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"Au bonheur d'Elise"
19 mars 2014

Autisme : la piste magnésium et vitamine B6

article publié sur le site TED-CAETERA

  • Magnésium et vitamine B6 agissent sur le développement de l’enfant
  • Les enfants autistes manquent souvent de magnésium et vitamine B6
  • Les suppléments donnent des résultats encourageants

La supplémentation en magnésium et vitamine B6 est une thérapie alternative utilisée dans le cadre de l’autisme. L’association de ces deux composés permettrait de réduire les symptômes autistiques et d’améliorer l’état de la moitié des enfants autistes.

Vitamine B6 et magnésium : des composés indispensables pour le cerveau

Dans notre corps, la vitamine B6, ou pyridoxine, est transformé en en pyridoxal-5-phosphate (PLP) qui est sa forme active. Le PLP intervient dans plus de 60 processus biologique de notre corps. Il permet notamment la production de neurotransmetteurs, comme la dopamine, une substance du cerveau qui joue un rôle très important dans les comportements (1).

Le magnésium est un composé minéral nécessaire au fonctionnement de toutes nos cellules, en particulier aux fonctionnements musculaire et cérébral. Au niveau du cerveau, le magnésium agit sur les neurotransmetteurs impliqués dans la mémoire et l’apprentissage (2).

Des déficiences fréquentes chez les autistes

Il semble que l’enzyme qui transforme la vitamine B6 en sa forme active, la PLP, ne soit pas assez efficace chez enfants souffrant d’autisme (3) (4). De ce fait, ces enfants ne produisent pas assez de PLP à partir de la vitamine B6 de leur alimentation. Cela peut entraîner dépression, sautes d'humeur, insomnie, et manque de motivation, des symptômes que l’on constate souvent chez les enfants autistes.

D’autre part, une étude suggère que les enfants autistes ont des niveaux de magnésium significativement plus faible que les enfants en bonne santé (5). Selon le docteur Marianne Mousain-Bosc, auteur du livre La solution magnésium, « cette déficience est associée à une diminution de la fonction et de l’intégrité des cellules nerveuses ce qui entraîne des troubles de la transmission du message nerveux. La déficience en magnésium est donc responsable de difficultés d’apprentissage, de troubles du comportement ou encore de troubles du langage », troubles que l’on retrouve chez l’enfant autiste (2).

La constatation de ces déficiences et de leurs conséquences a menée les chercheurs à émettre l’hypothèse de l’efficacité d’une supplémentation en magnésium et vitamine B6 dans le cadre de l’autisme.

Une supplémentation efficace

C’est le professeur Bernard Rimland qui, au début des années 60, a le premier évoqué l’intérêt d’une supplémentation associant magnésium et vitamine B6.

Plusieurs études ont montré depuis qu’une supplémentation en magnésium et vitamine B6 avait des effets positifs sur le comportement des enfants autistes (6) (7) (8) (9).

En 1985, une étude réalisée sur 60 enfants autistes a mis en évidence une amélioration du comportement des enfants grâce à une supplémentation associant vitamine B6 et magnésium (8).

En 2006, une étude française confirme que les traitements à base de vitamine B6/magnésium améliorent significativement la communication et le comportement et aident à normaliser les paramètres biologiques des enfants souffrant d’autisme et d’autres troubles du développement (TED). Cette étude a été menée sur 33 enfants âgés de 1 à 10 ans atteints d'autisme ou de troubles envahissants du développement. Ils ont reçu des doses journalières de 6 mg de magnésium par kilo et de 0,6 mg de vitamine B6 par kilo. Ce traitement a duré en moyenne huit mois.

Chez les enfants sous traitement pendant au moins deux mois, il y a eu une diminution des symptômes sur le plan de la relation, de la communication, du comportement et des compétences exécutives. Parmi les 33 enfants atteints d'un TED, 23 ont présenté des améliorations sur le plan des interactions sociales, 24 une amélioration de la communication, 18 une diminution des comportements stéréotypés, et 17 une amélioration des capacités exécutives. 20 des 33 enfants ont progressé dans au moins trois des quatre catégories de symptômes considérées (9).

Mais ces résultats sont contestés tant par l'Association américaine de psychiatrie que par l'Association américaine de pédiatrie qui continuent d'affirmer que ce traitement n’est pas justifié dans l'autisme.

Quelques marques recommandées pour faire le plein de magnésium: Les eaux en bouteille sont d'excellentes sources de magnésium, comme Rozana, Hépar, Quézac et Arvie. En supplémentation, le magnésium est souvent accompagné de vitamine B6 qui favorise son absorption. Vous pouvez opter pour les marques D stress (laboratoires Synergia), Magdyn (laboratoire Funciomed) ou Bioptimum magnésium (laboratoire Boiron).

(--> site La Nutrition)

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 L'usage des vitamines dans le traitement de l'autisme

--> FEDERATION QUEBECOISE DE L'AUTISME

 * La vitaminothérapie a connu une certaine popularité auprès des parents et des chercheurs vers la fin des années 1990. Cet article n'a pas été mis à jour depuis 2002. Société québécoise de l'autisme 


En matière de traitement de l'autisme, peu de recours font l'unanimité parmi la communauté scientifique. 
Les soins vitaminiques, pour leur part, figurent parmi les traitements alternatifs les moins controversés. Depuis 1965, une vingtaine d'études suggèrent que certains suppléments vitaminiques s'avèrent bénéfiques pour les autistes, quel que soit leur âge. Ces substances ne donnent pas lieu à une guérison, mais occasionneraient parfois des progrès significatifs, notamment sur le plan comportemental. 

La prise de vitamine B6 et ses bienfaits probables 

Pour obtenir des résultats auprès des autistes, il semble que la vitamine B6 soit la plus importante; elle ne serait cependant efficace qu'à certaines doses. Comme les quantités massives suggérées pour le traitement peuvent entraîner d'autres formes de carences, les spécialistes de la question recommandent que la prise de vitamine B6 soit accompagnée de suppléments minéraux, et particulièrement de magnésium : l'apport de cette substance atténue les risques d'effets secondaires. Certaines études ont d'ailleurs relaté l'apparition d'engourdissement des membres subséquente à la prise de fortes doses de vitamine B6 sans l'ajout de magnésium. 

Dans un autre ordre d'idées, chez des autistes soumis à ce type de traitement, des recherches ont observé une amélioration des contacts visuels, l'accroissement de leur intérêt pour le monde, des progrès sur le plan de la communication ainsi qu'une diminution des comportements agressifs. On parle aussi, selon les études, de régularisation des ondes cérébrales et de la composition chimique de l'urine, d'améliorations comportementales, de la réduction de l'hyperactivité, etc. 

Pour expliquer ces répercussions, il faut savoir que la vitamine B6 semble étroitement liée au métabolisme du système nerveux central; cette thèse est approuvée par la majorité des spécialistes. Lorsque cette substance manque à l'organisme, on remarque chez les sujets de l'irritabilité, des désordres gastro-intestinaux, de l'hypersensibilité, etc. Notons que les autres vitamines du complexe B (et surtout l'acide folique) jouent également un rôle dans le bon fonctionnement du système nerveux, mais la B6 est la plus probante dans le traitement de l'autisme. Cependant, ce point suscite parfois la controverse parmi la communauté scientifique, surtout en raison des doses suggérées pour l'obtention d'éventuels résultats. 

La vitamine C et ses vertus générales 

Les études portant sur les bienfaits généraux de la vitamine C sont nombreuses. Dans le traitement de l'autisme, cependant, ces effets sont nettement moins reconnus que ceux obtenus avec la vitamine B6. 

À la base, la vitamine C se trouve en concentration très élevée dans le cerveau, sans que l'on sache toutefois la fonction qu'elle y occupe. Néanmoins, on sait déjà que les carences se traduisent par la confusion et la dépression, et que la prise de vitamine C favorise vraisemblablement l'apprentissage cognitif. Sur le plan physique, les études tendent à démontrer que l'administration de cette substance aux malades accélère leur rémission, notamment par son action efficace sur les virus et les bactéries. 

Dans le cas de l'autisme, la possibilité de résultats n'est pas formelle. Mais les vertus générales de la vitamine C peuvent sans doute rejaillir sur l'état du patient, et ces qualités suffisent pour capter l'attention des chercheurs. Une de leurs difficultés consiste toutefois à établir la dose juste pour l'obtention de résultats intéressants. 

Notons que la vitamine C ne comporte pas de dangers. Prise en grande quantité, on suggère toutefois d'éviter de la consommer comme telle, en raison de son acidité. On choisira plutôt, dans de tels cas, l'ascorbate de sodium, un de ses dérivés. 

Conseils pratiques pour l'administration des suppléments vitaminiques 

Bien que, dans le traitement de l'autisme, la vitamine B6 se soit nettement démarquée des autres substances, rappelons que l'on ne recommande pas sa prise isolée. Comme le but est de régulariser l'organisme, et non d'engendrer un déséquilibre, on favorisera des combinaisons de nutriments élaborées par des spécialistes. Parmi les plus connues figure, notamment, le Super Nu-Théra (Laboratoires Kirkland). 

Ainsi, tel qu'on l'a déjà mentionné, le magnésium devrait toujours accompagner les doses de vitamine B6 pour réduire le risque d'effets secondaires et maximiser les résultats. 

Les suppléments devraient être administrés pendant les repas ou après, à raison du tiers ou de la moitié de la dose quotidienne. D'autre part, si des résultats peuvent être obtenus, on devrait les constater au cours des trois mois suivants. 

Il est important de signaler qu'une médication ne devrait pas être remplacée brutalement par une cure vitaminique : un tel arrêt pourrait s'avérer nocif pour l'organisme. Lorsque l'on prend une telle décision, on doit donc entreprendre un sevrage graduel à mesure que l'on entame le nouveau type de traitement. 

En regard au bien-être de la personne autiste, terminons en ajoutant que cette démarche doit normalement être supervisée par un médecin compétent et non réfractaire à ce type de méthode alternative.

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Vitamine B6 et magnésium à doses élevées

->Autism Research Institute

  • Discussion : Plus de 20 études sur l'intérêt de la vitamine B6 et du magnésium pour l'autisme ont été menées, dont 12 études placebo en double-aveugle avec groupe de contrôle, ce qui fait de ce traitement l'un de ceux les plus étudiés pour l'autisme. Presque toutes ces études ont conclu que 45-50% des enfants et adultes atteints d'autisme bénéficiaient d'une supplémentation à fortes doses en vitamine B6 et magnésium.

La vitamine B6 intervient dans plus de 100 réactions enzymatiques, dont la production de neurotransmetteurs essentiels (sérotonine, dopamine et autres) et de glutathion (nécessaire à la détoxication).

Le magnésium limite l'hyperactivité qui peut se produire lorsque la vitamine B6 est utilisée seule.

La plupart des études utilisaient des doses de B6 d'environ 17-33 mg/kg (1000 mg au maximum). Une seule portait sur un dosage inférieur (3 mg/mg), or il s'agit de la seule n'ayant trouvé aucun progrès.

Une étude de T. Audhya a consisté à augmenter progressivement les doses de vitamine B6 en passant de 2 à 21 mg/kg. Il s'est avéré qu'au moins 7 mg/kg étaient nécessaires pour commencer à constater des effets, et que 14 mg/kg étaient généralement suffisants pour obtenir de réels changements chez la plupart des enfants.

Les raisons pour lesquelles nombre d'enfants et d'adultes bénéficient de doses élevées de vitamine B6 ne sont pas encore très claires, mais une hypothèse peut être retenue :

  1. une diminution de la capacité à convertir la vitamine B6 sous une forme active, et
  2. un manque d'enzymes nécessaires pour produire des neurotransmetteurs clés nécessitant une quantité particulièrement élevée de la forme active de la vitamine B6 (pour plus de précisions, voir Adams et al., "Abnormally high plasma levels of vitamin B6 in children with autism not taking supplements compared to controls not taking supplements" (niveaux plasmatiques excessivement élevés, hors prise de compléments de vitamine B6, chez les enfants autistes par rapport aux témoins), Journal of Alternative and Complementary Medicine., janvier-février 2006 ;12(1):59-63).
  • Traitement : Après avoir fait la synthèse des différentes recherches menées, le Dr Bernard Rimland a recommandé une dose d'environ 17 mg/kg de vitamine B6 (1000 mg maximum) et la moitié de magnésium. Il insistait toutefois sur le fait que les besoins pouvaient être selon les cas supérieurs ou inférieurs. Les recherches ayant pour la plupart porté sur des enfants et adultes qui ne suivaient généralement pas un traitement Defeat Autism Now!, il est possible que les besoins en vitamine B6 soient inférieurs chez les patients sous traitement.
  • Bilan : Aucun examen de laboratoire ne permet actuellement d'identifier les sujets qui bénéficieront d'un apport de B6 à fortes doses, bien que des niveaux abaissés de neurotransmetteurs puissent constituer une piste. Le meilleur test consiste en un essai de deux mois, en augmentant progressivement la dose pour passer de 2 à 17 mg/kg de B6, et la moitié en magnésium. 
  • Mise en garde : des doses élevées de vitamine B6 chez les enfants et adultes atteints d'autisme semblent très sûres. Une étude menée par Audhya pendant 6 mois de traitement par vitamine B6 fortement dosée sous deux formes (phosphate de pyridoxal PLP ou pyridoxine HCl) chez 184 enfants atteints d'autisme a permis de constater des effets indésirables (aggravation du comportement) chez 10% des enfants sous PLP (la moitié du groupe) contre aucun chez ceux sous pyridoxine HCl. Le PLP peut toutefois mieux convenir à certains enfants

Nous suggérons donc de débuter avec le pyridoxine HCL avant d'envisager d'ajouter du P5P (5-25 mg) pour voir si celui-ci apporte d'autres améliorations. Il existe un léger risque de voir se produire une neuropathie temporaire périphérique (perte de sensibilité dans les doigts et les orteils), mais cela est extrêmement rare, et l'interruption du traitement permet généralement une récupération complète.

Pour plus d'informations : vous trouverez une synthèse en anglais des études consacrées à la vitamine B6 à l'adresse http://www.autismwebsite.com/ari/treatment/b6studies.htm, ainsi que différents articles traduits dans la section en langue française du site.

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INTERVIEW du Docteur Marianne MOUSAIN-BOSC, auteur du livre "La Solution Magnesium", du 24/04/2006dans le Nouvel Observateur :

 MAGNÉSIUM EFFICACE CONTRE L’HYPERACTIVITÉ

24/05/2006 - 01:37 - Le magnésium contre l'hyperactivitéMAGNESIUM-B6

<"coordonnées du médecin et de l'établissement supprimées par le modérateur"> reçoit des enfants hyperactifs qu?elle soigne avec des suppléments de magnésium.

Quand avez-vous commencé à soigner des enfants hyperactifs avec du magnésium ?

J'ai eu mes premiers petits patients en octobre 2002, les plus anciens sont donc suivis depuis plus de 3 ans. Ils reçoivent du magnésium à raison de 6 mg par kilo et par jour et on leur donne en même temps de la vitamine B6 à raison de 0.6 mg par kilo et par jour pour faciliter l'absorption de ce minéral essentiel.
Aujourd'hui ce sont près de 140 enfants hyperactifs qui sont supplémentés en magnésium pour traiter leur hyperactivité et les résultats sont très encourageants.
Le magnésium est efficace contre tous les symptômes de l'hyperactivité : agitation, problèmes d'attention et difficultés scolaires. D'ailleurs certains d'entre eux ont vu leur hyperactivité revenir après avoir arrêté les suppléments de magnésium. Quand ils ont repris leur traitement, tout est rentré dans l'ordre.

Comment expliquez-vous que le magnésium donne de tels résultats ?

Le magnésium est un minéral indispensable : il permet de réguler le fonctionnement de tous les muscles. Une carence en magnésium peut conduire à des troubles neurologiques comme l'hyperexcitabilité et même aller jusqu?à des crises convulsives.
Des études menées sur les souris montrent que si on réduit leurs apports quotidiens en magnésium de 20 %, elles deviennent hyperexcitables et hypersensibles.

MAGNESIUM-B6Si on regarde le taux de magnésium dans le sérum de ces enfants, on trouve souvent des taux normaux. On a alors mesuré le magnésium contenu dans leurs globules rouges et là on a trouvé des valeurs beaucoup trop basses. La piste explorée actuellement pour expliquer cette différence porte sur les protéines de transport du magnésium. Chez ces enfants, elles seraient lentes ou inefficaces.

 

C'est pourquoi ils présentent les symptômes d'un déficit en magnésium. On peut d'ailleurs penser que ces problèmes ont une part héréditaire. Un enfant qui a une anomalie du transport du magnésium aurait des  parents qui ont le même problème.
Parfois les parents eux-mêmes étaient hyperactifs dans leur enfance, seulement on ne parlait pas d'hyperactivité à l'époque, on les qualifiait juste d'enfants speed ou nerveux.

Pensez-vous que le magnésium puisse remplacer la Ritaline® dans le traitement de l'hyperactivité ? 

Oui, bien sûr. D'autant plus qu'on rapporte maintenant des effets secondaires indésirables liés à ce médicament : troubles du comportement, anorexie, troubles cardio-vasculaires.
Le problème c'est que les médecins ne proposent aucune alternative aux parents pour soigner leurs enfants. Aujourd'hui les parents que je vois sont ravis d'avoir une autre solution. La seule contre-indication est l'insuffisance rénale qui est très rarement rencontrée chez les enfants. De plus c'est un traitement très abordable puisque il ne coûte que 2,81 euros par mois et qu'il est remboursé par la sécurité sociale.
 
-->  Publication de la thèse de recherche, chapitre 21, page 283 sur "Magnesium, Hyperactivity and autism in children" , publié chez Adelaïde, édité par Robert VINK & MIHAI NECHIFOR

MAGNESIUM IN THE CENTRAL NERVOUS SYSTEM

 

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En France, le  rapport de 2008 de la HAS (Haute Autorité de Santé) n'avait pas validé cette recherche.... 

Le Dr Mousain-Bosc continue ses recherches avec le Dr SIATKA de l'ECOLE D'ADN de NIMES

et continuent de combattre la mise sur le marché de la Ritaline comme seule traitement de l'hyperactivité.

 

A vous de voir... selon vos enfants...


MAGNESIUM-B6
Pour nous il apparaissait comme une évidence, pour notre enfant, de faire ce pas ! Tant de sensibilité au départ  ne pouvait être dû et laissé au hasard. Nous avons entamé avec l'aide et le contrôle de notre médecin de famille en collaboration avec le Dr Mousain-Bosc la mise en place de ce protocole magnesium-B6 ! Car ce n'est pas juste une boite de magnesium en pharmacie acheté en toute liberté qui va impacter, il y a aussi des prises de sang et un suivi à faire, ainsi qu'une douce imprégnation pour le corps ! Donc ne vous précipitez pas à la pharmacie, agissez pour le bien de votre enfant sous surveillance médicale

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19 mars 2014

De l'intérêt de la vitamine B6-magnésium pour l'autisme, les TED et les TDAH

article publié sur le site ARI (Autism Research Institute)
ARRI Vol. 20, No 3, 2006

Dans une récente étude, des chercheurs français confirment que des traitements à base de méga-doses de vitamine B6 et de magnésium améliorent de manière significative la communication et le comportement, et aident à normaliser la biochimie des enfants atteints de troubles du spectre autistique. Une autre étude, réalisée cette fois au Japon, évoque quant à elle les effets durables de la B6.

Mousain-Bosc et al. : des améliorations comportementales et biochimiques

Marianne Mousain-Bosc et al. notent que les études menées auprès de 18 cohortes différentes, dont 11 études en double aveugle avec placebo (à ce jour 22 études, dont 13 en double aveugle) montrent que les traitements à base de B6/magnésium s'avèrent utiles chez environ la moitié des enfants autistes. Ils rappellent par ailleurs que les parents recourent à ce type de traitement depuis plus de 30 ans. "Malgré ces résultats", note la chercheuse, "ces traitements demeurent controversés tant par l'Association américaine de psychiatrie que par l'Association américaine de pédiatrie, qui continuent d'affirmer que les traitements à base de méga-doses de vitamines ne sont pas justifiées pour l'autisme.

Pour identifier les effets comportementaux et biochimiques de la B6 alliée au magnésium, Mousain-Bosc et al. ont réuni une cohorte de 33 enfants atteints d'autisme ou de troubles envahissants du développement pour un essai ouvert avec ces nutriments. Les enfants, âgés de 1 à 10 ans, ont reçu une dose journalière de 0,6 mg par kilo de vitamine B6, et de 6 mg par kilo de magnésium. Ce traitement a duré en moyenne huit mois.

Avant et après le traitement, les chercheurs ont évalué avec l'aide des parents des enfants et de leurs enseignants, les symptômes sur la base de quatre catégories : compétences sociales, communication, comportement et capacités d'exécution. Ils ont également mesuré les niveaux de magnésium érythrocytaire (ERC-Mg), de magnésium plasmatique et de calcium ionisé sanguin des enfants. Le groupe de contrôle pour les analyses biochimiques était constitué d'enfants non handicapés.

Les chercheurs ont noté que les niveaux de magnésium érythrocytaire étaient significativement inférieurs chez les enfants atteints d'un trouble autistique par rapport à ceux des enfants du groupe de contrôle. Les parents des enfants autistes présentaient également des niveaux abaissés de magnésium érythrocytaire. Chez 65 % des enfants autistes sous traitement pendant au moins deux mois, les niveaux sont sensiblement montés tout en demeurant en-deçà de ceux du groupe de contrôle.

Le traitement pendant au moins deux mois a également atténué les symptômes des enfants sur le plan de la relation, de la communication, du comportement et des compétences exécutives. Parmi les 33 enfants atteints d'un TED ou d'autisme, 23 ont présenté des améliorations sur le plan des interactions sociales, 24 de meilleures compétences de communication, 18 une diminution des comportements stéréotypés, et 17 une normalisation et une amélioration des capacités exécutives. Vingt des 33 enfants, soit 60 %, ont progressé dans au moins trois des quatre catégories de symptômes considérées. Les chercheurs ont par ailleurs observé "une réapparition des symptômes cliniques de la maladie en l'espace de quelques semaines" à l'issue du traitement.

Mousain Bosc et al. précisent que le magnésium est réputé faire office de simple adjuvant au traitement de B6 en limitant l'agitation parfois induite par la B6. Toutefois, indiquent-t-ils, "cette étude suggère que les améliorations du comportement observées avec la combinaison vitamine B6/magnésium chez les patients atteints d'un TED/d'autisme sont liées à l'évolution des valeurs de magnésium érythrocytaire", ce qui suggère un effet thérapeutique net de la part du magnésium.

Les chercheurs notent que des carences, même légères, en magnésium, constituent un facteur indéniable d'irritabilité, de sensibilité au bruit, d'hyperexcitabilité, d'appréhension et d'agressivité, un tableau en somme courant dans l'autisme. Les parents présentant également des valeurs de magnésium érythrocytaire abaissés, les chercheurs suggèrent la possibilité d'une fragilité génétique induisant des carences en magnésium cellulaire. Ils notent toutefois l'absence d'élévation des niveaux de magnésium érythrocytaire chez certains enfants présentant pourtant des améliorations.

Dans une autre étude, les mêmes chercheurs ont mesuré les niveaux de magnésium érythrocytaire de 40 enfants hyperactifs avec déficit d'attention, auxquels ils ont administré les mêmes doses de vitamine B6 et de magnésium pendant au moins huit semaines. Ils ont constaté que ces enfants présentaient également des carences significatives en magnésium érythrocytaire par rapport aux groupes de contrôle. Dans presque tous les cas, ont-ils pu constater, le traitement de B6/magnésium, lorsqu'il est suivi pendant au moins deux mois, "allège de manière significative les symptômes cliniques de la maladie, c'est-à-dire l'hyperactivité et l'hyperémotivité/agressivité, le tout assorti d'une amélioration de l'attention sur le plan scolaire". Le traitement s'est également assorti d'une élévation significative des valeurs de magnésium érythrocytaire. De même que pour les enfants autistes, l'arrêt du traitement s'est traduit par la réapparition des symptômes.

Dans le groupe d'enfants hyperactifs avec déficit d'attention, Mousain et al. notent que "plus les valeurs de magnésium érythrocytaire étaient élevées avant le traitement, plus l'effet du traitement sur l'hyperactivité a été sensible, ce qui laisse penser qu'il faut du temps pour ramener le magnésium à des niveaux thérapeutiques.

Kamiyama et al. : une amélioration à long terme du QI verbal grâce à la B6

Dans une autre étude, Kamiyama et al. ont repris une précédente étude démontrant que la vitamine B6 améliorait les scores de QI verbal chez les enfants atteints de troubles envahissants du développement et d'hypersensibilité au bruit. Les chercheurs notent que les scores de QI verbal des enfants ont continué de s'améliorer avec le temps. En outre, estiment-t-ils, "les témoignages de leurs parents et des enseignants qui les côtoient au quotidien ont montré une amélioration de leur hypersensibilité au bruit", et que les enfants se montraient plus sereins dans leur environnement, tant à l'école qu'à la maison.

Et Kamiyama et al. de conclure, "nos résultats indiquent qu'il existe des sous-groupes de TED dont les aptitudes au langage expressif et l'hypersensibilité au bruit peuvent être améliorées par un traitement à la pyridoxine".


"Improvement of neurobehavioral disorders in children supplemented with magnesium-vitamin B6. II. Pervasive development disorder-autism" (amélioration des troubles neuro-comportementaux des enfants sous magnésium-vitamine B6 ; II ; troubles envahissants du développement-autisme) M. Mousain-Bosc, M. Roche, A. Polge, D. Pradal-Prat, J. Rapin et J.P. Bali, Magnesium Research, Vol. 19. No 1, mars 2006, 53-62 ; et "Improvement of neurobehavioral disorders in children supplemented with magnesium-vitamin B6. I. Attention deficit hyperactivity disorders" (amélioration des troubles neuro-comportementaux des enfants sous magnésium-vitamine B6 ; I ; troubles de l'hyperactivité avec déficit d'attention), M. Mousain-Bosc, M. Roche, A. Polge, D. Pradal-Prat, J. Rapin et J.P. Bali, Magnesium Research, Vol. 19. No 1, mars 2006, 46-52. Contact pour ces deux études : Jean-Pierre Bali, Explorations fonctionnelles du système nerveux, Centre Hospitalier Universitaire Carémeau, Nîmes, France, jp.bali@wanadoo.fr.

- et -

"A clinical study of pyridoxine treatment for pervasive developmental disorders with hypersensitivity to sound" (étude clinique des effets de la pyridoxine sur les troubles envahissants du développement associés à une hypersensibilité au bruit), M. Kamiyama, S. Kuriyama et M. Watanabe, No to Hattatsu, Vol. 38, No 4, juillet 2006, 277-82. Adresse : M. Kamiyama, département de l'éducation, des arts et des sciences de l'université Yamagata, Yamagata, Japon, kamiyama@e.yamagatau.ac.jp.

19 mars 2014

Autisme : la part génétique sur France culture avec Arnold Munnich, pédiatre & généticien à Necker

Révolutions médicales

Syndiquer le contenu par René Frydman Le site de l'émission

Emission Révolutions médicales

le mardi de 14h à 14h55

 

Ecoutez l'émission 54 minutes
Autisme : la part génétique 

18.03.2014 - 14:00 Ajouter à ma liste de lecture

 

Arnold Munnich, pédiatre, généticien à l’hôpital Necker, connu pour ses recherches en génétique, a exprimé dans son livre La rage d’espérer. La génétique au quotidien (Plon, 1999), cette bataille qu’il mène contre ces maladies dites incurables d’origine génétique. Ici nous abordons une maladie bien étrange et bien redoutable : l’autisme. Ce dialogue avec Arnold Munnich sera l’occasion de montrer combien il est nécessaire de nommer chaque maladie d’origine génétique et cette possibilité est de plus en plus fréquente grâce au progrès du séquençage du génome. Aujourd’hui, l’autisme, ce trouble majeur de la communication qui se présente sous diverses formes cliniques dévoile que pour 30 à 40 % des enfants il existe une signature génétique. La recherche indispensable en la matière n’exclut pas la collaboration de psychologues, psychanalystes, sociologues et comportementalistes pour la prise en charge de ces enfants. Mais cette réalité nouvelle que le professeur Arnold Munnich nous révèle et qui est issue de ses consultations hebdomadaires donnent un éclairage incontournable à cette affection.

 

19 mars 2014

L'équithérapie : une aide qui fonctionne

article publié dans Sud Ouest

Publié le 11/03/2014 à 06h00 par

Deux monitrices spécialisées du Centre équestre exercent auprès des polyhandicapés.

L’équithérapie : une aide qui fonctionne Pour Noël, tous avaient partagé un moment magique. © Photo

Photo e. P. 
L'équithérapie est l'art de soigner l'esprit à l'aide d'un cheval. C'est aussi le soin des émotions, des relations, des sentiments, de la communication…

Il n'est pas toujours nécessaire de monter sur l'animal. Ce dernier est simplement utilisé pour établir un contact, le toucher ayant un rôle majeur dans ce genre de thérapie.

Loin d'être un animal comme les autres, le cheval est déjà, dans la Grèce antique, reconnu pour ses qualités thérapeutiques. Il possède des caractéristiques essentielles qui favorisent la confiance en soi des personnes handicapées. Il ne juge pas et rien dans son attitude ne laisse entendre de rejet ou d'incompréhension.

C'est pour cela que deux monitrices du Centre équestre de La Réole rendent visite à la Maison d'accueil spécialisé de La Réole : Caroline Issard et Laure Béney.

Un apaisement bienvenu

Cette dernière travaille depuis longtemps avec des polyhandicapés : « D'habitude ce sont les résidants qui viennent au centre mais cette année un partenariat a été décidé entre la MAS et le centre. Ainsi je viens avec mes poneys. Cela est moins stressant pour les résidants qui restent dans un milieu connu ».

Au centre ils ont la possibilité de monter de manière adaptée : utilisation d'un montoir, monte en double… accompagnés aussi par la psychomotricienne. Mais avec la méthode employée depuis septembre la relation animal/homme est privilégiée.

Sept personnes bénéficient de cet aménagement. Le sourire est la récompense suprême. L'intéraction est immédiate et le poney ne fait pas semblant, il va vers les résidants sans aucun préjugé.

« Cela peut produire un certain apaisement chez quelques uns » précise la psychomotricienne Adeline Blanchard.

La MAS accueille actuellement 48 personnes polyhandicapées et l'équithérapie est l'une des nombreuses activités proposées comme la musique, la cuisine, les activités sensorielles, le cinéma, les spectacles.

« Nous essayons d'élargir les possibilités avec le ski, le rafting, le char à voile, le canoë et le chien de traîneau. Ces activités sont adaptées et se font à l'occasion de camps, de séjours de vacances encadrées par Nadia Passerieux, monitrice-éducatrice » rajoute Adeline.

Mais tous ne participent pas. Chacun choisit de faire quelque chose ou pas. Ainsi va la vie à la maison d'accueil spécialisé.

Emmanuelle Patachon

19 mars 2014

Montpellier : la psychanalyse est-elle source d'illusions ?

MICHEL MARGUIER (mmarguier@midilibre.com)
17/03/2014, 13 h 00 | Mis à jour le 17/03/2014, 13 h 25
Jacques Van Rillaer, pas tendre avec Freud, ni avec Lacan.
Jacques Van Rillaer, pas tendre avec Freud, ni avec Lacan. (J.-M. M.)

Quand, à Montpellier (Hérault), Jacques Van Rillaer, ancien psychanalyste et contributeur d’un célèbre livre noir sur le sujet, invité du Cercle zététique, parle du "marché de la névrose". 

Pas tendre avec Freud - "que je pense assez bien connaître, depuis ma thèse de doctorat". Pas davantage avec Lacan. Regard pour le moins critique sur la psychanalyse que celui du professeur belge Jacques Van Rillaer. Lui-même ancien psychanalyste et contributeur d’un célèbre livre noir sur le sujet, il était en fin de semaine l’invité du Cercle zététique du Languedoc-Roussillon. Lors d’un café zététique, il fut au centre d’un débat animé, avec pour thème “Les illusions de la psychanalyse”.

"Mentir avec aplomb"

Aujourd’hui détourné de cette discipline, devenu spécialiste des thérapies cognitivo-comportementales, il ne va pas jusqu’à parler de charlatanisme sur la question qui déchaîne en France bien des passions. "Le mot est un peu fort, je parlerais de pseudo-science." Et de fustiger à la fois un certain "marché de la névrose" et le parcours de Freud qui a fini par "faire de la formation, des disciples, plus qu’être thérapeute". Lui qui savait"mentir avec aplomb". Pas davantage admirateur du discours lacanien. "Obscur." Volontairement. Et puis : "On est dans le registre de l’interprétation et non pas scientifique." C’est sur le terrain de "la critique de l’efficacité" de la discipline que se situe aujourd’hui Jacques Van Rillaer.

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18 mars 2014

Autisme ou hontisme ?

autisme ou hontisme

18 mars 2014

Le renforcement des contrôles met en évidence le malaise des inspecteurs au sein des ARS

Publié le lundi 17 mars 2014

Alors qu'une circulaire du 20 février 2014, récemment mise en ligne (voir notre article ci-contre du 13 mars 2014), précise les modalités du renforcement de la lutte contre la maltraitance et du développement de la bientraitance des personnes âgées et des personnes handicapées dans les établissements et services médicosociaux relevant de la compétence des agences régionales de santé (ARS), l'Association professionnelle des inspecteurs de l'action sanitaire et sociale (Apiass) s'inquiète des conditions de mise en oeuvre de cette mesure. Elle demande donc à rencontrer la ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie.

"Une quasi-absence de pilotage et un manque flagrant d'effectifs"

Au nombre d'environ 1.800, les inspecteurs de l'action sanitaire et sociale (Iass) ont le sentiment que "la fonction d'inspection n'est plus une priorité dans toutes les agences régionales de santé". Dans son communiqué, l'Apiass indique ainsi que "la succession des réformes depuis 2009 (loi HPST créant les ARS, poursuite de la RGPP, MAP) ne s'est pas traduite par une valorisation qualitative et quantitative de l'inspection (formation insuffisante des inspecteurs, recrutement de contractuels). Dans certaines ARS, l'utilisation même du terme inspecteur a été bannie. Dans le secteur social, la politique d'inspection souffre d'une quasi-absence de pilotage et d'un manque flagrant d'effectifs".
L'association formule donc une certain nombre de propositions, parmi lesquelles un renforcement de la fonction d'inspection dans les ARS, une révision des conditions de formation initiale et continue (à l'Ecole des hautes études en santé publique) ou encore la réalisation, par l'Apiass, d'un recensement des professionnels affectés au pilotage des missions d'inspection au siège des ARS et en DRJSCS (directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale), afin d'identifier ainsi le nombre d'inspections réalisées annuellement.

Un malaise plus profond

La grogne autour de la faisabilité du renforcement des missions d'inspection cache en fait un malaise beaucoup plus profond, qui tient aux tensions au sein des ARS en matière de gestion des ressources humaines. Dans une interview donnée le 31 janvier dernier à la revue professionnelle TSA (Travail Social Actualités) et publiée sur le site de l'association, Henri Carbuccia, le président de l'Apiass, se pose un certain nombre de questions sur le bilan des ARS, trois ans après leur installation : "Le service rendu aux usagers est-il meilleur ? Les relations avec les collectivités plus fluides ? Le travail avec les opérateurs s'est-il amélioré ?" Il souhaite également "que soit interrogée la place des Iass dans l'édifice. Car nous constatons que, globalement, nos compétences et notre savoir-faire ne sont pas valorisés". Plus précisément, le président de l'Apiass estime que "les directeurs d'hôpitaux, les préfets et même des professionnels du privé sont généralement aux postes de commande. Et la tentation est grande de mettre un peu de côté des inspecteurs soupçonnés sans doute inconsciemment d'être de l'ancien système". Même si le président de l'Apiass "ne souhaite pas s'exprimer sur ce drame", le malaise a sans doute été accru par le suicide, à la fin du mois de décembre, d'un inspecteur d'une ARS sur son lieu de travail.
Ce constat de l'Apiass recoupe assez largement celui de Jacky Le Menn, sénateur (PS) d'Ille-et-Vilaine, et Alain Milon, sénateur (UMP) du Vaucluse, dans leur récent rapport d'information, fait au nom de la mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (Mecss), sur "Les agences régionales de santé : une innovation majeure, un déficit de confiance" (voir notre article ci-contre du 5 mars 2014). Les deux sénateurs y pointaient notamment la nécessité de "recoudre le lien social à l'intérieur des ARS", afin de réparer les effets de l'installation "à la hussarde" des agences.

Jean-Noël Escudié / PCA

18 mars 2014

2 avril Journée Mondiale de sensibilisation à l'autisme avec l'APEPA

2 avril Journée Mondiale de sensibilisation à l’autisme

En cette journée du 2 avril 2014, l’APEPA (l’Association des Parents pour l’Épanouissement des Personnes avec Autisme) organise plusieurs événements, en compagnie de Madame Eliane Tillieux, Ministre de la Santé, de l'Action Sociale et de l'Egalité des chances et de l’AWIPH, dont voici déjà un aperçu :

1)    09h00 : Cérémonie « Bell Ringing » de l’Ouverture de la Bourse de Bruxelles pour l’autisme, avec la VVA, notre association sœur en Flandre, en présence de plusieurs personnalités. La Bourse sera éclairée en bleu pour l’autisme, comme les Bourses de New York, Amsterdam, Londres, Paris, Tokyo…

2)    10h30-11h00 : Illumination de l’Élysette en bleu et coup de pouce au plan autisme, en présence de M. Rudy Demotte, Ministre-Président de la Région Wallonne.

« Éclairez en Bleu » est une initiative qui consiste à éclairer les bâtiments du monde entier en bleu pendant la nuit du 2 avril pour sensibiliser à l’autisme.

« Éclairez en Bleu « (Light It Up Blue) » est une initiative d’Autism Speaks, la plus grande organisation américaine dans le domaine scientifique et de soutien pour l’autisme. Dans le cadre de cette initiative, les organisations de l’autisme à travers le monde incitent à illuminer en bleu des monuments symboliques, des hôtels, des complexes sportifs, des salles de concerts, des musées, des ponts, des commerces, des maisons et d’autres bâtiments pour une nuit au début du mois d’avril. Le but est de lancer un mois d’activités et d’événements  de sensibilisation à l’autisme dans le monde entier tout au long du mois d’avril.

3)    18h00 : Cinéma : (Entrée gratuite)

Ø Projection du court-métrage (13 mn) « Les Cerises Bleues »,

Ø Projection du documentaire de Sophie Robert (52 mn) « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »

Ø Débat avec la réalisatrice et des experts en bonnes pratiques actualisées. Avec la participation de Philippe Schpilka, psychologue, Jacques Van Rillaer, Pr émérite de psychologie à l’UCL, Ghislain Magerotte, Pr émérite à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’UMons, Fondateur et Président d’honneur de la Fondation SUSA et, sous réserve, du Dr Eric Willaye, Directeur Général de la Fondation SUSA.

 

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Où ? Au Cinéma « Le Forum »  41, rue du Belvédère à Namur (Ligne TEC 5). Voir l’annonce. Renseignements à l’APEPA :

APEPA asbl, Maison de l’Autisme
Rue de l’Aurore, 98 à 5100 Jambes

Tél/Fax 081 744 350

apepa@skynet.be

 

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               Campagne « Autisme et travail. Ensemble c’est possible. »

 

Voir plus sur le site d’Autisme-Europe. L’APEPA salue à cette occasion l’engagement de Passwerk pour l’emploi des personnes avec autisme en Belgique.

18 mars 2014

Mon Tour de France de l'autisme

article publié dans le Nouvel Observateur
Publié le 17-03-2014 à 17h19 - Modifié à 17h37

Édité par Rozenn Le Carboulec 

Marseille, arrivée le matin dans la cité phocéenne qui a bercé mon enfance lorsque je venais voir, petite, ma famille maternelle qui habitait la vieille ville. Première rencontre fortuite avec Alice Belaidi, marraine de notre Association SOS autisme en France dans le train.

Ce voyage à Marseille avait été planifié, suite à l’invitation de Monsieur Bruno Gilles, Maire UMP du quatrième arrondissement, lequel, m’avait-on dit avait beaucoup apprécié mon livre : « D’un monde à l’autre », témoignage de mon parcours avec mon fils, autiste.

Son équipe m’avait contactée, quelques semaines auparavant, afin de m’expliquer que le Maire tenait à parler de l’autisme, sujet sur lequel son arrondissement travaillait depuis plusieurs années. En effet, c’était grâce au Maire et au neurologue Mr Padovani qu’une école inclusive avait vu le jour.

Présente également ce jour-là, Caroline Pozmentier, Vice-Présidente de la chambre de commerce France-Israël et candidate dans un autre arrondissement de Marseille. Afin de ne pas politiser cette rencontre et heurter ma sensibilité de gauche, le Maire avait eu la délicatesse de retirer les affiches UMP pour ne pas que des photos de moi circulent avec leur logo. Dans la salle, des médecins, des familles, des présidents d’associations ou de fédérations sportives étaient venus afin de me rencontrer. Le Maire commença la conférence, suivie d’un petit discours de Caroline où tous les deux répétèrent leur volonté de ne pas instrumentaliser ce débat à des fins électorales.

Je commençai enfin l’histoire de mon parcours avec mon fils, Ruben, notre parcours de combattant pour obtenir un diagnostic, notre errance d’hôpital en hôpital, notre douleur de voir notre fils ne pas parler à 4 ans, notre épuisement parce que Ruben refusait de dormir la nuit, notre départ pour le centre Feuerstein où il suivit une stimulation cognitive et éducative…Puis sa deuxième naissance où il commença à parler, à manger normalement, à dormir et à me dire son premier : « Je t’aime maman » où je m’effondrai en larmes.

Mais là je m’arrêtai d’un coup. Je n’avais pas remarqué que les papas et les mamans du premier rang étaient en larmes.

« Je ne suis pas venue à Marseille pour vous faire pleurer » disais-je en riant.

Alors je recommençai ma narration d’un ton plus léger en parlant de ses progrès grâce à la méthode Feuerstein mais aussi des difficultés que nous avions rencontrées afin de l’inscrire à l’école en milieu ordinaire, du fait que j’avais dû arrêter toutes mes activités professionnelles pour devenir l’auxiliaire de vie scolaire de mon fils pendant deux années.

Puis ce fut le débat avec la salle. Un débat vivant et chaleureux.

Je fis monter aussi une maman à la tribune afin qu’elle évoque le centre ABA crée par la volonté des familles : « Un centre qui devait être inauguré par Mme la Ministre, qui était annoncé mais qui se fit sans elle. Mme Carlotti étant en tain de signer son livre sur la cannebière » nous raconta- t-elle, un peu gênée.

Bien sûr il y eut des questions portant sur la Ministre, candidate à Marseille. Et mes réponses furent sans équivoque.

« Madame la Ministre a fait une seule chose de valable et il faut le reconnaitre, elle a été en faveur de l’ABA pour le traitement de l’autisme mais cela s’arrête là. Pour s’occuper du handicap, il nous faut un Ministre sensibilisé à la question, une personne touchée et engagée, qui connait bien le milieu du handicap. Un Ministre qui n’aura pas peur de se battre avec les autres ministères pour faire avancer l’inclusion scolaire ».

Un brunch et une séance de dédicace suivirent le débat.

Je rencontrais aussi un petit garçon autiste et ses parents, un petit garçon qui me rappela beaucoup Ruben lorsqu’il ne nous regardait pas encore dans les yeux.

Puis je filais à la permanence de Samia Ghali, candidate PS, pour équilibrer politiquement cette visite marseillaise et surtout parce que de nombreux amis marseillais m’avaient parlée de son engagement pour le handicap. Sensibilisée par son frère trisomique, m’avait-on dit, elle se battait aujourd’hui pour changer le regard que l’on pouvait porter sur les personnes handicapées et pour leur venir en aide dans l’accès au logement, à l’école, au sport.

Parce que c’était tout ce qui comptait pour moi, ne pas faire de l’autisme, un sujet de droite ou de gauche mais un sujet de société qui devait avancer avec le concours de tous les élus de bonne volonté.

Cette rencontre me réconforta sur le rôle à jouer des personnalités politiques. Lors de cette interview-rencontre, nous avons évoqué de nombreux sujets : Le droit à l’école, au logement décent, le travail nécessaire de réhabilitation des quartiers Nord. Tout comme moi, Samia n’aimait pas le mot « Diversité », préférant l’égalité pour tous. Le contact entre nous était tout de suite passé, d’origine algérienne toutes les deux, le tutoiement et la chaleur faisaient parties de nos personnalités fortes.

Pas de langue de bois ou de démagogie avec Samia, ce qui devait être dit, le fut.

En repartant pour aller prendre mon train, je passais devant la permanence de Mme Carlotti par curiosité pour voir si je pouvais la croiser, n’ayant pas réussi à avoir rendez-vous avec elle depuis des mois, « pour des questions d’agenda ». Et ce qui me surprit le plus, ce fut cette planche toute pourrie à l’entrée permettant aux fauteuils roulants d’accéder à la permanence. Ce qui me fit quelque peu grincer des dents.

Une ministre du handicap dont la permanence n’est même pas accessible aux personnes handicapées démontrait encore une fois son faible engagement politique vis-à-vis des personnes handicapées.

Le constat de cette visite fut que ce Tour de France de l’autisme que j’avais entrepris avec l’humoriste Laurent Savard, président d’honneur de SOS autisme en France, était une nécessité afin de rencontrer les familles et les élus et qu’il y avait aussi différentes manières de faire de la politique, l’une au service des citoyens, l’autre à des fins personnelles.

18 mars 2014

Synthèse et conclusions ... introductives - Olivier MASSON, président de l'ANCRA

Le 13 février 2014, j'ai eu la chance d'assister à la conférence organisée par AURA 77 ayant pour thème "l'accompagnement des adultes avec autisme sévère en institutions médico-sociales et sanitaires".
Voir le compte rendu ICI

Les différentes interventions sont maintenant en ligne ... Je vous propose de découvrir celle d'Olivier MASSON président de l'ANCRA & directeur du centre de ressources autismes Nord-Pas de Calais cloturait une journée particulièrement intéressante :

tiret vert vivrefm top

http://www.aura77.org/files/conferences/synthese_conclusion_O_MASSON.pdf

* ANCRA : Association Nationale des Centres de Ressources Autisme

Voir les autres interventions sur le site d'AURA 77 :

http://www.aura77.org/conferences/conferences.php?page=1&orderBy=date&way=DESC

18 mars 2014

La Sonate au Clair de Lune by Cyril - association APTE AUTISME

Publiée le 16 mars 2014

Beethoven: la Sonate au Clair de Lune interprétée par Cyril, jeune adulte avec autisme, élève de l'association APTE AUTISME
personnel et flamboyant

17 mars 2014

Les cerveaux des autistes céeraient plus d'information

cerveauarticle publié dans Techno-science

Une nouvelle étude en neurosciences de l'Université de Toronto et de l'Université Case Reserve révèle que le cerveau au repos des enfants autistes génère plus d'information - une augmentation moyenne de 42% par rapport aux enfants non atteints. A partir ce des résultats, les auteurs avancent une explication du repli sur soi, l'une des caractéristiques les plus typiques de l'autisme: la production excessive d'informations pourrait expliquer le détachement des enfants par rapport à leur environnement, et plus généralement le manque d'intérêt envers les stimuli extérieurs.

Cette étude, publiée en Décembre dernier dans le journal Frontiers in Neuroinformatics, est la suite des résultats précédents de l'auteur au sujet des connexions cérébrales différentes chez les enfants autistes. Les derniers travaux ont permis de déterminer que ces différences seraient dues à la complexité accrue au sein de leur cerveau.

Les auteurs ont quantifié l'information à partir de l'activité cérébrale enregistrée par magnétoencéphalographie (MEG) en utilisant un modèle stochastique dynamique de la dynamique cérébrale. Ils ont ainsi pu résoudre les interactions déterministes entre les régions du cerveau, c'est-à-dire leur connectivité fonctionnelle, mais également les stimulations stochastiques du cerveau au repos - ce qui constitue une part importante de la dynamique neurale à grande échelle.

Le Professeur José L. Pérez Velazquez de Sick Kids Hospital et de l'Institute of Medical Science and Department of Pediatrics, Brain and Behavior Center de l'Université de Toronto et auteur principal de l'étude explique: "Il s'agit d'une nouvelle interprétation car c'est une approche différente pour comprendre la cognition des enfants par l'analyse de leur activité cérébrale. La mesure des processus cognitifs n'est pas triviale ; cependant nos résultats indiquent que cela peut être effectué, dans une certaine mesure, à partir d'outils mathématiques avérés issus de la physique ou de l'ingénierie.

Cette étude apporte un soutien quantitatif à la "théorie du monde intense" proposée par les neuroscientifiques Henry and Kamila Markram du Brain Mind Institute en Suisse, décrivant l'autisme comme le résultat d'un circuit neural hyperfonctionnel menant à un état de surexcitation. Plus généralement, les travaux présentés peuvent être considérés comme un premier pas dans la recherche de la façon dont la création d'informations dans le cerveau peut être connectée à des traits cognitifs ou psychologiques et représentent un premier cadre pour lier les données neurophysiologiques aux aspects psychologiques. L'équipe compte adopter la même approche pour des patients atteints de schizophrénie.

Les travaux ont été financés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et une bourse de la Mt. Sinai Health Care Foundation.

17 mars 2014

ARS & Autisme -> Ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé - Lettre d'Autisme France

tiret vert vivrefm topAutisme : ce que nous attendons des Agences Régionales de Santé

 

qui rappelle notamment :

"Toute personne atteinte du handicap résultant du syndrome autistique et des troubles qui lui sont apparentés bénéficie, quel que soit son âge, d'une prise en charge pluridisciplinaire qui tient compte de ses besoins et difficultés spécifiques.

Adaptée à l'état et à l'âge de la personne, cette prise en charge peut être d'ordre éducatif, pédagogique, thérapeutique et social.

Il en est de même des personnes atteintes de polyhandicap."

 

-> Voir d'autres informations sur le site d'Autisme France

17 mars 2014

En Kabylie -> Akbou Prise en charge des problèmes des enfants autistes

article publié dans la Dépêche de Kabylie

Une association vient de voir le jour

«Ensemble pour vaincre l’autisme », tel est le credo que fait sienne l’association pour la prise en charge des enfants autistes, qui vient de voir le jour à Akbou. « Rayon de soleil de l’autiste », c’est le nom donné à cette structure qui a pris ses quartiers au niveau de Guendouza. « Pour l’heure, nous avons 5 pensionnaires dont l’âge varie entre 3 et 6 ans, mais nos capacités d’accueil nous permettent recevoir jusqu’à 15 enfants », déclare la présidente de l’association, en précisant qu’un programme socio-éducatif et psychothérapeutique sera prochainement mis en application. Une équipe pluridisciplinaire, composée de 5 psychologues, 4 orthophonistes et 1 éducatrice est déjà à pied d’œuvre pour encadrer ces enfants autistes. Une pathologie caractérisée par un trouble du développement psychique, induisant une perturbation de l’ensemble de leurs fonctions cognitives fondamentales. « Nous mettons en pratique la méthode Chopler, appelée aussi programme ‘teach’. Elle se décline en 10 ateliers dont la sociabilité,  l’initiation à la perception, la performance verbale et la motricité fine », nous explique une psychologue de l’association. Cette thérapie, qui a fait les preuves de son efficacité, vise selon notre interlocutrice, à substituer au comportement inadapté  un comportement adapté, par l’entremise de la technique du déconditionnement et de la rééducation. Cependant, le défi de l’intégration de ces enfants, que se proposent de relever les animateurs de l’association, suppose une coopération active des parents. Pour ce faire, des séances de sensibilisations sont envisagées à leur intention. L’objectif poursuivi, nous indique-t-on, est d’aider ces parents, souvent angoissés et désemparés, à mieux accepter la maladie de leurs enfants et, partant, les impliquer pleinement dans leur prise en charge. Un autre écueil susceptible d’obérer la concrétisation de ce plan d’action, réside dans l’absence de moyens. Pour le transcender, les responsables de l’association comptent sur le concours des autorités et l’élan de générosité des investisseurs de la région. « Toute contribution, de quelque nature que ce soit, est la bienvenue », souligne-t-on.

 

N. Maouche

16 mars 2014

Sympa !

soleil souriant repoussant les nuages

15 mars 2014

Bernard Golse sur le découplage à la naissance de l'autiste

citation publiée sur Freud quotidien

"La naissance physique, l’accouchement, la naissance physique d’un bébé, n’est pas forcément couplée avec sa naissance psychique. En général, les choses restent bien accrochées, mais les autistes nous montrent par exemple qu’on peut naitre physiquement et ne pas véritablement naitre psychiquement. Et la maltraitance est un risque de découplage prolongé, pour les tout petits, de la naissance physique et de la naissance psychique."

(Enfants d’aujourd’hui, adultes de demain, Réflexions sur la maltraitance infantile après 50 ans de psychiatrie du bébé organisé par SOS famille le 25 mai 2012 à Liège)

15 mars 2014

Limoux : un livre démonte les idées reçues sur l'autisme

article publié par l'indépendant

Le 15 mars à 6h00 | Mis à jour il y a 2 heures

Pierre Sans :

Pierre Sans : "Seule la France n'a pas compris que scolariser un autiste, c'est le socialiser". PHOTO/GUILLAUME

Pierre Sans est psychiatre. Il a travaillé à l'hôpital de Limoux et il vient de publier un ouvrage qui ne va pas lui faire que des amis dans son milieu professionnel. Rencontre...

"Avec ce livre, je ne vais pas me faire que des amis chez les psychanalystes mais qu'importe, je suis habitué". Pierre Sans est psychiatre : il veut rendre à César ce qui est à César et aux disciplines médicales ce à quoi elles sont destinées. En clair, "que les psychanalystes s'occupent de la bobologie freudienne : complexes d'œdipe, castration, etc. et non plus des psychotiques et des autistes, ceux-ci relevant de la psychiatrie". Fermez le ban.

Un livre, à paraître le 24 mars prochain, décline tout cela en détail. Son titre : "Autisme, sortir de l'impasse". Sous-titre : "Du diagnostic à l'inclusion". C'est édité chez De Boeck, en Belgique, l'auteur ayant essuyé un refus généralisé des éditeurs français, excepté chez l'Harmattan. "J'ai préféré De Boeck car les spécialistes de l'autisme ont été édités chez eux".

Dans l'ouvrage, Pierre Sans commence par rappeler ce qu'est l'autisme : signes, diagnostics différentiels, causes. Et là, premier constat : sur la planète terre en général et psychiatrique en particulier, "la France est le bon dernier de la classe". Motif ? "On en est encore à cette explication assénée par la doxa psychanalytique qui culpabilise les mères : l'enfant est autiste à cause d'une maman castratrice, réfrigérante, hyperprotectrice et hyperstimulante...".

Alors que pour P. Sans, l'organicité est tout autre.  

Pas de gène

Des recherches menées à travers le monde (sauf dans "la France psychanalytiquement verrouillée") démontrent qu'"il existe une prédisposition à faire de l'autisme, mais il n'y a pas de gène. Et on peut être autiste soit seul, soit 'associé 'au syndrome de 'l'X fragile'». Sans oublier les facteurs environnementaux : "Souffrance néonatale, anténatale ; raison bactériologique ; carence en vitamine B12 lors de la grossesse ; pollution atmosphérique (piste repérée à l'université de Stanford, USA)...".

Toutes ces avancées ont entraîné une prise en charge "socialisée" de la personne autiste : "Dans de nombreux pays, sauf le nôtre, les enfants atteints par ce trouble sont scolarisés à 60 ou 70 %. En France, 80 % sont placés en institut médico-éducatif (IME), voire en hôpital de jour. Seule la France n'a pas compris que scolariser un autiste, c'est le socialiser ; qu'un autiste est un être humain qui a besoin d'être scolarisé, éduqué".

Selon Pierre Sans, "il est plus que temps de sortir du tout psychanalytique et entrer dans les méthodes modernes cognitivo-comportementales" qui permettent la scolarisation. Le but est de déconditionner l'enfant autiste, afin qu'il ne crie plus, cesse de s'automutiler, d'être victime de stéréotypie (gestes récurrents tels que le balancement, manger des cailloux...).

15 mars 2014

Françoise Dolto sur la relation mère bébé

citation publié sur Freud quotidien

"La relation duelle du bébé-centre à sa mère (ou plutôt employée mercenaire), frigide ou célibataire, constitue une prison vivante périphérique refermée sur lui, les émois qui s’y échangent sont dénués de valeur humanisante. L’enfant désire ce qu’il voit l’adulte désirer. S’il focalise le désir de l’adulte, la source du désir en lui se tarit et ce qu’il en reste de vivant s’infléchit sur sa propre personne matérielle végétative, entrainant l’autisme, c’est à dire des troubles de sa références spacio-temporelle et de la communication. Cette maladie mentale, entraînant au maximum la démence infantile chez un bébé préalablement ouvert et intelligent, s’instaure chez le nourisson séparé de toutes ses références. On l’a aussi appelé l’hospitalisme qui, à tous ses degrés, selon le temps de la souffrance, est en fait une maladie du désir. Alors que les besoins sont conservés, le désir perd chez cet enfant son vecteur aimanté d’appel à la communication. mais l’hospitalisme peut aussi se voir en milieu familial, chez le nourisson que la mère ou plutôt la salariée névrosée isole de façon obsessionnelle par possessivité exclusive, ou qui est l’objet de soins parfaits, techniquement parlant, donnés sans joie par un adulte dépressif."

 

(La Difficulté de vivre, Gallimard, Paris 1995)

15 mars 2014

Parution le 24 avril -> Le livre de Pierre Sans : AUTISME SORTIR DE L'IMPASSE

autisme sortir de l'impasse pierre sans

15 mars 2014

Samedi 5 avril : Le Bal des Pompiers au DEJAZET à Paris

RÉSERVATIONS OUVERTES pour le Bal des Pompiers au DÉJAZET à PARIS ce SAMEDI 5 AVRIL (REPRÉSENTATION UNIQUE), vous pouvez désormais réserver en ligne sur www.dejazet.com ou appeler le théâtre directement au 01.48.87.52.55. Prix des places: 17€/22€/28€ - Tarif Groupes (+ 8 pers. / par tel. uniquement): 17€ au lieu de 28€ pour une place de 1ère catégorie ... ET il n'y a que des bonnes places au Déjazet !

le bal des pompiers dejazet

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