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"Au bonheur d'Elise"
5 février 2013

Tribune : La refondation de l'école doit concerner tous les enfants

article publié sur le site Le café pédagogique

" Pas plus qu’il viendrait à l’idée d’obliger un enfant sur fauteuil roulant à monter un escalier, il n’est possible de demander à un enfant présentant un handicap mental de recevoir un enseignement qui n’est pas adapté à ses besoins. L’école que nous appelons de nos vœux doit être accessible à tous." Jean Paul Champeaux, directeur de Trisomie France, et Serge Thomazet, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, demandent que la refondation soit l'occasion de construire une école qui s'ouvre réellement aux enfants handicapés.

 

 Nous sommes nombreux à nous féliciter de la réflexion de grande ampleur menée actuellement sur l’école, réflexion qui doit déboucher sur une loi fondatrice. Nous avons en effet de nombreuses raisons pour souhaiter une évolution de notre école pour la rendre plus juste, et plus ouverte. La lutte contre les inégalités scolaires ne date pas d’hier. C’est en 1975 que l’école s’ouvrait au handicap et en 1981 qu’Alain Savary créait les ZEP (Zones d’Education Prioritaire). Ainsi, depuis plus de 30 ans, des efforts et de l’argent ont été investis sans parvenir toutefois à une situation satisfaisante. En effet, les dispositifs mis en œuvre ont été construits « en périphérie » de l’école (services d’accompagnement, classes spéciales), sans transformation véritable de l’école. La  « refondation de l’école » se doit de conduire à une mutation en profondeur de l’école.

 

En 2012, lors de la campagne pour l’élection du Président de la République, le candidat François Hollande, a pris l’engagement de faire du handicap une préoccupation générale de l’action du gouvernement. Le 4 septembre dernier, le Premier Ministre demande par circulaire à ses ministres de prendre en compte le handicap « dans les politiques publiques qu’ils sont amenés à conduire », notamment pour la préparation des projets de loi à venir (JORF n°0206 du 5 septembre 2012 page 14345). En prenant cette initiative, le gouvernement répond à la demande des personnes handicapées et de leurs familles. Il signifie que le handicap ne peut être traité à part : il devient un sujet transversal des politiques publiques. Nous attendons donc de la future loi de rénovation de l’école qu’elle intègre dans la loi ordinaire, les dispositifs en direction des élèves à besoins particuliers.

 

C’est une question de droit, c’est aussi une question de pertinence. En effet, les dispositions attendues, déjà prévues dans la loi de 2005 « pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » ont conduit à la mise en place d’une politique « d’école inclusive ». Cette politique est également clairement inscrite dans les textes internationaux que la France a signés. Il ne s’agit donc plus de demander aux enfants handicapés de s’adapter à l’école, mais bien de rendre celle-ci accessible. La mise en accessibilité des locaux avance, la difficulté est maintenant de permettre aux enfants, adolescents et jeunes adultes d’accéder à l’école, même si leurs capacités cognitives sont a-priori réduites. Pas plus qu’il viendrait à l’idée d’obliger un enfant sur fauteuil roulant à monter un escalier, il n’est possible de demander à un enfant présentant un handicap mental de recevoir un enseignement qui n’est pas adapté à ses besoins. L’école que nous appelons de nos vœux doit être accessible à tous. Parce que l’on apprend avec les autres et parce qu’en apprenant avec les autres on développe à la fois des compétences et une culture commune, de nombreux acteurs de la scolarisation et notamment les parents d’enfants en situation de handicap ont fait de l’accès à l’école ordinaire un axe fort de leur action.

 

Depuis 1975, pour répondre à la demande légitime des parents, les Ministres qui se sont succédés rue de Grenelle ont superposé des dispositifs et moyens spécifiques, héritiers de l’éducation spécialisée : accompagnements spécifiques (Auxiliaires de Vie Scolaire), commissions spécifiques, enseignants spécialisés, dispositifs adaptés, projets formalisés (Projet Personnalisé de Scolarisation )… Aujourd’hui, au-delà de l’affirmation qui date en droit de la loi de 1882 (loi dite Jules Ferry), les enfants et adolescents en situation de handicap ont gagné le droit d’être effectivement des élèves : personne ne refuserait ouvertement l’accès à l’école à un élève sous prétexte qu’il est porteur de trisomie 21 ou d’un autre handicap. Pourtant, L’effort d’adaptation est demandé d’une part aux enfants, qui doivent s’accommoder d’une école qui ne correspond pas à leurs besoins et aux enseignants, qui se retrouvent souvent dans des situations impossibles, enjoints d’accueillir dans leur classe des élèves aux besoins toujours plus hétérogènes, sans avoir reçu de réelle formation pour gérer cette hétérogénéité.

 

 La « rénovation en profondeur », ne peut se résumer à renforcer les dispositifs existants, qui ont atteints leurs limites ou à ajouter un dispositif spécifique supplémentaire, sur une pile toujours plus fragile qui menace de s’écrouler. Pour donner un exemple, la question des rythmes scolaires, largement discutée actuellement, est fondamentale pour scolariser efficacement un jeune handicapé ou en grande difficulté. Les travaux de recherche montrent que, lorsque les apprentissages  sont plus difficiles, ils sont aussi plus lents, entrainent un surcroît de fatigue, ainsi l’organisation de la journée scolaire s’avère d’une importance déterminante, de même que la durée des temps d’enseignement. Les enjeux sont majeurs pour notre école… bien au-delà de la question des zones de vacances… Prenons également le Projet Personnalisé de Scolarisation. La loi de 2005 a prévu l’obligation d’en rédiger un pour chaque enfant en situation de handicap. Participent à l’élaboration de ce projet les parents, l’enseignant, les autres acteurs de la scolarisation. On ne formalise pas de tels projets pour tous les élèves. Les parents d’enfants en situation de handicap ont donc le sentiment que cette procédure stigmatise leur enfant : il n’est pas traité comme les autres. La généralisation de cette démarche partenariale de projet pour tous les élèves serait intéressante à bien des égards et relèverait non seulement de l’égalité de traitement, mais constituerait de plus un signal fort de l’ouverture de l’école, de son adaptation aux besoins de chacun. Parce que leurs parents ont eu hier une pugnacité peu ordinaire et ont rencontré des professionnels de l’enseignement et de l’accompagnement engagés, aujourd’hui de jeunes adultes porteurs de la trisomie 21, handicap emblématique, font des choix citoyens, accèdent au monde de l’entreprise, à un logement autonome.

 

Pour préparer demain, nous attendons une loi ambitieuse, une loi qui mettra en œuvre la prise en compte de tous les élèves, et ce quelques soient leur milieu socio économique, leurs besoins et leurs compétences (même a minima), leurs potentialités. Nous voulons une école de République capable de s’adapter à chacun pour devenir effectivement  l’école de tous.

 

Jean Paul Champeaux, directeur de Trisomie France. Trisomie 21 France regroupe 63 Associations départementales Trisomie 21 sur l’ensemble du territoire français.

Serge Thomazet, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, sciences de l'éducation.

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5 février 2013

Formation des personnels du handicap : le grand ravalement !

Formation des personnels du handicap : le grand ravalement ! Formation des personnels du handicap : le grand ravalement !
Publié le : 28/01/2013
Auteur(s) : Handicap.fr - E.Dal'Secco http://www.handicap.fr
Résumé : Il y a urgence à mieux former le personnel qui accompagne les personnes handicapées au sein des établissements ! Fort de ce constat, la Fegapei et l'Unaforis lancent une grande concertation. Idées nouvelles, meilleure formation...
 

Cet engagement est l'une des prérogatives des lois handicap de 2002 et 2005. Car prendre en compte la situation des personnes handicapées, c'est une chose mais, dans la mesure où elles dépendent, parfois, d'un tiers, c'est l'ensemble du binôme qui est concerné. L'épanouissement des résidents suppose évidemment des aménagements matériels mais également un accompagnement personnalisé ad hoc. Et lorsqu'on pousse la porte de certains établissements spécialisés, on s'aperçoit que c'est loin d'être le cas. Incompétence, indifférence, surcharge de travail et, parfois aussi, maltraitance...

Des évolutions à parfaire

Certes, depuis quelques années, la formation initiale des professionnels a intégré ces nouveaux regards sur la personne handicapée. La sensibilisation est en marche. Des stages pratiques dans le milieu du handicap ont, par exemple, permis à des étudiants d'approfondir leurs connaissances et de développer des compétences plus pointues dans ce domaine. Des formations spécialisées pour les professionnels en poste ont également vu le jour. Mais force est de constater que, malgré ces efforts, d'importants besoins demeurent. Ces initiatives, restent souvent locales, menées de manière isolée et ponctuelle. Là où il serait nécessaire de mutualiser les expériences pour créer un socle commun... D'autant que certains établissements peinent à intégrer les nouvelles méthodes et techniques qui se développent dans le monde entier dans ce domaine.

Des employeurs qui se disent démunis

Les employeurs se disent démunis pour faire évoluer les pratiques dans leurs établissements au bon rythme, pour offrir des services de qualité aux personnes et à leurs familles. Pour cela, ils réclament qu'étudiants et professionnels puissent disposer de formations plus appropriées, dès la formation initiale, mais aussi tout au long de leur vie professionnelle. A défaut, depuis quelques années, ils sont obligés d'aller chercher au-delà de nos frontières les compétences qu'ils ne trouvent pas en France tandis que de nombreux étudiants préfèrent aller se former à l'étranger et y trouver des emplois qui leur permettent d'acquérir et de développer ces savoirs très spécifiques.

120 000 salariés concernés !


Pour répondre aux besoins en compétences des associations du champ du handicap, l'UNAFORIS et la FEGAPEI ont décidé de s'associer pour réfléchir à une offre de formation des travailleurs sociaux, à la fois initiale et continue. Il faut savoir qu'à elle seule la FEGAPEI fédère 500 associations et 4 000 établissements et services du champ du handicap. 120 000 salariés accompagnent plus de 240 000 personnes en situation de handicap. De son côté, l'UNAFORIS réunit 130 établissements de formation de travailleurs sociaux délivrant les principaux diplômes dans ce domaine et dispensant une offre de formation continue. Ils représentent 70 000 étudiants et professionnels formés par an. C'est dire si elles ont une vision étendue de la situation !


Quelques pistes...

 

  • L'intégration à la formation initiale de certains contenus liés aux monde du handicap : connaissance des publics, postures d'accompagnement, de négociation de projet individuel, pré-diagnostics, etc.
  • La conception et l'expérimentation de modules à proposer en options complémentaires à la formation initiale sur le champ du handicap (avant entrée en poste).
  • La conception et l'expérimentation de modules de formation tout au long de la vie professionnelle de type « adaptation au poste » et « développement des compétences », à proposer ensuite sur l'ensemble du territoire.
  • La conception d'une formation de formateurs pour accompagner la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvre des trois points précédents. 
  • L'intégration à la formation pédagogique des tuteurs du secteur du handicap des données nécessaires à une alternance plus inclusive dans ce domaine.


Un des chantiers 2013


L'UNAFORIS et la FEGAPEI ont programmé des rencontres régulières pour travailler ensemble, auxquelles seront conviés les autres acteurs nationaux intervenant sur ce champ, mais également les établissements universitaires et la Direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle. Ces travaux feront l'objet de propositions pour alimenter la réflexion des groupes de travail « Formations complémentaires » et « Evaluation des réformes de diplômes », prévus dans les « Orientations pour les formations sociales 2001-2013 » du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, en vue d'une présentation en Commission paritaire consultative début 2013. Avec, en ligne de mire, la création des hautes écoles professionnelles en action sociale et de santé (HEPASS). Les forces vives et hommes de terrain sont évidemment mis à contribution et encouragés à unir leurs expertises pour relever le défi d'un accompagnement satisfaisant des personnes handicapées dans les années à venir !

www.fegapei.fr

5 février 2013

Autisme : des causes multiples et complexes mais de mieux en mieux cernées

Vendredi, 01/02/2013 - 14:38
Autisme : des causes multiples et complexes mais de mieux mieux cernées

L'autisme ou plus précisément les "troubles du spectre autistique" regroupent un ensemble de pathologies complexes dont les causes sont multiples et enchevêtrées et font intervenir des facteurs génétiques mais également biologiques, familiaux et environnementaux.

Au cours de ces deux dernières années, trois facteurs de risques en matière d'autisme ont été mieux évaluées. D'abord, en mai 2012, une étude publiée dans le " Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry", et conduite par Sven Sandin, of the Karolinska Institutet (Suède), et des chercheurs du King's College Londres, a montré un lien entre l'âge de la mère et le risque d'autisme. Portant sur 26 000 personnes, cette étude a montré que les enfants nés de mères âgées de plus de 35 ans avaient 30 % de risque supplémentaire de développer un autisme.

Toujours en 2002, une autre étude, réalisée par l'Université de Californie sur 538 enfants autistes a montré que les femmes ayant eu une infection accompagnée de forte fièvre durant leur grossesse et ayant produit de fortes concentrations de protéine C réactive, avaient un risque de mettre au monde un enfant autiste multiplié par 2,12.

Selon ces travaux, les mères infectés par des bactéries ou des virus réagissent par une forte production de cytokines pro-inflammatoires et certaines de ces cytokines sont capables de traverser le placenta, pour atteindre le système nerveux central du fœtus, ce qui pourrait modifier les niveaux de neurotransmetteurs et le développement du cerveau des enfants à naître.

Enfin, une étude publiée récemment, et portant sur 677 femmes, montre que les futures mères exposées à une inflammation pendant la grossesse ont un risque de mettre au monde un enfant autiste qui est majoré de 43 % à 80 % en fonction du niveau de concentration de la protéine C dans le sang des futures mamans.

Ces recherches montrent l'implication du système immunitaire dans le déclenchement de l'autisme mais il reste cependant à comprendre comment ces différents facteurs de risque sont corrélés entre eux et s'articulent avec les nombreux facteurs génétiques et familiaux.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

2 février 2013

Bientôt : Le Bal des pompiers et Percujam le samedi 20 avril 2013 au Perreux

Laurent Savard & ses potes du groupe PERCUJAM seront aux Perreux-sur-Marne le samedi 20 avril dans le cadre d'une manifestation de sensibilisation autour de l'Autisme organisée par les villes de Bry-sur-Marne et du Perreux.

La manifestation se déroulera sur deux jours : 19 & 20 avril ... le programme n'est pas encore définitivement arrêté mais retenez déjà ces dates.

Laurent a déjà programmé sa tournée :

http://laurentsavard.com

 

2 février 2013

Autisme : Mesure de la connectivité du cerveau et capacité de codage/décodage

article publié sur le blog Autisme Information Science

Un dispositif de mesure magnétoencéphalographie révèle la connectivité du cerveau et la grande capacité de codage/décodage des enfants avec autisme

A custom magnetoencephalography device reveals brain connectivity and high reading/decoding ability in children with autism

Traduction: G.M.
Sci Rep. 2013;3:1139. Epub 2013 Jan 25.

Source

Research Centre for Child Mental Development, Kanazawa University , Kanazawa 920-8640, Japan ; Departments of Psychiatry and Neurobiology, Graduate School of Medical Science, Kanazawa University , Kanazawa 920-8640, Japan ; Higher Brain Functions & Autism Research, Department of Child Development, Osaka University United Graduate School of Child Development, Osaka University, Kanazawa University, Hamamatsu University School of Medicine, Chiba University, and Fukui University , Kanazawa 920-8640, Japan.
 

Résumé

Un sous-ensemble d'individus ayant des troubles du spectre autistique (TSA) effectue avec plus de compétences certaines tâches visuelles que peuvent être prédites par leurs performances cognitives générales. 
 
Cependant, chez les jeunes enfants atteints de TSA (âgés de 5 à 7), la capacité conservée dans ces tâches et les corrélats neurophysiologiques de leur capacité ne sont pas bien documentés. 
Dans la présente étude, nous avons utilisé un système de magnétoencéphalographie et démontré que la capacité conservée dans la tâche de raisonnement visuel a été associée à la latéralisation droite de la connectivité neurophysiologique entre les régions pariétale et temporale chez les enfants atteints de TSA. 
En outre, nous avons démontré que plus la capacité de lecture/décodage a également été associée à la même latéralisation chez les enfants avec TSA. 
Ces corrélats neurophysiologiques de tâches visuelles sont considérablement différents de ceux qui sont observés chez les enfants qui se développent sans autisme. 
 
Ces résultats indiquent que les enfants atteints de TSA ont des voies nerveuses fondamentalement différentes qui contribuent à leur capacité relativement préservée dans les tâches visuelles.
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1 février 2013

Maroc : inauguration du centre AURORE, nouvelle structure pour les autistes

article publié dans LE MATIN.ma

Le centre «Aurore» pour enfants autistes assurera une prise en charge complètement adaptée à cette catégorie

Le centre Aurore pour la prise en charge d’enfants autistes, inauguré par S.M. le Roi Mohammed VI, accompagné de S.A.R. le Prince hériter Moulay El Hassan, jeudi à Bouskoura (province de Nouaceur), assurera une meilleure prise en charge de cette catégorie qui sera complètement adaptée à leur situation, a indiqué la présidente de l’association SOS Autisme, Mounia Benyahia.

Ce centre fera en sorte que ces enfants soient pris en charge d’une manière spécifique et surtout adaptée à leur handicap, a-t-elle précisé dans une déclaration à la MAP.
Mme Benyahia a relevé que cette nouvelle structure comprend l’ensemble des équipements paramédicaux dont un enfant autiste a besoin, notamment en matière de psychomotricité, kinésithérapie et orthophonie, ainsi que des ateliers d’initiation à la menuiserie et à l’informatique.

«Il faut savoir que le handicap reste là. Avec ce nouveau centre et ses moyens disponibles, nous voulons donner le maximum de chance à l’enfant autiste pour qu’il puisse s’adapter à la vie sociale et être de plus en plus indépendant», a-t-elle encore souligné.

Structure socio-éducative par excellence, ce centre ambitionne de venir en aide aux catégories ciblées, de les accompagner ainsi que leurs familles pour surmonter la situation de handicap et d’assurer aux enfants autistes l’assistance médicale nécessaire en vue de faciliter leur insertion sociale. D’une capacité d’accueil de 100 enfants, cet établissement a nécessité un investissement de plus de 14,6 millions de dirhams, mobilisé par l’INDH (6,50 millions de DH), l’association SOS Autisme et ses partenaires (6,62 millions de DH), et la Fondation Mohammed V pour la solidarité (1 560 000 DH).

Publié le : 31 Janvier 2013 - MAP
31 janvier 2013

Comment ouvrir une CLIS : un exemple à suivre

Depuis la rédaction de ce document la classe CLIS est ouverte et 7 familles supplémentaires ont une solution, conforme au recommandations de la HAS.

C'est donc possible au prix d'efforts considérables :

"Manifeste pour la création d'un Collectif Militant de Parents d'élèves Autistes

But :
• Exprimer et démontrer la nécessité de créer ce type de collectif afin de permettre l’ouverture de structures et classes d'accueil adaptées aux enfants porteurs de Troubles Envahissants du Développement ou d'autisme en Yvelines.
• Proposer une démarche permettant une organisation efficace en se servant de l'expérience offerte
• Permettre de démarcher les associations gestionnaires existantes sans esprit de compétition."

Lire la suite => CollMilitantParentElèvesAutistes

31 janvier 2013

Seuls 11 500 enfants bénéficient de la prestation de compensation du handicap

23/01/2013

article publié sur le blog FAIRE FACE

11 500 enfants bénéficiaient de la prestation de compensation du handicap en juin 2012. Ils représentaient 8 % des allocataires de la PCH. C’est l’un des enseignements de l’étude sur l’évolution des prestations compensatrices que la Drees vient de publier, sur la base des résultats de l’enquête trimestrielle 2012, dont nous vous avions déjà présenté les principaux résultats.

Pour les enfants, le montant moyen global de la PCH s’élève à 1 075 € contre 775 € pour les adultes. « Comme l’ouverture totale à la PCH est relativement récente pour eux [2008 contre 2006], il se peut que, comme au moment de la création de la PCH pour les adultes, les premiers qui en bénéficient soient ceux qui ont des besoins particuliers », précise la Drees.

 

Critères d’éligibilité mal adaptés

Pour prétendre à la PCH, les enfants doivent non seulement ouvrir droit à l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) et à ses compléments mais aussi répondre aux mêmes critères d’éligibilité que les adultes. Si l’enfant remplit toutes ces conditions, les parents peuvent alors choisir de bénéficier du complément ou de la PCH. Sur les quelque 200 000 enfants bénéficiant de l’AEEH, la moitié a droit au complément d’AEEH. Mais seuls 11 % de ces derniers bénéficient de la PCH. Cela reste peu même si ce nombre a augmenté d’un tiers en un an. « Cette situation est en partie due au fait que les critères d’éligibilité de la PCH sont moins adaptés aux difficultés des enfants, note la Drees. Cette prestation leur est donc moins accessible. » Franck Seuret - Photo DR

31 janvier 2013

Je suis scientifique et humaniste, mais oui c'est possible ...

J’en ai assez que des personnes prônant l’approche psychanalytique de l’autisme se disent « humanistes », « respectueux de la singularité du sujet, de sa liberté ».

Stop à au détournement de mots…

Wikipédia : L’Approche humaniste est un modèle psychothérapeutique cherchant à développer chez la personne qui consulte (le client) la capacité de faire des choix personnels (choisir, c’est devenir autonome).

Où est cet humanisme quand on laisse un enfant autiste livré à lui-même sans lui apprendre le minimum d’autonomie ?

 

Le psychanalyste L. Danon-Boileau, remarquable orateur très respecté, « humaniste » cultivé…

 

Que sont devenus les adultes autistes passés entre les mains de telles personnes se disant « humanistes » qui, affirmant encore aujourd’hui que « l’autisme est un choix du sujet », attendent encore, par respect de ce choix, qu’ils choisissent de ne plus l’être  ?

« Ecoutez les autistes », dernier livre en vogue d’un psychanalyste : rien que d’en lire la présentation me soulève le coeur… « Les psychanalystes, eux, sont du côté des autistes, attentifs à la singularité de chacun ». Ainsi les psychanalystes sont vus comme des personnes bienveillantes, des protecteurs…

Et bien oui, écoutez-les, ces adultes autistes à qui vous, psychanalystes,  psychiatres psychanalystes, n’avez jamais rien appris, et pourtant vous en aviez la possibilité, l’opportunité, c’est le moins qu’on puisse dire ! Ces êtres humains, accompagnés presque exclusivement  par vous depuis leur enfance, n’ont pas pu choisir la vie qu’ils voulaient, et aujourd’hui ils sont prisonniers de leur dépendance pour chaque geste au quotidien.

Vous qui êtes pour le respect de la liberté, vous avez largement contribué à les enfermer dans leurs dépendances.

Ecoutez leurs cris, hurlements, leurs seuls moyens d’expression, puisque vous n’avez pas pris la peine de leur en apprendre d’autres.

 

Ecoutez Acacio, accompagné depuis son enfance par des psychiatres d’obédience psychanalytique…

 

L’approche pragmatique de l’autisme

Je suis scientifique moi-même, je n’ai pas une approche psychanalytique de l’autisme, j’en ai je crois une approche pragmatique. Je suis pour l’inclusion des personnes autistes dans notre société, qui doit faire des efforts pour s’adapter à eux, et en attendant, j’agis. Je suis humaniste,  respectueuse du droit à la différence. Et je suis pour une psychiatrie et psychologie basées sur des preuves scientifiques.

Dans le centre éducatif que nous avons monté, il y a 6 enfants autistes qui bénéficient d’une intervention éducative et comportementale. Chaque type de sollicitation est différente selon l’enfant, selon ses spécificités, selon ses possibilités. Les intervenantes sont humaines, prennent en compte la singularité de chaque enfant, leur apprennent à choisir ce qu’ils veulent, les aiment, respectent leurs goûts, leurs sensorialités, passent beaucoup de temps à jouer avec eux, sont en réelle interaction.

Est-ce un traitement inhumain ?

 

Education et humanisme

Est-ce une démarche humaniste de priver un enfant autiste du droit à l’éducation, droit fondamental, parce que « c’est du dressage », parce que « on ne respecte pas sa singularité » ?

Je vois pointer l’argument « Mais les psychanalystes ont toujours prôné la scolarisation. » Comment croire un argument pareil, quand sur le terrain, les propositions d’orientation de la majorité des psychiatres psychanalystes vont contre la scolarisation des enfants autistes ?

Un autre argument de parade est : « Mais dans les approches intégratives mises en place dans les hôpitaux de jour,  il y a de l’éducatif ». Certes, il y en a… un soupçon : quelques pictogrammes et quelques ateliers individuels de quelques minutes par semaine, et seulement si l’enfant est bien disposé. Juste pour contenter tout le monde sur le papier, et continuer toujours dans la même optique, sans remise en question des pratiques. Garder la main, coûte que coûte.

Messieurs mesdames les psychanalystes  dits « humanistes », si vous êtes respectueux de la liberté, respectez celle des parents qui pour beaucoup n’ont pas pu choisir le type d’interventions pour leur enfant.

Respectez celle des enfants qui ont besoin de rentrer dans les apprentissages pour pouvoir être en mesure de faire des choix plus tard.

Et arrêtez de faire croire que votre présence est nécessaire parce que vous seuls êtes capable de rentrer dans le monde interne des autistes…. Aie aie aie !

30 janvier 2013

Composition du Groupe d'études Autisme à l'Assemblée Nationale

30 janvier 2013

Autisme : le site d'Egalited est incontournable ! (extrait du site)

Bienvenue - Que faire en cas d'autisme ? - Actualités


 

Bienvenue sur le site du collectif EGALITED. Notre collectif a pour ambition de défendre les droits des personnes porteuses d'autisme et des autres Troubles Envahissants du Développement. Nous entendons oeuvrer pour l'égalité des personnes autistes, la défense de leurs droits, et leur inclusion sociale, sur le modèle des meilleures pratiques en vigueur dans le monde. Ce site rassemble des informations et des ressources pour toutes les familles touchées par l'autisme.

Gardez en tête qu'à partir du moment où vous êtes confrontés à l'autisme, votre vie va être bouleversée. Compte tenu de l'incompétence notoire de nombreux professionnels médicaux et paramédicaux dans ce domaine, vous ne pourrez pas faire aveuglément confiance au "docteur en blouse blanche". Il vous faudra vous informer par vous même, vous former, faire preuve de recul et d'esprit critique. Le meilleur spécialiste de votre enfant, c'est vous, le parent, pas le médecin. Le meilleur allié de votre enfant, c'est encore vous. La seule personne apte à décider de ce qui est bon ou pas pour lui, c'est toujours vous et personne d'autre. Nul ne défendra les droits de votre enfant à votre place.

Le meilleur professionnel, c'est celui qui vous donne un libre accès à l'information, qui vous dit son point de vue, qui vous explique clairement son action, ses buts et ses moyens, et qui ensuite vous laisse libre de décider en toute connaissance de cause sans tenter de vous forcer la main.

Que faire en cas d'autisme ?

1- dépister et diagnostiquer selon les recommandations en vigueur: voir Autisme Infos  
2- mettre en place une prise en charge éducative: voir 
Prises en charge
3- la financer: voir 
Administratif
4- mettre en place une aide à l'école: voir 
Ecole, AVS
5- vous préserver pour votre bien et celui de votre enfant, gérer le quotidien, vous former: voir 
Quotidien, aide, outils

6- fuire la psychanalyse et les psychanalystes qui n'apportent rien aux autistes ni à leurs familles
7- faire de votre mieux tous les jours et écouter votre coeur de parent avant tout
8- ne pas rester isolés: rejoindre une association ou un collectif comme EgaliTED.

Fiche d'information de la Haute Autorité de Santé à destination des médecins: cliquez ici


Vous pouvez nous contacter ou nous rejoindre:
- par e-mail: 
col.egalited@gmail.com
- notre forum: 
http://collectif-egalited.fr-bb.com/
- notre page Facebook: 
EgaliTED

Gardez en tête qu'à partir du moment où vous êtes confrontés à l'autisme, votre vie va être bouleversée. Compte tenu de l'incompétence notoire de nombreux professionnels médicaux et paramédicaux dans ce domaine, vous ne pourrez pas faire aveuglément confiance au "docteur en blouse blanche". Il vous faudra vous informer par vous même, vous former, faire preuve de recul et d'esprit critique. Le meilleur spécialiste de votre enfant, c'est vous, le parent, pas le médecin. Le meilleur allié de votre enfant, c'est encore vous. La seule personne apte à décider de ce qui est bon ou pas pour lui, c'est toujours vous et personne d'autre. Nul ne défendra les droits de votre enfant à votre place.

Le meilleur professionnel, c'est celui qui vous donne un libre accès à l'information, qui vous dit son point de vue, qui vous explique clairement son action, ses buts et ses moyens, et qui ensuite vous laisse libre de décider en toute connaissance de cause sans tenter de vous forcer la main.

30 janvier 2013

L'Autisme : Grande Cause Nationale 2012. Bilan

article publié sur le site de l'OCIRP

L’autisme concerne des centaines de milliers de familles en France, souvent démunies face au manque de solutions pour la prise en charge de leurs enfants. Le label Grande Cause Nationale a été accordé à l’autisme en 2012. Une étape décisive, comme nous l’explique Vincent Gerhards, président du Collectif Autisme.

Comment le Collectif Autisme est-il né ?

Vincent Gerhards : Je suis président d’Autistes sans frontières, une association créée en 2004 qui s’occupe d’accompagnement d’enfants autistes en milieu scolaire ordinaire et qui fait la promotion de thérapies éducatives et comportementales. À notre arrivée dans le paysage associatif, il n’existait pas de concertation entre les nombreuses associations liées à l’autisme. Pour faire avancer la cause, il était important de mieux communiquer et de nous regrouper.

Dans un premier temps, nous avons mené en partenariat avec Autisme France une opération de communication sur le dépistage précoce de l’autisme, qui a reçu un très bon écho auprès du public et des scientifiques. Nous avons alors tendu la main à d’autres associations, à qui nous avons proposé la création du Collectif autisme. Il regroupe six associations parmi les plus représentatives en France. Cette légitimité acquise, il ne restait plus qu’à mettre en oeuvre de nouvelles actions.

Nous avons déposé un dossier pour bénéficier du label Grande cause nationale en 2011, mais il a été refusé. L’année suivante, nous avons élargi le collectif à d’autres associations oeuvrant pour le handicap mental, et le label a été accordé.

Pourquoi était-il important que l’autisme obtienne ce label Grande cause nationale ?

V. G. : La France accuse un retard très important en matière de prise en charge des enfants autistes. On estime que près de 80 % d’entre eux ne sont pas scolarisés, et ce malgré la loi Handicap de 2005, qui dit que la place d’un enfant est en priorité à l’école de son quartier. Or, une scolarisation, pour 60 à 70 % de ces enfants, peut être très bénéfique, surtout durant les premières années de la vie.

Le Collectif porte les espoirs de centaines de milliers de familles. Lorsque l’on sait qu’il existe potentiellement 8 000 nouveaux cas d’autisme chaque année en France, nous allons au-devant d’un grave problème sanitaire si nous n’agissons pas dès aujourd’hui.

Illustration Dossier Autisme OCIRP

Nous manquons cruellement de structures adaptées pour les enfants à naître, mais aussi pour tous ceux qui seront devenus adultes dans quelques années. Le diagnostic précoce est également un point crucial sil’on veut favoriser le développement de ces enfants,à un âge où la plasticité cérébrale (1) leur permet d’accomplir d’énormes progrès. 

Quelles sont les actions que vous avez pu réaliser cette année grâce au label ?

V. G. : Les premières journées parlementaires sur l’autisme se sont tenues en janvier 2012. Ministres, parlementaires, autorités de santé, chercheurs et spécialistes ont échangé autour de l’accès des enfants à l’école, de la recherche, du financement de la prise en charge des autistes, ainsi que des avancées du plan autisme, lancé en 2008. En avril, nous avons mené une campagne intitulée « Changer de regard sur l’autisme » et organisé l’événement « La France en bleu », qui consistait à éclairer de grands monuments français en bleu, couleur de l’autisme à cette occasion.

De septembre à fin novembre, les rencontres régionales de l’autisme se sont tenues, articulées autour de quatre temps forts: l’état des connaissances sur l’autisme, le dépistage et le diagnostic, les interventions éducatives et thérapeutiques, et les politiques publiques.

En mars 2012, la Haute autorité de santé (HAS) a également émis des recommandations de bonnes pratiques dans le cadre du plan autisme 2008-2010...

V. G. : La HAS préconise de privilégier les approches éducatives et les thérapies comportementales au regard de toutes les autres, et notamment de l’approche psychanalytique, seule approche depuis trente ans et encore majoritaire en France… Elle met également l’accent sur l’importance de la recherche clinique. Même si un énorme travail reste encore à faire, je pense que 2012 restera une année charnière en matière d’orientation.

Que sait-on aujourd’hui de l’autisme et de ses causes ?

V. G. : Les causes de l’autisme sont certainement multifactorielles, mais les scientifiques ont beaucoup de mal à les déterminer. Il existe probablement des causes génétiques et environnementales… En France, la recherche manque cruellement de moyens. Et pourtant, nous avons des chercheurs et des médecins qui avancent sur ce sujet. L’équipe du Professeur Thomas Bourgeron, de l’Institut Pasteur, a identifié des gènes liés à l’autisme… Nadia Chabane, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré et responsable du pôle autisme depuis 1996, travaille à déceler les signes d’alerte chez les tout petits, dès l’âge de 12 mois.

 

Que reste-t-il à accomplir ?

V. G. : Le chantier est encore immense, mais nous ne baissons pas les bras. Il est urgent de mettre l’accent sur la recherche, d’ouvrir des centres de dépistage précoce, et de renforcer l’accompagnement des enfants à l’école avec des systèmes adaptés, mais aussi de se pencher sur le cas des autistes adultes, à qui l’on ne propose aujourd’hui absolument rien.

(1) Mécanisme par lequel le cerveau est capable de se modifier par l'expérience.

Sites et documents utiles

Collectif Autisme

Autistes sans frontières

Autisme France

Autisme : la HAS et l’Anesm recommandent un projet personnalisé d’interventions pour chaque enfant

10 choses que les enfants autistes aimeraient que vous sachiez, par  Ellen Notbohm ( @EllenNotbohm )

 

29 janvier 2013

Tommy Hilfiger nous parle de l'autisme de sa fille

article publié sur le site Gobal Autism Awareness (traduction)

Par Lindsay Goldwert / NEW YORK DAILY NOUVELLES


Tommy Hilfiger et sa femme Dee ont plus en commun que le succès dans le désign - ils ont tous les deux des enfants atteints d'autisme.

Hilfiger a déclaré que l'une des raisons pour lesquelles il a choisi d'apparaître dans un message d'intérêt public pour l'autisme Speaks philanthropie était en l'honneur de Kathleen, sa fille de 16 ans.

A l'âge de 5 ans, elle a reçu le diagnostic de «retard de développement».

En dépit de voir des médecins de Harvard et de Yale, il ne pouvait pas avoir une idée sur ce qui n'allait pas.

Enfin, ils ont découvert qu'elle était "sur le spectre de l'autisme" - mais il reste encore plus de questions que de réponses.

Il est fier de sa fille "très intelligente" qui fréquente maintenant une école spéciale.

«Elle va venir me réveiller au milieu de la nuit et demander: « Suis-je intelligente ? » ou « Quelqu'un à l'école m'a dit que j'étais un retard, est-ce vrai ?

"C'est juste déchirant."

Alors il est heureux de sa fille obtienne les soins et l'aide dont elle a besoin, il souhaite que plus de gens se soucient de l'autisme.

«Le gouvernement n'est pas impliqué. Les gens ne donnent pas assez d'argent. Il n'y a pas assez de recherche », at-il dit. "Il n'y a pas de remède. Cette cause a besoin d'aide, nous avons donc à nous impliquer."

La présence d'un beau-fils qui a des problèmes similaires se révèle être un réconfort pour sa fille.
"Dee a un fils de l'âge de ma fille qui a eu le même problème", at-il dit. "Cela nous a vraiment rapprochés."

Des découvertes récentes des Centers for Disease Control révèlent que 1 à 88 enfants aux États-Unis a une certaine forme d'autisme.


Texte original :

Tommy Hilfiger opens up about his daughter's autism

Tommy Hilfiger and his wife Dee have more in common than just design success -- they both have children affected with autism.
Hilfiger said that one of the reasons he chose to appear in a public service announcement for the philanthropy Autism Speaks was to honour his 16 year-old daughter, Kathleen.
He said that she when was five years old, she was given the diagnosis of being “developmentally delayed.”
Despite seeing doctors at Harvard and Yale, he couldn’t get a grasp on what the trouble was.
Finally they discovered she was “on the spectrum of autism” -- but it still left more questions than answers.
He’s proud of his “really smart” daughter who now attends a special school.
“She’ll come and wake me up in the middle of the night and ask, ‘Am I intelligent?’ or ‘Someone in school told me I was a retard, is that true?’ It’s just heart-wrenching.”
While he’s happy his daughter is getting the care and help she needs, he wishes that more people cared about autism.
“The government is not involved in it. People aren’t donating enough money. There’s not enough research,” he said. “There’s no cure. It needs help, so we’ve become involved.”
He said that having a stepchild with similar problems has proved to be a comfort for his daughter.
“Dee has a son my daughter’s age who had the same issue,” he said. “That really brought us together.”
Recent findings from the Centers for Disease Control reveal that 1 in 88 children in the United States has some form of autism.

 

29 janvier 2013

Sources juridiques élémentaires (autisme & handicap)

29 janvier 2013

Europe et désinstitutionalisation - colloque à l'Espace Reuilly Paris 12ème

article pubié sur le site de l'EHESP (Ecole des Hautes Etudes de la Santé Publique)

Europe et désinstitutionalisation : quelle place pour l’enfant à besoins spécifiques au sein de la société civile – 14 et 15 mars 2013

Europe et désinstitutionnalisation : Quelle place pour l’enfant à besoins spécifiques au sein de la société civile ?Colloque organisé par la Convention nationale des associations de protection de l’enfance (CNAPE), en collaboration avec l’EHESP et Actif (formation, information, conseil), les 14 et 15 mars 2013.

Dans un contexte actuel d’évolution des politiques publiques,  les associations sont amenées à s’adapter en permanence et à faire mieux, voire plus, avec moins de moyens. De plus, l’influence grandissante des textes européens sur les politiques nationales rend incontournable un regard vers l’Europe et sur les différents modèles qui nous entourent. Ainsi, l’Union Européenne, dans sa stratégie 2010-2020 en faveur des personnes handicapées, mais aussi le Conseil de l’Europe avec sa recommandation relative à la désinstitutionnalisation des enfants handicapés et leur vie au sein de la société civile, montrent qu’ils se préoccupent largement de la place de ces derniers.

Au cours de ces 2 journées, des spécialistes venus d’Italie, Norvège, Pologne et Suède feront une présentation approfondie de leur modèle de prise en charge, en traitant de leurs problématiques spécifiques comme de leur façon propre d’anticiper les enjeux qui se posent sous l’angle de l’éducation, des soins, de la culture, des loisirs, de la désinstitutionnalisation, etc.

Public

Directeurs, cadres intermédiaires, chefs de services et travailleurs sociaux des associations mais aussi personnels des agences régionales de santé, des conseils généraux, des directions départementales et régionales de cohésion sociale.
Cette formation a pour objectif de développer la réflexion sur les pratiques professionnelles en partageant les expériences et mutualisant les bonnes pratiques dans les différents pays européens.

Informations pratiques

Espace Reuilly
21, rue Hénard – 75012 Paris
Métro : Montgallet, ligne 8 – Dugommier, ligne 6

Date limite d’inscription : 15 février 2013
Téléchargez le programme complet et le bulletin d’inscription

28 janvier 2013

Campagne de recrutement des enseignants

campagne de recrutement des enseignants

28 janvier 2013

François Hollande : les conseils généraux seront "les chefs de file" de la politique du handicap

article publié dans FAIRE FACE


25/01/2013

La politique du handicap a été, avec la lutte contre la pauvreté et le vieillissement, l’un des trois thèmes abordés par François Hollande dans son discours de clôture du congrès de l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs, sanitaires et sociaux (Uniopss), ce 25 janvier. Et le chef de l’Etat a avant tout cherché à rassurer les associations, qui s’inquiètent des projets du gouvernement de transférer les établissements et services d’aide par le travail ainsi que les Maisons départementales des personnes handicapées dans le giron des conseils généraux.

 

Chef de file de la politique du handicap

« Nous avons à faire que les usagers, les citoyens puissent connaître la collectivité qui sera chef de file par rapport à une politique. En matière de handicap, je considère que cela doit être le département, a-t-il dit. (…) Cette évolution ne portera nullement atteinte à la place que les associations occupent dans la politique du handicap. Autour du département, avec les associations, la politique du handicap devra être mieux définie. » François Hollande a certes reconnu que pouvait exister le risque que « les droits ne soient pas les mêmes selon le territoire » car certains départements « sont beaucoup mieux dotés que d’autres ou plus riches que d’autres ». « Donc, nous aurons aussi à assurer cette péréquation, cette solidarité », a-t-il martelé.

Sur l’accessibilité, il est resté flou se contentant de renvoyer à la concertation, en cours, pour déterminer comment faire « pour atteindre cet objectif et dans quel délai ». Il a par ailleurs annoncé que la France aura « dorénavant une politique de formation des personnels pour accompagner les enfants handicapés dans la vie scolaire ». Enfin, sur l’autisme, il a déclaré vouloir « favoriser une approche pluridisciplinaire, des accompagnements différents et de nouvelles approches thérapeutiques » mais aussi « ouvrir davantage d’établissements ». Franck Seuret

28 janvier 2013

La recherche sur le cerveau et le graphène choisie par l'UE pour des financements.

article publié dans Le Monde le 28 janvier 2013

Dans un laboratoire de l'école Polytechnique de Lausanne qui participe au Human Brain Project.

La Commission européenne a choisi deux projets scientifiques d'envergure, l'un pour développer le graphène, un matériau d'avenir, l'autre visant à modéliser entièrement le cerveau humain sur ordinateur, comme lauréats d'une bourse qui pourrait leur permettre d'obtenir chacun jusqu'à un milliard d'euros sur 10 ans.

Le Human Brain Project, dirigé par le professeur Henry Markram de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), et le projet Graphene, dirigé par Jari Kinaret, de la Chalmers University of Technology, en Suède, ont été choisis parmi 21 projets pour bénéficier de cette bourse.

Il s'agit d'un "jour important pour la science européenne, pour la place de l'Europe dans le monde", s'est réjouie lundi la commissaire européenne chargée des Nouvelles technologies, Neelie Kroes, au cours d'une conférence de presse, saluant dans les deux projets la possibilité d'"innovations qui entraînent la croissance".

Les lauréats ont été choisis dans le cadre du projet FET Flagship (Future and emerging technologies), un programme d'innovation et de recherche de la Commission dans le domaine des technologies de la communication et de l'information.

MODÉLISER LE CERVEAU HUMAIN D'ICI 2013

Les deux projets devraient recevoir dans un premier temps 54 millions d'euros chacun pour 2013. Au total, en fonction du budget pluriannuel de l'UE pour 2014-2020, les deux projets pourraient recevoir jusqu'à 500 millions d'euros chacun provenant de fonds européens sur une période de dix ans, à condition que les Etats ou l'industrie les cofinancent. Cela pourrait déboucher au total sur des financement d'un milliard d'euros pour chacun des deux projets.

Le Human Brain Project vise à simuler en détails un cerveau humain sur un superordinateur d'ici 2023. L'idée est de fédérer des équipes de chercheurs pour comprendre comment le cerveau humain fonctionne, avec des applications en neurosciences et en médecine. Mais il s'agit aussi d'utiliser les connaissances qui seront acquises sur le fonctionnement du cerveau humain pour améliorer les performances des systèmes informatiques.

27 janvier 2013

Annette et Thomas menacés d'expulsion (article publié dans Le Parisien)

article publié dans Le Parisien

Gilles Cordillot | Publié le 17.01.2013, 07h00


Conches-sur-Gondoire, mardi. Il n’y a qu’aux haras de Conches, aux côtés de la jument Vailyss, que Thomas se sent bien.

Conches-sur-Gondoire, mardi. Il n’y a qu’aux haras de Conches, aux côtés de la jument Vailyss, que Thomas se sent bien. | (LP/G.Co.)

« Quand ça ne va plus, je viens ici, et je hurle dans les champs… » Annette Urbanski, maman de Thomas Gatoux, un jeune homme de 20 ans atteint du syndrome Prader-Willi n’en peut plus. Comme si la au quotidien de la maladie de son fils n’était pas suffisante, elle vient d’apprendre qu’elle sera expulsée de son de Lognes, car depuis un an elle n’arrive plus à payer son loyer.

Elle a été assignée en référé. L’audience doit se tenir le 19 mars au tribunal d’instance de Lagny-sur-Marne.
Cette ancienne contrôleuse de gestion de 48 ans a dû arrêter de travailler pour s’occuper de son fils, lourdement handicapé, car aucune structure n’accepte de l’accueillir. « En 2006-2007, Thomas a été pris en charge par l’institut médico-éducatif départemental (Imed) de Claye-Souilly, explique Annette. Mais un jour on m’a appelée pour me dire qu’il était devenu ingérable et que je devais le reprendre avec moi. »
Thomas souffre d’hyperphagie. Son organisme ne connaissant pas la satiété, il peut manger des quantités impressionnantes de nourriture. Il pèse d’ailleurs 165 kg. Cela s’accompagne d’un retard mental, d’une hypotonie musculaire, de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), de crises de colère, d’une peur du changement… Une maladie pour laquelle la médecine n’a à ce jour trouvé aucun traitement. Il ne peut pas rester seul. C’est donc au cercle hippique de Conches-sur-Gondoire où Romuald et son équipe l’accueillent tous les matins que Thomas a noué ses seuls liens sociaux. Et Vailyss, la jument de son amie Gwendoline est sa préférée.
Annette est seule pour s’occuper de Thomas depuis qu’il a 3 ans. La dureté de la situation de l’enfant ayant eu peu à peu raison du lien paternel. Aujourd’hui, elle ne pèse plus que 44 kg. « Toute la nourriture que j’achète, je la lui réserve, explique Annette. Moi, je ne mange qu’une fois par jour. » Thomas est capable de manger dix yaourts au petit déjeuner.
Financièrement, c’est très dur pour cette maman isolée. « Depuis août 2011, Thomas est considéré par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Seine-et-Marne en rupture d’orientation et de droit. Cela veut dire que depuis cette date, je ne touche plus aucune aide financière », souligne Annette. Mais ce qui révolte le plus cette mère de famille, c’est qu’elle impute ce naufrage « à un dysfonctionnement de la MDPH ».
Selon elle, « on lui doit près de 11000 € au titre de l’allocation enfant handicapé pour la période allant de juillet 2011 à juillet 2012. Si Thomas avait touché normalement son allocation handicapé, j’aurais pu continuer à payer mon loyer et aujourd’hui, je ne serais pas expulsable », assure-t-elle.
Mais Annette ajoute avec amertume : « A la MDPH on m’a dit sans ménagement qu’ils n’étaient pas là pour payer mes loyers »…

Le Parisien

27 janvier 2013

Les formations des orthophonistes et des kinés intègrent le système LMD

Créé le 25-01-2013 à 14h16 - Mis à jour à 14h16

PARIS, 25 jan 2013 (AFP) - Les formations des orthophonistes et des masseurs-kinésithérapeutes vont être intégrées dans le processus universitaire LMD (Licence-Master-Doctorat), ont annoncé vendredi les ministres de la Santé Marisol Touraine et de l'Enseignement Supérieur Geneviève Fioraso.

Le certificat de capacité d'orthophoniste est reconnu au grade de Master et le diplôme d'Etat de masseur-kinésithérapeute à celui de Licence, selon le communiqué commun des deux ministres.

Ces décisions, qui étaient vivement réclamées par les organisations représentatives de ces professions, s'appliqueront dès la rentrée 2013.

"Il s'agit d'une réforme d'envergure qui répond aux évolutions des besoins de santé, ainsi qu'aux attentes de longue date de ces professionnels de santé", indique le texte.

S'agissant des masseurs-kinésithérapeutes, l'année précédant l'admission dans ces études (année universitaire ou classe préparatoire) sera reconnue et créditée de 60 ECTS (European Credit Transfer System), ce qui pourra offrir la possibilité d'un accès direct en seconde année de master.

Les organisations représentatives, qui avaient multiplié les manifestations depuis plusieurs années pour obtenir cette intégration, ont exprimé leur satisfaction.

"Belle journée pour l'orthophonie !" a déclaré dans un communiqué la présidente de la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) Nicole Denni-Krichel, estimant que "sans la mobilisation dans la rue, la profession n'aurait pu se faire entendre".

Du côté des kinés, la fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes (FFMKR) s'est félicitée que "ce dossier, clé de voûte de la profession trouve enfin une finalité très positive et renforce ainsi le rôle des masseurs-kinésithérapeutes notamment sur les parcours de soins et la prise en charge coordonnées des patients".

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