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"Au bonheur d'Elise"

20 mai 2014

Autisme et vaccination : une étude australienne pour clore le débat

article publié dans le Huffingtonpost

Le HuffPost  |  Par Sandra Lorenzo Publication:   |  Mis à jour: 20/05/2014 07h23 CEST

SANTÉ - C'est un débat récurrent. Faut-il oui ou non faire vacciner ses enfants? Dans ce débat qui ne cesse de prendre de l'ampleur, l'un des arguments clé des opposants aux vaccins vient d'être clairement contredit par une nouvelle étude.

Dans le camp des opposants qui contestent la nécessité de la vaccination, le lien entre l'autisme et le vaccin contre la rougeole, un lien rejeté par la grande majorité du monde scientifique fait partie des arguments massue. Des chercheurs australiens ont voulu mettre un point final à cette controverse.

Une étude très controversée à l'origine de cette rumeur

En 1998, dans la revue médicale The Lancet, une publication fait le lien entre le vaccin contre la rougeole, également appelé ROR, et l'autisme. Si de nombreuses études ont par la suite prouvé qu'aucun lien ne pouvait exister entre ces deux pathologies, le mythe est vivace. Il continue d'inquiéter de nombreux parents. Résultat, en Grande-Bretagne, l'épidémie de rougeole a repris en 2011.

Dans le cadre de l'étude publiée en 1998, les cas de 12 jeunes patients souffrant de maladie inflammatoires chroniques intestinales et d'autisme ont été étudiés. Pour 8 de ces patients, le médecin traitant ou les parents de l'enfant avaient mis en lien le vaccin ROR et leur problème de santé. L'hypothèse retenue par les chercheurs : le virus de la rougeole s'installerait dans les intestins de l'enfant lors de la vaccination, cela causerait une inflammation qui provoquerait des problèmes de développement neurologique.

Des données du monde entier étudiées

L'étude conduite par des chercheurs de l'Université de Sydney compare les données récoltées sur plus d'un million d'enfants. La conclusion est sans appel, il n'y a pas de lien entre les vaccins contre la rougeole, la rubéole, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et le développement de l'autisme chez l'enfant.

"J'ai pensé que quelqu'un avait certainement déjà pensé à mettre toutes ces données en commun, a expliqué Guy Eslick, professeur associé à l'école de Médecine de Sydney. En cherchant, je me suis rendu compte qu'il n'en était rien.". C'est en regardant des documentaires et des débats que Guy Eslick a décidé de se pencher sur le sujet. "Les données que nous avons étudiées montrent le manque de preuves pour conclure à un lien entre autisme, maladies autistiques et vaccination enfantine" poursuit le chercheur.

Cette étude est la première sur le sujet à prendre en compte un nombre aussi élevé de patients. "Notre étude a aussi trouvé que les composants utilisés dans les vaccins (thimérosal ou mercure), ni les virus de la rougeole, des oreillons, de la rubéole ne peuvent être associés au développement de l'autisme."

"Au vu de ces résultats, conclut le chercheur, il n'y a donc aucune raison d'éviter l'immunisation".

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20 mai 2014

Changement dans les niveaux de cytokines plasma pendant le traitement à la rispéridone chez les enfants avec autisme

article publié dans Autisme Information Science

Change in Plasma Cytokine Levels During Risperidone Treatment in Children with Autism

Traduction: G.M.
 
 11 School of Medicine, University of California , San Diego, California.

Résumé
Les antipsychotiques atypiques diminuent l'irritabilité dans l'autisme . Ils affectent également le réseau des cytokines . Le stress psychologique , la dépression et , éventuellement , un trouble du spectre autistique (TSA ) sont associés à la production de cytokines pro- inflammatoires. Nous avons cherché à déterminer si le traitement avec de la rispéridone a entraîné des changements dans les niveaux de cytokines plasmatiques .
Méthodes Quarante cinq sujets d'une étude ouverte du traitement à la risperidone d'enfants et d'adolescents avec TSA , âgés de 4-18 ans , ont eu une analyse de 27 cytokines différentes au départ et après 8 semaines de traitement à l'aide de dosages multiplex ( Millipore ) et de lecture de la plateforme Luminex 100 ™.
Nous avons examiné les changements dans chacun des niveaux de cytokine dans l'ensemble du groupe , ainsi que les changements par rapport à des cytokines chez les répondeurs et chez les non-répondeurs .
Résultats Après 8 semaines de traitement à la rispéridone , 2 des cytokines plasmatiques sur 27 ont montré une diminution statistiquement significative des niveaux médians : Eotaxin ( p = 0,0003 ) et chimiotactique des monocytes protein-1 ( MCP- 1 ) ( p = 0,0024 ) . Six des 48 sujets ont rencontré deux critères pour les répondants à la rispéridone , et les valeurs médianes de l'interleukine (IL) -5 étaient significativement plus élevées ( p = 0,005 ) dans le groupe global de répondeurs que dans le groupe des non-répondeurs .  

Conclusions
Deux cytokines, éotaxine et MCP- 1 , qui ont été précédemment identifiées comme anormalement élevées chez les enfants avec autisme , ont diminué au cours du traitement avec la rispéridone . Ceci suggère un mécanisme d'action possible du traitement de la rispéridone et un équilibrage du système immunitaire chez des sujets avec autisme dans cette étude très préliminaire .

PMID: 24828014

Abstract
Abstract Background: Atypical antipsychotics decrease irritability in autism. They also affect the cytokine network. Psychological stress, depression, and, possibly, autism spectrum disorder (ASD) are associated with the production of pro-inflammatory cytokines. We sought to determine if risperidone treatment led to changes in plasma cytokine levels. Methods: Forty-five subjects from an open-label study of risperidone treatment of children and adolescents with ASD, ages 4-18 years, had an analysis of 27 different cytokines at baseline and after 8 weeks of treatment using multiplex assays (Millipore) and read on the Luminex 100 platform. We examined changes in each of the cytokine levels in the entire group, and also compared changes in cytokines in responders versus nonresponders. Results: After 8 weeks of risperidone treatment, 2 of the 27 plasma cytokines showed statistically significant decreases in median levels: Eotaxin (p=0.0003) and monocyte chemoattractant protein-1 (MCP-1) (p=0.0024). Six of the 48 subjects met two criteria for responders to risperidone, and the median values of interleukin (IL)-5 were significantly higher (p=0.005) in the overall responder group than in nonresponders. Conclusions: Two cytokines, eotaxin and MCP-1, which have previously been identified as abnormally elevated in children with autism, decreased during treatment with risperidone. This suggests a possible mechanism of action of risperidone treatment and a balancing of the immune system in affected subjects in this very preliminary study.
19 mai 2014

Formation approches éducatives globales destinée aux parents et professionnels - Paris 23 et 24 juin 2014 - Autisme

formation aba PARIS 23-24 juin

17 mai 2014

Une nouvelle piste pour comprendre les troubles de l'attention

En étudiant chez la souris le colliculus supérieur, une structure cérébrale présente chez les vertébrés, des scientifiques du CNRS, de l’Inserm et de l’université de Strasbourg ont découvert qu’une hyperstimulation de cette région cérébrale entraînait des comportements propres aux troubles de l’attention (TDA).

A l’origine, les chercheurs s’intéressaient à l’intégration des messages nerveux sensoriels au niveau du colliculus supérieur. Une structure qui nous sert à détecter les nouveaux stimuli visuels de l’environnement.

Les scientifiques utilisent alors pour leur étude des souris transgéniques, qui présentent la particularité d’avoir un colliculus hyperstimulé par les messages visuels.

Au fil de leurs travaux, ils se demandent quelles pourraient être les conséquences d'une hyperstimulation colliculaire sur le comportement des souris. Et c’est en s’intéressant à la littérature scientifique qu’ils prennent connaissance de précédents résultats qui supposent que les enfants souffrant de troubles de l’attention peuvent présenter une hypersensibilité du colliculus.

Leurs résultats appuient cette hypothèse, car ils observent que leurs souris manifestent des comportements caractéristiques des troubles de l’attention. Ils démontrent un enrichissement en noradrénaline, un neurotransmetteur, au niveau du colliculus hyperstimulé, confirmant une étude de 1999 qui suppose que le système noradrénergique, c’est-à-dire les structures nerveuses dont le médiateur chimique est la noradrénaline, est en cause dans le TDA.

L’équipe scientifique émet alors l’hypothèse que le colliculus supérieur est impliqué dans le TDA, une idée appuyée par leurs résultats expérimentaux et la littérature.

Le colliculus est une plaque tournante sensorielle, impliquée dans le contrôle de l’attention, et de l’orientation visuelle et spatiale. Les patients souffrant de TDA sont en quelque sorte incapables de filtrer l’information visuelle, de distinguer « le bruit » environnant des informations visuelles importantes. Il semblerait donc logique que le colliculus puisse être impliqué dans le TDA.

 Ce résultat reste néanmoins à confirmer chez l’homme, puisque son expérience concerne la souris.

Michael Reber précise qu’ « Il faudrait faire des enregistrements fonctionnels chez des patients présentant des TDA, et voir si leurs colliculus sont hyperactivés en situation de stimulation ». Une tâche qui sera difficile, puisqu’il semble que les techniques d’imagerie médicale permettent difficilement d’étudier le colliculus, en raison de la présence d’importants vaisseaux sanguins à proximité.

L’origine des TDA est encore relativement mal comprise. Les chercheurs savent depuis longtemps qu’il y a un problème dans l’équilibre neural des neurotransmetteurs de la famille des monoamines, qui regroupe la dopamine, l’adrénaline, la noradrénaline et la sérotonine. Sans savoir exactement quels rôles sont joués par chacun.

Des doutes persistent également sur la ou les structures cérébrales impliquées. Jusqu’à maintenant, le cortex préfrontal était le candidat privilégié.

La littérature scientifique récente indique que les traitements utilisés pour soigner les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), tels le méthylphénidate, l’amphétamine et l’atomoxétine, montreraient que l’origine neurochimique de ces troubles serait un déficit en dopamine et noradrénaline.

Ce constat illustre pour Michael Reber qu’en recherche sur le TDA nous sommes un peu face à « un système qui se mort la queue ». On étudie certaines familles de molécules parce qu'on les prescrit aux enfants qui souffrent de TDA. Mais il n’y a pas de preuves expérimentales directes du mode d’action des traitements actuels.

Michael Reber estime que si l’hyperstimulation du colliculus était confirmée chez l’homme, cela ouvrirait la voie à de nouvelles possibilités thérapeutiques. Les traitements actuels ciblent principalement le système dopaminergique. Ils entraînent fréquemment des effets secondaires, et des risques de dépendance à l'âge adulte sur le long terme. Un constat confirmé par les études scientifiques, qui préconisent notamment d’utiliser ces traitements avec précautions.

Bien que beaucoup d’importance ait été accordée à la dopamine comme médiateur principal des thérapeutiques des TDA/H, les preuves scientifiques disponibles ne justifient que mal cette position. Aucun médicament avec une action spécifique de la dopamine n’a pu être identifié comme efficace pour traiter les TDA/H. A l’inverse, la guanfacine, et l'atomoxétine, des traitements agissant sur le système noradrénergiques, ont prouvé leur efficacité.

 

Antoine Bonvoisin pour La tête au carré.

Par Antoine Bonvoisin | 18 Avril 2014 à 18:18
17 mai 2014

Formation sur le dépistage précoce des troubles du spectre autistique à l'attention des médecins et directeurs d'EAJE

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16 mai 2014

URGENCE : Sauvons Maxence, enfant autiste de 11 ans

article publié dans l'Express

DE LA DEGRADATION SANITAIRE EN BELGIQUE

En 2008, Maxence, alors dans sa poussette, manifestait pour ses droits à l’éducation devant le Ministère de la Santé, à l’occasion de la sortie du 2e plan Autisme. En 2014, il était de nouveau là, à la Marche de l’Espérance dans les rues de Paris, pour revendiquer ses droits à la scolarisation. Aujourd’hui, Maxence est en Belgique. Il est en grande souffrance, car ça se passe mal à l’internat dans lequel il passe ses nuits : il a maigri, dort très peu, s’automutile … Son état ne cesse de se dégrader. VAINCRE L’AUTISME agit et appelle à la mobilisation de tous.

L’exil en Belgique, une solution par défaut

En avril 2011, à défaut d’obtenir une place dans une structure adaptée aux besoins de leur fils autiste en France, les parents de Maxence reçoivent un avis favorable de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) pour une orientation vers une structure de type IME en Belgique. C’est ainsi que Maxence se retrouve dans l’école spécialisée  « Les Co’Kain », en Belgique. Pris en charge dans un établissement pratiquant la méthode TEACCH, Maxence semble enfin progresser. Malgré le déchirement de l’éloignement, ses parents commencent à « respirer » et entrevoient la possibilité d’un avenir meilleur pour leur fils.

D’épuisement en épuisement

Alors qu’un apaisement se profile enfin, un autre enfer commence. Loin des siens, Maxence est hébergé à l’internat « Les Tournesols » dont les frais sont à la charge des parents du fait que cet établissement n’est pas conventionné par la France. Autrement dit, il ne rentre pas dans le cadre des « usines à Français ».

Cet internat qui accueille Maxence pendant la semaine est fermé le week-end. Ses parents doivent donc se résoudre à partir en Belgique récupérer leur fils tous les vendredis pour le ramener le lundi. A raison de 1 000 Km par semaine, soit  2 pleins d’essence, c’est un véritable gouffre financier qui se met en place, sans compter l’inéluctable épuisement physique et psychologique.

En raison du handicap de leur enfant, les parents de Maxence demandent à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Val de Marne à ce que Maxence puisse bénéficier d’un transport adapté entre son domicile et la structure en Belgique pour effectuer les trajets aller-retour le week-end. Cette demande est accompagnée d’une prescription médicale établie par le psychiatre référent de leur fils préconisant un transport assis professionnalisé (taxi conventionné ou Véhicule Sanitaire Léger).

En août 2011, la CPAM du Val de Marne informe la famille qu’elle ne peut donner une suite favorable à leur demande. Et pourtant, les frais de transport de l’un des enfants scolarisé dans la même structure que Maxence sont bien pris en charge par la CPAM des Yvelines !

Les parents de Maxence ne baissent pas les bras et décident de lancer des poursuites à l’encontre de la CPAM du Val du Marne … Nouveau refus lié au fait que la structure d’hébergement de Maxence n’est pas considéré comme appartenant au secteur médico-social.

(L’histoire de Maxence dans le « LE WEBDOC DE L’AUTISME » http://www.webdocdelautisme.fr/)

Le calvaire de Maxence

En juin 2013, découragés, épuisés et dans une situation financière difficile, les parents optent à contre cœur pour un hébergement à l’internat de l’Espéranderie en Belgique qui, lui, est conventionné par la sécurité sociale française et assure les transports France-Belgique une fois par mois. Cet établissement qualifié « d’usine à Français » prend en charge 600 enfants et adultes sans solution (l’internat des Tournesols accueillait 48 enfants) et facture la prise en charge 4 800 € par mois … Sans oublier que cet internat est loin de l’école de Maxence.

 

Les parents lancent un appel de détresse car leur fils est au plus mal : seulement 2 éducateurs dans l’unité pour 12 à 16 enfants autistes, des trajets d’1 h matin et soir vers son école « Les Co’kain », et cela du lundi au vendredi, des retours le week-end dans des bus surchargés de plus de 40 enfants… Maxence a maigri, dort très peu, se cogne, s’automutile, crie, a le visage tuméfié, les oreilles abîmées, met ses excréments sur les murs… son état de santé se dégrade. Maxence est en grande souffrance.

 

Ses parents se voient obligés de le retirer de l’Espéranderie. Maxence retourne à l’internat « Les Tournesols », les allers retours hebdomadaires des parents entre la France et la Belgique reprennent, et la CPAM du Val de Marne refuse encore et toujours de financer les transports de Maxence.

Les « usines à Français » en question

Janvier 2014, l’émission Zone Interdite, dans son reportage « Enfants handicapés : révélations sur les centres qui les maltraitent », met à jour ce que les associations dénoncent depuis plus d’une décennie : ces fameuses «usines à Français » installées en Belgique, financées par l’Etat français. Faute de « place en France», les familles envoient leurs enfants et partent même s’installer en Belgique. Mais loin d’être la terre promise pour les enfants autistes, la Belgique fait son business du drame de l’autisme en France … et l’Etat français délocalise la solidarité nationale. Quand en France, il faut 8 à 10 ans pour obtenir les autorisations de financement, cela se fait en quelques mois en Belgique, par ces mêmes instances françaises !

Entre 3 500 et 5 000 personnes handicapées françaises, parmi lesquelles des personnes autistes, sont prises en charge en Belgique dans les 26 établissements conventionnés, aux frais des conseils généraux et de l’assurance maladie française.Pour rappel, la France vient à nouveau d’être condamnée pour discrimination à l’égard de ses enfants autistes par le Conseil de l’Europe, suite à la réclamation collective portée par VAINCRE L’AUTISME et l’association allemande AEH (Action Européenne des Handicapés).

Puisque la France est incapable de donner à Maxence une place décente en France, près de sa famille et dans une structure adaptée, elle a le devoir, par respect pour la dignité de cet enfant, de financer son hébergement dans un lieu adapté et d’assurer son transport le week-end. Comme tout enfant de 11 ans, Maxence a besoin de sa famille … VAINCRE L’AUTISME agit en ce sens et appelle à la mobilisation pour sauver Maxence.

16 mai 2014

Autisme : d'où vient leur hypersensibilité ?

article publié dans Sciences & Avenir

Hugo Jalinière Publié le 16-05-2014 à 09h30

Une étude présentée à la conférence annuelle de la Société internationale de la recherche sur l’autisme éclaire l'origine de l'hypersensibilité sensorielle des autistes.

L'hypersensibilité sensorielle des autistes est souvent à l'origine de crises qui les pousse à s'isoler. Jake May/AP/SIPA L'hypersensibilité sensorielle des autistes est souvent à l'origine de crises qui les pousse à s'isoler. Jake May/AP/SIPA

HYPERSENSIBILITÉ. La conférence annuelle de la Société Internationale de la Recherche sur l’Autisme (INSAR) s’est ouverte hier mercredi 14 mai à Atlanta en Géorgie. Cette conférence internationale qui doit se poursuivre jusqu’au samedi 17 mai constitue pour les chercheurs et professionnels de l’autisme du monde entier l’opportunité de partager des informations et d’en apprendre davantage sur ce domaine de recherche en plein essor.

À cette occasion, les résultats d'une petite étude réalisée par des chercheurs de l'Université californienne de Los Angeles (UCLA) ont été dévoilé. De faible envergure, ces travaux sont néanmoins très intéressants en ce qu'ils éclairent l'origine cérébrale de l'hypersensibilité sensorielle chez les enfants atteints d'autisme.

Une sensibilité sensorielle exacerbée

En effet, un des symptômes fréquents de l'autisme est une sensibilité exacerbée de sens comme l'ouïe, la vue ou le toucher. Une particularité qui peut être à l'origine de crises lorsque l'autiste est confronté à un environnement où l'information sensorielle est trop importante (lieux bruyants, certains types de lumières ou le contact avec certaines matières). Cette hypersensibilité les empêche de faire abstraction de ces sensations pourtant très légères pour la majorité des personnes non autistes.

Des études ont déjà montré que le cerveau des enfants autistes a davantage de connexions nerveuses que celui des autres enfants. Une forte connectivité qui pourrait expliquer l’hypersensibilité des autistes.

Des régions cérébrales trop sollicitées

Les travaux présentés à la conférence annuelle de l'INSAR a pu constater grâce à des examens IRM que certaines régions cérébrales d'enfants atteints d'autisme réagissent de manière excessive aux stimulus sensoriels, comme le contact d'un pull-over ou des sons un peu forts.

Une observation qui expliquerait que les examens auditif et/ou sensoriel classiques ne révèlent pas d'anomalie dans les systèmes auditifs et visuels.

Les deux zones qui ont semblé être les plus hyperactives étaient le cortex sensoriel primaire, qui est traite les informations sensorielles et le complexe amygdalien, impliqué dans dans l’attribution d’une valeur émotionnelle aux stimulations environnementales.

Il y a deux choses différentes : d'une, les stimuli sont interprétés   différemment et, aussi, les autistes ne sont pas en mesure de réguler la réponse à ces stimuli" explique Shula Green, psychologue à l'UCLA et co-auteure de l'étude.

Pour faire cette observation, les chercheurs ont fait passer des examens IRM à 33 enfants atteints d'autisme en les soumettant à divers types de stimulus. Les résultats ont ensuite été comparés à ceux d'un groupe témoin de 32 enfants "normaux".

La recherche en imagerie cérébrale contribue aujourd'hui à faire progresser la connaissance des atteintes cérébrales liées aux maladies dites "mentales". L'IRM avait ainsi déjà montré que plus de 40 % des enfants autistes présentent des anomalies cérébrales.

16 mai 2014

Le mot Danièle Langloys, présidente d'Autisme France

article publié sur le site d'Autisme France

Chers adhérents et partenaires d’Autisme France,

Danièle Langloys

L’actualité de l’autisme reste largement concentrée sur le plan autisme. L’équipe qui le met en œuvre au niveau ministériel et interministériel mesure le chantier titanesque qui reste à mettre en œuvre.

En effet, il n’existe dans l’immédiat aucun des outils qui permettraient d’avancer efficacement : il faudrait d’urgence un référentiel national opposable pour définir les critères de qualité qu’on est en droit d’attendre d’un établissement ou service accueillant des personnes autistes, la formation des ARS aux connaissances actuelles en autisme est un préalable absolu, tant, pour le moment, les dérives de certaines sont inquiétantes ; il faut outiller par ailleurs les ARS avec un cahier des charges spécifiques pour les appels à projets, afin d’éviter les dévoiements qui se sont déjà produits : l’argent public doit aller à la mise en œuvre des politiques de santé publique et donc, en l’occurrence, au respect des lignes directrices du plan autisme 3 à savoir prioritairement la conformité aux recommandations de la Haute Autorité de Santé et de l’ANESM.

Il est inacceptable que l’argent public aille à des associations gestionnaires qui mettent en avant leur projet associatif, surtout psychanalytique, à l’opposé du respect des politiques publiques définies par un projet interministériel. Ces mœurs typiquement françaises, où chacun s’autorise de son identité propre, dans le champ associatif, pour faire ce dont il a envie, sans aucune évaluation des pratiques, ni respect des besoins des personnes autistes, sont devenues franchement scandaleuses. Nous apporterons bien sûr toute notre expertise à la naissance de ces nouveaux outils indispensables.

A vrai dire, c’est une mobilisation générale qui s’impose : le plan n’est pas celui de la seule Mme Carlotti.

Nous attendons donc que l’Education Nationale améliore sensiblement son analyse de la scolarisation des enfants et adolescents autistes. Elle a commencé mais il reste beaucoup à faire : les dispositifs adaptés manquent, les aménagements pédagogiques en sont aux balbutiements, la formation des enseignants reste anecdotique, et nous attendons toujours que l’argent du sanitaire et du médico-social soit réorienté vers l’enseignement, pour y inscrire définitivement le soutien éducatif nécessaire, dans l’école, et avec les moyens donnés à l’école.

Les Unités d’Enseignement sont un pari, mais constituent encore une bien timide ébauche de l’école inclusive que nous n’avons cessé de demander depuis 25 ans.

Nous attendons que le Ministère de la Santé mobilise les personnels de santé massivement : leur refus de diagnostiquer, leur maintien par la force contre les familles de définitions de l’autisme et des pratiques délirantes qui vont avec, sont une honte nationale. Quand on est payé avec de l’argent public, on respecte les recommandations de la Haute Autorité de Santé.

Nous attendons enfin que la CNSA donne des consignes claires aux MDPH pour soutenir les familles : fin de l’acharnement contre les parents, reconnaissance des besoins éducatifs non pourvus, financement des interventions éducatives non mises à disposition des familles par absence de structures adaptées, dans le cadre de la PCH, puisqu’elles sont recommandées par la HAS et l’ANESM.

Ces interventions s’imposent aux parents, aux professionnels, aux MDPH, aux ARS, et conformément à l’article L 246-1 du Code de l’Action Sociale et des familles, elles doivent être financées sur fonds publics.

Danièle Langloys, Présidente
et le conseil d’administration d’Autisme France

16 mai 2014

Vaincre l'Autisme soulève le cas d'un petit Maxence en grande détresse

article publié dans Ouest Var info

jeudi 15 mai 2014

Etre autiste en France n'est pas une sinécure, et certaines associations se battent depuis des années. Par exemple Jean-Marc Bonifay, président d'Autisme PACA qui pourrait faire un annuaire des parents dans la détresse: prise en charge,  refus de scolarisation, absence de structure d'accueil adaptée, mauvais traitements, packing, discrimination... MaxenceLes raisons des détresses sont multiples mais bien réelles, mais l'autisme passe visiblement mal dans notre société, et comme dans tout secteur, l'autisme est un marché comme un autre, où certains n'entendent pas perdre leurs prérogatives. Et actuellement l'association Vaincre l'Autisme présidée par M'Hammed Sajidi entend mettre sur la place publique le cas de Maxence, 11 ans, en détresse totale en Belgique. L'association en appelle à la solidarité. Ci-dessous le communiqué de presse de Vaincre l'Autisme qui explique en détail le cas de ce jeune autiste.

D.D

L’exil en Belgique, une solution par défaut
"En avril 2011, à défaut d’obtenir une place dans une structure adaptée aux besoins de leur fils autiste en France, les parents de Maxence reçoivent un avis favorable de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) pour une orientation vers une structure de type IME en Belgique. C’est ainsi que Maxence se retrouve dans l’école spécialisée  « Les Co’Kain », en Belgique. Pris en charge dans un établissement pratiquant la méthode TEACCH, Maxence semble enfin progresser. Malgré le déchirement de l’éloignement, ses parents commencent à « respirer » et entrevoient la possibilité d’un avenir meilleur pour leur fils.
 
D’épuisement en épuisement
Alors qu’un apaisement se profile enfin, un autre enfer commence. Loin des siens, Maxence est hébergé à l’internat « Les Tournesols » dont les frais sont à la charge des parents du fait que cet établissement n’est pas conventionné par la France. Autrement dit, il ne rentre pas dans le cadre des « usines à Français ».
Cet internat qui accueille Maxence pendant la semaine est fermé le week-end. Ses parents doivent donc se résoudre à partir en Belgique récupérer leur fils tous les vendredis pour le ramener le lundi. A raison de 1 000 Km par semaine, soit  2 pleins d’essence, c’est un véritable gouffre financier qui se met en place, sans compter l’inéluctable épuisement physique et psychologique.
 
En raison du handicap de leur enfant, les parents de Maxence demandent à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du Val de Marne à ce que Maxence puisse bénéficier d’un transport adapté entre son domicile et la structure en Belgique pour effectuer les trajets aller-retour le week-end. Cette demande est accompagnée d’une prescription médicale établie par le psychiatre référent de leur fils préconisant un transport assis professionnalisé (taxi conventionné ou Véhicule Sanitaire Léger).
 
En août 2011, la CPAM du Val de Marne informe la famille qu’elle ne peut donner une suite favorable à leur demande. Et pourtant, les frais de transport de l’un des enfants scolarisé dans la même structure que Maxence sont bien pris en charge par la CPAM des Yvelines !
 Les parents de Maxence ne baissent pas les bras et décident de lancer des poursuites à l’encontre de la CPAM du Val du Marne … Nouveau refus lié au fait que la structure d’hébergement de Maxence n’est pas considéré comme appartenant au secteur médico-social.
 
Le calvaire de Maxence
En juin 2013, découragés, épuisés et dans une situation financière difficile, les parents optent à contre cœur pour un hébergement à l’internat de l’Espéranderie en Belgique qui, lui, est conventionné par la sécurité sociale française et assure les transports France-Belgique une fois par mois. Cet établissement qualifié « d’usine à Français » prend en charge 600 enfants et adultes sans solution (l’internat des Tournesols accueillait 48 enfants) et facture la prise en charge 4 800 € par mois … Sans oublier que cet internat est loin de l’école de Maxence.
 
Les parents lancent un appel de détresse car leur fils est au plus mal : seulement 2 éducateurs dans l’unité pour 12 à 16 enfants autistes, des trajets d’1 h matin et soir vers son école « Les Co’kain », et cela du lundi au vendredi, des retours le week-end dans des bus surchargés de plus de 40 enfants… Maxence a maigri, dort très peu, se cogne, s’automutile, crie, a le visage tuméfié, les oreilles abîmées, met ses excréments sur les murs… son état de santé se dégrade. Maxence est en grande souffrance.
 
Ses parents se voient obligés de le retirer de l’Espéranderie. Maxence retourne à l’internat « Les Tournesols », les allers retours hebdomadaires des parents entre la France et la Belgique reprennent, et la CPAM du Val de Marne refuse encore et toujours de financer les transports de Maxence.
 
Les « usines à Français » en question
Janvier 2014, l’émission Zone Interdite, dans son reportage « Enfants handicapés : révélations sur les centres qui les maltraitent », met à jour ce que les associations dénoncent depuis plus d’une décennie : ces fameuses «usines à Français » installées en Belgique, financées par l’Etat français. Faute de « place en France», les familles envoient leurs enfants et partent même s’installer en Belgique. Mais loin d’être la terre promise pour les enfants autistes, la Belgique fait son business du drame de l’autisme en France … et l’Etat français délocalise la solidarité nationale. Quand en France, il faut 8 à 10 ans pour obtenir les autorisations de financement, cela se fait en quelques mois en Belgique, par ces mêmes instances françaises !
 
Entre 3 500 et 5 000 personnes handicapées françaises, parmi lesquelles des personnes autistes, sont prises en charge en Belgique dans les 26 établissements conventionnés, aux frais des conseils généraux et de l’assurance maladie française. Pour rappel, la France vient à nouveau d’être condamnée pour discrimination à l’égard de ses enfants autistes par le Conseil de l’Europe, suite à la réclamation collective portée par VAINCRE L’AUTISME et l’association allemande AEH (Action Européenne des Handicapés).
 
Puisque la France est incapable de donner à Maxence une place décente en France, près de sa famille et dans une structure adaptée, elle a le devoir, par respect pour la dignité de cet enfant, de financer son hébergement dans un lieu adapté et d’assurer son transport le week-end. Comme tout enfant de 11 ans, Maxence a besoin de sa famille … VAINCRE L’AUTISME agit en ce sens et appelle à la mobilisation de tous pour sauver Maxence".

En photo: Maxence tiré du webdoc de Vaincre l'autisme (2013)

15 mai 2014

Mercredi 4 juin 2014 à LYON -> conférence sur l'autisme avec Monica Zilbovicius & Danièle Langlois

Mairie du 8ème - salle des mariages de 19h30 à 23h00

12, avenue Jean Mermoz Lyon 8ème

conférence Lyon monica zilbovicius & danièle langloys

 

15 mai 2014

Le coup de gueule d'une mère d'enfant autiste contre les personnes censées l'accompagner

article publié dans l'Express

 

J’entends souvent :« Vous avez du courage, ça ne doit pas être facile, cela doit être dur à gérer au quotidien. »

Ce n’est pas du courage que nous avons-nous maman mais beaucoup d’amour, de patience et de compréhension, par contre du courage il en faut pour accepter ce que fait subir notre pays et les institutions à nos enfants et nous parents.

 Laetitia Mettez, mère d'enfant autiste

 

Du courage oui, surtout pour faire respecter nos droits

Bien sur cela nous demande beaucoup d’énergie de s’occuper de nos enfants, énormément d’attention et de présence mais ce que beaucoup ignorent c’est que le plus gros de notre énergie passe dans notre combat pour que nos enfants bénéficient d’une prise en charge adaptée, pour que l’on entende nos enfants et nous parents.

Durant ce combat qui dure maintenant depuis quelques années déjà, ma fille va avoir 11 ans cette année, je ne me suis JAMAIS sentie soutenue, je n’ai JAMAIS eu aucun conseils, nous sommes seuls face au handicap de notre enfant.

 

Ils sont écartés, exclus de notre société, nous devons les cacher aux yeux de tous, ils ne sont pas acceptés dans les écoles « classiques », cantonnés dans des IME (Institut médico éducatif) ou hôpital psychiatrique de jour où on nous fait croire qu’on va les aider à évoluer, qu’ils sont là pour les aider. On s’attend dans ces endroits à avoir un minimum d’écoute, nous maman savons mieux que quiconque qui sont nos enfants, leur façon d’appréhender les choses, leur façon de réagir, chacun de nos enfants est différents.

 

Et bien NON !! figurez vous que là aussi visiblement nos enfants dérangent !! Ma fille était scolarisée 3 demi-journées par semaine dans une Classe spécialisée TED (troubles envahissants du développement) et récemment ils ont décidé qu’ils ne la prendrait plus car selon eux, elle faisait des crises d’angoisse, criait beaucoup et que cela perturbait les autres enfants, qu’elle n’était pas dans les apprentissages et qu’ils étaient arrivés au bout de leurs possibilités concernant ma fille et n’arrivaient plus à la gérer.

Et là hier suite à une réunion à l’IME ou est prise en charge ma fille les lundis soir, mardi matin, mercredi soir , jeudi et vendredi matin, on m’a dit que là aussi l’équipe éducative n’arrivait plus à la gérer et que leur prise en charge était limitée, la vie en collectivité n’étant pas adaptée pour notre enfant et que de ce fait à la prochaine rentrée de septembre , elle ne serait prise en charge plus que le lundi soir et mardi.

 

Harcelée par les équipes éducatives 

Cela fait des mois qu’on nous harcèle, parce que c’est bien le mot, pour que l’on donne des neuroleptiques à notre fille, que ce soit l’IME ou la CLIS en essayant de nous faire culpabiliser, justifiant cela par le fait que cela l’apaiserait et qu’elle pourrait suivre l’école, apprendre et que les différentes équipes éducatives pourraient ainsi mieux la canaliser, on m’a même laissé sous-entendre que le refus de la mettre sous neuroleptique était limite de la maltraitance de la part de nous parents !!

 

 Leur « deal » : nous parents  devons accepter de mettre notre enfant sous neuroleptique pour le confort des équipes éducatives

Car pour moi c’est cela, plus facile de droguer une enfant que de prendre le temps de l’apaiser par des mots et de la patience tout simplement, parce que nous avons refusé cela notre fille a été exclu de sa classe TED, et le temps de prise en charge en IME sera réduit, la vie en collectivité ne lui convenant pas alors que le but justement était de l’aider à se sociabiliser et à s’intégrer à un groupe.

 

En les écoutant parler de ma fille j’avais l’impression qu’ils me décrivait un petit monstre sanguinaire, ingérable, la description qu’ils en font ne ressemble en rien à la petite fille que j’ai à la maison, une enfant qui est verbale et qui s’exprime très bien, très affectueuse, aucune crise de violence, souriante, drôle, blagueuse à ces heures, qui a besoin qu’on lui parle beaucoup, qu’on lui explique beaucoup les chose afin d’apaiser ses angoisses et ses peurs, qui n’a nul besoin de médicaments pour l’aider à passer les moments difficiles, dernièrement elle a même fait de beaux progrès, nous avons pu aller dans un supermarché, dans un magasin de vêtement et avons même fait un gros repas de famille avec près d’une cinquantaine de personne dans un restaurant, un lieu qu’elle ne connaissait pas, certaines personnes qu’elle ne connaissait pas non plus, repas qui a duré près de 5 heures et tout cela sans crises !!

Si moi  en tant que maman je peux y arriver alors pourquoi des équipes éducatives soit disant formées pour cela n’y arrive pas ?!

 

On détruit nos enfants et on détruit une famille entière

j’aimerais pouvoir m’occuper de ma fille 24h sur 24 et 7 jours sur 7, j’aime profondément mon enfant mais comment tenir dans ces conditions, nous n’avons pas le droit de craquer et tomber à genoux pour eux, sachant que j’ai aussi 3 autres enfants encore à la maison dont un fils dyslexique, dysphasique, dyspraxique et si moi maman je m’écroule qui sera là pour ma fille et mes autres enfants?

 

Et pendant tout le temps ou je rédigeais mon pavé d’indignation, ma fille était en demande de chatouille et riait aux éclats, je t’aime ma puce !!

 

Laetitia Mettez

15 mai 2014

Un décret va préciser la nouvelle organisation de l'accompagnement scolaire des élèves handicapés

15/05/2014

article publié dans FAIRE FACE

AVS,AESH,élèves,écoles,école,scolarité,komites,CUI,AED,Un changement de nom pour marquer une nouvelle, mais timide, étape. Exit les auxiliaires de vie scolaire (AVS) et bienvenue aux accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Le comité technique ministériel a examiné le projet de décret sur ces AESH, mardi 13 mai. Ce texte devrait être prochainement publié au Journal officiel. Il met en musique les annonces faites par Jean-Marc Ayrault en août 2013.

Un CDI au bout de six années de CDD

Les AESH seront recrutés sur des contrats à durée déterminée d’au moins 12 mois. Au bout de six années, ils pourront être embauchés en contrat à durée indéterminée (CDD). C’est le principal changement par rapport au dispositif actuel. 

Recrutement réservé aux diplômés de l’aide à la personne

Les candidats devront être titulaires d’un diplôme professionnel dans le domaine de l’aide à la personne. Ceux qui peuvent justifier d’une expérience professionnelle de deux ans dans l’accompagnement scolaire en seront dispensés. Ce diplôme, en cours d’élaboration, sera issu de la fusion entre les diplômes d’auxiliaire de vie sociale et d’aide médico-psychologique.

3 000 embauches en CDI à la rentrée 2014

Dès la rentrée prochaine, le ministère de l’Éducation nationale proposera un CDI aux assistants d’éducation (AED), qui travaillent comme AVS depuis six ans. Cela devrait concerner 3 000 personnes en 2014, puis autour de 5 000 chacune des cinq années suivantes. Ceux qui étaient parvenus au terme de leurs six années de contrat avant que cette réforme ne se mette en place (ex : une personne ayant travaillé de 2005 à 2011) pourront également se porter candidats.

Un CDD après deux années de contrat aidé

Et les contrats aidés ? Jusqu’à présent, le terme générique d’AVS regroupe en effet des personnels intervenant, principalement, sous deux statuts. Le premier : les assistants d’éducation (AED), ayant au moins le bac, embauchés sur un contrat à durée déterminée de droit public de trois ans, renouvelable une fois (28 000 personnes). Le second : les contrats uniques d’insertion (CUI) - des contrats aidés, d’une durée maximale de deux ans, recrutés sans condition de diplôme (26 000 personnes). Ces CUI pourront, à l’issue de leur contrat de deux années, être recrutés comme AESH en CDD. Et prétendre, au bout de six années, à un CDI.

Un système à trois vitesses ne mettant pas fin à la précarité

Le système va donc désormais fonctionner à trois vitesses : 1 – les contrats aidés (CUI), pour deux années ; 2 – les AESH en CDD, pour six années ; 3 – les AESH en CDI. Sans compter les AED qui finissent leur contrat avant de pouvoir prétendre à un CDI... Si cette réforme permet de sortir une partie des accompagnants de la précarité, elle est bien loin d’y mettre fin. 

Toujours pas d’accompagnement au-delà du temps scolaire

« Nous regrettons également que le champ d’intervention de ces AESH soit circonscrit à l’école. La commission Komitès [qui avait planché sur le sujet] préconisait une prise en charge globale, dans et hors l’école, de l’enfant, souligne Christian Chevalier, le secrétaire général du syndicat SE-UNSA. Très concrètement, cela veut dire que l’enfant en situation de handicap risque de ne pas pouvoir participer aux activités périscolaires, mises en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, faute d’accompagnement. Ce n’est pas admissible. » Franck Seuret – Photo Clio

14 mai 2014

le syndrôme d'Asperger c'est quoi ? ... une réponse éclairante !

Je me permets de poster ici le billet d'une jeune personne de 13 ans atteinte de syndrome d'Asperger qui explique très bien les difficultés rencontrées par les Aspies et tord la tête aux idées reçues (avec une chouette plume en plus )
A lire pour ne pas mourir idiot :

ruban blog autisme"Alors attends on va y aller clair vu que tu comprends pas là, regarder les infos pour se renseigner sur l'autisme, déjà, ça marche PAS.
Ensuite, déjà rien qu'aller sur certains sites pour se renseigner c'est ultra chaud vu que tu vas tomber sur des psychanalystes et que de nos jours la liste des réels symptômes aspergers se perdent. Si tu veux vraiment savoir ce que c'est l'asperger et l'autisme en général, tu demandes à un neuropsy ou quelque chose.
D'une part : Etre asperger, c'est PAS FORCEMENT avoir une intelligence hors du commun. Il existe des aspies cons comme des briques, ou simplement avec une intelligence et une réponse au test de QI tout a fait normal, comme tu en as qui répondent avec des QI de 146 alors qu'en fait ils ont juste une intelligence typée pour le test de quotient intellectuel et sont cons a coté.
Ensuite être asperger ça veut pas dire que tu as toujours 20 en maths et que tu es un incompris. T'as ENORMEMENT d'aspergers qui ont des TOC ( trouble obsessionnel compulsifs, par exemple si un aspie stresse il peut tout à fait se ronger les ongles, se mordre les lèvres jusqu’à les foutre en sang ou se laver les mains 20 fois par heure ), des soucis sensoriels (équilibre de merde, aucun odorat, hyposensibilité, hypersensibilité), et ils en souffrent. Car oui, dans notre société au moindre pas de traviole t'es bizarre, donc imagine un mec dont la seule manière de se relaxer, c'est de flapper devant des fibres optiques, sinon il est en stress permanent et peut carrément se mordre pour se calmer, avec beaucoup d'intolérances sensorielles genre jeans et chaussettes de foot (avec envie irrépressible de bouger les jambes dans tous les sens et de se les couper pour ne plus avoir cette sensation ignoble, ce qui rend le port juste impossible), certaines textures (satin par exemple ), certaines vues (viande, légumes ou ratatouille) voire certaines odeurs ou bruits (craie pour la plupart, mais ca peut aussi être des bruits totalement randoms qu'on ne peut pas supporter sans savoir pourquoi ).
Le voilà, ton aspie de tes rêves. Et encore, je t'ai parlé que des TOC et intolérances sensorielles, car après, t'as la résistance au changement (Le mec qui refuse de changer le moindre objet de place chez lui sans quoi il se fait des attaques d'angoisse, tu connais ? ), la sélectivité alimentaire ce qui amène le plus souvent à une constipation chronique (pause sourire pour tous les NTs de la salle ), la difficulté sociale, le manque d'empathie (dixit le gars qui peut pas s'empêcher de rire quand son pote de classe se pète un bras, c'est juste IMPOSSIBLE de s'empêcher de rire ), les intérêts restreints (et c'est pas seulement des passions mon p'tit pote, crois moi, c'est genre, tu dois faire que ça toute la journée sinon rebelotte stress, et tu peux en avoir jusque des baisses d'appétit car tu penses qu'a ca TOUTE la journée, heureusement que c'est aussi un truc qui peut te calmer très vite ), l'hypersensibilité et l'hyperémotivité, et la tendance à l'addiction très rapide.
Et encore, là je t'ai parlé que du plus obvious et du plus courant, même si certains aspies n'ont que quelques symptomes mis ci dessus t'en as d'autres qui sont beaucoup plus "lourds". Donc non, être asperger c'est pas tout à fait être un putain de génie sans peurs ni reproche (reproche car les aspergers ont une mémoire de folie et peurs car dixit hypersensibilité et hyperémotivité). Si tu penses être ça, dis que t'es précoce, ça fera moins le mec qui connait pas son sujet qui veut être spécial et ça aura moins de conséquences. Car ce que beaucoup de gens oublient c'est qu'être un asperger, bah c'est pas drôle putain. C'est énormément de souffrances. C'est être différent, je veux dire REELLEMENT différent, et en être à envier le club des cinq d'arriver à se supporter 24/24 et à avoir des aventures extraordinaires, car nous au bout d'une semaine de sociabilisation on les bute les quatres autres gosses, tellement on en peut plus de sociabiliser. Et encore, ca c'est au grand mot, moi c'est 24h.
Donc non, être aspie c'est loin d'être le mec hypermalin de la classe qui "secoue la tête de droite a gauche avant de dormir" et qui peut s'en passer. C'est le gars que tout le monde prend pour un abruti ou un psychopathe, voire juste un taré, dont on se fout de sa gueule, voire le mec qui est carrément déscolarisé dans le meilleur des cas et qui s'endort avec des lumières optiques lumineuses, des LEDs et des temples partout sa chambre, pour éviter de trop stresser.
Et ça, c'est quand il est pris en charge..."

14 mai 2014

Des sévices physiques à l'exclusion politique des personnes handicapées

Les reportages diffusés dans les médias audiovisuels et presse écrite sur la maltraitance des personnes handicapées en établissement révèlent plus largement la situation de discrimination que subissent les six millions de citoyennes et citoyens handicapés en France. Lorsque la personne (enfant ou adulte) ne dispose pas des droits fondamentaux, son exclusion devient effective et sa vulnérabilité l’expose à tous les dangers.

Des milliers de parents rencontrent des obstacles insurmontables pour que leur enfant puisse aller à l’école du quartier ; près de deux millions de personnes handicapées voudraient trouver une place dans une formation professionnelle, universitaire ou en apprentissage. Mais là aussi les portes sont fermées : contrairement aux pays avancés dans ce domaine, en France les dispositifs n’ont rien prévu pour accueillir ces personnes. La loi du 11 février 2005 est totalement ignorée, ses décrets sont très partiellement appliqués, voire parfois détournés.

Cette politique de discrimination a engendré par exemple une zone de non droit pour les 130.000 personnes handicapées accueillies dans les ESAT (Etablissements et Services d’Aide par le Travail), à savoir que pour ces dernière le droit commun du travail n’est pas appliqué en toute légalité.

Les révélations dans l'émission Zone Interdite, au mois de janvier 2014, ainsi que celles faites par Libération (24 avril) s’agissant de la maltraitance d'enfants Français lourdement handicapés en France et en Belgique, ont jeté un peu de lumière sur une situation inacceptable. Une situation qui, malheureusement, n'est pas nouvelle, car en 2002 et 2003 plusieurs rapports parlementaires (notamment le rapport au Sénat nº 369 de M. Blanc, et le rapport nº 683 de l'Assemblée Nationale de M. Chossy qui demandait, déjà à l'époque, une Commission d'enquête sur la situation dans les ESAT) signalaient des dysfonctionnements graves concernant la prise en charge institutionnelle du handicap en France. Dix ans après les choses n'ont pas évolué, elles se sont même aggravées.

En effet, à l’exception de Jacques Chirac, la classe politique française n’a jamais eu de stratégie d’accueil ni de projet de vie pour les personnes handicapées, les plaçant dans des centres, le plus souvent à l’écart des villes, comme un moyen de se débarrasser d’un problème. Plus grave, elle ne s’est jamais préoccupée de la formation des équipes accueillant une population qui requiert une attention particulière, et pour laquelle la réponse dans nombre de pays de l’OCDE est la vie en milieu ordinaire et non dans des centres considérés comme ségrégatifs par les pays scandinaves.

Les données chiffrées sur la problématique de la maltraitance sont rares, mais elles pourraient être infimes si la France adoptait une approche plus socio-éducative que médicale du handicap. Qui plus est, un rapport de l’IGAS-IGF (2012) fait ressortir un manque de places en France pour accueillir des enfants et adultes lourdement handicapés, les pouvoirs publics ne proposant aucune solution tant pour ces personnes que pour leurs parents souvent en détresse, sans le moindre soutien.

Les sources les plus récentes (2011) estimeraient à 4.000 enfants (maternelle, primaire, collège) et à près de 2.000 adultes accueillis en Wallonie, financés par l’Assurance Maladie française. D’autres sources parlent de plus de 10.000 personnes vulnérables françaises orientées en Belgique, les placements relevant du champ des conseils généraux (ex. foyers pour adultes) demeurent difficiles à être évalués. 47 départements auraient une convention avec des établissements Belges. La délocalisation du handicap est devenue l’économie locale de la Wallonie, générant plus de 2.000 emplois directs. Il s’agit le plus souvent de structures commerciales qui échappent à tout contrôle de la part des autorités françaises. Ces centres ne veulent pas accueillir de Belges, car le Ministère de la Santé wallon est beaucoup plus exigeant en matière de contrôles de la qualité de la prise en charge avec ses compatriotes. En effet, les structures d’accueil wallones sont réputées parmi les meilleures d’Europe, du moins celles agréées par l’Etat belge pour les Belges. Or, ce n’est pas le cas de la plupart des structures privées de Wallonie accueillant des Français, simplement soumises à des critères d’hygiène et de sécurité. L’analyse du Ministre de la Santé wallon est sur ce point sévère, car il fait part d’un défaut de transparence, de contrôles, de dialogue et de coordination entre la France et la Belgique.

Comment l’Etat français peut-il envoyer des mineurs, de surcroît vulnérables, dans un autre pays sans surveillance ni possibilité d’effectuer des contrôles par l’Assurance Maladie dans des institutions à caractère lucratif ?

Par ailleurs, contrairement à ce que prétendent les autorités françaises, la question ne se pose pas en termes d’une plus grande disponibilité de places en Belgique ou de complémentarité d’offres de places entre nos deux pays, car le ministère de la Santé wallon est également confronté à un manque de places pour ses ressortissants.

On ferme volontairement les yeux pour mieux rejeter les réclamations de ceux qui ne demandent que le respect de leur dignité et de leurs droits, et ce pour mieux discréditer la parole de ceux qui osent mettre à nu toute une série de mécanismes d'exclusion d’êtres humains par des êtres humains au sein même d'une société qui se considère hautement civilisée.

Des mécanismes donc qui œuvrent en plein jour mais dans l'indifférence totale, jetant ainsi dans l'ombre et l'invisibilité de la sous-citoyenneté des millions de personnes.

 

Stéphane Forgeron, Sergio Avalos, Bachir Kerroumi

 

Lien vers pétition sur change.org : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/mme-s%C3%A9gol%C3%A8ne-neuville-une-enqu%C3%AAte-parlementaire-sur-la-maltraitance-concernant-toutes-les-personnes-en-situation-de-handicap-enfants-et-adultes-dans-toutes-les-institutions?recruiter=53926253&utm_camp

 

14 mai 2014

Autisme : Ségolène Neuville garde le cap

article publié sur VIVRE fm

Mercredi 14 Mai 2014 - 09h09

Ségolène Neuville était en direct ce matin sur Vivre FM. Après avoir parlé longuement d'accessibilité, la secrétaire d'Etat a abordé le sujet de l'autisme et a affirmé sa volonté de continuer dans la même direction que sa prédécesseur, Marie-Arlette Carlotti.

Ségolène Neuville au micro de Vivre FM, mardi 13 mai 2014
Ségolène Neuville au micro de Vivre FM, mardi 13 mai 2014

Marie-Arlette Carlotti, l'ancienne ministre chargée des Personnes handicapées, avait proposé un plan autisme. Ce plan suivait strictement les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). Ségolène Neuville a affirmé, mardi 13 mai, sa volonté de poursuivre le plan autisme. "En tant que médecin, je ne peux que dire qu'il faut suivre les recommandations de la HAS", affirme la secrétaire d'Etat.

"Faire évoluer les mentalités"

Pour Ségolène Neuville, il est important de "faire évoluer les mentalités et de supprimer les discrimations". Pour cela, il faut alors "habituer les enfants dès leur plus jeune âge à être mélangés". Elle ajoute que "les enfants autistes doivent au maximum être dans la vie normale avec les autres enfants".

Marie-Arlette Carlotti projettait de faire le "Tour de France de l'Autisme". C'est finalement Ségolène Neuville qui accompagnera le Tour dès le mois de juin. Elle montre ainsi, une nouvelle fois, sa volonté de continuer sur la lancée de sa prédécesseur. 

Louise Bernard

14 mai 2014

Des professionnels formés pour l'autisme : une action unique en France

article publié sur ma Commune info

Gilles Valladont, secrétaire général à l'Unifaf ©Alexane Alfaro - cliquez sur l'image pour agrandir

Ce lundi 12 mai, l'Unifaf (Fonds d'assurance formation de la branche sanitaire sociale et médico-sociale, privée à but non lucratif) a organisé une conférence pour faire le bilan de la formation des professionnels dans le domaine de l'autisme. Reconnue en 2012 en tant que Grande cause nationale, ce handicap demande un perfectionnement du personnel médico-social. En un an, 1.300 personnes ont été formées.

Un dossier a été créée par l'Unifaf et envoyé au Fonds européen visant à former un millier de professionnels en Franche-Comté. Mais cette formation a un coût : 1.146.000 euros. Le Fond européen a participé au financement à hauteur de 500.000 euros. "On a pu réaliser entre 2012 et 2013, 110 sessions de formation pour environ 1.300 personnes formées dans la région" indique Gilles Valadont, secrétaire général de l'Unifaf. "C'est vraiment exceptionnel. A ma connaissance, c'est une opération de formation sans précédant sur le sujet de l'autisme et peut-être même au-délà" Ajoute-t-il.

Un programme de formation "sur mesure"

L'Unifaf  crée un programme de formation "sur mesure composé de sept modules" selon Gilles Valladont, "Les personnes pouvaient choisir le parcours complet (15 à 18 jours) ou le ou les modules en fonction de leurs besoins".

Les sept modules comprennent :

  • l'initiation à l'autisme et autres troubles envahissants du développement (pendant deux jours),
  • les bases du handicap, approche épidémiologique et dernières avancées scientifiques (deux ou trois jours),
  • les démarches d'intervention et d'accompagnement (quatre jours), l'élaboration du projet personnalisé d'interventions (deux ou trois jours),
  • les moyens de communication alternatifs (deux jours)
  • la gestion des comportements problèmes (deux jours).
Bilan

"Les retours professionnels sont très bons" précise le secrétaire général de l'Unifaf. "Les stagiaires semblent très satisfaits du parcours que nous leur avons proposé par sa qualité, son ampleur, quatre organismes

Des méthodes 

Aujourd'hui, le corps médical estime qu'une naissance sur 150 en France est autiste. Une croissance continue des personnes atteintes d'autisme est observée.

 

Alexane
14 mai 2014

Mère de deux jumeaux autistes ... refus d'inscription par Pôle Emploi ! Journal Nord Pas-de-Calais

14 mai 2014

A la découverte de l'autisme - Des neurosciences à la vie en société - sous la direction de Dominique YVON

Avec la collaboration de Christine Philip, Bernadette Rogé & Scania de Schonen

A la découverte de l'autisme - Dominique Yvon

Prochainement dans toutes les bonnes librairies ...

13 mai 2014

Quelle politique du handicap en France ?

Mardi 13 Mai 2014

interview sur VIVRE fm

Invité : Ségolène Neuville, secrétaire d'état au handicap et à la lutte contre l'exclusion intervient le matin de la manifestation de l'Association des Paralysés de France contre les reports de la loi sur l'accessibilité.

La ministre répond aux questions des auditeurs.

13 mai 2014

Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité : lancement d'une consultation publique

29 avril 2014 | Communiqué de Presse

article publié sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS)

La Haute Autorité de Santé (HAS) ouvre ce lundi 5 mai une consultation publique pour recueillir l’avis des différents organismes, associations et institutions qui sont impliqués ou en contact avec des enfants et adolescents susceptibles d’avoir un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Jusqu’au 3 juin prochain, la HAS soumet pour commentaire une version préliminaire de sa recommandation de bonne pratique qui vise à améliorer la prise en charge du TDAH*. Les avis recueillis seront rendus publics et transmis au groupe de travail en charge de cette recommandation.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a réuni un groupe de travail constitué de professionnels et de membres d’associations pour élaborer des recommandations de bonne pratique pour le diagnostic et la prise en charge des enfants et adolescents présentant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Améliorer le repérage, l’accompagnement et la prise en charge des enfants et adolescents

Ces recommandations de bonne pratique abordent les questions suivantes :

  • Comment améliorer le repérage d’un trouble déficit de l’attention/hyperactivité par le médecin de premier recours ?
  • Quel accompagnement peut être proposé à l’enfant et à sa famille ?
  • Comment assurer et coordonner le suivi de l’enfant dans une approche multidisciplinaire ?

Elles sont destinées aux médecins de premier recours, en particulier les médecins généralistes et les pédiatres mais elles concernent aussi les autres professionnels de santé ainsi que d’autres acteurs de la société : professionnels de l’Education nationale, associations de famille d’enfants présentant des troubles de l’attention/hyperactivité ou des difficultés scolaires, professionnels des secteurs éducatifs, institutions publiques,…

Recueillir l’avis de tous les acteurs impliqués – Modalités de participation à la consultation publique

Dans le cadre de cette consultation publique, la HAS souhaite recueillir l’avis de tous les acteurs impliqués et en contact direct avec ces enfants et adolescents.

En tant que représentant d’organismes, associations, établissements ou institutions, vous pouvez vous inscrire dès à présent en faisant parvenir vos coordonnées électroniques à l’adresse suivante : consultationpublique.sbpp[at]has-sante.fr. Lundi 5 mai, une version préliminaire des recommandations sera accessible via le site de la HAS : www.has-sante.fr.

Tout organisme, association, établissement ou institution souhaitant transmettre son avis sur ce projet pourra télécharger le document préliminaire, le discuter en son sein, puis répondre à un questionnaire en ligne jusqu’au 3 juin 2014. Un seul avis par association, établissement, institution ou organisme est attendu.

Une synthèse des commentaires reçus sera publiée en ligne sur le site de la HAS et transmise aux membres du groupe de travail en charge de rédiger la version finale des recommandations.

 

*TDAH : Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité

Mis en ligne le 29 avr. 2014
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