Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

"Au bonheur d'Elise"

18 juillet 2019

La majorité du risque d'autisme réside dans les gènes, selon une étude multinationale

17 juil. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

Environ 81 % du risque d'autisme provient de facteurs génétiques héréditaires, selon une analyse de plus de 2 millions d'enfants de cinq pays. Les résultats sont différents suivant les pays.

 

spectrumnews.org  Traduction de "Majority of autism risk resides in genes, multinational study suggests"

par Hannah Furfaro / 17 juillet 2019

"Little moons & Shiny Stars / Petites lunes et Etincellantes étoiles" © Luna TMG "Little moons & Shiny Stars / Petites lunes et Etincellantes étoiles" © Luna TMG

Environ 81 % du risque d'autisme provient de facteurs génétiques héréditaires, selon une analyse de plus de 2 millions d'enfants de cinq pays, publiée aujourd'hui dans JAMA Psychiatry 1.

Il s'agit de l'étude la plus importante à ce jour pour estimer l'héritabilité du risque d'autisme dans une population multinationale. Les résultats concordent avec les résultats d'une vaste étude menée en Suède en 2017 sur les paires de jumeaux et de non jumeaux en Suède, selon lesquels environ 83 % du risque d'autisme est héréditaire 2. Une troisième étude - également en Suède et chez des jumeaux - a rapporté en 2010 que ces facteurs contribuent à environ 80 % du risque d'autisme 3.

La nouvelle étude améliore le travail précédent en analysant plusieurs générations de familles de plusieurs pays.

"Il s'agit d'une étude de grande envergure qui reflète le type de culture du diagnostic de plusieurs pays différents", déclare Joseph Buxbaum, professeur de psychiatrie à l'Icahn School of Medicine de Mount Sinai à New York, chercheur de l'étude. "C'est la meilleure estimation que nous verrons probablement dans un futur proche."

Les chercheurs ont également examiné d'autres facteurs liés à l'autisme. Par exemple, on estime que 18,1 % du risque d'autisme provient de facteurs environnementaux qui ne sont pas partagés entre les membres de la famille. Cela comprend les mutations non héréditaires, ou de novo, dit M. Buxbaum. L'équipe s'est également penchée sur les facteurs communs aux membres de la famille, comme l'environnement familial, mais a constaté qu'ils ne contribuent généralement pas au risque d'autisme.

L'analyse montre également que certaines maladies chroniques ne confèrent pas indépendamment un risque d'autisme via les gènes de la mère.

Toutefois, les chercheurs n'ont pas tenu compte de maladies comme la fièvre pendant la grossesse, dit Brian Lee, professeur agrégé d'épidémiologie et de biostatistique à l'Université Drexel de Philadelphie, en Pennsylvanie, qui n'a pas participé à ces travaux. Des études ont identifié des liens étroits entre l'autisme et plusieurs facteurs maternels, comme l'infection pendant la grossesse.

Les algorithmes utilisés par les chercheurs pour estimer le risque négligent également d'autres facteurs liés au risque d'autisme, notamment les interactions gènes-environnement et les modifications de l'expression génétique par des modifications chimiques de l'ADN.

"Les [algorithmes] sont les meilleurs modèles disponibles, mais ils sont assez grossiers, dit-il. "Il se passe beaucoup de choses [dans l'autisme] que cette étude ne peut évaluer."

Liens familiaux

Les chercheurs ont passé au peigne fin les registres nationaux de la santé pour trouver des données sur les enfants nés au Danemark, en Finlande, en Suède et en Australie occidentale entre 1998 et 2007. Ils ont également examiné les dossiers de santé nationaux d'environ 130 000 enfants nés en Israël entre 2000 et 2011.

Au total, l'échantillon comprend 2 001 631 enfants, dont 22 156 autistes. La majorité des enfants vivent au Danemark, en Finlande ou en Suède ; les chercheurs ont inclus ces enfants dans l'analyse principale et analysé séparément ceux d'Australie occidentale et d'Israël.

Ils ont également cherché des dossiers sur les diagnostics d'autisme chez les frères et sœurs, les demi-frères et demi-sœurs, les cousins et les cousines des enfants autistes. Et ils ont utilisé les mêmes bases de données pour identifier les parents et les grands-parents des enfants et construire des arbres généalogiques.

Plusieurs études antérieures ont estimé l'héritabilité de l'autisme en analysant des jumeaux, mais ces études peuvent être limitées par des facteurs spécifiques aux jumeaux, tels que leur probabilité accrue de naître prématurément. Selon Jeremy Veenstra-Vander-Weele, professeur de psychiatrie à l'Université Columbia, qui n'a pas participé à la recherche, la nouvelle étude bénéficie du fait qu'elle inclut des frères et sœurs et des cousins non jumelés.

Les chercheurs ont utilisé un modèle statistique et estimé qu'environ 81 % du risque d'autisme provient des gènes dont les enfants héritent de leurs parents. L'estimation comporte une faible marge d'incertitude, ce qui signifie qu'elle est plus fiable que les estimations précédentes, indique Veenstra-VanderWeele.

Division régionale

Les estimations de l'héritabilité varient toutefois d'un pays à l'autre. Par exemple, l'estimation pour la Finlande évalue le nombre à 51 % du risque d'autisme, les facteurs environnementaux partagés et non partagés contribuant respectivement pour 14 % et 34 % du risque d'autisme. Et la fourchette autour de ces estimations est large.

De même, l'estimation de l'héritabilité à partir des données de l'Australie-Occidentale est de 54% et là encore la fourchette pour cette estimation est large. Selon les chercheurs, ces écarts peuvent s'expliquer par le fait que le nombre de participants autistes à l'étude est faible, ou ils peuvent généralement refléter des différences entre les normes de diagnostic des pays pour l'autisme, selon eux.

"Est-ce que c'est juste du 'bruit' dans le système, ou est-ce qu'il y a quelque chose de vraiment différent dans la façon dont l'autisme est diagnostiqué dans ces pays ? C'est une question intéressante ", dit M. Buxbaum.

Pour tenir compte de l'impact de la prévalence de l'autisme sur les estimations de l'héritabilité, les chercheurs ont remplacé la prévalence de l'autisme en Suède (1,4 %) par celle de la Finlande (0,6 %). L'échange porte l'estimation de l'héritabilité de la Suède de 81,1 % à 62 %, ce qui suggère que les différences de diagnostic entre pays ont un impact important sur les estimations d'héritabilité.

Les différences de génétique des populations entre la Finlande et d'autres pays européens peuvent également expliquer pourquoi la contribution génétique à l'autisme est plus faible en Finlande que dans les autres pays.

Lee dit que ces explications sont valables, mais qu'il n'est "pas tout à fait à l'aise avec la façon dont [les chercheurs] ont fait fi des résultats de la Finlande".

Malgré tout, les principales conclusions sont les mêmes dans les trois autres pays - " une véritable force de l'étude ", affirme Tychele Turner, chercheur principal au laboratoire d'Evan Eichler de l'Université de Washington à Seattle.

"C'est toujours bon quand on a une découverte dans une cohorte ", dit Turner. "Mais tu te sens beaucoup plus fort quand tu vois que ça se réplique dans plusieurs cohortes différentes."

Références:

  1. Bai D. et al. JAMA Psychiatry Epub ahead of print (2019) Abstract
  2. Sandin S. et al. JAMA 318, 1182-1184 (2017) PubMed
  3. Lichtenstein P. et al. Am. J. Psychiatry 167, 1357-1363 (2010) PubMed
Publicité
Publicité
18 juillet 2019

Quand les personnes autistes commettent des crimes sexuels

 

Quand les personnes autistes commettent des crimes sexuels

Un journaliste vient de publier un article qui commence par : " Le prévenu est atteint d'un syndrome d'Asperger, une forme d'autisme qui provoque chez lui une frustration sexuelle. Il a agressé une femme et une adolescente, au Coudray et à Chartres." C'est un sacré scoop scientifique, mais plutôt un raccourci ...

https://blogs.mediapart.fr

 

17 juillet 2019

Handicap : Comment j'ai été reçue par la MDPH du Calvados

 

Handicap : "Comment j'ai été reçue par la MDPH du Calvados"

Moana a dix ans. Son TSA (trouble du spectre de l'autisme) a été diagnostiqué en juin 2018, à 9 ans et demi. Voyant qu'elle était différente, sa mère a sans cesse cherché une explication depuis sa naissance : énormément de pleurs, troubles du sommeil, besoin de mouvement perman

https://blogs.lexpress.fr

 

17 juillet 2019

Le Maroc lance le programme national d'éducation inclusive pour les enfants en situation de handicap

article publié dans le Huffington Post

MAROC

27/06/2019 10h:51 CET

80.000 élèves en situation de handicap sont scolarisés dans des classes ordinaires.

Wavebreakmedia via Getty Images

ÉDUCATION - Le programme national de l’éducation inclusive pour les enfants en situation de handicap a été officiellement lancé lors d’une rencontre présidée, mercredi 26 juin à Salé, par le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, et le ministre de l’Education nationale, Saaid Amzazi.

Organisée en coopération avec l’Unicef et en présence de plusieurs ONG et associations de la société civile, cette rencontre, inscrite sous le slogan “Ne laissons aucun enfant derrière nous”, visait à mettre en place le programme garantissant l’inclusion progressive de l’ensemble des enfants en situation de handicap dans les écoles marocaines.

Actuellement, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés dans les classes ordinaires est de 80.000 élèves, rapporte le ministère de l’Education dans un communiqué, tandis que les classes intégrées abritent environ 8.000 élèves dont 37% de filles. Les efforts déployés ont permis de réaliser un taux de couverture de 10%, souligne le ministère qui ambitionne, à travers ce programme, que le taux de couverture des établissements scolaires atteigne 20% au cours de l’année scolaire 2019-2020 et 100% à l’horizon 2027-2028.

500 enseignants et 159 assistants travaillent par ailleurs dans ces classes, précise le ministère. Par ailleurs, le nombre des bénéficiaires de l’appui social a atteint 3.591 enfants, et 659 enfants ont bénéficié de la rescolarisation dans le cadre de l’école de la deuxième chance.

Lors de la rencontre, le kit pédagogique complet de la mise en place de l’éducation inclusive dans le système éducatif au profit des enfants en situation de handicap a été présenté.

Au niveau pédagogique, un nouveau cadre curriculaire a été élaboré pour les classes inclusives, avec l’appui technique de l’Unicef. Une adaptation des sujets des examens certifiants dans les trois cycles scolaires, et des conditions d’examen et de correction au profit des élèves en situation de handicap a été adoptée.

D’autres mesures ont été adoptées comme l’accompagnement individuel et pédagogique de l’enfant en situation de handicap, le développement d’une application pour l’amélioration de la lecture chez les enfants sourds à l’âge précoce, l’assistance à la production des aides et outils éducatifs dans la langue des signes, ainsi que la préparation du projet du cadre référentiel national pour l’adéquation du système de l’orientation scolaire et professionnelle.

Le ministère a procédé également à la création d’une unité administrative centrale relevant de la direction des curricula chargée de l’éducation inclusive, et la publication d’un arrêté ministériel encadrant toutes les mesures de la mise en œuvre de ce programme et sa promotion, indique le ministère.

Le ministère mise sur l’amélioration de l’efficience et la qualité des services des établissements pédagogiques inclusifs des enfants en situation de handicap à travers l’adoption d’une feuille de route étalée sur trois années (2019-2021), incluant le renforcement de l’offre scolaire, et la promotion du modèle pédagogique, souligne la même source.

Au niveau de la gouvernance, le cadre juridique de l’inclusion des enfants en situation de handicap a été renforcé et des partenariats en appui de l’éducation inclusive ont été développés, ainsi que la mobilisation sociétale à travers la sensibilisation et la mobilisation des intervenants et les partenaires.

Enfin, la loi-cadre, après son adoption, “constituera un cadre contractuel imposable à tous pour la mise en œuvre de ce programme national et l’instauration de l’école de la qualité et de l’équité et la promotion de l’individu et la société”, conclut le ministère.

17 juillet 2019

Simplification des MDPH : une priorité pour la Conférence nationale du handicap, en attendant les décisions

16 juillet 2019
Jean-Noël Escudié / P2C pour Localtis

 

Sophie Cluzel a présenté l'état d'avancement de cinq  "chantiers nationaux" en matière de handicap, qu'il s'agisse d'enfance, de PCH, de MDPH ou de participation des personnes en situation de handicap.

Sophie Cluzel, la secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargée des personnes handicapées, a présenté le 10 juillet devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) les résultats de la démarche "Tous mobilisés, tous concernés !", dans le cadre de la Conférence nationale du handicap 2018-2019. Lancée en décembre dernier, cette démarche comportait trois composantes : la labellisation d'actions citoyennes sur les territoires (500 actions labellisées à ce jour), des déplacements des ministres "à la rencontre des citoyens" et le lancement de cinq "chantiers nationaux" : améliorer et simplifier la compensation du handicap pour les enfants, rénover la prestation de compensation du handicap pour les personnes handicapées adultes, faire évoluer les MDPH, prévenir les départs non souhaités en Belgique et, enfin, assurer la participation des personnes en situation de handicap à la construction des politiques publiques.

MDPH : pour une ouverture "automatique" de certains droits

La réunion du 10 juillet était précisément consacrée à la restitution des cinq chantiers. Celle-ci fait aussi l'objet d'un document de synthèse très clair et très pédagogique, mais qui reste assez peu précis sur le contenu et les modalités de mise en œuvre des mesures proposées. Ainsi, sur l'évolution des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), le document rappelle qu'"il existe aujourd'hui une iniquité et inégalité territoriales dans l'octroi des droits", avec en particulier des délais de traitement allant du simple au quadruple selon les départements. Il propose donc une ouverture "automatique" de certains droits et une procédure accélérée de leur renouvellement.

De même, le groupe de travail préconise un "pilotage renforcé des MDPH", dont il est difficile de savoir ce qu'il recouvre, si ce n'est la mise en place d'une mission nationale d'évaluation et d'appui (mission d'appui qu'exerce déjà plus ou moins la CNSA). Sur ce chantier, il est également préconisé, sans plus de précision, de poursuivre des travaux en vue notamment de développer les services numériques, de rénover les instances de décision et de garantir les moyens humains et financiers des MDPH (assurés aujourd'hui principalement par les départements).

PCH : vers une simplification de la demande d'aide-ménagère départementale ?

Sur la question de l'amélioration et de la simplification de la compensation du handicap pour les enfants, le groupe de travail (coprésidé par Daniel Lenoir, Igas et ancien directeur général de la Cnaf) propose une "réforme structurelle" qui substituerait aux actuels compléments de l'AEEH (allocation d'éducation de l'enfant handicapé) une nouvelle allocation de présence parentale, une ouverture aux enfants des éléments de la PCH (prestation de compensation du handicap) et une prise en charge par l'assurance maladie de tous les frais relevant du soin. En attendant, le groupe de travail préconise également "douze mesures rapides"

Sur la rénovation de la PCH, destinée majoritairement aux adultes et financée par les départements, le groupe de travail correspondant propose notamment une défiscalisation du dédommagement de l'aidant et l'automaticité de l'attribution de l'assurance vieillesse des parents au foyer, une simplification de la demande d'aide-ménagère départementale ou encore une aide à la parentalité pour les parents en situation de handicap.

Départs en Belgique et participation des personnes handicapées

Sur la prévention des départs non souhaités en Belgique (qui concernaient 1.500 enfants et 6.109 adultes à la fin de 2017), le groupe de travail préconise de poursuivre activement le développement de solutions alternatives en France et d'étendre les initiatives pour faciliter les retours. À cette fin, il suggère de reverser aux trois principales ARS concernées par les départs en Belgique les crédits correspondant aux "départs évités" sur trois ans, afin de financer le déploiement de réponses de proximité en France.

Enfin, l'amélioration de la participation des personnes en situation de handicap à la construction des politiques publiques passe, entre autres, par la création d'un Haut conseil aux citoyens handicapés et par le développement des liens avec d'autres instances de droit public (dont le Cese) et avec les territoires. Il reste maintenant à connaître ce que le gouvernement retiendra de ces propositions dans les prochains mois.

Publicité
Publicité
16 juillet 2019

Les problèmes émotionnels peuvent entraver la socialisation des enfants autistes

 

Les problèmes émotionnels peuvent entraver la socialisation des enfants autistes

Beaucoup d'enfants autistes sont socialement motivés et veulent vraiment développer des relations. Cependant, d'autres facteurs peuvent faire obstacle à la transformation de cette motivation sociale en véritable socialisation. Parmi les plus importants de ces facteurs, il y a un trait clé de l'autisme : la dysrégulation émotionnelle et comportementale.

https://blogs.mediapart.fr

 

16 juillet 2019

Sélection des trois premiers centres d'excellence de recherche sur l'autisme et les troubles du neuro développement

 

Sélection des trois premiers centres d'excellence de recherche sur l'autisme et les troubles du neuro développement - Secrétariat d'État auprès du Premier ministre chargé des Personnes handicapées

La recherche sur l'autisme a récemment permis de nombreuses avancées dans la compréhension des mécanismes biologiques associés à l'autisme et aux autres troubles neuro-développementaux, mais nous devons aller plus loin, en dotant la France d'une recherche d'excellence.

https://handicap.gouv.fr

 

16 juillet 2019

Le sport pour éveiller les enfants handicapés

 

Le sport pour éveiller les enfants handicapés

Fabien Dworczak, enseignant-chercheur et auteur de Neurosciences de l'éducation, cerveau et apprentissage, explique en quoi le sport permet de résoudre des problèmes liés à son handicap : " Il y a un lien entre apprentissage, sommeil et activité physique et chaque élément vient consolider l'autre.

https://hizy.org

 

16 juillet 2019

ECOLE -> Séances d'orthophonie des enfants en situation de handicap désormais prises en charge par l'assurance maladie

 

Les séances d'orthophonie pour les enfants en situation de handicap désormais prises en charge par l'assurance maladie également en milieu scolaire - Secrétariat d'État auprès du Premier ministre chargé des Personnes handicapées

Sophie Cluzel, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, et Adrien Taquet, Secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé chargé de la Protection de l'enfance, se félicitent du protocole d'accord entre les représentants des orthophonistes et l'Assurance maladie permettant la prise en charge des soins réalisés notamment en milieu scolaire.

https://handicap.gouv.fr

 

15 juillet 2019

12 coups de midi : Paul rentre dans le top 10 et fait découvrir l'autisme à Jean-Luc Reichmann

 

12 coups de midi : Paul rentre dans le top 10 et fait " découvrir l'autisme " à Jean-Luc Reichmann

À seulement 19 ans, Paul vient de faire son entrée dans le top 10 des maîtres de midi de l'émission de Jean-Luc Reichmann. L'occasion pour ce dernier de revenir sur la relation de l'animateur avec l'étudiant grenoblois atteint d'un syndrome d'Asperger.

https://www.lavoixdunord.fr

 

15 juillet 2019

L'autisme à l'épreuve de la protection de l'enfance - AFFA - Association Francophone de Femmes Autistes

 

L'autisme à l'épreuve de la protection de l'enfance - AFFA - Association Francophone de Femmes Autistes

Du fait de retard de diagnostic, de pros de 1ère ligne non formés à l'autisme, le parent devient spécialiste : il cherche de lui-même, et finit par développer ses connaissances en troubles divers. Il entre dans un processus de cheminement, de prise de conscience et de recherche de solutions.

https://femmesautistesfrancophones.com

 

15 juillet 2019

Hippothérapie : les chevaux pour aider le patient à se libérer

12/07/19
Hippothérapie: les chevaux pour aider le patient à se libérer

Lorsqu’on entend le mot « hippothérapie », notre imaginaire collectif nous fait penser tout de suite aux personnes handicapées physiquement et mentalement suivant une rééducation à travers le cheval. Cependant l’hippothérapie c’est bien plus que ce seul imaginaire. Cette thérapie est destinée aussi bien aux personnes souffrant d’un handicap qu’aux personnes qui sont en difficulté de vie. Le but ? Améliorer l’état mental et son rapport à soi. Pour comprendre au mieux cette profession, nous sommes allés à la rencontre de l’asbl Equité.

L’asbl Equité a été fondée en 2003 par deux amies psychologues Géraldine de Ribaucourt et Sophie Andersen. Après un cursus de psychologie à l’UCL, poussées par l’envie d’aider l’autre par leur profession, elles partent toutes les deux en Alsace pour un stage de 3 mois en centre de réinsertion de chômeurs longue durée par le biais des chevaux. Cette envie de spécialisation provient de la volonté de lier leurs deux passions de toujours : la psychologie et les chevaux.

- [A lire]  : Zoothérapie : "le chien est un outil au service du patient"

Une thérapie en Triumvirat

L’hippothérapie est une relation en triangle, c’est un contrat entre le cheval, le thérapeute et le bénéficiaire. Le cheval fonctionne comme médium permettant au thérapeute d’observer le patient.

L’association Equité propose un lieu adapté aux personnes en situation de handicap pour prendre soin de soi en les mettant en relation avec des chevaux. « Ces animaux, du fait de leur système sensoriel particulièrement développé, sont d’excellents catalyseurs de nos propres émotions. Ils peuvent, de ce fait, aisément décoder notre langage corporel au-delà de la parole ainsi que la vérité sur notre état. Ils vivent dans l’instant présent sans ego, sans jugement », observe Géraldine de Ribaucourt.

En groupe ou seul, les séances permettent, avec l’aide du cheval et du thérapeute, de dépasser ses problématiques et ainsi comprendre son soi intérieur. Cela dans le but de vivre une relation forte qui engendre une ouverture sur les autres, de la confiance. « Le cheval nous porte, c’est une expérience qu’on a plus depuis qu’on est petit. Être porté ramène au fait de se sentir en sécurité, de donner sa confiance à une tiers personne. Cela nous ramène à des fondements basiques qui nous font prendre conscience du temps présent », poursuit-elle.

L’association travaille, pour les groupes, avec des institutions telles que les hôpitaux de jours, les centres psychiatriques, les structures accueillant les enfants du juge et autres : « On ne travaille pas de la même façon et sur les mêmes choses lorsqu’on a un groupe de personnes handicapées physiques et des personnes souffrant de troubles mentaux », précise Sophie Andersen.

- [A lire]  : L’hippothérapie comme outil de l’Aide à la jeunesse

Le cheval, c’est génial

Le but de l’hippothérapie est donc de favoriser la création d’un lien, qui dans ce cadre-là est le cheval. De ce fait cette thérapie est destinée à un public étant plus large que les personnes souffrant d’un handicap. Les enfants hyperactifs, les adultes en dépression, en burnout ou bloqués dans le cercle toxique de la vie, peuvent trouver leur compte dans cette thérapie. « Les mouvements rythmiques des chevaux vont apporter une relaxation ainsi qu’une connexion à soi. »

Le thérapeute est présent pour comprendre les réactions des chevaux réagissant aux émotions des « patients ». Le cheval ainsi que le thérapeute ne sont là à aucun moment pour émettre un jugement ou un avis. Ils retranscrivent l’un et l’autre uniquement les émotions se dégageant du patient. Ainsi, les processus de vie que l’hippothérapie vise sont la détente, la prise de conscience des différents blocages, le développement de la confiance, l’acceptation de ses propres limites et la connaissance de son langage corporel.

Les chevaux sont des animaux de proie, ils ont donc un système d’hypersensibilité pour se protéger et pouvoir comprendre le mouvement des corps : « Les chevaux vivent en troupeau, ils sont donc très sensibles aux énergies corporelles et à ce que le corps dégage. C’est ainsi qu’ils peuvent communiquer et se comprendre, comprendre la place de chacun dans le groupe », concluent les deux femmes. La réaction du cheval est souvent la même vécue au quotidien par le patient qui, par le biais de cette thérapie mouvante, peut alors se tester à d’autres interactions.

B.T.

- [A lire]  : Des chiens accompagnent les personnes handicapées

14 juillet 2019

Psychologues remboursés : c'est un grand succès

 

Psychologues remboursés : c'est un grand succès

Depuis un an, la Haute-Garonne et trois autres départements expérimentent le remboursement de séances chez le psychologue. Le but ? Faire baisser la consommation d'antidépresseurs, trop prescrits par les médecins, pour des pathologies qui souvent, peuvent être soignées chez un psychologue ou un psychothérapeute (diplômés et conventionnés).

https://www.ladepeche.fr

 

14 juillet 2019

Charente-Maritime : un centre spécialisé accueille les adultes autistes à Gémozac

article publié sur France 3

Des ateliers autour de l'agriculture sont organisés dans le centre pour adultes autistes de Gémozac en Charente-Maritime / © France TélévisionsDes ateliers autour de l'agriculture sont organisés dans le centre pour adultes autistes de Gémozac en Charente-Maritime / © France Télévisions

En Charente-Maritime, à Gémozac, un centre spécialisé accueille des adultes autistes en logement définitif. C'est une initiative de l'association Emmanuelle qui oeuvre pour la prise en charge et la réinsertion des personnes atteintes de troubles autistiques.

Par Christine HinckelPublié le 14/07/2019 à 08:04

La France compte environ 600 000 personnes touchées par l'autisme mais les centres pour accueillir les adultes souffrant de ce handicap ne sont pas assez nombreux et de très nombreux malades doivent être placés en hôpital psychiatrique ou des dans structures qui ne leur sont pas adaptées.


Le nombre de structures adaptées nettement insuffisant

Le nombre des établissements spécialisés pour les adultes est nettement insuffisant et moins important que ceux destinés aux enfants.
En février 2018, la HAS (Haute Autorité de Santé) constatait dans une recommandation que "l’offre d’accompagnement des adultes autistes est moins développée et structurée que pour l’enfant."

"Pourtant, arrivée à l’âge adulte, une personne autiste doit pouvoir bénéficier d’un accompagnement favorisant son autonomie, son inclusion dans la vie de la cité et la mise en œuvre de ses droits au quotidien." ajoutait la HAS. 

La Haute Autorité de Santé recommandait alors de développer à la fois les services pouvant maintenir les adultes autistes à domicile et de renforcer l'offre en établissements médico-sociaux spécialisés. Pour certains adultes autistes, il s'agit parfois de la seule solution adaptée.

"On note là aussi que l’offre est insuffisante : moins de 7 000 places en 2014 et plus de 1 000 adultes vivant encore dans des établissements pour adolescents faute de place." constate l'HAS.


"Redonner l'espoir de vivre"

La  Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) de Haute Saintonge que l'association Emmanuelle a ouvert à Gémozac est le second de ce type en Charente-Maritime après la maison de Châtelaillon-Plage. Il propose 28 logements individuels. Le centre pour adultes autistes de Gémozac a été conçu comme un village avec une place centrale propice aux rencontres. / © France Télévisions
Les repas sont pris en commun mais ils sont adaptés à chacun. Les résidents trouvent ici un accueil mais aussi un véritable apprentissage de la vie avec différents ateliers dont ceux tournés vers l'agriculture. 

"Ces ateliers les apaisent pour certains et leur permet de prendre conscience qu'il existe d'autres choses en dehors d'eux, d'autres êtres vivants qu'eux" explique Valérie Vincent, la directrice de la MAS de Haute Saintonge.

Les effets de cette pédagogie et de l'accueil spécialisé proposé à chaque résident se font déjà sentir et ont permis dans certains cas de diminuer le traitement médicamenteux. Une étape importante pour l'Association Emmanuelle qui affiche ses ambitions : "permettre aux autistes adultes de retrouver leur dignité et de retrouver un espoir de vivre et un avenir".

Le reportage réalisé à la MAS de Haute saintonge par Alain Darrigrand, Julia Vandal et Jennifer Russeil :

14 juillet 2019

Fusion Agefiph/Pôle emploi : les asso sur le pied de guerre

article publié sur Handicap.fr

Six grosses associations de personnes handicapées sont vent debout. La raison ? Une absorption partielle de l'Agefiph, le fonds pour l'insertion des travailleurs handicapés dans le privé, par Pôle emploi est envisagée par le ministère du Travail.

12 juillet 2019 • Par

Illustration article

Une absorption partielle de l'Agefiph, l'organisme paritaire chargé de favoriser l'emploi des personnes handicapées dans le privé, par Pôle emploi pourrait signifier une "remise en cause" de l'accompagnement des travailleurs handicapés, craignent les associations membres du conseil d'administration de l'Agefiph."Aucune place ne sera laissée aux personnes concernées ni aux acteurs associatifs dans la gouvernance de la politique d'emploi des personnes en situation de handicap", estiment six associations de personnes handicapées, le 12 juillet 2019, dans un communiqué.

Option « catastrophique »

L'APF France Handicap, la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes (CFPSAA), l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam), l'association des accidentés de la vie (Fnath), l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei) et l'Union nationale pour l'insertion sociale du déficient auditif (Unisda) sont vent debout.Le ministère du Travail envisage de déléguer l'offre d'accompagnement et les fonds de l'Agefiph à Pôle emploi, selon un document de travail cité de source syndicale et dans la presse. Une option "catastrophique", avait réagi le 4 juillet FO dans un communiqué.

514 000 chômeurs

"Nous avons commencé des travaux sur le sujet" avec la secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, avait reconnu, le 9 juillet, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, lors d'une audition devant la commission des affaires sociales du Sénat. "On prend le temps de faire une concertation approfondie", avait-elle assuré.Les associations membres du conseil d'administration de l'Agefiph appellent à un "travail commun en toute transparence" à l'avenir dans la réflexion sur les modifications à apporter à l'Agefiph.En 2018, la barre des 500 000 demandeurs d'emploi handicapés inscrits à Pôle emploi a été dépassée pour s'établir à 514 000 personnes, soit une hausse de 3,5% sur un an. Le taux de chômage, autour de 19%, est deux fois supérieur à la moyenne nationale.

14 juillet 2019

Le Silence des Justes - Autisme est à : Espagne.

13 juillet 2019

Deux-Sèvres Philippe Mouiller nommé au CNPH

12.07.2019 13:59
Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres.

Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres.

 

Le sénateur des Deux-Sèvres (Les Républicains), Philippe Mouiller, vient d'être nommé au sein du Conseil national consultatif des personnes handicapées – CNCPH. Le Parlementaire deux-sévrien a été désigné pour représenter le Sénat au CNCPH.

Le CNCPH regroupe les principaux acteurs du monde du handicap : associations de parents de personnes en situation de handicap, services de l'Etat, organisations syndicales, collectivités territoriales … ainsi que deux représentants du Parlement.

13 juillet 2019

Familles et chercheurs ensemble pour résoudre les mystères des gènes de l'autisme

13 juil. 2019
Par Blog : Le blog de Jean Vinçot

A travers l'exemple de la mutation du gène SYNGAP1, comment se sont noués les collaborations entre les associations de familles concernées et des chercheurs, dans la compréhensin des caractéristiques et la recherche de traitements.

 

spectrumnews.org Traduction de "Family groups, researchers join forces to solve mysteries of autism gene"

Des groupes de familles et des chercheurs unissent leurs forces pour résoudre les mystères des gènes de l'autisme

par Nicholette Zeliadt / 10 juillet 2019

Shadow People II © Luna TMG
Shadow People II © Luna TMG

 

Dans une vidéo amateur, Beckett, 9 ans, glousse de joie alors que le chiot de sa famille, Coco, lui mord les doigts. Le chien ne cesse de grignoter encore et encore, et finit par faire couler du sang, mais Beckett ne cesse de sourire. Monica Weldon, la mère de Beckett, que l'on entend derrière la caméra, s'écrie avec incrédulité : "En quoi est-ce drôle ? Ça fait mal !"

Beckett, maintenant âgé de 11 ans, a été exceptionnellement tolérant à la douleur pendant la majeure partie de sa vie. Il n'a jamais pleuré après des brûlures ou des chutes accidentelles, dit sa mère. Quand il avait 4 ans, il s'est cassé le petit doigt en jouant à la balle avec sa sœur jumelle, Pyper, et ses parents n'ont même pas réalisé qu'il était blessé avant que son doigt ne devienne bleu - quatre jours plus tard.

La même année, les médecins ont découvert par coïncidence que Beckett avait une mutation dans un gène appelé SYNGAP1, qui est crucial pour la communication des neurones. C'était en 2012, et les mutations du gène venaient tout juste d'être associées à l'autisme, à la déficience intellectuelle et à l'épilepsie - autant de caractéristiques de Beckett. Aujourd'hui, SYNGAP1 figure en tête de liste des gènes associés à ces troubles.

Au cours des cinq dernières années, plusieurs études ont contribué à une meilleure compréhension des caractères liés aux mutations du gène, ainsi qu'à des pistes prometteuses pour des traitements. Certaines de ces recherches ont été menées par des familles porteuses de mutations, qui ont recueilli des fonds et aidé les scientifiques à recruter des participants pour leurs études.

Bridge the Gap, un groupe fondé par Weldon, a créé un registre en 2016 qui a inscrit plus de 200 personnes. Un autre groupe familial, le Fonds de recherche SynGAP, a accordé plus de 700 000 $ à la recherche au cours de la dernière année.

Des groupes familiaux comme ceux-ci " jouent un rôle de premier plan dans l'histoire de ce gène ", affirme Stephan Sanders, professeur adjoint de psychiatrie à l'Université de Californie à San Francisco.

Certaines études publiées au cours des derniers mois confirment ce que des parents comme Weldon soupçonnent depuis longtemps : l'insensibilité à la douleur comme celle de Beckett est un effet des mutations du gène. Cette découverte provient d'une étude réalisée en janvier sur 57 personnes présentant une mutation du gène - la plus importante étude de ce type 1.

C'est trop dur : La plupart des enfants présentant des mutations dans un gène appelé SYNGAP1 sont exceptionnellement tolérants à la douleur. © Imgorthand / iStockphoto
C'est trop dur : La plupart des enfants présentant des mutations dans un gène appelé SYNGAP1 sont exceptionnellement tolérants à la douleur. © Imgorthand / iStockphoto

Les chercheurs ont également découvert que presque toutes les personnes ayant une mutation ont une déficience intellectuelle, un retard de développement et des convulsions, et que plus de la moitié d'entre elles sont autistes ; la plupart ont aussi des difficultés d'alimentation, un seuil de douleur élevé, ainsi que des problèmes de comportement, des difficultés de sommeil, un rythme cardiaque lent et une démarche chancelante.

Une deuxième étude, publiée en décembre, a révélé pourquoi ces personnes peuvent tolérer la douleur : les mutations freinent l'activité des neurones qui traitent le toucher 2.

"Il y a quelque chose d'inhabituel dans la façon dont leur cerveau traite la stimulation sensorielle ", explique Gavin Rumbaugh, chercheur principal et professeur de neuroscience au Scripps Research Institute à Jupiter, en Floride.

Attention à l'écart

Les chercheurs ont découvert pour la première fois une mutation dommageable du SYNGAP1 en 2009, chez trois personnes ayant une déficience intellectuelle et chez une personne autiste deux ans après 3,4. En 2014, une analyse de milliers de séquences a permis de relier le gène à l'autisme avec une certitude de 99 %.

Ses liens avec l'autisme n'ont fait que se renforcer depuis. En 2015, une analyse des séquences de plus de 20 000 personnes a classé le gène au cinquième rang sur une liste de gènes de l'autisme à " haut niveau de confiance ". Des résultats inédits présentés lors d'une conférence l'an dernier l'ont propulsé au troisième rang.

"Il n'y a vraiment aucun doute quant à son lien avec l'autisme ", dit Sanders, qui a dirigé l'étude de 2015 et les travaux non publiés.

SYNGAP1 code une protéine du même nom qui est fortement exprimée dans le cerveau. La protéine se trouve aux jonctions neuronales, ou synapses, qui utilisent un messager chimique appelé glutamate pour exciter l'activité neuronale 5,6. Et il est connu pour interagir avec d'autres protéines synaptiques, comme SHANK3, qui sont également impliquées dans l'autisme.

La protéine SYNGAP1 est cruciale pour la plasticité synaptique - la capacité des synapses à changer de force en réponse à l'expérience. Pour ce faire, elle atténue l'activité de la voie RAS, une voie moléculaire impliquée dans l'autisme qui contrôle le nombre de récepteurs du glutamate.

Les souris auxquelles il manque une copie du gène SYNGAP1 montrent une hyperactivation de la voie RAS. Les souris ont des problèmes d'apprentissage et de mémoire, des déficits sociaux, des comportements répétitifs et des crises 7.

"Il s'avère que [ces souris] sont un assez bon modèle pour les enfants présentant des mutations SYNGAP1 ", déclare Rick Huganir, directeur des neurosciences à l'Université Johns Hopkins de Baltimore, Maryland.

Tester les traitements

Plusieurs équipes utilisent les souris mutantes pour tester des traitements pour les personnes atteintes de mutations. L'un de ces traitements, la lovastatine, un médicament contre le cholestérol qui agit contre les SRA hyperactifs, semble avoir atténué les comportements répétitifs et amélioré la communication sociale chez un homme présentant une mutation génétique, selon un rapport publié en mai 8 (la lovastatine est également à l'étude dans le syndrome du X fragile, une condition liée à l'autisme).

Une étude publiée en avril a révélé que la restauration de l'expression de SYNGAP1 peut atténuer les problèmes de mémoire et les crises chez les souris mutantes adultes 9. Les chercheurs explorent des stratégies pour rétablir l'expression de la protéine chez les humains.

Par exemple, Huganir et ses collègues étudient un médicament composé de petits morceaux d'ARN appelés molécules antisens qui augmentent la production de la protéine SYNGAP1. (Un médicament antisens similaire est approuvé pour les enfants atteints d'atrophie musculaire spinale.) La même équipe travaille également sur une approche de thérapie génique, utilisant un virus pour délivrer une copie de travail du gène aux neurones qui n'en ont pas. Et le groupe de Rumbaugh examine des milliers de petites molécules pour trouver celles qui stimulent l'expression du gène.

Toutefois, avant que ces traitements puissent être mis à l'essai chez les humains, les chercheurs doivent mieux comprendre - et être en mesure de mesurer - les traits associés aux mutations, affirme Constance Smith-Hicks, neurologue pour enfants et chercheuse scientifique au Kennedy Krieger Institute à Baltimore, Maryland. De cette façon, dit-elle, " quand viendra le temps d'envisager des essais cliniques, nous aurons des outils pour surveiller la progression de la maladie, les changements et la réaction aux médicaments ".

Facteur critique

Smith-Hicks et ses collègues utilisent des questionnaires pour mesurer les sensibilités sensorielles, les troubles du sommeil et les difficultés cognitives des personnes atteintes de mutations. Une autre équipe évalue leur démarche.

"Je vois souvent que [les enfants avec les mutations] ont une démarche hésitante, mais cela n'a pas été étudié d'une manière rigoureuse et détaillée", dit le chercheur principal Jimmy Lloyd Holder Jr, professeur adjoint en pédiatrie, neurologie et neuroscience du développement au Baylor College of Medicine à Houston, Texas.

Lors de la toute première réunion des familles du SYNGAP1 au Royaume-Uni, qui s'est tenue le 22 juin à Édimbourg, une équipe de chercheurs a invité les participants à participer à une évaluation qui comprend un examen physique, des tests de la fonction cognitive et des questionnaires pour mesurer les traits de l'autisme. Les chercheurs espèrent utiliser certaines de ces mesures pour évaluer l'efficacité de la lovastatine dans le cadre d'un essai clinique, affirme Andy Stanfield, chercheur principal et chercheur clinique principal au Centre for Clinical Brain Sciences de l'Université d'Édimbourg en Écosse.

Les interactions entre les scientifiques et les familles lors de réunions comme celle-ci sont un moteur essentiel de la recherche, dit M. Huganir. "Ça a vraiment motivé mon labo."

M. Rumbaugh dit qu'il a découvert pour la première fois la tolérance inhabituelle à la douleur chez les personnes atteintes de mutations en discutant avec des familles lors d'une réunion similaire aux États-Unis en 2016, ce qui l'a motivé à l'étudier davantage.

Les chercheurs peuvent également demander l'accès aux données des registres. Après que Monica Weldon ait présenté le registre de Bridge the Gap lors d'une réunion en mai, une chercheuse lui a dit qu'elle avait accompli en 5 ans ce que certaines personnes essayaient de faire depuis 50 ans, se rappelle Weldon. Elle a répondu : "J'espère que ce que nous faisons fonctionne, parce que nous n'avons pas 50 ans devant nous."

 

 

Références:

  1. Vlaskamp D.R.M. et al. Neurology 92, e96-e107 (2019) PubMed
  2. Michaelson S.D. et al. Nat. Neurosci. 21, 1-13 (2018) PubMed
  3. Hamdan F.F. et al. N. Engl. J. Med. 360, 599-605 (2009) PubMed
  4. Hamdan F.F. et al. Biol. Psychiatry 69, 898-901 (2011) PubMed
  5. Kim J.H. et al. Neuron 20, 683-691 (1998) PubMed
  6. Chen H.J. et al. Neuron 20, 895-904 (1998) PubMed
  7. Clement J.P. et al. Cell 151, 709-723 (2012) PubMed
  8. Cook E.H. et al. J. Child Adolesc. Psychopharmacol. 29, 321-322 (2019) PubMed
  9. Creson T.K. et al. Elife 8, e46752 (2019) PubMed
13 juillet 2019

Un job coach pour aider les jeunes autistes à trouver du travail

 

Un job coach pour aider les jeunes autistes à trouver du travail

Ils les aident à décrocher des stages ou des emplois dans des entreprises. Les job coachs réalisent en amont un travail avec les jeunes autistes mais ils se déplacent également dans les entreprises pour sensibiliser le personnel à l'autisme. Exemple chez Thales à Ymare où Sébastien, jeune bachelier, va travailler cet été.

https://france3-regions.francetvinfo.fr

 

13 juillet 2019

L’Institut Le Val Mandé ouvre une structure de répit des aidants pour l’été

article publié dans 94.Citoyens.com

L’Institut Le Val Mandé ouvre une structure de répit des aidants pour l’été
 

L’Institut le Val Mandé, établissement public médico-social pour adultes et enfants handicapés basé à Saint-Mandé, ouvre ce lundi 15 juillet son «Offre de Répit Enfance 94», première étape avant l’ouverture d’une «Plateforme de Prestations Enfance 94» à partir du 15 septembre.

Cette Offre de Répit Enfance 94 fonctionnera toute l’année durant une partie des vacances scolaires et certains week-ends.
Dès ce lundi 15 juillet, l’Institut accueillera une vingtaine de jeunes de 11 à 20 ans qui étaient jusqu’à présent au domicile sans solution ou avec des solutions très partielles. «L’objectif est d’offrir, d’une part aux familles un temps de répit, d’autre part une première approche d’un accompagnement en collectivité pour des jeunes en rupture de parcours. Les jeunes seront accueillis et encadrés par une équipe experte qui aura pour objectif la co-construction d’une réponse adaptée aux besoins avec les partenaires et les familles», détaille l’institut.

Ce projet et celui de la plate-forme s’inscrivent dans le cadre des Appels à Manifestation d’Intérêt pour des solutions innovantes lancés l’été dernier par l’ARS Ile-de-France et bénéficient, à ce titre, d’un soutien financier.

Publicité
Publicité
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 397 946
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité