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"Au bonheur d'Elise"

26 mars 2018

Un vendredi comme les autres

 

Un vendredi comme les autres.

Un vendredi. Vous commencez la journée bien calmement, vous avez du boulot, pas trop urgent, mais votre planning est fait. N'y comptez plus, il va être bouleversé.

http://desmotsgrattent.blogspot.co.il

 

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26 mars 2018

Je sature

 

Je sature

Je sature des guerres entre parents d'autistes et autistes verbaux. Je sature des lapidations publiques. Je sature de l'orgueil très mal placé de certains. Je sature des autistes qui refusent le mot "autiste", terrifiés à l'idée d'être assimilés à ceux que l'ont appelaient et appellent encore les "kanner", les "sévères".

http://journalduneasperger.com

 

25 mars 2018

« Les neurosciences, d'un point de vue éducatif, ne servent à rien ! »

Interview de Gérard Pommier psychanalyste Lacanien. Tout est dans l'outrance ...

Point de vue que je ne partage évidémment pas

(Jean-Jacques Dupuis)

article publié dans Le Point

Le psychiatre Gérard Pommier réclame la démission du neuroscientifique Stanislas Dehaene à la tête du Conseil scientifique de l'Éducation nationale.

Propos recueillis par Émilie Trevert
Modifié le 24/03/2018 à 14:52 - Publié le 24/03/2018 à 12:24 | Le Point.fr
La question des neurosciences dans l'Éducation nationale fait débat.

La question des neurosciences dans l'Éducation nationale fait débat.

© LODI Franck/SIPA / SIPA/

Ce samedi soir, à La Bellevilloise (Paris, 20e), autour de psychanalystes, de pédopsychiatres et d'enseignants, le fondateur de l'association Pour la psychanalyse invite à débattre autour de la question des neurosciences dans l'Éducation nationale : « Révolution ou coup de force ? » Le psychiatre et psychanalyste lacanien Gérard Pommier a déjà la réponse. Explications.

Le Point : Pourquoi appelez-vous à la démission de Stanislas Dehaene ? N'est-ce pas un peu provocateur ?

Gérard Pommier : Non, c'est sa nomination qui a été une provocation ! Nommer un neuroscientifique à la tête d'un conseil de l'Éducation nationale est un coup de force. C'est un paradigme qui change : avec les neurosciences, on nous fait croire que les problèmes des enfants sont des problèmes de conformité génétique, de neuro-développement… alors que ces causes sont insignifiantes par rapport aux déterminations psychiques et familiales. Dire que l'humain est déterminé à l'avance par ses gènes, c'est de l'eugénisme ! Les théories de l'homme-machine, de l'enfant sauvage, cela fait plus d'un siècle que cela existe…

Vous allez jusqu'à comparer «  ce genre de science » avec celle qui était utilisée « au nom de l'hérédité et de la race »...

Les médecins allemands de 1890 faisaient les mêmes démonstrations pour accréditer leurs thèses de différences entre les races. Il suffit de laisser entendre que la causalité est génétique, comme le fait l'un des membres du Conseil scientifique, Franck Ramus (psychologue et neuroscientifique, directeur de recherche au CNRS, il travaille sur le développement de l'enfant et sur la cause des troubles comme la dyslexie ou l'autisme, NDLR), pour en conclure que ces thèses sont eugénistes.

Dire que l'humain est déterminé à l'avance par ses gènes, c'est de l'eugénisme !

Que reprochez-vous concrètement aux neurosciences ?

Je n'ai rien contre les neurosciences – je les ai moi-même étudiées et j'ai écrit un livre* là-dessus –, mais je suis contre leur utilisation politique. Ce qui me scandalise, c'est l'utilisation d'une science qui n'a pas fait ses preuves et qui devient un instrument de ségrégation à l'école. Un enfant qui a des difficultés à l'école ou qui est agité devient un infirme, un handicapé !

La sélection est cautionnée par les neurosciences. Dans certaines classes, en CP par exemple, il existe déjà des tests d'orientation. Une patiente me racontait que son fils a eu le « test du lion » : on note publiquement l'enfant en fonction de son comportement et on lui colle une étiquette « lion rouge », « lion vert » ou « lion noir »… Sur le site de l'Éducation nationale, on trouve une fiche qui permet aux enseignants de faire le diagnostic des troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Trouble qui est annoncé comme une « maladie neuro-développementale ». Il n'en existe aucune preuve, et ce diagnostic n'est même pas reconnu dans les nomenclatures françaises. Celui-ci a comme conséquence la plus fréquente l'administration de Ritaline, une drogue provoquant une accoutumance.

Pourtant, les découvertes des neurosciences ont pu être éclairantes sur les apprentissages, notamment sur la lecture ou l'intuition mathématique.

Les neurosciences, d'un point de vue éducatif, ne servent à rien ! L'imagerie cérébrale prend des photos de ce qui se passe après coup. C'est un relevé, cela ne dit rien de la causalité. Elle n'informe pas sur les processus d'apprentissage, qui sont extérieurs au cerveau et tributaires des relations familiales et sociales. Sur le langage par exemple, un enfant n'apprend pas à parler si on ne lui parle pas. M. Dehaene veut-il refaire l'expérience de l'empereur Frédéric II qui – au XIIIe siècle – isola six enfants avec interdiction de leur parler, et cela pour savoir dans quelle langue ils s'exprimeraient spontanément ? Ils moururent... La parole n'est pas plus dans le cerveau que les apprentissages qui en procèdent.

Qu'espérez-vous en lançant une pétition ?

Ce n'est pas la personne de M. Dehaene qui est en cause, mais il est le symbole d'un bouleversement radical du rapport à l'humanité que nous contestons : nous pensons qu'il ne lui revient pas de présider le Conseil scientifique. Nous souhaitons un remaniement de ce conseil qui comprend plus de la moitié de personnes qui s'inscrivent dans cette tendance neuroscientifique (le Conseil scientifique n'en compte en fait qu'un tiers, NDLR). Et espérons y voir des enseignants, des parents d'élèves, des sociologues, des psychanalystes, qui éduquent et s'occupent des enfants en souffrance depuis longtemps. Les neuroscientifiques, eux, devraient rester dans leurs laboratoires avec leurs singes, leurs souris et leurs cohortes de patients qu'ils n'ont jamais vus.

23 mars 2018

Une institution vaudoise accusée de maltraitance sur de jeunes autistes

 

Une institution vaudoise accusée de maltraitance sur de jeunes autistes

Les faits se seraient produits entre 2013 et 2017 dans cet établissement situé à Saint-Légier et qui dépend de la Fondation Eben-Hézer. Les familles de ces jeunes adultes attendent les résultats de l'enquête depuis bientôt deux ans. Journaliste à l'émission CQFD sur La Première, Bastien Confino a pu rencontrer la plupart d'entre elles (cinq sur six).

https://www.rts.ch

 

23 mars 2018

Hugo Horiot, autoportrait d'un ancien autiste

L'article date de 2013 mais me paraît intéressant  pour éclairer le parcours singulier d'Hugo Horiot qualifié ici d'ancien autiste ... (Jean-Jacques Dupuis)

article publié dans Le Figaro

Par  Astrid de Larminat Publié le 11/04/2013 à 14:44

HUGO HORIOT CRITIQUE - L'auteur, aujourd'hui comédien, a réussi à quitter la prison de ses rêves pour en faire une œuvre. Un récit exceptionnel dans lequel il donne les clefs de son comportement.

Bien qu'il se soit exprimé sur les plateaux de télévision à l'occasion de la Journée de l'autisme la semaine dernière, disant sans détour ce qu'il pensait des traitements qui ont cours en France, Hugo Horiot a pris soin de ne pas faire figurer les termes «autisme» et «autiste» dans son récit. De sorte que, quiconque a ressenti, comme lui, la souffrance de ne pas correspondre à la norme, quiconque est doté d'une sensibilité extrême qui le fragilise ou est révolté par le monde tel qu'il va, trouvera un écho à son désarroi dans ce livre, qui n'est pas tant un témoignage qu'un récit de combat, intense, puissant.

Pourtant, bien que ce soit insoupçonnable aujourd'hui, Hugo Horiot avait bien des caractéristiques autistiques lourdes, hurlements de bête, obsession pour certains objets, évitement du regard, raideur du corps, jeux interminables des mains, etc. Il suffit pour s'en assurer de se plonger dans les livres magnifiques que sa mère, la romancière Françoise Lefèvre, a écrit à son sujet Le Petit Prince cannibale(prix Goncourt des lycéens) et Surtout ne me dessine pas un mouton : «Pour apprendre à aimer et tenter de guérir un enfant autiste, c'est beaucoup plus simple de l'imaginer comme un Petit Prince», écrivait Françoise Lefèvre. C'est ainsi, en s'invitant sur sa planète, en entrant dans son monde, qu'elle a pu l'attirer doucement vers la Terre.

«Coupé du monde et de l'infini»

Dès l'âge de dix-huit mois, Hugo avait pourtant été orienté en psychiatrie. Sa mère l'avait emmené à l'hôpital de jour, une, puis deux, trois, quatre fois par semaine, jusqu'à ce qu'elle décide, mue par une intuition et une force intérieure inouïes, de le tirer de là, de s'en occuper elle-même, puis de le scolariser. Hugo Horiot se rappelle le bureau de la pédopsychiatre: «Je pense qu'elle croit que je suis un enfant. Je ne suis pas un enfant même si je leur ressemble (…) Ici, je suis coupé du monde et de l'infini.»

Son récit a cela d'exceptionnel qu'il donne les clés de son comportement autistique. S'il faisait tourner des roues pendant des heures, ce n'était pas par démence mais parce que le geste circulaire le mettait à l'unisson de la rotation de la Terre. Il était - et est toujours - fasciné par le noyau et les confins de l'Univers. Ainsi, c'est pour entendre battre le cœur de la Terre qu'il passait tant de temps sous les lavabos, l'oreille collée aux tuyaux. En fait, le petit Hugo avait la nostalgie d'un «royaume perdu». C'est dans l'espoir d'y retourner en redevenant petit qu'il refusera de mâcher jusqu'à l'âge de cinq ans.

On songe aux histoires de Mary Poppins, inspirées de certaines traditions spirituelles, où les nouveau-nés se rappellent le monde d'où ils viennent et connaissent encore pendant un temps le langage des animaux. C'est justement sur un manège, comme celui qui renvoie Mary Poppins de l'autre côté du visible, qu'Hugo vécut une expérience décisive: «Sensation de gravité, de la force centrifuge. J'ai touché l'infini, j'ai touché l'éternité. Un jour j'y retournerai.» Et s'il hurlait comme un forcené lorsque les tourterelles chantaient, c'est en fait parce qu'il leur enviait douloureusement leur liberté. «Je rêvais d'être un oiseau ou un dragon. Mon corps était une prison. Je n'avais pas d'ailes, ni de pieds palmés», explique-t-il. Hugo n'a pas dit un mot jusqu'à l'âge de cinq ans, puis pendant longtemps, il n'a parlé qu'à sa mère. Pourtant, lorsqu'il avait 2 ans et demi, elle lui avait appris l'alphabet en dessinant les lettres dans sa chambre. C'est ainsi qu'elle sut qu'il comprenait et enregistrait tout ce qui se passait autour de lui, bien qu'il parût totalement absent.

Sa mère a créé les conditions de sa guérison mais, c'est bien lui qui a décidé de sortir de son solipsisme. «Vers six ans, je me suis dit que si ma mère, la personne qui m'aimait le plus, se donnait tant de mal pour que j'accepte de vivre dans ce monde, ce serait peut-être bien que je le fasse.» C'est alors qu'il annonça à sa mère qu'il changeait de prénom. Il s'appelait Julien, il s'appellerait désormais Hugo, son second ­prénom. C'était, explique-t-il, une façon de tuer en lui le dictateur qu'incarnait Julien, un puritain qui ne souffrait aucune compromission et préférait son rêve à la réalité bruyante. Hugo représentait en lui la voix de la diplomatie.

S'adapter sans étouffer son univers intérieur

Lorsqu'on l'interroge, Hugo Horiot n'est pas sur la défensive, même si l'on sent qu'il a l'habitude de ne pas laisser paraître ses émotions. Son regard s'allume fugitivement, cependant, lorsqu'une question touche à l'enjeu vital auquel il fut confronté, en CP, tandis que les autres enfants s'ébrouaient en cours de récréation: vivre avec les autres sans se tuer lui-même, s'adapter sans étouffer son univers intérieur, le seul espace où il respire librement. «À l'école, on me dit que je suis un cerveau lent. Ils ne savent pas comme les images défilent vite dans ma tête. Le monde n'aime pas les rêveurs. Si je continue à rêver, on va me jeter à la poubelle. Mais sans mes rêves, je suis mort. Je dois m'entraîner à me battre», écrit-il. Vers l'âge de huit ans, il se remit de nouveau en question, au contact de son cousin qui eut la patience (d'ange) de l'apprivoiser, devint son premier ami et lui apprit à rire, à lui, l'enfant qui ne prenait rien à la légère. Lorsqu'il entra au collège, harcelé par ses camarades et constatant qu'il était incapable de se défendre par des coups, il prit une nouvelle décision: combattre par le langage. Quelque temps après, sa mère fut convoquée et réprimandée par son professeur de français parce qu'il parlait un langage trop soutenu: Hugo détestait l'à-peu-près… Au lycée, nouvelle étape: il entreprend d'éradiquer tout signe d'autisme. L'hypercontrôle de soi l'a protégé et lui a permis de s'adapter mais cette arme a bien failli se retourner contre lui: «Quand j'ai commencé à être normal, je suis devenu vide.» C'est l'école de théâtre, où il est entré à dix-huit ans, qui l'a sauvé. Il est maintenant comédien. À l'âge de six ans, il disait à sa mère: «Quand je rêve, je bloque une image et j'entre dans mon rêve alors je suis libre.» Aujourd'hui, il a placé en exergue de son livre ce mot de Victor Hugo: «Seulement n'oubliez pas ceci: il faut que le songeur soit plus fort que le songe. Autrement danger.» Une leçon de vie.

L'empereur, c'est moi, d'Hugo Horiot, L'Iconoclaste, 214 p., 17€.

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23 mars 2018

Autisme - Pour une société plus inclusive

22 mars 2018

Les enseignements de la première enquête de coûts dans les établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées

 

Les enseignements de la première enquête de coûts dans les établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées

La première phase du projet SERAFIN-PH concerne la construction des outils de description des activités et des coûts des établissements et services concernés. La présente enquête s'intègre à cette phase, qui prévoit également la conduite d'une deuxième enquête de coûts sur les données 2016 et la réalisation d'une première étude nationale de coûts sur les données 2018.

https://www.cnsa.fr

 

22 mars 2018

Questionnaire accueils de loisirs & handicap pour faire changer la donne ...

information publiée sur le site de la Mission nationale "Accueil de loisirs & handicap"

OpinionWay OpinionWay

Madame, Monsieur,

Bienvenue sur le site de la grande consultation en ligne « Familles & Handicap ».

En répondant à notre questionnaire, nous vous invitons à partager les répercussions du handicap de votre enfant sur votre vie quotidienne, familiale et professionnelle et à nous faire part de votre expérience ou de vos attentes concernant les modes d’accueil en complément de l’école ou de l’établissement.

Vos réponses contribueront aux recommandations qui seront adressées au gouvernement, en décembre 2018, pour faire changer la donne :

  • développer un meilleur accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs sans hébergement, comme un droit fondamental
  • contribuer, ainsi, à une meilleure conciliation des temps de vie familiaux et professionnels des parents confrontés au handicap de leur enfant

Nous vous rappelons que l’ensemble des réponses que vous fournirez resteront strictement confidentielles et anonymes.

Nous vous remercions, très sincèrement, pour votre participation.

 

Cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder au site et répondre au questionnaire :

https://ow.cawi.fr/cgi-bin/cawi/Q/bj18034/bj18034.pl

 

La Mission Nationale Accueil de Loisirs & Handicap, lancée officiellement le 23 octobre dernier, à l’initiative de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales et du Défenseur des droits, a pour but de définir les conditions d’un meilleur accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs dans notre pays et d’améliorer, ainsi, la conciliation des temps familiaux et professionnels de leurs parents.
OpinionWay OpinionWay OpinionWay OpinionWay OpinionWay
22 mars 2018

Hier c'était la journée mondiale de la trisomie 21 ... petit film sympa et pédagogique

Dans les yeux de Milo

[ #DifferentCommeVous ]
<3 A PARTAGER SANS MODERATION <3

Le 21 mars est la journée mondiale de la trisomie 21. Il existe beaucoup de stéréotypes sur ce handicap. Par exemple : "ils sont tous pareils".
Camille, Alexis, Rafael, Emilien, Antonin, Milo, Elena, Lorenzo, Atéa, Emma, Marcel, Zoé, Louise, Joséphine sont comme vous, ils sont différents les uns des autres.
Alors, célébrons-les, célébrons-nous : à partager sans modération !

22 mars 2018

Reportage photos inauguration -> JOYEUX Coffee shop Paris Opéra : 23 rue Saint-Augustin, Paris 2°

21 mars 2018

A Paris, des serveurs trisomiques et autistes vous accueillent au café Joyeux

article publié sur France info

"C’est la première fois que je travaille en cuisine" : à Paris, des serveurs trisomiques et autistes vous accueillent au café Joyeux

Un nouveau commerce de restauration ouvre ses portes cette semaine à Paris dans le 2e arrondissement. Sa particularité : l'équipe en salle et en cuisine est composée de personnes autistes et trisomiques.

Le café \"Joyeux\" où travaillent 20 serveurs et cuisiniers autistes ou trisomiques.Le café "Joyeux" où travaillent 20 serveurs et cuisiniers autistes ou trisomiques. (BRUNO ROUGIER / RADIO FRANCE)

Édité par Aurélien ThirardBruno RougierRadio France

Mis à jour le 20/03/2018 | 10:52
publié le 20/03/2018 | 06:44

 

 

Installé au 23 rue Saint-Augustin, le café Joyeux est une nouvelle adresse de restauration rapide à Paris. C'est surtout un état d'esprit revendiqué par l'équipe, entièrement composée d'une vingtaine de serveurs et de cuisiniers trisomiques ou autistes. Le commerce ouvre cette semaine, et tout le monde est déjà au travail. En salle, Mathilde "prépare les cafés, les sandwichs et on donne aux clients". La jeune femme fait face aux conditions d'un vrai restaurant. "On est fatigués quand il y a beaucoup de monde", reconnaît-elle.  

En cuisine, Charles s'occupe à éplucher des pommes pour préparer une tarte. "Il y a une belle ambiance et c’est magnifique. C’est la première fois que je travaille en cuisine. Je suis content. C’est un métier qui me plaît", assure-t-il.

J'espère une embauche en CDI, ce serait bien pour moiCharles, employé au Joyeuxà franceinfo

Joyeux est fondé par l'entrepreneur breton Yann Bucaille Lanrezac, sur le modèle d'un premier commerce du même type à Rennes. "Cette idée, c’est la rencontre avec un jeune garçon autiste qui m’a demandé du travail, je lui ai dit non, se souvient l'entrepreneur. Depuis ça m’a beaucoup travaillé. Je me suis creusé la tête pour trouver une solution pour proposer du travail à des personnes en situation de handicap mental ou de troubles cognitifs."

Yann Bucaille Lanrezac veut démontrer qu'agir pour changer le regard de la société sur les personnes handicapées peut rimer avec professionnalisme. "J’attends d’eux – et c’est ce qu’ils attendent aussi – de démontrer qu’ils sont des experts dans la restauration. Ils veulent montrer qu’ils sont capables de faire ça", insiste le patron.

 

Au \"Joyeux\", les serveurs préparent les commandes.

Au "Joyeux", les serveurs préparent les commandes. (BRUNO ROUGIER / RADIO FRANCE)

Les produits sont "faits maison" et "cuisinés sur place". Camille fait partie des trois encadrants qui veillent sur l'équipe. "Les premiers clients sont patients, ils ont cette douceur qui est sans doute due au fait qu’ils sont sensibles au projet, ils acceptent d’attendre plus que d’habitude, explique-t-elle. Notre objectif évidemment à terme, c’est de servir aussi bien que les autres, voire mieux. On va y arriver."

voir aussi :

Au café Joyeux, tous les employés ont un handicap mental

Joyeux Opéra est un coffee-shop pas comme les autres, à Paris. On y trouve de délicieuses pâtisseries mais, à la différence d'autres établissements, ici, tous les employés ont un handicap mental ou cognitif. Ouverture le 22 mars 2018. - Infos Emploi formation 2018 (10673) - Handicap.fr

https://emploi.handicap.fr

 

20 mars 2018

Vers un premier traitement contre l'autisme ?

 

Vers un premier traitement contre l'autisme ?

Un premier traitement contre l'autisme va-t-il bientôt voir le jour ? Yehezkel Ben-Ari y croit, et se démène pour y parvenir. A soixante-quatorze ans, ce neurobiologiste spécialiste des courants électriques circulant dans le cerveau, à l'état normal ou pathologique, a gardé l'ardeur de ses jeunes années dans son combat contre ce trouble du développement affectant, sous une forme ou sous une autre, un enfant sur 100.

https://www.lesechos.fr

 

19 mars 2018

Les scientifiques israéliens savent maintenant pourquoi les personnes atteintes d'autisme n'aiment pas être touchées

 

Les scientifiques israéliens savent maintenant pourquoi les personnes atteintes d'autisme n'aiment pas être touchées - © Infos-Israel.News

Ce n'est pas parce qu'ils sont anti-sociaux ou grossiers. Une nouvelle étude dévoile comment l'autisme affecte le cerveau des gens. Tout le monde n'aime pas être touché. Mais pour les personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA), c'est plus qu'une simple préférence; selon une nouvelle étude, il est plus probable que ce résultat soit ...

https://infos-israel.news

 

19 mars 2018

Des chercheurs de l'ULiège font une intéressante découverte sur l'épilepsie

La découverte liégeoise sur l'épilepsie a été publiée ces jours-ci dans une célèbre revue scientifique anglo-saxonne (illustration).
La découverte liégeoise sur l'épilepsie a été publiée ces jours-ci dans une célèbre revue scientifique anglo-saxonne (illustration). - © AFP
Publié à 08h28

En collaboration avec une équipe universitaire de Californie, ils ont isolé un nouveau gène responsable d'un syndrome de l'épilepsie chez les adolescents. 

L'épilepsie, cette maladie invalidante qui se marque par des secousses musculaires, des absences ou des convulsions. 

Les chercheurs liégeois ont d'abord voulu comprendre un paradoxe: comment se fait-il que les adolescents qui souffrent d'épilepsie ne présentent aucune lésion au cerveau ? 

Leur hypothèse, c'est que cette pathologie se développe lorsque le patient n'est encore qu'un fœtus, un embryon. Des circuits anormaux se forment alors au niveau des neurones.

Les chercheurs ont trouvé un deuxième gène, présent dans certaines familles de patients épileptiques. Celui-ci code une enzyme déjà connue mais son rôle dans le cerveau et l’épilepsie était inconnu jusqu'alors, explique le professeur Thierry Grisar, qui a participé à cette recherche. Cette protéine joue en fait un rôle important dans le contrôle de la migration des cellules nerveuses embryonnaires.

Une erreur dans le processus migratoire peut "déboucher sur des anomalies à l'échelle microscopique suffisantes pour perturber le fonctionnement de ces circuits et produire les symptômes caractéristiques de ces maladies neurologiques 'non lésionnelles", commente-t-il.

Cette découverte liégeoise a été publiée ces jours-ci dans une célèbre revue scientifique anglo-saxonne.

18 mars 2018

Autisme - Question de Danièle Cazarian à l'Assemblée Nationale

Dans le cadre des questions au gouvernement de ce jour, j’ai interrogé aujourd’hui Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées sur la prise en charge des troubles autistiques et sur le futur plan autisme du gouvernement

18 mars 2018

C'est ce soir ! Val-de-Marne - création de 520 places - Rencontre au CRAIF le dimanche 18 mars à 18h00


https://www.facebook.com/events/238235326719353/

VAL DE MARNE : Parents, personnes autistes et associations concernés, nous souhaitons nous réunir pour que ce plan ambitieux de 520 places soit réellement profitable à nos enfants/adultes ! Nous voulons de petites structures ouvertes inclusives et bienveillantes, répondant aux recommandations de la HAS.
Nous vous invitons donc à une rencontre au CRAIF le dimanche 18 mars à 18h.
Venez vous joindre à nous pour faire entendre nos voix auprès du conseil départemental qui avance dans la bonne direction :
https://www.valdemarne.fr/…/compte-rendu-de-la-seance-du-5-…
« Le Département du Val-de-Marne souhaite par ailleurs favoriser le développement de structures intermédiaires, entre le « tout domicile » ou le « tout établissement », via des habitats regroupés avec un accompagnement adapté. La dernière en date est la Maison partagée Simon de Cyrène à Rungis, inaugurée le 1er juillet 2017. »

17 mars 2018

Semaine Parisienne de Sensibilisation à l'Autisme

 

Semaine Parisienne de Sensibilisation à l'Autisme

Dans le cadre de la Semaine Parisienne de Sensibilisation à l'Autisme, du 2 au 7 avril 2018, venez découvrir de nombreux spectacles ! Présence d'artistes autistes et non autistes pour des spectacles hors du commun !

https://quefaire.paris.fr

 

17 mars 2018

Enseignement supérieur : les handicapés, oubliés de Parcoursup

article publié dans Le Parisien

Christel Brigaudeau| 17 mars 2018, 7h43 |0
Les élèves handicapés se retrouvent noyés parmi les autres bacheliers. (Illustration.) LP/Arnaud Journois

Les élèves de terminale en situation de handicap ne seront plus affectés selon une procédure spécifique. Les familles dénoncent une «régression».

Les lycéens handicapés ont déjà des raisons de regretter APB, l’ancienne plate-forme d’admission post-bac remplacée cette année par Parcoursup. Leur situation particulière semble avoir été « oubliée » lors de la refonte du système d’orientation des étudiants dans le monde de l’enseignement supérieur, menée à marche forcée cette année.

Jusqu’ici, plusieurs académies, notamment en Île-de-France, organisaient des commissions dans lesquelles étaient examinés les souhaits d’orientation des élèves handicapés. Ils bénéficiaient ainsi d’un traitement personnalisé.

Désormais, ces lycéens se retrouvent noyés parmi les autres bacheliers, sans aucune « case » spécifique où préciser leur situation. Ceux qui se retrouveront sans proposition de formation, après leur bac, verront toutefois leur cas examiné par les recteurs, a posteriori.

Gros couac

« Il n’y aura pas d’étudiant handicapé sur le carreau », fait valoir le ministère de l’Enseignement supérieur. Reste que les associations s’inquiètent de ce changement vécu comme une véritable « régression ». Des responsables syndicaux aux parents, on attribue ce gros couac à « la précipitation dans laquelle a été conduite la réforme », résume Hervé Christofol, porte-parole du syndicat des enseignants du supérieur, le Snesup.

 

« Certains ont fait leur lycée en quatre ou cinq ans, ou n’ont pas eu de notes pendant des mois à cause d’hospitalisations multiples : comment cela va-t-il être analysé, s’ils ne peuvent pas l’expliquer ? » s’interroge Bénédicte Kail, conseillère nationale éducation à l’association des paralysés de France (APF).

La crainte de discriminations cachées

À l’inverse, « pour ceux qui choisissent de préciser qu’ils sont handicapés, comment être sûr que cette mention ne va pas aboutir à des discriminations cachées » ? Et Bénédicte Kail de souffler : « Il est plus facile pour un établissement de prendre un élève valide plutôt qu’un handicapé, surtout si personne ne vient vérifier les raisons du choix. »

L’APF a protesté par des courriers au gouvernement, restés jusqu’ici sans effet. L’association des étudiants Fage devrait également remettre le sujet sur le tapis dans les prochains jours. Il n’est pas tout à fait trop tard : même si Parcoursup est déjà entré dans la vie de quelque 800 000 élèves, les décrets d’application qui encadrent son fonctionnement ne sont, pour la plupart, pas encore parus.

17 mars 2018

Les Français toujours divisés sur le handicap

article publié sur Faire-face

Les Français toujours divisés sur le handicap
Le handicap est une des dix thématiques du baromètre annuel de la Drees dont l'objectif est d'appréhender l'opinion des Français. © Pixabay

Publié le 15 mars 2018

Intégration dans la société, accessibilité, scolarité en milieu ordinaire et aides financières… Sur ces questions relatives au handicap, les Français restent partagés. Comme le montre le baromètre d’opinion de la Drees. Chaque année, il scrute les perceptions sur la santé, la protection sociale et les inégalités.

Est-ce une question de sensibilisation ? Les années passent mais sur le handicap, l’opinion des Français évolue lentement et demeure contrastée. C’est ce que laissent penser les résultats du baromètre 2017 de la Drees, rendus publics mercredi 14 mars.

Ainsi, à la question « À votre avis, la société actuelle se donne-t-elle les moyens d’intégrer les personnes handicapées ? », 54 % des personnes interrogées répondent « non ». Elles étaient 56 % en 2015. Mais si une légère amélioration semble aussi perçue par les Français concernés – ceux qui touchent des prestations liées au handicap, à l’invalidité et à la dépendance –, leur opinion est plus critique. Ils sont en effet 63 % à estimer que la société ne se donne pas les moyens de l’intégration contre 67 % en 2015.

L’école ? Oui, mais en fonction du handicap

De même sur l’accessibilité des lieux publics, chacun voit les choses à la hauteur de sa situation. Les Français dans leur ensemble pensent à 58 % que l’accessibilité a progressé. Tandis que le public touché par le handicap ne le perçoit qu’à 48 %.

La question de la scolarisation des enfants handicapés à l’école de quartier amène, elle aussi, des réponses différenciées. À 95 %, les Français y sont favorables pour les enfants en fauteuil roulant, à 70 % pour les enfants trisomiques mais à 66 % pour les jeunes autistes. Preuve que la notion d’école inclusive a encore du chemin à faire et que la loi de 2005 est toujours mal connue. Puisque la scolarité en milieu ordinaire s’avère aujourd’hui la règle.

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Des aides au handicap encore mal comprises

Sur la question des aides financières, les Français n’ont toujours pas saisi le principe de la PCH. Comme le notait en 2015 faire-face.fr. À 50 %, ils pensent qu’une aide doit être accordée « à toutes les personnes se trouvant dans cette situation quel que soit leur niveau de revenus ». À 50 % « uniquement aux personnes disposant de faibles revenus ».

Une grande majorité (83 %) juge néanmoins qu’il est normal que l’AAH soit supérieure au RSA. Contre 16 % pour qui « les minima sociaux devraient être les mêmes que la personne soit handicapée ou non ».

Les aidants ni aidés ni considérés

Le baromètre 2017 s’intéresse aussi à la dépendance et à la question des aidants. 22 % des Français se déclarent en effet aidant d’une personne âgée dépendante. Des personnes qui, aux trois quarts, ont « le sentiment de ne pas être aidées et considérées comme aidants par les pouvoirs publics ».

Dans les actions à mener en priorité pour améliorer leur situation, ils citent des accueils de jour, une aide financière, un aménagement du temps de travail et de la formation. Logiquement, les bénéficiaires de l’AAH, l’Apa, la PCH se prononcent en priorité pour une aide financière (35 % contre 25 % pour l’ensemble des interrogés).

Des allocations et prestations trop peu sollicitées

Sur la cohésion sociale, un chiffre retient particulièrement l’attention. 80 % des Français adhèrent en effet à l’idée que « beaucoup de personnes ne bénéficient pas des droits ou allocations auxquels elles peuvent prétendre ».

Dans les raisons invoquées, la moitié avance « un manque d’information sur les aides ou sur les organismes à qui s’adresser ». Bien avant la complexité et la longueur des démarches. Un recul de l’accès aux droits noté par le Défenseur des droits dans son rapport 2016. Corinne Manoury

17 mars 2018

Autisme : Emotion et attachement - Laurent Mottron

Ajoutée le 9 mars 2018

Différents mais pas indifférents, les jeunes atteints d’autisme n’expriment pas leurs émotions et leur affection de la même façon que les autres. Pourtant leur attachement à leurs parents est très intense. Leur intérêt accru pour les aspects non sociaux de la relation les distrait de la relation à l’autre et les empêche d’exprimer clairement leurs émotions. Certaines thérapies, notamment le modèle de Denver, les incite à identifier leurs ressentis et à les traduire en mots. Laurent Mottron, professeur de psychiatrie à l’Université de Montréal et titulaire de la chaire en neurosciences cognitives. Un épisode du webdocumentaire "Le monde de l'autisme"

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