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"Au bonheur d'Elise"
equitherapie
2 décembre 2012

Autisme : le rôle de l'animal - REGARDS CROISES les 13 & 14 décembre 2012 à Brest


REGARDS CROISÉS
« L’autisme : le rôle de l’animal »
Martine Hausberger & Marcel Trudel
13 & 14 décembre 2012
Amphi 3 de la Faculté de Médecine, Brest

Extrait :

"REGARDS CROISES (Martine Hausberger & Marcel Trudel, 13 & 14 décembre 2012)

L'autisme est un trouble envahissant du développement débutant avant l'âge de 3 ans qui se manifeste notamment par des difficultés dans les relations sociales et la communication. Proposer des activités en lien avec l’animal est un phénomène en plein essor pour ces personnes. Dans de nombreux cas, les observations suggèrent qu’en présence d’animaux - comme le cheval ou le chien - les personnes avec autisme améliorent leur communication sociale. Pour autant, peu de scientifiques se sont intéressés à cette question.


Il nous a semblé, dès lors, particulièrement intéressant de réfléchir aux différentes composantes que constitue la mise en relation des personnes avec autisme et des animaux, aussi bien dans le cadre de la médiation animale que de l’animal familier à la maison. C’est pourquoi, nous vous proposons un « regard croisé » sur cette question. Nous aurons le plaisir d’accueillir deux personnalités dans leur domaine : Martine Hausberger et Marcel Trudel ainsi que de nombreux autres participants qui nous apporteront leur point de vue sur cette question."

Organisateurs :

Service hospitalo-universitaire de Pédopsychiatrie
Centre de Ressources Autisme de Bretagne
IPSEF (Institut pour la Promotion de la Santé de l’Enfant et de sa Famille)
CHRU de Brest, Hôpital de Bohars - 29820 Bohars
Association Loi 1901 - Identifiant SIRET : 528 247 877 00012

et la Fondation Sommer

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26 octobre 2012

L'enfant autiste peut-il récupérer des fonctions cognitives et sociales par le lien à l'animal ?

article publié sur :
Sandie Bélair décembre - 4 - 2008

Les relations homme-animal intéressent les jeunes chercheurs et c’est avec enthousiaste que nous accueillons leurs travaux et recherches. Après Jérôme Michalon, c’est Marine Grandgeorge , doctorante en psychologie, qui a accepté de se présenter et de nous parler de sa thèse…

 

Marine, pouvez-vous SVP vous présenter et nous parler de votre cursus universitaire?
Avant d’être en doctorat de psychologie à Rennes, j’ai effectué mon cursus universitaire à Strasbourg en Sciences de la Vie. Après m’être focalisée aux détails de l’organisme, notamment par mon année de licence de physiologie animale et biologie cellulaire, je me suis intéressée à l’animal à son entier. J’ai donc acquis des connaissances en écologie, biologie des populations et des écosystèmes et surtout éthologie. A la fin de mon cursus, j’ai donc obtenu mon Master 2 « Recherche en Ethologie et Ecophysiologie ».

Vous êtes issue de la biologie et de la science, pourquoi vous êtes vous orientée vers les sciences humaines et notamment la psychologie? Pouvez-vous nous préciser votre spécialité?
Dans le monde de la recherche actuel, il est nécessaire de décloisonner les projets et de ne pas rester centré sur sa propre discipline. C’est pourquoi j’ai voulu me diriger vers les sciences humaines et sociales et précisément vers la psychologie du développement (ma spécialité) qui reste très proche de l’éthologie humaine mais qui aborde les mêmes sujets sous un autre angle. Cette interdisciplinarité me permet d’avancer dans la recherche sans œillère, ou du moins, en les réduisant au maximum.

Vous portez semble t-il un grand intérêt aux relations homme-animal. Pourquoi?
Cet intérêt à des sources multiples. La première remonte à l’enfance ; en effet, j’ai eu la chance de grandir entourée d’animaux (chien, chat, tortue, oiseaux, hamsters, …). Les liens que nous, humains, pouvons développer avec les animaux sont des choses ancrées en moi et donc naturelles. La deuxième fut mon stage de Master 2 que j’ai effectué avec D. Grémillet dans au DEPE à Strasbourg. J’ai travaillé sur une thématique touchant les oiseaux marins, et je me suis beaucoup documentée sur l’impact de l’Homme sur ces populations de la Mer du Nord. Mon encadrant m’a donné l’envie de faire de la recherche et mes diverses expériences m’ont finalement conduites à mettre au cœur de mon projet les relations entre les Hommes et les Animaux.

Vous préparez d’ailleurs une thèse sur les relations entre des enfants autistes et des animaux. Pouvez-vous nous expliquer l’origine de cette recherche (question de départ) et nous présenter votre travail? Quelles sont vos hypothèses?

En fait, mon sujet s’intéresse plus largement aux relations que les enfants autistes développent avec les animaux domestiques. Au départ, je n’avais pas arrêté de choix d’espèce pour avancer sans œillères. Désormais, je travaille plus sur 3 espèces, par choix méthodologique, à savoir le chien, le chat mais aussi le cochon d’Inde.

En ce qui concerne la genèse de ce projet…en toute franchise, je n’en ai pas été l’actrice principale mais celle qui a permis de lancer un projet sommeillant depuis quelques années dans le tiroir de deux chercheurs : M. Hausberger, directrice du laboratoire d’éthologie à Rennes, et S. Tordjman, professeur en pédopsychiatrie.

L’idée de cette recherche est partie de l’autisme. Ce syndrome clinique est défini par un ensemble de troubles du comportement comme un déficit des interactions sociales et de la communication. L’hétérogénéité du syndrome implique une hétérogénéité des prises en charge des patients et des thérapies qui leur sont proposées. Des thérapies alternatives existent comme la musicothérapie, l’arthérapie ou encore la thérapie assistée par l’animal. Si cette dernière ne fait pas l’objet d’un consensus, des observations suggèrent que les enfants autistes amélioreraient leur communication sociale en présence d’animaux (e.g. dauphin, cheval). Toutefois, il s’est révélé qu’il y avait un manque de recherche dans ce domaine.

L’utilisation de l’animal comme moyen thérapeutique a de bons appuis théoriques pour les individus souffrant d’autisme, et notamment les enfants. L’animal est un stimulus multisensoriel, globalement plus prévisible et plus facile à décoder qu’un être humain. Les animaux domestiques semblent jouer un rôle crucial dans le développement cognitif et social des enfants. Les animaux domestiques pourraient agir théoriquement en tant que substitut social, permettant aux enfants, et plus particulièrement ceux souffrant de troubles envahissant du développement, d’établir des liens avec eux, puis de prolonger/transférer éventuellement ces liens aux autres êtres humains.

La formation de liens sociaux, difficile pour les enfants autistes, pourrait donc être théoriquement facilitée par la présence d’un animal domestique. Avant d’envisager de mettre en place une thérapie, notamment celle assistée par l’animal, il nous a donc semblé nécessaire (1) de mieux appréhender le type de relation établie entre l’enfant et l’animal, (2) d’obtenir des données objectives et quantifiables quant aux apports de cette relation, et (3) d’examiner les modalités d’interaction et leurs conséquences sur l’aptitude de l’enfant à communiquer et développer ses compétences cognitives.

Comment procédez-vous (démarche), sur combien d’enfants portent vos travaux? Quels sont vos outils?

En premier lieu, j’ai eu l’occasion de réaliser 250 entretiens directifs avec des parents d’enfants autistes (tout âge) sur les relations qu’ils avaient pu établir avec des animaux. A partir de là, l’étude s’est découpée en 2 phases, à savoir (1) la définition de la relation entre l’enfant de 6 à 12 ans et l’animal familier (chien et/ou chat) dans le contexte habituel grâce à des observations éthologiques, et (2) la définition des stratégies d’approche des enfants du même âge face à un animal inconnu (i.e. cochon d’Inde). Ces observations sont faites pour environ une vingtaine d’enfants autistes auxquels j’ai associées une vingtaine d’enfants au développement typique (même âge, même sexe).
Pour ouvrir mon sujet de recherche, j’ai, à terme, envie de réfléchir à des clés à donner aux thérapeutes utilisant l’animal afin d’améliorer l’efficacité de leur démarche.

Pour ouvrir votre sujet de recherche, vous parlez de clés, qu’entendez-vous par ce terme? Parlez-vous de modèles, de démarches, de grilles de lecture? Pouvez-vous préciser vos propos SVP?
Pour l’instant, les clés peuvent être multiples, comme vous les citez. D’une part, j’aimerais créer, par exemple, une grille de lecture simple afin de caractériser la relation qui s’établit entre l’enfant et l’animal (ex : quelle modalité sensorielle est privilégiée), ce qui permettrait d’affiner les prises en charge. D’autre part, j’aimerais dégager grâce à ma recherche si des caractéristiques générales de l’enfant, de l’animal ou de l’environnement ont tendance à être associée à un type de comportement afin de le privilégier ou de ne pas aller contre. Je m’explique : si globalement, il semble que les enfants de 6 à 9 ans ne privilégient pas spontanément le canal sensoriel tactile quand ils sont avec un chien dans leur milieu familier, on pourrait en tenir compte en thérapie, par exemple, pour simuler cette sensorialité si l’enfant est en confiance avec l’animal ou alors utiliser les autres canaux sensoriels pour le mettre en confiance.

Pouvez-vous déjà nous faire part de vos premiers résultats? On est très curieux!!!
Je suis désolée, mais je vais vous décevoir…Il est encore trop tôt pour donner des résultats fiables et certains. Je peux vous dire simplement que l’environnement social de l’enfant autiste (constitué par les animaux familiers mais aussi par la fratrie et les parents) joue beaucoup sur la relation qu’il développe avec les animaux mais aussi plus largement (e.g. développement du langage). Pour ceux que cela intéresse, je publie régulièrement des informations sur mon blog.

Qu’attendez-vous d’une telle recherche?
De cette recherche, j’attends surtout une connaissance plus fine des modalités d’interactions privilégiées par les enfants autistes mais aussi une meilleure connaissance des facteurs pouvant faire varier la qualité de la relation. En effet, pourquoi un enfant, qu’il soit autiste ou non, est plus attiré qu’un autre par un animal ?
Et surtout, cela va peut être vous étonner, j’attends que l’on démystifie le pouvoir de l’animal comme « guérisseur ».

Comment a t elle été accueillie par l’Université?
Au delà de l’Université, c’est plus l’accueil par tous les membres du laboratoire et des chercheurs associés au projet qui m’importait. Il fut très bon car c’est un sujet qui touche tout le monde. Ce qui me permet d’échanger facilement et de communiquer autour de ma recherche.

Que pensez-vous de l’engouement actuel pour les interactions homme-animal et pour l’utilisation à des fins thérapeutiques de l’animal?
En toute honnêteté, cela me fait un peu peur car il y a toujours des gens malhonnêtes qui profitent de la détresse des familles. Mais quand les thérapies sont utilisées aussi bien dans le respect des animaux, des patients et des thérapeutes, je n’y vois que du bon. Gardons cependant toujours à l’esprit que l’animal ne sera jamais guérisseur mais source de bien être et uniquement pour certains patients.

Quel avenir pour cette pratique selon vous?
En veillant au respect de chaque protagoniste, je pense qu’elle peut vraiment apporter un plus dans l’alternative aux thérapies classiques. Cependant, à mon humble avis, une réglementation devrait être mise en place pour permettre que chaque chose se passe du mieux possible.

Après votre doctorat vous souhaitez vous orienter vers quel domaine?
Mes projets post doctorat sont divers car je ne veux me fermer à aucune opportunité. Mais, vous vous en doutez, comme tout jeune chercheur, je souhaite décrocher un poste de maître de conférences pour continuer mes recherches mais aussi sensibiliser les étudiants à cette thématique en enseignant à l’Université.

Pour conclure, souhaitez-vous ajouter un autre élément?
Pour finir, je voulais simplement vous encourager à continuer d’informer le grand public sur ce vaste domaine que sont les relations entre les hommes et les animaux. Merci à vous.

Un grand merci à Marine pour sa participation et bon courage à elle pour la suite de sa thèse… Nous espérons qu’elle viendra nous présenter les conclusions dès que ses travaux seront achevés. En attendant, n’hésitez pas à lui poser des questions et à aller visiter son blog!

Pour en savoir plus:

Le blog de Marine : www.relationenfantanimal.blogspot.com
La bibliographie de Marine : http://mabibliographie.blogspot.com

Sandie

19 octobre 2012

Sabine Chapuis - association Equi-sens : la thérapie par le cheval en Bourgogne

Equi-Sens : la thérapie par le cheval

L’association bourguignonne Equi-Sens, en Côte-d’Or, propose une thérapie avec le cheval. Son objectif : la prise en charge, en séances individuelles, des enfants, adolescents ou adultes handicapés, en difficulté sociale et/ou relationnelle.

Depuis 2002, l’association Equi-Sens, basée à Asnières-les-Dijon (Côte-d’Or), utilise le cheval comme «outil» thérapeutique pour soigner les personnes, enfants, adolescents, adultes, souffrant de difficultés d’ordre relationnel ou social ou souhaitant surmonter un handicap, qu’il soit physique, moteur ou sensoriel.

Elle est la première en France à proposer ce type de thérapie qui permet d'aborder les aspects éducatifs, pédagogiques, psychologiques affectifs et relationnels. Son public afflue de toute la région et au-delà.

Des institutions, des prescripteurs médicaux ou sociaux et les particuliers eux-mêmes font appel à ses services, à la recherche d’un mieux-être intérieur, d’une amélioration des troubles comportementaux. Le défi est parfois de taille.

Pour le réussir, Sabine CHAPUIS, responsable de la structure et éducatrice spécialisée, formée en thérapie avec le cheval (TAC), aux côtés d’autres spécialistes, dont un moniteur d’équitation, dispense des séances individuelles ou en petits groupes. D'une durée de 45 minutes, elles comportent des soins au cheval, des promenades en main ou montées, ou bien des mises en selle.

Le conseil régional de Bourgogne finance les deux emplois tremplins de l’association.Bienvenue sur le site Equi-Sens, association de thérapie par le cheval, en Côte-d'Or.

Visiter www.equisens.fr
19 septembre 2012

article publié dans la Nouvelle République.fr le 19 septembre 2012

Handicap : le cheval fait un excellent thérapeute

L'équithérapie permet de travailler les aspects psychomoteurs mais aussi d'apprendre la confiance grâce à des exercices avec un cheval ou un poney. L'équithérapie permet de travailler les aspects psychomoteurs mais aussi d'apprendre la confiance grâce à des exercices avec un cheval ou un poney.

Estime de soi, gestion des émotions, test des limites : l’équithérapie peut aider les personnes handicapées. A Missé, une cinquantaine en bénéficient.

Le cheval est une vraie éponge à émotions : si tu te calmes, il se calme aussi. Ça oblige à s'apaiser. Camille Faure utilise cette caractéristique au profit de personnes atteintes de handicaps, principalement mentaux. Depuis plus de trois ans, elle mène des séances d'équithérapie aux écuries du Châtelier, à Missé, près de Thouars.

" Un animal qui permet d'aller chercher ses limites "

Ce sont les personnels des structures et institutions qui désignent ceux à qui un contact avec l'animal serait bénéfique. A chaque séance de groupe, un membre de l'équipe soignante est présent. « C'est un vrai travail d'équipe », souligne Camille Faure. « L'équithérapie, ce n'est pas magique, je ne suis pas psy, mais le cheval ou le poney aident vraiment à plein de choses. Par exemple, c'est important pour ces gens dont on prend soin de voir qu'ils peuvent à leur tour prendre soin d'un être. »
Le bercement et le rythme du cheval ou du poney lorsqu'on est dessus apaisent, et le fait de sentir ce corps en mouvement aide à prendre conscience que l'animal fait partie du vivant. Plus techniquement, ces séances d'équithérapie aident à travailler la latéralisation, les repères dans l'espace et tous les aspects psychomoteurs. L'estime de soi, la confiance, la gestion et l'expression des émotions sortent aussi souvent améliorées de ces séances d'équitation, d'exercices à pied près de la bête, de soins aux chevaux, d'entretien du matériel, etc.
Pourquoi le cheval ou le poney plutôt qu'un autre animal ? « Parce que c'est un animal curieux, qui inspire le respect, parfois la peur et qui permet ainsi d'aller chercher ses limites. Mais n'importe quel poney ne peut pas être utilisé. » A chaque nouveau participant, Camille Faure prend le temps d'une visite du centre équestre, afin de choisir l'animal qui correspondra le mieux au cavalier.
Après trois ans de pratique, l'équithérapeute s'occupe aujourd'hui d'une cinquantaine de personnes. « Si les structures y mettent de plus en plus de moyens, c'est que les retours des soignants sont positifs. »

nr.thouars@nrco.fr

Léna Randoulet
15 août 2012

L'équitation avant Trott'Autrement c'était un peu la galère ...

le cheval et Elise c'est une longue histoire ...

Nous habitons non loin du centre équestre de Bry-sur-Marne et lors de nos promenades lorsqu'elle était petite c'est naturellement que nous avions pris l'habitude d'aller voir les chevaux ... A cette époque, elle en avait très peur ... voir la tête d'un cheval émergeant d'un box était pour elle un spectacle insoutenable ... son regard s'affolait, ses membres se raidissaient ... bref l'angoisse prenait sur elle une emprise profonde ... je la prenais dans mes bras, la rassurais et à chaque fois on poussait un peu plus avant ... jusqu'à ce qu'elle ne manifeste presque plus de crainte et réclame sa visite aux chevaux ...

Nous étions conscient dès cette époque qu'Elise "avait des problèmes" et je me disais qu'il était vraiment dommage qu'il n'y ait aucun poney dans ce centre. Or, un jour, surprise ! J'en aperçu un ...  Je fis une petite visite à son directeur Philippe Molès à qui j'exposais mon attente ... Il me dit tout simplement de prendre le poney quand je voulais (le poney était destiné à son fils ...) et c'est avec une joie non dissimulée que je rentrais à la maison annoncer la nouvelle.

Nous prîmes donc l'habitude d'effectuer de belles promenades avec "caramel" dans la grande étendue en friche qui, à l'époque, jouxtait le centre équestre de Bry. Cependant, n'allez pas croire que tout fut facile, car si Lisou adorait partir faire du poney, arrivé près de l'animal, c'était toute une sinécure pour la mettre en selle et se mettre en route ... il faut imaginer la scène où elle protestait parfois avec véhémence sous les yeux ébahis des cavaliers ... qui me prenaient sans doute pour un tortionnaire ... mais je savais qu'un peu plus loin tout rentrait à peu près dans l'ordre ... nous chantions, riions etc ... histoire d'évacuer l'angoisse et de trouver le plaisir que nous partagions ensemble ... il fallait compter aussi avec le caractère de "caramel" avec qui je devais m'imposer ... Bref nous avons passé beaucoup de journées à nous entraîner vaillament pour la suite ... Son frère et sa soeur ont aussi largement profités de cette opportunité ...

La suite, ce fut lorsque des reprises de poney furent organisées ... avec d'autres poneys recrutés pour cet emploi. Je demandais à ce qu'Elise puisse y participer ce qui me fut accordé ... je m'incluais dans le dispositif et assistais ma fille dans les différentes phases d'apprentissage. J'étais le plus souvent au centre du manège avec le moniteur essayant de ne pas le gêner et d'aider au mieux ... courant au trot avec l'animal. Nous avons ainsi tenu plusieurs années ...avec différentes montures "cookie", "nuage" etc ... les autres enfants passant au niveau supérieur l'année suivante et nous restant au même niveau ... mais le tout est de s'accrocher !!... Finalement, je suis devenu un petit expert en poney - aidant à harnacher les montures et prodigant quelques conseils - Mais il n'empêche que chaque année la diffférence d'âge avec la nouvelle promotion de petits cavaliers devenait plus flagrante ...

Elise était maintenant à l'aise sur un double poney et c'est ainsi qu'il fut décidé de passer au cheval avec le concours de Dominique Lacam qui travaillait au centre et qui connaissait Elise depuis qu'elle était toute petite. Dominique avait une approche toute naturelle avec les chevaux et n'allait pas tarder à adopter une méthode originale ... Très souvent il prenait lui-même un cheval et accompagnait Lisou en l'encourageant et lui montrant les gestes. C'était vraiment super ! ... D'autres fois, il l'emmenait faire une ballade dans le terrain attenant en pilotant son cheval attaché à une longe et le sien ... Lisou était radieuse ! Mais ces cours particuliers prirent fin ... Dominique Lacam a maintenant son centre équestre "Les écuries d'Attily" que je vous engage à découvrir http://www.les-ecuries-dattilly.ffe.com/. Après diverses approches, nous nous retrouvions sans moniteur pour reprendre le flambeau ....

A la suite de pas mal de recherche nous  poussons un certain jour la porte du centre équestre de Gouvernes où Christiane DONAT, sa directrice, nous accueille ... Elle va permettre à Elise pendant plusieurs années de rester au contact de son animal favori ... Chaque dimanche en effet nous prenions la direction de Gouvernes ou "Billy des bois" puis "Stello" se relayent pour offrir à Elise un plaisir à chaque fois renouvelé. Là encore ce ne fut pas toujours facile ... surtout au début où elle se montrait passablement agitée et a sans doute provoqué l'étonnement (les lieux étaient nouveaux etc ...). Mais qu'importe, nous avons maintenu le cap et je ne remercierai jamais assez Christiane pour son ouverture et sa gentillesse qu'elle essaye de dissimuler sous une certaine rudesse ... Les moments que nous avons eu en sa compagnie étaient irremplaçables.

 

L'année dernière, quand j'ai découvert le site de l'association "Trott'Autrement", il ne m'a pas fallu beaucoup de réflexion pour contacter Nadia Rigour, sa présidente, et convenir d'un rendez-vous avec elle au Haras du Grand Clos à Conches-sur-Gondoire (tout près de Gouvernes) ... Je fais à cette occasion la connaissance d'Olivia Jami, la monitrice qui dispense son enseignement à Elise ... Nous programmons sans attendre un essai et, à la suite, des scéances individuelles jusqu'à la fin de l'année qui permettent à Olivia et Elise de faire plus ample connaissance et de mettre Lisou dans une nouvelle sphère d'apprentissage avec des scéances d'une heure et demie qui lui permettent de montrer tout ce dont elle est capable en parfaite autonomie par rapport à moi ... Yeah ! Voilà ce que je recherchais depuis si longtemps ... cela existe ! ... et c'est "Trott'Autrement" qui propose des scéances d'équitation adaptée avec des professionnels formés au handicap.

Lisou participe, cette année, à des cours collectifs avec ses camarades Gregory et Elodie et je peux vous dire qu'elle s'éclate ...

Cette association permet à ma fille de bénéficier de cours d’équitation adaptée grâce à sa monitrice Olivia Jami qui fait preuve d’une inventivité constante pour intéresser et motiver Elise, laquelle m’étonne à chaque fois par ces progrès et ses initiatives. Je découvre un métier à part « l’équitation adaptée » - adaptée bien sûr au handicap - qui prend là tout son sens et donne des résultats remarquables.

Cet article publié en 2008 que vous pourrez voir illustré de photos ICI montre bien le chemin parcouru.

Quand j'écris galère ne le prenez pas mal ... mais clairement les familles comme nous doivent s'accrocher pour donner à leur enfant la joie de pratiquer une activité aussi enrichissante.

Ce petit coup de rétroviseur permet de mieux cerner notre parcours avec Elise .... son accompagnement dans l'activité de l'équitation m'a permis de m'enrichir en traversant les différentes situations et au contact des personnes qui ont compris la démarche. Je ne saurai trop les remercier tant il est vrai que je peux constater le bonheur que cela apporte à Elise. Ce n'est pas Fanny LUNEAU qui encadre actuellement les séances d'Elise à Trott'Autrement qui me contradira ... ni tous ceux qui la connaissent et la voit évoluer au Haras du Grand Clos.!

Ce parcours explique aussi mon engagement actuel et la démarche de toute l'équipe de l'association visant à permettre aux familles en attente (80) de pratiquer l'équitation en passant si besoin est par une démarche de soin (thérapie avec le cheval)... cela reste souvent un véritable parcours du combattant !

(Jean-Jacques Dupuis)

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14 août 2012

Les débuts d'Elise et de son Papa avec l'association Trott'Autrement ...

09 mai 2008

Equitation : l'association "TROTT'AUTREMENT" ou le cheval à la portée des handicapés

C'est un peu au hasard de mes recherches sur la toile que j'ai découvert l'association Trott'Autrement. Après une petite visite sur leur blog, j'ai aussitôt contacté Nadia Rigour, la présidente, ... et il y a 15 jours nous avons eu un premier rendez-vous pour faire connaissance et discuter du projet au "Haras du Grand Clos" à Conches sur Gondoire près de Lagny (77).

Olivia Jami, enseignante B.P.J.E.P.S. équitation et sport adapté, était là également ... A l'issue de cette petite réunion, il était évident que les critères que je recherchaient étaient respectés : des scéances d'une heure et demie avec des apprentissages, des ballades etc ...

Enfin bref, samedi dernier Lisou a retrouvé Olivia à Conches ... toutes deux sont parties chercher "Boléro", un magnifique double poney,P1040922 au pré, l'on préparé et sont parties en ballade dans la campagne environnante comme deux vieilles copines ... sous un magnifique soleil !

Pour la première fois, je suis spectateur dans ce genre d'activité ... car depuis de nombreuses années que j'accompagne Lisou j'ai toujours eu un rôle actif lors des scéances d'équitation ... là, c'est elle qui fait (accompagnée par Olivia qui montre, supervise, accompagne) ... je n'ai eu qu'à prendre des photos (reportez vous à l'album photos - colonne à droite du blog - pour le reportage complet) ...

L'association "TROTT'AUTREMENT" propose aussi de l'équithérapie intéressante pour beaucoup de personnes handicapés. Elle fonctionne actuellement sur trois centres en région parisienne ... mais allez plutôt donc faire un tour sur leur site :

http://www.trottautrement.org/

 

Depuis que de chemin parcouru ... et au fil du temps un engagement au côté d'une équipe aux multiples talents et à l'énergie sans cesse renouvelée (jjdupuis)

http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2008/05/09/9115891.html

3 juillet 2012

la fête de l'association Trott'Autrement - 1er juillet 2012

P1060015

Elise attendait avec impatience cette journée où l'association Trott'Autrement avait carte blanche au Haras du Grand Clos (Conches sur Gondoire). Et lorsque nous sommes arrivés à 9h30 les préparatifs étaient déjà bien avancés ... le plus naturellement du monde les nouveaux arrivants s'inséraient dans le dispositif conçu et programmé par les intervenantes de Trot :

    • En premier lieu le beau temps : nous avons eu un temps superbe ... rare dans la période actuelle ... mais pas trop chaud ... ce qui pouvait paraître ambitieux. Objectif atteint.

    • Ensuite décoration des poneys et maquillage des participants etc.

      P1050982

    • Déjeuner champêtre ensuite concocté par le restaurant "Le Clos des Vignes" (excellent et copieux) pendant lequel les 80 participants ont pu échanger dans une convivialité manifeste ... Fanny LUNEAU, responsable du pôle loisir, qui encadre habituellement les séances d'Elise nous a fait un bref compte rendu du challenge de Gif sur Yvette où une fois de plus nos cavaliers se sont distingués (reportage à venir) ... Le mot du président.

    • Et vers 14h30 début des ateliers où chaque cavalier pouvait montrer à sa famille ce qu'il savait faire. Je pense que celui qui marquera reste celui où la famille était invité à monter à sous la direction de leur enfant ... Et voici Esther plein d'assurance sous la direction d'Elise :


 

Difficile de rendre compte d'une journée comme celle-là ... il faut la vivre ... je ne peux donner que les évènements marquants.

La dynamique de l'association est telle que dès que l'on touche quelqu'un les liens se tissent naturellement ... Didier, le restaurateur, accompagné de son épouse sont venus nous rendre visite dans l'après-midi ... Romuald, le directeur du centre équestre aussi avec ses parents ... etc.

P1060031

Pour Elise, l'évènement marquant fut sans aucun doute la venue surprise de son frère David accompagné de son Amie Maria en fin d'après-midi ...

Bref une journée assez extraordinaire qui restera dans les coeurs !

Le bonheur ce jour-là était au Haras du Grand Clos ! Cela se voyait sur les visages.

Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement.

Ne manquez pas les autres photos de la fête : c'est ICI

Et pour finir en beauté Elise avec toutes les intervenantes de Trott'Autrement :

P1060045

 

 

27 juin 2012

L'histoire de l'association Trott'Autrement ...

logo trot plaquette (tb)

L'association Trott'Autrement a été créée en 2005 par la volonté de deux Mères d'enfants en situation de handicap passionnées par les chevaux et toujours présentes au sein du bureau.

Depuis, ses activités et le nombre de ses adhérents ne cessent de croître.


D'abord implantée à Conches sur Gondoire (77) où Romuald Bouscasse lui ouvre les portes de son centre équestre "le Haras du Grand Clos", l'association se développe en partenariat avec des centres équestres désireux de participer à son action.


En effet, c'est la plupart du temps un véritable parcours du combattant pour les personnes avec handicap ou en difficulté sociale pour trouver une activité telle que celles proposées par l'association.

 

Trott'Autrement est maintenant reconnue pour sa compétence et la qualité de son accompagnement.

Notre richesse est en grande partie due au fait que toutes les séances sont encadrées par des professionnelles qualifiées qui ont fait le choix d'accompagner des personnes en difficulté ou en situation de handicap.


L'action et les valeurs de Trott'Autrement sont clairement exprimée dans la charte.

 

Tous les membres du bureau et une bonne partie du conseil d'administration sont parents d'enfant en situation de handicap.

 

Et les témoignages nous encourage à poursuivre notre action.

18 juin 2012

article publié sur le site Handi-Amo le 13 mai 2012

Coup de pouce - L'Association Trott'Autrement

 

trottautrement.orgL'Association Trott'Autrement a été créée en 2005 par la volonté de deux Mères d'enfants en situation de handicap passionnées par les chevaux et toujours présentes au sein du bureau.

Depuis, ses activités et le nombre de ses adhérents ne cessent de croître.

D'abord implantée à Conches sur Gondoire (77) où Romuald Bouscasse lui ouvre les portes de son centre équestre "le Haras du Grand Clos", l'association se développe en partenariat avec des centres équestres désireux de participer à son action.

En effet, c'est la plupart du temps un véritable parcours du combattant pour les personnes avec handicap ou en difficulté sociale pour trouver une activité telle que celles proposées par l'association.

Trott'Autrement est maintenant reconnue pour sa compétence et la qualité de son accompagnement.

Trott'Autrement a trois objectifs principaux :

- Favoriser la construction motrice et intellectuelle de la personne, avec le cheval comme médiateur,

- Offrir un environnement différent du milieu institutionnel en assurant la continuité du projet de la personne dans son cadre éducatif ou thérapeutique,

- Organiser des animations adaptées autour du cheval et du milieu équestre afin de créer des liens.


Leur richesse est en grande partie due au fait que toutes les séances sont encadrées par des professionnels qualifiés qui ont fait le choix d'accompagner des personnes en difficulté ou en situation de handicap.

L'action et les valeurs de Trott'Autrement sont clairement exprimées dans la charte disponible sur le site.

Tous les membres du bureau et une bonne partie du conseil d'administration sont parents d'enfant en situation de handicap.

A découvrir :  http://www.trottautrement.org/

http://handi-amo.com/articles.php?lng=fr&pg=563

14 juin 2012

Guérir avec les chevaux - reportage ARTE - 31 mai 2012

13 juin 2012

Des nouvelles des anciens de l'association Trott'Autrement

Pour ceux qui suivent les activités d'Elise vous savez combien elle aime l'équitation. Vous n'ignorez pas non plus que le week-end elle monte à poney (souvent Gazelle, parfois Galop, quelque fois un autre dont j'ai oublié le nom ... il me pardonnera) au sein de l'association Trott'Autrement avec beaucoup de bonheur (cela m'a d'ailleurs conduit à m'investir notablement dans l'association) ... C'est aussi soulignons le une activité qu'elle pratique dans son foyer de vie.

Vous connaissez bien sûr Olivia JAMI qui l'a accompagné dans ce loisir depuis qu'Elise a intégré l'association jusqu'à son départ en fin d'année dernière (remplacée par Fanny LUNEAU). Pour voir les articles publiés sur le sujet c'est ICI

De fait, trois personnes de l'association sont parties s'installer en Normandie au centre équestre de Montmirel :

  • Olivia JAMI, monitrice d'équitation
  • Elsa GEOFFRAY, psychomotricienne
  • Thomas GILBERT, ancien vice-président de Trott'Autrement

Il a fallu gérer (mais cela est une autre histoire) ...

Tout cela pour vous dire que je ne peux que vous recommander cette magnifique équipe !

N'hésitez pas à diffuser l'info autour de vous

Jean-Jacques Dupuis

Leurs coordonnées :

CENTRE EQUESTRE DE MONTMIREL

Le site internet : www.centreequestredemontmirel.fr
Il est en construction, mais vous y trouverez déjà les plannings et les tarifs, les inscriptions sont ouvertes !

Adresse : Chédouet 61170 Les Ventes de Bourse

contact@centreequestredemontmirel.fr
02.33.28.02.73
06.17.96.72.57

N'hésitez pas à diffuser l'info autour de vous.


11 juin 2012

Recommandation de bonnes pratiques pour les enfants et adolescents autistes ou TED - mode d'emploi à destination des familles

Publié sous la signature de Danièle Langloys, présidente d'Autisme France ce document complète les recommandations de la HAS. A lire impérativement :

=>http://www.autisme-france.fr/offres/file_inline_src/577/577_A_14054_1.pdf

22 mai 2012

article publié dans Le Figaro.fr le 8 mai 2012

rupert issacsonCe Texan soigne les enfants autistes grâce aux chevaux
 
Par figaro icon Agnès Leclair - le 08/05/2012
Rupert Isaacson promeut en France l'équithérapie, un traitement équestre inédit qu'il a expérimenté sur son fils.

C'est un père pas comme les autres qui sillonne la France. Rupert Isaacson, visage buriné, cheveux au vent, Anglais d'origine sud-africaine, amoureux de chevaux et d'équitation, vit au Texas où il cultive son look de néo-cow-boy. Dans l'Hexagone pour quelques semaines, il fait partager à des familles et à des professionnels du handicap l'incroyable prise en charge de son fils autiste par l'équithérapie.

Traitement non homologué, lubie new age? Peut importe pour des parents prêts à tout pour aider leurs enfants autistes à sortir de leur bulle, surtout à l'heure où la Haute Autorité de santé vient de classer l'approche psychanalytique de ce handicap comme «non consensuelle».

Une chevauchée au bout du monde

La présentation par Rupert Isaacson de sa «horse boy method», par un frais matin d'avril, dans la grange de l'Institut médico-éducatif (IME) les Papillons blancs à Marcq-en-Barœul, est comme une plongée pédagogique dans le film de Robert Redford, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Dans la fiction, une jeune fille amputée à la suite d'un accident équestre retrouve goût à la vie grâce à un dresseur de chevaux, «chuchoteur» doté d'un talent hors normes pour communiquer avec les coursiers.

L'histoire de Rupert Isaacson est encore plus romanesque. Plongé dans le désespoir après l'annonce, en 2004, du handicap de Rowan, son fils de deux ans, ce papa a tenté le tout pour le tout. S'étant rendu compte que son enfant émergeait de son no man's land psychologique et neurologique au contact d'une jument nommée Betsy, il a décidé de l'emmener en 2007 pour une improbable chevauchée à l'autre bout du monde, en Mongolie, là où le cheval a été domestiqué pour la première fois et où les chamans continuent de pratiquer des rituels de guérisons ancestraux du corps et de l'esprit. Ce voyage, il l'a raconté dans un livre, L'Enfant cheval, paru dans 30 pays en 2009 * et dans un documentaire, sorti en salle aux États-Unis, The Horse Boy.

L'effet calmant de la cadence

Durant cette odyssée, il a jeté les fondations de sa méthode. Avec comme premier principe l'effet calmant de la cadence. «Sur le cheval, l'enfant, comme bercé, produit des ocytocines qui le calment», avance Rupert Isaacson. De quoi éloigner les «tempêtes neurologiques» qui s'abattent sur les autistes. Ce Texan d'adoption mise aussi sur le lien avec le cheval, reprenant la théorie selon laquelle les animaux, surtout chez les enfants, peuvent être un pont entre le monde des autistes et le monde des humains normaux. L'enfant, installé devant l'adulte, est dans de meilleures conditions pour appréhender le monde.

C'est dans ces conditions que Rupert Isaacson a murmuré à l'oreille de son fils les clés du langage, lui a décrit le monde et lui a donné accès à la parole. «Une manière de s'insinuer dans ses pensées, décrit-il. Je lui ai toujours parlé comme s'il avait les mots. J'ai fait le pari qu'il comprenait bien plus de choses qu'il ne le montrait.»

Parfaite harmonie entre le cheval et l'homme

À l'aide d'un ours en peluche géant figurant l'enfant et d'un cheval recruté pour sa démonstration, Rupert Isaacson explique les grands principes de cette école buissonnière cinétique, montre les bons gestes, parle de confiance et de compréhension avec l'enthousiasme d'un miraculé. «Le langage, l'esprit peuvent s'épanouir sous l'influence de ce lien extraordinaire, dans ce moment magique de parfaite harmonie entre le cheval et l'homme dont rêvent tous les cavaliers», plaide Rupert Isaacson. «L'équitation n'est cependant pas la solution pour aider tous les autistes, reconnaît-il. À chacun sa passion et sa méthode. Si l'enfant aime grimper, il faut lui faire la leçon en haut d'un arbre. S'il aime l'eau, il peut apprendre l'arithmétique dans une piscine», résume Rupert Isaacson.

Une bonne parole qu'il a aussi tenté de répandre, à l'occasion de l'année de l'autisme, à Nice, Lyon, Paris et Nantes. Difficile de savoir si ces paroles y trouveront un écho. Après un dernier passage à Bruxelles, il est parti retrouver son fils et les stages équestres qu'organise désormais sa fondation au Texas.

 L'Enfant cheval , Albin Michel.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/05/08/18136-ce-texan-soigne-enfants-autistes-grace-chevaux

15 mai 2012

article publié sur le site d'Handi-Amo

Mai 2012 - Newsletter N°38 - par Isabelle le 13/05/2012 @ 14:31

Alors que les Présidentielles se terminent notre petite revue de presse vous propose un focus sur le droit de vote des handicapés mentaux et présente le Manifeste de l’Adapt que je vous recommande vivement.

J’ai souhaité vous présenter mon coup de cœur pour l’Association Trott'Autrement créée par des Parents et recommandée par Catherine, ma psychomotricienne préférée … puis un dossier sur les ULIS réalisé par Laura, la fille de notre ami Philippe, artiste-webmaster du site, sans oublier 3 « bons plans » : 2 livres bilingues LSF-Français, un lieu de vacances, le Jardin de Prunelle, dont nous avions déjà parlé et qui vient de recevoir un prix des Gites de France et enfin une idée de sortie chez les Chtis !

Bonne Lecture !

Isabelle

http://www.handi-amo.com/index.php?lng=fr

29 avril 2011

communiqué de l'association Trott'Autrement

L'association Trott'Autrement recherche un trésorier

 Le profil :

  • Avoir des notions de comptabilité, être rigoureux, disposer de temps, avoir la volonté de rendre service.

Son action :

  • Tenir la comptabilité de notre association
  • Participer à la gestion, comme trésorier, membre du bureau et du Conseil d'Administration.


Si vous êtes intéressé, merci de contacter :

Monsieur Albert LAUR
Tél   : 01 60 07 79 18 ou 06 70 06 60 53
Mail  : albert.laur77@orange.fr

http://www.trottautrement.org/actualit%C3%A9-1/

4 novembre 2010

L'équitation apporte beaucoup à Elise ... un très bon article qui explique pourquoi. Un éclairage pour tous les parents ...

Mon enfant veut faire de l’équitation qu’est ce que je fais ?

par Brigitte Tixier - 27 octobre 2010 Mettre en favoris

Actuellement Lisou pratique l'équitation un fois par semaine avec ses camarades du foyer "Moi la Vie" de l'ILVM Saint Mandé et chaque week-end avec l'association Trott'Autrement                                 

Photo: B. MALHET UCPA

Fasciné par le feuilleton « Grand galop », votre enfant vous bassine parce qu’il veut faire du cheval. Avec vos vieux souvenirs de moniteur style militaire vous n’êtes pas très très chaude. Benoît Malhet, directeur du centre équestre UCPA de Saint Priest nous éclaire sur cette discipline.

A partir de quel âge un enfant peut il pratiquer ce sport ?

Un enfant peut commencer dès 3 ans, par le baby poney. A cet âge-là, c’est davantage une activité ludique et de découverte que du sport à proprement parler : l’enfant découvre l’animal et découvre son corps avec l’animal en mouvement, au travers de mises en situations adaptées à son âge.

A partir de 6 ans, c’est véritablement une activité sportive, qui demande autonomie et responsabilisation.

Quelles qualités physiques et psychologiques sont requises ?

Photo : Vincent Colin

Aucunes en particulier. Les enfants introvertis et même les enfants phobiques peuvent se révéler avec cette activité.

L’enfant n’est pas dans la même relation avec l’animal qu’avec les humains et peut être beaucoup plus à l’aise avec lui. Il peut arriver que certains enfants soient très réticents au contact des chevaux ou poneys : si un premier essai ne les convainc pas, il n’est jamais bon de les forcer coûte que coûte.

Quels sont les bienfaits de cette pratique ?

Au niveau physique, ce sport apporte une très bonne coordination et contrairement aux idées reçues, lorsque la posture est bonne, il est bon pour le dos, qu’il muscle et tonifie. Il assouplit adducteurs, bassin, haut du corps, améliore l’équilibre et permet d’acquérir une certaine endurance à l’effort.

Au niveau relationnel, il s’instaure souvent un lien privilégié avec le moniteur (ou la monitrice) que l’enfant perçoit comme un détenteur de savoir différent de ses parents ou de ses enseignants. Le moniteur lui donne des conseils techniques sur un registre ludique.

Pour les jeunes en rupture sociale ou scolaire, avec parfois des problèmes d’agressivité ou de refus de l’autorité, la nécessité d’un rapport respectueux à l’animal, à la sécurité, à une activité de groupe, sous l’égide d’un référent autre que le parent ou le professeur, peut vraiment changer leur comportement (à l’UCPA par exemple, c’est un des objectifs des Ateliers de Remobilisation Par l’Equitation – l’ARPE).

Combien de temps faut-il pour apprendre à monter ?

Toute une vie ! Mais disons qu’au bout d’un an à raison d’1h par semaine, l’enfant peut conduire de manière autonome son équidé sur des exercices simples (avancer aux trois allures, tourner, s’arrêter en manège) . Il faudra quelques années supplémentaires pour maîtriser sa monture à l’obstacle, sur des exercices de plus en plus précis et techniques (déplacements latéraux, transitions rapprochées etc.).

Enfin, après une maîtrise correcte d’un cheval dressé, l’équitation devient un sport où, tout en continuant à améliorer sa propre technique, il s’agira de travailler avec un jeune cheval et de parfaire son dressage.

Que faire si l’enfant appréhende cette pratique ou s’il veut arrêter ?

Toute appréhension ou souhait d’arrêter a une cause qu’il faut essayer d’identifier : peur de la chute ? Mal à l’aise face à l’animal, qui reste un être vivant parfois imprévisible ? Sensation de ne pas toujours tout contrôler ? Quelque chose qu’il n’a pas compris ? On essaie de rassurer l’enfant, de relativiser sa peur, de reprendre ce qui pose problème, de l’accompagner un peu plus sur les premières étapes d’apprentissage, afin qu’il regagne de la confiance.

Quelle tenue adopter pour débuter ?

Au tout début on investit au minimum. Il faut un pantalon souple, pour les filles : un caleçon est idéal. Pour les chaussures, une paire de bottes de pluie ou des chaussures avec un talon afin que le pied ne glisse pas dans l’étrier et pour le haut quelque chose qui ne craint rien. Certains centres équestres prêtent des bombes ou casques. Pas de problème  d’hygiène, ils doivent tenir un « registre des casques » où sont notifiées les dates de mise en service et de désinfection.

On peut responsabiliser l’enfant et lui faire plaisir en lui achetant une petite trousse avec le matériel nécessaire pour s’occuper de son cheval. Pour 7/8 € environ, elle contient une étrille, une brosse et un cure-pied (dans tous les magasins de sport).

Que peut-on emporter à grignoter pendant les cours ?

Photo : Paul Villecourt

 

Rien ! Une séance d’équitation (1 heure en général) ne nécessite pas de se restaurer pendant le cours et puis, il ne serait pas facile d’attraper un en-cas, le déballer et le manger tout en restant à cheval ! En été lorsqu’il fait très chaud, le moniteur peut prévoir des bouteilles pour faire boire les enfants.

A faire / à ne pas faire quand on débute

Une habitude que les enfants doivent vite intégrer, c’est de respecter les consignes du moniteur, comme celle de respecter le matériel : on ne pose pas sa selle n’importe où et n’importe comment, car elle peut s’abîmer et être alors source d’accident ; de même on ne laisse pas traîner d’objets dans l’aire de pratique pour les mêmes raisons etc.

Pour ne pas se tromper de cours ou de stage

A priori, aucune crainte que vos enfants se retrouvent avec un enseignement à l’ancienne, purement directif et technique. Depuis une quinzaine d’années, la formation à l’enseignement a progressivement évolué et permet aujourd’hui au moniteur d’adapter sa pédagogie en fonction des publics auxquels il s’adresse : une approche ludique et animée avec les plus jeunes, davantage technique et semi-directive pour les plus grands.

Le meilleur moyen de savoir si un club ou un prof est bon ou pas, c’est encore de visiter les lieux, d’observer un cours et d’essayer une séance ! De manière générale, le « feeling » passe bien avec les moniteurs, chaque enfant a même son préféré ! Et bien sûr on évite les clubs dont la mauvaise réputation est avérée.

Les conseils du coach : la sécurité avant tout

Photo : Vincent Colin

De manière générale, il faut toujours respecter les consignes que donne le moniteur. Elles sont faites pour apprendre à connaître les chevaux, à bien monter mais aussi à veiller à la sécurité des cavaliers :

- Le port du casque ou de la bombe est obligatoire.

- A pied lors de la préparation du cheval, ne pas avoir de gestes brusques, ne pas passer derrière lui…

- En séance, il faut respecter les distances entre les chevaux, car on peut percuter un autre cavalier, provoquer un accident ou prendre un coup de pied.

- En ballade : Si l’enfant souhaite faire une balade en groupe, avec ses parents par exemple et sans moniteur, il doit avoir le niveau requis pour maîtriser son poney ou son cheval en milieu extérieur. L’accompagnant le plus expérimenté doit connaître les règles de sécurité de base (se mettre en tête, évoluer en file indienne sur 2 rangs maximum, communiquer les informations de la tête du groupe vers l’arrière, adapter la durée de la ballade au cavalier le moins expérimenté, emporter un téléphone portable etc.).

Le coach recommande :

- Le site de la Fédération Française d’Équitation qui présente toutes les disciplines possibles, les clubs où l’on peut pratiquer, les agendas,… www.ffe.com.

- Les magazines spécialisés. Les kiosques regorgent de nombreux magazines pour les enfants et de quelques magazines plus techniques pour les plus expérimentés (L’Eperon, Grand prix…).

- Le salon Equita à Lyon (parc Eurexpo), du 28 octobre au 01 novembre 2010, le grand rendez-vous des amoureux des chevaux. Pour y voir des spectacles équestres, faire des ballades à dos de poney, assister à des démonstration de dressage, des compétitions western, de sauts d’obstacles… les meilleurs cavaliers du monde entier viennent y concourir ,www.equitalyon.com.

Equithérapie et handicap : les bienfaits du cheval

Grâce à la médiation du cheval, différentes formes d’accompagnement et/ou de soins peuvent être apportées aux personnes en souffrance. Selon la nature et le degré du handicap ainsi que les objectifs que l’on se fixe, on parlera graduellement d’équitation adaptée, d’hippothérapie, voire d’équithérapie  à visée thérapeutique pure (www.handicheval.asso.fr, http://sfequitherapie.free.fr, www.equitherapie.net).

Certains centres équestres reçoivent les enfants handicapés, d’autres sont spécialisés. Avec la récente arrivée de la Fédération Française Handisport au conseil d’administration de l’UCPA, nous menons actuellement une réflexion globale sur la pratique sportive des personnes handicapées dans nos centres et comment progresser sur ce sujet.

Article publié sur :

http://www.mafamillezen.com/mon-enfant-veut-faire-de-l%E2%80%99equitation-qu%E2%80%99est-ce-que-je-fais/

3 mars 2010

"Les rencontres à cheval" avec Trott'Autrement - Gif-sur-Yvette

Comme l'année dernière, Olivia Jami a proposé aux cavaliers et cavalières de l'association Trott'Autrement qui le souhaitent de participer à la manifestation festive organisée par le club de l'APEI Sports, Loisirs, Culture le dimanche 28 mars 2010 autour du cheval au centre équestre de la Grange Martin (Gif-sur-Yvette 91).

affiche_challenge_Gif_sur_Yvette

Participation d'Elise cette année (l'année dernière nous étions absents) ... Elle s'entraîne donc depuis quelque temps déjà avec Olivia, sa monitrice et Lauriane ... Ce sera pour elle une première !!! et sera bien sûr accompagnée dans cet exercice ... mais bon je vous raconterai ... En tout cas quand je lui en parle elle est à la fois intriguée et heureuse.

Je voudrais aussi ici souligner le travail Ô combien remarquable des bénévoles qui participent à l'action de Trott'Autrement ... Chaque samedi matin, Lauriane est fidèle au rendez-vous pour seconder Olivia car ne l'oublions pas nos cavaliers ne sont pas vraiment autonomes et réclament un accompagnement attentif ... Lauriane fait toujours preuve de bonne humeur, son sourire, son regard pétillant sont autant de facteurs qui aident à faire passer les consignes données aux cavaliers. Je lui adresse donc un grand Merci.

 

 

 

28 décembre 2009

équitation adaptée à Bry-sur-Marne avec l'association Trott'Autrement

Le 21 décembre, les élus en charge du projet avaient conviés les représentants des associations Trott'Autrement et Envol Loisirs et du centre équestre municipal à une réunion destinée à définir les modalités du projet d'équitation adaptée souhaité par la ville de Bry-sur-Marne (Val de Marne).

Le projet est d'offrir la possibilité de pratiquer l'équitation aux personnes handicapées à des horaires de loisirs pour les familles : le dimanche après-midi.

Les lieux et la cavalerie sont mis à disposition par l'UCPA, l'enseignement est assuré par les moniteurs/éducateurs sportifs spécialisés dans l'équitation adaptée de l'association Trott'Autrement.

Les séances devraient débuter début 2010.

Les personnes intéressées peuvent d'ores et déjà se renseigner ou s'inscrire
auprès de :

                              Olivia JAMI
                              Association Trott'Autrement

                              06 13 87 24 31
                              trottautrement@gmail.com

 

3 décembre 2009

l'association Trott'Autrement au salon du cheval de Paris

L'association avec qui Elise fait ses séances d'équitation sera à Villepinte ...

Comme l’année dernière, vous pourrez retrouver des informations sur l'association Trott'autrement au stand de la FENTAC , (Hall 6, Stand n°35, face à la carrière des ventes de chevaux) tout au long du salon de cheval de Paris.
 
Sachez aussi qu'Elsa Geoffray, membre de la FENTAC et responsable du pôle thérapie à Trott’autrement sera présente sur ce stand le samedi 5, le lundi 7 et le dimanche 13 décembre.

Plus d'infos sur leur site :

http://www.trottautrement.org/

9 octobre 2009

vendredi 9 octobre 2009 - Vincennes

 

 

JPG - 1.3 ko

A l’occasion de la journée mondiale du handicap et de la parution du livre "L’Enfant Cheval" de Rupert Isaacson aux éditions Albin Michel, un défilé dans la ville, une projection et une conférence-rencontre sur le thème de l’autisme et du cheval seront organisés à Vincennes, en partenariat avec la SFE.

 

Une chevauchée

La Société Française d’Equtihérapie,
la Garde Républicaine
et la Maison pour l’Apprentissage et l’Intégration des enfants avec Autisme
s’associent à Rupert Isaacson

pour une chevauchée en faveur de l’autisme et de l’équithérapie,
"Tous différents, tous à cheval"

Départ à 11h - Des Quartiers Carnot à la Mairie en passant par le Château de Vincennes (94).

Une projection

JPG - 39.3 ko

Les Editions Albin Michel et la Ville de Vincennes vous convient à l’avant première du documentaire
The Horse Boy
réalisé par Rupert Isaacson

à 19h30 au Coeur de Ville de Vincennes
98 rue de Fontenay

Une rencontre-conférence

A l’issue de la projection,
avec Rupert Isaacson et la Société Française d’Equithérapie

 

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