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"Au bonheur d'Elise"
20 octobre 2017

Le nouveau film de Sophie ROBERT "Le chemin vers l'inclusion" en streaming

Tout nouveau tout chaud sorti du four : "Le chemin vers l'inclusion" 3ème opus de la série ENFANTS AUTISTES BIENVENUE A L'ECOLE est disponible en streaming. Clic sur l'écran :

Enfants autistes bienvenue à l'école

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19 octobre 2017

Université d'automne de l'ARAPI - Table ronde des associations

article publié sur Médiapart

A l'occasion de l'Université d'automne de l'ARAPI, quelques idées sur le diagnostic, l'emploi et l'accompagnement des autistes adultes.


arapi arapi

Depuis 1983, l'ARAPI regroupe professionnels et parents pour la recherche et les interventions sur l'autisme. Elle tenait ce début octobre sa 14ème université d'automne, au Croisic (44). Comme elle le fait traditionnellement, une table ronde des associations de personnes concernées avait lieu. Elle était centrée sur les problèmes des adultes. Pour la première fois, l'Alliance des Associations pour les Asperger ou Autistes de haut niveau (les 4A) était invitée à y participer.

ARAPI 2017 - Jean Vinçot, Danièle Langloys © Anne Brignon
ARAPI 2017 - Jean Vinçot, Danièle Langloys © Anne Brignon

L'Alliance regroupe des parents, mais aussi de plus en plus de personnes autistes. J'ai représenté l'Alliance lors de la table ronde. Je me suis appuyé quand c'était possible sur les réponses apportées par un sondage auquel plus de 300 adultes autistes ont répondu.1

Un débat avec de nombreux intervenants ne permet pas, faute de temps, d'approfondir tous les sujets. Je vais reprendre ci-dessous ce que j'avais préparé.

Le diagnostic

1 - 63% des répondants sont à l'origine du diagnostic. Ils mentionnent un délai très long pour y arriver. Ils ne bénéficient pas d'un accompagnement familial pour cela (sauf parfois l'autre membre du couple).

2 - Le contact avec le CRA ou un centre expert suppose souvent de prendre le téléphone. Or, 68% des répondants estiment que le téléphone est le premier obstacle pour un contact médical. L'accueil doit en tenir compte. L'annonce d'un délai important (1, 2, 3 ans) peut provoquer des idées suicidaires, compte tenu de l'enjeu existentiel que cela représente lorsque le diagnostic est demandé et de l'absence d'accompagnement. Il faut au moins que les centres contactés assurent une fonction de conseil réel pendant la période précédant le diagnostic.

3 - Après le diagnostic, il faut que les demandes d'accompagnement soient faites. Il ne suffit pas de signer le certificat médical pour la MDPH, mais il faut aider à rédiger le projet de vie. Certains SAMSAH [service d'accompagnement médico-social adulte handicapé] ont dans leur cahier de charges l'aide à la constitution du dossier auprès de la MDPH : cela se fait évidemment avant toute décision de la commission (CDAPH). Cette mission doit être assurée par les centres de diagnostic, les SAVS ou toute autre structure qui s'occupe de l'accompagnement.

4 - Une attention particulière doit être apportée au diagnostic des femmes : dans les répondants, seules 53% ont eu un diagnostic (au lieu de 69% des hommes). Il y a une demande qui s'exprime de plus en plus, alors que les outils de diagnostic ne sont pas adaptés.

5 - Des diagnostics doivent être établis en cas d'urgence : hospitalisations en HP, ruptures professionnelles ou d'études, signalements aux services du conseil départemental pour des adultes ou des enfants.

6 - Lors du diagnostic, une évaluation fonctionnelle sur l'emploi doit conduire à des outils utilisables par les acteurs de ce secteur;

Les diagnostics des adultes sont généralement considérés comme complexes. Les droits des personnes supposent des procédures établies et connues : - accès au dossier sur demande; - si réclamation, vérification du suivi des procédures; - réexamen par une autre équipe.

Le travail

D'abord, il faut éviter d'opposer les Asperger, qui seraient aptes à l'emploi en milieu ordinaire, et les autres qui ne seraient pas aptes à l'emploi. Voir par exemple les exemples de l'entreprise Andros et du zoo de Pont-Scorff (avec le Dr Tuffreau, de l'ARAPI).

Dans le sondage d'Asperansa, 48% avaient eu un emploi dans les 6 derniers mois, dont 49% en CDI - soit seulement 24%. Dans ces emplois en CDI, il y en avait 39% dans le privé, 36% dans la Fonction Publique.

Facteurs favorables :

  • 83 % de ceux qui avaient un emploi en CDI avaient un diplôme supérieur au bac (contre 57% de l'ensemble).
  • 65% avaient plus de 35 ans (contre 43%).
  • 44% étaient en couple (contre 35%).
  • 84% avaient le permis de conduire (contre 61%).

Les principaux problèmes rencontrés (entre 80 et 72 %) :

  • codes sociaux
  • fatigabilité, stress
  • bruits
  • contacts avec les autres

Les principaux aménagements souhaités :

  • poste de travail (problèmes sensoriels : bruits, lumières, open space ...)
  • organisation du travail
  • horaires
  • télétravail (voir étude de Patrick Chambres)

Parmi les mesures à prendre :

  • avoir un référent emploi autisme dans chaque région;
  • faciliter l'apprentissage du permis de conduire;
  • permettre d'utiliser le télétravail;
  • avoir des dispositifs de pré-orientation ou de réadaptation tels que Pass P'As (Lille) ou Pass R'Lorraine;
  • multiplier les entreprises adaptées dans différents métiers (comme Avencod, Socia3, Compethance)
  • accompagner les décrocheurs scolaires. 

L'accompagnement

84% des répondants estiment avoir besoin d'un accompagnement dans la gestion quotidienne :

  • 74% : gestion administrative;
  • 67% : rangement, ménage;
  • 50% : gestion financière.

La question du rangement et du ménage est pointée par l'IGAS dans son rapport sur la PCH (p.19).

Dans la pratique, l'aide humaine est assurée par la famille (60%, dont le conjoint). Seulement 6% bénéficient d'un service, et 4% d'un coach privé (financé sans doute par l'AAH ou la famille ...).

Les obstacles rencontrés :

  • peu sont éligibles à la PCH;
  • les SAVS ne sont pas spécialisés;
  • l'existence des SAVS dépend de l'initiative des départements;
  • les SAVS ne sont accessibles en général qu'à 20 ans, alors que le besoin est ressenti auparavant (étudiant notamment);
  • les GEM (groupes d'entraide mutuelle) sont "réservés" au handicap psychique;
  • il n'y a pas de PCH pour accompagner les parents autistes d'enfants (PCH parentalité).

45% des répondants seulement se considèrent comme hétérosexuels. Cela implique que l'éducation sexuelle ne doit pas être hétérocentrée2.

28% ont des enfants, et 20% souhaitent en avoir.

35% sont en couple actuellement - et seulement 26% ne sont pas intéressés.

Le principal obstacle dans les rapports avec des médecins est le téléphone (68%), puis les aspects sensoriels (44%) et le fait d'en trouver un (40%).

Les solutions :

  • 74% : médecin référent connaissant l'autisme;
  • 52% : remboursement des frais de psychologue ;
  • 46% : prise de rendez-vous par SMS ou e-mail;
  • outils de suivi de la santé (cartes, logiciel).

23% des répondants ont été hospitalisés ou suivis par un HP (hôpital psychiatrique). 58% en sont insatisfaits. La présidente d'Autisme Europe, Zsuzsanna Szilvasy, est intervenue sur la question des suicides. C'est la première cause de décès "prématurés" dans les cas d'autisme léger, suivant la récente étude suédoise. Les idées suicidaires concernent 56% des hommes, 71% des femmes, 91% des "autre genre"3.

Conclusions

  1.  assurer un diagnostic fiable dans un délai raisonnable, avec un accompagnement avant et après;
  2. aider à organiser la vie sociale;
  3. puis préparer la vie professionnelle.

1) Le sondage est toujours en cours. Il s'agit donc de résultats préliminaires : la participation est possible à https://www.sondageonline.fr/s/2670b0c

2) Voir article sur le site de l'AFFA.

3) les répondants "autre genre" représentent 6,9% de l'effectif.

Enquêtes en cours

18 octobre 2017

Selon le syndicat FO, il y aurait trop d’enfants handicapés intégrés à l’école ordinaire

18 octobre 2017

Thèse sur L'évaluation du programme Prevent-Teach-Reinforce pour réduire les comportements problématiques

18 octobre 2017

Lancement du nouveau film de Sophie ROBERT "Le chemin vers l'inclusion"

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18 octobre 2017

Reportage de France 3 avec un groupe d'autistes en vacances

Super reportage avec Christine Meignien, la présidente de la Fédération Sésame Autisme super investie!

17 octobre 2017

Une brigade mobile pour aider les jeunes adultes autistes

article publié sur France 3

Un adulte handicapé autiste dans un couloir d'un Foyer d'Accueil Médicalisé / © MAX PPP
NCYUn adulte handicapé autiste dans un couloir d'un Foyer d'Accueil Médicalisé / © MAX PPP NCY

Par Angélique MartinezPublié le 17/10/2017 à 10:25Mis à jour le 17/10/2017 à 10:56

L'APAJH Haute-Vienne se met au service des personnes en situation de handicap. Les familles de jeunes adultes autistes ont beaucoup de mal à trouver des places en internat pour que leurs enfants puissent continuer leurs études ou leurs formations.

L'ARS, l'Agence Régionale de la Santé de la Nouvelle Aquitaine a demandé à l'APAJH87 de créer une structure mobile pour intervenir auprès de jeunes autistes adultes en difficulté dans leur quotidien. 

Depuis 40 ans, l'APAJH est une association militante et gestionnaire qui souhaite faire avancer la réflexion et l'action en faveur des personnes en situation de handicap. C'est un lieu d'écoute et de rencontre entre parents, professionnels du secteur médico-social et des citoyens sensibilisés à la problématique du handicap. 

Pourquoi une brigade mobile

Cette équipe mobile pallie le manque de place en institutions spécialisées pour adultes handicapées. Elle a été créée en février 2017.

Exemple avec Baptiste, 24 ans, qui est sur liste d'attente depuis 4 ans. Autiste sévère, il nécessite une prise en charge quotidienne intense. Une situation pas toujours évidente pour sa famille qui, depuis 9 mois, bénéficie de l'aide de l'équipe mobile de l'APAJH87. Un véritable soulagement de voir arriver les éducateurs quotidiennement pour aider leur fils. 


Une équipe mobile pour aider les adultes autistes en Haute-Vienne

Reportage d'Isabelle Rio, Marine Nadal, Philippe Ruisseaux



A savoir sur l'autisme

Des personnes souvent isolées dans une sorte de monde intérieur…  c'est l'une des descriptions de l'autisme.

Une maladie neurologique qui affecte le fonctionnement du cerveau et le système immunitaire
Elle est caractérisée par des troubles du comportement et du langage et une perturbation des relations sociales .
Aujourd'hui on parle davantage de TSA (Troubles du Spectre Autistique) que d'autisme… avec l'un des plus connus : le Syndrome d'Asperger. 


650 000 personnes seraient atteintes actuellement en France..  dont 250 000 enfants.

Des chiffres en augmentation dus à une définition plus large de la maladie.


· 1 naissance sur 100 est concernée par ces TSA..  qui touchent 3 garçons pour 1 fille.

Si Ces Troubles ne se guérissent pas,  un enfant autiste aura plus de chances de s'intégrer à la société avec un diagnostic effectué avant trois ans.

Depuis quelques années, la prise en charge de ces maladies tend à s'améliorer malgré un grand retard..  
Au CHU de limoges, un centre expert autisme a vu le jour il y a 3 ans..  
8 associations viennent en aide aux familles dans tout le Limousin.  

17 octobre 2017

Accessiprof : des outils gratuits pour aider ses élèves dys, autistes ou agités

article publié sur vousnousils

16 octobre 2017

Porté par le CNED et la FIPHFP, Accessiprof propose des mallettes gratuites pour aider les enseignants à prendre en charge les élèves à besoins particuliers.

mallettes pédagogiques

Logo Accessiprof

Comment aider, lorsqu’on est prof en classe ordinaire, les enfants à besoin éducatif particulier ? Troubles du comportement, autisme, dyslexie, les enseignants ne sont pas toujours bien formés pour prendre en charge ces différents profils d’élèves.

6 mallettes gratuites

Pour aider les professeurs, le CNED et le fond d’insertion pour les personnes en situation de handicap dans la fonction publique (FIPHFP) ont lancé Accessiprof, un site proposant des ressources gratuites, créées par des enseignants et des spécialistes. 6 mallettes pédagogiques sont pour l’instant disponibles : la mallette Troubles du comportement, la mallette Différenciation, la mallette Autisme, la mallette Troubles Dys, la mallette Motivation et Estime de soi, la mallette Enfants Intellectuellement Précoces.

« On sait que les enseignants de classe ordinaire n’ont pas de formation spécialisante, mais se retrouvent quand même avec des élèves en situation de handicap, ou à besoin éducatif particulier, explique Virginie Ventana, en charge du projet Accessiprof au CNED. Le but des mallettes était d’aider ces enseignants-là, qui peuvent se retrouver en difficulté face à certains élèves. Mais également d’aider les élèves, parce que s’ils ont en face d’eux un enseignant qui comprend bien leurs difficultés, c’est gagnant pour chacun d’entre eux ».

Élève inattentif en classe / Shutterstock

Élève inattentif en classe / Shutterstock

Des conseils pratiques à mettre en place rapidement

L’objectif de ces mallettes ? Proposer un contenu pratique, avec des conseils applicables directement en classe. « Nous faisons bien sûr un peu de théorie, pour comprendre la problématique de l’enfant, mais nous présentons surtout des outils concrets à mettre en place rapidement, en expliquant bien comment construire, comment mettre en oeuvre, car souvent c’est ce qui pêche, explique Virginie Ventana. Ainsi, la mallette Troubles du comportement évoque les contrats avec l’élève. Certains affirment que les contrats ne marchent pas, alors qu’ils sont souvent mal utilisés, et c’est pourquoi ils ne fonctionnent pas ».

Et pour cause : des enseignants de terrain ont participé à la conception de chaque mallette, en fonction de ce qu’ils souhaitaient y trouver. « Nous avons interrogé les enseignants, non seulement sur les thèmes à traiter, mais également sur les contenus attendus à l’intérieur des mallettes », indique Virginie Ventana.

Les mallettes ont ensuite été conçues par des enseignants spécialisés, des enseignants de classes ordinaires, et des spécialistes du domaine. « Nous avons décidé de créer le dispositif sur un wiki, pour que chacun puisse contribuer ensuite à l’enrichissement de la mallette, souligne Virginie Ventana. Nous expliquons dans la partie ‘Comment contribuer‘ de quelle manière intégrer du texte, intégrer une photo, ou un document PDF parce qu’on veut que ce soit un outil fait par les enseignants pour les enseignants ».

17 octobre 2017

Découverte et solution thérapeutique "Bumétanide" - Autisme et thérapie chlorure

 

Découverte et solution thérapeutique "Bumétanide" - Autisme et thérapie chlorure

D'origine fœtale, les protéines de transports chlorure immatures et l'ocytocine, hormone maternelle lors de la naissance, sont les éléments clefs de sa Découverte. Elle exprime un taux de chlore anormal dans le cerveau, exacerbant le système cognitif cérébral, d'où l'autisme. Cette thérapie est encore à l'état expérimental.

http://www.traiter-autisme-limoges.fr

 

17 octobre 2017

L'Asperger qui dérange, c'est mon frère

 

BLOGUE L'Asperger qui dérange, c'est mon frère

Mon frère, qui a aujourd'hui 19 ans, souffre du syndrome d'Asperger. À cause de ce trouble du spectre de l'autisme, il a énormément de difficulté avec les relations sociales, les deuxièmes degrés, les émotions, le sens des responsabilités, le sens des priorités, et un tas d'autres choses.

http://quebec.huffingtonpost.ca

 

17 octobre 2017

Un foyer pour adultes handicapés inauguré à Reims

article publié sur France 3

© Xavier Claeys - France 3 Champagne Ardenne© Xavier Claeys - France 3 Champagne Ardenne

Par D.C.Publié le 16/10/2017 à 12:23Mis à jour le 16/10/2017 à 12:25

L'établissement médico-social de L'Arche le présente comme "un lieu de vie partagée de petite taille et familiale" : un nouveau foyer d'hébergement pour adultes en situation de handicap mental a été inauguré ce lundi à Reims, au 8-10 rue de l'Équerre.

Huit personnes seront accueillies dans ce foyer. Elles y partageront diverses activités, comme la préparation des repas ou des sorties culturelles. Cinq agents seront chargés de leur accompagnement  : un binôme de salariés et trois jeunes volontaires en service civique.

Le lieu a été inauguré ce lundi matin en présence, entre autres, d'Arnaud Robinet, maire LR de Reims, et Catherine Vautrin, présidente LR du Grand Reims.

Reportage à venir ce lundi soir dans notre 19/20

17 octobre 2017

Autisme et emploi, un rapport du CRA de Bretagne

 

Autisme et emploi, un rapport du CRA de Bretagne

Le Centre de Ressources Autisme de Bretagne a publié le rapport commandé par l'ARS sur l'insertion professionnelle des personnes autistes. Dans une lettre du 19 mai 2016 de l'Union Régionale Autisme France de Bretagne (point 4.4), elle avait demandé la mise en place d'un groupe de travail sur ce sujet.

https://blogs.mediapart.fr

 

17 octobre 2017

Routines, rituels & habitudes dans le syndrome d'Asperger

 

Routines, rituels & habitudes dans le syndrome d'Asperger

Ahhh, la routine ! Ce mot fait tout autant trembler la plupart des gens standards qu'il rassure la majorité des autistes Dont parmi ceux-là, les personnes présentant le syndrome d'Asperger ! L'attachement à certains rituels rassure, calme.

http://les-tribulations-dune-aspergirl.com

 

17 octobre 2017

Le docteur Geneviève Macé redoute qu'on "coupe les ailes" du Centre Expert Autisme Limousin

article publié sur France bleu

Par Nathalie Col et Tescher Léo, France Bleu Limousin lundi 16 octobre 2017 à 10:45

Geneviève Macé, le médecin à l’origine de la création du centre expert autisme Limousin Geneviève Macé, le médecin à l’origine de la création du centre expert autisme Limousin © Radio France - Nathalie Col

Créé il y a trois ans, le Centre Expert Autisme Limousin est menacé de coupes budgétaires par l'Agence Régionale de la Santé. Une pétition lancée par un collectif de parents a déjà recueilli plus de 7 000 signatures. Avec le Dr Geneviève Macé, ils entendent défendre cette structure unique en France.

Depuis son ouverture en 2013, le Centre Expert Autisme Limousin du CHU de Limoges diagnostique et prend en charge les enfants autistes de moins de six ans. En trois ans, entre 2013 et 2016, il a permis de multiplier par vingt le nombre de diagnostics en Limousin. En Haute-Vienne, on estime même désormais que les diagnostics sont posés pour 95 à 100% des enfants avec, au bout du processus, un taux d'inclusion scolaire multiplié par quatre en fin de maternelle et en CP.

Une structure unique en France

Geneviève Macé s'indigne des explications reçues : "on nous dit qu'il y a une inégalité territoriale... Mais forcément ! Nous sommes les seuls en France à avoir ce dispositif-là !". Le docteur à l'origine de la création du centre plaide au contraire pour l'installation de dispositifs de ce genre sur tout le territoire : "nous devons être un modèle pour la France entière !".

Avec la pétition lancée sur internet par le collectif des parents, Geneviève Macé dit recevoir "des encouragements de parents des quatre coins de la France. Ils nous disent qu'on a de la chance d'avoir ce dispositif et que même si eux n'en ont pas, celui-là leur donne de l'espoir".

"La qualité et l'intensité du suivi menacés"

Avec 30 à 40% de budget en moins pour le centre, les 47 enfants suivis par des experts ne pourraient pas tous continuer à l'être. "Nous ne pourrions par exemple plus suivre que 40 enfants... avec moins d'heures et moins d'experts" s'inquiète Geneviève Macé. "C'est inenvisageable" répète le docteur.

16 octobre 2017

De (trop rares) clubs sportifs normands encadrent les jeunes autistes

article publié sur France 3 Normandie

La gymnastique est une des disciplines les plus adaptées aux autistes, comme ici à Saint-Etienne-du-Rouvray. / © France 3 NormandieLa gymnastique est une des disciplines les plus adaptées aux autistes, comme ici à Saint-Etienne-du-Rouvray. / © France 3 Normandie

Par Véronique ArnouldPublié le 16/10/2017 à 07:00

La pratique sportive peut-être une bonne thérapie pour les personnes autistes, encore faut-il avoir les structures susceptibles de les accueillir. En Seine Maritime, une dizaine de clubs sont labellisés sport et autisme.

Les éducateurs sportifs sont spécialement formés pour encadrer ces jeunes. Pour les enfants pris en charge, c'est une source de bonheur et l'occasion de faire émerger de nouvelles compétences.

VIDEO / UN REPORTAGE DE FRANCE 3 NORMANDIE (François Verly et Patrice Cornily. Montage de Xavier Robert)

Clubs labellisés pour encadrer des autistes

Avec les interviews de :

  • Alexandre Duntz - éducateur spécialisé IME " Léo Kanner "
  • Mathieu Morisset - éducateur sportif " activité physique adaptée et santé " Yvetot TC
  • Sébastien Blot - père antonin - pdt Réseau Autisme TED 276
  • Grégory Legros - moniteur "sport adapté - club gymnique stéphanais
  • Sandra - mère de lucas
16 octobre 2017

La position de Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, sur la réalité française

16 octobre 2017

Autisme – Val-de-Marne : Elisabeth se bat pour que son fils autiste ne soit pas hospitalisé en psychiatrie

Cette habitante de Thiais va être reçue lundi par le défenseur des droits au sujet de la situation de Romain, son fils de 16 ans qui est autiste et n’est plus placé.

Elisabeth se bat pour que son fils autiste ne soit pas hospitalisé en psychiatrie

C’est un « petit enfant dans un corps d’homme », et c’est sa maman Elisabeth, désespérée, qui le dit. Lundi, à 14 heures, cette habitante de Thiais sera reçue par le défenseur des droits au sujet de son fils Romain âgé de 16 ans. L’adolescent est autiste tout comme Laura sa sœur aînée, prise en charge en hôpital de jour depuis ses 6 ans.

Depuis 20 mois, cette maman lutte pour que Romain, dont le dossier est suivi par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et l’ARS (Agence régionale de santé), puisse à nouveau être placé. En institut médico-éducatif (IME), idéalement. C’est un établissement similaire qu’il a dû quitter en février 2016 après un épisode violent à l’encontre d’une éducatrice notamment. L’IME avait accepté que Romain soit réintégré, à condition de passer 15 jours en psychiatrie à l’hôpital Bicêtre.

Dont acte. Mais « ça s’est très mal passé, explique Elisabeth, car on l’a mis sous traitement ». Il retourne un mois à l’IME avant de devoir à nouveau le quitter. C’est à partir de là qu’elle reçoit le soutien du collectif Emilie, du prénom d’Emilie Loridan, jeune maman d’une petite fille trisomique qui s’est suicidée l’an dernier près d’Armentières, dans le Nord, par désespoir après avoir été privée d’allocations. C’est un groupe de parents d’enfants handicapés qui l’a créé.

Le « dernier recours »

Salariée, séparée, Elisabeth n’échappe pas aux épisodes sombres. Car c’est elle qui doit s’occuper de Romain depuis 20 mois, avec l’aide de ses proches également.

Suite à une grève de la faim en juin, Romain bénéficie d’une aide à domicile 7 heures par jour depuis la rentrée contre 6 heures par semaine auparavant. Une « mesure provisoire », « mais l’enfant n’est pas stimulé », pointe le collectif Emilie.

Car « tout ce qu’on me propose aujourd’hui pour lui c’est un hôpital psychiatrique », assure-t-elle. Or il a un niveau intellectuel plus élevé que sa sœur, et besoin qu’on le « tire vers le haut ». « Il faut le stimuler, plaide Elisabeth, et non pas le sédater. Il n’a pas sa place là-bas. »

Le rendez-vous de lundi est son « dernier recours ». Elle doit également rencontrer un conseiller de Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées.

Source LE PARISIEN

16 octobre 2017

Autisme – Val-de-Marne : Elisabeth se bat pour que son fils autiste ne soit pas hospitalisé en psychiatrie

Cette habitante de Thiais va être reçue lundi par le défenseur des droits au sujet de la situation de Romain, son fils de 16 ans qui est autiste et n’est plus placé.

Elisabeth se bat pour que son fils autiste ne soit pas hospitalisé en psychiatrie

C’est un « petit enfant dans un corps d’homme », et c’est sa maman Elisabeth, désespérée, qui le dit. Lundi, à 14 heures, cette habitante de Thiais sera reçue par le défenseur des droits au sujet de son fils Romain âgé de 16 ans. L’adolescent est autiste tout comme Laura sa sœur aînée, prise en charge en hôpital de jour depuis ses 6 ans.

Depuis 20 mois, cette maman lutte pour que Romain, dont le dossier est suivi par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et l’ARS (Agence régionale de santé), puisse à nouveau être placé. En institut médico-éducatif (IME), idéalement. C’est un établissement similaire qu’il a dû quitter en février 2016 après un épisode violent à l’encontre d’une éducatrice notamment. L’IME avait accepté que Romain soit réintégré, à condition de passer 15 jours en psychiatrie à l’hôpital Bicêtre.

Dont acte. Mais « ça s’est très mal passé, explique Elisabeth, car on l’a mis sous traitement ». Il retourne un mois à l’IME avant de devoir à nouveau le quitter. C’est à partir de là qu’elle reçoit le soutien du collectif Emilie, du prénom d’Emilie Loridan, jeune maman d’une petite fille trisomique qui s’est suicidée l’an dernier près d’Armentières, dans le Nord, par désespoir après avoir été privée d’allocations. C’est un groupe de parents d’enfants handicapés qui l’a créé.

Le « dernier recours »

Salariée, séparée, Elisabeth n’échappe pas aux épisodes sombres. Car c’est elle qui doit s’occuper de Romain depuis 20 mois, avec l’aide de ses proches également.

Suite à une grève de la faim en juin, Romain bénéficie d’une aide à domicile 7 heures par jour depuis la rentrée contre 6 heures par semaine auparavant. Une « mesure provisoire », « mais l’enfant n’est pas stimulé », pointe le collectif Emilie.

Car « tout ce qu’on me propose aujourd’hui pour lui c’est un hôpital psychiatrique », assure-t-elle. Or il a un niveau intellectuel plus élevé que sa sœur, et besoin qu’on le « tire vers le haut ». « Il faut le stimuler, plaide Elisabeth, et non pas le sédater. Il n’a pas sa place là-bas. »

Le rendez-vous de lundi est son « dernier recours ». Elle doit également rencontrer un conseiller de Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées.

Source LE PARISIEN

15 octobre 2017

Hier, Autisme France au colloque sur le cerveau à Enghien-les-Bains

Kakémono AF colloque cerveau à Enghien-les-Bains

Le magnifique Kakemono au colloque sur le cerveau à Enghien-les-Bains sur le stand d'autisme France.

Merci Anne

émoticone yeux bleux

15 octobre 2017

La confusion entre autisme et haut potentiel

 

La confusion entre autisme et haut potentiel

" Les autistes, au fond, ce sont tous des génies " " De toute façon c'est un surdoué, il vit dans sa bulle d'autiste " Qui n'a jama...

http://antredelachouette.blogspot.fr

 

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