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"Au bonheur d'Elise"
12 février 2014

Discrimination et autisme : un gouffre entre la loi et la réalité sur le terrain ...

« L’École transmet les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité, laïcité, refus de toutes les discriminations. Les élèves étudient les grands textes qui les fondent. »

Voila ce que l’on peut lire dans le Bulletin Officiel du programme d’instruction civique à l’école.

Le refus des discriminations de toutes natures est enseigné dès le CE2.

 

Paroles, paroles

Ecoutez donc la campagne de sensibilisation sur l’autisme et les discriminations menée par Olivia Cattan, vous verrez l’écart entre ce qui est enseigné et ce qui est appliqué. Édifiant.

Oui je sais ce n’est pas de leur faute, pas de formation, pas d’expérience, pas de moyens…

Mais des choses se mettent en place : le CNED propose des aides pour une scolarité réussie, avec le projet Canal autisme.

 

Et en attendant

En attendant nos enfants sont discriminés oui, malgré la loi d’égalité des chances : finalement pour l’Education Nationale, vouloir mettre son enfant autiste à l’école ordinaire, c’est un peu comme vouloir mettre son enfant Noir dans une école de Blancs en Afrique du Sud pendant l’apartheid.

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12 février 2014

Autisme : Plusieurs essais d'un diurétique à Brest

article publié dans le télégramme

11 février 2014

« La dose efficace et les aspects de la maladie améliorés par le diurétique seront évalués », explique le Dr Eric Lemonnier.. Photo C. L. G.

 

Trois essais d'un diurétique sur des patients autistes sont en cours à Brest. Les résultats d'une étude de ce traitement sur les animaux viennent d'être publiés dans Science.

Un traitement médicamenteux de l'autisme verra peut-être le jour dans les prochaines années.



L'idée de tester un diurétique, le bumétanide, sur des autistes est née de la rencontre entre deux hommes : le Pr Ben Ari, directeur, à Marseille, d'une équipe Inserm sur le développement du cerveau et un pédopsychiatre du CHRU de Brest, le Dr Éric Lemonnier. Un premier essai, mené en 2010 sur cinq patients, est positif et entraîne une nouvelle étude sur 60 patients.

Diminution de la sévérité des troubles

Conclusion livrée en décembre 2012 : le traitement apporte, pour les trois quarts des enfants, une diminution de la sévérité des troubles autistiques. Un résultat suffisamment enthousiasmant pour engager de nouveaux essais et créer une société Neurochlore pour porter cette recherche. « Nous avons trouvé des capitaux américains, le soutien français est resté modeste. On a eu beaucoup de chance avec cette molécule parce que ce diurétique est sur le marché depuis 1971 et qu'elle passe dans le cerveau, c'est là qu'elle montre son efficacité ». Le diurétique ne guérit pas l'autisme mais en atténue les symptômes. Pas moins de trois essais sur l'Homme sont en cours ou vont démarrer à Brest, dans le laboratoire de Neurosciences, dirigé par le Pr Laurent Miséry, à la faculté de médecine de Brest, où le Dr Lemonnier a été muté il y a un an. Le premier essai pilote a démarré à Marseille, en association avec une équipe espagnole. « Trois doses différentes sont testées, et c'est en double aveugle : ni le patient ni le médecin ne savent qui reçoit le diurétique ou le placebo. En tout, 80 patients issus de cinq centres, âgés de 2 à 18 ans, dont une vingtaine à Brest, vont être inclus. Cet essai est financé par Neurochlore », indique le Dr Lemonnier. Deux autres essais sont soutenus par des fonds publics, il s'agit d'essais ouverts sur trois ans, afin de mesurer sur quels aspects de la maladie le traitement agit. « Grâce à un financement de l'UBO, j'ai un thésard qui travaille sur cet essai ». Le Fonds national de la recherche a débloqué 1 M€, dont 170.000 € pour Brest.

Obtenir une autorisation de mise sur le marché

Enfin, le troisième essai est dirigé par Brest, dans le cadre d'un programme de recherche clinique, financé à hauteur de 270.000 €. « C'est un essai multicentrique sur 80 patients de Marseille, Paris, Tours et Brest, sur des enfants de 5 à 16 ans ». « Notre but est d'obtenir une AMM (Autorisation de mise sur le marché) pour le bumétanide en améliorant la formule pour plus d'efficacité dans le traitement de l'autisme. Si nous l'obtenons, pendant dix ans la molécule sera protégée d'un éventuel générique et cela aura des répercussions financières pour l'Inserm, comme pour le CHRU de Brest ».

12 février 2014

Formation Pivotal Response Training - PRT- en Suisse

information publiée par autisme suisse romande

lynn koegel

Dr Lynn Koegel du Koegel Autism Center de Californie sera en Suisse les 5 et 6 avril 2014 pour une formation Pivotal Response Training (PRT). Cette formation exceptionnelle sera proposée pour la 1ère fois en français (traduction simultanée par casque audio).

Selon le National Research Concil of the American Academy of Science, le Koegel Center est un des 4 centres d'excellence américain dans la prise en charge des personnes avec TSA.

Le programme de la formation et les informations pratiques se trouvent dans le papillon joint à l'article sur le site.
Informations et inscription sur www.autisme.ch/formationKoegel

12 février 2014

Changer la prise en charge et le regard sur l'autisme

article publié dans la nouvelle république

12/02/2014 05:38
Fabienne Vedrenne, lors de l'inauguration de la cellule de guidance de Pas à pas Indre, en septembre 2012, en présence du professeur Vinca Rivière et de Gersende Perrin. - Fabienne Vedrenne, lors de l'inauguration de la cellule de guidance de Pas à pas Indre, en septembre 2012, en présence du professeur Vinca Rivière et de Gersende Perrin. Fabienne Vedrenne, lors de l'inauguration de la cellule de guidance de Pas à pas Indre, en septembre 2012, en présence du professeur Vinca Rivière et de Gersende Perrin.Fabienne Vedrenne, lors de l'inauguration de la cellule de guidance de Pas à pas Indre, en septembre 2012, en présence du professeur Vinca Rivière et de Gersende Perrin.

Châteauroux. Lundi, une conférence sur l’autisme réunira notamment Vinca Rivière, professeur à l’université de Lille-III, et la femme de Francis Perrin.

Vinca Rivière, maître de conférence à l'université de Lille-III, spécialiste en analyse du comportement appliqué à l'enfance et à l'adolescence (Aba), et Gersende Perrin, femme de l'acteur Francis Perrin, mère d'un enfant autiste, seront présentes à Châteauroux, lundi, pour faire part des dernières avancées médicales et partager leur expérience.
Objectif : tenter de changer le regard sur cette maladie encore parfois « considérée comme honteuse », explique Fabienne Vedrenne, présidente de l'association Pas à pas Indre qui organise cette conférence ; et ouvrir des horizons thérapeutiques, notamment la méthode Aba.
Cette dernière a permis à son fils, Yann, de progresser « alors qu'on l'avait condamné ; il ne devait pas parler. Au début, il tenait moins d'une minute sur une chaise et maintenant, il reste une matinée entière au collège. Il sait faire cuire des pâtes, lire, écrire, compter. Si ça a été possible avec lui, ça peut l'être avec d'autres. Bill Gates et Albert Einstein étaient autistes ; et ils s'en sont plutôt bien sortis… »

Fabienne Vedrenne a également rencontré récemment l'Agence régionale de santé afin d'essayer de créer un centre Aba dans l'Indre, destiné à la prise en charge des plus jeunes. « Plus le diagnostic est posé tôt, mieux c'est. Aux États-Unis, c'est fait à 10 ou 12 mois. »
Un diagnostic qui pourrait même être établi avant la naissance. D'après une étude menée par l'équipe du professeur Yehezkel Ben-Ari, de l'Institut de neurobiologie de la Méditerranée (Inserm), publiée vendredi dernier dans Science, la survenue de l'autisme pourrait ainsi être provoquée par un niveau anormalement élevé de chlore dans les neurones fœtaux lors de l'accouchement ; une injection précoce d'un diurétique pourrait en éviter l'apparition.

pratique

Conférence débat « Autisme et prise en charge comportementale », lundi 17 février, à 17 h, à la MLC Belle-Isle. Entrée libre. Contact : tél. 02.54.36.33.28.

11 février 2014

29 mars 2014 : Vaincre l'autisme organise la 11ème édition de la marche de l'espérance

la marche de l'espérance 2014

VAINCRE L'AUTISME se remet en route pour sa 11ème édition de la Marche de l'Espérance le samedi 29 Mars 2014 de 14h à 18h dans les rues de Paris. Nous appelons le plus grand nombre à se mobiliser pour cette cause qu'est l'autisme.

L'autisme touche aujourd'hui près d'un enfant sur 100. Ne baissons pas les bras, faisons nous entendre grâce à cette manifestations pacifiste et festive.

A travers la Marche de l'Espérance, VAINCRE L'AUTISME revendique une prévention et une protection pour les enfants autistes et leurs familles, un dépistage et un diagnostic précoce qui permettra, grâce à une éducation adaptée, d'intégrer ces enfants dans la société mais surtout, que des budgets publics consacrés à l'autisme puissent servir aux prises en charge adaptées tant attendues par les familles.

Nous comptons sur votre participation à cette Marche qui est primordiale si nous voulons que les choses évoluent pour les personnes atteintes d'autisme en France !

Nous vous invitons à vous inscrire pour participer la Marche de l'Espérance en envoyant un mail à info@vaincrelautisme.org

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11 février 2014

Message de l'UNAPEI

Erratum
Une erreur s’est glissée dans les derniers Messages de l’Union relayant une information sur
un film faisant la promotion des prises en charge des personnes autistes en hôpital de jour.
L’Unapei n’avait pas pu visualiser le film et nous regrettons amèrement d’avoir relayé une
information sur des pratiques qui perdurent malgré leur manque d’efficacité souligné par les
recommandations de bonnes pratiques professionnelles.
En mon nom personnel, je présente mes excuses aux parents et aux personnes qui ont pu
être blessées et remercie ceux et celles qui m’en ont fait part.
Je renouvelle tout l’engagement du Mouvement Unapei pour l’amélioration des pratiques et
leur mise en conformité envers les recommandations de l’ANESM et de la Haute Autorité de
Santé.
Christel Prado
11 février 2014

Vidéo tournée à Robert Debré : Le dépistage précoce de l'autisme fait ses preuves

Le Dr Nadia Chabane nous dis pourquoi c'est possible :

11 février 2014

Autisme : Madame Carlotti, vous n'avez rien compris à la maladie de nos enfants

article pubié dans le nouvel observateur
Publié le 10-02-2014 à 15h04 - Modifié à 16h33

Temps de lecture Temps de lecture : 4 minutes

LE PLUS. Pour la cinquième fois, le Conseil de l'Europe a condamné la France pour sa mauvaise prise en charge des enfants autistes dans les écoles. Le plan autisme de Marie-Arlette Carlotti, présenté en mai dernier, sera-t-il suffisant pour combler ce retard ? Pour Olivia Cattan, présidente de Paroles de femmes et porte-parole de SOS autisme en France, il est à côté de la plaque.

Marie-Arlette Carlotti en visite à l'unité pour enfants autistes de l'hôpital Robert-Debré à Paris, le 5/06/2013 (W.ALIX/SIPA)

Madame, je vous écris aujourd’hui parce que votre invisibilité politique au sein de votre ministère, votre mépris affiché pour les familles françaises ordinaires ayant un enfant autiste comme la mienne, montre à quel point votre action politique n’est dictée que par une ambition personnelle et que vous n’avez pas, semble-t-il, compris le sens de votre haute fonction politique : venir en aide aux familles d’enfants handicapées qui se trouvent dans la détresse, recevoir toutes les associations et pas seulement celles qui vous arrangent ; faire avancer l’autisme en France ; être notre digne représentante au sein des hautes instances.

Vos dix mesures ne changeront rien

Nous passerons rapidement sur votre manque d’humanité pour ces enfants et personnes autistes : un petit garçon de 8 ans qui s’adresse au président aurait ému n’importe quel cœur normalement constitué mais apparemment pas le vôtre.

Il est vrai que ce n’est pas facile de se montrer à l’écoute lorsque le but de cette fonction ministérielle était au départ la victoire de la mairie de Marseille. Mais là aussi, vous avez échoué parce qu’il n’est pas facile de faire campagne trois jours à Marseille et s’occuper de ce vaste ministère deux jours par semaine.

Passons maintenant aux choses sérieuses. Nous possédons aujourd’hui des centaines de dossiers émanant de toute la France, les familles de Bretagne sont en colère, les familles des Dom-Tom sont à bout. Les familles du sud de la France, des Vosges, du Limousin…Que devons-nous répondre à toutes ces familles qui viennent à nous, parce que nous avons décidé de parler de ce scandale sanitaire dans les médias ?

Les dix mesures que vous proposez ne sont que de simples petites mesurettes, du saupoudrage, de la poudre de perlimpinpin pour avoir quelque chose à dire face aux médias. Et nous, parents ou personnes autistes, nous savons que cela ne changera rien.

Elles illustrent votre méconnaissance du sujet

Prenons les une par une : "le dépistage précoce". Le manque de formation des pédiatres et médecins généralistes est un véritable problème, la qualité du dépistage en France est très inégale selon les régions. Et vous ne proposez rien pour répondre à cela.

"Vos unités d’enseignement en maternelle" est l’exemple le plus flagrant de votre méconnaissance du sujet. L’inclusion scolaire dans une école ordinaire parmi d’autres enfants est le modèle qui marche aux Pays-Bas, en Italie, au Canada, en Israël, aux États-Unis. À la place, vous proposez de parquer nos enfants dès leur plus jeune âge dans des classes d’autistes !

Est-ce cela l’école pour tous ? Faire une ségrégation au sein de l’école de la République ? Allons-nous faire des classes d’enfants juifs, d’enfants noirs, d’enfants roms ? D’enfants qui ont 18 de moyenne ? Jusqu’où allez-vous donc aller dans l’exclusion de nos enfants ?

"Des places en Sessad" (Service d'éducation spéciale et de soins à domicile) : quelle sorte de Sessad ? Un lieu où les enfants pourront bénéficier des méthodes comportementales, d’orthophonie, de psychomotricité ? Y aura-t-il un modèle répliqué dans toutes les Régions ? Avez-vous mis en place un système de contrôle pour ces organismes ?

"La formation de 5000 personnes du médico-social" : Madame Carlotti, il y a 600.000 personnes autistes, ceci est trop peu. De plus, cette formation doit concerner tous les acteurs du médico-social, des pédiatres et généralistes, des dentistes, de l’enseignement, des auxiliaires de vie scolaire, des éducateurs sportifs spécialisés…

Les autistes ne sont pas inaptes au travail, au contraire

Pensez-vous également, Madame Carlotti, que ces enfants autistes restent toujours petits et ne grandissent jamais ?

Où sont vos mesures concernant le suivi de leurs études supérieures ? L’emploi des jeunes autistes ?

Mais peut-être pensez-vous qu’ils n’ont pas de capacités et qu’ils sont inaptes au travail !

Savez-vous qu’il existe des chasseurs de tête au Danemark, des entreprises comme Microsoft qui recrutent spécifiquement des personnes autistes ayant pris conscience de leurs compétences en matière d’informatique ?

Qu’en est-il aussi de la culture et des sports ? Allez-vous remédier à lutter contre la discrimination dont nos enfants sont victimes dans certains clubs sportifs et conservatoires ?

Nous pouvons vous écrire des pages et des pages sur les besoins de nos enfants, petits et grands. Nous avons 20 propositions simples et concrètes rassemblées dans un manifeste qui viennent du terrain et qui permettraient non seulement de changer le quotidien des familles mais aussi de respecter et de donner un avenir à nos enfants en faisant faire des économies à l’État.

Nous sommes prêts à les donner au président de la république afin de faire évoluer les choses.

Un scandale sanitaire qui n'a que trop duré

Le Conseil de l’Europe a condamné la France, fait cinq mises en garde.

Alors nous ferons appel s’il le faut à nos amis européens, à l’ONU pour que l’État français nous entende et mette fin à ce scandale sanitaire qui n’a que trop duré.

Alors oui Madame, je suis journaliste et mon moyen d’expression est l’écriture de livres mais "ma promotion" est au service de la cause, au service des familles avec lesquelles nous partageons notre désespoir sur les réseaux sociaux.

Je n’ai pas de programme politique à vendre comme cela a été votre cas avec votre dernier ouvrage publié, dès votre entrée dans vos fonctions de ministre.

Alors je tenais à terminer cette lettre ouverte sur votre proposition concernant ces "centres de répit pour les parents" : sachez, Madame, que les parents d’enfants autistes n’auront de répit que lorsque le droit de leurs enfants, citoyens français, seront respectés. Et que le président aura choisi un successeur à la hauteur de l’attente des familles.

10 février 2014

1 maire sur 3 admet qu'il est en retard sur le handicap !

article publié dans handicap.fr

 

Résumé : Quelle place pour les 10% de citoyens handicapés dans le débat des Municipales 2014 ? Même les maires confessent eux-mêmes leur retard. L'ADAPT leur offre un coup de pouce avec 14 engagements prioritaires.
 
Par le 09-02-2014

Après l'Unapei (lire article en lien), c'est au tour de L'ADAPT (Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) d'interpeler les candidats aux élections municipales. Partant du principe que 10 % environ de la population vit avec un handicap, c'est un électorat qu'on ne peut plus se permettre de négliger. Pourtant, au niveau local, alors que la loi de 2005 propose des évolutions fondamentales pour répondre à la problématique de l'insertion des personnes handicapées, plus d'un Français sur deux estime que leur commune est en retard dans ce domaine et que leur situation globale n'a pas évolué au cours des cinq dernières années. Et un maire sur trois l'admet !

L'ADAPT a donc décidé de s'adresser à tous les candidats aux Municipales 2014, avec 14 engagements concrets permettant à la personne handicapée de vivre dans sa commune une vie de citoyen à part entière.
1- Changer le regard
Développer des actions de sensibilisation sur le handicap au sein de la commune
2- Vie de la cité
Aborder dès que possible les questions du handicap dans les délibérations du Conseil Municipal
3- Proximité des CCAS avec les MDPH
Renforcer l'articulation entre le Centre Communal d'action sociale (CCAS) et la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
4- La Mairie hors les murs
Faciliter l'accès aux personnes handicapées à l'information et aux démarches administratives
5- Le logement
Leur faciliter l'accès au logement via la politique du logement de la commune
6- L'école
Favoriser la scolarisation des enfants et des jeunes en situation de handicap
7- Les enfants dans la cité
Faciliter l'accès des enfants et des jeunes en situation de handicap à la vie périscolaire
8- La sensibilisation professionnelle,
Organiser des rendez-vous spécifiques pour sensibiliser les entreprises locales au handicap
9- L'insertion professionnelle en mairie
Embaucher des personnes handicapées pour leurs compétences professionnelles dans les services municipaux
1 Baromètre « Citoyenneté et handicap » de L'ADAPT mai - juin 2013.
10- L'accès à l'emploi
Servir de relais pour le développement de la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées
11- Dynamique territoriale
Favoriser les partenariats pour développer l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées
12- La vie culturelle, sportive et associative
Favoriser les initiatives culturelles, sportives et associatives développant un volet inclusif à destination des personnes handicapées
13- Dispositifs de proximité
Favoriser l'implantation de dispositifs d'accompagnements de proximité au travers de la politique foncière de ma commune
14- Accessibilités
Assurer pour les personnes handicapées les accessibilités au bâti comme à la vie sociale de la commune

L'ADAPT et les Municipales 2014, c'est aussi un film d'animation de 4'30, avec audio-description et sous-titrage, disponible sur le lien ci-dessous, envoyé aux mairies, candidats, députés, sénateurs et ministères.

10 février 2014

Expérience : un parcours MDPH bientôt simplifié ?

article publié dans handicap.fr

 

Résumé : Face aux mécontentements des usagers des MDPH et aux délais de traitement des dossiers qui ne cessent de s'allonger, le Gouvernement lance, en 2014, une expérimentation dans 2 départements afin de simplifier les procédures. Nom de code : IMPACT
 
Par le 08-02-2014

MDPH, le parcours du combattant ou la bataille contre des moulins à vent. C'est souvent ce qu'on entend dans la bouche des usagers des Maisons départementales des personnes handicapées qui se lamentent des procédures administratives pesantes et des durées de traitement parfois qualifiées d'indécentes. Face à ce mécontentement souvent généralisé, le Gouvernement a décidé, en partenariat avec l'Assemblée des départements de France, de lancer, à partir du premier semestre 2014, une expérimentation pour améliorer les procédures. L'ensemble des innovations proposées permettra, conformément à l'esprit de la loi handicap du 11 février 2005, de renforcer le traitement personnalisé des demandes. Nom de code de cette expérimentation : « IMPACT », comme « Innover et Moderniser les Processus MDPH pour l'Accès à la Compensation sur les Territoires ». Il est engagé officiellement dans celles du Nord et du Calvados, à l'occasion du premier comité de pilotage national, qui s'est tenu le 4 février 2014.

De l'aveu même des services de Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, « aujourd'hui, une demande importante et la nécessité de traiter chaque situation individuelle entraînent des retards dans les réponses ou des inadéquations entre le besoin et la réponse. Les procédures sont encore trop fastidieuses et trop lentes. Le rôle des services publics est de ne pas laisser seuls nos concitoyens face au désarroi d'une demande complexe ou d'une démarche infructueuse. » Dans un communiqué, ils précisent donc que les procédures de décision doivent être simplifiées tout en renforçant leur qualité, tout en apportant aux professionnels les moyens de mieux assurer leurs missions. Pour faire de ces lieux des « maisons accueillantes et modernes », selon la ministre.

10 février 2014

Autisme : mais pourquoi la France est-elle aussi mauvaise élève ?

Le Lundi 10 Février 2014 à 06:20

tiret vert vivrefm top(Ré)écouter cette émission

Lecture
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Pour la cinquième fois, le Conseil de l'Europe condamne la France pour sa mauvaise prise en charge des enfants autistes dans les écoles. Pire l'hexagone accuse un retard de 40 ans sur ses voisins européens et dans le monde. Les raisons d'un blocage à la française. 

D'un Monde à l'autre, Autisme, le combat d'une mère © Maxppp

Le constat est accablant pour la France... Elle s'est faite épinglée non pas une fois mais cinq fois pour ne pas avoir respecté ce droit des enfants autistes à recevoir une éducation. Selon les chiffres de l'association " Vaincre l'autisme " : 80% d'entre eux ne sont pas scolarisés. Un non-sens au regard de ce que font nos voisins européens.

Pourquoi un tel retard en France ?

C'est avant tout l'approche qui est remise en question par la plupart des associations qui lutte contre ce handicap. En France, l'autisme relève plus de la  " psychiatrie " que " du trouble du développement ". Pourtant l'OMS (L'Organisation Mondiale de la Santé) préconise que l'autisme doit se guérir par la voie éducative, hors des hôpitaux et sans médicament.

Approche différente à l'étranger

Et pourtant la Haute Autorité de Santé avait bien tenté de changer la donne. C'était en mars 2012. Dans un rapport de 60 pages, elle donnait la priorité aux "  interventions éducatives ". Les experts se sont accordés sur la nécessité d'une prise en charge personnalisée en milieu scolaire. Le Canada, les Etats-Unis, l'Espagne, la Suède, l'Angleterre et l'Italie ont pris ce virage là mais pas la France. C'est ce que déplore Olivia Cattan, porte-parole de " SOS Autisme " et auteure de " D'un Monde à l'autre, Autisme, le combat d'une mère"   

D'un Monde à l'autre, Autisme, le combat d'une mère © Maxppp

10 février 2014

Rappel : Jeudi, conférence gratuite à Saint-Thibault les Vignes organisée par AURA77

CONFERENCE GRATUITE
L’accompagnement des adultes avec autisme sévère
en institutions médico-sociales et sanitaires
Jeudi 13 février 2014 de 9h00 à 17h00
Centre culturel Marc Brinon, Saint-Thibault les Vignes (77)


L’autisme à l’âge adulte constitue désormais une préoccupation majeure lorsqu’on évoque la situation des personnes avec autisme en France. Le 3ème Plan-Autisme 2013-2017 insiste notamment sur la nécessité pour les établissements et services médico-sociaux, d’adapter l’accompagnement proposé aux spécificités des adultes avec autisme sur la base des recommandations de bonnes pratiques de l’ANESM (2010) et de la HAS (2011). Si cela constitue un enjeu majeur en termes de qualité de vie pour ces adultes, cela soulève également un certain nombre de questions et de changements de pratiques pour les institutions sanitaires et médico-sociales.

Voir le programme ci-après :

Pre_programme_conference_Accompagnement_des_adultes_avec_autisme_1_

10 février 2014

Expérience : autisme, un iPad pour communiquer

article publié sur handicap.fr

 

Résumé : Des applications développées sur iPad au service de l'accompagnement des personnes autistes permettent de créer un lien,par tablette interposée,entre l'établissement et la maison. Elles s'appuient sur les méthodes comportementales ABA ou TEACCH.
 
Par le 19-10-2013

Nouveau, expérimental, une nouvelle façon de renforcer le lien entre les personnes autistes et leurs accompagnants. Des applications sur tablette numérique iPad, proposent aux professionnels et aux parents de se former ensemble aux méthodes éducatives, via des outils pédagogiques développés par la société LearnEnjoy© (« apprentissage ludique » en français).

Etape 1 : Former conjointement professionnels médico-sociaux et parents

Malgré les recommandations de la HAS (Haute autorité de la santé), les méthodes et démarches éducatives, telles que l'ABA ou le TEACCH, sont encore trop peu répandues dans les pratiques des professionnels et parfois méconnues des familles. L'objectif des sessions de formation proposées est donc de faciliter le développement de ces pratiques éducatives au sein des établissements médico-sociaux, par la mise à disposition de cet outil pratique, mais aussi de faciliter les relations entre les professionnels et les parents afin d'assurer une continuité dans l'accompagnement des personnes avec autisme.

Etape 2 : Accompagner les personnes avec autisme grâce à un outil ludique et adapté

Les applications, qui sont développées par LearnEnjoy© proposent différents niveaux d'exercices selon le profil de l'utilisateur. Le principe d'association d'images, caractéristique des méthodes sur lesquelles il est basé, couplé à la facilité de navigation offerte par l'iPad, en fait un outil intuitif, facile d'utilisation pour les personnes avec autisme. Ce concept offre, par ailleurs, la possibilité aux professionnels et aux parents de travailler avec un même support, les applications permettent de poursuivre à la maison la séance de travail entamée au sein de l'établissement.

Etape 3 : Evaluer pour mieux développer

L'expérimentation fera l'objet d'une évaluation « chemin faisant », qui associera, notamment, des chercheurs. Elle aura pour objectif de mesurer l'impact de cet outil sur les bénéficiaires avec autisme, les changements dans les pratiques des professionnels ainsi que les bénéfices retirés par le travail conjoint avec les familles. A terme, cet outil pourrait être déployé à plus grande échelle. Cette expérimentation, pilotée par la FEGAPEI (Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapées), avec le soutien d'AG2R LA MONDIALE, est menée au sein de 20 établissements médico-sociaux, répartis dans 7 régions. 150 bénéficiaires (enfants, adolescents et adultes avec autisme) sont concernés et près de 150 professionnels et parents seront formés à cet outil.

9 février 2014

Autistes : une place à l'école pour 95 % des Français

article publié sur handicap.fr

 

Résumé : Selon un sondage, 95% des Français accepteraient que leur enfant soit en classe avec un autiste. Pourtant, dans les faits, les portes des écoles et centres de loisirs restent fermées. C'est ce que dénonce SOS autisme France dans deux vidéos.
 
Par le 09-02-2014
Réagissez à cet article !

La quasi-totalité des Français (95%) accepteraient que leur enfant soit en classe, en cours de sport ou de musique avec un enfant autiste, pour autant les troubles de ce syndrome restent très méconnus, révèle un sondage Ifop pour l'association SOS autisme en France. Selon ce sondage transmis mardi à l'AFP, seuls 5% imaginent qu'ils auraient peur de cette situation.

Six Français sur dix (59%) affirment par ailleurs avoir déjà rencontré dans un lieu public ou dans leur entourage une personne autiste. Mais plus de neuf sur dix sous-estiment leur nombre : 70% d'entre eux pensent qu'ils sont environ 100.000 ou moins, 21% environ 300.000 quand 7% seulement considèrent qu'ils sont environ 600.000 (soit la bonne estimation) et 2% environ un million.

Les Français apparaissent aussi divisés quant au fait de savoir si les autistes sont porteurs d'un handicap mental (32% affirment que oui, 54% que non), mais aussi quant à la possibilité pour eux de guérir de l'autisme (40% estiment que oui, 37% que non), révèle le sondage. Et quand une majorité de Français estime que l'autiste est quelqu'un de très calme avec les yeux dans le vague (53%), un quart le décrit comme une personne très agitée et plutôt violente (26%). Sondage réalisé en ligne du 22 au 28 novembre 2013 sur un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"Les Français semblent ne pas avoir peur de la différence mais connaissent mal l'autisme", a résumé Olivia Cattan, porte-parole de SOS autisme en France. Pour lutter contre les discriminations dont les ils sont victimes - les enfants autistes n'ayant peu ou pas accès à l'éducation, aux centres de loisirs ou clubs de sport-, l'association a annoncé le lancement d'un numéro indigo (0 820 71 00 54). Les familles s'estimant discriminées pourront ainsi saisir l'association et "avec notre équipe d'avocats, nous engagerons une procédure pénale afin de faire valoir le droit de la personne autiste discriminée", a expliqué Olivia Cattan.

L'association lance aussi une campagne, via des clips, qui seront notamment relayés, espère-t-elle, sur les réseaux sociaux. Un premier clip met en évidence les discriminations subies par les personnes autistes. Un deuxième clip donne la parole à Ruben, 7 ans, enfant autiste s'adressant au Président de la République pour lui présenter ses revendications.

N° indigo SOS autisme France : 0 820 71 00 54

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

9 février 2014

Nous pourrions désormais dépister l'autisme beaucoup plus tôt

article publié dans Sciences et Avenir

Hugo Jalinière Publié le 07-02-2014 à 18h13

Yehezkel Ben-Ari, directeur de recherche émérite à l'Inserm, revient sur les espoirs et les inquiétudes que suscite la publication de ses travaux sur l'autisme.

Le centre Albert Camus pour jeunes autistes de Villeneuve-d'Ascq, en novembre 2008. (C.BAZIZ/SIPA)
Le centre Albert Camus pour jeunes autistes de Villeneuve-d'Ascq, en novembre 2008. (C.BAZIZ/SIPA)

ACCOUCHEMENT. En injectant un diurétique à des souris porteuses d’une forme d’autisme juste avant qu’elles n’accouchent, des chercheurs français sont parvenus à prévenir les comportements autistiques dans leur descendance. Ils ont ainsi mis en lumière le rôle prépondérant d'une hormone produite au moment de l'accouchement dans l'apparition de la maladie.

S&A : Vos recherche permettent-elles d'envisager un remède contre l'autisme ? 

Yehezkel Ben-Ari : Non, il n'est pas envisageable à l'heure actuelle de soigner l'autisme. Car prévoir que tel ou tel enfant à naître sera touché par l’autisme n’est pas possible. Le mécanisme d’apparition du syndrome autistique décrit dans notre étude permet de mieux comprendre la maladie, mais pas d’anticiper son apparition et encore moins de la traiter de façon préventive.

Il est vrai qu'on a réussi à prévenir l’apparition de l’autisme chez des souris en administrant des substances diurétiques à leur mère peu avant l’accouchement, mais parce qu’on savait que, sans ce traitement, ces souris à naître développeraient l'autisme. Chez l’homme cela reste impossible. Notamment car on ne peut pas mesurer le taux de chlore neuronal chez l’homme. Et on ne va pas administrer de diurétique à toutes les femmes enceintes avant qu’elles n’accouchent !

Prévenir l'apparition de la maladie avant la naissance serait éventuellement envisageable avec une pathologie comme la trisomie 21 (ndlr : ce n'est pas le cas), car son apparition peut être observée et confirmée très tôt.

LireAutisme: l'hormone de l'accouchement impliquée

S&A : Quel espoir cette découverte offre dans la lutte contre l'autisme ?

Yehezkel Ben-Ari : Notre étude permet d’envisager le développement d’outils de dépistage très précoce. Actuellement on est en mesure de diagnostiquer l’autisme chez l’enfant à partir de ses 2 ans. Certaines études montrent que des différences cérébrales sont identifiables dès 6 mois. Nous pouvons désormais espérer dépister l’autisme au bout de quelques mois. Or, on sait que dans ce type de maladie, plus on la repère vite plus les traitements envisagés seront efficaces.

Surtout, on peut désormais travailler sur certaines molécules comme les substances diurétiques utilisées dans notre études en sachant de façon certaine qu’elles peuvent être bénéfiques. Développer ce type de traitement en même temps que le dépistage très précoce permettrait d’améliorer considérablement la prise en charge de l'autisme.

Encore une fois, il n’est pas question de guérir l’autisme, mais de trouver des traitements qui réduisent le mieux possible le syndrome. L’autisme est aussi une maladie sociétale, et c’est à la société de se donner les moyens d’accompagner les malades par le biais de structures adaptées.

S&A : Votre étude montre l'importance de l'hormone de l'accouchement dans l'apparition du syndrome autistique. Ne pourrait-on pas agir au moment de l'accouchement pour réduire les risques d'apparition de la maladie ?

Yehezkel Ben-Ari : L’accouchement est un moment clé dans l’apparition du syndrome autistique. Pour autant, c’est un processus qui engage des mécanismes hormonaux très complexe et il n’est pas réaliste d’envisager qu’on puisse détecter et donc pallier le déficit d’ocytocine au moment de la naissance.

L’ocytocine est l’hormone que la mère (ou l’enfant on ne sait pas bien) déclenche au moment de l’accouchement. C’est elle qui provoque une baisse du taux de chlore et permet aux neurones de se développer normalement. On sait qu’une naissance prématurée favorise l’apparition de la maladie. C’est également vrai lorsque des problèmes de détresse respiratoires surgissent lors de l’accouchement.

Nos travaux doivent emmener la communauté scientifique à poursuivre et approfondir les études épidémiologiques sur le lien entre accouchement par césarienne et autisme. Car jusqu’à présent les études suggérant ce lien sont controversées. Ces recherches sont particulièrement urgentes en ce qui concerne les césariennes programmées, dites de confort. Si on me donnait demain un financement de 100 000 euros je le ferais tout de suite ! Je ne suis pas obstétricien et ne peux donc pas m’avancer, mais si ces études épidémiologiques étaient menées, nous pourrions avoir des surprises.

8 février 2014

Intérêts et limites des médicaments pour les personnes avec autisme

Extraits du bulletin scientifique de l'ARAPI - n° 25 - 10ème université d'automne 

année 2010

 

tiret vert vivrefm topUn coup d'oeil sur le profil des chercheurs de l'ARAPI (liste ci-après)

 

Barthélémy Catherine






 

"Il faut donc ici rappeler que chez les personnes avec autisme (et pas seulement chez elles) :

  • Les troubles du comportement ne sont quasiment jamais des manifestations psychotiques. Il s'agit d'un mode de communication inapproprié traduisant une douleur ou un malaise le plus souvent physique ou, parfois, une situation de désarroi ou de détresse psychologique. C'est une demande d'aide mal formulée.

  • L'autisme n'est pas une psychose (au sens de la clinique psychiatrique). L'usage trop fréquent de ce terme est dû au fait que son acception dans les approches psychanalytiques lacaniennes ne recouvre pas la notion clinique de psychose en psychiatrie.

  • En conséquence, l'utilisation des neuroleptiques au nom de leur pouvoir antipsychotique n'a aucune légitimité chez les personnes avec autisme.

Pour autant, beaucoup de professionnels sont attachés à l'usage des neuroleptiques, considérant que ces médications assurent un rôle protecteur ... pour le professionnels au contact des personnes avec autisme. Il est très étonnant d'observer que, même lorsque vous démontrez que ces traitements ne modifient ni la fréquence, ni l'intensité des comportements impulsifs et agressifs chez une personne donnée, la moindre tentative de réduction des doses induit un accroissement des troubles du comportement ... chez les professionnels, ce qui conduit rapidement à la réapparition des troubles de la personne concernée. Cette observation témoigne que l'utilisation des médicaments psychotropes n'obéit pas à une logique raisonnée et scientifique. Elle mobilise des représentations ambivalentes d'un objet maléfique et protecteur et faisant souvent obstacle à une démarche clinique objective et rigoureuse."

(...)

La question du sommeil

"Les travaux de Bougeron ont bien mis en évidence qu'il existait des anomalies de la production cérébrale de mélatonine (hormone du sommeil). Il est donc légitime de proposer la mélatonine comme premier traitement. C'est un traitement respectueux de la physiologie, sans danger et sans risque d'accoutumance et de dépendance. La mélatonine est synthétisée depuis de nombreuses années et est d'usage courant pour les personnes soumises à des décalages horaires ou des travaux postés (pilotes de ligne, professionnels en 3 x 8,...). Elle est sans incidence sur la vigilance diurne."

https://docs.google.com/file/d/0BwXoYNqh04lXYzFlM2Q2NDEtODVhYy00MmMwLWJkNGQtMmI2MGE1ODE2MTUx/edit?hl=en&authkey=CJ2PwMEO

Mon avis : un document très intéressant sous la signature de René Tuffreau, psychiatre à Nantes (jjdupuis)

NB : ARAPI (Association pour la Recherche sur l'Autisme et la Prévention des Inadaptions)

7 février 2014

VAINCRE L'AUTISME claque la porte ! - participation au Comité National Autisme etc.

VAINCRE L’AUTISME claque la porte !

A l’attention de Mme Marie-Arlette CARLOTTI - Ministre déléguée en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion
A l’attention de Mme Agnès MARIE-EGYPTIENNE - Secrétaire Générale du Comité Interministériel
Handicap
A l’attention de M. Guillaume BLANCO - Chef de projet pour le Plan autisme

Paris, le 4 Février 2014

Objet : Participation de VAINCRE L’AUTISME au Comité National Autisme, aux groupes de Travail et
au Comité de suivi du 3ème plan Autisme

Madame la Ministre, Madame la Secrétaire Générale, Monsieur,

En août 2013, VAINCRE L’AUTISME, en tant que représentant des usagers et bien que très déçue par certaines des mesures du 3ème plan autisme, décidait de confirmer sa participation au Comité
National Autisme et au comité de suivi du plan. Quelques mois plus tard, à l’annonce de la constitution des groupes de travail thématiques, l’association validait son implication effective avec l’objectif de faire évoluer le système, d’être force de proposition pour relayer les revendications des familles et faire en sorte que les moyens attribués au 3ème plan autisme, même si estimés comme insuffisants comparés à d’autres plans, puissent l’être dans l’intérêt des personnes concernées et leurs familles.
Quelques mois plus tard, suite à de nombreuses réunions, de nombreuses heures de travail, de lecture, de rédaction, de débat, force est de constater que les décisions sont prises, sous couvert de démocratie participative, pour faire perdurer les pouvoirs en place et avec une marge de manœuvre plus que minime laissée à l’innovation.

VAINCRE L’AUTISME estime aujourd’hui que ses revendications et recommandations n’ont pas été prises en compte et refuse de cautionner certains documents, décrets et décisions qui vont être officialisés prochainement.
Aussi, les membres du Conseil d’Administration ont décidé que l’association VAINCRE L’AUTISME se retire du Comité National Autisme des groupes de travail auxquels elle participait, à l’exclusion de celui concernant l’évaluation externe dans la mesure où VAINCRE L’AUTISME représente plusieurs associations et leurs structures.

Nous ne pouvons que déplorer cette décision mais elle semble la seule logique et éthique eu égard aux engagements pris envers les familles et aux principes et valeurs qui fondent notre action pour la cause de nos enfants autistes.
Nous souhaitions faire évoluer le système de l’intérieur, avec votre soutien, nous nous voyons dans l’obligation d’agir, avec les moyens à notre disposition, d’une manière différente, à travers des actions militantes, tout en restant vigilants quant aux décisions qui seront prises dans le cadre du
3ème plan.
Nous restons bien sûr ouverts à tout dialogue qui permettrait de faire évoluer la situation de nos enfants.
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire et dans l’attente d’un retour de votre part, je vous prie de croire, Madame la Ministre, Madame la Secrétaire Générale, Monsieur, à l’expression de nos sentiments les meilleurs.
M’Hammed SAJIDI
Président
VAINCRE L’AUTISME claque la porte !
A l’attention de Mme Marie-Arlette CARLOTTI - Ministre déléguée en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion
A l’attention de Mme Agnès MARIE-EGYPTIENNE - Secrétaire Générale du Comité Interministériel
Handicap
A l’attention de M. Guillaume BLANCO - Chef de projet pour le Plan autisme
Paris, le 4 Février 2014
Objet : Participation de VAINCRE L’AUTISME au Comité National Autisme, aux groupes de Travail et
au Comité de suivi du 3ème plan Autisme
Madame la Ministre, Madame la Secrétaire Générale, Monsieur,
En août 2013, VAINCRE L’AUTISME, en tant que représentant des usagers et bien que très déçue par certaines des mesures du 3ème plan autisme, décidait de confirmer sa participation au Comité
National Autisme et au comité de suivi du plan. Quelques mois plus tard, à l’annonce de la constitution des groupes de travail thématiques, l’association validait son implication effective avec l’objectif de faire évoluer le système, d’être force de proposition pour relayer les revendications des familles et faire en sorte que les moyens attribués au 3ème plan autisme, même si estimés comme insuffisants comparés à d’autres plans, puissent l’être dans l’intérêt des personnes concernées et leurs familles.
Quelques mois plus tard, suite à de nombreuses réunions, de nombreuses heures de travail, de lecture, de rédaction, de débat, force est de constater que les décisions sont prises, sous couvert de démocratie participative, pour faire perdurer les pouvoirs en place et avec une marge de manœuvre plus que minime laissée à l’innovation.
VAINCRE L’AUTISME estime aujourd’hui que ses revendications et recommandations n’ont pas été prises en compte et refuse de cautionner certains documents, décrets et décisions qui vont être officialisés prochainement.
Aussi, les membres du Conseil d’Administration ont décidé que l’association VAINCRE L’AUTISME se retire du Comité National Autisme des groupes de travail auxquels elle participait, à l’exclusion de celui concernant l’évaluation externe dans la mesure où VAINCRE L’AUTISME représente plusieurs associations et leurs structures.
Nous ne pouvons que déplorer cette décision mais elle semble la seule logique et éthique eu égard aux engagements pris envers les familles et aux principes et valeurs qui fondent notre action pour la cause de nos enfants autistes.
Nous souhaitions faire évoluer le système de l’intérieur, avec votre soutien, nous nous voyons dans l’obligation d’agir, avec les moyens à notre disposition, d’une manière différente, à travers des actions militantes, tout en restant vigilants quant aux décisions qui seront prises dans le cadre du
3ème plan.
Nous restons bien sûr ouverts à tout dialogue qui permettrait de faire évoluer la situation de nos enfants.
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire et dans l’attente d’un retour de votre part, je vous prie de croire, Madame la Ministre, Madame la Secrétaire Générale, Monsieur, à l’expression de nos sentiments les meilleurs.
M’Hammed SAJIDI
Président
7 février 2014

Réponse d'Olivia Zerath-cattan à Marie-Arlette Carlotti

logo sos autisme en france

Réponse à Marie-Arlette Carlotti : Marie-Arlette Carlotti avec laquelle j’ai fait campagne pour le Président et qui me connait personnellement très bien, a semble- t-il perdu son sang-froid en m’attaquant de façon directe et grossière sur le site du Ministère, censé apporter un service aux citoyens.

Régler ses comptes sur un site de l’Etat au lieu de me recevoir avec toutes ces familles en difficulté est indigne d’un Ministre, censé être à l’écoute des Français.

Apparemment, elle n’a pas lu mon ouvrage car lorsque je parle de « système mafieux », je parle de ces associations de faux professionnels qui fleurissent sur le net et qui proposent des formations à des prix exorbitants et d’un système qui plonge les familles dans la précarité. De plus je respecte et travaille avec les associations comme Vaincre l’autisme et plus de 60 associations comme Asperger Amitié, Apte autisme, la Fnaseph (60 associations), Autisme Paca qu’elle n’a d’ailleurs jamais reçues.

Son communiqué montre à quel point elle n’est pas une femme de terrain si elle n’est pas au courant du désespoir de milliers de familles. Nous avons au sein de l’association de nombreux dossiers de famille en détresse que je tiens à disposition du gouvernement. Un désespoir décrit par tant de journalistes qui depuis plusieurs années enchainent les témoignages de parents et de personnes autistes.
Elle semble également oublier grossièrement la condamnation de la France par le Conseil de l’Europe qui lui n’a pas de livre à promouvoir. J’ai tenté de rentrer en contact avec la Ministre afin de l’informer de centaines de dossiers urgents mais elle ne m’a jamais répondue.

Mon ouvrage, dont les fonds sont reversés à une association Apte autisme, est l’histoire de ma galère en tant que maman, non une façon de faire une promotion personnelle. Ce livre existe uniquement pour dénoncer les défaillances et manquements graves de l’Etat sur toutes les questions liées à la prise en charge de l’autisme.

Si j’ai pu sortir mon enfant de son mutisme, je le dois à l’application de méthodes comportementalistes pratiquées par des professionnels d’une grand humanité. Si j’ai réussi à mon échelle à faire avancer mon enfant, pourquoi devrait-on m’empêcher d’en parler et d’en faire profiter d’autres parents ? Visiblement toutes les bonnes volontés pour faire avancer nos enfants et leur offrir un avenir ne sont pas bonnes à prendre pour Mme Carlotti…

Oser attaquer une maman qui a dû se débrouiller toute seule afin de faire face à la prise en charge de l’autisme de son enfant montre le peu d’empathie et le mépris de Mme Carlotti pour les familles françaises ordinaires en difficultés et pour cette noble cause. Car au-delà de mon cas familial, mon histoire ressemble tristement à toutes celles des familles que nos associations représentent.

J’espère que le Président de la République que j’ai eu hier par texto et qui me disait « comprendre » mon désespoir et nous « recevoir » bientôt fera le nécessaire afin de faire respecter la parole d’une maman, d’une militante bénévole de longue date et d’une ancienne journaliste.

Je demande la démission de Mme Carlotti pour son comportement indigne de sa fonction.

Olivia Cattan

7 février 2014

L'origine de l'autisme mieux cernée

article publié sur le site ici radio canada

Neurone Impression artistique de neurones et d'axones  Photo :  iStockphoto

L'origine précoce, voire prénatale, de l'autisme est largement soupçonnée depuis quelques années par la communauté médicale. Les travaux de chercheurs français de l'Institut de neurobiologie de la Méditerranée viennent le confirmer.

Le Dr Yehezkel Ben-Ari et ses collègues ont démontré que les taux de chlore dans les neurones de souris modèles d'autisme sont élevés et le restent de façon anormale après la naissance. Ils montrent aussi, toujours chez la souris, qu'un diurétique (qui réduit les taux de chlore dans les neurones) donné à la mère avant la naissance corrige les déficits chez les descendants.

Ces résultats viennent en quelque sorte valider le succès du traitement diurétique testé chez des enfants autistes en 2012, mais dont la démonstration des fondements biologiques manquait pour établir le mécanisme proposé et justifier le traitement.

En outre, ces travaux montrent également que l'ocytocine, hormone de l'accouchement, produit habituellement une baisse du taux de chlore pendant la naissance qui contrôle l'expression du syndrome autistique.

Le détail de cette étude est publié dans la revue Science.

« Les taux de chlore pendant l'accouchement sont déterminants dans l'apparition du syndrome autistique. » — Dr Yehezkel Ben-Ari
Repères
  • Dans l'embryon, les neurones ont des taux élevés de chlore. Par conséquent, un messager chimique du cerveau excite les neurones afin de faciliter la construction du cerveau.
  • Une baisse naturelle du taux de chlore se poursuit ensuite, ce qui permet de réguler l'activité du cerveau adolescent et adulte.
  • De précédents travaux ont montré que plusieurs maladies cérébrales, comme des épilepsies infantiles, sont associées à des niveaux de chlore anormalement élevés.

D'après l'équipe de recherche, le traitement diurétique prénatal restaure des activités cérébrales normales et corrige le comportement autiste chez l'animal une fois devenu adulte. Ainsi, les actions naturelles de l'ocytocine tout comme celles du diurétique contrôleraient la pathogenèse de l'autisme par l'intermédiaire des taux de chlore cellulaires.

« Ces données valident notre stratégie thérapeutique et suggèrent que l'ocytocine agissant sur les taux de chlore pendant la naissance module/contrôle l'expression du syndrome autistique. » — Yehezkel Ben-Ari


L'ensemble de ces observations laisse à penser qu'un traitement le plus précoce possible est indispensable pour prévenir l'apparition de ce trouble envahissant du comportement.

Un garçon  Photo :  iStockphoto
Le saviez-vous ?
  • L'autisme touche environ une personne sur 166, mais sa prévalence augmente constamment au Canada. On estime que 65 000 Canadiens, dont 18 000 Québécois, souffrent actuellement d'autisme.
  • Il touche 4 à 5 garçons pour une fille.
  • Ses principales caractéristiques sont : des troubles de la communication, de la difficulté à comprendre les situations sociales et les attentes de l'entourage, des troubles sensoriels et des comportements répétitifs.
7 février 2014

Va-t-on pouvoir guérir l'autisme dès la naissance ?

article publié dans La Provence

Marseille

Santé - Actualités - Va-t-on pouvoir guérir l'autisme dès la naissance ?
Yehezkel Ben Ari, fondateur de l’Institut de neurologie de la Méditerranée (Inmed).

Photo F.M.

Yehezkel Ben Ari, fondateur de l’Institut de neurologie de la Méditerranée (Inmed) sur le campus de Marseille Luminy, a de sérieuses pistes pour tenter de répondre à cette question qui taraude les parents des 650 000 enfants atteints d'autisme en France : va-t-on pouvoir guérir de l'autisme dès la naissance ? La communauté scientifique l'a rejoint en publiant un article aujourd'hui dans la revue Science. Son objet ? "Autisme : l'hormone de l'accouchement contrôlerait l'expression du syndrome chez l'animal".

"C’est la première fois qu’une maladie neurologique et psychiatrique est guérie chez une souris par un traitement restreint à l’accouchement. Il n’est donc pas idiot aujourd’hui de dire que si on commence à donner un traitement très tôt pour que les enfants aillent mieux, ça peut marcher", avance l'auteur. dont les recherches démontrent que les taux de chlore dans les neurones de souris atteintes d’autisme sont élevés et le restent de façon anormale dès la naissance.

"Sur le plan comportemental et conceptuel, on ne peut pas comprendre l’autisme sans tenir compte de la séquence maturative, dit encore le chercheur à propos de ses révélations, ce qu’il se passe pendant l’accouchement a des effets à long terme." Le rôle de l’ocytocine dans la baisse du chlore neuronal a également été étudié. Car cette hormone, qui déclenche le travail de la femme enceinte, a des effets protecteurs et analgésiques en cas de complications pendant l’accouchement. Et suggère que les actions naturelles de l’hormone comme celles du diurétique sont cruciales pendant l’accouchement et contrôleraient la pathologie de l’autisme par l’intermédiaire des taux de chlore cellulaires.

"Moi, je suis prêt à parier que si demain on pouvait donner des molécules comme celles-ci, mais sans effets secondaires, très tôt à des bébés dont on pense que peut-être ils seront autistes ou retardés mentaux, on améliorerait beaucoup la situation. À terme, la guérison viendra en combinant des tests comportementaux et des molécules inoffensives. Parce que tout ce que nous espérons un jour, c’est ramener les enfants à l’école", conclut Yehezkel Ben Ari. Ce qui est valable chez la souris le sera-t-il chez l’homme ? Voilà la vraie question, dont la solution sera recherchée à l’Inmed mais aussi, grâce ou à cause de cet article de Science, par les laboratoires qui ne devraient pas tarder à se pencher sur la question.

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