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"Au bonheur d'Elise"
22 septembre 2015

Conférence-débat le 10 novembre 2015 à LANGON traitant de l'ABA avec Mme Karina Alt

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22 septembre 2015

Autisme : Je retrouve une vie normale pendant que Zoé est à l'école à Serris déclare Aurélie, 33 ans, de Villenoy

article publié dans Le Parisien

Marion Kremp | Publié le Lundi 21 Sept. 2015, 19h04 | Mis à jour : 19h04

Villenoy, jeudi. Depuis que Zoé, 3 ans, a intégré la classe maternelle pour enfants autistes à Serris, Aurélie sa maman peut à nouveau travailler et retrouver sa fille le soir après l’école. (LP/Marion Kremp.)

Dès la porte d’entrée poussée, ce n’est pas un appartement que l’on découvre, mais une classe ! Avec son tableau, ses caisses bariolées remplies de jeux, ses feutres et ses pastels mais surtout ses Pecs (système de communication par échange d’images). C’est grâce à ces pictogrammes que la petite Zoé atteinte d’autisme apprend à communiquer. Un système que cette petite fille de 3 ans utilise désormais aussi à l’école.

Depuis la semaine dernière, Zoé est élève de la classe TED (troubles envahissants du développement) de l’école Robert Doisneau à Serris. « Une chance » pour Aurélie sa maman qui, depuis que sa fille a été diagnostiquée autiste voici un an et demi, a dû réorganiser sa vie. « Depuis que Zoé est entrée à l’école, je retrouve une vie active normale, je peux à nouveau travailler durant la journée », se satisfait la jeune maman qui élève seule sa fille. Avant l’intégration de Zoé à Serris, la journée d’Aurélie était rythmée par les rendez-vous chez l’orthophoniste, la psychomotricienne, l’éducateur sportif… « J’ai dû refuser un poste de gardienne d’immeuble et prendre un emploi d’agent de caisse dans un supermarché seulement le soir et les week-ends pour être disponible pour Zoé », explique-t-elle, désormais soulagée.

À côté d’elle, Zoé enchaîne les allers-retours entre le canapé où trônent ses peluches et la table où elle griffonne un dessin. Le regard souvent ailleurs, la petite s’illumine d’un sourire dès que sa maman s’attable avec elle. « Depuis quelques jours seulement qu’elle va à l’école, Zoé fait des progrès, elle prend le rythme et réussit même à faire des siestes », assure sa maman, ravie.

L’année dernière, Aurélie a tenté trois adaptations dans des écoles maternelles dites « classiques » : « C’est très compliqué lorsque les enseignants ne prennent pas le temps de comprendre et de prendre en compte le handicap de l’enfant. Les enfants autistes ont beaucoup de mal à s’habituer aux locaux et à la collectivité. Une institutrice m’a même dit “Ma classe n’est pas pour elle”, alors qu’avec une autre enseignante Zoé avait beaucoup progressé ! Cela reste un combat de tous les jours de faire accepter l’autisme de Zoé, même au sein de la famille ! »

Fière de voir sa fille aller à l’école « comme tous les enfants », Aurélie espère que Zoé pourra ensuite intégrer un dispositif du même type en élémentaire.

21 septembre 2015

LearnEnjoy : une entreprise pour aider les enfants autistes

article publié dans LA TRIBUNE

Confrontée à l’autisme de son fils, Gaele Regnault a fondé LearnEnjoy. Une entreprise sociale qui propose des outils pédagogiques et interactifs pour aider les enfants autistes dans leurs apprentissages.

17/09/2015 12:45

LearnEnjoy : une entreprise pour aider les enfants autistes

« L’objectif est de concevoir, de fabriquer en France puis de distribuer des manuels interactifs appropriés aux besoins des enfants autistes » Gaele Regnault

Décideurs en région : Parlez-nous de LearnEnjoy. Comment est né ce projet ?

Gaele Regnault : J’étais cadre supérieur dans un grand groupe, je m’occupais de marketing et de direction de projets. En 2007, un de mes enfants a été diagnostiqué avec une forme très sévère d’autisme. Face à ce challenge personnel, j’ai dû, comme des milliers d’autres parents en France, trouver des solutions pour l’aider dans son quotidien, mais aussi dans ses apprentissages. J’ai d’abord pris le temps de mettre en place, avec mes moyens personnels, une prise en charge adaptée, respectueuse de ses besoins spécifiques, de sa personnalité et de son niveau de développement. Mais, très vite, j’ai constaté qu’il y avait une pénurie d’outils pédagogiques adaptés à l’éveil de ces enfants. La France accuse un vrai retard en la matière.

 

Qu’est-ce que cela impliquait pour vous ?

Il fallait que je m’investisse. J’ai donc pris la décision de quitter mes fonctions pour me consacrer au lancement du projet « LearnEnjoy », dont l’objectif est de concevoir, de fabriquer en France puis de distribuer des manuels interactifs appropriés aux besoins des enfants autistes. J’ai regroupé, fédéré, les talents d’une équipe pluridisciplinaire expérimentée, composée d’enseignants, de psychomotriciens, d’orthophonistes, de psychologues. Je me suis également tournée vers un partenaire technologique, la société Happy Blue Fish, start-up membre de la French Tech Rennes Saint Malo pour réaliser nos outils numériques adaptés. Et en 2012, LearnEnjoy est né.

 

Que propose LearnEnjoy aujourd’hui ?

Nos équipes consacrent l’essentiel de leur énergie à former et à outiller des aidants familiaux, des professionnels en établissements spécialisés ou à l’école. Nous proposons des supports pédagogiques complets et abordables sur tablettes tactiles. Ces applications sont disponibles sur l’AppStore ou sur GooglePlay, pour que tous y accèdent indépendamment des barrières géographiques, intellectuelles ou économiques.

Notre deuxième pôle d’activité, essentiel au développement des bons usages, c’est la formation via notre organisme dédié. Nous dispensons des modules théoriques et offrons un accompagnement pratique en présentiel ou à distance par le partage de vidéos sécurisées.

Enfin, notre troisième pôle de compétences, c’est la recherche. Depuis les débuts de LearnEnjoy nous construisons et consolidons des partenariats avec des universités, avec des laboratoires. Nous travaillons notamment en partenariat avec l’Université de Paris Descartes et l’INS HEA.

 

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Avec plus de 30 000 utilisateurs, nous avons la nécessité de développer sans cesse de nouveaux modules. Nous travaillons en ce début d’été sur la solution de pédagogie différenciée du primaire, utile aux élèves autistes, mais à bien d’autres encore. Le développement produit passera aussi par la fourniture d’une application dédiée aux adultes avec handicap mental, trop souvent privés d’accès à l’éducation, à la citoyenneté. C’est un sujet qui nous tient à cœur. Enfin, nous avons le souhait de créer des emplois utiles, en France et de nous développer à l’international. La levée de fonds réalisée en janvier dernier pour financer l’investissement et le soutien des pouvoirs publics sont autant d’atouts pour que dans cinq ans nous puissions envisager la création d’une cinquantaine d'emplois directs, tout en apportant une innovation technologique majeure, avec un impact social majeur : l’accès à l’éducation pour tous, sans exception !

www.learnenjoy.com

21 septembre 2015

Le Vésinet : une classe spécialisée pour collégiens autistes

Sébastien Birden | 20 Sept. 2015, 17h52 | MAJ : 20 Sept. 2015, 17h52
Le Vésinet, jeudi 17 septembre. Depuis la rentrée, l’établissement privé catholique, le Bon Sauveur, accueille six enfants autistes réunis au sein d’une même classe.
Le Vésinet, jeudi 17 septembre. Depuis la rentrée, l’établissement privé catholique, le Bon Sauveur, accueille six enfants autistes réunis au sein d’une même classe. (LP/S.B.)

Ils s’appellent Tom, Oriane, Maïwen, Yann, Antoine, et Mathis. Depuis une quinzaine de jours, ces six collégiens âgés de 11 à 14 ans, qui sont tous sujets à des troubles autistiques, sont réunis au sein d’une même classe au Bon Sauveur, établissement privé situé en limite du Vésinet et de Chatou.

Une classe ULIS-TED (unité localisée pour l’inclusion scolaire pour enfants avec troubles envahissants du développement) créée à la rentrée sous l’égide du diocèse grâce notamment aux 60 000 € de dons recueillis par l’association de parents d’élèves (Apel), et aux aides de partenaires privés comme la Fondation Orange, Total ou encore le Rotary club. « On a baptisé cette classe la 6e Diamant car ces élèves sont nos pierres les plus précieuses, explique Marie Levard, la chef d’établissement. Ils nous apportent bien plus que nous leur donnons. L’objectif est de leur offrir un parcours individualisé leur permettant d’acquérir une certaine autonomie. »

Ces six collégiens atypiques - mais ils ne sont pas les seuls, l’établissement comptant pas moins de 400 élèves précoces - bénéficient de 21 heures de cours par semaine dispensés dans une salle de classe dédiée par une enseignante spécialisée, épaulée elle-même par deux auxiliaires de vie scolaire. « On évolue à leur rythme, souligne celle-ci. C’est généralement à moi de m’adapter. L’idée, c’est aussi qu’ils aillent un peu plus vers les autres. » D’où la tutelle assurée par les élèves de 1re sur le temps de midi, les récréations communes avec les élèves de 6e ou les passerelles vers les autres classes de l’établissement. « Nous avons ainsi un élève véritablement passionné d’histoire qui va suivre des cours sur la Première Guerre mondiale avec les lycéens », poursuit Marie Levardpour qui l’arrivée de ces nouveaux éléments donne l’occasion d’élaborer « un vrai projet d’établissement ». A noter qu’en France, près de 80 % des enfants souffrant d’autisme ne sont pas scolarisés.

Dominique : « Cela permet d’envisager un avenir pour nos enfants »

Le Vésinet, jeudi 17 septembre. Dominique Yvon, père de Maïwen, collégienne de 14 ans souffrant de troubles autistiques. (LP/S.B.)

20 septembre 2015

6 octobre 2015 : Forum des aidants du Val-de-Marne

 

Rendez-vous au Forum des aidants le 6 octobre ! | Site Autonomie en Val-de-Marne : Droits et démarches des personnes âgées et des personnes handicapées

Découvrez les solutions concrètes qui peuvent vous aider : aides et prestations, offres de répit (accueil temporaire de la personne aidée, groupes de paroles pour les aidants...), lieux d'information et de conseil mais aussi les dispositifs permettant de soulager les aidants (téléassistance Val'Ecoute, transport collectif adapté FILIVAL, plateformes de répit ...).

http://www.autonomie.valdemarne.fr

 

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20 septembre 2015

AURA 77 organise une journée sur l'insertion professionnelle des adultes avec autisme - 13 octobre Saint Thibault des vignes 77

logo aura 77 réseau de santé

13-10-2015 L' insertion professionnelle des adultes avec autisme en milieu protége et ordinaire Les particularités des personnes présentant des Troubles du Spectre de l Autisme (TSA) dans différents domaines comme les relations sociales, la communication, les comportements, la sensorialité, etc. constituent le plus souvent un frein pour leur intégration dans le milieu professionnel qu' il soit protégé ou ordinaire. Pourtant, les expériences montrent que les personnes avec TSA présentent des atouts indéniables pour une entreprise. Cette conférence, organisée par le Réseau de Santé AURA 77, vise à soulever les problématiques liées à l’accès à la formation et à l' emploi des personnes avec TSA ainsi que des pistes pour adapter l' environnement professionnel. Elle abordera les enjeux et les obstacles de la professionnalisation en milieu spécialisé et en milieu ordinaire en favorisant le partage d' expériences des dispositifs, entreprises et des personnes avec autisme ayant relevé le défi de l' insertion professionnelle.

 

 

19 septembre 2015

Formation eLeSI : e-Learning pour une société inclusive

 

 

19 septembre 2015

Quelque chose en plus, film de Sophie Robert, à Saint Etienne - le vendredi 9 octobre 20h00

quelque chose en plus saint étienne

19 septembre 2015

Régime d'imposition de la Prestation de Compensation du Handicap - PCH

 

Question n°64580 - Assemblée nationale

Imprimer 14ème legislature Ministère interrogé > Handicapés et lutte contre l'exclusion Ministère attributaire > Handicapés et lutte contre l'exclusion M. Olivier Falorni attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, sur l'assujettissement de la prestation de compensation du handicap (PCH) aux prélèvements sociaux.

http://www2.assemblee-nationale.fr

 

17 septembre 2015

L'ONU vole au secours de Timothée D. enfant autiste en hôpital psychiatrique

 

Des experts de l'ONU demandent à la France la cessation de l'institutionnalisation d'un enfant autiste dans un hôpital psychiatrique

GENEVE (17 septembre 2015) - Des experts des droits de l'homme de l'ONU condamnent le placement d'un enfant autiste de 16 ans, Timothée D., au sein de l'hôpital psychiatrique pour adultes Le Vinatier de Lyon, où il a été assujetti à des traitements médicamenteux sans son accord ni celui de sa mère.

http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16443&LangID=F

 

17 septembre 2015

Nouvelle association à Bussy Saint Georges -> ASMA 77 Equipe sportive

 

 


L association asma 77 ouvre ses portes pour les jeunes autistes qui n ont aucune prise en charge.

 

17 septembre 2015

Samedi 19 septembre MUNE Ciné-ma différence au Kosmos à Fontenay-sous-Bois

En Avant-première sur tout le réseau Ciné-ma différence  !!!!!

Samedi 19 septembre - séance à 15 heures au Kosmos à Fontenay sous bois

logo envol loisirs

Dans un monde Fabuleux, Mune, petit faune facétieux, est désigné bien malgré lui gardien de la lune : celui qui apporte la nuit et veille sur le monde des rêves. Mais il enchaîne les catastrophes et donne l'opportunité au gardien des ténèbres de voler le soleil. Avec l'aide de Sohone, le fier gardien du soleil et la fragile Cire, Mune part alors dans une quête extraordinaire qui fera de lui un gardien de légende !

 - Pour accéder au cinéma le Kosmos et savoir en quoi consiste une séance ciné-ma différence. cliquez ici

17 septembre 2015

Dimanche 27 septembre 14h30 à Fontenay-sous-Bois -> Loisirs+ rencontre associations-familles

 
Envol Loisirs
 
 
 

Dimanche 27 septembre 2015 à l’école Pierre Demont  à 14h30. Envol Loisirs propose une rencontre « Loisirs+ »qui mettra en relation associations et familles. 

 
 
 
 
 
 

L’association Envol Loisirs favorise la mise en place d’activités de loisirs pour les personnes, enfants, adolescents, adultes atteints de Troubles Envahissants du Développement ou tout autre handicap mental qui nécessite une attention particulière. Elle fait émerger les projets des familles et contacte les associations qui proposent des activités culturelles ou sportives.  Actuellement l’association propose au travers son réseau des activités de voile, de musique, de cinéma, de chant, d’arts plastiques, d’expression théâtrale, d’activités équestres. L’association propose à ses adhérents de se regrouper pour solliciter les villes et les associations pour ouvrir de nouvelles activités.

 
 
 

plan à télécharger

 

Plus d'information
ici

16 septembre 2015

Une réponse accompagnée pour tous -> Zéro sans solution N°1 - septembre 2015

 

 

15 septembre 2015

Mardi 22 septembre 20h40 sur France 5 -> Enfants handicapés, de la galère à l'exil

Enfants handicapés, de la galère à l'exil
Résumé

La France compte aujourd'hui près de 670 000 enfants porteurs d'un handicap mental. Autisme, trisomie 21, maladies génétiques : il naît chaque année entre 6000 et 8500 enfants qui ne pourront jamais, pour la plupart, vivre de façon totalement autonome. Pour les parents, c'est un combat qui commence dès la naissance. Sonia s'est exilée en Belgique pour offrir à son fils l'accompagnement qui lui aurait fait défaut en France. Le fils de Bénédicte, porteur du syndrome de Williams et de troubles autistiques, a été renvoyé de l'école à cause de son handicap.

Autres
  • Nicolas Bourgoin / Réalisateur
  • Amandine Stelleta / Réalisateur
15 septembre 2015

Une piqûre de rappel en humour sur la réalité des traitements médicaux ... La maltraitance est possible

shoot légal

Voir =>La maltraitance des adultes vulnérables : une réalité complexe
Les trois orientations prioritaires de la politique de prévention et de lutte contre la maltraitance

"Violences médicales ou médicamenteuses : par exemple défaut de soins de base, non information sur les traitements ou les soins, abus de traitements sédatifs ou neuroleptiques, défaut de soins de rééducation, non prise en compte de la douleur…"

15 septembre 2015

Atteinte de trisomie, elle a défilé à la Fashion Week de New York

article publié sur M6 info

Une jeune trisomique de 18 ans a réalisé son rêve dimanche 15 septembre. Madeline Stuart a participé à la Fashion Week de New York.

Elle a défilé au milieu des mannequins pour un créateur italien, sans complexe.

Atteinte de trisomie, elle a défilé à la Fashion Week de New York

Pour une fois, il n’y avait pas que des mannequins élancés à la Fashion Week de New York. Une jeune femme, atteinte de trisomie 21, a elle aussi défilé. Invité par un collectif de jeunes créateurs italiens, Madeline a marché sur le podium, au milieu de la foule, avec assurance et sans complexe. A son second passage, Madeline Stuart, 18 ans, a même pris la pose comme une professionnelle.

Promouvoir la diversité dans la mode

Cette jeune femme de 18 ans « aime être au centre de l’attention, que les gens la remarquent ». « C’est formidable qu’on lui offre cette opportunité » ajoute sa mère.

Madeline se bat pour promouvoir la diversité dans la mode. Elle est déterminée à voir son image exposée un jour dans les magazines et à défiler sur les podiums. Nageuse et danseuse de hip-hop, Madeline Stuart a toujours voulu pratiquer les mêmes activités que les filles de son âge.

Un vrai plan de communication

En mai dernier nous vous racontions déjà le projet fou de Madeline. Pour accéder à son rêve, l’Australienne a suivi un régime strict, afin de perdre du poids. Elle a dû aussi se faire connaître et a donc multiplié les comptes sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram etc.) afin de publier des photos d’elle. Et ça fonctionne. 440.000 internautes la suivent sur Facebook. Grâce à ce véritable plan de communication, la jeune fille a été choisie par la marque FTL Moda pour représenter deux de ses créateurs lors de la Fashion Week.

Madeline n’est pas la première trisomique à participer à un défilé à New York. En février dernier, l’actrice américaine Jamie Brewer l’avait devancée.

15 septembre 2015

Prévenir l'extrême épuisement des parents d'enfants handicapés

article publié dans La Croix

La cour d’assises de Rennes juge à partir de lundi 14 septembre une mère ayant tué sa fille (8 ans) lourdement handicapée.

14/9/15 - 08 H 40

Une enfant autiste, en région parisienne. Face au handicap, certains aidants familiaux éprouvent...

(Florence LEVILLAIN / SIGNATURES)

Une enfant autiste, en région parisienne. Face au handicap, certains aidants familiaux éprouvent un épuisement physique et psychique.
Avec cet article

Un dossier très délicat qui repose la question de la détresse vécue par certains aidants familiaux.

Les associations appellent à faire de la lutte contre l’isolement une priorité pour éviter de tels drames.

« Se libérer toutes les deux d’un quotidien devenu insupportable. » C’est ainsi que Laurence justifie avoir mis fin aux jours de sa fille Méline, lourdement handicapée, et avoir elle-même tenté de se suicider. Prévenus par la grand-mère de la fillette qui vivait sur place, les secours réussirent à sauver Laurence, pas Méline.

C’est une tâche ardue qui attend lundi 14 septembre la cour d’assises de Rennes : celle de juger une mère ayant commis l’irréparable, mais décrite par les services sociaux comme « attentive au mal-être de son enfant » et ayant su, à certains moments, faire preuve d’un « extrême dévouement » envers Méline.

Une relation totalement « fusionnelle » liait la mère à l’enfant handicapée psychomoteur, selon les psychiatres ayant examiné la prévenue. Séparée de son conjoint, ayant cessé de travailler après la naissance de Méline, Laurence était, toujours selon les experts médicaux, « en grande détresse » au moment du passage à l’acte. L’un d’eux conclut même à l’abolition de son discernement lors des faits.

« L’urgence, c’est de sortir les familles de l’isolement »

Ce drame repose la question de l’épuisement physique et psychique des aidants familiaux. « Pas une année ne se passe sans qu’on ne recense un passage à l’acte de ce type et rien ne change !, déplore Thierry Nouvel, directeur général de l’Unapei, qui représente les personnes atteintes d’un handicap mental. Les pouvoirs publics doivent ouvrir les yeux sur la détresse qui peut s’emparer des aidants familiaux. »

> Lire aussi Qui sont les aidants familiaux ?

Reste à savoir sur quel levier jouer. « L’urgence, c’est de sortir les familles de l’isolement, estime l’intéressé. Les parents s’en prenant à leurs enfants vivent en effet très souvent reclus sur eux-mêmes. »

Un constat partagé par l’Association des paralysés de France (APF). « L’isolement, c’est la pente naturelle des parents confrontés au handicap », rappelle ­Bénédicte Kail, conseillère nationale éducation et famille à l’APF.

« La société porte un regard tellement dur sur le handicap »

Pour plusieurs raisons, selon elle : « Ils sont d’abord débordés. On imagine mal combien leur vie est scandée par les soins, par les rendez-vous avec les spécialistes… Ils n’ont plus le temps de sortir. Et ce n’est pas tout. Ils ont aussi tendance à se replier sur eux-mêmes pour se protéger des regards extérieurs, y compris ceux de leurs proches. La société porte un regard tellement dur sur le handicap… »

Les centres d’action médico-sociale tentent de garder le contact avec les parents concernés, mais les associations réclament davantage. Et notamment une réforme ambitieuse visant à faciliter le maintien dans l’emploi des mères d’enfants handicapés.

> Lire aussi Les aidants familiaux, un rempart contre la maladie, le handicap ou la dépendance

« Nombre d’entre elles peinent à concilier travail et soins à apporter à leur enfant, déplore Bénédicte Kail. Au final, elles finissent par lâcher leur emploi. » À l’APF, on plaide pour la création d’un congé spécifique permettant de mieux concilier travail et prise en charge d’un enfant handicapé.

Les associations veulent un nouveau congé de soutien familial rémunéré

Un « congé de soutien familial » a, certes, vu le jour en 2006. Sa durée est toutefois limitée dans le temps (un an) et il n’est pas rémunéré. En cela, il est davantage adapté aux salariés souhaitant consacrer du temps à un parent en fin de vie.

Les associations réclament donc un nouveau congé, rémunéré cette fois. Une doléance difficile à faire valoir en ces temps de disette budgétaire…

> Lire aussi Le congé de soutien familial suscite peu d’engouement

Autre requête des associations : multiplier les dispositifs de « répit ». Ces derniers organisent la prise en charge d’une personne handicapée pour une durée variable afin de décharger des aidants familiaux.

Des solutions d’accueil temporaire limitées

« Ces prises en charge ponctuelles se révèlent décisives pour souffler, pour se ménager du temps pour soi et trouver la juste place vis-à-vis de son enfant », assure Michèle Dietrich, elle-même maman d’un garçon lourdement dépendant et fondatrice de l’Association d’aide aux parents d’enfants handicapés (APEH).

Ces solutions d’accueil temporaire restent cependant limitées vu leur coût. Leur nombre varie considérablement d’un département à l’autre. « L’offre reste embryonnaire », déplore Bénédicte Kail.

Bataillant auprès des institutions pour faire avancer leurs doléances, l’Unapei et l’APF refusent en général de se constituer partie civile dans les affaires impliquant des parents infanticides. « Nous laissons la justice faire son travail, estime Thierry Nouvel. À nous, en revanche, de rappeler à la société sa part de responsabilité dans le désespoir de certains de ces parents. À nous aussi de faire bouger les pouvoirs publics pour les seconder au maximum. »

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Une justice compassionnelle

Les parents ayant mis fin aux jours d’un enfant handicapé sont renvoyés devant la justice pour « homicide volontaire » commis avec préméditation sur mineur de moins de 15 ans. À ce titre, ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

> Lire aussi Un drame du handicap jugé aux assises, en 2014

Il est toutefois très rare que la prison ferme soit prononcée à leur encontre, la plupart des cours d’assises optant plutôt pour du sursis.

Sur les quatorze affaires jugées depuis 1988, neuf se sont soldées par des peines de prison avec sursis (entre un et cinq ans), quatre par une peine de prison ferme et une par un acquittement.

13 septembre 2015

Chiens Mira pour autistes : un record à l'horizon

Valerie Banville Valerie Banville / La Presse Canadienne

MONTRÉAL – La Fondation Mira attribue désormais plus de 100 chiens par année à des enfants vivant avec un trouble du spectre de l’autisme et devrait atteindre un record de 125 guides canins en 2015.

Réorientant sa mission, l’organisme attribue de moins en moins de chiens à des personnes aveugles, puisque le besoin diminue. Par contre, les demandes de parents d’enfants autistes ne cessent d’augmenter.

Et pour cause: les chiens, souvent de gros toutous labernois, aident énormément les enfants, selon ceux qui participent au programme de la «Schola Mira», fait sur mesure pour les jeunes qui vivent avec un trouble de l’autisme.

«Le chien a aidé à surmonter bien des difficultés», estime Valérie Banville, dont le fils Jules a un chien Mira depuis six ans.

Mais surtout, «il est plus joyeux», constate sa mère, qui renouvellerait l’expérience sans aucune hésitation.

Car le chien aide sur plusieurs plans, notamment à réduire l’anxiété chez les enfants mais aussi chez les parents, qui vivent souvent avec un stress très sévère, explique le psychologue et directeur de la recherche et du développement chez Mira, Noël Champagne.

«J’ai été assommé par les résultats», explique-t-il lorsque questionné sur l’efficacité des fidèles bêtes.

«Il y a une différence significative chez ceux qui ont un animal», affirme le psychologue qui a effectué des recherches en analysant la salive des membres de la famille, afin d’en mesurer les niveaux de stress.

Le sommeil est aussi un facteur important. Les enfants sont souvent aux prises avec des terreurs nocturnes et ont de la difficulté à dormir. Le chien les calme, et les mauvais rêves diminuent.

«Les enfants dorment mieux et donc les parents dorment mieux, fait valoir le psychologue. Certaines mères sont complètement épuisées, d’autres ne sortent plus de chez elles.»

Et parfois, des enfants qui ne parlaient pas du tout se mettent à le faire au contact de l’animal, pour l’apprivoiser.

L’autisme est caractérisé par des troubles persistants au niveau de la communication et de l’interaction sociale et se manifeste parfois par des comportements restreints ou répétitifs, d’intensité variable.

«Mais le chien n’est pas une panacée, ce n’est pas un remède miracle», prévient M. Champagne, notant que certains enfants n’ont pas de réaction particulière en présence d’un chien. Les bêtes ont toutefois changé la vie de bien des familles.

«Moi je trouve ça extraordinaire, ne serait-ce que pour travailler l’anxiété, juste de pouvoir apaiser l’enfant», commente Karine Martel, une orthopédagogue dont la spécialité est de travailler avec les enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme.

Dans sa clinique Giraf à Longueuil, qui offre divers services aux familles, l’orthopédagogue a vu passer des petits aux prises avec des difficultés et a constaté des changements après l’arrivée des bêtes dans la vie de certains d’entre eux.

Jules, âgé de 15 ans, est l’un de ses élèves et il vient aux séances avec sa chienne Chaffee. «Il n’aimait pas quand les gens étaient trop proches de lui ou le touchaient. Je ne pouvais pas mettre mon bras autour du dossier de sa chaise quand on travaillait ensemble. Depuis qu’il a le chien, il accepte plus la présence des autres proche de lui», dit-elle.

Mme Martel explique aussi que les jeunes vont dans certains cas à l’école avec leur animal. Cela leur permet de socialiser avec les autres enfants, qui, curieux, viennent voir leur petit propriétaire à la récréation et bavardent avec eux, dit-elle.

La mère de Jules, l’écrivaine Valérie Banville, le décrit comme un jeune homme très charmant et de bonne humeur. Plus jeune, il faisait des crises, avait des difficultés de langage, tolérait difficilement le bruit, et a aussi vécu une phase de frustration, surtout quand il a commencé l’école: il allait se cacher dans les toilettes à la maternelle. Maintenant, les progrès sont tangibles, dit-elle, mais il n’a par contre pas vraiment de copain.

«C’est triste de voir un enfant qui n’a pas d’ami», souligne-t-elle doucement.

La plus grosse différence depuis l’arrivée de Chaffee? «Il est devenu vraiment plus joyeux, comme s’il trouvait un ami qui l’attendait après l’école», rapporte Mme Banville.

Mais aussi, «ça le rassure, le calme et diminue le stress», explique sa mère. Avant, il ne voulait même pas s’asseoir sur la chaise du dentiste, donne-t-elle en exemple.

Et puis, comme c’est Jules qui s’occupe du chien et le nourrit, «cela lui fait une responsabilité et ça le valorise. Et ça le fait se sentir spécial», ajoute-t-elle.

Chaffee, une labrador blonde, facilite les sorties en famille, au restaurant ou ailleurs, dit Mme Banville. «C’est comme si elle est la cheerleader.»

Les parents ont la garde partagée de l’adolescent. Il va de chez un à l’autre, avec Chaffee: «Le chien offre une stabilité, dans les deux endroits», ce qui est un plus pour ces enfants qui ont besoin de routine et de constance.

Mais tout n’est pas facile pour les parents. La formation du chien prend du temps et représente un grand engagement pour les familles. La fondation Mira les entraîne mais un parent doit passer au moins une semaine, 24 heures sur 24, à la «Schola Mira». Et après, le chien ne peut être laissé seul: si l’enfant ne peut l’amener à l’école, par exemple, il se retrouvera dans le bureau de papa ou de maman le jour!

Sans Chaffee, «quelque chose aurait manqué», dit spontanément la mère de Jules. Elle admet toutefois ne pouvoir départager à quoi le progrès de son fils est dû, entre le travail des parents, des spécialistes, les efforts de Jules lui-même et la présence réconfortante du chien.

Le programme pour les enfants autistes, qui existe depuis 2003, est encore méconnu malgré les efforts. Et des commerçants refusent l’accès aux familles avec le chien — pourtant bien identifié — car ils ne comprennent pas son rôle, ayant l’habitude de faire des exceptions pour les non-voyants uniquement.

Méconnu auprès de la population, le programme ne l’est pas auprès des parents: il y a une liste d’attente d’environ 18 mois.

Selon M. Champagne, le nombre de cas d’autisme a monté en flèche ces dernières années. «Une catastrophe, dit-il. Du jamais vu.»

Et il a ainsi deux fois plus de demandes que la capacité de Mira à former et attribuer des chiens. «On devrait pouvoir diminuer les délais», ajoute M. Champagne, confiant, précisant que le nombre de chiens donnés à de jeunes autistes a déjà doublé, n’étant que de 50 il y a quelques années.

13 septembre 2015

Rentrée scolaire : la campagne choc d'Autistes sans frontière

article publié par VIVRE FM

Jeudi 27 Août 2015 - 12h30

Rentrée

Enfant abandonné sur une plage déserte ou au bord de la piscine, une image choc pour une campagne de collecte de fonds, l'association "Autistes sans frontières" alerte l'opinion en dénonçant les vacances forcées des enfants autistes non scolarisés.

Privé de rentrée, des enfants autistes seront en vacances forcées en septembre.
Privé de rentrée, des enfants autistes seront en vacances forcées en septembre.

"Chaque année, 80 000 enfants autistes aimeraient que les vacances se terminent." C'est le slogan de la campagne de publicité visible en affiches ou dans la presse depuis le début du mois d'Aout réalisée par l'agence Australie pour "Autistes sans frontières". On y voit un enfant seul au milieu d’une plage déserte. L’association insiste sur le manque de scolarisation en milieu ordinaire pour les enfants autistes.

13 euros par français

Chaque année des enfants en situation de handicap ne font pas la rentrée en même temps que les autres en raison le plus souvent d’un manque d’accompagnement. En partant de ce constat, l’association lance un appel aux dons pour pouvoir financer les aides à la scolarisation.

Les affiches de l'association "Autistes sans frontières"

 

Selon les calculs de l’association, il suffirait que chaque français fasse un don de 13 Euros pour financer l’accompagnement des 80 000 enfants autistes en France. Aujourd’hui "Autistes sans frontières" finance la supervision d'accompagnants pour des enfants autistes. "C'est encore beaucoup trop partiel" explique à Vivre FM Aurélie Cam, directrice de la communication de l’association et elle même mère d’un enfant autiste de 9 ans et demi. 

Pour faire un don à "Autistes sans frontières" cliquez sur ce lien.

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