient de démarrer un projet à long terme pour encourager l’emploi des personnes avec autisme dans l’entreprise, l’objectif étant d’intégrer de jeunes adultes avec autisme à sa main d’œuvre à divers postes, tel que le traitement de données et l’archivage, le conditionnement de cosmétiques et le contrôle de la qualité et de la sécurité. L’entreprise a mis au point des formations pour ses employés avec autisme, pour les autres membres du personnel et les managers et désigné des tuteurs parmi les membres du personnel pour les coacher.

Ban Ki-Moon : "promouvoir le respect des personnes autistes"

Dans son message adressé à l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, Le Secrétaire-Général de l’ONU Ban Ki-moon insiste sur le fait que « L’éducation et l’emploi revêtent une importance déterminante. L’école rattache l’enfant à son groupe. L’emploi rattache l’adulte à la société. Les autistes méritent de suivre la même voie. En intégrant des enfants ayant des capacités d’apprentissage différentes dans les écoles générales et spécialisées, nous pouvons modifier les comportements et promouvoir le respect. En créant des emplois adaptés pour les adultes autistes, nous intégrons ceux-ci dans la société.»

Il ajoute que : « La Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme ne se limite pas à encourager l’entente ; c’est un appel à l’action. J’invite instamment tous les acteurs concernés à favoriser la réalisation de progrès en soutenant des programmes d’éducation, la création de débouchés et d’autres mesures qui contribuent à la réalisation de notre projet commun consistant à bâtir un monde dont les bienfaits sont plus largement partagés. »

Des travailleurs performants

La présidente d’Autisme-Europe, Zsuzsanna Szilvàsy, encourage d’autres organisations à émuler Specialisterne et L’Oréal : « Nous sommes heureux de constater qu’un nombre croissant d’entreprises publiques et privées prennent des initiatives pour employer des personnes avec autisme. »

Les  personnes avec autisme qui bénéficient  d’un soutien spécifique se révèlent des travailleurs performants qui constituent un atout pour les entreprises. En outre, des recherches ont démontré que les grandes entreprises qui emploient des personnes handicapées affichent de meilleurs taux de rétention de personnel, ce qui leur évite d’importants coûts de roulement de personnel.

Elle estime : « Il ne s’agit pas seulement du droit au travail pour les personnes avec autisme – tel que prévu par la Convention de l’ONU relative aux Droits des Personnes Handicapées – mais d’un investissement dont bénéficient les entreprises publiques et privées. »

Pour les personnes avec autisme, l’emploi, c’est plus qu’un simple travail – cela leur permet de mener une vie plus épanouissante et indépendante. De grandes entreprises du monde entier sont en train de se rendre compte qu’employer des personnes avec autisme dépasse la philanthropie et la responsabilité sociale des entreprises : l’utilisation de leurs compétences et la création d’une main d’œuvre plus diversifiée contribuent à leur succès, pour le bénéfice de toutes les parties prenantes.

Cette année, l‘Europe s’unira au reste du monde pour appeler à davantage d’opportunités d’emploi pour les personnes avec autisme tout au long du mois d’avril. En outre, dans de nombreuses villes européennes,  des monuments célèbres seront éclairés en bleu le soir du 2 avril dans le cadre de l’initiative « Light It Up Blue » pour marquer la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme.

Dans des villes européennes, beaucoup de monuments célèbres seront éclairés en bleu durant la nuit du 2 avril, dans le cadre de l’initiative « Light It Up Blue ».

Informations sur l’autisme et l’emploi :

http://www.autismeurope.org/campaigns/autism-and-employment/

Evénements et activités organisés à travers l’Europe à  l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme 2014 :

http://www.autismeurope.org/activities/world-autism-awareness-day/

Monuments éclairés en bleu dans le cadre de la campagne de sensibilisation à l’autisme « Light it Up Blue » :

http://lightitupblue.org/Markslist/waysToLight.do?pageId=361

Message du Secrétaire-Général de l’ONU à l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme :

Rédaction avec Autisme-Europe

2 avril 2014

Journée Mondiale de l'Autisme c'est maintenant !

1 avril 2014

Portrait : Anne Buisson, son combat contre l'exclusion des enfants avec autisme en France

Vidéo et article publié sur la chaîne du coeur

Anne Buisson, cette femme débordante d'énergie, est de celles qui forcent le respect et l'admiration. Mère de quatre enfants, dont trois atteints d'autisme ; elle a décidé de se battre avec et pour toutes les familles concernées par l'autisme au quotidien.

Comme beaucoup de parents, elle traverse avec son mari un véritable parcours du combattant pour trouver des prises en charge adaptées et emmener ses enfants sur les bancs de l'école. Sur son chemin, elle rencontre des professionnels dont l'enthousiasme et la détermination lui permette bientôt de constater d'incroyables progrès chez son fils et ses deux jumelles.
Parmi ces professionnels ; la psychologue clinicienne Vanessa Laguardère. Elle accepte d'accompagner Anne dans la création de l'association « Sur les bancs de l'école ».

L'objectif est à la fois d'amener l'enfant vers l'autonomie en passant par une scolarisation en milieu ordinaire mais aussi d'accompagner la famille.
L'association cherche à leur offrir des réponses face aux différentes difficultés qu'ils rencontrent (financières, sociales, psychologiques, administratives...).

Et le travail ne manque pas... En effet, les familles se trouvent bien souvent désemparées. Le constat est aussi simple qu'alarmant : 80% des enfants atteints d'autisme ne sont pas scolarisés.
Il y a 600 000 autistes en France, autant que le nombre d'élus !
Il est grand temps de mobiliser tous les députés et sénateurs afin que chacun d’entre eux parraine individuellement le parcours d’une personne autiste et veille à son parcours éducatif et social, à la formation professionnelle, son accès à l'emploi et à une vie digne.

L'actrice Leïla Bekhti, frappée par ces chiffres, a décidé de rejoindre Anne sur le terrain, en devenant marraine de l'association, pour donner plus de voix à son combat.

   

1 avril 2014

Une première en 2014 au Chu de Limoges : un centre expert régional autisme en France verra le jour

article publié sur le site de France 3 Limousin

Ce centre expert autisme sera confié au pôle neurosciences du CHU de Limoges qui développera une approche importée des Etats-Unis très attendue des familles françaises concernées par l’autisme : le Early Start Denver Model (ESDM).

Par Christian Bélingard
Publié le 01/04/2014 | 18:04, mis à jour le 01/04/2014 | 18:32
Enfant autiste (illustration) © AFP PHOTO/Paul J. Richards
© AFP PHOTO/Paul J. Richards Enfant autiste (illustration)

Cette méthode met l’accent sur l’apprentissage dans un contexte socio-émotionnel positif qui correspond bien au fonctionnement d’enfants très jeunes. Différentes études ont démontré sa capacité à favoriser des progrès très importants en termes de capacités cognitives et d’adaptation à l’environnement.

Le 3ème plan autisme prévoyant néanmoins l’ouverture de structures spécifiques aux jeunes et très jeunes enfants, va permettre la constitution du centre pilote en Limousin.

Les missions

Au CHU de Limoges, le centre expert autisme Limousin aura quatre grandes missions :

- le diagnostic précoce de tous les enfants atteints d’autisme, de la région

- l’accompagnement éducatif précoce de ces enfants

- la gestion de la politique du dépistage de l’autisme

- la centre référent régional en matière d’autisme pour le grand public, mais aussi les professionnels de la petite enfance et médecins généralistes

- recherche
 
En outre, le centre expert Limousin travaillera en concertation avec l'Université de Limoges et le Conseil Régional.

1 avril 2014

communiqué d'Autisme France pour le 2 avril

Le 2 avril, c'est la Journée Mondiale de l'Autisme

touche pas à mon plan autisme france

 

Communiqué de presse

 

Avec le plan autisme 3, malgré toutes ses failles, les familles ont commencé à reprendre un peu d’espoir dans l’amélioration des pratiques et le respect des besoins de leurs enfants.

 

 

Elles n’accepteront pas qu’il soit remis en cause, et que les quelques acquis en bonne voie soient menacés, pour satisfaire des lobbies.

 

► "Plan Autisme : la volonté politique face aux sabotages" - Agora vox

1 avril 2014

Bleu Blanc Rouge -> ce n'est pas un poisson d'avril !

poisson bleu journée de l'autisme

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