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"Au bonheur d'Elise"
25 avril 2019

Alfortville : elle lance le premier club de natation synchronisée adaptée

article publié dans Le Parisien

Agnès Vives @VivesAgnes| 24 avril 2019, 17h02 | MAJ : 24 avril 2019, 17h23 |0
Alfortville, ce mardi. Marlène Quilici lance à la rentrée le premier club de natation synchronisée ouvert aux trisomiques et autistes. Une première en France. LP/Agnès Vives

L’ex nageuse Marlène Quilici, devenue entraîneur ouvre à la rentrée un club avec une section dédiée aux trisomiques et autistes. Une première en France.

Les défis, Marlène Quilici en a l’habitude. L’ancienne nageuse évoluant en National 1, qui a fait ses armes dans l’équipe de Philippe Lucas, a dû s’éloigner des bassins après un problème médical. Elle a alors revêtu le maillot d’entraîneur, y compris au sein de la délégation française aux JO de Londres.

Depuis quelques mois, à 35 ans, cet enfant d’Alfortville relève un nouveau challenge : créer un ovni en France, à savoir un club de natation synchronisée adaptée, c’est-à-dire ouvert aux trisomiques et autistes. Les premiers cours doivent démarrer en septembre dans sa ville, si les soutiens sont à la hauteur.

Cagnotte en ligne

Pour ce grand plongeon, il lui faut réunir 100 000 €. Alors elle tape à toutes les portes, soutenue par les fédérations de natation et de sport adapté, et vient de lancer une cagnotte en ligne.

« Il existe des clubs de natation -course adaptée mais pas de natation synchronisée, alors que d’autres pays s’y sont mis depuis longtemps : le Mexique, l’Italie, le Brésil », détaille Marlène Quilici. C’est là qu’elle a la révélation. En février 2014, elle rejoint le club de Flamingo, à Rio et entraîne des personnes trisomiques. « J’ai été bouleversée. Je n’avais jamais été en contact quotidien. Apprendre une chorégraphie aide la mémoire, fait travailler la coordination. »

De retour en France, l’idée suit son cours. Le défi d’un champion du monde italien qui nagera avec une personne trisomique finit de la convaincre, tout comme un rendez-vous au ministère. « Pourquoi la France n’en serait-elle pas capable ? Des jeunes veulent faire ce sport mais rien n’existe », prévient Marlène Quilici.

Des cours adaptés de 20 à 30 places

A côté de la section classique de loisirs et compétition, ouverte à tous, « pour aller plus loin, plus haut », l’Alfortvillaise prévoit donc des cours adaptés de 20 à 30 places. « Des contacts ont été pris avec les Instituts médico-éducatifs de Saint-Maur et Villeneuve-le-Roi », indique-t-elle. Elle espère aussi faire des émules, prête à intervenir dans d’autres clubs qui voudraient ouvrir de tels cours.

Deux autres sections adaptées compléteront le club « Hope Swimming », l’une dédiée aux personnes en surpoids, l’autre aux malades du cancer en rémission. Deux causes qui la touchent. « Je suis une ancienne obèse », confie la sportive, atteinte par un dérèglement hormonal à ses 16 ans, et qui après une gastrectomie, a perdu 98 kg, un record. « Le regard des autres, la différence, je peux comprendre… » Quant au cancer, il a touché un proche qui l’aide dans son projet.

Alors elle prévoit déjà des événements « engagés » tout au long de l’année, en lien avec Octobre rose, le Téléthon, le Sidaction, la Nuit de l’eau (pour Haïti), ou encore l’association Alexis Vastine et ses neuf amis…

Le soutien de nombreuses personnalités

Dans cette aventure, une équipe l’accompagne : un kiné, des préparateurs physiques, une diététicienne, un élève en psychologie et un médecin de l’Insep (institut national du sport). Mais aussi de nombreux parrains et marraines.

Des personnalités comme les miss Eva Colas, Jessica Garcia, ou la présentatrice Tatiana Silva. Et des sportifs. « C’est une famille », sourit-elle. La judokate Madeleine Malonga vante l’importance « d’intégrer la différence dans le sport mais aussi dans la vie de tous les jours ». Le médaillé handisport Trésor Makunda, l’athlète couronnée aux Jeux paralympiques Mandy François-Elie la soutiennent aussi. Tout comme le nageur multichampion Camille Lacourt qui s’est engagé à venir encadrer des stages à Alfortville…

Pour contacter le club : hopeswimming94@gmail.com ou 06.46.26.11.92.
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25 avril 2019

16 MAI 2019 -> DUODAY à l'IME ECLAIR - Bussy Saint Georges - c'est possible ...

Pour la deuxième année consécutive, le DUODAY permettra aux personnes avec handicap de partager une journée d’immersion en entreprise en binôme avec un(e) salarié(e). Ce jour est l’occasion de découvrir un métier, un domaine professionnel pour toute personne handicapée en recherche d’emploi / stage / apprentissage...

A l’IME ECLAIR, Etablissement expérimental et inclusif, qui accompagne 19 enfants avec autisme, nous proposons d’accueillir des candidats sur cette journée, le 16 mai 2019, à Bussy Saint Georges (RER A direction Marne la Vallée, 25mn Paris Nation) autour de trois métiers principaux :

- Le jardinage et les espaces verts, avec notre jardinier Tristan Yvon, lui-même personne autiste Asperger
- L’accompagnement éducatif, avec l’un(e) de nos éducateurs/trices
- L’accompagnement par le sport adapté, avec l’un(e) de nos profs de sport adapté
- Le secrétariat, avec notre assistante de direction

N’hésitez pas à envoyer dès maintenant vos candidatures à ime-eclair@orange.fr 01 64 44 44 16 ou à relayer cette annonce !

Nous serons heureux de vous accueillir

L’image contient peut-être : 6 personnes, personnes souriantes, texte

 

 


Voir la publication sur la page de l'IME ECLAIR :

24 avril 2019

Epilepsie, la mécanique des crises

 

Epilepsie, la mécanique des crises

Que sait-on de l'épilepsie ? Quelles sont les découvertes qui ont permis de mieux comprendre cette maladie ? Où en est-on de la recherche fondamentale sur l'épilepsie ? Quelles pistes thérapeutiques sont déjà développées et peut-on s'attendre à en découvrir de nouvelles ?

https://www.franceculture.fr

 

24 avril 2019

Un projet européen inédit pour l'inclusion des élèves en situation de handicap

 

Un projet européen inédit pour l'inclusion des élèves en situation de handicap

l'essentiel Après 3 ans de travaux, une dizaine de partenaires européens réunis autour de l'APAJH du Lot viennent de construire un module de formation pour les maîtres d'école afin d'inclure les élèves ayant un handicap. Le projet est inédit de par son rayonnement européen et sa durée.

https://www.ladepeche.fr

 

24 avril 2019

RSA et PCH enfant : les Caf s’opposent au Conseil d’État

article publié dans Faire-Face

La Cnaf a communiqué aux Caf un argumentaire sur lequel elles doivent s'appuyer pour ne pas appliquer les règles de droit liées à la PCH enfant.

Faire-face.fr a obtenu une note interne de la Cnaf absolument stupéfiante. Elle demande à ses caisses de prendre en compte, pour le calcul du RSA, le dédommagement versé au titre de la PCH à un parent aidant familial de son enfant handicapé. C’est-à-dire de faire le contraire de ce qu’a rappelé le Conseil d’État dans une décision rendue en 2017.

La Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) ne craint pas de faire des entorses à la loi. Même lorsque le Conseil d’État a rappelé le droit. Le cas du cumul RSA et PCH enfant l’illustre jusqu’à la caricature.

En jeu : le mode de calcul du montant du RSA des parents aidants familiaux de jeunes de moins de 20 ans. De longue date, la Cnaf enjoint à ses caisses (Caf) de considérer comme une ressource le dédommagement qu’ils perçoivent au titre de la PCH de leur enfant. Ce qui entraîne donc la diminution, voire la suppression, de leur RSA.

PCH en complément de l’AEEH de base


Le Conseil d’État est la plus haute juridiction administrative française.

Le 10 février 2017, le Conseil d’État a statué sur une affaire opposant un parent à une Caisse. Sa décision est claire. « Lorsque la prestation de compensation du handicap est perçue (…) en complément de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), il ne doit pas en être tenu compte pour le calcul des ressources déterminant le montant du revenu de solidarité active. » C’est systématiquement le cas pour un enfant de moins de 20 ans : la PCH est versée en complément de l’AEEH de base. Le cumul entre RSA et PCH enfant est donc bien possible.

Des « consignes nationales »

Pourtant, la Cnaf refuse de se plier à la décision de la plus haute juridiction administrative française. Un document interne, dont Faire-face a eu copie, le prouve. Les Caf ont reçu ces « consignes nationales, le 20 février ». Soit plus d’un an après la décision du Conseil d’État.

Les juristes de la Cnaf y développent leur argumentation. Ils distinguent la PCH proprement dite (qui peut couvrir l’aide humaine mais aussi les aides techniques ou bien encore l’adaptation du logement) du dédommagement que l’un des parents perçoit au titre du volet aide humaine de la PCH. La première – le montant global de la PCH – ne doit pas être pris en compte dans le calcul du RSA, reconnaissent-ils. Par contre, le second – le dédommagement – doit l’être.

Lire aussi

Les ministères à la rescousse


Extrait de la note de la Cnaf

Pour eux, la décision du Conseil d’État concerne la PCH dans sa globalité et non le dédommagement. Ce qui les amène à assurer que « l’analyse de cet arrêt (…) justifie le bien fondé de la prise en compte pour le calcul du RSA des sommes perçues par le parent (dédommagement ou rémunération) au moyen de la prestation de compensation ». La note précise même que cette analyse a été « confirmée par les services ministériels ».

« La Cnaf s’obstine à admettre l’évidence. »

Pourtant, l’arrêt en question ne fait pas cette distinction. Les magistrats se basent sur l’article R. 262-11 du code de l’action sociale et des familles. Et ils tirent une conclusion sans équivoque : la PCH enfant n’a pas à être considérée comme une ressource pour le calcul du RSA. 

« Toutes les décisions des tribunaux dont nous avons connaissance – à Grenoble en 2017 et à Rennes en 2018 – vont dans le même sens que la décision du Conseil d’État, souligne Marion Aubry, vice-présidente de l’association Toupi qui a accompagné plusieurs familles concernées. Et pourtant la Cnaf s’obstine à admettre l’évidence. »

Récupérer les indus

Cette dernière invite d’ailleurs ses caisses « à s’appuyer sur [son] argumentaire dans le cadre du traitement des contestations » dont elles pourraient être saisies.

Et pour les familles auxquelles elles auraient déjà versé le RSA sans tenir compte du dédommagement comme une ressource ? La Cnaf leur demande alors de consulter le conseil départemental, qui verse le RSA. S’il le souhaite, les Caf réclameront les sommes qui, selon elles, ont été abusivement versées. Si ce n’est pas de l’acharnement…

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23 avril 2019

On voit de mieux en mieux le lien entre les micro-organismes de l’intestin et la santé humaine

 

ENTRETIEN. " On voit de mieux en mieux le lien entre les micro-organismes de l'intestin et la santé humaine "

Philippe Mauguin, président de l'Inra, revient sur l'avancée des recherches sur les microbiotes et particulièrement sur les micro-organismes du sol et de l'intestin. Dans un futur proche, ils pourraient nous permettre d'entrevoir des solutions dans le domaine de la santé humaine avec des perspectives positives sur les maladies inflammatoires intestinales.

https://saint-brieuc.maville.com

 

20 avril 2019

ZERO SANS SOLUTION -> Handicap : Une réponse accompagnée pour tous - Rapport CNCPH 14.2.2019

Information publié sur anecamps

-> Cliquez sur l'image pour lire le rapport

zéro sans solution rapport CNCPH

Le rapport du CNCPH du 14 Février 2019 a été publié.

Rappel du cadre de la démarche:

Apporter une réponse à celles et ceux qui:

  • sont sans solution chez eux ou dans leurs familles
  • sont hospitalisées ou en établissement médico-social dont l’accompagnement est inadéquat nécessitent et souhaitent une réponse plus intégrée et plus inclusive

Cette démarche permet:

  • d’améliorer la qualité de vie des personnes
  • mais aussi le vécu des professionnels car aucun acteur n’est laissé seul face à une situation complexe (ex.: ESMS, hôpital, école…)

La démarche est en cohérence avec le cap de la société inclusive

Elle s’appuie:

  • sur un ensemble de réformes nationales visant la transformation
    de l’accompagnement des personnes handicapées 
  • sur les avancées en termes d’accessibilité universelle

 

POUR CONSULTER LE Rapport du CNCPH

19 avril 2019

Trisomie Val de Marne à la soirée inaugurale des handicapades de la ville de Fontenay-sous-Bois

Handicapades Soirée 2019-page-001

19 avril 2019

Vendredi 7 juin 2019 à CRETEIL -> Forum MDPH du Val de Marne à la Maison des Syndicats

Voir les détails du programme de la journée sur le site du Département du Val de Marne

   

departement du val-de-marne
 
   
  accès
Maison des Syndicats

11 rue des Archives à Créteil
Métro ligne 8 Créteil-Préfecture

Parking de la Brèche à proximité

Plan et itinéraire

INVITATION

Forum MDPH : stands et ateliers autour du handicap

Vendredi 7 juin 2019 de 9h à 17h
Maison départementale des syndicats Michel-Germa

Christian Favier

Président du Conseil départemental du Val-de-Marne

Brigitte Jeanvoine

Vice-présidente en charge des Solidarités en faveur de l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées - Présidente de la MDPH

Josette Sol

Conseillère départementale déléguée à l'accessibilité et au transport des personnes âgées et des personnes handicapées

Le bureau du Conseil départemental

 

ont le plaisir de vous convier

au Forum de la Maison départementale des personnes handicapées.

Personnes en situation de handicap, proches aidants ou professionnels : vous êtes invités au Forum MDPH.

Une trentaine de stands seront en accès libre toute la journée.
Vous pourrez y rencontrer des associations (UNAFAM, Autisme 3D, Fraternité des personnes malentendantes, APF…), des établissements et services (ILVM, Handi-répit…), des institutions (CAF, CRAMIF, Education Nationale…).

Au programme aussi :
10 ateliers thématiques gratuits et sur inscription pour :
-découvrir les aides mobilisables pour un adulte en situation de handicap
-vous informer sur la question de l’emploi en situation de handicap
-mieux comprendre les notifications envoyées par la MDPH
et bien d'autres encore !

Surprise à 13h !
Pour un rendez-vous artistique autour du handicap.

Bon forum !



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en ligne

15 avril 2019

Non, la psychanalyse n'est pas moribonde, elle se porte même très bien

La french touch en quelque sorte ...

Jean-Jacques Dupuis

Non, la psychanalyse n'est pas moribonde, elle se porte même très bien

Tribune. Depuis quelques semaines se multiplient les propos publics contre la psychanalyse, les prophéties alarmistes, les attaques virulentes, les injustes mises au ban. Que se passe-t-il ?D'un côté, la psychanalyse est bien vivante, elle soulage au quotidien, surprend toujours celui qui y confie son symptôme, elle soutient ceux qui peinent à trouver une adresse aux grandes souffrances, elle oriente les praticiens d'une délicate clinique de la détresse psychique, elle capte l'intérêt des étudiants.

https://www.liberation.fr

 

14 avril 2019

Seine-et-Marne. Le petit garçon, lourdement handicapé, était privé de cantine

article publié sur actu.fr

La déléguée du Défenseur des droits de Chessy et Coulommiers est parvenue à résoudre un problème de communication qui privait un enfant de cantine. Explications.

Illustration - Un contrat a pu être passé entre la Ville et l'AVS pour un encadrement sur le temps de la cantine
Illustration – Un contrat a pu être passé entre la Ville et l’AVS pour un encadrement sur le temps de la cantine (©Pixabay)

Un problème de communication… Voici un des aspects auxquels sont souvent confrontés les délégués du Défenseur des droits. Dernier exemple en date, celui d’un garçonnet lourdement handicapé et scolarisé dans une petite ville de Seine-et-Marne. Sa mère avait sollicité la commune afin que son enfant puisse bénéficier de repas à la cantine, mais elle ne parvenait pas à obtenir de réponse. 

Prise en charge

« J’ai contacté le maire qui est tombé des nues, se souvient Marie-Anne Jacquery, la déléguée du secteur de Chessy et Coulommiers. Un maire n’est pas tenu d’avoir une cantine, mais s’il en a une, il ne peut pas refuser quelqu’un au motif d’un handicap quel qu’il soit. » Une réunion a ainsi pu être organisée dans l’école pour évoquer la prise en charge de l’enfant qui, sur le temps scolaire, bénéficiait de l’aide d’une AVS (auxiliaire de vie scolaire).

Un contrat a pu être signé entre la mairie et l’AVS pour une intervention sur le temps de la cantine et la situation est rentrée dans l’ordre. « La mère qui avait été contrainte de s’arrêter de travailler a depuis pu reprendre son travail », sourit Marie-Anne Jacquery.

Renseignements : Point d’accès de droit de Coulommiers (01 64 65 88 60) ou Point d’accès au droit de Chessy (01 78 71 40 95). Plus d’informations sur le Défenseur des droits en cliquant  >>>> ici.

12 avril 2019

Invitation Handicapades Fontenay-sous-Bois - jeudi 18 avril 2019 Salle Jacques-Brel

11 avril 2019

Rapport ONU et handicap : la France épinglée

article publié sur Hizy

Équipe éditoriale

Rapport ONU et handicap : la France épinglée
Un rapport de l’ONU appelle la France à fermer les établissements spécialisés ! ©iStock

Le rapport de l’ONU sur la question du handicap pointe du doigt les lacunes du régime français en matière d’handicap, que ce soit en matière de scolarisation des élèves handicapés, d’accessibilité des lieux publics et d’accessibilité des logements, de l’institutionnalisation, ou encore d’accès à la citoyenneté et de privation de liberté.

Le rapport de l’ONU publié fin février confirme les mises en garde de l’avocate Catalina Devandas Aguilar un an plus tôt. La rapporteure spéciale des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées avait effectué une visite dans l’Hexagone fin 2017 et avait, à l’époque déjà, fait remonter des points cruciaux à améliorer en matière d’handicap. Son idée : militer pour la pleine citoyenneté des personnes handicapées en milieu ordinaire. Comprendre : la désinstitutionalisation. Le rapport final de l’Organisation des Nations Unies complète ses dires, avec toujours autant de vigueur.

22 pages pour lister « les lacunes et les domaines dans lesquels des améliorations doivent être apportées ». Mais, plus que des remontrances, le rapport a aussi pour vocation de formuler quelques « recommandations pour aider le Gouvernement à transformer la société française ». En ressortent 40 recommandations pour que l’Etat français accorde la pleine citoyenneté aux personnes en situation de handicap

Une proposition choc : fermer les institutions !

Environ 100 000 enfants et 200 000 adultes vivent dans des établissements spécialisés en France. Pourtant, la rapporteure spéciale des Nations Unies pense qu’il songer à la désinstitutionalisation. Son injonction : « fermer les institutions médico-éducatives existantes ». Sa solution ? « Scolariser tous les enfants handicapés qui s'y trouvaient dans des établissements ordinaires ». Puis, de les transformer « en services de proximité » avec des « logements adaptés à leur disposition, en suivant un plan assorti d'échéances », en envisageant « sérieusement d'établir un moratoire sur les nouvelles admissions ».

L’école ordinaire pointée du doigt

Manque d'infrastructures accessibles, absence de formation spécialisée des enseignants et accompagnants, inadaptation des programmes scolaires et des salles de classe… Pour l’ONU, il faudrait que les ressources et responsabilités en matière d'éducation des enfants handicapés soient transférées du ministère de la Santé à l’Education nationale.

Loi handicap 2005 : il faudrait revoir la copie !

Le rapport stipule que la loi handicap 2005 n’est pas pleinement conforme à la Convention de l’ONU. Plus encore, cette loi est jugée incomplète, car à aucun moment elle ne fait référence aux droits fondamentaux tels que les droits à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne… ». Raison pour laquelle est avancée l’idée de la revoir dans la totalité.

Néanmoins, la rapporteure salue tout de même l’adoption d’une feuille de route sur le handicap le 20 septembre 2017

Accessibilité et handicap : la France accuse beaucoup de retard

Les obstacles et bémols pour la mise aux normes et le développement de structures adaptées au public handicapé sont nombreux en matière d’accessibilité universelle :

  • retard dans les travaux d’accessibilité des bâtiments publics
  • lacunes dans les transports à la demande 
  • carence d’interprètes en LSF (langue des signes)
  • retard dans l’apprentissage du braille
  • retard dans la diffusion de documents en FALC (facile à lire et à comprendre)
  • inaccessibilité des sites web

Par ailleurs, le rapport évoque des situations de « privation de liberté », notamment pour le cas de « personnes autistes en hôpital ou en unité psychiatriques ». C’est pourquoi il encourage à « mettre fin à leur traitement sans consentement » et à leur « stérilisation » forcée.

CNCPH : des efforts à fournir

Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) est aussi mis en cause. Les raisons : les personnes handicapées sont sous-représentées, au profit des prestataires de services et association de parents, qui « continuent d’influencer la prise de décisions ». La rapporteure préfèrerait voir les organisations de personnes handicapées consultées.

De plus, elle se dit « préoccupée par l'absence d'un budget de fonctionnement favorisant la bonne marche » de cette instance.

Paroles aux personnes handicapées !

« Les personnes handicapées n'ont généralement pas voix au chapitre et leurs opinions ne sont pas prises en compte ». D’autant plus lorsque ce sont des femmes.

Une suggestion : « s'entretenir en priorité avec les différentes organisations de personnes handicapées plutôt que de consulter d'abord les prestataires de services » lors de la prochaine Conférence nationale du handicap qui doit être clôturée en juin 2019 par Emmanuel Macron.

Rapport handicap ONU : quelques 40 propositions

Le rapport de l’ONU adresse une quarantaine de propositions au gouvernement, dont :

  • Des mesures administratives
    • mettre en place de données chiffrées sur les personnes handicapées lors des prochains recensements,
    • revoir la feuille de route sur le handicap adoptée par le Comité interministériel du handicap en 2017, 
    • rendre la justice accessible à tous.
  • Des mesures palpables
    • l'organisation de campagnes de sensibilisation grand public,
    • la promotion d'une compensation sans reste à charge,
    • le principe d'aménagement raisonnable dans l'emploi.

Conclusion du rapport de l'ONU sur les personnes handicapées

Ce rapport conclut qu'en France, les personnes handicapées sont mises à l'écart : « Les mesures qui sont prises actuellement pour répondre [aux] besoins [des personnes handicapées] sont extrêmement spécialisées et cloisonnées. En effet, l'accent est mis sur la prise en charge de l'incapacité alors que les efforts devraient converger vers une transformation de la société et du cadre de vie, de sorte que toutes bénéficient de services accessibles et inclusifs et d'un soutien de proximité. [Un] cloisonnement qui ne fait qu'entretenir une fausse image des personnes handicapées [à] prendre en charge plutôt que comme des sujets de droit. ».

 

A lire aussi en matière de handicap, accessibilité PMR, autonomie

8 avril 2019

Informations sur la Dyspraxie

Qu'est-ce que la dyspraxie?

C'est la manifestation d'une difficulté ou d'une impossibilité à automatiser les enchaînements moteurs qui se déclenchent normalement à l'évocation d'un but (par exemple faire ses nœuds de lacets). Cette absence d'automatisation est en relation avec une anomalie de fonctionnement de certains circuits cérébraux. Elle n'est pas due à un manque d'entraînement ou de motivation, ni exclusivement à un trouble déficitaire de l'attention ; elle entraîne lenteur et fatigabilité (et inattention secondaire), pour un résultat fluctuant, jugé décevant par l'enfant dyspraxique lui-même et par l'entourage. Elle empêche l'enfant de prêter de l'attention à une autre tâche en même temps, comme par exemple écouter l'enseignant pendant qu'on écrit. Lire la suite

8 avril 2019

Elève avec des troubles d'apprentissage : et si avant la différenciation, il y avait la relation ?

 

Elève avec des troubles d'apprentissage : et si avant la différenciation, il y avait la relation ?

Cela fait dix-sept ans que j'enseigne et des enfants avec des troubles j'en ai vu passer. Dyslexiques, dysorthographiques, hyperactifs... Jusqu'à présent, ces élèves n'étaient pas officiellement diagnostiqués (j'enseigne en REP et on se rend compte que les familles ont peu ...

https://etreprof.fr

 

6 avril 2019

Le cerveau fabrique des nouveaux neurones jusqu'à 90 ans et plus

 

Le cerveau fabrique des nouveaux neurones jusqu'à 90 ans et plus

Il a longtemps été admis que le stock de neurones était définitivement acquis à la naissance. Ces dernières années, le débat a été relancé par plusieurs études contradictoires. La dernière en date vient d'apporter une preuve supplémentaire de la neurogenèse jusqu'à un âge avancé et montre dans le même temps une chute de cette neurogenèse chez les malades d'Alzheimer ; peut-être une nouvelle piste dans l'explication de cette maladie.

https://www.futura-sciences.com

 

6 avril 2019

Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la République ...

 

Commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la République, quatorze ans après la loi du 11 février 2005

Presentation de l'Assemblee nationale, du palais Bourbon, de ses membres (deputes), de son fonctionnement et de son actualite : agenda, travaux en cours (amendements, rapports, commissions, lois), textes et dossiers (legislatifs ou d'actualite)...

http://www2.assemblee-nationale.fr

 

6 avril 2019

Le Mans Elle a inventé un métier pour son fils Maxime

30.03.2019 08:53
Le Mans, mercredi 13 mars. Sylvie Souchard a trouvé une solution pour que son fils, Maxime Lopez, ait une activité professionnelle. Photo ML

Le Mans, mercredi 13 mars. Sylvie Souchard a trouvé une solution pour que son fils, Maxime Lopez, ait une activité professionnelle. Photo ML

Sylvie Souchard a inventé un métier pour son fils handicapé : il livre des œufs à domicile. Elle crée l’association Handi-capables pour permettre à tous de devenir autonome.

Sylvie Souchard n’est pas vraiment du genre à se laisser abattre. Son fils handicapé, Maxime, est sur liste d’attente depuis des années pour entrer dans une structure du type Esat (Établissement et service d’aide par le travail).

« Le taux de chômage pour les personnes atteintes de handicap mental est de 90 %. Il manque des places », accuse la maman.

Cette dernière a d’ailleurs plutôt envie que son enfant aille au contact du monde. « Je souhaite qu’il devienne un citoyen bâtisseur. L’inclusion ça doit être maintenant », tempête-t-elle.

Depuis deux ans, elle a appris à Maxime à livrer des œufs biologiques chez les particuliers et dans les entreprises.

Les produits viennent d’une productrice de Rouillon et coûtent 2 € les douze.

Le jeune homme prend le bus et le tramway pour se rendre jusqu’à ses clients du Mans et de son agglomération.

Son idée, elle l’ouvre à tous. « Je suis en train de créer l’association Handi-capables. L’objectif serait que les membres soient coopérateurs et puissent travailler selon un planning qui leur convient », détaille-t-elle.

La Mancelle a aussi imaginé que les futurs coopérateurs puissent livrer des paniers des légumes bios.

3 avril 2019

" L'inceste, ça ne fait pas tellement de dégâts. " Ce docu dézingue la psychanalyse

 

" L'inceste, ça ne fait pas tellement de dégâts. " Ce docu dézingue la psychanalyse

Diffusé au cours de projections-débats dans des cinémas indépendants à travers la France depuis janvier 2019, " le Phallus et le néant " fait salle comble. Soutenu par l'Association internationale des victimes d'inceste et de nombreuses organisations féministes et LGBT, ce film très militant recueille, sur son site, remerciements, commentaires élogieux et témoignages en cascades.

https://www.nouvelobs.com

 

1 avril 2019

Pourquoi devenir un psychanalyste pour lapins ?

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