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"Au bonheur d'Elise"
inclusion
7 novembre 2016

Une vidéo destinée à porter un regard neuf sur le handicap ... enjoy !

Ajoutée le 1 nov. 2016

image fille gardien parc

Cette vidéo est destinée à avoir un regard neuf sur le handicap, qui fais passer un message de plus vers la compréhension et l'intégration.
A chacun ses compétences propres, à chacun son talent.
Du bonheur à écouter et à regarder...

 

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29 octobre 2016

Bry-sur-Marne : Les rendez-vous du handicap 2016 - 12 au 26 novembre 2016

Article publié sur le site de la Ville de Bry-sur-Marne

Comment s’intégrer au quotidien ? Comment bien vivre lorsque l’on est porteur d’un handicap ? Comment accompagner les personnes handicapées ? Comment les accueillir au mieux dans les activités du quotidien ?… autant de questions auxquelles ces rendez vous vont tenter d’apporter des réponses et surtout aider à porter un autre regard sur le handicap en général. Tout au long de ces deux semaines d’animations, plusieurs actions seront menées.
Du samedi 12 au samedi 26 novembre

Programme des rendez-vous du handicap 2016
Programme des rendez-vous du handicap 2016
pdf - 58.4 ko
20 octobre 2016

Restauration. A Nantes, bientôt un resto tenu par des personnes trisomiques

article publié sur Le handicap en région Bretagne

18 Octobre 2016, 16:34pm

Publié par Association Barrez la Différence

Au Reflet, les salariés seront extra-ordinaires ! Une première en France.

Il s'appellera Le Reflet et ouvrira avant Noël dans le centre de Nantes. Un établissement presque comme un autre, sauf qu'il emploiera six personnes handicapées. Une première en France.

Entretien avec Flore Lelièvre, 26 ans, initiatrice du projet de restaurant Le Reflet à Nantes, architecte d'intérieur
Un restaurant où la majorité du personnel est atteinte de trisomie et qui ouvrira en décembre à Nantes : comment est né ce projet ?

C'était mon idée de travail de fin d'étude à l'école Pivaut où j'ai obtenu mon diplôme d'architecte d'intérieur. J'avais imaginé un lieu où les trisomiques puissent travailler et être intégrés dans la société, comme tout le monde. Mon grand frère est handicapé. Lors des portes ouvertes de l'école, beaucoup de gens m'ont dit : faut y aller ! L'idée a fait son chemin, mon prof est devenu mon associé. Un an et demi plus tard, on a créé l'association Trinôme 44 et puis la société anonyme Le Reflet, qui sera le nom du restaurant.

Comment fonctionnera cet établissement ?

Au début, il emploiera deux cuisiniers et quatre serveurs trisomiques. On les appelle nos salariés extra-ordinaires. Ils travailleront avec un chef cuisinier et un gérant, ordinaires. Ils ne feront pas plus d'un service par jour et auront un contrat de 24 heures par semaine, avec un salaire comme tout le monde, au minimum le Smic. Une fois par mois, un chef cuisinier de la région viendra créer son menu dans le restaurant, qui aura 36 couverts midi et soir.

Vous avez prévu tout de même quelques adaptations ?

J'ai inventé des assiettes où sont moulées des empreintes qui assurent une plus grande stabilité et une meilleure assurance au serveur avec une motricité fine peu développée. Sur les tables, des visuels avec des codes couleurs permettront aux clients de tamponner leur choix. Cela facilitera la prise de commande des employés qui ne savent pas forcément lire ou écrire. En cuisine, il y aura des postes aménagés assis et on prévoit aussi une salle de repos à l'arrière. Il faut qu'on prenne soin d'eux.

Comment comptez-vous gérer le stress ?

Le restaurant aura une carte réduite, trois entrées, trois plats, trois desserts. On privilégiera des cuissons à basse température pour préparer un maximum de choses en amont et réduire les gestes du personnel. L'équipe devra être patiente, à l'écoute.

Ça n'existe nulle part ailleurs ?

En France, non. Mais à Rome, une pizzeria qui emploie dix-huit personnes dont treize trisomiques fait un carton. En parlant de cet établissement, quelqu'un a dit c'est un resto comme les autres... sauf que tous les serveurs sont sympas !

17 octobre 2016

Plus de 300 enfants en situation de handicap sans solution depuis la rentrée

article publié dans LA DEPECHE

Publié le 17/10/2016 à 03:53, Mis à jour le 17/10/2016 à 07:58

 

Depuis 2014, les auxiliaires de vie scolaire réclament la revalorisation de leur métier./Photo DDM, Michel Viala

Depuis 2014, les auxiliaires de vie scolaire réclament la revalorisation de leur métier./Photo DDM, Michel Viala

Les syndicats enseignants et le collectif 31 AVS en colère ne cessent de dénoncer le manque criant d'accompagnants des élèves en situation de handicap dans l'académie.

«En début d'année, ça n'allait pas. La maîtresse lui criait dessus, il n'arrivait pas à se concentrer et il se plaint qu'il y a trop de bruit dans la classe. Pour l'instant, il est en grande section de maternelle et mon fils n'a toujours pas d'AESH. Il risque même de passer au cours préparatoire (CP) sans aide. Mon dossier est toujours en attente d'examen à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).»

À l'image de Sara, une jeune mère de famille toulousaine âgée de 28 ans, ils sont encore plus de 300 parents dans l'académie de Toulouse à attendre la nomination d'un accompagnant des élèves en situation de handicap (ÆSH) pour leur enfant, ce qu'on nommait auparavant les AVS (auxiliaire de vie scolaire). La pénurie est telle dans l'académie et le département de la Haute-Garonne qu'au rectorat de Toulouse, on assure que le dossier «mobilise tout un service en permanence, depuis la rentrée des classes».

Le problème, selon le rectorat qui travaille sur cette question en partenariat avec Pôle emploi, est de trouver du personnel à recruter. Le nouveau diplôme d'Etat d'Accompagnant éducatif et social (DEAES) avec une spécialité portant sur «l'accompagnement à l'éducation inclusive et à la vie ordinaire» n'existe que depuis janvier dernier. «Conformément au décret de juin 2014, qui reste en vigueur, l'accès aux postes d'AESH reste ouvert à celles et ceux ayant 2 années d'expérience d'AVS en contrat unique d'insertion (CUI)», rappelle le SNUipp-FSU 31, premier syndicat enseignant du premier degré. Mais l'administration académique peine manifestement à trouver suffisamment d'AESH.

«C'est très compliqué»

Les syndicats enseignants affirment même que, dans l'académie, ce sont «près de 600 enfants qui sont en cours mais qui n'ont toujours pas d'AESH» sur un total de 3 320 élèves en situation de handicap. Pour beaucoup de parents, c'est une «situation qui n'est pas tenable». Charlotte, mère d'un petit garçon de 3 ans dont «la maladie n'est pas encore diagnostiquée», explique son chemin de croix pour faire reconnaître son cas auprès de l'administration. «J'ai eu de fausses infos au départ, dit-elle. Personne ne m'avait dit qu'avant d'envoyer mon dossier à la MDPH, il fallait que j'en fasse un autre avant avec la directrice de l'école, l'institutrice et la psychologue scolaire. C'est très compliqué et je n'ai toujours pas de solution pour mon fils».

Gérald Camier

16 octobre 2016

Intervention de Jean-Claude Ameisen - Comité Consultatif National d'Ethique - toujours d'actualité ...

jean-claude Ameisen

Intervention de Jean-Claude Ameisen (Comité Consultatif National d’Ethique) lors du colloque « Autisme et TED : la scolarisation dans tous ses états… ».


Cet exposé s’exprime à propose de la façon dont le Comité Consultatif National d’Ethique (le CCNE) que Jean-Claude Ameisen représente, a rédigé il y a deux ans (en 2007), l’avis qui concernait la situation des personnes en situation d’autisme et en particulier les problèmes posés par la scolarisation et d’une façon encore plus générale, par l’intégration sociale à la fois des enfants et des personnes adultes.
J.-C. Ameisen insiste sur les droits des personnes handicapées qui ont beaucoup de mal à se concrétiser et du retard de la France dans ce domaine par rapport à d’autres pays, même européens. Il rappelle que le France a été condamnée en 2004 par le Conseil de l’Europe pour un manque d’accès à la scolarisation des enfants autistes et TED. Elle a répondu par la Loi de 2005, ce qui est une bonne chose. Mais il reste désormais à appliquer cette loi. Il rappelle tous les rapports qui ont été rédigés sur ce sujet dans la période récente. Pour lui ces rapports correspondent à une prise de conscience du problème. Néanmoins il fait remarquer que l’on ne s’est pas donné la peine de calculer le nombre de personnes avec autisme et TED en France (tout âge confondu), ce qui signifie que l’on n’a pas mesuré l’ampleur du problème. Si l’on se réfère aux chiffres dans les autres pays, malgré les progrès indéniables dans ce domaine, les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur du problème. La situation française reste en décalage avec les besoins réels des enfants mais aussi des adultes, compte tenu de leur nombre. Ce problème rencontré dans le champ de l’autisme traduit un problème plus général de regard porté sur le handicap comme déficit et non comme « différence ».


La situation actuelle de la scolarisation en... par INSHEA

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12 octobre 2016

Coup de Coeur du Jury Trophées du Bien-être remis à Francis PERRIN pour l'association SOS Autisme France

Cette année, le Coup de Cœur du Jury des TBE a été remis à Francis PERRIN pour l'association SOS Autisme France dont il est le parrain.

Ce prix récompense les multiples combats que défend SOS Autisme France :

- La lutte contre toutes formes de discriminations, clichés et préjugés, faites à l’encontre des personnes autistes afin de les protéger et de faire respecter leurs droits.

- L'aide et l'assistance des familles adhérentes pour faciliter la scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire.

- L’insertion des personnes autistes dans le sport, les centres culturels et de loisirs.

- La mise en contact des familles avec un collectif d’avocats spécialisés.

- La création de campagnes de sensibilisation à grande échelle.

- La formation des personnels liés au domaine éducatif, sportif et de santé.

- L'aide à l’insertion professionnelle.

Un combat d'exception qui sera mis en avant lors de la prochaine édition des Trophées du Bien être en 2017.

#sosautisme #autisme #francisperrin #lestropheesdubienetre #bienetre #coupdecoeur

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10 octobre 2016

Pourquoi embaucher une personne handicapée !

 

25 Avantages à embaucher une personne handicapée (pour l'entreprise)Dépasser son handicap | Dépasser son handicap

Bonjour à vous, Comme vous le savez peut-être, je suis en recherche d'emploi. J'ai décidé de faire un exercice qui m'aidera à renforcer ma crédibilité et convaincre les entreprises : lister tous les avantages de l'embauche d'une personne handicapée pour une entreprise.

http://www.depasser-son-handicap.fr

 

10 octobre 2016

La quatrième maison d'habitation de Sésame autisme ouverte

Éric van Wassenhove, représentant de l’Agence régionale d’hospitalisation, Jacques Martin, président de Sésame autisme Cher et Jacques Fleury, vice-président du conseil départemental du Cher (
					).?
Éric van Wassenhove, représentant de l’Agence régionale d’hospitalisation, Jacques Martin, président de Sésame autisme Cher et Jacques Fleury, vice-président du conseil départemental du Cher ( ).? © photo Benoît morin
Une quatrième maison pour autistes a été inaugurée avant-hier, dans le quartier du Creps. Elle offre sept places pour les résidents qui peuvent suivre leurs ateliers à Osmoy.

Sept autistes du Cher ont désormais leur chez-soi. La quatrième maison d'habitation de Sésame autisme Cher a été inaugurée, avant-hier, dans le quartier du Creps. Elle dispose de sept places, c'est-à-dire sept chambres avec salle de bains, dont deux peuvent être transformées en studio. Le montant des travaux s'élève à 870.000 euros. Le projet de création remontait à 2005.

Des activités sociales à Osmoy

L'objectif de cette maison est non seulement de permettre aux personnes autistes d'avoir un chez-soi mais aussi de pouvoir suivre des activités sociales valorisantes. En effet, la journée, les résidents partent à Osmoy pour suivre différents ateliers : maraîchage, espaces verts, restauration, sports… Il existe même une petite ferme avec des animaux du Berry, comme le grand noir du Berry.

Dans la maison, sept professionnels sont là pour les aider : moniteurs éducateurs, aides-soignants, veilleur de nuit… « Nous avons de l'ambition pour chacun des adultes autistes accompagnés », a insisté Jacques Martin, président de Sésame autisme Cher.

Christine Meignien, présidente de la fédération française Sésame autisme, a insisté sur la particularité de cette maison en France : « Ce qui est exceptionnel, c'est qu'ils ont réussi à dispatcher ce projet sur quatre lieux bien distincts plutôt que de faire un grand établissement où tout le monde est sur le même lieu. »

L'association Sésame Cher autisme Cher est propriétaire des locaux. Le conseil départemental et l'Agence régionale d'hospitalisation (ARS) financent la part des résidents. Ces derniers paient une petite partie des dépenses.

Avec l'ouverture de cette maison, trente places pour autistes sont désormais disponibles dans le Cher, dont trois places d'accueil de jour. Ces dernières sont destinées aux jeunes autistes qui vivent chez leurs parents.

Benoît Morin

8 octobre 2016

Autisme : une bataille menée chaque jour par les familles

Mardi, à la médiathèque : chacun a le droit d'exister dans sa différence.
Mardi, à la médiathèque : chacun a le droit d'exister dans sa différence.

«  Est-ce qu’il fera sa vie normale ?  » demande la maman de Sullyvan, 13 ans. Il est dans un établissement en Belgique et revient le week-end à la maison. Jeudi soir, elle est venue à la médiathèque avec ses parents et sa fille Marion qui est en CM2. C’était la première rencontre de la semaine de sensibilisation au handicap organisée par la commune. Sur le thème « autisme et troubles associés ».

Cédric Lecerf, président de l’antenne valenciennoise du « réseau Bulle », est venu avec son vice-président, Serge Kalicki. Ils parlent de leurs enfants, Jarod, qui a huit ans et qui parle, et Tibald, beaucoup plus âgé et qui ne parle pas. Ils expliquent : «  Il y a autant de formes d’autisme qu’il y a d’enfants avec autisme.  » Ils aident les vingt-cinq personnes présentes à exprimer leurs soucis, leurs fatigues mais aussi la force qui les anime.

« Ils savent faire plein de choses »

On regarde un petit film d’animation. On y voit un enfant qui perçoit de façon suraiguë les bruits tout simples de la vie quotidienne (une voiture qui passe, une bouilloire qui siffle, une conversation…) et qui se roule par terre de panique et de souffrance. «  Il se pense dans un monde de fous  », dit quelqu’un. «  Ils n’ont pas notre perception du monde  », ajoute une maman.

La parole circule. On parle des autres enfants de la famille. «  Ma fille, 13 ans, m’a dit : dis papa, quand tu seras mort qui va s’occuper de mon frère ?  » On parle des crises. Quand ça se passe dans un restaurant ou un centre commercial, ce n’est pas simple. «  On attend que ça se passe, ou on le plaque comme au rugby, ou on quitte le magasin. Il n’y a pas de recettes.  » Et il y a ce regard des autres qui juge, qui blesse, qui tue…

« C’est un combat »

Et après la crise ? «  Il a de la peine de voir que ses parents sont mal… Il vient devant nous… Il cherche notre regard. Il nous embrasse. C’est un geste d’amour. Il est dans le moment présent. Avant, c’était avant.  » Tous ont leur propre forme d’intelligence. Ils n’aiment pas qu’on change leurs habitudes. Souvent, ils mangent à part. « Ils savent faire plein de choses, ils se débrouillent sur internet… Ils apprennent mais à leur façon. » Avec eux on ne peut pas tricher : «  Ils sont vrais, dit Serge Kalicki. Entiers, sincères, vrais, réels. Ils ne mentent pas. »

Marion dit que son frère «  des fois, il traîne par terre  ». «  Elle défend Sullyvan, dit sa maman. Il ne faut pas dire quelque chose de méchant contre lui ! Elle va dans sa tirelire pour lui acheter des Mickeys. Moi, j’ai espoir qu’il fera sa vie comme tout le monde. » Les grands-parents sont au côté de leur fille : «  C’est un combat. Il y a des moments où elle craque. C’est un combat !  »

La semaine de sensibilisation au handicap se poursuit. Ce vendredi 7 octobre, à la médiathèque, de 10 à 12 h, « Échange sur le handicap » avec les créateurs de l’exposition « De mains et d’un autre jour » (visible à l’hôpital de jour de Bruay). Le samedi 8 octobre : au domaine de La guinguette, à 9 h 30, concours handipêche ; à 11 h 45, chorale et percussions. À la salle des sports G. Draux, à 14 h, démonstration de handikarate et de handirugby ; à 17 h, match de handibasket de Nationale 2 : Douai-Amiens ; 19 h, spectacle, atelier ludique ; 21 h, feu d’artifice, derrière la salle Jean Ferrat.

«Comme s’il avait une angine…»

«  Tous les parents ont vécu l’isolement  », dit Cédric Lecerf. C’est pour cela qu’il a voulu fonder une association. Pour vaincre la solitude des familles. Parce que l’autisme, ce n’est pas l’affaire d’une journée.

Il raconte l’« évaluation » des enfants. «  Le vôtre a trois ans et demi. On vous dit qu’il parle comme un enfant de quatorze mois et que sa motricité est celle d’un enfant de 22 mois. On vous annonce ça comme s’il avait une angine. »

Les familles ne sont pas prêtes. Alors forcément les parents pensent qu’on se trompe, que c’est une erreur. On vous dit : «  Soit il va progresser et rattraper son retard ; soit il va s’arrêter de progresser ; soit il va progresser puis régresser.  » Peu à peu, on ne va plus chez les autres et on ne les invite plus. Pour ne plus les gêner. Et pour ne plus s’entendre dire : «  À mon avis, vous l’avez laissé trop longtemps dans son parc. » Ou : «  Moi, mon enfant, il fait déjà ceci ou cela…  » Ou : «  Oh là, là, c’est terrible : il a la grippe !  »

L’association valenciennoise est une des dix antennes du Réseau Bulle, créé il y a deux ans et qui rassemble en France trois cent vingt adhérents.

Cédric Lecerf : 06 21 26 53 91 ; Serge Kalicki : 06 14 99 52 31. association@reseaubulle.fr

6 octobre 2016

Autisme - Portrait de Josef Schovanec, philosophe et autiste Asperger

Carenews INFO - diffuse
[AUTISME] Portrait de Josef Schovanec, philosophe et autiste Asperger
Josef Schovanec est un philosophe, écrivain, ancien élève de Sciences Po Paris, amateur de voyage et polyglotte – il parle sept langues, dont l’hébreu, le persan et l’éthiopien. « Personne avec autisme », comme il préfère être nommé, Josef Schovanec milite pour une meilleure considération des personnes autistes en France. Portrait d’un homme franc et empli d’humour.


Né le 2 décembre 1981, « le même jour et la même année que Britney Spears » aime-t-il à plaisanter, Josef Schovanec est sans aucun doute une personne hors norme, mais pas comme nous nous l’imaginions. Considéré comme le porte-parole des personnes avec autisme en France, Josef Schovanec écume les plateaux de télévision et les émissions de radio, notamment sur Europe 1 où il tient une chronique, « Carnets du Monde ».

Il milite pour protéger l’Autistan

Pour Josef Schovanec l’autisme est davantage une manière d’être qu’une maladie qu’il faut guérir avec des médicaments. De ce fait, il traduit le livre de Stephen Shore et de Linda Rastelli, « Comprendre l’autisme pour les Nuls ». Un projet qui lui tenait à cœur et qui tente de combattre les préjugés sur l’autisme. « Quel talent particulier a-t-il ? », « Et vous quel talent particulier avez-vous ? », leur répond Josef. Pour l’auteur, l’autisme est un monde qu’il qualifie lui-même de bizarre, mais où tout semble amusant, contrairement au monde normal, plutôt ennuyeux. L’Autistan, ce pays dans lequel il a grandi, il le raconte dans deux ouvrages : « Je suis à l’Est » et « Éloge du voyage à l’usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez ». Un homme qui ne manque pas d’humour donc, et qui envisage notre environnement différemment, mais toujours avec logique.

... et pour une meilleure prise en charge de ses "habitants"

Au pays des « gens bizarre », il remarque cependant que toutes les personnes avec autisme ne sont pas traitées de la même façon et note des différences de rapport à l’autisme entre la France et les États-Unis. En effet, au pays d’Obama, tous les enfants autistes vont à l’école, contrairement à la France. Que faudrait-il faire alors pour améliorer l’accès à l’éducation des enfants autistes en France ? « Il y a 628 000 élus en France et quasiment aucun n’est porteur de handicap » répondait Josef Schovanec sur le plateau des Maternelles. Ce docteur en philosophie, autiste de haut niveau, captive aujourd’hui le public qu’il rencontre. Entre conférences et interviews, il sensibilise son auditoire au sujet de l’insertion professionnelle des personnes autistes ou encore au système de soins français, entre bonhomie, politesse et sincérité. Josef Schovanec rassure : « Il y a quelques frémissements, quelques bons premiers pas, mais tout reste encore à faire », déclarait-il à Maïtena Biraben sur le plateau de Grand Journal.

Marion Schruoffeneger pour Carenews INFO - diffuse

3 octobre 2016

Inclusion des enfants autistes à l'école

 

La série

L'objectif est de fournir aux professeurs, aux AESH, et plus généralement à toute personne intervenant dans le champ de l'autisme et du handicap au sein de l'Education Nationale, un outil de sensibilisation et de formation à l'inclusion scolaire, qui lui permette d'entrer dans la démarche pour faciliter l'inclusion des enfants autistes.

http://www.enfantsautistesbienvenuealecole.com

 

30 septembre 2016

Les formations Autisme Identify ont commencé

vendredi 30 septembre 2016

L'association Autisme PACA de Jean-Marc Bonifay a commencé son programme de formation intitulée "Autisme Identify" .Le but étant de sensibiliser policiers, gendarmes,photo formation pompier de la Garde 2 pompiers, contrôleurs ou encore des agents des services publics à l’autisme afin qu’ils puissent mieux appréhender leurs réactions et avoir des gestes adaptées. Jean-Marc Bonifay précisant: "Le comportement peut paraître bizarre à première vue, par exemple avec des  gestes répétitifs avec les mains. Il y a les cas de panique face à une situation anodine. Lieux publics, bruyants, fréquentés sont souvent sources de stress, parfois intense. Ils peuvent donner l’impression de ne pas comprendre les paroles, les questions, gestes, sourires....Certains ne parlent pas du tout, d’autres parlent, parfois parfaitement ou de façon bizarre. La réaction émotionnelle à une situation peut paraître excessive, ou en inadéquation".  C’est dans ce cadre là que l’association est intervenue voilà quelques jours au sein du Centre de Secours de La Garde. Une formation gratuite se déroulera le 15 octobre à la Seyne, cette fois à l’adresse des AVS, l'association dispensant tout au long de l'année différentes formations sur diverses thématiques avec des professionnels de santé.

Joa.

18 septembre 2016

Autisme :Arthur, 9 ans, prend confiance grâce au sport

article publié sur le site de france info

Cet enfant autiste nage pour canaliser son énergie et arrive ainsi à s'imposer aux yeux des autres. France 3 l'a rencontré.

 

Mis à jour le 15/09/2016 | 22:42, publié le 15/09/2016 | 22:42

Difficile de suivre Arthur lorsqu'il chasse les papillons. Il ne semble jamais fatigué. Cette énergie incroyable qu'il a du mal à canaliser fait partie de son handicap. Cet enfant de 9 ans est autiste et hyperactif. Pour retrouver de la sérénité, il s'est mis au sport. Courir, sauter, battre des records... au club d'athlétisme de Versailles, Arthur s'en donne à cœur joie. "On avait une petite appréhension de savoir comment il allait réagir aux différents exercices, et plus l'année avançait, plus il était à l'aise, et on a vu qu'il avait des super capacités", témoigne son entraîneur.

Un petit champion

Arthur se rend ensuite à la piscine, où il retrouve Émilie, sa professeure de natation formée à l'autisme. Pour qu'il se concentre et écoute bien les consignes, elle joue beaucoup sur le regard de l'enfant, ou sur des schémas qui reproduisent les gestes à faire dans l'eau. Et Arthur maîtrise de mieux en mieux les mouvements. "À chaque fois qu'il réussit quelque chose de nouveau, il s'en rend compte immédiatement et c'est une grande satisfaction", exprime son père. Le petit garçon a pris confiance grâce au sport, et a même été champion des Yvelines sur 400m.

17 septembre 2016

Inclusion scolaire en collège et lycée - une vidéo réalisée par Sophie Robert

17 septembre 2016

Inclusion scolaire en maternelle et élémentaire - Vidéo réalisée par Sophie Robert

12 septembre 2016

Autisme et insertion professionnelle : ça marche !

article publié sur le site de la Fondation orange

Depuis 2 ans, le Groupe Andros accueille au sein de l’usine Novandie (située à Auneau, dans l’Eure-et-Loir) des salariés avec autisme. En septembre 2016, cette expérimentation prend une nouvelle dimension avec l’ouverture de « La Maison du parc » que nous soutenons : un lieu de vie et d’activité qui répond au besoin de solutions d’accueil de ces salariés avec autisme.

Des salariés comme les autres !

Les adultes avec autisme sont encore trop peu nombreux à pouvoir accéder à l’emploi. Leur potentiel est méconnu et les structures d’encadrement manquent. Pourtant, à l’exception des cas les plus sévères, leur intégration est possible s’ils bénéficient d’un accompagnement progressif et individualisé.

Sous l’impulsion du groupe Andros et de l’association « Vivre et travailler autrement » en 2014, il s’agissait de développer un dispositif alliant un accueil en entreprise, une prise en charge reposant sur des stratégies éducatives et un hébergement, afin de démontrer que l’insertion des personnes avec autisme par le travail est possible et source d’épanouissement. Le dispositif a vu le jour grâce à au fort engagement d’acteurs du secteur privé et un partenariat avec le secteur public (Agence Régionale de Santé) et le tissu associatif (ADAPEI 28).

Aujourd’hui, le projet a permis la création de 7 emplois en CDI à temps partiel pour des adultes avec autisme.

 

Un travailleur avec autisme, au poste de panachage
Les jeunes travailleurs autistes, au poste de panachage
L'usine d'Auneau accueille 7 personnes avec autisme

 

« Nous les voulions aussi productifs que les autres. », nous explique Yannick Bontemps, le directeur de l’usine Novandie (filiale du Groupe Andros), « Nous ne pouvions pas envisager de les intégrer sur les lignes de production en cadence car, bien que les personnes autistes apprécient les routines, les potentiels arrêts de la chaîne peuvent être une source de grand stress pour eux. En revanche, il était tout à fait envisageable de leur proposer des postes sur lesquels nous pouvons tout anticiper : préparation de recettes, emballage, étiquetage, pesées, panachage... »

Au sein de l’usine, des aides visuelles permettent de séquencer les activités et de clarifier le travail à réaliser. Une structuration spatio-temporelle a également été réalisée pour réduire les causes de confusion, apporter un sentiment de sécurité et limiter les manifestations comportementales. L’ergonomie du poste est étudiée avec les chefs d’équipe. Les autres salariés, très enthousiastes et engagés, ont eux aussi beaucoup contribué au succès du projet.

Des journées bien remplies

Bien encadrés, les ouvriers autistes d’Auneau peuvent assurer les mêmes postes que leurs collègues. Toutefois, cela requiert pour eux une grande concentration. Leur temps de travail a donc été aménagé à mi-temps, soit tous les matins de 9h00 à 13h00 (17h00 par semaine).
Le reste de la journée, à la « Maison du parc », est rythmé par des activités de vie sociale (cuisine, ménage, etc.), physiques, manuelles, d’apprentissage ou de détente. Ils prennent également part aux tâches domestiques et s’entraînent aux habiletés sociales.
En outre, les éducateurs ont pour mission de créer des liens avec l’extérieur pour pousser les jeunes à s’ouvrir, à leur rythme, au monde qui les entoure. Ainsi sont organisées régulièrement des sorties culturelles, des rencontres amicales ou encore des activités de loisirs hors les murs.

 

maison du parc autisme insertion professionnelle AndrosLa Maison du Parc possède un jardin aromatique dédié aux activités de l’après-midi

 

Gérée par l’association « Vivre et travailler autrement », la Maison du parc offre aux travailleurs autistes un lieu de vie proche de leur travail, agréable et confortable. Elle comprend deux bâtiments, l’un réservé aux locaux de service et aux salles d’activités communes, l’autre est dédié aux lieux de vie privés et collectifs.
L’ancien corps de ferme entièrement rénové et mis aux normes par Andros. Dans le cadre de notre appel à projet « autisme, insertion sociale et sociétale », nous avons équipé les lieux de vie collectifs de la maison pour offrir les meilleures conditions d’accueil pour ces jeunes travailleurs.

Un bilan déjà positif

Deux ans après l’arrivée du premier jeune travailleur avec autisme et avant même leur installation dans leur nouveau lieu de vie, le bilan est positif à bien des égards. Tout d’abord parce qu’il a permis de créer d’autres postes mais aussi parce qu’il a fédéré les salariés autour de l’intégration de personnes différentes.
L’effectif complet envisagé est de 12 travailleurs autistes et de 9 encadrants soit 20 emplois créés en 2018.

Aujourd’hui, en dehors des coûts générés par l’encadrement spécifique, les salariés avec autisme ont exactement la même productivité que le reste des ouvriers de l’usine. C’est un vrai argument pour parvenir à convaincre d’autres entreprises de suivre le mouvement.

 

Actualité du 12 septembre 2016 - Santé - France

10 septembre 2016

Manuel d'utilisation du GEVASCO septembre 2016

 

Formulaires Geva-Sco| CNSA

Ces formulaires sont mis à la disposition des équipes éducatives des établissements scolaires et des équipes pluridisciplinaires des MDPH pour évaluer les besoins de l'élève en situation de handicap (besoins en matériel adapté, aménagements pédagogiques, transport...). Ils sont accompagnés du manuel d'utilisation du Geva-Sco.

http://www.cnsa.fr

 

10 septembre 2016

La loi de 2005 : une avancée décisive pour les personnes handicapées ? - par Suzanne Maury

 

La loi de 2005 : une avancée décisive pour les personnes handicapées ? - par Suzanne Maury, vie-publique.fr. La loi de 2005 : une avancée décisive pour les personnes handicapées ? - par Suzanne Maury, - Politiques publiques - repères - vie-publique.fr

Extrait de : "Les questions sociales aux concours" - Suzanne Maury. La Documentation française, Collection FAC - Formation, Administration, Concours (à paraître) Depuis 1975, les personnes handicapées bénéficient de droits qui ont amélioré leurs conditions de vie et d'insertion dans la cité.

http://www.vie-publique.fr

 

7 septembre 2016

La juteuse cagnotte handicap dans laquelle l'Etat pioche des centaines de millions d'euros

Fin août, Najat Vallaud-Belkacem a annoncé que pour renforcer la sécurité des campus universitaires à la rentrée, 30 millions d'euros seront piochés… dans les caisses d'un fonds pour l'aide à l'emploi des personnes handicapées. De Sarkozy à Hollande, les caisses des organismes pour le handicap ont été ponctionnés de centaine de millions d'euros en quelques années. Au détriment de l'emploi des invalides.
Depuis 2013, le gouvernement a utilisé pour tout autre chose près de 300 millions d'euros destinés à alimenter le fonds public pour l'insertion des personnes handicapées (FIPHFP). - Blondet Eliot-POOL/SIPA

Entre la sécurité des fac et l'emploi des personnes handicapées, elle a choisi. A la veille d'une rentrée placée sous le signe de la menace terroriste, la ministre de l'Enseignement supérieur Najat Vallaud-Belkacem a promis le 30 août, à l'Université d'été de la Conférence des présidents d'universités (CPU), de débloquer 30 millions d'euros pour sécuriser les campus universitaires. Et comme l'a repéré le blogueur Olivier Ertzscheid, cette somme sera piochée… dans les caisses du Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap dans la fonction publique (FIPHPF).

Le FIPHFP a une double fonction. D'une part, il collecte les amendes dont doivent s'acquitter les administrations publiques qui ne respectent pas l'obligation légale - valable dans le public comme dans le privé - d'atteindre 6% d'employés handicapés. Avec cet argent, il finance ensuite l'adaptation des lieux de travail au handicap. Comme les universités n'ont pas atteint la barre fatidique, elles sont censées lui payer chaque année 45 millions d'euros d'amende. Finalement, donc, le FIPHFP devra se contenter cette année de 15 millions.

Près de 300 millions en moins depuis 2013

Pourquoi cette ponction aux personnes handicapées ? Du côté de l'Etat, on justifie l'"exonération" d'amende par le fait que les finances de l'enseignement supérieur ne sont pas au beau fixe, depuis plusieurs années. Et qu'il faut pourtant bien faire tourner l'institution. Concrètement, les universités n'ont qu'à déplacer la ligne de compte prévue pour l'amende vers une autre case, "sécurité" en l'occurrence. Et le tour de passe-passe budgétaire est légal, puisque Bercy lui a donné son aval. Il dure même depuis… 2013 !  

Le manque à gagner s'élève donc à un total de 120 millions, calcule Jacques Zeitoun, représentant de l’Association des paralysés de France au FIPHFP. Et quand cela ne suffit pas, l'Etat va carrément puiser dans les caisses du fonds. Ainsi François Hollande avait-il décidé en 2015 d'y "emprunter" 174 millions d'euros sur trois ans pour financer les contrats aidés et contrats d'avenir qu'il chérit tant. Au total, durant ce quinquennat, le fonds pour le handicap s'est fait piquer près de 300 millions d'euros.

"Les universités sont les cancres de l'emploi de personnels handicapés"

Le hic, c'est que le gouvernement avait promis que cette exonération d'amende ne serait pas reconduite cette année. "Cette reculade est intolérable !", peste aujourd'hui le secrétaire général du syndicat universitaire Sgen-CFDT, Franck Poreiro. "Les universités sont les cancres de l’emploi de personnels handicapés !” Contactée par Marianne, Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées sous Jacques Chirac (2004-2005), regrette que l'on annonce "de manière aussi sauvage une atteinte à un budget normalement sanctuarisé". Et l'auteure de la grande loi sur le Handicap de 2005, qui a justement institué la fameuse amende, note qu'on ponctionne encore une fois "ceux qui sont le plus en situation de précarité".

Mais attention, l'aubaine des fonds pour l'emploi des handicapés n'a pas été repérée que par la gauche. Au contraire, c'est même une habitude gouvernementale dans les deux camps. Sous Nicolas Sarkozy, c'était cette fois l'Agefiph, le "frère" du FIPHFP, qui lui aussi récolte les amendes mais dans le secteur privé. A la suite de la crise financière de 2008, le gouvernement de François Fillon s'était naturellement tourné vers lui pour retirer 50 millions d'euros en guise de "participation" à l'effort de réduction des dépenses de l'Etat.

Certes, le FIPHFP possède un "trésor de guerre" conséquent. Mais il n'a été récolté que parce que les administrations tardent à remplir les objectifs légaux en matière d'emploi des personnes handicapées. Et surtout, ses dépenses augmentent d'année en année : en effet, plus il y a de travailleurs handicapés, moins il reçoit d'amendes mais plus il intervient pour adapter les postes de travail. Et de fait, depuis l'année 2013, le fonds présente un déficit chronique. Bien loin des "400 millions" évoqués dans Libération par le cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, son directeur André Montané indique à Handicap.fr qu'il ne reste que 141 millions dans les réserves. Et le besoin est là : plus de 10 ans après la loi Handicap, le chômage reste deux fois plus fort chez les personnes handicapées (22%) que pour l'ensemble des Français (10%).

4 septembre 2016

Uu jeune homme fragilisé meurt de faim dans une tente à Gand

article publié dans LE VIF

02/09/16 à 12:01 - Mise à jour à 14:45

Source: Knack

Le week-end dernier, on a retrouvé le corps sans vie de Jordy Brouillard dans une tente à Gand. Selon le quotidien De Standaard, le garçon de 19 ans est probablement mort de faim et de soif. L'incident tragique relance le débat sur l'accompagnement de jeunes vulnérables.

 

Un jeune homme fragilisé meurt de faim dans une tente à Gand

Gand © iStock

Jordy Brouillard a connu une jeunesse difficile. Tout petit, il a été placé dans une famille d'accueil avant de se retrouver dans un institut. "Non, je ne pense pas que Jordy ait été vraiment heureux un jour", confie son père au quotidien De Standaard.

Le jeune garçon a résidé jusqu'à ses dix-huit ans à Ter Muren, un foyer d'accompagnement à Alost. Quand il a dû partir parce qu'il était devenu majeur, il s'est retrouvé seul dans la rue. Comme il n'avait pas d'antécédents criminels, le juge de la jeunesse n'a pas pu imposer de mesures. Il n'avait pas droit à des soins spécialisés non plus, parce qu'il n'était pas handicapé, même si selon de Standaard il était légèrement autiste et souffrait d'un retard mental. Et il a refusé l'aide et le suivi dont il aurait pu bénéficier.

Peter Jan Bogaert, le porte-parole de l'agence flamande Jongerenwelzijn reconnaît qu'il y a problème : "Il arrive souvent que les jeunes adultes qui sortent de l'aide à la jeunesse ne soient pas suffisamment armés pour affronter la société. Un débat s'impose", déclare-t-il au journal De Standaard.

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