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"Au bonheur d'Elise"

2 avril 2017

C'est aujourd'hui !

journée mondiale de l'autisme 2017 autisme france

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2 avril 2017

Cette mère a rendu hommage aux parents d'enfants porteurs de handicap dans un parlement belge

article publié dans le Huffington Post

"Je voudrais parler de ces parents qui ressemblent à des toupies, que la société a transformé en girouettes parce qu'ils n'ont plus de temps."

31/03/2017 14:17 CEST | Actualisé 31/03/2017 16:52 CEST
Julie de Groote/Parlement francophone de Bruxelles
Muriel Baumal a invité les élus "à ne jamais oublier ces parents dans leurs décisions, leurs projets de loi ou leurs amendements."

HANDICAP - Les mots de Muriel Baumal ont fait trembler les murs du Parlement de la région Bruxelles-Capitale, jeudi 29 mars. Son discours de treize minutes a été largement applaudi par les élus francophones.

"Je voudrais parler de ces parents qui ressemblent à des toupies, (...) de ces parents qui s'effondrent et ne se relèvent pas, (...) qui ont troqué leur rêve pour un projet plus humble."

Muriel Baumal est mère d'un enfant porteur de trisomie 21, Loïc, cinq ans. "Comme d'autres parents de l'association Inclusion asbl, elle avait été conviée par le Parlement à témoigner de leur vie au quotidien, de leurs attentes vis-à-vis de la politique, dans le cadre des Jeudis de l'Hémicycle, organisés par le parlement et le Centre de réadaptation ambulatoire "L'étoile Polaire", qui accueille et offre des soins thérapeutiques à des enfants atteints de surdité ou porteurs de trisomie 21", explique au HuffPost Laurence Gourgues, une maman militante présente ce jour-là.

Son objectif était d'inviter les élus à ne jamais oublier ces parents dans leurs décisions, leurs projets de loi ou leurs amendements. La vidéo filmée par l'équipe du Parlement a ensuite été partagée sur la page Facebook de Julie de Groote, la présidente de l'assemblée.

"Je travaille dans le milieu du handicap avec les adultes, explique Muriel Baumal au HuffPost, je suis en permanence confrontée au monde du handicap, à la précarité de certaines familles, qui se battent contre les lourdeurs administratives et le manque de reconnaissance de leur statut d'aidant."

"Mon objectif , continue-t-elle, était de rendre hommage aux parents qui font un travail de titan, dans l'ombre, et qui ne sont pas suffisamment salués. Il demeure important et primordial de continuer à parler des enfants et des adultes porteurs de handicap, mais il faut aussi redonner leur place aux parents et à la fratrie qui sont les grands oubliés."

Le HuffPost a retranscrit les passages les plus marquants de son élocution.

"Cela fait cinq ans que je voyage au pays du handicap, passant de l'ombre à la lumière, et du soleil levant à un ciel d'orage. C'est un pays peuplé d'artistes où les décors publicitaires lisses ou surannés n'ont pas leur place. La délicatesse fleurit partout.

Je voudrais parler d'une région plus brumeuse du pays du handicap (...), je voudrais prendre quelques secondes de votre temps pour rendre hommage à ces parents de l'ombre, qui ne sont pas présents aujourd'hui, afin que vous ne les oubliez pas dans vos décisions, dans vos projets de loi ou dans vos amendements. (...)

Je voudrais parler de ces parents qui, le lendemain de l'annonce du handicap de leur enfant, revêtent leur armure et partent en campagne jusqu'à leur dernier souffle. Je voudrais parler de ces parents qui s'effondrent et ne se relèvent pas. Je voudrais parler de ces parents dont la famille ou les grand-parents sont loin. Je voudrais parler de ces parents qui ne sont plus qu'un seul à la maison, parce que l'autre est parti. Je voudrais parler de ces parents qui ressemblent à des toupies, que la société a transformé en girouettes parce qu'ils n'ont plus de temps.

(...)

Je voudrais parler de ces parents qui ont troqué leurs rêves pour un projet plus humble."

Puis, citant Shakespeare, elle a fini son allocution sur une phrase qui transcrit la réalité de parents, obligés de tout réapprendre, de briser les codes éducatifs qu'on leur a enseignés, d'accepter de se rapprocher de l'état de nature:

"Loïc m'a appris à danser sous la pluie, c'est une leçon pour l'éternité, c'est le plus beau cadeau que je vous souhaite."

Mais Muriel Baumal gardera un souvenir un peu amer de cette expérience. "J'ai été très attentivement écoutée, la salle était profondément touchée, précise-t-elle. Mais il faut dire qu'il n'y avait que 5 à 6 parlementaires présents dans l'hémicycle. Tous les autres étaient des gens du monde associatif ou médical. Je trouve cela triste... et préoccupant."

Comme dans de nombreux pays, le handicap ne fait toujours pas partie des priorités des élus belges.

2 avril 2017

Autisme : plusieurs centaines de personnes à la 13ème "Marche de l'espérance" article suivi d'un courte vidéo

article pubié dans Le Parisien

02 avril 2016, 19h25|

"On sait aujourd'hui que les meilleurs traitements relèvent de l'éducation", explique le 2 avril 2016 M'Hammed Sajidi, président et fondateur de Vaincre l'autisme qui milite pour la scolarisation effective des enfants autistes (AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK)


Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi à la 13ème "marche de l'espérance" pour la cause de l'autisme à Paris, afin de demander une meilleure prise en charge des enfants autistes dans la société, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Les participants, 300 selon la police, 500 selon l'association organisatrice "Vaincre l'autisme", étaient venus de toute la France pour marcher entre le parvis de l'Hôtel de Ville et l'Assemblée nationale, à l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.
"Vaincre l'autisme" revendique notamment "la fin de la psychiatrisation des personnes autistes et l'abolition des prises en charge inadaptées" et la "scolarisation effective des enfants autistes dans l'école de la République", pour mettre "fin à la discrimination" dont sont victimes en France les personnes atteintes d'autisme.

"On sait aujourd'hui que les meilleurs traitements relèvent de l'éducation, pas du système sanitaire et médico-social: nous revendiquons une nouvelle législation qui aille dans ce sens", a expliqué à l'AFP M'Hammed Sajidi, président et fondateur de Vaincre l'autisme, qui entend solliciter les parlementaires la semaine prochaine.

Selon M. Sajidi, "le système sanitaire et médico-social a des principes et des procédures qui n'ont rien à voir et empêchent la qualité de la prise en charge de se mettre en place: le Premier ministre doit séparer les budgets".

L'association demande également le développement "des structures innovantes" - 29 structures expérimentales (appelées "établissements d'excellence") à l'heure actuelle - qu'il "faut multiplier sur tout le territoire" car elles "donnent des résultats très probants en terme d'autonomie".

"Cette marche existe depuis 2003, et les revendications sont toujours les mêmes: c'est triste", a commenté le responsable associatif.
Dans un communiqué commun, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Ségolène Neuville, se disent "déterminées à mettre en ?uvre les collaborations nécessaires pour que la scolarisation des élèves présentant des TSA (trouble du spectre autistique, NDLR) progresse quantitativement et qualitativement ".
Elles rappellent l'ouverture de 50 unités supplémentaires d'enseignement en écoles maternelles (UEM) pour la rentrée 2016, ce qui portera à 110 le nombre d'UEM créées dans le cadre du troisième plan autisme (2013-2017).

"En 2015-2016, 29.326 élèves avec TSA sont scolarisés en milieu ordinaire, soit une augmentation de 144% depuis 2008 et 30% depuis 2012", souligne le communiqué.

  AFP

2 avril 2017

Vidéo -> Tous unis tous concernés par l'autisme

2 avril 2017

IGAS -> Appui au dispositif visant à mettre un terme aux "départs forcés de personnes handicapées en Belgique

 

Appui au dispositif visant à mettre un terme aux 'départs forcés' de personnes handicapées en Belgique - IGAS - Inspection générale des affaires sociales

C. Dubosq (IGAS) L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été saisie le 3 décembre 2015 par la Ministre en charge des affaires sociales (...)

http://www.igas.gouv.fr

 

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1 avril 2017

Trois autistes pris en charge grâce aux dons

Sami, à droite, accepte désormais de communiquer par le jeu avec Guillaume Leleu, à gauche.
Sami, à droite, accepte désormais de communiquer par le jeu avec Guillaume Leleu, à gauche.

Demain, c’est la Journée mondiale de l’autisme. Á Romilly, où vivent Sami, 10 ans, et sa famille, on espère que cette fois la méthode ABA ( Applied behavior analysis ) qui signifie analyse appliquée du comportement, traitement préconisé par l’ARS sera appliquée ou du moins accessible dans le département.

Depuis 2011, l’association ABA Aube se bat pour faire bouger les lignes. Contre le placement en IME où selon Najat Tourdi, la maman de Samy, « nos enfants n’ont pas du tout leur place ». Contre les traitements psychiatriques qui selon Catherine Dejardins, présidente de ABA Aube,  « sont encore la norme en France alors que l’on sait que les méthodes comportementales fonctionnent et qu’on en a les preuves  ». Contre le manque de professionnels formés et contre le manque de structure dans l’Aube.

13 000 € récoltés

Face au vide, les 80 membres de l’association ABA Aube se sont organisés pour lever des fonds et finnacer eux-mêmes des prises en charge.« Après le diagnostic que l’on fait nous mêmes puis que l’on nous confirme à Reims ou à Bar-le-Duc, on est seul, il n’y a aucune prise en charge adaptée, pas une ! », se lamente Najat Tourdi. L’association a organisé des soirées film-débat, des conférences, etc.. et elle a pu compter sur de généreux donateurs comme Frank Hendelbergh qui a couru le Marathon des Sables au profit d’ABA Aube, ou l’action du Centre des jeunes dirigeants de l’Aube.

13 000€ ont ainsi été récoltés. Une somme qui permet aujourd’hui de financer pendant six mois la prise en charge de trois enfants aubois dont Sami à Romilly. Il est désormais suivi par Alexandra Lecestre, psychologue certifiée ABA qui vient de Nancy. Tous les mardis, Guillaume Leleu, formé ABA, intervient au domicile de Sami, un peu comme un assistant de vie.

Une nouvelle ère pour toute la famille, et du bonheur pour Sami. « Il attend Guillaume chaque mardi avec impatience, on a installé sa photo sur notre agenda à pictogramme et le lundi je lui explique que le lendemain Guillaume sera là, il est heureux  », explique Najat Tourdi. Et d’ajouter,  « de toutes façons c’est la seule possibilité d’évolution. Les médecins aubois vous le disent mais quand on sort du cabinet, on ne trouve aucune structure ABA ou aucun professionnels formés, il faut sauver nos enfants maintenant ! », s’exclame la maman de Sami avec la rage du désespoir.

Vingt enfants aubois sont inscrits sur la liste d’attente de ABA Aube pour une prise en charge. Ils seraient 220 dans le département, non traités par des méthodes comportementales, selon l’association ABA Aube.

La chorale " Tout pour la chanson " donnera un concert, samedi 29 avril, en l'église de Barberey, au profit de l'association ABA-Aube. ABA Aube, 06 63 01 40 06.

1 avril 2017

L'espace accompagnants du site autisme.gouv.fr est ouvert

 

Espace accompagnants

Vous êtes boulanger, comptable, chauffeur de bus, coiffeur, juriste, travailleur du BTP, banquier, policier, pompier...ou tout autre métier en contact avec des usagers ou des clients..., vous serez certainement amenés à croiser des personnes autistes dans le cadre de votre travail. On estime en effet que les personnes autistes représentent 1% de la population.

http://social-sante.gouv.fr

 

1 avril 2017

La vidéo du 2 avril journée mondiale de sensibilisation à l'autisme

 

1 avril 2017

Christine Meignien : "La France exile de force nos enfants autistes"

07h56, le 01 avril 2017
L'interview vérité du week-end est une chronique de l'émission Europe week end diffusée le samedi 01 avril 2017

A la veille de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, Christine Meignien, présidente de Sésame Autisme, est l'invitée de Wendy Bouchard. Elle déplore le manque de structures adaptées aux enfants autistes en France.

Invité(s) : Christine Meignien, présidente de Sésame Autisme

1 avril 2017

Trisomie 21 non dépistée : un couple s'attaque au CHU de Limoges

article publié dans Le Populaire

Trisomie 21 non dépistée : un couple s'attaque au CHU de Limoges
FEMME ENCEINTE. VENTRE © Brigitte AZZOPARD
Le tribunal administratif de Limoges a étudié jeudi une affaire particulièrement délicate...

Alors qu’elle était enceinte de son troisième enfant, Céline a subi, comme toutes les futures mamans, un dépistage de la trisomie 21 par prise de sang à 14 semaines d’aménorrhée. Les résultats ont révélé un risque élevé de trisomie, de l’ordre de 1/150.

Amniocentèse préconisée

Depuis 2007, la Haute autorité de santé recommande que la clarté nucale déterminée par une échographie soit intégrée dans les données de l’appréciation des risques, en plus de l’âge de la mère et des marqueurs sériques. Une pratique devenue obligatoire en 2009. Le laboratoire en charge de l’analyse, a fait son calcul en intégrant toutes ces données.
Au regard des résultats, la gynécologue de Céline l’a orientée vers le CHU de Limoges pour faire une amniocentèse. Le médecin en charge de son dossier a procédé au recalcule des données, comme il en a l’habitude.
Il est parvenu au résultat de 1/857, soit un risque beaucoup moins élevé. Il a estimé que l’amniocentèse n’était pas nécessaire. Céline est rentrée chez elle, rassurée.
Elle a accouché le 10 septembre 2010. Un caryotype a été réalisé une semaine plus tard. Il a révélé que sa petite fille était atteinte de trisomie 21.
Après des tractations infructueuses avec le CHU qui a estimé qu’aucune faute n’avait été commise, le couple s’est retourné vers la justice. Une expertise a été ordonnée. Le rapport a été déposé au greffe le 25 septembre 2013.
Il s’avère que le médecin a commis une erreur de calcul. Il a intégré les données concernant la clarté nucale alors que celles-ci étaient déjà prises en compte dans le calcul effectué par le laboratoire, faussant ainsi le résultat. Le médecin incriminé a reconnu son erreur. Une faute « d’autant plus avérée que le compte rendu du laboratoire mentionne expressément la mesure de clarté nucale […] », a estimé dans ses conclusions le rapporteur public à l’audience de jeudi.

Préjudices

Celui-ci considère que la faute est caractérisée. Il a proposé au tribunal de condamner le CHU de Limoges à verser 50.000 € à la maman et 30.000 € au papa, pour « leur préjudice moral tiré de l’impréparation à la naissance d’un enfant handicapé auquel s’ajoute pour la requérante, une perte de chance de pouvoir recourir à une interruption médicale de grossesse. Ils se prévalent également de troubles dans leurs conditions d’existence en raison de l’incidence de cette situation sur leur vie familiale et sociale ». L’état de la petite nécessitant deux séances de kiné, une séance de psychomotricité par semaine et une séance chez l’orthoptiste tous les quinze jours, la maman n’a pas pu reprendre le travail.


Si l’avocat de l’établissement de santé, Me Jean Valière-Vialeix, assure que « le CHU comprend la douleur des parents, il demande que le tribunal considère qu’il ne s’agit pas d’une faute caractérisée mais d’une faute simple, compte tenu du débat sur la méthodologie d’analyse et de la difficulté du calcul ».
Le tribunal rendra sa décision dans une quinzaine de jours

1 avril 2017

La première pierre d'une Maison pour adultes autistes posée

Photo Le DL Photo Le DL

Ce vendredi matin, la première pierre d’une Maison pour adultes autistes a été posée en grande pompe. Le bâtiment sera construit sur le site du lycée Ferdinand-Buisson, entre Voiron et Coublevie. La structure accueillera des adultes handicapés, âgés de 20 à 60 ans, dès 2018 si tout va bien.

Elle comptera 30 places en hébergement à plein-temps et 10 places en accueil de jour. Comme le précisaient les porteurs de projet (association AFG Autisme et Pays voironnais), cet équipement vient répondre à un véritable besoin : les structures pour adultes handicapés, adaptées aux autistes, manquent cruellement.

1 avril 2017

Ianis, autiste, au pays de cocagne de l'inclusion - Une décision du TCI favorable

the-autist, publié le 31/03/2017 à 16:48

Vous aviez peut-être lu l’article de  Christine Philip sur le succès de la scolarisation d’IANIS dans un collège du milieu ordinaire malgré une manœuvre au combien classique de la MDPH pour le priver d’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS) …

IANIS (à gauche) en sixième au collège le jour de la remise du premier prix au Big Challenge

IANIS (à gauche) en sixième au collège le jour de la remise du premier prix au Big Challenge

Septembre 2014 – Auto-décision d’orientation de la MPDH

IANIS passait alors en 6ème.

La Commission des droits et de l’autonomie de la MDPH s’était auto-saisie d’une demande d’orientation ULIS (Unité localisée d’inclusion scolaire, classe « spécialisée » dans laquelle les élèves n’ont pas d’Auxiliaire de Vie Scolaire individuelle), donc contre l’avis et l’accord du père, Guy COSLADO (1). Il ne lui a donc pas été notifié d’Auxiliaire de vie scolaire (AVS) .

Son père a de suite engagé un recours contre cette décision au Tribunal du contentieux de l’incapacité (TCI) ; ce recours est suspensif (c’est à dire qu’il suspend cette décision d’orientation en ULIS jusqu’à ce que le tribunal statue dessus). Or, l’inspectrice académique a refusé de prendre en compte le caractère suspensif du recours, alors même qu’une  délibération de la HALDE du 07/07/2008 rappelait à un inspecteur d’académie ses obligations dans une affaire similaire.

IANIS a donc été privé d’AVS (Auxiliaire de vie scolaire) employée et financée par l’Education nationale.

Depuis septembre 2014, en sus du coût de la sanctuarisation de la scolarisation de IANIS en collège privé, son père emploie et assume le financement d’une AVS et le transport scolaire avec l’aide de l’association INCLURE.

 

La stratégie dilatoire classique utilisée par les MDPH pour priver les enfants d’AVS

La MDPH a attendu presque deux ans pour donner au tribunal les pièces nécessaires au démarrage de la procédure alors même que les textes précisent qu’elle doit fournir les pièces dans les 10 jours.

Avec ce type de manœuvre, une décision favorable du tribunal ne sert généralement à rien.

En avril 2016, Guy Coslado a signalé au Rectorat l’anormalité de la situation. Il n’y a pas eu d’effet visible immédiat et l’AVS est restée à la charge du papa.

À la rentrée de septembre 2016, le site internet de l’académie affichait une réorganisation de l’organigramme de l’académie et le poste de l’IEN-ASH était vacant.

En octobre le poste de l’IEN-ASH était enfin pourvu.

 

Décembre 2016 – Décision du Tribunal octroyant 34h30 d’AVS par semaine

Aujourd’hui, IANIS est en quatrième et son père, après plus de deux ans, a obtenu en décembre 2016 une décision (2) du Tribunal du Contentieux de l’Incapacité (TCI) indiquant la pertinence de la scolarisation en milieu ordinaire et un temps d’accompagnement au collège de 34h30 par semaine.

Il y a quelques jours, l’AVS a signé un contrat avec l’académie lui permettant d’assurer l’accompagnement à plein temps de IANIS à partir du 1er avril 2017.

 

Demande de remboursement du financement de l’AVS privée durant deux ans et demi

Guy COSLADO a donc écrit au Délégué ministériel (3) (qui part à la retraite sans remplaçant) et à Madame la Ministre de l’Education natioanle pour demander un règlement amiable du contentieux qui concerne principalement le financement de l’accompagnement au collège pendant plus de deux ans et demi.

On attend la suite.

La ministre appréciera certainement d’apprendre que la scolarisation des enfants autistes a encore besoin d’être sanctuarisée en collège privé pour être hors de portée du torpillage de fonctionnaires qui privilégient leurs convictions personnelles aux instructions.

 

Un père optimiste

Guy COSLADO, bien que papa solo avec ses deux garçons (14 et 15 ans) est loin de perdre le moral même s’il doit toujours financer le transport scolaire et qu’il ne perçoit que l’AEEH de base, la MDPH bonne perdante lui ayant supprimé tous les compléments d’AEEH.

Et la raison de ce moral de fer est simple :

IANIS va au collège avec le plus grand plaisir, il apprend le piano et la batterie à l’école de musique municipale, il va au centre de loisirs organisé par la MJC locale qui d’ailleurs accueille l’été des enfants autistes qui viennent des quatre coins de France.

IANIS est un enfant heureux qui affiche sa joie de vivre sur son visage parce qu’au collège, à l’école musique, au centre de loisirs, les enfants et les personnels considèrent qu’avant tout c’est un enfant comme les autres.

Guy-Coslado-Inclure

 

(1) Guy COSLADO, papa de IANIS,  est aussi président de l’association INCLURE qui est une association qui agit concrètement pour l’inclusion

(2) Je vous invite à lire la décision du TCI qui indique que IANIS enfant non verbal est bien mieux au collège en milieu ordinaire avec une AVS qui lui sert de traductrice et où le tribunal conclut : « une orientation en ULIS ne semble pas correspondre à l’état de santé de l’enfant ».

Décision du TCI

(3) La note ci-dessous explique au délégué la prise en charge par l’association avec la demande ; cela intéressera éventuellement ceux qui recherchent des solutions pratiques pour l’inclusion quand le contexte institutionnel est difficile.

Note explicative de la situation au Délégué Ministériel avec la demande de règlement amiable

31 mars 2017

Sésame Autisme : L'EXIL

Chaque année, près de 2 000 enfants français autistes sont exilés de force en Belgique, faute de structure dédiée pour les accueillir en France. Et vous, accepteriez-vous que l’on envoie vos enfants à des centaines de kilomètres de chez vous ?

Partagez cette vidéo au plus grand nombre pour sensibiliser l'opinion à cette situation inacceptable.

Nous tenons par ailleurs à remercier chaleureusement Lambert Wilson qui a accepté de prêter sa voix sur ce film.

31 mars 2017

L'epilepsie : Celle qui m'a pris mon enfant - un livre d'ADEL BOUNIF

Publication sur les éditions du net

Celle qui m'a pris mon enfant - L'Épilepsie

Celle qui m'a pris mon enfant - L'Épilepsie
Adel Bounif

Résumé

À ce qu’on dit, la vie serait un long fleuve tranquille. Mais pas pour tout le monde. Elle l’était pour moi jusqu’au jour où tout a basculé. Le jour où mon destin a radicalement changé. Les gens ne se rendent pas compte à quel point la vie peut être si douce et si belle. Ils se plaignent à longueur de journée pour des futilités. Ils n’ont même pas conscience qu’ils ont sous leurs yeux la plus belle des richesses : la chance et le bonheur de vivre en bonne santé. J’étais riche avant. Maintenant je suis pauvre car mon enfant est atteint d’une maladie incurable. Il n’y a pour le moment aucun espoir de guérison. En tant que parent, comment peut-on accepter cela ? Comment continuer de vivre avec ce poids ? Comment surmonter ce sentiment d’impuissance face à la souffrance de ce qu’on a de plus cher au monde ?

30 mars 2017

Vidéo La Quotidienne France 5 -> Julie DACHEZ nous parle de la différence invisible

Julie dachez

29 mars 2017

L'écrivain Maxime Gillio exprime son amour à sa fille, autiste

À la demande de Flammarion, son éditeur, Maxime Gillio a fait un livre tiré des statuts de sa page Facebook « Asperger mon amour ».  PHOTO MARC DEMEURE
À la demande de Flammarion, son éditeur, Maxime Gillio a fait un livre tiré des statuts de sa page Facebook « Asperger mon amour ». PHOTO MARC DEMEURE

Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres. Un titre teinté d’humour dans lequel s’expriment la pudeur d’un père et la différence de sa fille. Un titre pour un livre qui dit tout l’amour que porte Maxime Gillio à Gabrielle, 16 ans, diagnostiquée autiste voilà une dizaine d’années. Et qui résume la confrontation au handicap, aux situations et relations particulières qu’il génère.

« Des statuts ont été lus par 20 000 personnes, et très partagés. »

À l’origine du livre, des statuts Facebook, «  sans perspective éditoriale », rappelle Maxime Gillio. L’auteur dunkerquois a créé voilà trois ans la page « Asperger mon amour », «  pour écrire sur des moments, par bouffées. Des statuts pour certains nostalgiques, dans l’émotion ; d’autres écrits en tension. Un message d’amour, d’humanité, pour dire «jamais sans ma fille autiste»  », sans jamais tomber dans le pathos, mais en maniant l’humour et l’esprit qui le caractérisent.

À sa grande surprise, la page a été très suivie : «  Des statuts ont été lus par 20 000 personnes, et très partagés. Je reçois beaucoup de messages de gens que je ne connais pas.  » Preuve que «  ce que je vis, beaucoup le vivent  ». Son éditeur, Flammarion, a souhaité qu’il en fasse un livre, dans lequel il reprend certains de ces posts Facebook, «  retravaillés  », accompagnés «  de transitions où je m’adresse aux lecteurs, avec plus de recul  ». Et, pour clore, une nouvelle écrite il y a six ans, sur l’autisme.

Maxime Gillio ne prétend pas avoir écrit un livre sur l’autisme : «  C’est le livre d’un père à sa fille, autiste.  » Plein de l’amour, des frustrations et des fiertés ressentis depuis dix ans, au fil de la vie sociale, scolaire, familiale de Gabrielle : «  Il y a encore des moments où ma rationalité de neurotypique se heurte à son handicap. Écrire m’oblige à ne pas oublier que c’est elle qui souffre le plus.  »

Ce témoignage, ce vécu est aussi une façon de parler de ce «  handicap invisible  » qu’est l’autisme : «  Un des problèmes essentiels de Gabrielle est que son handicap ne se voit pas. Elle est en butte à l’incompréhension. On en bave parce que comme ça ne se voit pas, ça ne se comprend pas et ça fait peur.  »

Éditions Pygmalion. 18,90 €. Une partie des bénéfices ira à l’association Autilink, pour l’insertion professionnelle des autistes.

Du théâtre et une table ronde jeudi

En prélude à la Journée mondiale de l’autisme, une soirée aura lieu jeudi à l’auditorium Bizet, à Petite-Synthe. Les élèves du cours d’art dramatique du conservatoire, dont Gabrielle Gillio et sa sœur, joueront une petite pièce écrite par Maxime Gillio et mise en scène par Benoît Lepecq, On n’est pas des légumes (moches). Après une intervention d’Écoute ton cœur, une table ronde réunira Hugo Horiot, comédien, réalisateur, écrivain, ancien autiste, Belinda Hadouès, maman d’un autiste, Benoît Lepecq, sur le thème « De l’autisme à la différence ». On trouvera sur place le livre de Maxime Gillio et les ouvrages d’Hugo Horiot.

Jeudi, à 19 h 30, auditorium Bizet, rue de la Bastille, à Petite-Synthe. Entrée libre. Réservations au 03 28 28 92 43.

29 mars 2017

L'autisme touche tout le monde, et les candidats à la présidentielle font la sourde oreille

article publié sur le Huffington Post

sophie janoisLe 2 avril est la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.  A cette occasion, j’aimerais rappeler qu'en dépit de quelques avancées, peu de choses ont changé depuis ma précédente tribune.

29/03/2017 11:40 CEST |

Le 2 avril se tient la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.

A cette occasion, j'aimerais simplement rappeler que, en dépit de quelques avancées d'ordre politique, sur le terrain, peu de choses ont changé depuis ma précédente tribune.

Il est toujours aussi difficile d'obtenir un diagnostic d'autisme, les délais d'attente, en raison de l'engorgement des CRA (Centres Ressources Autisme), sont toujours aussi longs, retardant d'autant la possibilité d'une prise en charge précoce des enfants, pourtant recommandée par la communauté scientifique internationale.

Je rappelle que l'on parle d'un enfant sur 100, bien que les chiffres en matière d'autisme soient des plus nébuleux et qu'il faille s'en référer aux autres pays pour pouvoir établir des corrélations.

Encore et toujours, les parents bataillent pour obtenir les interventions psycho-éducatives nécessaires à l'évolution favorable de leur enfant. La France connaît un manque cruel de professionnels compétents et ceux en place ne sont toujours pas suffisamment formés, voire réfractaires à abandonner leurs mauvaises pratiques d'influence psychanalytique.

Lorsque les parents réussissent enfin à mettre en place une prise en charge conforme aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, ils doivent alors en assumer seuls les surcoûts qu'aucune allocation ne peut satisfaire. Les "Pôles de compétence", initiés par le ministère de la Santé pour pallier cette énormité, n'ont toujours pas vu le jour et semble s'inscrire dans un imbroglio dont nous avons malheureusement coutume.

Jamais il n'a été question de voir remboursés, par la Caisse Primaire d'assurance maladie, les frais liés à ces interventions psycho-éducatives qui se trouvent très majoritairement en libéral. En revanche, l'Etat continue de subventionner ce qui ne fonctionne pas.

Les enfants autistes ont toujours autant de mal à se faire accepter dans les écoles et les cas de déscolarisation sont toujours aussi nombreux. L'Etat français, désormais condamné à maintes reprises par le Conseil de l'Europe pour le défaut de scolarisation des enfants autistes, ne semble pas prendre en compte l'ampleur du problème et continue de se donner bonne conscience à travers des dispositifs insuffisants (ULIS) voire inadaptés.

La mise en place effective d'aménagements scolaires efficaces est là aussi souvent passée à la trappe. Et je ne compte plus le nombre d'appels de parents désespérés qui sentent venir le moment où leur enfant, faute "d'entrer dans les apprentissages", sera confronté à la porte close de son école.

Rien n'oblige l'Éducation Nationale à fournir à ces enfants vulnérables des auxiliaires de vie scolaires formées spécifiquement à l'autisme or, sans cet accompagnement adapté, nombre d'enfants ne progresse pas. De plus, une idée stupide, mais propre à satisfaire les budgets, veut qu'à bénéficier de trop d'aide on perdrait en autonomie...

Pour les cas d'autisme les plus sévères, la seule réponse qui est donnée est celle de l'institutionnalisation. Or, combien d'établissements médico-sociaux ont aujourd'hui des pratiques conformes aux recommandations de la Haute autorité de santé? Si peu. Les listes d'attente peuvent être de 15 ans! De fait, la responsabilité de l'Etat est régulièrement mise en cause devant les tribunaux administratifs qui condamnent ce dernier à verser aux familles de lourdes indemnités. Pour autant, l'offre médico-sociale reste très en deçà des besoins de la population et ce dans toutes les régions de France.

Concernant les adultes autistes, grands oubliés du système, on attend, on attend, qu'un énième plan les prenne en compte. Combien sont aujourd'hui enfermés en psychiatrie, surmédicamentés, à l'isolement? Combien? Combien en attente d'une solution pérenne? Nul ne le sait, mais on imagine qu'ils représenteraient 60% des personnes internées. Pourtant, les exemples parmi les pays voisins en matière de prises en charge réussies, d'inclusion dans la société des adultes autistes, ne manquent pas...

Les familles ont un immense mérite, celui de tout donner pour leur enfant dans le silence assourdissant du grand public ignorant de ces injustices. Avoir un enfant autiste n'est pas un drame, des solutions existent. Le drame, c'est d'avoir à pallier les carences de l'Etat, d'avoir à lutter contre les institutions, de renoncer à sa vie professionnelle faute de solution, d'avoir à devenir des administrateurs, des juristes et des thérapeutes.

Le pire des drames reste le placement judiciaire de l'enfant autiste. En effet, les experts psychiatres près les tribunaux comme les personnels de l'Aide Sociale à l'Enfance connaissent mal la problématique de l'autisme et, de rapports ineptes en rapports insultants, ils désinformeront les juges des enfants qui croiront soit que l'enfant manifeste des troubles au contact de sa mère, soit que la mère invente des symptômes. Il conviendrait donc de les séparer. Je rappelle que l'autisme est un trouble neuro-développemental (physique) sans rapport avec un lien mère/enfant.

Ce 2 avril, je penserai à Rachel dont les trois enfants ont été placés il y a un an et 7 mois, à la suite d'un rapport d'expert psychiatre incompétent en matière d'autisme. Ce rapport, pourtant en totale contradiction avec les bilans médicaux effectués dans les règles de l'art par le CRA de Lyon, continue de justifier cette erreur judiciaire.

Je penserai à Sophie, qui, à l'approche de la majorité de son fils, l'a sorti d'un IME pour l'emmener avec elle en Espagne. Il passait du temps dans la piscine de la petite maison qu'elle avait louée, il réapprenait à vivre sans médicament et surtout, il était libre. Suite à un mandat d'arrêt européen lancé contre elle pour enlèvement d'enfant, la police espagnole a remis le jeune majeur aux autorités françaises. Son fils est retourné dans son IME. Sophie n'a plus de nouvelles de lui. Elle attend aujourd'hui d'être entendue par le juge d'instruction.

Je penserai à ces mères qui se sont suicidées, non pas en raison de l'autisme de leur enfant, mais en raison de l'injustice qui leur a été faite.

Il est temps que les candidats à l'élection présidentielle prennent connaissance de ce qu'il se passe dans ce pays dit des droits de l'Homme. Il est temps de prendre des mesures draconiennes fermes. Qu'est-ce qu'une société qui ne sait pas prendre soin de ses citoyens les plus vulnérables? C'est une société indigne. Il est temps!

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Pourvu qu'on m'aime : jeune autiste cherche femme idéale !

article publié sur handicap.fr

Résumé : Un road-movie tendre et drôle sur fond d'accompagnement sexuel. Enea, autiste et déficient mental, est en quête de la femme idéale. Dans Pourvu qu'on m'aime, qui sort en salle le 29 mars 2017, ce jeune Italien joue son propre rôle.

Par , le 28-03-2017

Pourvu qu'on m'aime, que les autres m'acceptent, que je rencontre l'amour… Dans son premier long-métrage, Carlo Zoratti met en scène Enea, jeune homme très attachant en quête de la compagne idéale. Il a 29 ans, est autiste, déficient mental et a une idée bien précise de la femme de ses rêves. Ses deux meilleurs amis, Alex et Carlo (également réalisateur du film), décident de l'aider dans sa recherche effrénée de l'amour. Le film italien Pourvu qu'on m'aime : the special need sort en salle le 29 mars 2017.

Un road-movie tendre et drôle

En bon chef, le réalisateur nous livre sa "recette" d'une histoire réussie : un road-movie mêlant humour et tendresse, un zeste d'émotion, une pincée de naïveté, le tout saupoudré d'amitié. Ce docu-fiction met en avant deux grands thèmes interdépendants : l'amour et la sexualité face à l'exclusion et au handicap. L'accompagnement sexuel des personnes handicapées, traduit dans le titre par "special need" (besoin spécial), est un sujet sensible mais pas pour Carlo qui aide volontiers son ami Enea, impatient de découvrir le grand frisson. Mais trouver le chemin qui mène à l'amour n'est pas chose facile ; Enea doit faire face aux moqueries des uns et à l'indifférence des autres. Il ne sait comment s'y prendre... La seule chose dont il est certain, c'est qu'il est temps pour lui de "conclure".

Une obsession féminine

Il déambule dans les rues, à l'affût, et tente de charmer à la piscine. Ses séances chez le psychologue se suivent et se ressemblent, toujours la même obsession féminine. Lorsqu'il pense avoir trouvé la femme de sa vie dans un magazine, ses camarades handicapés le ramènent à la réalité : "Ces femmes-là ne sont pas pour nous". Pris d'empathie, ses meilleurs amis décident de l'emmener dans un centre qui, selon eux, guérira tous ses "maux". L'Institut pour l'autodétermination des handicapés (ISBB) existe, il se trouve dans le nord de l'Allemagne et propose un accompagnement sexuel pour les personnes avec un handicap physique et mental.

L'accompagnement sexuel au cœur de la fiction

Pour nous raconter cette touchante histoire, Carlo, Alex et Enea se sont improvisés acteurs. "Cette aventure nous a tous enrichis", avoue Carlo. Ils n'ont jamais été comédiens mais sont amis de longue date puisque Carlo était bénévole dans l'école d'Enea. Le film n'est donc pas seulement basé sur des faits réels, c'est le carnet de voyage de ces trois aventuriers que nous découvrons presque en temps réel. Un périple prévu "dès le départ", selon le scénariste. "En Italie, la prostitution est illégale. Les personnes comme Enea ne peuvent pas exprimer leur propre volonté, elles sont traitées légalement comme des enfants. Par conséquent, puisqu'actuellement il n'est ni possible ni normal pour ces personnes d'avoir des relations sexuelles avec une prostituée chez nous, le seul moyen de satisfaire le besoin d'Enea était de quitter le pays".

Un angle différent

Encore tabou dans la vie réelle, c'est un sujet abordé dans de nombreuses fictions ; les films The sessions, Viva la Vida, Indésirables ou Nationale 7 témoignent du désir grandissant d'évoquer une question que l'on ne peut plus se permettre d'éluder. L'objectif de Carlo Zoratti était de "montrer comment il est possible de regarder la vie sous un angle différent." Un pari à la fois ambitieux et risqué. "Mon espoir le plus profond, ajoute-t-il, est que les spectateurs ressentent la grandeur d'âme d'Enea et puissent s'en inspirer". Pour savoir si Enea a, finalement, trouvé la femme de sa vie, rendez-vous dans les salles obscures le 29 mars 2017 pour la sortie française de Pourvu qu'on m'aime. En attendant, suspense...

Pourvu qu'on m'aime (The special need), film-documentaire de Carlo Zoratti, sortie nationale le 29 mars 2017, distribution Aramis Films.

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