Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
23 mars 2015

Autisme : quel quotidien pour les familles? Document sur Téva.

article publié sur le blog tv news

3 Mars 2015

Publié par François 23/03/2015 8H

Autisme : quel quotidien pour les familles ? Document sur Téva.

À la maison et à l'école, les « aspi » sont de vrais génies, mais ils sont aussi totalement inadaptés à la vie en société.

Ils seraient 54 000 en France à être atteints du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme de haut niveau, qui affecte lourdement les rapports sociaux. Helios, 8 ans, a une mémoire phénoménale : virtuose du piano, du dessin et des maths, il a besoin de se réfugier dans sa bulle dès qu'il ressent trop de pression. Avec son QI supérieur à 150, Gabriel, 11 ans, passionné de Rubiks cube et de fission nucléaire, a besoin de l'attention permanente de ses parents pour progresser. Valentin, 22 ans, violoniste surdoué, dessine des villes géantes avec une précision incroyable, mais il est incapable de faire son lit ou de se faire cuire un steack.

Une équipe de reportage a suivi pendant plusieurs mois ces personnes dont les familles se battent au quotidien pour les aider à devenir plus autonomes et à mener une vie normale...

A voir le samedi 4 avril 2015 en première partie de soirée sur la chaîne Téva.

Marielle Fournier recevra à cette occasion la mannequin Natalia Vodianova, dont la soeur est atteinte d'autisme, et qui a lancé en 2004 la fondation « Naked Heart Foundation » qui vient en aide aux enfants russes.

Crédit photo © Cécile Rogue - Téva.

Publicité
Publicité
23 mars 2015

Il voulait aider son fils autiste à trouver sa voie. Il crée une boite pour changer les mentalités.

Publié sur positivr


En Floride, le centre de lavage auto Rising Tide n’est pas un centre de lavage comme les autres. Créé par John D’Eri, le but de ce projet était de pouvoir offrir à son fils cadet autiste un emploi… et un avenir.

En France, si il est difficile d’obtenir des chiffres concernant l’emploi et l’autisme, le taux d’activité de la population reconnue handicapée en 2011 était de 44% seulement pour 71% pour la totalité de la population en âge d’être active. Aux Etats-Unis, la situation est bien pire… Et on estime que chez les adultes autistes, le taux d’activité est de seulement 10%.

Face à ce constat, John D’Eri, un père de famille dont le fils cadet est autiste, a pris le taureau par les cornes et a décidé de créer un centre de lavage spécialisé qui accueille principalement des employés issus de la communauté autiste.

Avec son fils ainé, ils ont donc ouvert le centre de lavage Rising Tide en 2013, et l’activité est florissante !

Dans cette entreprise, alors qu’ils n’avaient que peu d’espoir de pouvoir un jour trouver un emploi, de jeunes autistes prennent confiance en eux, apprennent un métier et permettent aussi de changer les mentalités localement.

Un projet génial que je vous propose de découvrir :


Un père crée une entreprise pour son fils autiste. par positivr

 

23 mars 2015

Vidéo -> Docteur Robert Maboul à la journée de l'Autisme CRA Alsace 21 mars 2015

Ajoutée le 22 mars 2015

"Les personnes autistes sont dans leur monde imaginaire.
Elles ne sont donc pas dans la réalité.
Lorsqu’on lit des documents scientifiques, le DSM 5 par exemple, on se rend compte que c'est du champ de la psychose.

22 mars 2015

Autisme : des différences de structure découvertes dans le cerveau

Une nouvelle méthode d'imagerie cérébrale permet d'identifier les zones du cerveau qui varient chez les personnes souffrant d'autisme, par rapport aux personnes non malades. 
Autisme: des différences de structure découvertes dans le cerveau
PURESTOCK/SIPA

C'est la première étude de l'autisme du genre. En cette Semaine du cerveau en France, une équipe de chercheurs de l'université de Warwick (Royaume-Uni) a publié dans la revue scientifique Brain des conclusions basées sur une méthode innovante, dénommée BWAS (brain wide association analysis). Elle  permet d'avoir un aperçu panoramique de tout le cerveau. 

Vue panoramique et 3D

Cette technique a permis d'identifier les zones du cerveau qui contribuent, d'une manière ou d'une autre, aux symptômes de l'autisme. Les chercheurs se sont appuyés sur des images de cerveau obtenues par IRM de 523 personnes autistes et de 452 personnes non autistes.

Ces données ont été analysées à l'aide de la méthode BWAS qu'ils ont développée. Deux modèles ont été créés: un pour un cerveau « sain » et un pour le cerveau malade. Les chercheurs ont ainsi eu accès à une vue 3D très complète et précise de tout le cerveau, ce qui a permis pour la première fois de comparer toutes les zones du cerveau entre personnes malades et une personnes saines. Par rapport aux méthodes utilisées habituellement, BWAS permet de voir d'un coup tout le cerveau au lieu d'étudier des petites zones séparemment. 

Différentes connexions

Leur analyse met en évidence des connexions différentes entre certaines zones du cerveau, chez les personnes atteinte d'autisme. Par rapport à un cerveau « sain », le modèle de cerveau autiste dispose, entre autre, d'une mauvaise connexion fonctionnelle, entre le cortex visuel du lobe temporal (responsable d'analyser les expressions faciales de ses interlocuteurs) et le cortex préfrontal (responsable de la communication sociale et des émotions). 

Selon le professeur Feng, la méthode BWAS représente une avancée majeure, puisqu'elle permet de se rendre compte des différences fonctionnelles à l'échelle de tout le cerveau, ce qui n'avait encore jamais été vu par des médecins. Les zones présentant des différences, notamment dans leurs connexions entre-elles, pourraient jouer un rôle dans le développement des symptômes de l'autisme. 

À terme, la méthode pourrait être utilisée dans le cadre d'autres pathologies cognitives, par exemple la schyzophrénie pour étudier les variations fonctionnelles et physiques en cause dans le cerveau, et pourquoi pas, repenser les traitements.

22 mars 2015

Thérapie de choc pour Elise ... avec l'association Meuphine

P1080703

Répondant à l'invitation de Nadine VALLET, la présidente de l'association MEUPHINE, nous avons passé une journée inoubliable en famille à Disneyland Paris. (voir le montage photos souvenir in fine)

logo association meuphine

MEUPHINE est aussi sur facebookfacebook cliquez sur j'aime (n'oubliez pas de cliquer sur le bouton de la page)

 

De très nombreuses familles avaient répondues au rendez-vous et des groupes constitués en début de journée chacun encadrés par des voluntears. Je vous passe le programme mais picnique & goûter étaient prévus en commun ainsi qu'un emplacement privilégié pour la parade.

Traitement de choc pour notre groupe à bord des attractions suivantes :

  • Indiana Jones et le temple de péril
  • Tower of terror
  • Rock'n roller copster
  • Crush' coaster
  • Ratatouille

On a beaucoup crié !!! GENIAL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

P1080717

Voir ici :

http://mondisneylandparis.fr/les-attractions/

P1080749

Un Grand merci à Meuphine & à José et Quentin nos voluntears de Disney !!! Les voluntears sont des bénévoles purs et durs d'une gentillesse et efficacité remarquables

Publicité
Publicité
22 mars 2015

Stationnement pour handicapés : la gratuité à parti du 19 mai 2015

Publié le 20 mars 2015

free-parking-jeu-monopoly-660x330

À partir du 19 mai, les automobilistes en situation de handicap n’auront plus besoin de payer pour se garer. La loi visant à faciliter le stationnement des titulaires de la carte de stationnement a été promulguée le 18 mars par le président de la République et entrera « en vigueur deux mois après » cette date.

Gratuité sur toutes les places, réservées ou pas

Les titulaires de cette carte, ou la tierce personne les accompagnant, pourront utiliser gratuitement « toutes les places de stationnement ouvertes au public ». « Toutes les places » et pas seulement celles réservées aux personnes handicapées. Les mairies pourront toutefois autoriser les gestionnaires de parkings « disposant de bornes d’entrée et de sortie » à maintenir le paiement d’une redevance.

Gratuit pendant au moins douze heures

Le texte précise que le stationnement sera gratuit « sans limitation de durée ». Mais les communes auront le droit de « fixer une durée maximale de stationnement » de douze heures ou plus.

En attendant le 19 mai, rendez-vous sur le site de l’APF où sont recensées les villes appliquant la gratuité sur les emplacements adaptés. À la fin de l’année 2013, c’est-à-dire au moment de l’examen en première lecture du texte au Sénat, elle en dénombrait une centaine. Sachant qu’il y a 36 681 communes en France, pas besoin d’être devin pour affirmer que ce chiffre va augmenter. Franck Seuret VDC

22 mars 2015

Prévention & traitement de la maltraitance en établissement - Mission du responsable d'établissement ...

22 mars 2015

Le renforcement de la lutte contre la maltraitance fait l'objet d'une circulaire en date de février 2014

CIRCULAIRE N° DGCS/SD2A/2014/58 du 20 février 2014 relative au renforcement de la lutte contre la maltraitance et au développement de la bientraitance des personnes âgées et des personnes handicapées dans les établissements et services médico-sociaux relevant de la compétence des ARS.

Date d'application : immédiate

Classement thématique : Etablissements sociaux et médico-sociaux

Validée par le CNP le 21 février 2014 - Visa CNP 2014-36.

Examiné par le COMEX du 5 mars 2014 Publiée au BO :oui

Déposée sur le site circulaire.legifrance.gouv.fr : oui


 

Quelques extraits :

"Pour mémoire, la politique nationale est actuellement organisée autour de quatre axes prioritaires :

  • Améliorer la détection, la révélation, et le traitement des faits de maltraitance ;
  • Améliorer la connaissance du phénomène de la maltraitance ;
  • Renforcer le contrôle et l’accompagnement des établissements et services médico-sociaux ;
  • Développer une dynamique de bientraitance dans le secteur médico-social.

Ces orientations prioritaires se déclinent en programmes, dispositifs et procédures dont l’animation et le suivi relèvent, pour le secteur médico-social, de la compétence des ARS."

(...)

"Afin de faciliter l’expression de la parole des personnes ou de leur entourage, deux dispositifs nationaux d’accueil et d’écoute téléphonique sont mis à disposition de tous, particuliers comme professionnels, en vue d’alerter sur une situation de maltraitance : le 3977 pour les situations concernant les personnes âgées et les personnes handicapées adultes et le 119 pour les situations concernant les enfants (y compris les mineurs handicapés) et les jeunes adultes."

(...)

"Les inspections diligentées à la suite de signalements ou de réclamations doivent être menées de manière inopinée, afin de s’assurer que les conditions d’installation, d’organisation et de fonctionnement des structures ne menacent ni ne compromettent la santé, la sécurité ou le bien être physique ou moral des personnes accueillies.

L’action de contrôle est utilement coordonnée avec celle du conseil général pour les établissements et services relevant d’une double compétence."

circulaire_du_20_février_2014___sujet_maltraitance

21 mars 2015

Les centres de loisirs pour enfants handicapés et valides

article publié sur le site de la Mairie de Paris

Crédits photo : Anne Thomes/Mairie de Paris
[29/08/2014]

Un enfant handicapé peut être accueilli soit dans les centres de loisirs ordinaires, soit dans les centres de loisirs à parité pour enfants handicapés et valides.

Les centres de loisirs ordinaires ouverts à tousL’égalité d’accès aux activités périscolaires est assurée à tous les jeunes Parisiens. Les centres de loisirs sont ouverts aux enfants de 3 à 13 ans révolus, scolarisés ou domiciliés à Paris. Si l’enfant a un PPS (projet personnalisé de scolarisation) pendant le temps scolaire, il sera élaboré une extension pour les temps péri et extra scolaire. Dans le cas où la famille n’a pas établi ce PPS, un projet est mis en place sur ces temps. Il faut s'adresser au responsable de l'action éducative de la circonscription des affaires scolaires correspondant à votre arrondissement.

Favoriser les échanges entre tous les enfantsL’association Loisirs Pluriel,  subventionnée par la Ville de Paris, réserve la moitié des places de ses 2 centres de loisirs aux enfants porteurs de handicap physique, mental ou sensoriel. Des centres de loisirs à parité en gestion municipale ont été ouverts en début pour des enfants d’âge élémentaire. 

Des animateurs qualifiés accueillent les enfants le mercredi et pendant les vacances scolaires, et organisent des activités en petits groupes mixtes. La Ville de Paris a le projet d’ouvrir un centre de loisirs à parité dans chaque arrondissement parisien. En effet, on constate que l’implantation d’un centre à parité permet une synergie avec les autres centres de loisirs dans l’accueil des enfants handicapés. De plus, les centres à parité peuvent accueillir des enfants avec un handicap plus lourd qui ne leur permettrait pas d’être reçus au sein d’un centre ordinaire.

Depuis 2004, 9 centres de loisirs pour enfants handicapés et valides ont été mis en place à Paris : dans le 5e et le 19e arrondissement avec les associations Loisirs Pluriel, et dans les 9e, 12e, 14e, 17e, 18e et 20e arrondissements directement gérés par la Ville de Paris.

Centre de loisirs élémentaire
28 rue Saint Jacques - Paris 5e
Contact association Loisirs Pluriel Tel : 01 43 21 51 70 - 06 70 47 98 00

Centre de loisirs élémentaire
10 rue de Clichy - Paris 9e

Centre de loisirs élémentaire
5 rue Gerty Archimède - Paris 12e

Centre de loisirs élémentaire
7 rue Maurice d'Ocagne - Paris 14e

Centre de loisirs maternel et petite enfance
87 rue Pajol - Paris 18e

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
rue Chalabre - Paris 17e

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
16, rue Tandou -Paris 19e
Contact : Association Loisirs pluriel de Paris 19Tél. : 01 40 03 05 17 - 06 89 07 42 22

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
17 rue Cité Champagne - Paris 20e

Centre de loisirs polyvalent (maternel et élémentaire)
32 rue Olivier Métra - Paris 20e

Les HorairesPendant les vacances scolaires, les enfants sont accueillis de 8h20 à 18h30, l'accueil à la demi journée étant possible.
Le mercredi, depuis septembre 2013, les centres de loisirs accueillent les enfants à partir de 13h30.

Les TarifsLes tarifs des participations familiales sont identiques à ceux des autres centres de de loisirs de la Ville de Paris . 

Pour tous renseignements concernant les centres de loisirs à parité gérés par la Ville
Contactez la Direction des Affaires Scolaires - Centre de Ressources « Enfance Handicapée »
Tél : 01 44 23 86 07

» Téléchargez la plaquette de présentation des centres de loisirs à parité (au format pdf)

21 mars 2015

Pâturages: Personne ne veut accueillir mon fils autiste, les centres d'accueil préfèrent prendre des Français ...

article publié dans La province.be

Jean-Marie, 22 ans, est agité et agressif par moments. Au point de devenir dangereux pour son entourage à Pâturages et pour lui-même. Alida, sa maman, essaie de trouver une solution pour le placer dans une institution. « Les centres d’accueil préfèrent prendre des Français », regrette-t-elle désespérée.


Jean-Marie (à g.) peut devenir violent. Ses parents n’en peuvent plus.

E.G.

Jean-Marie (à g.) peut devenir violent. Ses parents n’en peuvent plus.

Au bout du rouleau, Alida, 63 ans, nous reçoit afin de dénoncer ce qu’elle considère être – à juste titre – une injustice. « Je ne veux pas me débarrasser de Jean-Marie, insiste cette maman pleine d’amour pour son fils autiste, mais j’ai besoin de repos. J’ai des problèmes de tension et des problèmes de cœur. »

Depuis qu’il a quitté l’école en 2014, Jean-Marie est devenu nettement plus turbulent quand il est chez lui. Son grand frère de 40 ans Christian raconte : « Il a déjà cassé des carreaux dans la maison, et même des téléviseurs. Il peut devenir incontrôlable. »

Les scènes de violence peuvent survenir de jour comme de nuit. Quand il n’est pas violent, Jean-Marie peut aussi quitter son lit en pleine nuit et brancher un appareil électrique, tel une friteuse… A d’autres moments, Jean-Marie se frappe ou tape sur son entourage.

> Lire notre dossier et la réaction de l’AWIPH (agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées) dans La Province de ce vendredi 20 mars.

21 mars 2015

Clip Handicap du CCJ Poitiers

La commission solidarité du Conseil Communal des Jeunes de Poitiers (86) a créé le clip "Changeons les regards" afin de sensibiliser sur le handicap.

20 mars 2015

Michey a sorti Owen de l'autisme

article publié dans Le Parisien

C'est du grand n'importe quoi ... mais il faut savoir que cela existe et est soutenu par d'aucuns !!!

Hasard du calendrier, demain nous allons à Eurodisney en famille avec l'association Meuphine

dont la démarche est toute autre ... qui sait nous aurons peut-être la révélation - Lol

La petite vidéo que j'ai mise en introduction présente bien le sujet

Jean-Jacques Dupuis

 

C'est en regardant en boucle des dessins animés de Disney que ce jeune Américain a réussi à parler. Son père en a tiré une thérapie qu'ils ont présentée ensemble hier à Rennes lors d'un colloque international.
Solenne Durox | 06 Mars 2015, 16h02 | MAJ : 06 Mars 2015, 16h02
 
Atteint d’autisme régressif, Owen Suskind, âgé de 23 ans, vit en semi-autonomie dans une communauté et travaille dans un magasin de jouets. C’est grâce à sa passion pour les films de Walt Disney et à l’Affinity Therapy qu’il a pu sortir de sa coquille. Atteint d’autisme régressif, Owen Suskind, âgé de 23 ans, vit en semi-autonomie dans une communauté et travaille dans un magasin de jouets. C’est grâce à sa passion pour les films de Walt Disney et à l’Affinity Therapy qu’il a pu sortir de sa coquille. (AFP/Mike Coppola.)

Comme des millions d'enfants, Owen adorait les dessins animés de Walt Disney. Mais lui, le petit autiste, les regardait en boucle des heures durant. De cette passion obsessionnelle est née une thérapie originale mise au point par son père, Ron Suskind, journaliste américain lauréat du prix Pulitzer, et le médecin Dan Griffin.

Grâce à l'Affinity Therapy, Owen s'est mis à parler, s'est ouvert aux autres, a suivi des études. Un long parcours que ce papa et son fils, grand brun souriant de 23 ans, ont raconté hier lors d'un colloque international consacré aux recherches et pratiques contemporaines sur l'autisme qui se tient jusqu'à aujourd'hui à Rennes.

Pour Owen, tout a basculé à 3 ans. Lui qui était jusqu'alors un enfant bavard et sociable, il s'est muré dans le silence. Il pleurait, fuyait le regard... Il grandissait à l'envers. Le diagnostic est tombé : autisme régressif. Seuls les films de Disney, avec Mickey, Dumbo et compagnie, lui apportaient du réconfort. Et puis, un samedi de novembre, ses parents et son frère l'entendent murmurer des propos inintelligibles « jus, jus » en visionnant « la Petite Sirène ». Sa mère comprend que c'est la contraction d'une réplique du film. «  Juste ta voix, c'est ça que tu veux dire ? » lui demande-t-elle et, pour la première fois depuis un an, son fils la regarde dans les yeux et répète le borborygme. Comme la sirène, l'enfant avait seulement perdu sa voix. « Nous nous sommes retrouvés debout, tous les quatre à sauter sur le lit ! » raconte Ron Suskind. Alors, « au lieu de forcer notre fils à entrer dans notre monde, nous avons compris que nous devions entrer dans le sien ».

Les Suskind ont plongé la tête la première dans les dessins animés, en se mettant par exemple dans la peau des personnages des films, pour communiquer avec Owen et le sortir de sa coquille autistique. Ils ont découvert qu'il avait appris à lire tout seul en déchiffrant les crédits des films et qu'il pouvait dessiner tous les personnages de Disney comme un professionnel. « Son affinité spécifique lui a permis de comprendre le monde », s'émerveille encore Ron.

« Les gens voient les autistes comme des individus qui n'aiment pas la compagnie des autres. C'est faux, assène Owen avec assurance. Seulement, nous ne savons pas comment établir un lien avec les autres. » Lui a trouvé une issue grâce aux petits personnages animés. « Ce qui fait ce que je suis aujourd'hui c'est la façon dont je me sers des films comme d'un miroir », analyse-t-il. Adulte épanoui après vingt années d'efforts, il vit en semi-autonomie dans une communauté, peint et travaille dans un magasin de jouets. Il a même trouvé l'amour auprès d'Emily, une grande fan de Dumbo. Et là encore, « Disney nous a donné les moyens d'exprimer nos sentiments l'un pour l'autre ».

20 mars 2015

La vidéo de Joseph Schovanec, brillant comme d'habitude, invité de C à vous sur France 5 le 19 mars 2015


Josef Schovanec "L'autisme est une culture... par C-a-vous

C à vous
Josef Schovanec a présenté avec humour son livre "L'autisme pour les nuls" et plaidé pour qu"on change de regard sur cette particularité.
19 Mars 2015
France 5
#Cavous

20 mars 2015

Autistes : une place parmi les autres ? mardi 31 mars à 22h50 - 92 min - sur ARTE

article publié sur ARTE TV

 

 

Rediffusion jeudi 02.04 à 8h55

Comment nos sociétés peuvent-elles accompagner les personnes atteintes d’autisme, dont le nombre ne cesse d'augmenter ?

De la France, en retard, à la Suède, en pointe, une passionnante enquête dans cinq pays auprès de tous les acteurs de ce trouble qui demeure une énigme.

Maladie, handicap ou manière différente d’être ? Si la définition même de l’autisme, trouble envahissant du développement (TED), suscite encore le débat, les personnes qui en sont atteintes (500 000 en France) devront vivre avec : il n’existe aucun remède. Dès lors, comment les accompagner, elles et leurs familles, et les intégrer afin de leur permettre de devenir des adultes autonomes ? Alors que la France accuse un retard considérable sur la question, d’autres pays ont engagé des politiques audacieuses – et pas forcément coûteuses – pour améliorer leurs conditions de vie. Avec, bien au-delà des aspects médicaux, une réflexion sur l’altérité et la diversité, au cœur de ce véritable choix de société.

Juste distance

Croisant les expériences de cinq pays – France, Italie, Allemagne, Suède et Canada – et s’appuyant sur le point de vue d’experts parmi lesquels le biologiste et président du Comité consultatif national d’éthique Jean-Claude Ameisen, le psychiatre Jacques Constant ou encore le pédopsychiatre Bernard Golse, le film sonde l’énigme de l’autisme sans sacrifier la complexité des questions qu’il recouvre. À juste distance, il part à la rencontre d’autistes, esquissant des portraits délicats d'enfants ou d’adultes, à travers leurs différences, déficiences et compétences, et pointe leurs difficultés et celles de leur entourage. Entre la solitude des familles en France et les thérapies comportementalistes des pays anglo-saxons, où la rééducation intensive tient presque parfois du dressage, il montre, sans excès démonstratif, que d’autres solutions sont possibles. En témoignent les progrès des enfants autistes scolarisés avec les autres en Italie, pour le mieux-être de tous, ou les perspectives qu’offre l’accompagnement récemment mis en place en Suède. "Les gens autistes ont toujours beaucoup plus de capacités qu’on ne le croit", répète Josef Schovanec, autiste militant, atteint du syndrome d’Asperger. Passionnante, parfois drôle et souvent émouvante, une exploration de l’"Autistan", miroir troublant de nos peurs, individuelles et sociales.

 

20 mars 2015

Départementales et handicap : le Défenseur des droits prodigue ses conseils

article publié dans Le Point

- Publié le 16/03/2015 à 12:20

Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, à Paris le 8 décembre 2014
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, à Paris le 8 décembre 2014 © AFP/Archives - Thomas Samson

Transports de substitution, assesseur dédié, signalétique adaptée: le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a rappelé lundi aux maires les mesures à prendre pour garantir l'accès au vote des personnes handicapées.

A six jours du premier tour des départementales, le Défenseur leur a transmis une liste de recommandations éditées au fil du temps pour garantir le respect des droits civiques des personnes handicapées, en conformité avec la loi de 2005 sur le handicap et une convention internationale de 2010.

Les conseils portent notamment sur l'accès aux bureaux de vote (places de stationnement dédiés, choix de lieux adaptés), sur l'utilisation du matériel électoral (chevalet devant les bulletins de vote avec le nom des candidats en caractères lisibles) et sur l'accompagnement des électeurs, avec la désignation d'un assesseur dédié aux personnes âgées et handicapées.

Lors des élections municipales de 2014, le Défenseur des droits avait appelé les personnes handicapées à le saisir en cas de problème: il avait alors reçu 65 réclamations. Une seule de ces personnes n'avait pas pu voter, les autres avaient trouvé l'exercice "fastidieux" voire "humiliant".

Malgré les efforts des mairies, le Défenseur avait constaté la persistance de "problèmes récurrents", surtout pour entrer dans les bureaux de vote, dans les isoloirs et pour lire les bulletins de vote.

16/03/2015 12:19:43 - Paris (AFP) - © 2015 AFP

20 mars 2015

Lady Gaga soutient les personnes atteintes d'autisme grâce à un plongeon glacial

Jeudi 19 mars 2015 12:00

 

Lady Gaga soutient les personnes atteintes d'autisme grâce à un plongeon glacial
Dimanche 1er mars 2015, l'exubérante chanteuse Lady Gaga a participé à un évènement caritatif en soutien aux personnes atteintes d'autisme. À cette occasion, elle n'a pas hésité à plonger dans l'eau glacée du Lac Michigan, à Chicago, aux côtés de 4 500 autres participants.

 

Baptisé Polar Plunge (autrement dit « plongeon polaire »), cet évènement a lieu chaque année depuis 140 ans et vise, depuis 1999, à récolter des fonds pour l'association organisatrice, Special Olympics, et financer les Jeux olympiques spéciaux, qui réunissent plus d'un million de sportifs atteints par le trouble autistique, venant du monde entier.

L'eau du lac Michigan était réellement glacée puisque les cheveux de Lady Gaga ont gelé en seulement quelques minutes après son rapide bain. Mais ce mauvais moment à passer n'était pas vain : la présence de la chanteuse et de son compagnon Taylor Kinney, mais aussi de l'acteur Vince Vaughn, a rapporté 1,1 million de dollars, soit plus de 980 000 euros.

Lady Gaga a posté plusieurs photos de son expérience et l'a commentée à plusieurs reprises sur Instagram : « on se sent tellement bien après avoir fait un geste pour une bonne cause comme Special Olympics. C’est bien de donner de l’argent, mais aussi bien d’avoir un élan d’amour envers ceux qui le méritent », a-t-elle déclaré.

19 mars 2015

Prends-moi sur arte le samedi 14 mars

 

Prends-moi samedi 14 mars à 0h20 (11 min) Rediffusion dimanche 15.03 à 5h05 Dans un centre pour handicapés, un infirmier doit s'occuper de ses patients dans la "chambre d'intimité", un endroit où ils peuvent faire l'amour. Une responsabilité qui l’embarrasse..

19 mars 2015

Beuvry : quand un autiste parle de l'autisme

article publié dans La Voix du Nord

Publié le

PAR GÉRARD BOUQUET (CLP)

La salle était comble au lycée Yourcenar pour suivre la conférence donnée par Josef Schovanec sur l’autisme, à l’invitation du Club médical de l’Artois.

josef schovannec

Trente-trois ans, autiste et surdiplômé (Sciences Po, doctorat de philosophie, polyglotte, écrivain, passionné de langues anciennes et de religion), Josef Schovanec a captivé son auditoire, démarrant sur le nombre d’autistes en France : 600 000, « autant que d’élus » dit-il. Le ton est donné.

Détricoter les stéréotypes

Un exposé débordant d’humour pour mieux détricoter les stéréotypes et balayer les idées préconçues. Peut-on réduire l’homme à de simples paramètres ? Un enfant doué en maths mais nul en français est-il un enfant moyen ? Les connaissances médicales sur l’autisme évoluent lentement et M. Schovanec de rappeler qu’il y a peu encore, les malentendants étaient considérés comme attardés car ils n’arrivaient pas à s’intégrer socialement.

Et pourtant, entre ceux présumés autistes comme Einstein, Bill Gates, Mark Zuckerberg, et ceux dont le diagnostic a été posé, comme A. Wineman, enfant disgracieuse élue depuis Miss Montana, Kim Peek, qui a inspiré Rain Man mais dont l’intelligence va bien au-delà de la fiction, Temple Grandin qui a jeté les bases d’un élevage « humanisé » adopté par 50 % des fermes américaines, Lionel Messi, la question demeure sur la compréhension de l’autisme.

« À 5 h devant le centre d’examen »

Angoisse et logique, poursuit M. Schovanec…. « L’angoisse, ce n’est pas de passer le bac, c’est de savoir si le bus va arriver à l’heure devant le lycée… et je me suis retrouvé à 5 h du matin devant le centre d’examen. »

Le journal de l’autiste, c’est le Financial Times avec ses courbes et ses chiffres bien ordonnés par opposition à Closer avec des photos en pêle-mêle, des commentaires sans liens, et donc perturbants.

Tant de problèmes demeurent, souligne M. Schovanec : l’autisme au féminin, l’architecture adaptée, les médicaments qui ne règlent rien sur le fond, le langage aussi car, pour un autiste, un porte-plume, c’est un oiseau, un portefeuille, c’est un arbre. Et de suggérer la mise en place d’un langage adapté. Au final, M. Schovanec a quitté la salle sous une ovation pour tenir une autre conférence à Alger, non sans une dernier clin d’œil en citant son ami Stephen Shore, professeur à l’université de Boston, autiste et marié à une autiste, qui déclarait : « nous n’aurons pas d’enfant car nous ne voulons pas prendre le risque d’avoir un enfant non-autiste ».

En savoir plus : www.assdesas.fr

À lire : « Je suis à l’Est », par Josef Schovanec

Association des Asperger du Nord - Pas de-Calais : l’ASS des AS’, 06 36 62 91 08.

19 mars 2015

Henri Leconte et son fils Jules

19 mars 2015

Rencontre avec Olivier Bourgueil, LearnEnjoy

article publié sur le site de l'ITASD

- Autisme, ce qui change avec le numérique -

Olivier Bourgueil, je suis psychologue de l’enfant et de l’adolescent et spécialisé en analyse comportementale appliquée.
Titulaire d’une certification BCBA - Board Certified Behavior Analyst (Analyste du Comportement Certifié) et d’un Master d’Intervention ABA en Autisme et Troubles du Développement, j’ai passé les dix dernières années à travailler auprès de personnes atteintes d’autisme en libéral, au sein d’associations ou de structures expérimentales ou médico-sociales.
Je suis à présent le Responsable du pôle « Outils Numériques » dans l’équipe de LearnEnjoy. C’est-à-dire qu’en tant que directeur pédagogique, je suis en charge des contenus des applications ; contenus qui doivent prendre en compte les spécificités d’apprentissage des personnes avec autisme et les avancées de la recherche. Je suis également responsable des pôles supervision et formation ; à savoir, orienter la transmission des bonnes pratiques relatives à la prise en charge de l’autisme auprès des établissements médico-sociaux, des professionnels et des familles.

Qu’allez-vous présenter au séminaire ITASD 2014 Paris ?

Je participe au séminaire ITASD afin de présenter les applications pour tablettes tactiles créées par LearnEnjoy, qui sont de réels manuels d’enseignement.
Plus particulièrement je parlerai de la manière dont nous avons pris en compte, au sein des applications, différents corpus scientifiques relatifs aux particularités d’apprentissage des personnes avec autisme et relatifs à l’analyse comportementale appliquée. Mon collègue Sylvain Moutier, professeur de psychologie cognitive du développement, exposera quant à lui les possibilités d’utilisation des applications LearnEnjoy pour mener des recherches liées au développement des fonctions exécutives chez les personnes atteintes d’autisme.

En quoi cette solution/initiative, aide les personnes atteintes d’autisme et leur famille ?

En utilisant le levier du numérique, qui est un environnement de travail et de loisirs motivant pour la personne avec autisme, les applications LearnEnjoy favorisent et accélèrent l’acquisition de nouvelles compétences cognitives, de communication, sociales et scolaires. Nous travaillons pour cela avec l’Education nationale.
Pour les familles et les aidants professionnels, le numérique permet d’accéder à un ensemble d’exercices organisés de façon hiérarchique et développementale : en suivant un fil pédagogique commun, adapté et très complet ils bénéficient d’une approche fondée sur les preuves et correspondant aux besoins des personnes avec autisme.

Plus généralement, en ce qui concerne l’organisme LearnEnjoy, il s’agit d’un organisme qui fait partie de l’économie sociale et solidaire. Notre ambition est de changer la donne pour les parents avec un enfant autiste ou les personnes travaillant aux côtés d’une personne atteinte d’autisme.

Quel est l’avantage pour vous ou pour votre organisation ?

La présentation de notre outils aux familles d’enfants avec autisme, à la communauté scientifique et à la communauté de ceux qui jour après jour font évoluer la prise en charge de l’autisme est un grand honneur.
Notre engagement revêt 3 dimensions : (1) les applications, (2) les formations et supervisions, (3) la recherche ; chacune de ces 3 dimensions s’appuie sur les nouvelles technologies : via de la collecte systématique de données évaluatives, via le partage sécurisé et une plateforme de lecture synchronisée de vidéos spécialement développée, via le retraitement statistique des données éducatives.
Les technologies numériques accélèrent la diffusion des meilleures pratiques éducatives et leur mise à niveau régulière ; enfin, grâce au réseau internet elles bénéficient à un maximum de familles et d’enfants avec autisme
La participation à cet événement permet d’ancrer notre organisme comme résolument tourné vers l’innovation sociale, la recherche et les pratiques fondées sur les preuves.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 397 860
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité