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"Au bonheur d'Elise"

23 mars 2019

Autisme - Un article paresseux de Brigitte Chamak

23 mars 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Brigitte Chamak avait publié des articles de sociologie intéressants. Ce n'est plus le cas : son engagement pour la psychanalyse l'aveugle, et elle pond des articles sans intérêt. Dommage.

 

La webothèque de CLE-Autistes permet d'accéder à beaucoup d'articles, dont plusieurs de Brigitte Chamak. Cela vaut le coup d'en prendre connaissance. Particulièrement de celui : L'autisme dans un service de pédopsychiatrie

Son dernier article publié est : Brigitte Chamak. Modifications des représentations sociales de l’autisme et introduction du conceptautism-friendly ”. Enfances et psy, ERES, 2019. <hal-02018363>

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02018363/document

Je sais bien qu'il y a une pression sur les chercheurs pour publier à tout prix pour faire leur trou et obtenir un emploi stable et correctement rémunéré. Mais est-ce que cette excuse s'applique à Brigitte Chamak ?

Exemples :

P.3 : « Les changements de définition et la diversité des représentations culturelles « 

Après avoir rappelé :

  • « L’autisme est passé du statut de maladie rare à celui de syndrome fréquent incluant des formes très diverses et de la catégorie de trouble psychiatrique à celui de maladie d’origine génétique impliquant un développement atypique du système nerveux (Bumiller, 2009; Hacking, 2009; Murray, 2008; Nadesan, 2005). Les parents ont adopté ces explications biologiques qui contribuaient à diminuer leur sentiment de culpabilité (Chamak, 2008; Farrugia, 2009). Dans les années 1960, un discours psychanalytique avait construit l’autisme comme le résultat d’un comportement inadéquat des parents, et plus particulièrement de la mère. Cette théorie psychogénétique a été combattue dès 1964 par Bernard Rimland, psychologue, lui-même père d’un enfant autiste, qui a proposé une explication alternative basée sur la neurobiologieet qui a fondé en 1965 l’American Society for Autism. . " 

Brigitte Chamak fait ensuite référence à la vision de l'autisme en Afrique, chez les Pygmées d'Afrique centrale, chez les parents d'enfants autistes au Québec originaires du Maghreb, en Corée, en Iran, dans la communauté ultra-orthodoxe d'Israël. Un tour de la planète très excitant (j'imagine Josef Schovanec y mettre les pieds avec son esprit curieux).

Cela ne semble pas voulu, mais cette description semble rapprocher et assimiler la psychanalyse à la sorcellerie, à la communication facilitée, aux explications métaphysiques et aux « traitements alternatifs (homéopathie, réflexologie, biofeedback, chiropractie, delphino-thérapie...) ».

Face à cela : « Depuis les années 1990, la majorité des associations de parents d’enfants autistes adoptent la vision et les discours des neuroscientifiques et des généticiens pour redéfinir l’autisme comme un problème neurodéveloppemental présentant des composantes génétiques fortes ». Vraiment, quel manque d'imagination, quel prosaïsme de la part de toutes (pas la majorité!) les associations !

Même le RAAHP (un dix millième des parents) semble admettre l'origine génétique de l'autisme (pas dans tous les cas, quand même - à vrai dire, moi non plus, car il peut y avoir des troubles de développement du cerveau liés au déroulement de la grossesse et à l’accouchement)- alors que plus de la moitié de son conseil d'administration est composé de professionnels partisans de la psychanalyse. On ne peut plus compter sur personne, dirait ma grand-mère !

p.4 : « En France, les membres de l’association SAtedI(Spectre Autistique troubles envahissants du développement International) sont consultés par les pouvoirs publics. »

Il faudrait se tenir au courant. Au Comité national de la stratégie de l'autisme au sein des TND, constitué en 2018, ce sont l'AFFA et PAARI qui représentent spécialement les personnes autistes. Personne de SAtedI.

Il suffit de s'intéresser à l'une d'entre elles, Stef Bonnot-Briey, pour prendre connaissance de l'entretien (publié en 2003) avec le Dr Jacques Constant (psychiatre de tendance psychanalyste).

Ce dernier a justifié d'avoir obtenu son « permis de conduire en pays autiste » grâce notamment aux témoignages et aux discussions avec les personnes autistes dites de « haut niveau de fonctionnement ». Cela l'a conduit à modifier sa pratique avec les personnes autistes de niveau plus modeste : et çà marchait !

Il nz faut pas négliger l'apport des personnes autistes à la modification des pratiques. L'association AFG Autisme, par exemple, a su s'en saisir.

Sur la question de la neurodiversité, elle n'a jamais fait l'objet d'un consensus dans la francophonie chez les personnes autistes, en commençant par la position défavorable d'Emmanuel, premier président de SAtedI. Un article devrait au moins le mentionner.

P.5 : « Il est toutefois important de souligner que la sélection est rude et que seules les personnes sans déficience intellectuelle et avec des capacités particulières peuvent accéder à ce type d’emplois. (…) Cependant, le constat est toujours le même: ceux qui présentent les plus grandes difficultés ne trouvent pas de solution et ce sont les familles qui doivent assumer, souvent seules, les problèmes soulevés par un adulte dépendant (Howlin et coll., 2013). « 

Et l'entreprise Andros ? Le secrétariat d'Etat aux Personnes Handicapées, dès 2017, n'a-t-il pas fait assez de pub sur le site gouvernemental pour montrer que des personnes autistes, même non verbales, peuvent travailler en milieu ordinaire ? Dans l'équipe, il y a un seul Asperger, qui est le seul à parler à la caméra, bien sûr.

Il faudrait parler d'Avencod (entreprise adaptée), d'Auticonsult, d'Aspertise, qui sont en France dans le sillage de Specialisterne et de Passwerk (Belgique). Mais aussi de Pass P'As qui assurent une formation  sur un an.

Mais aussi du Chalet au zoo de Pont-Scorff (56) qui fonctionne depuis 20 ans.

D'après les statistiques présentées dans le rapport de la Cour des Comptes, c'est dans les ESAT qu'il y a le plus de personnes autistes (environ 40% des personnes autistes accueillies dans un établissement médico-social).

Il faudrait peut-être actualiser son moteur de recherche avant de publier un article aujourd'hui dans une revue à vrai dire peu regardante.

Note : le RAAHP, tant vénéré par Brigitte Chamak, n'a réussi à mobiliser que 60 parents (ou couples de parents) pour plus de 600.000 personnes autistes.

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23 mars 2019

Bretigny : dans ce groupe, les autistes sont des musiciens comme les autres

article publié dans Le Parisien

|Pauline Darvey| 20 mars 2019, 19h38 |0
À Antony, le 20 mars 2019. Le groupe Percujam a été créé en 1999 par Laurent Milhem (à gauche). Des musiciens atteints de troubles autistiques y jouent aux côtés de leurs éducateurs. LP/PAULINE DARVEY

Dans le cadre du festival « La différence dans tous ses états », le groupe Percujam se produit ce vendredi sur la scène du Rack’am, la salle de concerts de Bretigny. Un groupe composé de musiciens autistes et de leurs éducateurs.

« On ne voit pas l’autisme dans Percujam, on voit tout le monde. » Raphaël Sigogne sourit. Ce violoniste-chanteur-bassiste-batteur de 38 ans pourrait parler de son groupe de musique pendant des heures. « C’est génial ce qu’on a fait avec Percujam, reprend ce musicien, atteint de troubles autistiques. Mon bonheur, c’est quand on joue et que je voie que ça rend le public heureux. »

Ce jeudi, à 20 heures, le documentaire sur Percujam, « Artiste, autiste, une lettre d’écart », sera projeté au Ciné 220 de Bretigny, à partir de 4 €. Et surtout, vendredi soir, ce sera au tour du public du Rack’am, la salle de concerts de Bretigny-sur-Orge, de venir découvrir ce groupe de musique atypique, qui joue des styles aussi variés que le rap, du rock ou de la chanson française. Sa particularité ? Huit artistes souffrant de troubles autistiques et hébergés au foyer d’accueil médicalisé Alternote à Antony (Hauts-de-Seine) y jouent aux côtés de 6 de leurs éducateurs spécialisés.

 

Bande-annonce du film "Percujam" from Département des Hauts-de-Seine on Vimeo.

L’Olympia en 2016

Raphaël a-t-il le trac pour le concert ? « Ça va », glisse-t-il en haussant les épaules. Il faut dire qu’il en a vu d’autres avec Percujam. Depuis sa création, le groupe sillonne les salles de concerts en France et à l’étranger. Et pas des moindres. « Le meilleur, c’était l’Olympia en avril 2016, se souvient le trentenaire. Là, j’avais énormément le trac. Mais une fois sur scène, j’étais heureux, j’étais bien. Ça change le regard des gens sur l’autisme. » « Et la musique canalise et apaise », ajoute Rémi Grignon, un éducateur guitariste, qui a rejoint la structure et le groupe en 2016.

Avant de se produire à l’Olympia ou dans différentes salles en Belgique, en Allemagne, au Maroc ou encore en Allemagne, Percujam a débuté plus modestement, dans un institut médico-éducatif (IME) de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), une structure qui accueille des jeunes autistes de moins de 20 ans.

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Le groupe Percujam a fait les premières parties de nombreux groupes comme Tryo, La Rue Ketanou ou K2R Ridim./DR

Sortir des frontières de l’autisme

En 1999, Laurent Milhem, jeune batteur amateur de 22 ans, est embauché comme éducateur dans cette structure. « Il y avait un petit groupe composé de 2 éducs et de 3 jeunes qui existaient déjà, explique celui qui est aujourd’hui responsable du groupe et chef de service à Alternote. Mais l’éduc en charge du groupe partait. » La directrice des lieux propose alors à Laurent de reprendre le groupe. Des jeunes et des éducateurs rejoignent la bande de musiciens. Percujam était né.

Quelques mois plus tard, Laurent qui connaît bien les membres du groupe Tryo passe un coup de fil à Guizmo, le chanteur. « Il est venu assister à une répèt », rappelle le responsable du groupe. Résultat ? « Il m’a proposé qu’on fasse leur première partie au Cabaret Sauvage (une salle de spectacle parisienne, N.D.L.R) en 2001. » Ce sera le déclic. S’en suivront des premières parties de groupes comme La Rue Ketanou, Sergent Garcia, Ben l’Oncle Soul, etc. et trois albums. « C’est ça qui nous a permis de faire sortir Percujam des frontières de l’autisme », assure Laurent.

« C’est lesquels les autistes ? »

Mais au fil des années, les jeunes musiciens, qui étaient en 2001 des adolescents, grandissent. Et atteignent bientôt l’âge de quitter l’IME. C’est comme ça qu’un soir, après un concert à Moscou, l’idée d’une maison pour musiciens autistes a germé. Alternote, rattachée au foyer d’accueil médicalisé Alternat d’Antony, a été créée en 2009.

Depuis la création du groupe, des jeunes et des éducateurs sont partis, d’autres arrivés. Mais Percujam est toujours là. Et sur scène, plus d’éducateurs ou d’autistes. Uniquement des musiciens. « Vous savez ce qu’on me demande toujours à la fin d’un concert », interroge Laurent. « C’est lesquels les autistes ? » Une question qui a d’ailleurs donné son nom au premier album du groupe.

Ce vendredi, à 20h30 au Rack’am, 12, rue Louis-Armand à Bretigny-sur-Orge, 10 €.
23 mars 2019

Les petits buxangeorgiens du CME sont allés visiter l'IME (l'Institut Médico-Educatif) de Bussy Saint-Georges.

article publié sur la page Facebook de la ville de Bussy Saint-Georges

IME ECLAIR Visite du conseil municipal enfants

Ville de Bussy Saint-Georges 15 h · Mercredi 20 mars, les petits buxangeorgiens du CME (Conseil Municipal des Enfants) sont allés visiter l'IME ECLAIR (l'Institut Médico-Educatif) de Bussy Saint-Georges. Ils ont eu plaisir à échanger et à jouer avec les enfants atteints d'autisme. De l’avis de tous, cette rencontre a été agréable et enrichissante pour tous les enfants. Nul doute que nos jeunes élus, en tant qu’ambassadeurs de l'autisme, sauront sensibiliser leur entourage et leurs camarades sur ce trouble. L’objectif sera de faire changer le regard sur la différence et d’encourager la bienveillance.

23 mars 2019

Troubles du spectre de l'autisme et maladies neurogénétiques de l'enfant et de l'adolescent.

 

Troubles du spectre de l'autisme et maladies neurogénétiques de l'enfant et de l'adolescent. | Le sommeil de l'enfant

Il n'existe pas de caractéristiques spécifiques aux troubles du sommeil (TDS) dans les TSA et les maladies neurogénétiques (Cohen et al. 2014). Les éléments les plus fréquents sont une latence d'endormissement allongée, un sommeil total réduit, des réveils nocturnes fréquents (notamment des réveils d'une durée longue) et une tendance au réveil précoce (Tordjman et al.

https://sommeilenfant.reseau-morphee.fr

Lien vers la brochure : https://sommeilenfant.reseau-morphee.fr/wpcontent/uploads/sites/5/2019/02/brochure-TDS-des-TSA-web-JAUNE.pdf

23 mars 2019

L'EPS Barthélémy Durand d’Etampes (91) et le CRAIF proposent des sessions de sensibilisation aux habitudes de santé

Logo-CRAIFInformation publiée sur le site du CRAIF

Il reste des places !

02/01/2019
L’Etablissement Public de Santé Barthélémy Durand d’Etampes (91) et le CRAIF s’associent pour proposer des sessions de sensibilisation aux habitudes de santé- à destination des aidants familiaux.

Le programme :
Habituation aux soins, préparation aux consultations, constipation, hygiène bucco-dentaire, sommeil, obésité…
…autant de sujets abordés par des infirmières spécialisées du Centre Régional Douleur et Soins Somatiques en Santé Mentale et Autisme.

Pour qui ? Pour les aidants familiaux (parents, grands-parents, frères, sœurs, conjoints,…) résidant en Ile de France. Ces sessions ne sont pas ouvertes aux professionnels.

La participation est gratuite.
Les places sont limitées : groupes de 10 personnes.
L’inscription est obligatoire.

Quand ? Une séance de sensibilisation unique (de 10h à 13h) disponible chaque mois.
Prochaines sessions programmées :

- vendredi 12 avril 2019 de 10h à 13h
- vendredi 17 mai 2019 de 10h à 13h
- vendredi 05 juillet 2019 de 10h à 13h

Comment ?
Les inscriptions se font via ce formulaire: https://goo.gl/forms/YFxtmRmpiuKdHVYJ3
Ou en envoyant un mail à : formationaidant@craif.org (précisez de quelle formation il s’agit).

Nous examinerons alors votre demande d’inscription dans la limite des places disponibles.

Où ? Les sessions de sensibilisation se déroulent au Centre Ressources Autisme Ile de France (CRAIF), 6 Cour St Eloi -fond de l’impasse- 75012 PARIS.
https://www.google.fr/maps/place/Centre+Ressources+Autisme+Ile+de+France/@48.8467344,2.3884414,15z/data=!4m5!3m4!1s0x0:0xe25af0784fa470ef!8m2!3d48.8467344!4d2.3884414

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23 mars 2019

16 mai 2019 -> Forum des associations de familles et/ou de personnes autistes organisé par le CRAIF

Logo-CRAIF

information publiée sur le site du CRAIF

Le Centre de Ressources Autisme d’Ile de France organise le forum des associations de familles ou des associations de personnes autistes, le jeudi 16 mai 2019.

Cet évènement sera l’occasion pour vous, familles de personnes autistes, proches, de venir rencontrer les associations de familles d’Ile de France, dans un esprit d’échanges et de convivialité.

Tiendront un stand, les associations suivantes : Asperger aide, Sur les bancs de l’école, Autisme Ensemble 95, Entraide autisme Val d’Oise, Détours 91, IdéOtistes, Ikigai, Tous solidaires autismes 93, Envol loisirs, PAARI, Add’autiste.

D’autres encore doivent nous rejoindre !!

En effet, ces associations de familles proposent entre autre des informations, des conseils, organisent des conférences, des sorties, des formations et sensibilisations…

Venez les rencontrer, échanger, discuter, à partir de 14h00, le jeudi 16 mai 2019. Le lieu vous sera communiqué ultérieurement.

Si vous souhaitez participer à ce forum, merci de remplir le formulaire d’inscription suivant avant le vendredi 5 avril :
https://docs.google.com/forms/d/1XkWyshrdTcxVliN-ZUB9a2iYnQvqHVYUNSzP2kqq83c/edit

Vous êtes une association de familles et vous souhaiteriez tenir un stand, contactez-nous par mail : p.retif@craif.org ou par téléphone au 01 49 28 54 20.

22 mars 2019

Le CRAIF met en ligne un livret sur les SESSAD Autisme TED et TSA en Île-de-France

22 mars 2019

Pour rappel -> Les chiffres de l'autisme - Avril 2018 - Cour des comptes

 

INFOGRAPHIE - Les chiffres de l'autisme - Source Cour des comptes -

article publié dans La Croix Une personne sur cent en France aurait des troubles autistiques, deux fois plus aux États-Unis. Cette forte prévalence est due en partie au fait que ce trouble neuro-développemental est aujourd'hui mieux détecté, mais ses causes restent difficiles à cerner.

http://dupuiselise.canalblog.com

 

22 mars 2019

Emploi accompagné : l'Etat promet une montée en puissance

article publié sur Handicap.fr

L'emploi accompagné est-il vraiment efficace ? Oui, assure le gouvernement qui souhaite la "montée en puissance" de ce dispositif au service de l'insertion professionnelle des personnes handicapées. En 2019, 12 millions d'euros seront dédiés.

13 mars 2019 • Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco

Illustration article

Le comité de pilotage national de « l'Emploi accompagné », s'est réuni pour la quatrième fois à Paris le 13 mars 2019 -le précédent avait eu lieu en octobre 2018-, présidé par Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées. Objectif de cette rencontre ? Faire un point sur le déploiement de ce dispositif et fixer les grandes orientations pour l'année. Rappelons que, depuis le 1er janvier 2017, les travailleurs handicapés et les entreprises du milieu ordinaire peuvent bénéficier d'accompagnement et de soutien, via un « référent EA » chargé de suivre les deux parties, aussi longtemps que nécessaire. Récemment introduit en France, il a fait ses preuves dans d'autres pays.

Quel bilan ?

Selon le secrétariat d'Etat au handicap, le bilan à fin 2018 confirme la « nette » montée en puissance de l'EA. Le nombre de personnes accompagnées a progressé de 42 % au cours du 4e trimestre (1 019 contre 592 à fin septembre) et le nombre d'employeurs accompagnés s'élève désormais à 441 contre 284 fin septembre. Les personnes accompagnées sont, pour plus de 45 %, âgées de moins de 30 ans, et la grande majorité (60 %) faiblement diplômées (absence de diplôme ou niveau V de formation). Elles relèvent pour 80 % de troubles psychiques, de déficience intellectuelle ou de troubles du spectre autistique. « Le suivi du dispositif confirme sa forte efficacité dans les parcours d'insertion professionnelle des personnes, se félicite Sophie Cluzel, puisque 43 % des personnes accompagnées fin 2018 avaient accédé à un emploi, les deux tiers dans un délai de six mois. »

17 millions en 2020

Dans le cadre de la Stratégie nationale pour l'autisme, l'engagement a été pris de doubler les crédits affectés à l'emploi accompagné. En 2019, plus 12 millions d'euros y seront ainsi consacrés, financés par l'Etat, l'Agefiph et le Fiphfp. Cette enveloppe devrait atteindre 17 millions d'euros en 2020. « L'objectif est de parvenir à une couverture généralisée du territoire d'ici 2020, les nouveaux dispositifs conventionnés devant être en capacité d'accompagner des personnes autistes », explique le communiqué. En plus de ces crédits supplémentaires, le gouvernement promet un « pilotage renforcé permettant d'assurer un suivi régulier et opérationnel de l'activité et des partenariats au niveau territorial. »

Vers 50 000 personnes accompagnées

« Les enseignements tirés de cette première année de mise en œuvre viennent alimenter les réflexions engagées dans le cadre de la réforme de l'offre de service pour l'emploi des personnes handicapées avec l'objectif de parvenir à 50 000 personnes accompagnées en 2020, s'appuyant notamment sur les acteurs du service public de l'emploi », conclut le communiqué. Un élan appréciable mais que, selon Marc Desjardins, directeur du Fiphfp, « il faudrait multiplier par 10 » pour qu'il puisse réellement porter ses fruits. De son côté, Didier Eyssartier, directeur de l'Agefiph explique que « c'est bien de l'inscrire dans la loi et la mentalité mais il faut une prise en charge progressive qui prendra des années. » Selon lui, c'est « une voie importante qu'il faut continuer à développer ».

22 mars 2019

Le Phallus et “Dieu, l'amour et la psychanalyse”

30 juil. 2018
Par
Blog : Le blog de Jacques Van Rillaer

Le psychanalyste lacanien Jean-Pierre Winter écrit : « Convoiter le bien du prochain, c'est lui attribuer le phallus. C'est s'imaginer que c'est lui qui l'a et que si on parvenait à le lui prendre, on pourrait en faire le même usage que lui ». Commentaire d’un ex-psychanalyste freudo-lacanien.

 

Le psychanalyste Jean-Pierre Winter écrit dans “Dieu, l'amour et la psychanalyse”, à propos du Xe Commandement du décalogue : “Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni tout ce qui est à ton prochain.” (Exode 20,17) :

« Convoiter le bien du prochain, c'est lui attribuer le phallus. C'est s'imaginer que c'est lui qui l'a et que si on parvenait à le lui prendre, on pourrait en faire le même usage que lui » [1].

Pour trouver cela évident il faut, comme disait un surréaliste, “chausser des testicules en guise de lunettes”.

Les symboles du pénis selon Freud

Pour Freud tout objet allongé est, en rêve et en d’autres circonstances, le symbole du pénis. Pour des détails et des références précises :

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2617

Le Phallus “Signifiant ultime du Désir”

Lacan (rappelons que Freud écrit que “La canne” est un symbole très typique du pénis [2]) a cru accomplir un progrès décisif en parlant moins de pénis que de Phallus (vu la majesté de la chose, la majuscule est préférable). C’est ce qu’expliquait le lacannien Serge Leclaire : “En employant le terme de phallus, il faut bien souligner l'extrême singularité de ce mot, qui désigne en même temps l'objet pénien comme partie du corps et organe de la copulation, et, en même temps, une lettre qui peut être dite alpha et oméga de l'alphabet du désir. Cette deuxième implication, littérale, du mot, qui impose en notre langue de préférer phallus à pénis, met en évidence son caractère tout à fait exceptionnel de lettre originelle ou lettre de la lettre” (Psychanalyser. Seuil, 1968, p.163).

Leclaire est plus clair que Maître Lacan, qui “expliquait” : “Le phallus, soit l’image du pénis, est négativité à sa place dans l’image spéculaire. C’est ce qui prédestine le phallus à donner corps à la jouissance, dans la dialectique du désir. […] L’organe érectile vient à symboliser la place de la jouissance, non pas en tant que lui-même, ni même en tant qu’image, mais en tant que partie manquante à l’image désirée : c’est pourquoi il est égalable au √-1 de la signification plus haut produite, de la jouissance qu’il resitue par le coefficient de son énoncé à la fonction de manque de signifiant : (-1)” (Écrits, 1966, p. 822).

Chez Winter, comme pour ses coreligionnaires, le culte de la phallicité est compulsif. À titre d’exemple, sur cette vidéo, à 4m16 vous pouvez l’entendre dire que “le corps de la femme est phallique” :  https://www.youtube.com/watch?v=NlBDrjbw1ws

Etonnant n’est-ce pas ?

Depuis les années 1960, la phallomanie a déferlé chez les psychanalystes, mais aussi chez des littéraires comme Roland Barthes, suiveur de Freud et de Lacan : https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/110118/roland-barthes-suiveur-de-freud-et-de-lacan

Bouvard et Pécuchet précurseurs de la phallomanie

Dans les années 1870, alors que Freud n'avait pas encore écrit une ligne de psychanalyse, Flaubert raillait le décodage phallique intempestif. Lorsque ses personnages Bouvard et Pécuchet deviennent archéologues amateurs, ils découvrent que « la pierre levée symbolise l'organe mâle. » « En effet, où il y a des menhirs, un culte obscène a persisté. Témoin ce qui se faisait à Gérande, à Chichebouche, au Croisic. » Forts de cette révélation, les deux bonshommes extrapolent aussitôt : « Anciennement, les tours, les pyramides, les cierges, les bornes des routes et même les arbres avaient la signification de phallus — et pour Bouvard et Pécuchet tout devint phallus. Ils recueillirent des palonniers de voiture, des jambes de fauteuil, des verrous de cave, des pilons de pharmacien. Quand on venait les voir, ils demandaient “À quoi trouvez-vous que cela ressemble ?”, puis confiaient le mystère — et si l'on se récriait, ils levaient de pitié les épaules » [3].

Certes une pierre dressée peut représenter l'organe mâle. Certaines, notamment en Bretagne, ont eu cette fonction, mais les historiens montrent qu'elle peut également symboliser la présence divine, l'âme des ancêtres et bien d'autres choses [4]. Un arbre peut représenter le phallus, mais aussi les rapports entre ciel et terre, le renouvellement cyclique, la croissance d'une communauté, etc. [5].

Le moyen pour croire tout ce que l'on veut en psychologie

Il faudrait sans cesse rappeler la mise en garde de William James, qui fut le premier professeur de psychologie des États-Unis. En 1890, dans son monumental traité de psychologie, il examinait la façon dont Schopenhauer, von Hartmann, Janet, Binet et d'autres avaient utilisé les termes « inconscient » et « subconscient » (il ne citait pas Freud qui, en 1890, n'avait encore rien publié sur le sujet). Il reconnaissait évidemment l’existence de processus inconscients. Il ajoutait cependant : « La distinction entre les états inconscients et conscients du psychisme est le moyen souverain pour croire tout ce que l'on veut en psychologie » [6].

Autre échantillon de l’interprétomanie winterienne : sur Mélanchon qui, lui, le considère comme un « huluberlu » : https://www.youtube.com/watch?v=9alie4leLwQ

 

pk-sommeil-winter-jean-pierre

J.-P. Winter (Source : RTS)

 Références

[1] Cité dans https://blogs.mediapart.fr/mithra-nomadeblues/blog/050718/pour-ceux-qui-cherchent-interesses-par-la-psychanalyse-deux-livres

[2] « La verge trouve d’abord ses substitutions symboliques dans des objets qui lui ressemblent par la forme, à savoir, cannes, parapluies, tiges, arbres, etc., ensuite… » Introduction à la psychanalyse. Payot, 1962, p. 139.

[3] Flaubert G., Bouvard et Pécuchet, 1881 (posthume). Gallimard, coll. Folio, 1979, p. 179s.

[4] Chevalier J. & Gheerhaut A., Dictionnaire des symboles. Laffont, coll. Bouquins, 1994, p. 751-58.

[5] Ibid., p. 62-68.

[6] James W., Principles of psychology, New York, Holt ; Londres, Macmillan, 1890, vol. 1, p. 163.

22 mars 2019

Glyphosate : l'exposition des bébés aux pesticides associée à l'autisme

L’exposition du fœtus à des pesticides courants (dont le glyphosate) pendant la grossesse, et du nouveau-né la première année de vie, vient d'être associée à un sur-risque d’autisme, en particulier de sa forme la plus grave.

Glyphosate : l'exposition des bébés aux pesticides associée à l'autisme
alffoto / istock.


Publié 21.03.2019 à 14h00

L'exposition aux pesticides agricoles avant la naissance et au cours de la première année de vie est associée à un risque d’autisme, selon une nouvelle étude publiée dans le BMJ. De précédentes données avaient déjà suggéré que les pesticides pouvaient affecter le développement du cerveau. Cependant, les recherches portant sur l'exposition aux pesticides des enfants dans le monde réel sont rares.

11 pesticides couramment utilisés

Des chercheurs californiens ont donc utilisé les dossiers médicaux de 2 961 patients ayant été diagnostiqués autistes - dont 445 atteints d'une déficience intellectuelle - et 35 370 personnes saines de la même année de naissance et du même sexe. Tous les membres de la cohorte sont nés entre 1998 et 2010 dans une vallée du centre de la Californie, une région très agricole.   

L’exposition prénatale et infantile à 11 pesticides couramment utilisés dans cette zone géographique a ensuite été évaluée. Les chercheurs ont alors constaté une légère augmentation du risque d’autisme chez les enfants exposés avant et après la naissance à plusieurs pesticides, comme le glyphosate, le chlorpyrifos, le diazinon, le malathion, la perméthrine, la bifenthrine et le bromure de méthyle.  Cette association était plus forte chez les personnes atteintes d’autisme et de déficience intellectuelle, ce qui représente l'extrémité la plus grave du spectre autistique.

Nécessité d'éviter l'exposition prénatale et infantile aux pesticides

Pour les scientifiques, leur étude est de loin, à ce jour, la plus importante jamais effectué sur le sujet, et leurs résultats viennent étayer des travaux antérieurs dans ce domaine. "Nos résultats indiquent que le risque d’autisme peut augmenter avec l'exposition prénatale et infantile à plusieurs pesticides courants, qui ont eu un impact sur le développement neurologique" des enfants, écrivent-ils. Leurs conclusions "appuient la nécessité d'éviter l'exposition prénatale et infantile aux pesticides pour protéger le cerveau de l'enfant en développement".

Difficiles à diagnostiquer, les "Troubles du Spectre Autistique" (ou "TSA")  sont caractérisés par des altérations qualitatives des interactions sociales, des problèmes de communication (langage et communication non verbale), ainsi que par des troubles du comportement correspondant à un répertoire d’intérêts et d’activités restreint, stéréotypé et répétitif. Le handicap associé est variable, allant de léger à sévère. Il est presque toujours associé à des difficultés d’apprentissage.

"Epidémie"

Ces dernières années, la fréquence de l’autisme augmente de façon continue dans le monde entier. Depuis les années 2000, elle est passée de 5 enfants pour 10 000 à un enfant sur 100, au point que certains spécialistes parlent d’une "épidémie". En France, l’autisme est diagnostiqué en moyenne entre 3 et 5 ans, soit trop tardivement, selon la Haute Autorité de Santé.

22 mars 2019

A Rennes, un restaurant italien emploie quatre autistes pour combattre les idées reçues

article publié dans France Bleu

mardi 19 mars 2019 à 8:07 Par Benjamin Fontaine, France Bleu Armorique

Un nouveau restaurant italien ouvre à Rennes (Ille-et-Vilaine). Ces gérants ont souhaité embaucher quatre employés autistes pour démontrer qu'ils peuvent s'insérer dans la vie professionnelle.

Une partie de l'équipe du restaurant.
Une partie de l'équipe du restaurant.
© Radio France - Benjamin Fontaine

Rennes, France

Un nouveau restaurant ouvre à Rennes ce mardi 19 mars au 36 du boulevard Charles Peguy. Baptisé "Bottega Mathi" ce restaurant italien a une particularité. En plus d'être à la fois bistro-traiteur et épicerie fine, il va employer quatre jeunes autistes âgés de 20 à 25 ans. Des jeunes qui n'arrivent pas toujours à trouver leur place dans le monde de l'entreprise à cause de leur handicap.

Ce projet est celui d'Agnès Jamain et Gino Verrelli, fondateurs de l'association "Mathi" et parents d'un enfant autiste de 12 ans. "Nous voulons montrer que ces jeunes peuvent être insérés dans notre société. On veut créer de la mixité et que les gens qui viennent manger chez nous viennent avant tout parce qu'on propose de bons produits. Le handicap des salariés doit intervenir en second plan," explique Agnès. 

Accompagner les jeunes pour les intégrer 

Pour aider ces jeunes, une cuisinière et un éducateur ont également été embauchés. "Mon travail est de les accompagner sur les gestes et de leur faire acquérir un savoir-faire qu'ils pourront utiliser en milieu ordinaire. Fatigue, concentration, gestion du stress, communication, il faut prendre tout ça en compte et adapter le travail en fonction de chacun," explique Valentin Davaillon, éducateur technique spécialisé.

"Nous aurons aussi la visite chaque mois d'une comportementaliste parce que nous voulons les aider à formuler et mettre en place un projet individualisé," ajoute Agnès Jamain. Yann a  22 ans. Il ambitionne de devenir patron de sa propre boulangerie. Au sein du restaurant il s'occupera des pâtes. "On me pose des questions, on me note les consignes par écrit. Quand j'ai des difficultés de communication on me demande de répéter pour ne pas que je fasse d'erreur." 

"Les gens promettent de me rappeler mais ils n'appellent jamais" - Miguel, 20 ans

La "Bottega Mathi" c'est aussi une chance pour Miguel, 20 ans, de trouver un emploi adapté à son handicap. A cause de lui il a essuyé plusieurs échecs en entretien d'embauche. "Quand j'explique que je me fatigue plus rapidement et que j'ai du mal à me concentrer on me dit que ça va être compliqué. Les gens promettent de me rappeler et au final je ne suis jamais rappelé," confie le jeune homme qui découvrir le métier de cuisinier. "Je vais d'abord m'occuper des sauces. Je découpe aussi les légumes, j'apprends beaucoup de choses." 

"Le problème de l'autisme c'est que c'est un handicap qui ne se voit pas et que les gens ne comprennent pas. Parfois même il fait peur alors qu'il n'y a rien à craindre !" conclut Agnès Jamain. A terme, le couple aimerait embauche huit employés pour la cuisine, le service, la vente. 

Le restaurant "La Bottega Mathi" sera ouvert du lundi au mercredi de 8h30 à 19h15 et le jeudi et le vendredi jusqu'à 22h.

21 mars 2019

Rappel => 2 avril 2019 Tous en bleu pour la journée mondiale de l'autisme

2019-JM-Autisme-France

21 mars 2019

Cap’Handéo, le gage d’un accompagnement de qualité pour accompagner les personnes autistes

21 mars 2019

Autisme | Teaser#3 ! Vidéo : Comment communiquer avec un enfant autiste ?

Ajoutée le 19 mars 2019
Teaser #3 🔔 Nouvelle semaine, nouvel extrait-bonus de la vidéo animée "Comment communiquer avec un enfant autiste?" qui sortira officiellement le 2 avril prochain 🎥 Cyril Desjeux, Directeur de l'Observatoire et Sociologue chez Handéo, vous parle de l'objectif de cette vidéo animée juste avant un nouvel extrait. 💻 En savoir plus sur l'autisme : http://www.handeo.fr/actualites/video...

21 mars 2019

Bande annonce RACHEL, L'AUTISME FACE A LA JUSTICE >> Samedi 6 avril 2019 à 21h sur PUBLIC SÉNAT

Enfant victime de maltraitance ? Ou né avec un Trouble du Spectre de l'Autisme ?

Désordre alimentaire, troubles du sommeil, arrêt du jeu, repli sur soi... Sur les 42 signes de maltraitance répertoriés, 25 s'apparentent aux Troubles du Spectre de l'Autisme (TSA).

Si la confusion règne, le danger qui plane sur les familles d'être suspectée de maltraitance est réel.

RACHEL, L'AUTISME FACE A LA JUSTICE
>> Samedi 6 avril 2019 à 21h sur PUBLIC SÉNAT

Rachel, l'autisme à l'épreuve de la justice from LA JOLIE PROD on Vimeo.

21 mars 2019

Val-de-Marne: Les parents de Rachel, autiste Asperger, lancent un appel après sa disparition

article publié dans 20 Minutes

APPEL A TÉMOINS Rachel Lopes, 21 ans, a fugué du domicile de sa mère à Chennevières-sur-Marne dans la nuit du 15 au 16 mars 2019. La jeune fille souffre de problèmes psychiatriques

M.F

Publié le 20/03/19 à 16h06 — Mis à jour le 20/03/19 à 16h06

Rachel a disparu dans la nuit du 15 au 16 mars à Chennevières-sur-Marne

Rachel a disparu dans la nuit du 15 au 16 mars à Chennevières-sur-Marne — La famille de Rachel

Cinq jours sans nouvelle. Dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 mars, Rachel a fugué du domicile de sa mère à Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) où elle se trouvait pour le week-end. La jeune fille diagnostiquée autiste Asperger est hospitalisée sous contrainte depuis le mois de janvier pour des problèmes psychiatriques à Créteil.

« Nous sommes très inquiets, explique son père à 20 Minutes. Elle est en rupture de soins, capable de s’automutiler, spécifiquement au niveau de la poitrine. » Les parents assurent en revanche que Rachel n’est absolument pas un danger pour les autres. Son père précise que « de nature très méfiante, elle ne se laisse pas facilement aborder ».

Téléphone borné vers 4 heures Chennevières-les-Louvres

Sur le procès-verbal auquel nous avons eu accès, la mère de Rachel y explique aux policiers du commissariat de Chennevières-sur-Marne, qu’elle a passé la soirée avec sa fille. A ce moment-là, celle-ci « semblait être bien ». La maman est ensuite allée se coucher vers 23 heures, la laissant devant la télévision. Ce n’est que le lendemain matin vers 10 heures, qu’elle s’est rendu compte que sa fille avait « dissimulé des coussins sous une couverture » et quitté le domicile. Rachel serait partie avec 800 euros en liquide, sa carte de crédit, ainsi que celle de sa mère. Son père nous affirme que la police aurait borné son téléphone vers 4 heures dans la nuit du 15 mars, à Chennevières-lès-Louvres (Val-d’Oise), à 35 km du domicile de sa mère, mais que Rachel ne l’aurait pas rallumé depuis.

Rachel a disparu dans la nuit du 15 au 16 mars à Chennevières-sur-Marne
Rachel a disparu dans la nuit du 15 au 16 mars à Chennevières-sur-Marne - La famille de Rachel

Rachel fait plus jeune que son âge et paraît plutôt avoir 16 ans. Elle a les cheveux bruns et long, les yeux marron et aucun signe particulier excepté une cicatrice de brûlure sur le bras gauche. Elle mesure 1,62 m et est de corpulence maigre. Au moment de sa disparition, elle portait un pantalon noir, des mocassins noirs ainsi qu’un manteau en feutre noir style vareuse.

20 mars 2019

« Marche ou Crève », le film à Champigny-sur-Marne le jeudi 28 mars à 20h30

Info film Marche ou creve-page-001

Synopsis et détails sur allociné

Elisa, une adolescente fougueuse et passionnée, veut profiter de l’été de ses 17 ans sur les pentes escarpées du Vercors où elle a grandi. Mais sa mère quitte la maison et la laisse seule avec son père pour s’occuper de sa sœur handicapée. Une responsabilité de plus en plus lourde qui la fait basculer de l’amour à la haine, jusqu’à perdre pied.
Distributeur Nour Films

20 mars 2019

Assemblée Nationale -> Vidéo : Audition de TouPI à la commission d'enquête sur l'inclusion scolaire

3 K vues ·
Odile de Vismes, présidente de TouPI, auditionnée à la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur l'inclusion des élèves handicapés

"On nous dit que plus de 340 000 élèves handicapés sont scolarisés dans des établissements de l'Education Nationale et que ce chiffre ne cesse d'augmenter puisqu'ils étaient 133 000 en 2004. Mais par ailleurs il y a toujours autant d'élèves dans les établissements spécialisés (77 000 en 2004 et 78 000 en 2017). Peut-on vraiment affirmer que l'école est devenue plus inclusive depuis 2005 alors qu'il n'y a pas eu de basculement des effectifs d'élèves des établissements spécialisés vers les établissements ordinaires ?"

 

20 mars 2019

SAM., 6 AVR. À 21:00 Rachel Le documentaire sur Public Sénat

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