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"Au bonheur d'Elise"

26 septembre 2012

actualités du CRAIF - 17 septembre 2012

"Yes they can", Autisme(s) et apprentissages
  •  Journée d'étude organisée par le Centre de Ressources Autisme Ile-de-France, le 16  novembre 2012 à Paris (Espace Reuilly, 75012), destinée aux personnes avec autisme, à leur famille, amis et aux professionnels.

    L'observation des enfants avec autisme montre qu’ils sont confrontés quotidiennement à des difficultés dans nombre de leurs apprentissages, quelle que soit la nature de ceux-ci.
    Ces difficultés sont-elles dues à une altération des processus cognitifs nécessaires à leur réalisation ou bien sont-elles liées à des particularités de ces processus nécessitant des techniques ou des procédures d’apprentissage spécifiques ?

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26 septembre 2012

Le centre de de documentation du CRAIF vous propose des bibliographies thématiques


Bibliographie générale sur l'autisme

Apprentissages de la propreté 

Syndrome d'Asperger

Architecture

Habiletés sociales et scénarios sociaux

Littérature jeunesse : sensibilisation à l'autisme et au handicap

Accéder au site du CRAIF (Centre de Ressources Autisme Ile-de-France)

25 septembre 2012

article publié dans l'express le 24 septembre 2012

 
 
Lyon, 25 Septembre

Des policiers, appelés par le collège, forcent un enfant autiste à sortir de l’école où il est scolarisé, alors que tout se passe bien pour lui depuis la rentrée.

♦ Motif

Timothée, qui a pourtant les compétences académiques pour suivre une scolarisation au collège, avec l’aide d’une Auxiliaire de Vie Scolaire, a été orienté en Insitution Médico-Éducative, sous la pression de l’Éducation Nationale.

♦ Commentaire du beau-père de Timothée

« J’étais avec Tim ce matin 10h au collège. On a été reçus par la principale et 2 flics en civil. Elle a exigé qu’on sorte, Tim et moi. J’ai refusé, arguant que puisque Tim n’était inscrit nulle part ailleurs, sa place était là. Puis j’ai exigé un ordre écrit. Refus. J’ai dit que dans ce cas je ne sortirais que par la contrainte (sans me rouler au sol cependant). Et que je ne forcerais pas Tim pour le sortir; ils devaient assumer leurs décisions. Pendant ce temps, Tim était allé vers sa classe, suivi de son AVS. Lui s’est roulé par terre quand on a voulu qu’il sorte. L’AVS, admirable, a réussi à la calmer et l’asseoir dans le hall du collège avec des fiches de travail. Un pigiste du Progrès a assisté à la scène. J’ai eu un entretien avec lui par la suite.Quand j’ai vu que Tim acceptait de sortir tranquillement, je l’ai suivi, avec les 2 flics derrière nous ! Les élèves et les profs sont choqués. »

♦ Rappel : Inclusion scolaire, une réponse adaptée pour les enfants avec autisme.

« Pour les élèves ayant un degré développemental et intellectuel suffisant, l’inclusion en classe ordinaire est la règle. » Mme Carlotti , ministre déléguée chargée des personnes handicapées.

 

Synthèse du témoignage de Maryna, maman de Timothée.

Contexte 

Maryna est la maman lyonnaise de Timothée, 13 ans, autiste.

Les parents de timothée sont divorcés. La maman en a la garde.

Le papa travaille au Conseil Général, et insiste fortement pour que son fils soit orienté en  IME (milieu spécialisé). Il s’entend très bien avec les inspecteurs de l’Education Nationale.

Pressions – réactions

♦ Été 2011 :  La Maison Départementale des Personnes Handicapées du Rhône (MDPH) prend la décision d’orienter Timothée en IME (Institut Médico Éducatif ).

Cette décision est dictée par l’inspecteur académique du Rhône.

♦ Rentrée 2011-2012 : Timothée est en classe spéciale, intégrée au collège, en attendant l’orientation en IME, faute de place.

♦ Octobre 2011 : L’inspecteur académique prend seul la décision de l’exclure du collège car ça se passe mal.

 Maryna réagit :

En déposant plainte au commissariat pour discrimination. Cette plainte conclue à l’absence de discrimantion : selon eux, le personnel de l’EN (Éducation Nationale) a été exemplaire pour l’enfant, contrairement à la maman qui il est reproché d’aimer de manière trop exclusive son enfant.

En saisissant avec son avocate, le tribunal administratif en référé, pour un recours suspensif à la décision d’orientation en IME. (C’est le Tribunal Contentieux d’Incapacité, TCI, qui s’occupe de ce recours)

♦ Novembre  2011 à Avril 2012: Timothée n’est scolarisé nulle part et reste avec sa maman, qui a arrêté de travailler pour pouvoir s’en occuper. Elle lui fait l’école à la maison, et il progresse.

♦ Avril : Maryna décide de le remettre au collège, avec une AVS qui est recrutée. Le collège accepte de le reprendre, à temps très partiel après les vacances de pâques, si le recours suspensif du tribunal est positif (donc si le tribunal reporte ou annule la décision d’orientation en IME)

♦ Mi-Avril : Décision du tribunal

Orientation en IME imposée, malgré les avis des spécialistes qui vont dans le sens d’intégration dans le milieu ordinaire.

Cette orientation doit être à effet immédiat, quel que soit les actions juridiques  qu’entreprendra Maryna pour s’opposer à cette décision.

Maryna, jugée responsable de la situation, est sanctionnée : elle ne recevra pas le complément d’allocations auquel elle a droit.

 →Maryna réagit en faisant, avec son avocate, un nouveau recours à cette décision (et débourse 300€)

 Malgré la décision du tribunal, le collège n’ose virer Timothée. Il finit le reste de l’année (fin avril – fin juin ) au collège, à temps partiel. Cela se passe bien.

♦ 18 juin : nouvelle décision suit à ce recours : l’orientation en IME est imposée, mais sans la close « exécutive ». Maryna est soulagée….

♦ Fin aout 2012 : Maryna est convoquée par la directrice académique adjointe, qui affirme : « Le collège c’est fini, Thimotée ira en IME »

→ Maryna refuse ce « choix ».

♦ Rentrée 2012 : elle annonce à la principale du collège que son fils ira le lendemain au collège, avec son AVS. La principale la prévient qu’elle n’acceptera pas son fils, car elle n’a pas d’autorisation.

→ Maryna la prévient alors que la presse et la télé seront présents lorsque Timothée se rendra au collège.

L’inspection, ayant peur des vagues médiatiques cède et convoque l’AVS pour qu’elle soit présente au collège le lendemain

♦ Timothée va donc au collège, avec son AVS, et tout se passe très bien pendant 3 semaines.

Pendant ces trois semaines….

♦ Le père (voulant que son fils aille en IME, et en parfaite entente avec les inspecteurs et le Conseil Général) apprend que la deuxième décision du tribunal  du 18 Juin ne contient plus la clause « executive » d’orientation immédiate en IME : il informe la présidente du tribunal de son « oubli ».

Le tribunal, s’autosaisissant de lui-même, accepte et rajoute au pied-levé cette clause. Cet « auto-saisie » sans aucun précédent n’a, d’après son avocate, aucun fondement juridique.

♦ 24 septembre : Maryna assiste à une scène d’exclusion de son fils, exclusion prononcée par l’Inspecteur ASH ( Adaptation Scolaire Handicap). Cela a été dit comme ça, juste qu’il ne pourrait plus venir au Collège, car la décision du tribunal est l’IME (Il n’y a pas de places disponibles en IME). Donc pas de collège.

 

Quand l’état œuvre pour une meilleure ségrégation…


25 septembre 2012

Dossier publié dans le magazine de la FCPE - septembre 2012

Un très bon dossier publié dans La revue des Parents n° 383 de septembre 2012.

"Handicap : ensemble dans la même école"

24 septembre 2012

information publiée sur le site de l'APF le 24 septembre 2012

Les Etats régionaux de l’inclusion : Pour faire progresser concrètement l’inclusion sur le terrain

Logo Etats Regionaux Neutre-Ecran.jpgL’Association des Paralysés de France (APF) lance les Etats régionaux de l’inclusion afin de mesurer concrètement la progression de l’inclusion dans chaque région. A partir de cet automne et durant cinq ans, les équipes régionales de l’APF et leurs partenaires associatifs réuniront les acteurs locaux politiques, économiques et de la société civile autour de l’un des enjeux suivants : éducation, emploi, accès à la vie de la cité, solidarité et vieillissement.

Pour faire avancer l’inclusion de manière concrète dans chaque domaine de la société, ces rendez-vous annuels permettront de dresser un état des lieux de la progression de l’inclusion dans chaque région et de définir des objectifs à atteindre pour l’année suivante.

C’est la région Rhône-Alpes qui ouvre ces sessions en organisant demain, mardi 25 septembre, les premiers Etats régionaux de l’inclusion sur le thème « Projet devis ou projet de vie ? ».


Avec son projet associatif « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive », adopté en mai 2011, l’APF exprime sa vision pour la société de demain, une société inclusive, ouverte à tous, dans laquelle chaque citoyen puisse exercer pleinement ses droits et mener une vie décente. Par ce projet, l’association affirme sa volonté de transformation de la société, elle fait le choix d’une approche inclusive pour toutes les situations de handicap et s’engage à s’impliquer activement dans sa mise en place en revendiquant notamment le respect des droits fondamentaux, une accessibilité et une conception universelles et le développement d’une offre de services au plus près des personnes.

 

Avec ces Etats régionaux, l’APF a l’ambition de faire progresser concrètement l’inclusion, sur le terrain, en dressant un état des lieux annuel de l’avancement de la société inclusive dans chaque région. Cet état des lieux s’appuiera sur le degré de participation sociale des personnes en situation de handicap et de leur famille dans les différents domaines de la vie quotidienne ; mais aussi sur l’identification des freins, leviers et résultats à atteindre d’une année sur l’autre. Une façon de faire progresser sur le territoire, concrètement, avec tous les acteurs concernés, la société inclusive que défend l’association.

 

Pour mener à bien ce projet ambitieux, l’APF s’appuiera sur les compétences et l’expertise des acteurs de la société civile : associations, institutionnels, usagers de services médico-sociaux, etc. Ces Etats régionaux ciblent les responsables politiques et administratifs, les entreprises, les associations œuvrant dans la région, les professionnels concernés et tous les citoyens mobilisés pour la construction d’une société ouverte à tous.

 

> Dates des Etats régionaux de l’inclusion déjà prévus :

Alsace                                   

7 mars 2013

Aquitaine                               

fin d’année 2012

Auvergne

14 février 2013

Bourgogne (en présence de M-A Carlotti)

27 novembre 2012

Bretagne

Mars 2013

Centre

Mars 2013

Champagne-Ardenne

Mars 2013

Franche-Comté

9 novembre 2012

Languedoc-Roussillon

Début 2013

Nord-Pas-de-Calais

Mars 2013

Picardie

Mars 2013

Rhône-Alpes

25 septembre 2012

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24 septembre 2012

information publiée sur le portail du Gouvernement le 24 septembre 2012

24/09/2012
Photo : Franck Fife/AFP
Photo : Franck Fife/AFP

Chaque année, de plus en plus d'enfants atteints d'un handicap font leur rentrée scolaire au sein d'écoles et d'établissements scolaires ordinaires. L'inclusion scolaire est devenue un aspect incontournable de la socialisation des enfants handicapés. Pour les enfants avec autisme, il s'agit de la meilleure réponse pour leur permettre de développer la communication sociale.

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées affirme le droit pour tout enfant avec un handicap physique ou mental à une scolarisation en milieu ordinaire et à un parcours scolaire continu et adapté. Pour l'enfant avec autisme, en raison de son déficit naturel d'acquisition des codes sociaux, l'insertion en milieu scolaire ordinaire est la réponse la plus appropriée. L'immersion dans la société est primordiale pour lui permettre d'assimiler et développer les interactions sociales tout en ayant accès aux savoirs. Grâce à l'inclusion scolaire, l'enfant avec autisme va bénéficier de la proximité et de la reconnaissance des autres enfants. L'expérience montre qu'ils sont un puissant stimulateur social pour l'acquisition des connaissances.

Inclure les enfants autistes en milieu scolaire ordinaire reste un objectif prioritaire des pouvoirs publics : "à l’école, des classes d’inclusion scolaire spécifiques seront créées et l’autisme sera particulièrement pris en compte dans la répartition des postes d’auxiliaires de vie scolaire", a déclaré Marie-Arlette Carlotti.

Améliorer la formation des accompagnants

L'offre de scolarisation est graduée car certains enfants ont un bon niveau de développement mental et intellectuel quand d'autres connaissent des troubles plus ou moins accentués du langage et du comportement.

Les Clis (maternelle et primaire) et les Ulis (secondaire) sont des classes d'inclusion scolaire accueillant des élèves dont le handicap ne permet pas d'envisager une scolarisation individuelle continue dans une classe ordinaire mais pouvant suivre une scolarisation adaptée. Ces dispositifs permettent la mise en œuvre des Projets personnalisés de scolarisation (PPS) en étroite relation avec les parents et l'équipe éducative. Les élèves peuvent, selon leurs possibilités, intégrer ponctuellement une classe et travailler, avec le soutien d'un auxiliaire de vie scolaire (AVS), sur les mêmes programmes. Mais pour les élèves ayant un degré développemental et intellectuel suffisant, l'inclusion en classe ordinaire est la règle. Assistés d'un AVS (individuel ou collectif), ils suivent le même programme que les autres élèves de la classe.

Mille cinq cents nouveaux emplois d'AVS sont créés en 2012, précise le ministère de l'Éducation nationale, mais les besoins en personnels formés à l'apprentissage scolaire des enfants handicapés et spécifiquement avec autisme se font encore ressentir. "Le reproche fait au système actuel… c'est l'absence de formation initiale pour accompagner un jeune handicapé. Si pour certains handicaps, l'adaptation est relativement simple, il n'en est pas de même pour plusieurs catégories (autisme, troubles du comportement, des apprentissages…). ", constate Paul Blanc dans son rapport de mai 2011(1). Le ministère de l'Éducation nationale y apporte une réponse : "dès le mois de septembre, une réflexion associant tous les acteurs de la communauté éducative, du handicap et du médico-social organisée avec le ministère chargé des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, permettra de repenser la fonction d’accompagnement des élèves en situation de handicap et notamment sa professionnalisation à travers l’élaboration d’un référentiel métier."

Comment enseigner la physique-chimie aux adolescents avec autisme ? Lydie Laurent, professeure de physique-chimie, est également enseignante spécialisée pour des enfants présentant des troubles cognitifs, en particulier les enfants avec autisme. Dans l'entretien quelle a accordé à gouvernement.fr, elle explique que l'enseignement repose simplement sur une approche différente prenant en compte leurs spécificités. L'enfant avec autisme, un enfant comme un autre ?
Lire l'entretien

Lydie Laurent dispense aussi des formations pour les professionnels, associations de parents, institutions, fondations… (En savoir plus sur le site Epsilon à l'école)

  1. "La scolarisation des enfants handicapés". Rapport de Paul Blanc, (sénateur des Pyrénées-Orientales) de mai 2011. 

24 septembre 2012

Information de l'association Inclure

Extrait :

"Quelles sont les méthodes recommandées ?

Les méthodes recommandées sont éducatives et héritées des approches comportementalistes. Teach, ABA etPECS/Makaton sont les outils les plus connus mais toute méthode utilisant des moyens de communication alternatifs à la communication verbale est recommandée pour à la fois contourner le handicap de communication réceptive puis le handicap de communication expressive. Avec l'inclusion s'ajoute naturellement l'exemple des pairs (un type de communication non-verbale encore plus efficace que des pictogrammes), le tutorat et l'aide du puissant stimulateur de la reconnaissance par les pairs qui remplace progressivement les « renforçateurs » (petites récompenses concrètes) des approches comportementalistes<classiques. Les approches modernes reconnues les plus efficaces se concentrent sur la modification du milieu en respect des conclusions convergentes d'études scientifiques montrant que l'immersion en milieu ordinaire est la thérapie la plus efficace à condition que le milieu soit suffisamment inclusif."

Mais je vous recommande de prendre connaissance du document très bien fait dans sa totalité :

http://inclure.fr/w/AutismeInclusion.pdf

Association « Inclure »
Hôtel de ville , 2, Place de la libération - 86310 Saint-Savin sur Gartempe - 06 49 95 82 12
Email: contact@inclure.fr Identification R.N.A. : W862001686

24 septembre 2012

information de Vaincre l'autisme - congrès le 6 octobre 2012

   
Bonjour à toutes et à tous,
 
Dernière ligne droit avant le Congrès de l’Autisme 2012, qui se déroulera le samedi 6 octobre au Collège de France, sous le Haut Patronage du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur le thème du diagnostic précoce de l’autisme !
 
Si vous n’êtes pas encore inscrit(-e), il est encore temps :
 
Retrouvez les vidéos des conférences du Congrès de l’Autisme 2011 :
 
Pour plus d’infos :
01.47.00.47.83
 
A très bientôt,
VAINCRE L’AUTISME
 
VAINCRE L'AUTISME
51 rue Léon Frot 75011 Paris
Tél: 01 47 00 47 83 - Fax: 01 43 73 64 49
24 septembre 2012

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 9 septembre 209

Conseils pour les parents qui découvrent que leur enfant est autiste

 

Despair (photo: fakelvis)

Despair (photo: fakelvis)

Lorsqu’on apprend que son enfant est autiste, c’est un moment de grand chamboulements, on se perd un peu dans les milliards de choses nouvelles qu’il faut savoir, auxquelles il faut s’adapter, les démarches à faire, etc.

Voici quelques conseils, en cinq étapes, basées sur ma propre expérience pour repartir le plus vite possible du bon pied, et commencer la lutte pour l’intégration et la progression de l’enfant.

Étape 1: Faire poser un diagnostic au plus vite

Dès le dépistage fait, dès qu’on vous a confirmé que votre enfant est autiste, il faut très vite trouver un moyen de faire poser un diagnostic, pour pouvoir avoir droit à des aides, mettre en place une prise en charge, etc.

Les diagnostics sont souvent longs à obtenir. Plein de gens vont vous mettre des bâtons dans les roues, en vous disant que votre enfant est trop jeune, ou qu’il ne faut pas l’enfermer dans un diagnostic. Il est important de ne pas se laisser embobiner! Si on vous refuse un diagnostic à un endroit, aller taper à une autre porte, et ainsi de suite jusqu’à ce que vous ayez obtenu ce que vous cherchez.

Je vous recommande, à partir de mon expérience, de lancer une demande de diagnostic au CRA (Centre de Ressources Autisme) de votre coin, qui sont plutôt longues à obtenir (dans mon cas, un an environ, parfois six mois), et de commencer à chercher pendant ce temps-là un pédopsychiatre pour obtenir un diagnostic.

Pourquoi faire deux demandes?

Il est urgent d’obtenir le diagnostic au plus vite pour pouvoir obtenir plus facilement des avantages pour votre enfant: AEEH pour payer les séances de psychomotricité, AVS si votre enfant va à l’école, etc.

Le CRA est réputé pour ses diagnostics, donc il vaut mieux en passer par là pour avoir une confirmation de diagnostic, ça permet d’avoir des portes plus facilement ouvertes par la suite.

Étape 2: Lire un bon livre pour comprendre l’autisme

En attendant de trouver quelqu’un pour poser un diagnostic, on peut en parallèle lire un livre pour mieux comprendre ce qu’est l’autisme, et comment aider son enfant. Je vous parle de plusieurs bons livres dans la section ressources de ce site, mais je vous conseille en particulier la lecture de ces livres:

Chaque livre est très différent mais amène des réponses aux questions que se posent les parents d’enfant autiste. Explications scientifiques, témoignages et aides aux démarches, ils apportent tous des idées intéressantes à mettre en place au fur et à mesure à la maison.

Étape 3: Trouver un endroit où obtenir des renseignements rapidement

Un bon point: si vous êtes arrivés ici, c’est que vous avez déjà pu trouver un endroit pour trouver des informations. Je vous engage à surfer sur le site pour obtenir des réponses aux questions que vous vous posez. Notre page Facebook est un bon endroit pour discuter du cas de votre enfant – tout le monde y est amical et prêt à aider.

Si vous ne trouvez pas la réponse à vos questions sur le forum, vous pouvez aussi me contacter par e-mail à nathalie@autismeinfantile.com et j’essaierai de vous aider à trouver des réponses, ou je vous dirigerai vers des articles qui y correspondent.

Vous pouvez aussi vous adresser au CRA de votre coin, ou à une association, qui se chargeront de vous orienter rapidement, de vous renseigner, et de vous aider à mettre en place une prise en charge à la maison et une prise en charge thérapeutique.

Étape 4: Faire une liste des premières activités à mettre en place

Selon les problèmes de votre enfant, il faudra faire une prise en charge à la maison pour essayer de les régler et de lui faire faire des progrès. Par exemple, si votre enfant ne parle pas, il faudra essayer de mettre en place des pictogrammes pour l’aider à communiquer.

Faites une liste de ses difficultés et de ses points forts, et venez nous en parler ici, ça nous aidera à vous aider.

Étape 5: S’organiser avec l’équipe thérapeutique

Avec un peu de chance, lorsque vous serez arrivés à faire tout cela, le diagnostic aura été posé. Il est alors temps de trouver une équipe thérapeutique (orthophoniste, psychomotricien et pédopsychiatre) pour aider votre enfant. Vous avez plusieurs possibilités: soit consulter en libéral comme je le fais, soit trouver une place dans une association comme le CeRESA, le SESSAD, ou dans une IME, etc.

Il faut faire bien attention à ce que les intervenants auprès de votre enfant soient formés à l’autisme, si vous-même n’êtes pas en mesure d’imposer un programme. J’aime particulièrement les intervenants en libéral parce que je peux changer d’équipe si cela me semble important.

Les conseils de la communauté

Quels sont vos cinq conseils – vos cinq étapes – pour mettre en place le plus rapidement possible une structure et s’informer le plus rapidement possible sur l’autisme, afin de pouvoir aider un enfant autiste juste après son dépistage? Partagez vos opinions dans les commentaires.

24 septembre 2012

article publié sur le blog autiste en france le 8 JUIN 2012

 DROIT DE REPONSE de Maître Françoise Davideau

 

Suite à l'article paru de Sophie Dufeau sur Médiapart le 14 Mai 2012 intitulé
« AUTISME : L’ABA TROUBLE L’UNIVERSITE DE LILLE »

 

« Cet article fait suite à une précédente mise en cause par MEDIAPART et votre journaliste de l’ « ABA », pour ne pas dire traitement comportemental ABA, de Madame Vinca RIVIERE et des structures dans lesquelles elle s’implique, en des termes tels que Monsieur Francis PERRIN comme d’autres parents ont été obligés de démentir.

 

Madame DUFAU s’obstine sans vergogne à persévérer dans cette entreprise de dénigrement en réitérant ses accusations, tentant de les justifier en exploitant les propos de Madame Bernadette ROGE, autre spécialiste de l’autisme, manifestement favorite de votre journaliste, qui rappelons le, n’est pas du tout étrangère à ces batailles d’école pour avoir elle-même, sur ce sujet, publier un ouvrage.

Cette instrumentalisation de votre support de presse contrarie manifestement le respect des règles déontologiques du journaliste, et est patente puisque Madame DUFAU se targue d’avoir fait reculer l’ « ouverture d’une licence professionnelle » (sic) et ce, au mépris du besoin des enfants et du travail effectué à la satisfaction générale.

Le rapport de l’ARS, a été motivé par une plainte unique et contestée. Il y a donc de la mauvaise foi à tenter d’exploiter un cas isolé et très particulier en pervertissant les faits puisqu’en réalité aucune maltraitance n’a été constatée.

Des explications quant à la divulgation ont d’ailleurs été demandées à l’ARS car il semble que là encore des devoirs fondamentaux et particulièrement celui de réserve des fonctionnaires aient été bafoués, pour alimenter une querelle historique entre experts de l’autisme, tenants de telle ou telle méthode, allant même jusqu’à nier que l’ABA fait ses preuves et tout particulièrement au Centre ABA Camus de Villeneuve d’Ascq, qui est géré par l’association Pas à Pas.

L’article de Madame DUFAU est donc un prétexte à faire valider, à justifier par Madame Bernadette ROGE, psychologue, référente selon elle en matière d’autisme, les termes accusatoires utilisés à l’encontre de Madame Vinca RIVIERE de son article du 3 avril dernier.

Madame Sophie DUFAU et Madame Bernadette ROGE ne peuvent sincèrement maintenir que le traitement comportemental ABA est appliqué depuis de longue date en France.

S’il est vrai que ce traitement comportemental existe depuis environ un siècle aux Etats-Unis, il est également exact que la France a mis de très nombreuses années avant de l’appliquer.

L’application de ce traitement comportemental ABA en France a été un combat permanent pour Madame Vinca RIVIERE et l’est encore à ce jour.

Madame RIVIERE publie chaque année des études sur ce traitement.

Elle a créé l’association Pas à Pas dans le seul but de venir en aide aux parents d’enfants atteints d’autisme en leur permettant d’accéder à ce traitement.

Madame RIVIERE a remué ciel et terre afin qu’enfin le Gouvernement prête attention aux difficultés de l’autisme.

Son combat a été utile à la consécration de cette année 2012 à l’autisme et à ce qu’enfin, en mars dernier, la Haute Autorité de la Santé classe le traitement comportemental ABA parmi les interventions recommandées.

Affirmer que Madame RIVIERE ne fait partie d’aucun réseau professionnel français de thérapies comportementales et cognitives est faux.

Madame RIVIERE est membre de la fédération pour le développement des sciences du comportement qui réunit jusqu’à 12 associations nationales et 2 associations étrangères.

Elle a été membre élu de la commission de spécialistes de l’Université de Lille III et de l’Université de Strasbourg.

Elle a été responsable scientifique de plusieurs projets notamment pour la Croix Rouge Française.

Elle a été membre de la commission ministérielle sur l’évaluation des structures expérimentales.

Il ne s’agit là que de quelques exemples mais son expertise est immense et reconnue mondialement.

Madame RIVIERE fait donc partie du réseau professionnel français et international de l’analyse du comportement alors que Madame ROGE fait quant à elle partie du réseau professionnel - uniquement français - de la thérapie cognitivo comportementale.

 

Madame RIVIERE ne fait certes pas partie des mêmes réseaux que ceux de Madame ROGE et alors, faut-il présumer une hiérarchie dans les réseaux ?

Il est inacceptable que Madame DUFAU utilise une querelle d’experts dans le seul but de détruire le travail de Madame RIVIERE et donc celui de nombreux parents qui s’y sont associés.

Madame DUFAU tente de dénaturer les propos de Madame RIVIERE qui défend en qualité d’expert l’application du traitement comportemental ABA en respectant les protocoles validés scientifiquement dont elle a pu constater les bienfaits sur les enfants atteints d’autisme.

Ces enfants sont désormais des enfants « presque comme les autres » et sont totalement adaptés à notre société.

Madame RIVIERE n’est évidemment pas contre l’évolution du traitement comportemental ABA d’où le sens et l’intérêt des études et recherches qu’elle mène.

Lorsque Madame RIVIERE dit « l’ABA et rien d’autre », cela signifie que le traitement comportemental ABA est un protocole scientifique très particulier qui suppose qu’un cadre, que des règles répétitives afin d’en renforcer l’efficacité, soient suivies quotidiennement pour ne pas perturber les enfants 

Ce cadre implique en conséquence toutes les personnes amenées à côtoyer les enfants.

Toutes ces personnes doivent donc être sensibilisées à ces concepts scientifiques afin d’être cohérent dans la prise en charge et ne pas risquer d’anéantir les progrès de l’enfant.

La Haute Autorité de la Santé a elle-même exposé le fait que les traitements éclectiques ne permettent pas d’obtenir des résultats corrects, c’est ainsi ce sur quoi Madame RIVIERE insiste lorsqu’elle indique « ABA (approche scientifique) et rien d’autre ».

Madame RIVIERE n’est naturellement pas opposée à ce qu’il y ait d’autres intervenants extérieurs bien au contraire puisque il en manque cruellement en France.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Madame RIVIERE lutte pour que des formations soient créées afin d’initier le plus de psychologues mais aussi orthophonistes, ergonomes… possibles à cette méthode.

Les propos explicites et implicites, inutilement partisans et discriminants, sont bien loin de servir l’intérêt général ».

 

Françoise Davideau, avocat à la Cour

24 septembre 2012

Informations publiées sur éduscol, le portail national des enseignants de l'éducation

Scolarisation des élèves handicapés

Des modules de formation à distance pour les enseignants des classes ordinaires

Ces modules sont destinés à tout enseignant qui scolarise un élève en situation de handicap dans sa classe afin qu'il puisse rapidement prendre connaissance des grandes caractéristiques du trouble de l'élève, des besoins habituellement identifiés et des adaptations pédagogiques à mettre en œuvre.

Les trois premiers modules mis en ligne concernent les élèves porteurs de troubles des apprentissages, de troubles envahissants du développement ou de troubles du spectre autistique, ou les élèves ayant des troubles des comportements et des conduites. D'autres seront élaborés ultérieurement afin de répondre le plus largement possible aux besoins des enseignants.

Troubles des apprentissages (TSA)

Face aux troubles des apprentissages, il n'y a pas de réponse commune, chaque enfant est unique. Les troubles de ces élèves peuvent être liés à une dyslexie/dysorthographie, une dyspraxie, une dyscalculie, un T.D.A.H (trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité), ou à des troubles des fonctions exécutives (trouble de la planification, du traitement séquentiel, et de la mémoire de travail). Ce module de formation destiné aux enseignants propose des adaptations tant sur le plan pédagogique que sur le plan technique qui faciliteront la scolarisation des élèves présentant des troubles des apprentissages.

1er module : scolarisation des élèves présentant des troubles des apprentissages (TSA)

Troubles envahissants du développement (TED)

Les enseignants se sentent souvent démunis lorsqu'ils doivent scolariser un élève présentant des troubles envahissants du développement (TED) ou des troubles qui s'apparentent à l'autisme. Ce module de formation destiné aux enseignants propose des adaptations tant sur le plan pédagogique que sur le plan technique.

2ème module : scolarisation des enfants présentant des troubles envahissants du développement (TED)

Troubles des conduites et des comportements

La problématique des élèves présentant des troubles des conduites et des comportements (TCC) peuvent se décrire autour de deux axes : des difficultés psychologiques qui perturbent leur scolarisation et leur socialisation, et des interactions complexes entre leurs difficultés personnelles, leur comportement et leur environnement, qui génèrent des risques de rupture scolaire et/ou sociale, voire de la violence. Ce module de formation destiné aux enseignants propose des adaptations tant sur le plan pédagogique que sur le volet comportemental afin d'aider les enseignants à prévenir et gérer les périodes de crise pour que ces élèves puissent entrer dans les apprentissages.

3ème module : scolarisation des enfants présentant des troubles des conduites et des comportements (TCC)

Accéder au site d'éduscol : ICI

23 septembre 2012

article publié dans le blog de chronimed le 23 septembre 2012

The Pharmacogenomics Journal (2012) 12, 368–371; doi:10.1038/tpj.2011.23; published online 7 June 2011 Gene expression in blood is associated with risperidone response in children with autism spectrum disorders L Lit1, F R Sharp1, K Bertoglio2, B Stamova1, B P Ander1, A D Sossong3 and R L Hendren4 1Department of Neurology, University of California, Davis, MIND Institute, Davis, CA, USA 2University of California, Irvine, School of Medicine 3University of California, San Francisco, School of Medicine, San Francisco, CA, USA 4Department of Psychiatry, University of California, San Francisco, San Francisco, CA, USA Correspondence: Dr L Lit, Department of Neurology, University of California, Davis, MIND Institute, 2805 50th Street, Room 2415, Sacramento, Davis, CA 95817, USA. E-mail: llit@ucdavis.edu Received 16 November 2010; Revised 23 March 2011; Accepted 4 May 2011 Advance online publication 7 June 2011 Top of page Abstract Children with autism spectrum disorders (ASDs) often have severe behavioral problems. Not all children with these problems respond to atypical antipsychotic medications; therefore, we investigated whether peripheral blood gene expression before treatment with risperidone, an atypical antipsychotic, was associated with improvements in severe behavioral disturbances 8 weeks following risperidone treatment in 42 ASD subjects (age 112.7±51.2 months). Exon expression levels in blood before risperidone treatment were compared with pre–post risperidone change in Aberrant Behavior Checklist-Irritability (ABC-I) scores. Expression of exons within five genes was correlated with change in ABC-I scores across all risperidone-treated subjects: GBP6, RABL5, RNF213, NFKBID and RNF40 (α<0.001). RNF40 is located at 16p11.2, a region implicated in autism and schizophrenia. Thus, these genes expressed before treatment were associated with subsequent clinical response. Future studies will be needed to confirm these results and determine whether this expression profile is associated with risperidone response in other disorders, or alternative antipsychotic response within ASD.

Traduction (NB : Rispéridone = Risperdal) :

L'expression des gènes dans le sang est associé à la réponse rispéridone chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique
Le Journal pharmacogénomique (2012) 12, 368-371; doi: 10.1038/tpj.2011.23, publié en ligne le 7 Juin expression génique 2011 dans le sang est associé à la réponse rispéridone chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique L Lit1, FR Sharp1, K Bertoglio2, B Stamova1, BP Ander1, AD Sossong3 et RL Hendren4 1Département de neurologie à l'Université de Californie, Davis MIND Institute, Davis, CA, USA 2University de Californie, Irvine, École de médecine 3Université de Californie, San Francisco, School of Medicine, San Francisco , CA, USA 4Département de psychiatrie, Université de Californie, San Francisco, San Francisco, CA, USA Correspondance: Dr L Lit, Département de neurologie, Université de Californie, Davis MIND Institute, 2805 50th Street, bureau 2415, Sacramento, Davis , CA 95817, USA. E-mail: llit@ucdavis.edu Reçu le 16 Novembre 2010; Révisé le 23 Mars 2011; 4 Acceptée mai 2011 la publication anticipée en ligne le 7 Juin 2011 Haut de la page Enfants Résumé de troubles du spectre autistique (TSA) ont souvent de graves problèmes de comportement. Pas tous les enfants atteints de ces problèmes répondre aux médicaments antipsychotiques atypiques, par conséquent, nous avons cherché à savoir si l'expression du gène périphérique de sang avant le traitement par la rispéridone, un antipsychotique atypique, a été associée à une amélioration de graves troubles du comportement 8 semaines après traitement à la rispéridone chez des sujets ASD 42 (112,7 âge ± 51,2 mois). Niveaux d'expression d'exon dans le sang avant traitement à la rispéridone ont été comparés avec les changements avant et après la rispéridone dans Aberrant Behavior Checklist-Irritabilité (ABC-I) scores. Expression d'exons dans les cinq gènes a été corrélée avec les changements dans ABC-I scores dans toutes les matières risperidone-traités: GBP6, RABL5, RNF213, NFKBID et RNF40 (α <0,001). RNF40 est situé à 16p11.2, une région impliquée dans l'autisme et la schizophrénie. Ainsi, ces gènes exprimés avant le traitement était associée à une réponse clinique ultérieure. Les futures études seront nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer si le profil d'expression est associée à la réponse rispéridone dans d'autres troubles, ou la réponse antipsychotique alternative au sein de TSA.

23 septembre 2012

IME ECLAIR une vidéo qui montre des résultats !

Une progression assez bluffante !!!
Bravo à toute l'équipe de l'IME ECLAIR !
Cela se passe à Bussy Saint Georges MAIS c'est encore un IME expérimental
(nous sommes en France)

Et si on passait à la vitesse supérieure en généralisant ce type d'établissement ?

Voir aussi l'article publié ICI pour vous rendre compte de la méthode employée à l'IME ECLAIR.

23 septembre 2012

information publiée sur le site l'Assemblée Fédérale - le Parlement Suisse

Curia Vista - Objets parlementaires

Postulat

Autisme et trouble envahissant du développement. Vue d'ensemble, bilan et perspectives

Déposé par
Date de dépôt
10.09.2012
Déposé au
Conseil des Etats
Etat des délibérations
Non encore traité au conseil
 
Texte déposé

Considérant que la prise en charge et le suivi des personnes atteintes d'autisme ou d'un trouble envahissant du développement doivent être améliorés, le Conseil fédéral est invité à examiner la situation des personnes concernées ainsi que de leur entourage afin notamment:

1. d'obtenir une vue d'ensemble de la détection, de la prise en charge et du suivi au niveau des cantons et de la Confédération;

2. de déterminer si les mesures actuellement prises sont suffisantes en termes quantitatif et qualitatif et permettent une optimisation des moyens et ressources mis à disposition des différents acteurs;

3. d'étudier différentes pistes d'amélioration possibles, par exemple au niveau de la collaboration et de la coordination intercantonale, voire la possibilité d'établir une stratégie commune fixant des lignes d'action prioritaires.

Développement

Dans le cadre de sa réponse à l'interpellation 12.3317, le Conseil fédéral a reconnu que la situation n'était pas satisfaisante et qu'elle nécessitait notamment un certain nombre d'ajustements.

Si l'on s'en tient aux recherches épidémiologiques les plus récentes faites dans différents pays, on obtient une prévalence entre 0,6 et 1 pour cent de personnes atteintes d'un TSA (Trouble du Syndrome Autistique). Dans notre pays, s'il n'existe aucun recensement dans ce domaine, on estime qu'au moins 50 000 personnes seraient touchées. Par ailleurs, de nombreuses recherches montrent une augmentation importante des cas. Il s'agit donc pour notre pays de prendre conscience de cette réalité et de la considérer de manière spécifique.

Face à ces chiffres, la Confédération doit se donner les moyens d'obtenir une vue d'ensemble sur cette problématique complexe où chaque canton, chaque institution ou corps de métier tente actuellement de donner des pistes et où l'insuffisance de vision commune freine une coordination minimale indispensable. Il en ressort une certaine opacité qui retarde des avancées essentielles et une insatisfaction des acteurs concernés, notamment des parents qui jouent un rôle central dans la prise en charge et le suivi de leur enfant.

Cette analyse devrait permettre de savoir si notre pays prend suffisamment de mesures, si ces dernières sont efficaces et si elles sont en phase avec les résultats récents de la recherche et les recommandations internationales dans ce domaine. Plus particulièrement, il s'agira d'observer la formation des professionnels en matière d'autisme de même que les moyens et les structures garantissant une détection précoce et une prise en charge rapide des enfants en âge préscolaire.

Par ailleurs, on ne saurait échapper à un examen détaillé des moyens alloués par l'AI dans ce domaine (par ex: mesures médicales, rentes d'impotence et contribution d'assistance) afin notamment d'en apprécier l'accessibilité, l'efficacité et la suffisance.

Enfin, cette étude devrait fournir les bases pour favoriser la collaboration intercantonale, voire tracer la voie vers une coordination des actions afin de dégager les moyens - notamment financiers - nécessaires. Le cas échéant, elle permettrait à la Confédération comme aux cantons de fixer des axes prioritaires dans le cadre d'une stratégie commune.

Le but avoué est qu'à terme, la détection, la prise en charge et le suivi des personnes atteintes d'autisme ou d'un trouble envahissant du développement soient assurés dans l'intérêt des nombreuses personnes concernées et de leur entourage.

23 septembre 2012

article publié dans le journal Sud Ouest le 9 septembre 2012

Pour le bonheur d'Ariane

 

Le Landais Jean-Pierre Bernard vit depuis quinze ans en Californie où il a choisi de s'expatrier pour offrir une meilleure prise en charge médicale et scolaire à sa fille autiste
 
Jean-Pierre Bernard (avec sa fille Ariane et son fils) regrette que la France accuse un si grand retard dans la prise en charge de l'autisme.

Jean-Pierre Bernard (avec sa fille Ariane et son fils) regrette que la France accuse un si grand retard dans la prise en charge de l'autisme. (photo s. c.)

En apparence, tout semble sourire à Jean-Pierre Bernard, 58 ans. Landais originaire, du côté maternel, de Poyanne et Préchacq, à l'est de Dax, il réside depuis près de quinze ans en Californie, où il préside aux destinées de BHC Consulting, entreprise spécialisée dans le management, après avoir travaillé dans le secteur high-tech. Président de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco en 2003-2004 (dont il est toujours membre du conseil d'administration), le Landais dirige aussi la Ligue Henri IV, association créée en 1895 par des immigrés du Sud-Ouest.

Derrière cette réussite se cache pourtant une expatriation aux origines douloureuses : « En 1997, un peu plus de deux ans après la naissance de notre fille Ariane, elle a progressivement perdu l'usage du langage et traversé des périodes de souffrance diffuse difficile à localiser. » Jean-Pierre Bernard et son épouse, originaire des États-Unis, tentent d'identifier le phénomène, consultant notamment le célèbre pédiatre Aldo Naouri.

 

Après une foule d'examens sans diagnostic précis, le couple met à profit ses vacances d'été en Californie pour réaliser de nouveaux tests à l'hôpital pour enfants de l'université de Stanford, ainsi qu'un diagnostic psychomoteur. « Les examens n'ont pas permis d'identifier de pathologie claire, mais le diagnostic fut sans appel : notre fille était autiste. Elle correspond à un cas dit « régressif » où l'enfant perd les facultés de communication et comportementales acquises dans ses premières années. »

Aidée à plein temps

De retour en France, la famille essaie de mettre en place des soins médicaux et paramédicaux pour Ariane. En dépit de l'aide apportée à l'hôpital parisien Necker par l'équipe travaillant sur l'approche génétique de l'autisme, Jean-Pierre Bernard se rend compte que les solutions pour sa fille, notamment sur le plan scolaire, sont maigres : « Nous sommes arrivés à la conclusion que la seule possibilité pour le bonheur de notre fille était de nous expatrier dans un pays ayant des programmes de traitement et un placement scolaire adapté. Ma femme étant américaine, nous avons décidé de nous tourner vers les États-Unis. La loi américaine donne en effet obligation de proposer un environnement scolaire adapté. »

Peu autonome et considérée comme « non verbale », Ariane est aujourd'hui intégrée en « high school », en classe spécialisée. Elle bénéficie d'une aide dédiée à plein-temps. Les deux professeurs responsables de la classe ont une expertise en techniques de communication et des années d'expérience de l'enseignement aux enfants autistes et handicapés.

Le mal du pays

Quinze ans après son départ, et même s'il avoue que la France lui manque et qu'il aime « la région de l'Adour, Dax, les plages et le caractère naturel des Landes qui est encore préservé », Jean-Pierre Bernard, qui a encore de la famille à Poyanne et Préchacq, ne regrette pas la décision de s'expatrier. « Je ne revois pas aussi souvent que je le souhaiterais ma famille dans le Sud-Ouest, mais le bien-être de ma fille passe avant tout. » Même si la France a décidé que 2012 serait l'Année de l'autisme pour améliorer et développer la prise en charge des enfants, le Landais n'envisage pas de retour au pays dans l'immédiat : « Ma fille bénéficie d'un environnement bien adapté, mon fils a grandi ici, et j'ai trouvé ma place professionnellement. Il est juste dommage de constater que la France a tant de retard sur l'approche de l'autisme. J'aimerais contribuer à faire évoluer les choses et aider la société française à mieux assimiler les handicapés en leur donnant une place à part entière. »

22 septembre 2012

article publié dans la dépêche le 17 décembre 2010

Léran. Un nouveau dispositif thérapeutique à l'IME

 

La pataugeoire découverte par les invités à l'inauguration./DDM. ()

La pataugeoire découverte par les invités à l'inauguration./DDM.

L'Association ariégeoise de lutte contre les inadaptations (AALCI) inaugurait, après une année d'expérimentation, un nouveau dispositif thérapeutique : la pataugeoire.

Cet espace particulier est un lieu de travail avec l'eau, le corps, l'autre, qui permet « la mise en relation de sensations et d'émotions archaïques éprouvées par l'enfant » avec la retraduction et la lecture des soignants.

Les enfants souffrant de troubles envahissants du développement ou spectre autistique sont prioritairement concernés par cette thérapie. Ils sont accompagnés par une psychomotricienne formée à cette technique et initiatrice du projet et un personnel éducatif en position d'observateur.

L'IME de Léran est le seul établissement du département et autres territoires limitrophes à bénéficier de cette installation.

L'association gestionnaire est soucieuse d'offrir aux enfants qu'elle accueille dans ses structures le meilleur équipement pour favoriser leur épanouissement et leur inscription la plus harmonieuse possible dans le monde que nous partageons ensemble.

AALCI : renseignements sur le site www.ime-leran.com

La Dépêche du Midi

22 septembre 2012

article publié sur le site d'Autisme Infantile le 21 septembre 2012

Tous unis pour dire non à la pataugeoire-thérapie!

 


2012-09-21 12:03:33-04

Encore un sale coup du Syndicat National d’Union des Psychomotriciens (SNUP)!

Déjà, en 2011, nous dénoncions leurs formations sur le packing, cette torture infligée à nos enfants, alors que cette pratique barbare n’apporte aucune preuve scientifique de son efficacité, tout en étant décriée par l’ensemble des sommités mondiales de l’autisme.

Un peu plus d’un an plus tard, une nouvelle formation stupide est proposée – à prix d’or, probablement – aux psychomotriciens: la pataugeoire-thérapie. Cette charlatanerie ne sert à rien à part se faire des sous sur le dos de l’avenir de nos enfants!

La pataugeoire-thérapie

La pataugeoire-thérapie consiste en des jeux d’eau dans un bassin peu profond et contenant divers objets tels que des récipients et des balles. Certains dispositifs comprennent un tuyau d’arrosage et un miroir au mur. La pataugeoire-thérapie est proposée dans de nombreuses institutions aux enfants autistes au prétexte de leur « constituer une seconde peau ».

Les partisans de cette méthode considèrent, en effet, que les enfants autistes présentent un vécu corporel fragmenté et des angoisses de morcellement. Leur objectif affiché est de lutter contre ces angoisses archaïques en permettant, via la pataugeoire-thérapie, la constitution chez ces enfants d’une enveloppe psychique sécurisante. La constitution de cette « peau psychique » restaurerait un sentiment de continuité d’existence, et par là-même, une identité psychique. La pataugeoire-thérapie a donc pour objectif de construire une peau psychique chez l’enfant autiste par la médiation de l’eau.

Cette approche, qui se prétend thérapeutique, n’a jamais été validée scientifiquement. Sur le  plan théorique, elle s’appuie principalement sur le concept psychanalytique de « Moi-peau ». Ce concept, théorisé en 1974 par Didier Anzieu, est totalement vide de sens, comme l’a magistralement démontré le Pr Corraze dans un article publié en 1998 et intitulé « Le Moi-peau ou le merveilleux psychanalytique« .

Tout cela n’empêche nullement la psychomotricienne Anne-Marie Latour de faire l’apologie de cette prétendue thérapie dans un ouvrage intitulé « La pataugeoire: contenir et transformer les processus autistiques », paru aux Editions Eres en 2007. Il est conseillé aux étudiants en psychomotricité dans de nombreux instituts de formation, et la pataugeoire-thérapie est présentée dans des journées d’étude organisées par des associations de psychomotriciens. Ce livre a fait l’objet d’une critique détaillée d’une mère d’un enfant porteur d’autisme.

Dénonçons cette thérapie inutile et coûteuse!

  • Nous, parents d’enfants autistes, nous en avons marre qu’on nous propose ces pseudo-thérapies débiles dans les CAMPS, CMP, IME et hôpitaux de jours.
  • Nous voulons que les thérapies proposées à nos enfants soient validées scientifiquement.
  • Nous voulons que les psychomotriciens cessent de se baser sur des conceptions psychanalytiques obsolètes et dommageables, et se décident enfin à aider réellement nos enfants.
  • Nous voulons qu’on cesse de payer parfois jusqu’à quatre personnes pour regarder un enfant stéréotyper dans l’eau, et blâmer sa mère pour sa neurodiversité – au lieu de nous donner des allocations pour payer les méthodes qui, elles, marchent et aident nos enfants – et ont prouvé leur valeur par une validation scientifique.

Un stage concernant la pataugeoire-thérapie est proposé en décembre 2012 par le SNUP. Partagez autour de vous ces images et liez vers cet article, pour que le maximum de personnes soient au courant.

Tous unis pour dire non à la pataugeoire-thérapie!

Tous unis pour dire non à la pataugeoire-thérapie!

Tous unis pour dire non à la pataugeoire-thérapie!

Tous ensemble:
Y’EN A MARRE DE CES CONNERIES!
ON DIT NON À LA PATAUGEOIRE-THÉRAPIE!

22 septembre 2012

Colloque scientifique organisé par Autisme Genève le 17 novembre 2012

Colloque scientifique organisé par Autisme Genève en collaboration avec Theo Peeters

Autisme:
parents et professionnels sur un pied d’égalité


Samedi 17 novembre 2012
9h00 - 18h00

Voir le programme => http://www.autisme-ge.ch/wp-content/uploads/2012/06/Flyer-final_v2.pdf

22 septembre 2012

Le coût économique et social de l'autisme (saisine parlementaire)

Cette saisine parlementaire – la première depuis le renouvellement du CESE en novembre 2010 - fait suite à la pétition citoyenne lancée par le Collectif Autisme en avril dernier qui souhaitait que le CESE puisse « évaluer la situation économique » de la prise en charge de cette maladie jugée « désastreuse ». Cette pétition a été portée auprès du président de l’Assemblée Nationale par le groupe d'études parlementaire sur l'autisme, présidé par le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle afin que le CESE puisse s’emparer de cette problématique majeure sans attendre que le seuil des 500 000 signatures nécessaires à la recevabilité de la pétition citoyenne soit atteint.

=> Date du vote le 9 octobre 2012

http://www.lecese.fr/travaux-du-cese/saisines/le-cout-economique-et-social-de-l%E2%80%99autisme

 

A l'origine de la saisine, Bernard ACCOYER, président de l'Assemblée Nationale => voir http://www.lecese.fr/content/le-cese-se-mobilise-sur-lautisme

 

21 septembre 2012

Teaser "théorie sexuelle" sous titrée en anglais de Sophie Robert

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