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"Au bonheur d'Elise"

12 octobre 2014

Cet après-midi équitation au centre équestre de Bry-sur-Marne

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Toujours sous la direction de sa monitrice ... Lisou a fait sa séance d'équitation. Une séance très fun avec les bénévoles de Trottautrement. Ici après la séance en compagnie de Capucine, bénévole et de Pattawak, le poney qu'elle montait.

 

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12 octobre 2014

Rouen : Quand les enfants autistes sont intégrés dans une école ordinaire

article publié sur le site de France 3 Haute Normandie

Une classe expérimentale a ouvert lors de cette rentrée à l'école maternelle Graindor à Rouen. Sept enfants atteints de "Troubles envahissant du développement" sont intégrés dans cette école ordinaire.

  • Par Mathilde Riou
  • Publié le 09/10/2014 | 19:24, mis à jour le 09/10/2014 | 19:24
© France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie

Une première “classe autisme“ expérimentale accueille à Rouen sept enfants de trois ans lourdement handicapés. Le dispositif pourrait s’apparenter à un service “haut de gamme“ dans un contexte où le nombre de places traditionnelles d’accueil reste insuffisant en Haute-Normandie.Les enseignants et les accompagnants comme les familles, toutes volontaires, ont suivi une formation de deux semaines au Centre de Ressources pour l’Autisme de Haute Normandie (CRAN).

L’Institut Médico Educatif (IME) l’Escale relevant de l’association Autisme 76 a détaché sur place et à plein temps quatre de ses professionnels (enseignant, éducateurs, auxiliaire médico psychologique). A raison d’une demi-journée par semaine, des psychologues, rééducateurs orthophonistes viennent à la rencontre des enfants au cas par cas. Le coût de leurs interventions s’élève à 300.000 € par an.


VIDEO : voir le reportage de France 3 Haute-Normandie de Raphael Deh et François Pesquet

12 octobre 2014

séance de voile hier à la VGA Saint Maur

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A peine rentré de son stage au Hameau de Julien, Elise reprend avec beaucoup de plaisir ses activités ... ci-contre avec la maman de Maximilien

Avec l'association Envol Loisirs

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sur le quai de la Pie à Saint Maur avec un encadrement qu'elle connaît bien ... Moment qui permet aux jeunes de se connaître et aux familles d'échanger.

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Et comme hier il faisait un soleil radieux !!!!!!!!!

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Nous êtions quelque part en vacances.

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Outre les cygnes venu nous rendre visite en famille, nous avons même vu passer un va'a

Pleine d'allant, Elise a voulu embarquer sur le bateau de sécurité et participer au rangement ... Thierry était enchanté ... Enfin de l'aide !

 

 

 

 

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12 octobre 2014

Le changement, pas sans conduite

Journée Autisme UNAPEI

Déployer les recommandations, on l’a vu, cela demande beaucoup d’énergie, cela suppose aussi de former les professionnels, certes, mais cela nécessite surtout une organisation au cordeau, un management dynamique. La conduite du changement, c’est le cheval de bataille de Séverine Recordon-Gaboriaud. Et cette directrice de la Maison pour l’autisme dans les Deux-Sèvres d’expliquer en quoi la formation ne doit pas être sans supervision éducative annuelle, en quoi la lisibilité des enjeux et des risques est capitale pour les équipes.
« Faire bouger les lignes », c’est l’injonction que s’est donnée Yann Zenatti, directeur général de l’Adapei du Morbihan, qui a raconté non sans humour comment il a fallu avancer pas à pas pour « rompre avec les représentations psychanalytiques », convaincre l’association de l’urgence à rattraper un « très lourd retard » dans l’autisme, synonyme de maltraitance. Parce que les stratégies éducatives sont exigeantes en temps comme en méthode de travail, elles bousculent des habitudes confortables. D’où l’idée de commencer par convaincre les cadres pour lever les résistances et créer un « effet d’entraînement ».

12 octobre 2014

Qu'est-ce bien intervenir ?

Journée Autisme UNAPEI

Repérage précoce pour intervention précoce
Le repérage puis le diagnostic chez les tout-petits ? C’est une question de regards croisés et d’un nécessaire travail de réseau, pour Joséphine Leduc, médecin psychiatre du CAMSP des Papillons Blancs du Finistère qui a développé une bonne pratique : la consultation conjointe pédiatre-psychomotricienne. Mais à quoi sert un repérage précoce des premiers signes de l’autisme s’il ne se traduit pas sur le champ par une intervention précoce ? Pour Patrick Chambres, président de l’Arapi et grand témoin de la matinée, c’est souvent le talon d’Achille des dispositifs.
Et s’il fallait donner une image parlante de l’intérêt d’une intervention précoce, elle a été offerte par la pédopsychiatre Catherine Barthélémy : celle de ce cerveau d’enfant avant et après intervention. On constate ainsi que certaines zones du cerveau, celles qu’on nomme « cerveau social », ont été activées. Bien sûr, plus une intervention sera précoce plus elle sera efficace, mais il n’empêche qu’elle est nécessaire « tout au long de la vie », et ce pour « aider les personnes à déployer leur potentiel », et ce malgré les « co-morbidités », les troubles et déficiences supplémentaires qui peuvent masquer les potentiels à l’âge adulte. « Il y a un lien fort entre les certitudes confirmées par la recherche et les recommandation de bonnes pratiques », pose cette spécialiste de l’autisme du CHRU de Tours qui en appelle à la création d’une
« médecine de l’autisme », de passerelles entre familles, établissements et médecins. « Il ne faut pas oublier que le garant de la cohérence et la continuité, c’est la famille ».

Non sans évaluation
De la nécessaire évaluation tout au long de l’accompagnement, pour repérer les compétences acquises, les émergences, et orienter au plus juste les interventions... On est entré de plain pied dans les échelles avec les deux professionnels du pôle enfance de l’Adapei du Cantal. « L’évaluation est fondamentale aussi pour évaluer les progrès chez les tout-petits » parce que sans elle, difficile de repérer les petites victoires et grand est le risque de « baisser les bras », estime Patrick Chambres.
Lire l’articles du dernier Vivrensemble sur le pôle enfance de l’Adapei du Cantal.

Associer les familles
Bien intervenir, c’est associer d’emblée la famille et lui permettre de se former, de mieux comprendre le fonctionnement de l’enfant autiste. Et la psychologue du SAFE 44, un service expérimental et entièrement financé par l’Adapei Loire-Atlantique qui intervient à domicile à la demande, de montrer comment des stratégies éducatives peuvent permettre à des parents de mieux communiquer avec leur enfant, à des familles de mieux vivre au quotidien.

Baliser le temps et l’espace
Les approches développementales et comportementales, c’est 24 h sur 24 h qu’il faut les orchestrer. Structurer le temps et l’espace pour mieux favoriser les apprentissages et stabiliser les troubles du comportement, communiquer par l’échange d’images... sont autant d’outils qu’il s’agit de déployer dans le quotidien comme dans l’environnement. Une discipline exigeante pour un établissement comme cet IME de l’Apei Nord Mayenne qui a ouvert une unité dédiée aux enfants et ados avec autisme. Reste la difficulté à transposer ces outils en milieu familial et à les transmettre au secteur adulte.

Lire le reportage du Vivrensemble dans l’IME Les Etoiles de l’Adapei de l’Oise.

Prévenir et soigner
Pour Jean-Pierre Malen, médecin psychiatre au FAM du Cèdre Bleu, son leitmotiv, c’est de prévenir et pour cela de respecter une vraie pluridisciplinarité : pas question d’obtenir à tout prix un consensus mais avoir une vraie différence de points de vue.
La meilleure garantie de ne pas se tromper dans l’explication des symptômes...
Dans les établissements pour adultes, surtout ceux qui sont mal calibrés pour les personnes autistes, les « comportements problèmes » peuvent vite devenir situations d’échec, sources d’angoisse pour les professionnels. Ce fut le cas au FAM Le Guilhem de l’Apei du Grand Montpellier... jusqu’à ce qu’un partenariat vive avec l’unité de traitement de l’autisme à l’âge adulte du CHRU de Montpellier.

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12 octobre 2014

Quelle révolution ?

Journée Autisme UNAPEI

Pour qualifier le changement annoncé comme nécessaire, Danièle Langloys parlait de « vraie révolution à l’œuvre ». Il faut dire que les acteurs en première ligne de cette révolution, les professionnels, ont désormais des armes, des outils obtenus de longues luttes, comme ces recommandations de bonnes pratiques, écrites de concert par la HAS et l’Anesm. Des recommandations qu’il s’agit aujourd’hui de traduire dans les faits. Comment les déployer ? Le 3 [1] plan autisme a ouvert des pistes et Guillaume Blanco, son maître d’ouvrage au Comité interministériel du handicap, était là pour faire un bilan d’étape, un an après sa publication.

Lire le dossier autisme et les articles du Vivrensemble parus en 2012, année de Grande cause nationale.

Bien sûr, quelques leviers du changement ont été activés. A commencer par la structuration du réseau repérage / diagnostics/ interventions précoce avec un texte paru le 17 juillet dernier. Les 30 premières unités d’enseignements en maternelles ont fait leur rentrée. Autre levier activé pour accélérer le changement des pratiques dans les établissements : un référentiel qualité « inspiré de celui d’Autisme France » doit être testé dans 2 régions avant d’être déployé en 2015 (Limousin et Yvelines).
Autre acte, jusque-là manqué : la réforme des Centres de ressources autisme avec un décret attendu avant la fin d’année. Les formations, à commencer par celles des familles, ont commencé avec 650 bénéficiaires lors d’une première vague d’appels à projets, mais la formation des professionnels avance désordonnée (cloisonnements obligent dans la formation professionnelle). Quant aux formations initiales, elles ont été à peine approchées.
Oui, quelques pas ont été faits mais tout est très long et « complexe », un mot qui est revenu en boucle dans le discours du coordonnateur. Les fortes disparités territoriales sont toujours là, la structuration de la recherche a pour l’instant échoué et surtout de vastes pans du chantier sont encore en friches. A commencer par celui des adultes où tout reste à faire pour repérer et diagnostiquer et ce alors que 3/4 des adultes ont encore un diagnostic de psychose. En novembre, un groupe de pilotage commencera à plancher enfin sur les recommandations de bonnes pratiques. En attendant, dans la salle, il y eut ce cri du cœur d’une professionnelle : « N’oublions pas que la réalité des établissements pour adultes aujourd’hui, c’est que faute de personnels compétents, de médecins…, les résidents vivent avec une camisole chimique !  ».

Lire l’interview de Ségolène Neuville parue dans le Vivrensemble de septembre 2014.

12 octobre 2014

Front associatif

Journée Autisme UNAPEI

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« Mettre un mouchoir sur une histoire douloureuse », tel est l’image de Christel Prado pour signifier ce signe : le fait que l’Unapei, qui a pendant longtemps négligé la spécificité de l’autisme, convie pour lancer sa « journée autisme » Sésame Autisme et Autisme France, deux autres grandes associations du champ de l’autisme, où pullulent des myriades d’associations et où encore trop souvent règnent les « combats fratricides » selon les termes de Christine Meignien, présidente de Sésame Autisme.
« Cela montre notre détermination pour que les personnes autistes soient accompagnées de manière adaptée, à partir des connaissances actualisées et partagées ». Or ce défi des bonnes pratiques, il faut le relever « ensemble ». Un vœu de Christel Prado repris en écho par Christine Meignien : ce n’est tant « plus de places » qu’il faut pour offrir une solution, une réponse adaptée aux personnes autistes mais plus de coopération, de mutualisation, de réseaux... »
« Merci du fond du cœur » lançait pour sa part Danièle Langloys, celle qu’on connaît pour son franc parler. La présidente d’Autisme France voyait dans cette alliance d’un jour un signe d’espoir et lançait un appel à la solidarité associative. Un vibrant « aidez-nous », à repérer et diagnostiquer le plus précocement possible, à « mettre au niveau » les pratiques, à « aller chercher les moyens nécessaires », à infléchir les appels à projets, souvent calibrés en-deçà des exigences, à « réparer » aussi ceux pour qui « rien n’a été fait », à relever le « défi collectif » de l’inclusion. En un mot, «  rendez de l’espoir aux familles », qui ont beaucoup fait et sont « épuisées » et chez qui la colère gronde.

12 octobre 2014

Journée Autisme : révolution à l'oeuvre

Publié sur le site de l'UNAPEI

Par Maud Salignat

Inédite, la journée autisme de l’Unapei du 25 septembre, l’a été d’abord parce que ce n’est pas une mais trois présidentes d’associations qui l’ont introduite. Un signe parmi d’autres qu’une révolution est peut-être à l’œuvre dans le monde de l’autisme. « Relever le défi des bonnes pratiques professionnelles pour accompagner au mieux les personnes autistes » ? En une journée, des professionnels ont relevé le défi : illustrer les recommandations de bonnes pratiques par leur travail au quotidien.

11 octobre 2014

Spectre de l'autisme, causes moléculaires communes - McGill University

article publié sur le site de LOCAMIN

11 10 2014

https://aoc.mcgill.ca/channels/fr/news/spectre-de-l%E2%80%99autisme-causes-moleculaires-communes-239436

La mise au jour de caractéristiques dans diverses anomalies génétiques liées à l’autisme pourrait mener à des démarches thérapeutiques semblables.

Les troubles du développement neural tels que la déficience intellectuelle et les troubles du spectre de l’autisme (TSA) peuvent avoir de profondes répercussions sur l’apprentissage et la mémoire, toute la vie durant. On ne sait cependant que peu de choses sur les voies moléculaires précises responsables de ces troubles.

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill dirigée par le professeur de psychiatrie Carl Ernst a découvert que des mutations génétiques différentes, mais toutes responsables de TSA, ont des effets moléculaires semblables sur les cellules. Cette constatation permet de penser que des démarches thérapeutiques semblables pourraient être efficaces contre diverses affections allant du trouble convulsif à la déficience intellectuelle. Les découvertes des chercheurs seront publiées dans le numéro de novembre de l’American Journal of Human Genetics.

« Il est rare que les TSA soient liés à une mutation génétique en particulier, et c’est pourquoi la conception d’options de traitement est inefficace, de dire le professeur Ernst, qui est également chercheur au Centre de recherche de l’Institut Douglas. Un grand nombre de mutations génétiques ont été liées aux TSA, mais chacune de ces mutations est rare en soi. Quand les grandes voies communes à ces troubles seront pleinement définies, on pourra les cibler en vue de trouver des options de traitement applicables au plus grand nombre de patients possible.

Modélisation de l’autisme sur cellules souches humaines génétiquement modifiées Afin de vérifier la convergence de diverses formes de TSA, l’équipe du professeur Ernst a conçu deux modèles de syndromes génétiques liés à l’autisme sur cellules fœtales de cerveau humain. Ces modèles comportaient des mutations du gène TCF4 (codant pour un facteur de transcription ubiquitaire) responsable du syndrome de Pitt-Hopkins caractérisé par un retard mental et des troubles psychiatriques, et du gène EHMT1 (codant pour l’histone-méthyltransferase euchromatique 1) mis en cause dans le syndrome de Kleefstra. Environ 60 % des manifestations cliniques de ces deux syndromes sont les mêmes, dont les troubles du comportement, le retard mental et les anomalies faciales.

Retrouvez l’intégralité de l’article sur le lien suivant: https://aoc.mcgill.ca/channels/fr/news/spectre-de-l%E2%80%99autisme-causes-moleculaires-communes-239436

11 octobre 2014

L'autisme sans réponse

Publié le 08/10/2014 á 22H39
Aïcha présente la photo de son fils autiste Yazid, pour lequel elle n’a pas trouvé de place en IME

Yazid reste à la maison. Sa maman Aïcha a démissionné de son emploi d’assistante maternelle pour s’occuper de lui. Yazid est autiste, il a terminé sa scolarité en primaire dans une classe de Clis (classe d’intégration scolaire) et devait intégrer un institut médico-éducatif à la rentrée. Sauf que les IME sont saturés et qu’Aïcha n’en a pas trouvé pour son fils.

« L’Éducation nationale acceptait Yazid au collège pour une entrée en 6e. Mais Yazid n’a qu’un niveau scolaire de CE1. De plus, il a besoin d’une assistante de vie scolaire pour l’accompagner, et il n’y en a pas de disponible. J’ai bien demandé à l’accompagner moi-même, mais on me dit que c’est impossible », témoigne la jeune femme.

Le blabla
des discours

L’enfant est donc déscolarisé, au grand désespoir de sa maman : « Je ne veux pas qu’il perde son niveau scolaire. Même si c’est peu, pour lui c’est déjà beaucoup ».

Les parents de Yazid décèlent les premiers symptômes de la maladie quand l’enfant a 18 mois. « Il ne se comportait pas comme les autres enfants, il restait longuement prostré », se souvient Aïcha. Le petit garçon ne commence à parler qu’à l’âge de 7 ans. S’il est habile avec les chiffres, il a des difficultés avec les lettres.

Néanmoins, Aïcha parvient à le scolariser. Mais si l’Éducation nationale a bien créé ces Clis, le passage à l’enseignement secondaire est plus problématique.

« Est-ce que l’Éducation nationale a peur de l’autisme? Yazid n’a aucun droit dans cette affaire. Les discours des politiques sur le handicap ne sont que du blabla, et dire que les enfants handicapés sont acceptés en milieu scolaire est faux: les professeurs ne sont pas formés à cela », s’insurge Aïcha.

« Il n’y a pas assez de structures spécialisées et elles fonctionnent par secteur. L’IME de Bolbec affiche complet. Et je ne peux pas l’inscrire au Trait ou à Fécamp, ne faisant pas partie de leurs secteurs. Certains parents placent leur enfant en Belgique et jusqu’au Canada, faute de places. »

La jeune femme l’avoue : « Je suis à bout de nerfs. L’avenir de Yazid et le mien sont en suspens.»

F. D.

f.duboc@presse-normande.com

11 octobre 2014

Conférence animée par Maitre Sophie JANOIS

article publié dans la vie en bleu

Conférence animée par Me Sophie JANOIS

Parce qu’il est primordial que les familles d’enfants autistes soient armées face aux difficultés administratives qu’elles rencontrent au quotidien, LA VIE EN BLEU a le plaisir de recevoir Me Sophie JANOIS, avocate diplômée en droit de la santé et particulièrement expérimentée en droit du handicap et de l’autisme.

Lors de la conférence qui se déroulera sur une journée , Me Sophie JANOIS évoquera, entre autres, les procédures relatives à la MDPH, les différentes aides financières, mais également le droit à la scolarité et à une prise en charge adaptée…

Des temps de discussion sont aussi prévus afin qu’elle puisse répondre à toutes vos questions et aux situations pratiques auxquelles vous êtes confrontés.

Pour en savoir plus : Découvrez le programme de la conférence.

Pour vous inscrire : Téléchargez le bulletin d’inscription.

L’inscription sera définitive à compter de la réception du règlement. Nombre de places limitées.
Pour tout renseignement : sarah@lavieenbleu.org

11 octobre 2014

Colloque à l'ILVM de Saint Mandé : Du droit des usagers au projet de vie - 13 novembre 2014

Colloque à l'Institut Le Val Mandé jeudi 13 novembre 2014

L'Institut Le Val Mandé vous présente la 3e journée de rencontre et de  réflexion  le jeudi 13 novembre 2014.

Télécharger le programme ici >>>> Du droit des usagers au projet de vie.

"USAGERS, AIDANTS, PROFESSIONNELS, QUELLE PLACE POUR CHACUN ?"

 

Manuela Da Veiga

Service communication ILVM

10 octobre 2014

Patrick Gohet nommé adjoint au Défenseur des Droits

Résumé : Patrick Gohet, figure du monde du handicap, est nommé adjoint au Défenseur des Droits chargé de la lutte contre les discriminations. Il succède à ce poste à Maryvonne Lyazid.
 
Par le 29-09-2014

Patrick Gohet a été nommé adjoint du nouveau Défenseur des droits Jacques Toubon, chargé de la lutte contre les discriminations et la promotion de l'égalité, par le décret du Premier ministre publié 27 septembre 2014 au Journal Officiel. Patrick Gohet, qui aura 62 ans en octobre, succède à Maryvonne Lyazid. Inspecteur général des affaires sociales depuis 2009, il a été directeur général de l'Unapei (fédérations d'associations représentant les personnes handicapées mentales et leurs familles) de 1987 à 2002. Il a ensuite été délégué interministériel aux personnes handicapées (de 2002 à 2009) et président du conseil national consultatif des personnes
handicapées (de 2009 à 2012).

Une nouvelle Défenseure des enfants

Nomination également pour la nouvelle Défenseure des enfants, Geneviève Avenard, 56 ans, succède à Marie Derain. Mme Avenard a occupé diverses fonctions de direction dans le domaine des politiques sociales et de la protection de l'enfance, d'abord au sein de conseils généraux et depuis 2008 au sein de l'association Acodège. Elle a été directrice générale adjointe de l'Observatoire de l'action sociale décentralisée (Odas) de 2006 à 2008, et est membre du conseil scientifique de l'Observatoire national de l'enfance en danger (Oned).

Déontologie : en attente !

Un troisième adjoint doit encore être nommé pour succéder à Françoise Mothes, à la déontologie dans le domaine de la sécurité. Jacques Toubon a succédé cet été à Dominique Baudis comme Défenseur des droits. Il a dû désigner de nouveaux adjoints car la loi ne lui permettait pas de renouveler les anciens dans leurs fonctions.

10 octobre 2014

Tina, une jeune autiste privée d'école sur décision administrative

article publié sur la rep.fr

Pour occuper sa fille Tina, déscolarisée, Lucia (à gauche), prend des cours de dessin quotidiens. - JB Dos Ramos

Pour occuper sa fille Tina, déscolarisée, Lucia (à gauche), prend des cours de dessin quotidiens. - JB Dos Ramos

À 16 ans, Tina bénéficie d’un suivi réduit à peau de chagrin. Si la situation de cette jeune fille atteinte d’autisme est préoccupante, le cas n’est pas isolé.

Alors que le président de la République François Hollande était hier en déplacement à Angoulême pour dresser un bilan sur le Plan autisme, Tina, 16 ans, était chez elle. Comme chaque jour depuis la rentrée. Cette jeune Amilloise atteinte d'autisme est pour la première fois de sa vie, écartée du circuit scolaire classique. Le verdict de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH*) est tombé en avril dernier, froid comme une lame, sur la tête de ses parents : la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées a rejeté la demande de Tina pour intégrer un ULIS dans un lycée professionnel et renouveler son accompagnement par une auxiliaire de vie scolaire (AVS).

Évincée, malgré des évaluations positives

C'est l'incompréhension dans la famille : « Elle a toujours été en milieu ordinaire, d'abord à l'école de Viroy, puis au collège Schuman (à deux pas de chez elle) », témoigne Lucia, sa maman. Une évaluation de suivi de scolarisation, réalisée par l'équipe éducative de sa classe de SEGPA et le Service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), dresse un bilan positif de la scolarité de la jeune fille.

Un stage de probation à l'établissement régional d'enseignement adapté (EREA) d'Amilly avait également été concluant, à condition que la jeune fille soit encadrée. Tous les voyants semblaient au vert pour Tina, avant d'intégrer son CAP Maintien et hygiène des locaux. Mais la commission en a décidé autrement (voir ci-dessous).

De recours en réclamations, de passages en commission en appels téléphoniques, Lucia n'a eu de cesse de plaider la cause de sa fille jusqu'à la rentrée. « On ne voulait pas qu'elle se retrouve sans rien à la maison, sans accompagnement. Et c'est ce qui se passe. Les gens qui ont pris cette décision n'ont même pas pris la peine de rencontrer Tina ! Ils ne savent pas ce que c'est qu'une jeune autiste coupée de l'école. Tina a de plus en plus de troubles du comportement, elle devient "sauvage" », se lamente Lucia.

La MDPH a préconisé un placement dans un Institut médico-professionnel (IMPro). Ce type d'établissement donne aux adolescents handicapés un complément de formation générale et une formation professionnelle adaptée.

Si la famille aurait préféré un milieu plus « ordinaire », elle s'est fait une raison. Seul souci : plus une place n'est disponible à l'IMPro de Montargis. Lucia n'envisage pas une seconde d'éloigner Tina de sa famille en l'envoyant dans n'importe quelle structure en France.

Elle a suivi plusieurs formations autour du trouble mental de sa fille et en connaît les enjeux. « Toute ma vie tourne autour de Tina », explique celle qui ne travaille pas pour s'occuper de sa fille. « Ce n'est pas un choix. C'est obligatoire. Il faut comprendre ce que c'est que de vivre avec un enfant autiste. C'est une cécité de la communication. Tina souffre en plus d'hyperacousie : elle ne supporte pas le moindre bruit ».

Un devis de 19.000 € pour un suivi psychologique

Hormis deux heures hebdomadaires avec le SESSAD, Tina est laissée à la charge de ses parents : « On lui fait prendre des cours de dessin pour compenser, mais tous les jours, c'est 900 euros par mois. On a fait faire un devis auprès d'un cabinet de psychologues à Paris : 19.000 € pour 10 mois. Qui peut se permettre ça ? Le handicap, c'est pour les riches ! », lance sa maman avec amertume.

(*) La MDPH est une structure au service des personnes handicapées du Loiret. Elle est notamment chargée de leur proposer un plan personnalisé de compensation du handicap, d'attribuer les demandes de droits et prestations.

Jean-Baptiste Dos Ramos

9 octobre 2014

Plan autisme : Monsieur Hollande, la vraie révolution, ce n'est pas la ghettoïsation

article publié dans le Nouvel Observateur
Publié le 09-10-2014 à 17h56 - Modifié à 17h56

 

Temps de lecture Temps de lecture : 3 minutes
LE PLUS. François Hollande s'est rendu à Angoulême, ce jeudi, pour dresser un premier bilan du troisième plan autisme. Le président a notamment visité un centre d'action médico-sociale précoce, qui accueille des jeunes présentant des déficits sensoriels, moteurs ou mentaux. Un très mauvais signal pour la scolarisation des enfants autistes, pour d'Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme France.

François Hollande à l'école Ronsard d'Angoulême lors d'un déplacement consacré à l'autisme (J-P. MULLER/AFP)

 

En allant à Angoulême avec la ministre de l’Éducation nationale visiter un centre médico-social et une unité éducative où tous les enfants autistes sont placés ensemble dans une structure spécialisée, le président de la République adresse aux familles un message alarmant et négatif pour l’avenir de nos enfants.

Alors que dans de nombreux pays, du Danemark aux États-Unis, les enfants "différents" sont intégrés avec les autres enfants dans des classes ordinaires, la France continue de pratiquer sa politique de ségrégation vis-à-vis des autistes. Une politique qui les stigmatise et qui va à l’encontre de toutes des recommandations thérapeutiques.

Ghettoïser des enfants autistes est inacceptable

Ghettoïser des enfants autistes dans une même classe est une erreur majeure et une discrimination inacceptable. Les nombreuses études sur le sujet ont montré que ces enfants étaient dans l’imitation des autres comportements.

En France les réussites de cette "inclusion scolaire" le confirment. Il y a quinze ans, la France avait ratifié la Charte sociale européenne qui garantissait le droit des enfants et adolescents autistes à la scolarisation "en priorité dans les établissements de droit commun, et l’absence de prédominance d’un caractère éducatif au sein des institutions spécialisées".

Le Conseil de l’Europe a également condamné à plusieurs reprises la France pour ne pas avoir respecté le droit des enfants autistes à recevoir une éducation.

Les structures spécialisées ne font que les marginaliser

Comment ces enfants pourraient-ils progresser dans leurs apprentissages et dans leur socialisation s’ils ne sont jamais mélangés aux autres ? Comment pourraient-ils entrer dans une certaine "norme" si l’État continue de les couper des autres enfants de leurs âges ?

Ces structures spécialisées ne font que les marginaliser. Cela ne fait qu’entretenir vis-à-vis de l’opinion publique et du corps enseignant l’idée que les personnes autistes ne sont pas socialisables, intégrables à notre société dite "normale".

Les Plans autisme, depuis le premier plan initié par Simone Veil, se sont succédé, donnant à chaque fois aux familles de l’espoir. Et malgré cette apparente volonté politique de droite et de gauche, rien n’a véritablement avancé, que cela soit dans la scolarisation ou dans les mentalités. Les clichés et les préjugés continuent, comme nous l’a confirmé le récent sondage de l’Ifop.

La véritable révolution se fera en bousculant les consciences

La révolution culturelle dont vous parlez, Monsieur le président, ne peut pas se faire seulement avec des mots, mais avec des actions effectivement révolutionnaires qui bousculent l’ordre établi.

Il faut sans doute beaucoup de courage pour faire bouger l’Éducation nationale, et encore aussi du courage pour aller à l’encontre de la psychanalyse qui préférera toujours les traitements médicamenteux à l’éducation et aux méthodes cognitives.

Le rôle de SOS autisme en France est d’orienter par son expertise et son expérience les politiques publiques. Et c’est en défonçant les portes des consciences que l’on fait une véritable révolution.

Alors, Monsieur le président, si vous souhaitez être ce révolutionnaire qui aura permis aux enfants autistes français d’avoir accès enfin à leur droit fondamental, l’éducation, il vous faudra faire preuve de courage et de ténacité pour que nos enfants puissent devenir des enfants comme les autres.

Il vous faudra ouvrir les portes de l’Éducation nationale et faire comprendre aux directeurs d’établissements qu'avoir un enfant différent dans leurs écoles est une chance et non un poids supplémentaire.

Il vous faudra aller chercher le budget pour financer le plan autisme dans les hôpitaux de jour où nos enfants continuent d’être parqués.

Il vous faudra créer des emplois et proposer une professionnalisation aux auxiliaires de vie scolaire (AVS).

Il vous faudra obliger les fédérations sportives et culturelles à accueillir nos enfants.

Il vous faudra sensibiliser l’opinion via les médias pour que les mentalités puissent véritablement évoluer.

Monsieur Hollande, nous vous avons confié nos enfants

Je sais, Monsieur le président, la tâche est énorme et difficile, mais nous, familles, en votant pour vous, nous vous avons confié notre destin ainsi que l’avenir de nos enfants.

Et comme le dit une célèbre citation :

"Rien n'est impossible aux grands hommes."

Président de gauche, proche des plus fragiles et des plus démunis, nous sommes certains que vous serez sensible au point de vue des familles.

Alors aux actes, Monsieur le président !

9 octobre 2014

Déclaration du président de le République sur l'avancée du 3ème plan Autisme

Le président de la République, François Hollande, s'est exprimé sur l'avancée du 3e Plan Autisme à l'école Ronsard, à l’issue de sa rencontre avec les familles des enfants pris en charge.

9 octobre 2014

Plan autisme : des signaux positifs en attendant la révolution culturelle

Le Monde.fr | 09.10.2014 à 00h51 • Mis à jour le 09.10.2014 à 08h47 | Par

Près d'un an après le début de la mise en œuvre du troisième plan autisme (2013-2017), François Hollande se rend, jeudi 9 octobre dans la matinée, à Angoulême (Charente), pour en dresser un premier « bilan d'étape ». Si elles saluent l'esprit d'un plan auquel elles ont été partiellement associées, les associations de parents d'enfants autistes regrettent néanmoins un certain nombre d'insuffisances.

« Il y a un décalage entre les ambitions du plan et ce qu'on peut observer comme changements sur le terrain », souligne Danielle Langloys, déléguée générale d'Autisme France, une structure qui représente 10 000 familles, tout en saluant un dispositif qui « va dans la bonne direction ».

Le plan, doté de 205 millions d'euros sur quatre ans, met l'accent sur le dépistage, le diagnostic et l'accompagnement précoce des enfants autistes. Il prévoit notamment la création d'ici à 2017 d'une unité d'enseignement en maternelle (UEM) dans chaque département, chaque unité devant accueillir sept enfants autistes âgés de 3 à 6 ans. Le chef de l'Etat doit visiter jeudi une des trente structures de ce type à avoir déjà ouvert ses portes à la rentrée 2014 : celle du groupe scolaire Ronsard, à Angoulême.

« C'est la première fois qu'un président de la République se déplace dans un lieu où l'on fait exactement ce qu'il faut faire, c'est un signal positif », se félicite Vincent Gerhards, président de l'association Autistes sans frontières. Mais avec sept places dans chaque département, soit à terme 700 enfants pris en charge sur toute la France, le responsable associatif redoute que cela soit insuffisant en regard des 7 000 à 8 000 enfants qui naissent chaque année avec une forme d'autisme.

ALLER « CHERCHER L'ARGENT LÀ OÙ IL EST »

« Chaque année, 8 000 familles se retrouvent sur le carreau », déplore Florent Chapel, le délégué général du collectif Autisme, qui représente 250 associations de parents, soit entre 40 000 et 50 000 familles. Pour lui, une « révolution culturelle » est nécessaire. A défaut de pouvoir « multiplier par dix » le budget consacré à la prise en charge de l'autisme en France, et notamment chez les adultes, il y a urgence, selon lui, à « réallouer les moyens » et aller « chercher l'argent là où il est », c'est-à-dire du côté des hôpitaux psychiatriques. « Ils sont remplis d'autistes qui n'ont rien à y faire », assure-t-il.

 

Les associations de parents regrettent également la difficulté et le délai trop long pour établir un diagnostic. « A Marseille, il faut deux ans pour en établir un », explique Vincent Gerhards. « Il n'existe en France aucun service d'intervention précoce », déplore pour sa part Danielle Langloys, rappelant que « la moitié des enfants n'ont aucun diagnostic ». Lors de l'annonce du plan, en mai 2013, Marie-Arlette Carlotti, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, avait annoncé vouloir « mettre en place un vrai maillage à l'échelon le plus bas du territoire, afin de pouvoir faire un repérage dès 18 mois », allouant 63 millions sur quatre ans au diagnostic et à l'intervention précoce.

 

Le diagnostic d'autisme est actuellement posé en moyenne à l'âge de 5 ans et demi, soit bien au-delà des trente-six mois recommandés par la Haute Autorité de santé (HAS). Pour le président d'Autistes sans frontières, la France doit aujourd'hui rattraper « trente ans de retard » dans le domaine du diagnostic et de l'intervention précoce.

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8 octobre 2014

Grand zoom sur l'autisme avant la venue de François Hollande

article publié dans Sud Ouest

Publié le 08/10/2014 à 06h00 , modifié le 08/10/2014 à 09h31 par

À Soyaux, un mélange de sérénité et d’effervescence régnait hier au Centre d’action médico-sociale précoce.

Grand zoom sur l’autisme avant la venue de François Hollande

La prise en charge des enfants autistes se fait en associant les familles, comme ici au Centre d’action médico-sociale (Camsp) de Soyaux. © Photo

photo anne lacaud

Même satisfaction exprimée hier chez tous les professionnels de l'Adapei (Association des parents et amis de personnes handicapées mentales) de Charente, concernés par la venue présidentielle.

Une visite surprise qui « ravit et honore » ceux qui, depuis des années, se mobilisent sur le front de l'autisme et, en particulier, celui de la prise en charge des enfants ayant des troubles autistiques, troubles envahissants du développement.

« Ici, on est de longue date convaincu par le bénéfice de l'école inclusive », témoigne Franck Aigubelle, directeur de l'Adapei.

Ici, c'est le pôle enfance de l'Adapei, qui compte sept établissements consacrés à l'enfance, dont deux seront sous les projecteurs jeudi. D'abord, le Centre d'action médico-sociale précoce (Camsp) de Soyaux, dirigé par Nathalie Bauer, une des représentantes régionale ayant participé à la réflexion du troisième plan autisme (2013-2017).

Dépistage précoce

Il y régnait hier après-midi une effervescence inhabituelle. Préfet, officiels, polices, gendarmeries, pompiers y ont effectué quelques visites de sécurité. Pas de quoi néanmoins troubler l'équipe pluridisciplinaire (médecins, personnel paramédical, psychologues) qui anime cette unité polyvalente créée en 1983. Elle abrite depuis 1997 la seule cellule de dépistage précoce de l'autisme en Charente (de la naissance à 6 ans) et dispense un suivi ambulatoire (consultations et soins).

« Notre préoccupation, c'est la prise en charge de l'enfant. On n'est pas qu'un centre de dépistage et de diagnostic. Notre souci est de penser que l'enfant vit avant tout à l'extérieur du Camsp. On travaille beaucoup sur le lien avec les familles et les écoles », détaille Nadine Burgaud, chef de service.

« Je ne suis pas sûre que j'aurais forcément l'occasion de parler au président, ajoute-t-elle tout sourire. Alors j'en profite maintenant. J'insiste aussi sur le fait qu'après les 6 ans de l'enfant, on ne lâche pas l'affaire. Dès ses 4 ans, on est dans une pensée relais. »

Des retours positifs

Deuxième site dans lequel le staff présidentiel s'arrêtera : la fameuse Unité d'enseignement en école maternelle (UEM), ouverte il y a quinze jours à peine, dans l'école maternelle Ronsard d'Angoulême (il y en a 30 en France, c'est la seule de la région). Il s'agit d'une classe de sept enfants autistes, scolarisés en école ordinaire. Ce projet est porté à la fois par l'Éducation nationale et par le secteur médico-social, en l'occurrence l'IME (Institut médico-éducatif) de Soyaux.

« On a déjà des retours très positifs des parents qui nous disent “mes enfants dorment le soir et vont à l'école avec plaisir” », apprécie Nathalie Balestrat, directrice de l'IME de Soyaux.

Des témoignages concrets attendus en nombre jeudi.

Hollande en Charente : "une première"

Il a fallu attendre 14 heures, hier, pour que le service de presse de l’Élysée confirme officiellement la venue de François Hollande jeudi 9 octobre à Angoulême (« Sud Ouest » d’hier) et l’inscrive à l’agenda présidentiel, consultable par tous. Le président de la République fera le point sur l’avancée du troisième plan autisme. Accompagné de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des personnes, il devrait arriver à 8 h 45 à l’aéroport de Brie-Champniers. Il bénéficiera d’une escorte considérable jusqu’à Soyaux où il se rendra au Camsp puis à l’école Ronsard d’Angoulême (lire ci-contre). Un dispositif de sécurité lourd, renforcé par des effectifs de police de Bordeaux. François Hollande devrait rester dans chacun des établissements une quarantaine de minutes. Là, il est prévu des rencontres avec l’encadrement, le personnel de ces structures ainsi que des parents.

En revanche, sur la possibilité de « déambuler » dans les rues d’Angoulême ou de se livrer à un bain de foule, les sources divergeaient, hier. Selon la majorité d’entre elles, le président ne s’y risquerait pas, eu égard à la « gravité du sujet ».

C’est en tout cas la première visite du président Hollande en Charente. Département qui n’a pas vu beaucoup de présidents de la Ve République venir jusqu’à lui, à l’exception du « Charentais » François Mitterrand (plusieurs visites officielles et privées). On citera quand même la venue de Nicolas Sarkozy à La Rochefoucauld et à Montemboeuf, en juin 2011, celle de Chirac à Rouillac, en septembre 2000, de VGE en 1981 à Barbezieux et enfin celle du général De Gaulle à Barbezieux, Angoulême et Chasseneuil en juin 1963.

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