Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

"Au bonheur d'Elise"

26 septembre 2014

Vidéo ->Autisme et prise en charge. Sophie Robert s'exprime sur les blocages

Ajoutée le 8 juin 2014

Invitée sur le plateau du 12/13 de France 3 Alpes le vendredi 6 juin, pour la projection de son film "Quelque chose en plus" aux 6 REX à Grenoble (4 au 18 juin 2014)
http://www.dragonbleutv.com/documenta...

Publicité
Publicité
26 septembre 2014

Planète Autisme invite à un Happy flashmob samedi

article publié dans Le Petit Bleu

Publié le 26/09/2014 à 03:52

Solidarité

Planète Autisme propose un flashmob solidaire, place Wilson, demain samedi./Photo archives JMM

Planète Autisme propose un flashmob solidaire, place Wilson, demain samedi./Photo archives JMM

Demain, à 15 heures,, l'association Planète Autisme donne rendez-vous à tous, petits et grands, pour danser sur le boul'.

Qu'y a-t-il de commun entre les 100 km de Millau et le flashmob de la place Wilson samedi à Agen ? Planète Autisme.

Composée de mamans (et de papas) bourrés d'amour et de courage, cette association basée à Agen, rue Debussy, propose des ateliers éducatifs avec des psychologues pour les enfants autistes. Chaque jour — chaque minute — est consacré à se battre pour que l'autisme soit reconnu comme un trouble neuro-développemental, pris en charge comme tel, et non comme une maladie «comme ce fut le cas longtemps en France et encore aujourd'hui par des professionnels» indiquait dernièrement la présidente de Planète Autisme, Laurence Franzoni.

L'association compte environ 200 membres et quelque 35 enfants y sont pris en charge par deux psychologues et un moniteur-éducateur. «Il n'existe aucune structure en Lot-et-Garonne» poursuit la présidente. «L'association accueille des enfants dans des ateliers pédagogiques «animés par des professionnels formés aux méthodes éducatives comme le Teachh (méthode structurant le temps et l'espace pour permettre à l'enfant de se concentrer sur son activité).» L'association désire se faire connaître et récolter des fonds, car elle finance une partie du coût des ateliers, afin d'alléger le budget des familles. «Plusieurs coureurs vont participer ce week-end aux 100 km de Millau pour nous aider. Pour nous, c'est compliqué d'aller là-bas alors on a voulu les soutenir ici, en organisant quelque chose de sympa.»

Ce sera donc un flashmob, demain, à 15 heures précises, place Wilson à Agen.

Pour s'y préparer, la chorégraphie de Valérie Vérot, membre de Planète Autisme, sur le tube «Happy» de Pharrel Williams, est visible sur le site You Tube http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/26/1959505-planete-autisme-invite-a-un-happy-flashmob-samedi.html. Celles et ceux qui n'ont pas internet seront initiés aux pas à partir de 14 heures.

C.D.V.

Pour aller plus loin :

 

26 septembre 2014

ANGERS : samedi 27 septembre 2014 "Scolarisation des élèves avec autisme et TED"

affiche autisme 49 christine philip 27 sept 2014

26 septembre 2014

Dimanche dernier Elise a repris l'équitation avec l'association Trott'Autrement

24 septembre 2014

Une école accueillera des enfants autistes

Une école ABA accueillera des enfants atteints d'autisme, en janvier 2015, à côté de l'école Jean-Zay.

Trois questions à...

Christelle Moyon, présidente d'Autisme Ouest 44, et représentante dans les Pays de la Loire, de l'association Agir et vivre l'autisme.

En quoi consiste cette école ?

Similaire à celle de Nantes ouverte en 2011, elle suivra le protocole ABA, de la science du comportement, reconnue par la haute autorité de la santé depuis mars 2012. Cela permet aux enfants de leur apprendre les choses de la vie, d'une manière adaptée à leurs troubles du comportement.

La prise en charge le plus tôt possible dans des structures spécifiques comme celle-ci, permet aux enfants autistes de communiquer et de surmonter leurs troubles. À l'issue de cet apprentissage (apprendre à être propre, à manger, etc.), les enfants peuvent réintégrer un établissement classique, en inclusion, c'est-à-dire accompagné d'un encadrant.

Où et combien d'enfants pourront être accueillis ?

Nous sommes en capacité d'accueillir dix enfants, âgés de 2 à 7 ans, chacun suivi par un encadrant. L'équipe sera aussi renforcée par la présence de deux psychologues, qui évalueront le niveau d'autonomie des enfants autistes, afin d'organiser un programme précis.

L'école prendra ses quartiers dans des locaux, attenants à l'école Jean-Zay, mis à disposition contre le paiement d'un loyer, par la mairie. D'une surface de 500 m2, nécessaire pour accueillir la totalité des équipements, cette école fonctionnera comme celles classiques, du lundi au vendredi de 9 h à 16 h, ainsi que le mercredi matin. Les parents devront néanmoins prendre en charge le transport de leurs enfants, le matin et le soir.

Quelles sont les démarches à faire pour inscrire son enfant ?

Il suffit de constituer un dossier qu'il faut adresser à la maison départementale des personnes handicapées. Il est téléchargeable sur le site Internet du conseil régional. Afin de pouvoir être éligible il faut que les enfants aient été diagnostiqués autistes. Après le passage en commission, la décision peut prendre 6 mois. La prise en charge reste gratuite pour les parents, cela étant financé par le ministère des Affaires sociales, à hauteur de 71 000 € par an, par enfant.

Contact : autisme44@live.fr - ch.moyon@orange.fr - 06 71 59 04 98.

Publicité
Publicité
24 septembre 2014

Caraman : le combat d'une maman pour scolariser son enfant autiste

article publié sur le site de France 3 Midi-Pyrénées

Depuis 20 jours cette maman attend un auxiliaire de vie (AVS) pour pouvoir scolariser Swann, son enfant autiste, en moyenne section de maternelle. Elle livre à France 3 Midi-Pyrénées son combat.

  • Par Mélody Locard
  • Publié le 23/09/2014 | 11:44, mis à jour le 23/09/2014 | 11:50
Sabine et son fils Swann, 4 ans et demi © Sabine Molinier
© Sabine Molinier Sabine et son fils Swann, 4 ans et demi

Le 1er septembre, Sabine Molinier, exploitante agricole, reçoit un appel téléphonique : "N'oubliez pas de venir avec votre enfant demain, à la rentrée". Un rappel insistant pour que tous élèves de l'école maternelle du Petit Bois à Caraman soient au complet pour la visite de l'inspecteur académique. Il ne faudrait pas que l'existence de la quatrième classe soit remise en cause.

Le lendemain, pour la photo de rentrée, Sabine amène son fils Swann, 4 ans et demi, autiste. Grand sourire. Ca sera le premier et le dernier de cette rentrée 2014. "Je suis venu avec mon petit chou il a été compté on m’a rapidement congédié" regrette Sabine Molinier.

"Ça fait mal au cœur qu’il soit comptabilisé alors que rien ne lui permet d’étudier"


Pour être scolarisé, son fils, étant autiste, a besoin d'un auxiliaire de vie (AVS) attitrée. Le statut d'AVS étant particulier, les candidatures sont d'abord reçues par Pôle Emploi, avant d'être présentées au rectorat.

"La cellule d'AVS rattachée à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) m'a dit qu'aucun AVS n'avait été recruté car aucun CV éligible n'a été présenté" explique Sabine Molinier.

"J'ai plutôt l'impression qu'on ne se donne pas bien la peine pour le recrutement" suspecte la maman.


Mercredi dernier, Sabine a lancé un message sur Facebook pour alerter la communauté de sa situation et surtout essayer de déclencher des candidatures. Un post partagé plus de 1.800 fois en 3 jours.

24 septembre 2014

Guide juridique et pratique "Face à l'autisme" rédigé par Alexandra GREVIN, avocate au Barreau de PARIS

article publié sur le site de l'agence NEWS PRESS

Actualités d'Alexandra GREVIN - 23/09/2014 15:56:03


L'ouvrage Face à l'autisme, a été rédigé par Alexandra GREVIN, Avocate au Barreau de PARIS, afin de guider, dans les démarches administratives et juridiques, les familles touchées par l'autisme et les autres Troubles Envahissants du Développement ainsi que les professionnels du handicap qui les accompagnent.

L'ouvrage, Préfacé par le Professeur Amaria BAGHDADLI, aborde les aspects essentiels que sont le diagnostic, la prise en charge, le droit à l'éducation, l'orientation en milieu ordinaire et en milieu spécialisé, le droit à la compensation pour les enfants, l'orientation en milieu professionnel et au sein des établissements médico-sociaux des adultes ainsi que leur droit à compensation.

L'auteur joint, notamment, un annuaire très complet de toutes les structures d'aide, d'accueil et d'information susceptibles d'aider les familles, d'accueillir les enfants, d'accompagner les adultes avec autisme et autres Troubles Envahissants du Développement.

Cet ouvrage répond à un double objectif, d'une part, celui de rendre les textes juridiques plus transparents et lisibles, d'autre part, celui de réunir l'ensemble des informations juridiques relatives à l'autisme et aux autres Troubles Envahissants du Développement, en un seul ouvrage afin de faciliter les démarches de chacun.

- Disponible dans toutes les librairies, et sur www.puitsfleuri.com

- Site internet de l'auteur, Maître Alexandra GREVIN: www.alexandra-grevin.com

23 septembre 2014

Lyon : suite à l'exclusion de son fils autiste, une mère s'enchaîne au portail du collège

article publié dans l'Express

Aujourd’hui à 13h30 : Marina, mère de Timothée, autiste, s’est enchaînée devant le portail du collège Tourette (Lyon 1er) pour protester contre le refus de la direction de scolariser son enfant, alors que c’est son collège de secteur.

Elle a le soutien de la grande majorité des élèves, qui apprécient Tim.

Voir la page de soutien facebook et cet article pour en savoir plus.

Contexte

Lyon : Tim, 15 ans, autiste, scolarisé l’année précédente dans son collège de secteur (avec de bonnes appréciations malgré son faible niveau scolaire), a été empêché physiquement par l’équipe de direction du collège de faire sa rentrée le 03/09. (voir vidéo buzz qui a été vue plus de 200 000 fois, quasiment sans relais médiatique)

La MDPH avait décidé en août, sans l’accord de la mère (qui détient l’autorité parentale concernant l’éducation), une orientation en établissement spécialisé, dans lesquels il n’y a pas de place.

La mère avait fait un recours sur cette décision : celle-ci sera rejugée le 06 octobre au Tribunal du contentieux de l’incapacité.

En attendant, depuis le jour où Tim a été empêché physiquement de faire sa rentrée, il resté chez lui…Jusqu’à aujourd’hui où sa mère a décidé de le ramener au collège.

Mais il n’y a pas été accueilli dans une classe, il a été baladé à droite, à gauche…

 

Discrimination

Ce refus de scolarisation d’un élève dans son établissement de référence est illégal :

Le principal se base sur la notification de la MDPH, que la mère conteste (c’est son droit), et faute de place, Tim doit être scolarisé dans son établissement d’origine, en attendant la décision du recours.

Le collège Tourette se dit dans l’impossibilité de l’accueillir faute d’adaptations. Cela fait pourtant partie de leur obligation, comme le mentionne l’arrêt du Conseil d’Etat du 08/04/09.

(..) le droit à l’éducation étant garanti à chacun quelles que soient les différences de situation, et, d’autre part, que l’obligation scolaire s’appliquant à tous, les difficultés particulières que rencontrent les enfants handicapés ne sauraient avoir pour effet ni de les priver de ce droit, ni de faire obstacle au respect de cette obligation ; qu’il incombe à l’Etat, au titre de sa mission d’organisation générale du service public de l’éducation, de prendre l’ensemble des mesures et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que ce droit et cette obligation aient, pour les enfants handicapés, un caractère effectif ; que la carence de l’Etat est constitutive d’une faute de nature à engager sa responsabilité(..)

Tim avait une AVS l’année dernière : est-ce si difficile de recruter une AVS pour lui ?

 

L’inspection et le collège font bloc

Le rectorat, inspection, collège font bloc pour ne pas avoir les syndicats des personnels de direction sur le dos.

Sachant qu’ils sont en faute, ils (collège et inspection) ont suggéré que l’enfant soit scolarisé en classe ordinaire dans un autre collège (Jean Monnet), qui est loin de là où habite Tim. Ce collège serait plus adapté car il y a un enseignant spécialisé dans l’Unité d’inclusion scolaire (Ulis) de ce collège.

Sa maman a refusé : car si elle le met dans ce collège proposé, alors il pourrait en être exclu très facilement car ce n’est pas son collège de secteur, et donc ils n’ont pas obligation de le scolariser. Cela s’appelle de l’exclusion en deux temps.

Mais malgré le refus de la mère, il a été inscrit d’office (par le principal ou l’inspection) dans ce collège proposé, sans demander l’autorisation à la mère.

Depuis quand l’inspection décide-t-elle de l’établissement où seront scolarisés les enfants ? Que se passerait-il si demain, l’inspection vous disait : « Bonjour, je vous informe que votre fils, qui était inscrit à son collège de secteur est désormais inscrit au collège Y. Ne remettez plus les pieds dans le collège de secteur. »

 

Affaire pas si complexe

La situation peut paraître complexe, mais elle est en réalité simple : le droit à la scolarisation de Tim dans son collège de secteur n’a pas été respecté.

Les élèves du collège sont révoltés de cette injustice. Ceux qui le connaissent disent l’apprécier, le trouvent gentil, ne faisant de mal à personne, contrairement à ce que certains médias font croire : voici par exemple ce qu’une élève qui le connaît dit :

« Ça me fait de la peine pour Tim le pauvre il n’a rien demandé lui pour mériter cela. Je suis en collège de la Tourette en classe de 4° et je voyais l’année dernière quand j’étais en 5eme. Tim était heureux et ne faisait de mal à personne il me demandait de lui faire ses lacets, je lui faisais avec plaisir et je ne vois pas pourquoi cette année il ne pourrait pas réintégrer le collège.

Tout le monde aime Tim lui il nous fait rien de mal il est heureux dans la cours il cours il s’amuse comme nous il et normal. C’est pas parceque il a un handicap qu’il est différent ».

Qui Tim dérangeait-il, à être scolarisé dans son collège de secteur ?

Pourquoi la MDPH ne tient-elle pas compte de ce que veut la maman pour son fils ?

Pourquoi l’oriente-t-elle dans plusieurs établissements spécialisés, qui plus est dans lesquels il n’y a pas de place, alors que son collège est à 100m de chez lui ?

Pourquoi vouloir systématiquement virer les enfants handicapés du milieu ordinaire vers le spécialisé, et ceci toujours en aller simple ?

 

« Dans l’intérêt de l’enfant »

Ce que j’adore c’est le « dans l’intérêt de Tim » martelé par l’équipe de direction du collège.

Bien sur, c’était dans son intérêt que Tim a eu 5 AVS en 3 semaines au mois de juin dernier.

C’est aussi dans son intérêt qu’il a eu un conseil de discipline (comme si le fait de serrer un peu fort son AVS, qui n’a pas eu d’arrêt de travail et rien du tout physiquement, était une preuve d’indiscipline).

Au fait, le conseil de discipline s’est déclaré incompétent, ce qui désavoue sur le fond comme sur la forme le chef d’établissement. N’ayant aucune sanction, Tim aurait du être réintégré le lendemain du conseil dans sa classe.

C’est aussi dans son intérêt d’inciter l’AVS à porter plainte….

Et à coté de tout cela des élèves non handicapés mais qui posent de réelles difficultés aux enseignants et aux élèves (on les appelle des éléments perturbateurs) sont rescolarisés sans problème…

 

23 septembre 2014

Maltraitance : la mère d'un autiste en guerre contre un institut

article publié dans Le Figaro

Par Publié le 22/09/2014 à 09:30

Une mère accuse la Fondation de Rothschild à Meaux de violences à l'encontre de son fils autiste âgé de 24 ans. L'établissement dément et attaque la mère en diffamation.

Le 17 septembre s'est tenu à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris une audience de référé dans le procès en diffamation qui oppose la mère d'un jeune autiste à la Fondation de Rothschild. Le jugement a été mis en délibéré au 8 octobre.

Nicole S. 50 ans est accusée de diffamation par la Fondation qui accueille depuis 2008 Daniel, son fils autiste de 24 ans. Il réside cinq jours sur sept à la Maison d'accueil spécialisée (MAS) gérée par la Fondation de Rothschild, située rue Alfred-Maury, à Meaux. Trente-deux adultes autistes y sont hébergés. Cet été, la mère a mis en ligne une pétition qui a recueilli plus de 2600 signatures. C'est le texte de la pétition que la Fondation de Rothschild a justement attaqué en diffamation. La mère y raconte que par deux fois en six mois, elle a retrouvé son fils blessé (5 dents cassés, œil au beurre noir, bleus sur le corps), les médecins ayant respectivement donné 10 jours d'incapacité temporaire totale (ITT) et 15 jours. Après le premier incident survenu en décembre 2013, elle a déposé plainte pour violence sur personne vulnérable. Un mois auparavant, un adulte autiste avait trouvé la mort au sein du même établissement. Le procureur de la République de Meaux avait ouvert une information judiciaire pour recherche des causes de la mort. Deuxième incident cet été: le 28 juillet, Nicole apprend que son fils a été transporté aux urgences pour un traumatisme crânien. Elle dépose une nouvelle plainte. C'est ensuite qu'elle rédigera le texte de la pétition mise en ligne.

«Neuroleptisation massive»

Outre les blessures, la mère dénonce également le traitement médicamenteux administré à son fils. «Quelques mois après son arrivée (au sein de l'établissement, NDLR), il s'est vu prescrire un traitement neuroleptique lourd (…) alors qu'il n'en a jamais eu besoin auparavant, ce qui l'a rendu en état de constante sédation et par conséquent encore plus handicapé, écrit-elle dans la pétition. Cette neuroleptisation massive étant la condition sine qua non pour qu'il ne soit pas mis à la porte».

La Fondation explique les «chutes» de Daniel par la maladie dont il souffre: l'épilepsie. Or, des examens neurologiques conduits en décembre et janvier dernier à l'hôpital Foch de Suresnes à l'initiative de ses parents, concluent à l'absence d'activité épileptique. Contacté par Le Figaro, Matthieu Thomas, le directeur de la MAS explique que la mère du jeune autiste est «agressive». «Nous essayons de mettre en place les prescriptions des médecins, ce qu'elle refuse. Elle ne veut pas nous donner les documents médicaux disant que son fils n'est pas épileptique. Aujourd'hui, nous ne savons donc pas s'il l'est ou s'il ne l'est pas».

Le psychiatre est médecin généraliste

Par ailleurs, l'un des médecins de l'établissement, présenté comme psychiatre aux parents via notamment un organigramme qui leur a été envoyé par la Poste est en réalité médecin généraliste, comme l'a confirmé au Figaro le Conseil de l'ordre des médecins. En cas de signalement au conseil départemental, cette qualification erronée peut faire l'objet d'une plainte de l'ordre et être suivie par une sanction disciplinaire. Cette dernière peut aller jusqu'à deux mois d'interdiction d'exercer pour le praticien. Quant à l'établissement, il peut être poursuivi pour information fallacieuse.

Depuis le mois de juin Daniel vit chez sa mère. «Ma cliente est désarmée, explique Me Delphine Meillet, l'avocate de la mère de Daniel. Elle n'a pas trouvé d'autre moyen que de crier publiquement son désespoir à travers une pétition car l'institution ne lui fournit pas de réponse. Par ce biais, elle s'adresse à toutes les personnes intéressées par la maltraitance des enfants autistes en France».

D'après le collectif Autisme, qui rassemble six fédérations d'associations, 44 % des autistes seraient victimes de maltraitance. La France compte 650.000 autistes dont 160.000 enfants.

 

La rédaction vous conseille :
23 septembre 2014

Autisme, une maman s'enchaîne au portail du collège de son fils - vidéo

22 septembre 2014

Mieux connaître la Fédération Sésame Autisme

information publiée sur le site d'Autisme 75

Présentation Fédération Française Sésame Autisme

30-09-2014

Le 28 mai 2014, Madame Christine MEIGNIEN a présenté la Fédération Française Sésame-Autisme à l'ensemble des Agences Régionales de Santé.

Télécharger la présentation

21 septembre 2014

DIJON -> La nouvelle classe pour autistes a ouvert ses portes

le 19/09/2014 à 05:00 
Tous les intervenants ont bénéficié d’une formation de dix jours dans la nouvelle unité d’enseignement. Photo F. J.

Tous les intervenants ont bénéficié d’une formation de dix jours dans la nouvelle unité d’enseignement. Photo F. J.

La nouvelle unité d’enseignement pour jeunes enfants autistes a ouvert ce jeudi à Quetigny, après une formation dynamisante

La nouvelle unité d’enseignement pour jeunes enfants autistes a ouvert, ce jeudi, à l’école maternelle La Fontaine-aux-jardins de Quetigny (voir nos éditions du 11 septembre). Une volonté forte, portée par le rectorat de Dijon, avec de nombreux partenaires dont l’Agence régionale de santé (ARS), la Ville de Quetigny ou encore le Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (Sessad) Centre Aurore de l’Acodège. Pendant dix jours, ces partenaires, ainsi que les familles des élèves scolarisés dans cette unité d’enseignement (1), ont suivi une formation commune menée par l’association ABA Côte-d’Or, avec Déborah Esmail et Diane Fraser, analystes du comportement. Une initiative dont tous soulignent le dynamisme, « car elle permet un vrai dialogue entre tous ceux qui interviendront auprès des enfants ». « Grâce aux parents, nous avons pu travailler sur des petits films présentant leurs enfants », ajoute Déborah Esmail. « Nous ne travaillons donc pas globalement sur de futurs élèves, mais précisément autour d’Ismaël, Dany et Tinny. Cela nous permet de préparer très concrètement leur futur accompagnement personnalisé. » Un comité de suivi de la nouvelle unité d’enseignement sera également mis en place. Avec la fois une évaluation interne, mais aussi des regards extérieurs. De cette expérience novatrice, l’association ABA espère faire « un moteur pour l’avenir ».

(1) La nouvelle unité d’enseignement pourra accueillir sept jeunes enfants autistes. Trois sont d’ores et déjà inscrits.

19 septembre 2014

Le plan autisme commence à la maternelle

article publié sur clicanoo Le journal de l'île de la Réunion

  • publié le 19 septembre 2014
  • 05h56

L’enseignante de l’unité d’enseignement maternelle pour enfants autistes, Amandine Delhelle, a fait visiter sa classe au recteur de l’académie de La Réunion, Thierry Terret (photo Jean-Claude François).

Pour la première fois sur l’île, une classe de maternelle accueillant des enfants atteints de troubles envahissants du développement ou plus communément autisme a été inaugurée hier à l’école Louise-Michel de Saint-Pierre. Le plan autisme 2013-2017 commence.

Éducation

Il y a des petites chaises autour d’une table ronde, un coin lecture avec deux bancs, un tableau noir et un autre blanc, des dessins d’enfants, de la pâte à modeler… Au niveau du matériel, on se trouve dans une classe comme il en existe tant d’autres. À une exception près, dans cette classe, il y a une enseignante, deux Atsem et deux éducatrices spécialisées sans oublier les deux Atsem pour la pause déjeuner pour… sept enfants. « On a vraiment besoin d’être un pour un avec ces enfants, indique Amandine Delhelle, l’enseignante de la première unité d’enseignement maternelle pour enfants autistes inaugurée hier matin à l’école Louise-Michel de Saint-Pierre. Ce n’est pas la première fois que j’encadre ces enfants. J’en ai suivi dans le cadre d’enfant intégré dans une classe ordinaire. Aujourd’hui, on doit gérer sept enfants. Ils ont besoin d’attention et d’intentions particulières, et à chaque instant. »

Cette unité spécialisée a été mise en place grâce à un groupe de partenaires composé du rectorat, de la mairie saint-pierroise, de l’ARS (Agence régionale de la santé), de l’institut Père Favron et du conseil général qui ont signé hier une convention. « C’est le travail d’une année, indique Nicolas Durand, le directeur général adjoint de l’ARS. Ce plan régional, c’est plus de 8 millions pour La Réunion. Nous accusons, comme en France en général, un retard énorme sur la scolarisation des enfants autistes, mais notre problème majeur est de poser un diagnostic rapide et sur des enfants très jeunes. »

Dans ce plan, il est prévu l’ouverture d’autres unités spécialisées, la création d’un véritable réseau de détection pour les tout-petits, de formation pour les ados et les adultes aussi. À La Réunion, il y a environ 1 830 enfants autistes, aujourd’hui, seulement 450 sont diagnostiqués. Ils se retrouvent intégrés dans une classe ou dans une unité « CLIS » (classe pour l’inclusion scolaire). « On sait qu’il y a d’autres besoins ailleurs sur l’île, indique le recteur, Thierry Terret. Nous avons dorénavant trente enfants TED qui sont pris en charge. Cette unité est une première expérimentation qui en appellera certainement d’autres. »

Véronique Tournier vtournier@jir.fr

19 septembre 2014

Autisme Trégor Goëlo. Le départ du Dr Lemonnier créé un vide

19 septembre 2014

Eric Lemonnier

À l'invitation d'Autisme Trégor Goëlo (ATG), trente personnes étaient présentes, vendredi, pour une rencontre avec le Dr Éric Lemonnier. Le pédopsychiatre, engagé auprès des enfants touchés par l'autisme, en Bretagne, quitte la ville de Brest pour celle de Limoges.

« Les pratiques évoluent lentement »

« Son départ crée un grand vide dans la région Ouest : il était d'une aide infiniment précieuse pour les familles qui restent sans aucun autre interlocuteur, se désole Gwen Lair, présidente d'Autisme Trégor Goëlo. Les pratiques évoluent lentement, il faudra peut-être des années avant que les établissements médico-sociaux et sanitaires n'appliquent réellement les préconisations de la Haute autorité de santé. Les enfants grandissent sans le suivi auquel ils ont droit. » L'association note bien un appel à projet en 2015 pour créer un Sessad (Service d'éducation spéciale et de soins à domicile) costarmoricain mais pour vingt enfants.

Un atelier programmé le 8 octobre

Par ailleurs, ATG, soutenue par la Fondation Orange, organise, le 8 octobre, un atelier d'aide à la scolarisation, socialisation des personnes autistes via l'utilisation de quatre tablettes numériques. ATG contribuera au trail du Foeil, le dimanche 19 octobre, et à la conférence sur l'autisme du Dr Lemonnier, le 27 novembre, à Quintin.

Contact Tél. 02.96.54.61.54 ; e-mail, www.autisme_tregorgoelo.com

19 septembre 2014

Nouvelle galère pour Yann et sa famille

19/09/2014 05:46
Fabienne, maman de Yann et son accompagnatrice, Amandine, attendent une réponse. - Fabienne, maman de Yann et son accompagnatrice, Amandine, attendent une réponse.Fabienne, maman de Yann et son accompagnatrice, Amandine, attendent une réponse.

Malgré l’engagement pris par l’inspecteur de circonscription, Yann, adolescent autiste, s’est vu refuser l’entrée en 4 e au collège de Touvent.

Pour une fois, Yann, adolescent autiste, devait faire une rentrée scolaire sans problème. Sa famille avait pris les devants en juin, pour demander le renouvellement de son orientation scolaire au collège Touvent qu'il fréquente depuis deux ans. « A trois jours de la rentrée, nous avons appelé le collège pour connaître les horaires. La principale, Mme Azema, nous a alors informés qu'elle refusait d'accueillir Yann, pour des raisons de sureffectifs dans les classes Ulis. » Pour les parents de Yann, c'est l'incompréhension la plus totale.

 " C'est épuisant "

« En juin, en présence de Mme de Gouville, directrice de la Maison du handicap, et de notre avocate, Sophie Janois, Noël Ravat, adjoint au directeur académique des services de l'Éducation nationale, avait pris l'engagement de son inclusion à Touvent. Nous étions tous d'accord pour un mi-temps (douze heures) qu'il effectuait déjà en fin d'année scolaire. L'inspecteur revient sur la parole donnée. » Pour Fabienne Vedrenne, sa maman, et Amandine, son accompagnatrice de vie scolaire, le renvoyer à l'EME – dont il dépend et dont elle ne remet nullement en cause l'enseignement – serait le condamner à régresser. « Yann a fait beaucoup d'efforts pour intégrer le collège et avait surtout progressé dans la socialisation avec les autres élèves, condition majeure à la préparation de son projet professionnel. Le retour à l'EME, dans un milieu qui n'est plus adapté pour lui, serait le mettre en souffrance. Par respect pour lui, je ne peux pas faire marche arrière », lance la maman qui, dans un courrier qu'elle va adresser au rectorat et à la MDPH, demande une réorientation de son fils. « Si l'inspecteur ne pouvait nous assurer l'accueil de Yann au collège, nous aurions demandé une double orientation. »
Intégrer un enfant handicapé dans la société est plus qu'un parcours du combattant : un sacerdoce. « C'est épuisant, convient Fabienne Vedrenne. Je n'étais pas préparée à faire la guerre. Mais si j'y mets autant d'énergie, c'est pour mon fils mais aussi pour tous les autres parents et leurs enfants qui ne sont pas assez armés à faire valoir leur droit. »

réaction

Noël Ravat : " La porte du collège n'est pas fermée "

Noël Ravat, adjoint au Dasen, conteste s'être engagé sur un mi-temps au collège. « La porte du collège n'est pas fermée. Même si la réponse que j'ai bon espoir d'apporter, ne sera pas forcément à la hauteur de la demande de la famille. Je peux m'engager sur un temps de trois heures en espérant l'étendre progressivement, mais cela dépend de la situation des quatre enfants en attente d'établissements spécialisés que nous sommes tenus d'accueillir à Touvent, et qui sont arrivés en sureffectifs. En juin, une convention a effectivement été signée entre l'EME et le collège Touvent qui posait le cadre juridique de l'accueil de Yann dans ce collège. Mais il n'y a pas eu d'engagement sur le nombre d'heures ; l'inclusion de Yann ne pouvait se faire que dans la limite du temps disponible. Je demande à la famille de nous donner un peu de temps, un mois, pour trouver une solution. Une nouvelle rencontre entre les directions de l'EME, du collège et moi-même doit avoir lieu prochainement. »

Catherine Pelletier
19 septembre 2014

Projet de loi autonomie : le handicap absent !

article publié dans Handicap.fr

Résumé : L'Unapei se dit révoltée par l'absence de prise en compte des personnes handicapées vieillissantes dans le projet de loi autonomie. Christel Prado, sa présidente, demande des actes et rappelle que le handicap ne prend pas sa retraite !
 
Par le 11-06-2014

*Créée en 1960, l'Unapei est la première association française représentant et défendant les intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles.

Handicap.fr : La présidente de l'Unapei est en colère ?
Christel Prado : Oui. Depuis des décennies, l'Unapei alerte les gouvernements successifs sur les conséquences du vieillissement des personnes handicapées et du manque d'anticipation qui mènent à des situations dramatiques. Or le projet de loi autonomie « Adaptation de la société au vieillissement » présenté le 3 juin 2014, attendu depuis 2003, ne prend toujours pas en compte les besoins des personnes handicapées vieillissantes ! L'Unapei est scandalisée ! Stop au discours, nous voulons des actes !

H.fr : Vous siégez au CESE (Conseil économique social et environnemental) et avez travaillé sur ce projet de loi mais la parole de cette institution ne semble pas avoir été entendue…
CP : En effet, et la réponse apportée par ce projet de loi autonomie est bien en-deçà de la problématique. J'ai bien peur que toutes les politiques en faveur des personnes handicapées, et notamment la loi handicap de 2005, ne s'en trouvent affectées. Il faut dire les choses clairement : madame Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie, qui a porté ce projet depuis deux ans, ne se sentait absolument pas concernée par la situation des personnes handicapées dont elle faisait un sujet à part. Ce qu'elle m'a confirmé lors d'un entretien ! C'est pourquoi l'Unapei ne va pas se priver de monter au créneau.

H.fr : Des actions ont pourtant été menées, et notamment par le groupe de travail conduit récemment par Patrick Gohet, sur cette question de l'avancée en âge des personnes handicapées…
CP : Oui, un rapport et des préconisations ont été publiées en 2013 par ce groupe qui apportent de nombreuses solutions concrètes mais le projet de loi autonomie n'en a absolument pas tenu compte. On nous dit clairement : « Les personnes handicapées ont tout et on ne comprend pas pourquoi elles revendiquent encore ! »

H.fr : Le remaniement ministériel d'avril dernier a peut-être mis un peu de désordre dans cette situation…
CP : Mais oui, bien sûr ! On peut se retrancher derrière ce moment de flottement de quelques semaines or ce projet de loi est en gestation depuis 2003. Plus de dix ans pour y réfléchir…

H.fr : Cela concerne combien de personnes dans le réseau Unapei ?
CP : 35 000 personnes handicapées vieillissantes qui sont sans solution d'accueil adaptée à leur besoin.

H.fr : C'est-à-dire, où vivent-elles ?
CP : Dans leurs familles, avec des parents parfois eux-mêmes très âgés qui s'occupent encore nuit et jour de leur enfant. Mais aussi auprès de frères et sœurs qui se retrouvent du jour au lendemain à devoir accueillir leur frère handicapé chez eux faute de solution. Que dire aux personnes handicapées elles-mêmes qui perdent leurs proches, qui s'inquiètent de leur devenir et se retrouvent dans l'impasse ? L'absence de réponse du gouvernement est insupportable.

H.fr : Le 24 mai 2014, lors du 54ème congrès de l'Unapei, vous avez interpelé Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat en charge du handicap sur cette question…  
CP : Je lui ai rappelé que notre société semble avoir découvert que ces personnes dites fragiles, grâce à l'accompagnement et aux soins et surtout à leur utilité sociale, peuvent désormais vieillir. Les personnes handicapées naissent, grandissent, apprennent, travaillent, aiment, créent, partent en vacances, vieillissent et meurent même après leurs parents…

H.fr : Que demandez-vous au gouvernement ?
CP : Face à ce manque cruel de considération, de revoir sa copie dans les plus brefs délais ! Nous souhaitons que la personne soit maintenue dans son milieu de vie habituel le plus longtemps possible. Mais cela suppose d'accroître le financement de services extérieurs médicaux ou paramédicaux au sein de structures telles que les foyers d'hébergement ou foyers de vie. Ce maintien à domicile et l'accompagnement de la personne au sein de la famille peut aussi se faire avec l'appui de services pour les personnes les plus autonomes, tels que des services d'accompagnement à la vie sociale.

H.fr : Et pour ceux qui doivent être accueillis en établissements ?
CP : Là encore, il existe des solutions, à condition de déployer des partenariats avec des services de soins palliatifs pour les MAS (Maison d'accueil spécialisée) ou FAM (Foyer d'accueil médicalisé). Mais aussi de créer des accompagnements adaptés au handicap intellectuel dans les maisons de retraite (EHPAD) avec les aménagements nécessaires. Et enfin de créer des établissements spécialisés pour ces personnes handicapées vieillissantes. Mais le constat est le suivant : les offres de places et de services demeurent largement insuffisantes et doivent être développées de manière urgente afin de faire face à l'accroissement des demandes.

H.fr : Concrètement, quelle est la situation ? Des exemples ?
CP : Lorsqu'elles atteignent 60 ans, les personnes handicapées vivant en MAS peuvent y rester mais les travailleurs d'ESAT (Etablissements et services d'aide par le travail) habitant en foyer doivent le quitter. Nous voulons des solutions alternatives pour éviter cette rupture.

H.fr : On vous sent remontée… L'Unapei ne compte pas en rester-là ?
CP : Pour parler franchement, je suis chaude bouillante. Et si l'Unapei doit descendre dans la rue, c'est sur cette question. Ca et l'accueil des Français en Belgique ! Il faut enfin prendre des décisions politiques ! Il faut que ça bouge et que les citoyens reprennent en main leur destin. Tous les citoyens…

18 septembre 2014

Soins aux personnes handicapées, 9 milliards d'euros en 2013

article publié sur handicap.fr

Résumé : 2013 : la santé fait ses comptes. Le rapport des " Comptes nationaux de la santé en France en 2013 " vient d'être rendu public. Sur 247,7 milliards d'euros, 9,1 sont consacrés aux soins des personnes handicapées.
 
Par le 11-09-2014

9,1 milliards d'euros ont été consacrés aux soins de longue durée des personnes handicapées en 2013, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2012.

Pour les enfants et adolescents

On recense 106 000 places fin 2010 dans les établissements accueillant des enfants et adolescents handicapés. Les plus nombreux sont les IME (Instituts médico-éducatifs), avec près de 70 000 places (dont 31 % en internat et 69 % en externat /accueil de jour), et les ITEP (Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques) avec 15 000 places (dont 56 % en internat). Viennent ensuite les EJDS (Établissements pour jeunes déficients sensoriels, 7 800 places), les IEM (Instituts d'éducation motrice, 7 500 places) et les EP (Etablissements pour enfants polyhandicapés, 5 600 places dont 51 % en internat). Les enfants accueillis dans ces établissements y sont le plus souvent scolarisés. Les services à l'enfance handicapée Sessad (Services d'éducation spéciale et de soins à domicile) offraient, quant à eux, 44 000 places, soit 10 000 de plus qu'en 2006. Ces services assurent un accompagnement personnalisé des enfants ou adolescents pour leur maintien dans leur milieu de vie habituel, 96 % des bénéficiaires étant en effet scolarisés en milieu ordinaire. À l'offre de services des Sessad s'ajoutent les services de soins ambulatoires qui proposent du dépistage précoce et des suivis en consultation, assurés par les CAMSP (Centres d'action médico-sociale précoce) pour des enfants âgés de moins de 6 ans et par les CMPP (Centres médico-psycho-pédagogiques) pour les enfants de moins de 20 ans. En 2010, 65 000 enfants ont été suivis par les CAMSP et 175 000 par les CMPP.

Pour les adultes

Les établissements d'hébergement pour adultes handicapés offraient 140 000 places fin 2010. Parmi ceux-ci, les financements de l'assurance maladie se dirigent surtout vers les structures médicalisées, qui accueillent les personnes lourdement handicapées ayant besoin d'une tierce personne pour effectuer les actes essentiels de la vie courante. Les 24 000 places en MAS (Maisons d'accueil spécialisées) sont entièrement financées par l'assurance maladie ; elles accueillent des personnes souffrant de déficiences intellectuelles (41 % des personnes accueillies) ou de polyhandicap (30 %). Les FAM (Foyers d'accueil médicalises, 20 500 places), financés partiellement par l'assurance maladie, accueillent majoritairement des personnes avec une déficience intellectuelle, psychique ou motrice. L'âge moyen des personnes accueillies en MAS et en FAM progresse : plus de 30 % d'entre elles ont plus de 50 ans. Les services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés se sont fortement développés entre 2006 et 2010, notamment les SAVS (Services d'accompagnement à la vie sociale, qui prennent en charge 38 000 adultes) et les SAMSAH (Services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés). Seuls ces derniers sont financés pour partie par l'assurance maladie (80 millions en 2011). Leur nombre a été multiplié par 4 depuis 2006 : il s'élève à 250 en 2010 pour 7 300 personnes accueillies.

Santé en France : 247 milliards d'euros

Voici les derniers chiffres rendus publics dans l'édition 2014 des « Comptes nationaux de la santé en France en 2013 ». Complexe mélange d'années de références, de chiffres et de statistiques qui permettent néanmoins de définir les grandes lignes de la « santé » dans notre pays aujourd'hui. Le montant global des dépenses courantes de santé s'élève à 247,7 milliards d'euros en 2013. Il ressort de cette analyse que le ralentissement de la progression de la consommation de soins et biens médicaux se confirme (sous la barre des 3 % pour la 4ème année consécutive) et que la part des dépenses de santé à la charge des ménages diminue pour la deuxième année consécutive.

17 septembre 2014

Film suivi d'un débat "Avis aux intéressés" au cinéma Le Balzac à Paris - 27 septembre 2014

Projection-débat organisée le samedi 27 septembre à 11 h, au Cinéma Le Balzac, 1 rue Balzac 75008 Paris, par le Centre de Ressources Autisme d'Ile-de-France, autour du film "Avis aux intéressés", de Cédric Romain, durée 28 mn.

Le film aborde la thématique de l'avenir d'un adulte autiste après la mort du parent avec qui il vit.
Un sujet difficile mais traité via une fiction parfaitement maitrisée, remarquable de justesse et de finesse, et magnifiquement interprété.
Nous vous le conseillons vivement !


L'entrée est gratuite mais sur réservation.
Voici donc le lien pour vous inscrire :  projection.avisauxinteresses@gmail.com
Attention : le cinéma Le Balzac n'est malheureusement pas accessible aux personnes en fauteuil.

Vous trouverez ci-joint l'affiche et un dossier de présentation du film.
Sachez aussi que le réalisateur est prêt à accompagner son film, si vous souhaitez organiser un débat dans le cadre d'une association, d'un établissement...

Bien cordialement,
L'équipe de Ciné-ma différence

Rappel : Prochaine séance Ciné-ma différence,
samedi prochain 20 septembre, à 15 h , au Cinéma Chaplin Denfert 75014 : Dragons 2

 

affiche du film avis aux intéressés

 

16 septembre 2014

Val-d'Oise : une classe de maternelle pour enfants autistes vient d'ouvrir

article publié dans Le Parisien

L'école de La Challe va permettre, dès ce matin, à des autistes de 3 ans d'être scolarisés comme les autres enfants. Une première dans l'académie de Versailles. Christophe Lefevre | 15 sept. 2014, 07h00

Eragny-sur-Oise, vendredi. Enseignantes, éducatrices, psychologues, psychomotricienne… Les intervenantes sont prêtes pour accueillir les premiers élèves de cette classe innovante qui permet d’intégrer les enfants autistes au milieu scolaire ordinaire. (LP/C.L.)

Pour Isabelle Kerebel, inspectrice de l'Education nationale pour la scolarisation des élèves handicapés, c'est une «révolution». A l'école maternelle de La Challe à Eragny (Val-d'Oise), une classe pour l'inclusion scolaire (Clis) des troubles envahissants du développement accueille dès ce lundi trois enfants autistes de 3 ans, originaires de Cergy, Saint-Ouen-l'Aumône et Eragny-sur-Oise. Quatre autres enfants arriveront bientôt. C'est la première classe de ce type dans l'académie de Versailles (Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Val-d'Oise). Trente doivent voir le jour dans l'Hexagone lors de cette rentrée.

16 septembre 2014

Belle démonstration de solidarité

Publié le 13/09/2014 à 06h00 par

Belle démonstration de solidarité Le chèque a contribué à la formation d’un chien médiateur. © Photo

Photo A. P.
Au forum des associations, samedi dernier, un chèque, d'un montant de 1 167,61 euros, a été remis à l'école de chiens guides du centre Aliénor de Mérignac. Cette somme a été collectée grâce à une action de solidarité nommée Solifunck, créée par Pascale et David Olivar, qui consistait en une marche solidaire lors du forum sur le handicap (1) qui s'est tenu le 14 juin sur la commune.

Un lien pour aller vers l'autre

Ce don a permis de financer une partie de l'éducation de la chienne médiatrice nommée Havane, qui a été remise, samedi, au petit Simon, souffrant d'autisme. C'est l'association Une patte pour un sourire, qui cherche des financements pour éduquer les chiens guides aveugles ou les chiens médiateurs pour les enfants souffrant de troubles de la socialisation notamment, qui a permis cette action. Ces chiens médiateurs répondent à un besoin de lien pour aller vers les autres et s'ouvrir sur la vie.

Sandra Callen, adjointe au maire et responsable du Ccas de Marcheprime, au nom de son homologue Chantal Bourgarel s'est dite très fière de cette remise de la chienne médiatrice à Simon. « Havane représente la mobilisation, un premier mouvement sur la commune, à l'occasion du forum sur le handicap. »

À noter également la présence des membres de l'association Simon rêve se réalisait, dont l'objet est de réaliser les rêves des enfants autistes. (2)

Pour contacter le centre Aliénor, tél. : 05 56 47 85 15, adresse : ZI du Phare 11 rue Joseph-Cugnot, Mérignac, internet : www.chiensguides-alienor.com

Agnès Prébost

(1) Le forum sur le handicap, coorganisé par le centre communal d'action sociale (Ccas) et l'association Marcheprime action handicap fut une première sur Marcheprime. (2) Contact de l'association Simon rêve se réalisait : 06 67 29 54 46.

Publicité
Publicité
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 398 191
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité