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"Au bonheur d'Elise"
formation
23 juin 2014

Sourire retrouvé au Centre pour adultes avec autisme

Le rassemblement annuel du CAAP s'est déroulé dans une ambiance festive. Les relations avec les organismes de tutelle se sont apaisées.
Photo de famille avant le déjeuner.
Photo de famille avant le déjeuner.
jjboissonneau

Il n'était pas acquis en mars quand les personnels et les parents manifestaient devant la préfecture qu'on se retrouverait en juin dans une ambiance festive pour le rendez-vous annuel du Centre pour adultes avec autisme de Vouneuil-sous-Biard. Le ciel s'est éclairci et ce vendredi, le CAAP a pu fêter son 9 anniversaire. Christiane de Pasquale, l'une des chevilles ouvrières, a indiqué que les discussions ont pu se nouer avec l'Agence régionale de santé et ont permis de lever les ambiguïtés. « Nous avons répondu aux questions, envoyé de la documentation supplémentaire et nous avons le sentiment d'être écoutés. »

L'accueil des autistes adultes - ils sont 24 de 21 à 61 ans - encadrés par 42 professionnels, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Avec des pratiques éducatives faisant appel à l'écoute et qui commencent tout juste à être reconnues en France. Laurent Petit, le directeur a dit combien il est important « d'être respectueux des familles et des résidants. » Il a souligné la qualité professionnelle des personnels qui bénéficient de formations régulières. Ainsi, un ancien salarié de l'industrie (il a travaillé dix-sept ans chez Federal Mogul) anime-t-il aujourd'hui des ateliers de menuiserie, de serrurerie et d'entretien d'espaces verts, après avoir suivi plusieurs formations.
La volonté du CAAP est aussi d'ouvrir l'établissement vers l'extérieur. Mercredi dernier, un groupe de cinq résidants a fait une randonnée à vélo de douze kilomètres sur des chemins de Vouneuil, encadrés par deux professionnels, deux parents et deux bénévoles. « Tout le monde s'est bien débrouillé, même si le groupe appréhendait un peu les côtes et les descentes », analysait Vincent Faure, éducateur.

à suivre"Admiratif de la patience du personnel"A chaque rendez-vous, les élus sont présents. Catherine Coutelle, députée, se fait la porte-parole du CAAP à l'Assemblée nationale: elle participe au groupe qui se préoccupe de l'autisme. Liliane Fayolle, la nouvelle adjointe au maire de Vouneuil-sous-Biard pour les questions sociales et de la santé, après avoir régulièrement relaté l'actualité du CAAP quand elle était correspondante à Centre Presse.
Hugues de Durand, parent d'un résidant et président du conseil de vie sociale, s'est dit « admiratif de la capacité du personnel à s'adapter. Admiratif aussi de sa rigueur et de sa patience. Ici, ce n'est jamais la routine. » Il a formulé le voeu que « l'atmosphère d'écoute, de dialogue et de respect reste la règle. »
Christiane de Pasquale, en élargissant son propos à toute la France - elle fait partie du Groupement de coopération sociale et médico-sociale Autisme France - a fait le point sur les interventions auprès des autres centres: six en gestion directe et douze en convention de coopération.

Jean-Jacques Boissonneau
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15 juin 2014

Comment comprendre l'univers d'un autiste

article publié sur le huffingtonpost

Emmanuelle Assor


Publication: 05/06/2014 02:06
Le blogue d'Emmanuelle Assor est publié dans le cadre de l'opération Voyez les choses à ma façon, une initiative de la Fondation Miriam. Cette campagne rappelle l'importance de faire preuve d'empathie envers les personnes atteintes d'un TSA et met en évidence le caractère unique de leurs besoins en termes de traitement, de soutien, de sensibilisation et de mobilisation. Visitez voyezleschosesamafacon.org pour vous joindre au mouvement.


Depuis que notre fils a reçu un diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA) il y a plus d'un an, j'ai cherché en vain comment altérer le cours des choses, comment le sauver, faire en sorte qu'il nous regarde, qu'il parle, qu'il ait des amis, qu'il soit «normal». Puis, j'ai consulté tous les professionnels de la santé possibles et imaginables. Par la force des choses, je suis devenue «activiste» : je participe à des marches pour l'autisme, j'habille mon fils en bleu le 2 avril (journée internationale de l'autisme), je m'implique auprès de parents d'enfants autistes, je lis tout ce que je trouve sur le sujet, j'écris des articles là-dessus, je me questionne sur ce qui a causé ce trouble chez notre enfant, je reste éveillée tard la nuit à penser à ça... Je suis en quête de réponses et d'espoir.

Récemment, une nouvelle porte s'est ouverte. Lors d'un échange sur internet avec la brillante blogueuse autiste Asperger Marie Josée Cordeau, j'ai compris qu'il me manquait quelques clés pour entrer dans l'univers de mon enfant et pour accepter sa différence.

Pour pousser plus loin cette conversation, j'ai décidé de faire une entrevue avec Marie Josée. En voici les grandes lignes.

Selon Marie Josée, les autistes sont des êtres très intelligents et sensibles. Ils voient et ressentent les choses différemment de nous, mais cela ne veut pas dire qu'ils sont déconnectés comme certains le pensent. Marie Josée s'est rendu compte de son «handicap» très tôt, mais a dû se battre pour avoir un diagnostic de TSA à l'âge adulte.

«J'ai toujours pensé que j'étais différente. Depuis mon jeune âge, j'aimais jouer toute seule. Je n'aimais pas les sports d'équipe ni la récréation. À l'adolescence, je n'avais pas une grande maturité émotionnelle, j'étais décalée face aux autres. En grandissant, j'ai vite remarqué que quand il y avait trop de gens, de bruit, de lumière, cela devenait stressant pour moi et je n'arrivais plus à parler comme si je n'avais plus accès à mon cerveau. Je me sentais épuisée, la pile à plat, faible. Il fallait que je m'isole. Souvent, je sentais le jugement des autres sans savoir pourquoi, sans pouvoir le nommer».

Lorsqu'on lui demande si les autistes ressentent les émotions comme nous, elle répond avec beaucoup d'introspection : «Il y a beaucoup de choses qui me font pleurer, mais certaines émotions sont difficiles à nommer pour moi. Par exemple, je ressens de l'empathie, mais je ne l'exprime pas de la même manière qu'une personne «neurotypique», alors parfois les gens vont penser que je ne ressens rien, ce qui est faux. Lorsque je vis de l'anxiété face à des situations sociales, je gère cela en cherchant des solutions. Je dis souvent à la blague que c'est comme si j'avais un cerveau masculin! Avec le temps, j'ai appris à décoder ce que les gens disent sans les prendre au pied de la lettre. Avant, les mots étaient mon seul code. Je croyais ce que les gens me disaient même si leur langage corporel ou leur visage me disait l'inverse.»

Marie Josée explique qu'il y a une grande pureté chez les autistes. «L'autiste ne cherche pas à manipuler pour qu'on ait une bonne opinion de lui. Il n'a pas de malice non plus, il ne sait pas jouer la comédie. Moi je dis ce dont j'ai besoin et je ne passe pas par quatre chemins! Mon conjoint peut en témoigner. Il sait que je suis différente, que j'aime parler des vraies choses et il m'accepte telle que je suis», dit-elle avec confiance.

Celle qui a étudié en droit puis en cinéma, vit en couple depuis des années, a un travail dans une commission scolaire en Montérégie, est blogueuse, conférencière et a déjà écrit un livre sur le harcèlement au travail. Selon nos critères, Marie Josée a une vie plutôt «normale», mais elle se fait souvent accuser de ne pas être une vraie autiste, car elle souffre du syndrome d'Asperger et s'exprime très bien. «On m'accuse souvent de ne pas représenter les autres autistes, car mon autisme est de «haut niveau», mais je pense bien parler pour tous ceux qui n'ont pas de voix. Nous souffrons tous de la même manière même si aucun autiste ne se ressemble. Mon point de vue en tant qu'Asperger est que nous pouvons aider le monde à comprendre les autres autistes. Même si nous avons une image comme étant plus «fonctionnels et savants», nous nous percevons comme faisant partie du même groupe. Je m'identifie aux autistes, à leur univers et je pense que l'on doit s'entraider.»

Marie Josée confirme qu'on ne doit pas penser que les autistes forment un groupe homogène. Il y a autant d'autistes que de formes d'autisme. Chaque autiste évolue à sa façon, au meilleur de ses capacités. Dans son cas, elle dit s'être familiarisée avec les difficultés de socialisation associée à son trouble : «Être autiste, c'est comme aller au Japon, mais personne ne t'a expliqué les coutumes, les codes sociaux, ni la langue!» s'exclame-t-elle. Avec le temps, elle a su développer des habiletés sociales, mais cela lui demande toujours un effort conscient. «Avec un diagnostic, j'ai su accepter mes limites même si j'essaie de les repousser pour mieux vivre en société. Il faut apprendre à ne pas s'apitoyer sur son sort et surtout ne pas s'en vouloir. Chaque pas est un progrès. Je ne vis plus mes difficultés comme un échec comme avant. Je découvre le plaisir d'aller vers les gens, de les connaître, de recevoir leur énergie. J'aime beaucoup aider les autres, cela me permet d'avancer».

Deuxième message de Marie Josée : il faut apprendre à respecter le rythme et la façon d'être un autiste. «Un enfant autiste va suivre son rythme et va s'acclimater à sa vie de tous les jours. Inutile de le forcer à socialiser dans des grands groupes de gens si cela l'agresse. Lui proposer plutôt de sortir et de socialiser par étape, en petit groupe. Lui permettre de s'isoler si c'est ce qu'il souhaite. Il ne souffre pas quand il joue tout seul. Moi, quand je suis seule, je me ressource. J'aime méditer aussi, prendre conscience de mon corps pour le calmer, arrêter d'être dans l'anticipation de la vie, apprendre à m'adapter à la nouveauté. J'essaie de ne plus avoir peur de ce qui va arriver. Je peux même donner une conférence sur l'autisme devant 75 personnes, mais l'autisme c'est mon sujet d'intérêt particulier!» ajoute-t-elle avec humour.


Que dire des ressources offertes aux autistes au Québec actuellement?

«Pour les adultes, c'est un désastre. Il n'y a aucun service après l'âge de 21 ans. Nous sommes laissés pour compte, livrés à nous-mêmes dans un univers qui nous semble hostile ou étranger. Il faut absolument que cela change. Il faut faire des pressions politiques et sociales pour acquérir des droits et des services. Pour ma part, je milite auprès de mes députés, je conscientise les gens en écrivant, en donnant des conférences sur l'autisme et je prépare un livre sur les codes sociaux adressés aux autistes et à tous ceux qui les entourent.»


Quel avenir pour les autistes actuels?

«Je pense qu'il est important de prendre du temps pour expliquer aux autistes les codes sociaux ; aux autres, il faut expliquer la différence de l'univers des autistes et ne pas être intolérant face à eux. Il faut toucher les gens qui n'ont aucune connaissance ou qui ont des idées préconçues sur le sujet. Trop de gens ont peur et associent encore cela à la déficience intellectuelle et à la maladie mentale. À l'avenir, on se doit de penser à l'intégration des autistes dans le marché de l'emploi, les préparer à faire face à des entrevues difficiles, sensibiliser les employeurs. Les autistes peuvent faire d'excellents employés très motivés par le travail choisi! Ils ont, entre autres, des talents en informatique et dans plusieurs domaines. Peut-être seront-ils moins sociables, mais plus productifs?! Quant à moi, lorsque j'ai fait mon coming out au travail en août 2013, cela c'est plutôt bien passé. J'avoue que certaines personnes sont restées figées, mais finalement, elles sont plus tolérantes avec moi face à certains de mes comportements. J'aime mon travail et la belle équipe que je côtoie tous les jours. Je pense même à monter une association de parrainage d'autistes adultes comme les Grands Frères et les Grandes Sœurs du Grand Montréal, pour les accompagner dans leur vie de tous les jours. J'aimerais aussi, dans un avenir proche, organiser des cafés-rencontres pour personnes sur le spectre autistique et leur entourage. En avril, je viens d'écrire le dernier texte pour mon blogue «52 semaines avec une autiste asperger», une expérience très touchante. Des projets, ce n'est pas ce qui me manque!» conclut-elle.

Pour visiter le blogues de Marie Josée Cordeau: 52 semaines avec une autiste asperger et sur le HuffPost Québec

14 juin 2014

Directive concernant la mise en oeuvre de la mesure 34 du plan Autisme

Catégorie :
Directives adressées par le ministre aux services chargés de leur application, sous réserve, le cas échéant, de l'examen particulier des situations individuelles.
Résumé :
Le troisième plan autisme 2013
-
2017 prévoit, dans sa fiche action n°34, une étude évaluative de cette mesure, afin d’identifier les éléments prospectifs utiles pour son déploiement sur la durée du 3ème plan autisme.
Le bureau de la psychiatrie et de la santé mentale de la DGS est chargé de coordonner la mise en œuvre de cette fiche action.
La présente instruction a pour objet de vous informer de la collecte de données menée par l’ANCRA et l’ANCREAI en régions et d’autre part, solliciter votre collaboration pour une remontée de données interne aux ARS, coordonnée par le Docteur Maryse Simonet du bureau de la santé mentale et sollicitant la participation des référents autisme. => lire le document
23 mai 2014

Handicap mental. L'Unapei en congrès à Nantes pendant deux jours

article publié dans Ouest France

L'union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis y tient son congrès annuel ce vendredi et samedi.

Créée en 1960, l'Unapei rassemble aujourd'hui 550 associations en France. Avec de nombreuses antennes régionales et départementales, cette union d'associations a pour but de "défendre les droits des personnes déficientes intellectuelles, autistes, polyhandicapées et handicapées psychiques", comme le rappelle sa présidente Christel Prado. L'Unapei emploie 85 000 professionnels, dans les secteurs de l'éducation, la rééducation, le sanitaire, et s'appuie sur 75 000 bénévoles. Cette année, le thème du congrès qui a lieu à Nantes est axé autour du travail et de la formation professionnelle.

Il effraie, il rebute. Qu'il soit visible ou non, le handicap freine bien des employeurs. Pourtant, sans un premier échange avec une entreprise, un handicapé ne peut pas espérer décrocher un poste. Ainsi Philippe Le Dault, coordonnateur départemental apprentissage pour les personnes en situation de handicap, une mission donnée par le conseil régional et l'Agefiph (1), le répète : « Les services de ressources humaines doivent oser la rencontre car c'est elle qui fait tomber les préjugés. »

Il en veut pour preuve l'exemple d'un jeune qui avait un bras en moins. « Il souhaitait devenir boulanger et a eu du mal à trouver un contrat d'apprentissage en raison de son handicap, raconte-t-il. Une petite entreprise a finalement accepté de le rencontrer et a vite constaté qu'il était tout à fait capable d'accomplir les tâches requises. » 

Cette problématique est nationale. « Dans les secteurs privé et public », fait remarquer Philippe Le Dault. Il indique que les entreprises contraintes de recruter des travailleurs handicapés ne le font pas forcément. À l'inverse, celles qui ne sont pas obligées d'en embaucher sont celles qui en recrutent le plus.De nombreuses structures viennent en aide aux entreprises désireuses de recruter ces travailleurs. Il s'agit principalement d'Agefiph, FIPHFH, Cap emploi et Sameth (1). « On peut faire appel à des experts en mesure de concevoir un aménagement de poste spécifique », précise Philippe Le Dault. Selon lui, les entreprises ont tout intérêt à adopter une mode de recrutement plus inclusif car nous sommes tous vulnérables face au handicap. Personne n'est à l'abri.

(1) Agefiph : Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées. FIPHFH : Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique. Sameth : services d'appui au maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés.

22 mai 2014

Autisme au quotidien : Caroline partage son expérience

article publié dans Ouest France

L'association Autisme écoute et partage organisaient, samedi, une formation consacrée à la gestion de l'autisme au quotidien. Cette formation destinée aux familles et professionnels se déroulait dans les locaux du lycée Notre-Dame-de-la-Paix était assurée par Caroline Belliton, consultante et formatrice : « Maman d'un jeune autiste de 19 ans, qui est aujourd'hui agent de restauration, je fais part de mon expérience. L'objectif de cette formation est de donner des clés aux personnes qui entourent les autistes. En France, les mentalités évoluent mais encore trop lentement ; les familles sont notamment souvent démunies face aux troubles de leur enfant. Je leur transmets de l'enthousiasme pour qu'elles puissent avancer et découvrir tout le potentiel de leur enfant ».

Plus de 80 personnes ont assisté à chaque journée de formation.

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19 mai 2014

Formation approches éducatives globales destinée aux parents et professionnels - Paris 23 et 24 juin 2014 - Autisme

formation aba PARIS 23-24 juin

16 mai 2014

Le mot Danièle Langloys, présidente d'Autisme France

article publié sur le site d'Autisme France

Chers adhérents et partenaires d’Autisme France,

Danièle Langloys

L’actualité de l’autisme reste largement concentrée sur le plan autisme. L’équipe qui le met en œuvre au niveau ministériel et interministériel mesure le chantier titanesque qui reste à mettre en œuvre.

En effet, il n’existe dans l’immédiat aucun des outils qui permettraient d’avancer efficacement : il faudrait d’urgence un référentiel national opposable pour définir les critères de qualité qu’on est en droit d’attendre d’un établissement ou service accueillant des personnes autistes, la formation des ARS aux connaissances actuelles en autisme est un préalable absolu, tant, pour le moment, les dérives de certaines sont inquiétantes ; il faut outiller par ailleurs les ARS avec un cahier des charges spécifiques pour les appels à projets, afin d’éviter les dévoiements qui se sont déjà produits : l’argent public doit aller à la mise en œuvre des politiques de santé publique et donc, en l’occurrence, au respect des lignes directrices du plan autisme 3 à savoir prioritairement la conformité aux recommandations de la Haute Autorité de Santé et de l’ANESM.

Il est inacceptable que l’argent public aille à des associations gestionnaires qui mettent en avant leur projet associatif, surtout psychanalytique, à l’opposé du respect des politiques publiques définies par un projet interministériel. Ces mœurs typiquement françaises, où chacun s’autorise de son identité propre, dans le champ associatif, pour faire ce dont il a envie, sans aucune évaluation des pratiques, ni respect des besoins des personnes autistes, sont devenues franchement scandaleuses. Nous apporterons bien sûr toute notre expertise à la naissance de ces nouveaux outils indispensables.

A vrai dire, c’est une mobilisation générale qui s’impose : le plan n’est pas celui de la seule Mme Carlotti.

Nous attendons donc que l’Education Nationale améliore sensiblement son analyse de la scolarisation des enfants et adolescents autistes. Elle a commencé mais il reste beaucoup à faire : les dispositifs adaptés manquent, les aménagements pédagogiques en sont aux balbutiements, la formation des enseignants reste anecdotique, et nous attendons toujours que l’argent du sanitaire et du médico-social soit réorienté vers l’enseignement, pour y inscrire définitivement le soutien éducatif nécessaire, dans l’école, et avec les moyens donnés à l’école.

Les Unités d’Enseignement sont un pari, mais constituent encore une bien timide ébauche de l’école inclusive que nous n’avons cessé de demander depuis 25 ans.

Nous attendons que le Ministère de la Santé mobilise les personnels de santé massivement : leur refus de diagnostiquer, leur maintien par la force contre les familles de définitions de l’autisme et des pratiques délirantes qui vont avec, sont une honte nationale. Quand on est payé avec de l’argent public, on respecte les recommandations de la Haute Autorité de Santé.

Nous attendons enfin que la CNSA donne des consignes claires aux MDPH pour soutenir les familles : fin de l’acharnement contre les parents, reconnaissance des besoins éducatifs non pourvus, financement des interventions éducatives non mises à disposition des familles par absence de structures adaptées, dans le cadre de la PCH, puisqu’elles sont recommandées par la HAS et l’ANESM.

Ces interventions s’imposent aux parents, aux professionnels, aux MDPH, aux ARS, et conformément à l’article L 246-1 du Code de l’Action Sociale et des familles, elles doivent être financées sur fonds publics.

Danièle Langloys, Présidente
et le conseil d’administration d’Autisme France

15 mai 2014

Le coup de gueule d'une mère d'enfant autiste contre les personnes censées l'accompagner

article publié dans l'Express

 

J’entends souvent :« Vous avez du courage, ça ne doit pas être facile, cela doit être dur à gérer au quotidien. »

Ce n’est pas du courage que nous avons-nous maman mais beaucoup d’amour, de patience et de compréhension, par contre du courage il en faut pour accepter ce que fait subir notre pays et les institutions à nos enfants et nous parents.

 Laetitia Mettez, mère d'enfant autiste

 

Du courage oui, surtout pour faire respecter nos droits

Bien sur cela nous demande beaucoup d’énergie de s’occuper de nos enfants, énormément d’attention et de présence mais ce que beaucoup ignorent c’est que le plus gros de notre énergie passe dans notre combat pour que nos enfants bénéficient d’une prise en charge adaptée, pour que l’on entende nos enfants et nous parents.

Durant ce combat qui dure maintenant depuis quelques années déjà, ma fille va avoir 11 ans cette année, je ne me suis JAMAIS sentie soutenue, je n’ai JAMAIS eu aucun conseils, nous sommes seuls face au handicap de notre enfant.

 

Ils sont écartés, exclus de notre société, nous devons les cacher aux yeux de tous, ils ne sont pas acceptés dans les écoles « classiques », cantonnés dans des IME (Institut médico éducatif) ou hôpital psychiatrique de jour où on nous fait croire qu’on va les aider à évoluer, qu’ils sont là pour les aider. On s’attend dans ces endroits à avoir un minimum d’écoute, nous maman savons mieux que quiconque qui sont nos enfants, leur façon d’appréhender les choses, leur façon de réagir, chacun de nos enfants est différents.

 

Et bien NON !! figurez vous que là aussi visiblement nos enfants dérangent !! Ma fille était scolarisée 3 demi-journées par semaine dans une Classe spécialisée TED (troubles envahissants du développement) et récemment ils ont décidé qu’ils ne la prendrait plus car selon eux, elle faisait des crises d’angoisse, criait beaucoup et que cela perturbait les autres enfants, qu’elle n’était pas dans les apprentissages et qu’ils étaient arrivés au bout de leurs possibilités concernant ma fille et n’arrivaient plus à la gérer.

Et là hier suite à une réunion à l’IME ou est prise en charge ma fille les lundis soir, mardi matin, mercredi soir , jeudi et vendredi matin, on m’a dit que là aussi l’équipe éducative n’arrivait plus à la gérer et que leur prise en charge était limitée, la vie en collectivité n’étant pas adaptée pour notre enfant et que de ce fait à la prochaine rentrée de septembre , elle ne serait prise en charge plus que le lundi soir et mardi.

 

Harcelée par les équipes éducatives 

Cela fait des mois qu’on nous harcèle, parce que c’est bien le mot, pour que l’on donne des neuroleptiques à notre fille, que ce soit l’IME ou la CLIS en essayant de nous faire culpabiliser, justifiant cela par le fait que cela l’apaiserait et qu’elle pourrait suivre l’école, apprendre et que les différentes équipes éducatives pourraient ainsi mieux la canaliser, on m’a même laissé sous-entendre que le refus de la mettre sous neuroleptique était limite de la maltraitance de la part de nous parents !!

 

 Leur « deal » : nous parents  devons accepter de mettre notre enfant sous neuroleptique pour le confort des équipes éducatives

Car pour moi c’est cela, plus facile de droguer une enfant que de prendre le temps de l’apaiser par des mots et de la patience tout simplement, parce que nous avons refusé cela notre fille a été exclu de sa classe TED, et le temps de prise en charge en IME sera réduit, la vie en collectivité ne lui convenant pas alors que le but justement était de l’aider à se sociabiliser et à s’intégrer à un groupe.

 

En les écoutant parler de ma fille j’avais l’impression qu’ils me décrivait un petit monstre sanguinaire, ingérable, la description qu’ils en font ne ressemble en rien à la petite fille que j’ai à la maison, une enfant qui est verbale et qui s’exprime très bien, très affectueuse, aucune crise de violence, souriante, drôle, blagueuse à ces heures, qui a besoin qu’on lui parle beaucoup, qu’on lui explique beaucoup les chose afin d’apaiser ses angoisses et ses peurs, qui n’a nul besoin de médicaments pour l’aider à passer les moments difficiles, dernièrement elle a même fait de beaux progrès, nous avons pu aller dans un supermarché, dans un magasin de vêtement et avons même fait un gros repas de famille avec près d’une cinquantaine de personne dans un restaurant, un lieu qu’elle ne connaissait pas, certaines personnes qu’elle ne connaissait pas non plus, repas qui a duré près de 5 heures et tout cela sans crises !!

Si moi  en tant que maman je peux y arriver alors pourquoi des équipes éducatives soit disant formées pour cela n’y arrive pas ?!

 

On détruit nos enfants et on détruit une famille entière

j’aimerais pouvoir m’occuper de ma fille 24h sur 24 et 7 jours sur 7, j’aime profondément mon enfant mais comment tenir dans ces conditions, nous n’avons pas le droit de craquer et tomber à genoux pour eux, sachant que j’ai aussi 3 autres enfants encore à la maison dont un fils dyslexique, dysphasique, dyspraxique et si moi maman je m’écroule qui sera là pour ma fille et mes autres enfants?

 

Et pendant tout le temps ou je rédigeais mon pavé d’indignation, ma fille était en demande de chatouille et riait aux éclats, je t’aime ma puce !!

 

Laetitia Mettez

14 mai 2014

Des professionnels formés pour l'autisme : une action unique en France

article publié sur ma Commune info

Gilles Valladont, secrétaire général à l'Unifaf ©Alexane Alfaro - cliquez sur l'image pour agrandir

Ce lundi 12 mai, l'Unifaf (Fonds d'assurance formation de la branche sanitaire sociale et médico-sociale, privée à but non lucratif) a organisé une conférence pour faire le bilan de la formation des professionnels dans le domaine de l'autisme. Reconnue en 2012 en tant que Grande cause nationale, ce handicap demande un perfectionnement du personnel médico-social. En un an, 1.300 personnes ont été formées.

Un dossier a été créée par l'Unifaf et envoyé au Fonds européen visant à former un millier de professionnels en Franche-Comté. Mais cette formation a un coût : 1.146.000 euros. Le Fond européen a participé au financement à hauteur de 500.000 euros. "On a pu réaliser entre 2012 et 2013, 110 sessions de formation pour environ 1.300 personnes formées dans la région" indique Gilles Valadont, secrétaire général de l'Unifaf. "C'est vraiment exceptionnel. A ma connaissance, c'est une opération de formation sans précédant sur le sujet de l'autisme et peut-être même au-délà" Ajoute-t-il.

Un programme de formation "sur mesure"

L'Unifaf  crée un programme de formation "sur mesure composé de sept modules" selon Gilles Valladont, "Les personnes pouvaient choisir le parcours complet (15 à 18 jours) ou le ou les modules en fonction de leurs besoins".

Les sept modules comprennent :

  • l'initiation à l'autisme et autres troubles envahissants du développement (pendant deux jours),
  • les bases du handicap, approche épidémiologique et dernières avancées scientifiques (deux ou trois jours),
  • les démarches d'intervention et d'accompagnement (quatre jours), l'élaboration du projet personnalisé d'interventions (deux ou trois jours),
  • les moyens de communication alternatifs (deux jours)
  • la gestion des comportements problèmes (deux jours).
Bilan

"Les retours professionnels sont très bons" précise le secrétaire général de l'Unifaf. "Les stagiaires semblent très satisfaits du parcours que nous leur avons proposé par sa qualité, son ampleur, quatre organismes

Des méthodes 

Aujourd'hui, le corps médical estime qu'une naissance sur 150 en France est autiste. Une croissance continue des personnes atteintes d'autisme est observée.

 

Alexane
7 mai 2014

Canal Autisme le site à consommer sans modération

Canal Autisme est une plateforme collaborative centralisant des ressources expertisées et pertinentes, et dont la vocation est d'informer et de former tous ceux qui accompagnent des personnes, des élèves avec autisme.
Dans ce cadre, Canal Autisme et ses experts vous proposent :
  • des formations 100% sur Internet, disponibles 24h/7j,
  • des conseils pratiques,
  • des ressources pédagogiques,
  • des échanges avec les membres de la communauté,
  • et bien d'autres choses encore !
Cette plateforme est participative et évolutive, nous la construisons jour après jour avec et pour vous, alors faites-nous part de vos attentes, vos idées d'amélioration, vos remarques...
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8 avril 2014

Autisme ; cinq places de plus à l'IME de Ma Campagne

article publié dans LO CAMIN

8 04 2014

Autisme : cinq places de plus à l'IME de Ma Campagne - Charente libre.fr dans Association Lo Camin empty
http://www.charentelibre.fr/2014/04/08/autisme-cinq-places-de-plus,1889406.php

empty dans Association Lo Caminpar Céline AUCHER  

L’IME de Ma Campagne pourra bientôt prendre en charge davantage d’enfants autistes, à l’intérieur et hors ses murs. Des formations pour les aidants familiaux sont aussi sur les rails.

IME Joseph-Desbrosse les attendait depuis 2012. C’est chose faite, en tout cas sur le papier. Cinq places supplémentaires viennent d’être accordées par le ministère de la Santé pour accueillir de nouveaux enfants autistes dans l’ancienne école Georges-Brassens à Ma Campagne. « Au plus tôt à la rentrée 2014, au plus tard en 2015″, précise Shannon Murray, le vice-président de l’association Agir et vaincre l’autisme, qui gère l’IME depuis son ouverture en 2010. Ils étaient jusque-là dix enfants de 2 à 14 ans pris en charge par autant d’éducateurs et deux psychologues. « On privilégie l’entrée d’enfants de 2 à 6 ans, reprend Shannon Murray. Quinze enfants, c’est un fonctionnement optimal. »

Cinq éducateurs et un psychologue vont être recrutés. Sachant qu’une partie des cinq places d’IME pourraient être transformées en places de Sessad, service d’éducation spéciale et de soins à domicile. « Une prise en charge externe, avec des professionnels qui interviennent à domicile, à l’école ou au centre de loisirs, partout où se trouve l’enfant », souligne Véronique Hubert, la directrice de l’IME. Une passerelle pour faciliter la transition entre l’Institut médico-éducatif, qui accueille les enfants 32 heures par semaine, et le milieu ordinaire.

Sur les dix enfants de Joseph-Desbrosse, six passent ainsi de quelques heures par semaine jusqu’à un mi-temps en école primaire classique. « L’intérêt est aussi de libérer des places d’IME, d’avoir un turn-over plus important », explique Shannon Murray. Alors qu’une place de Sessad coûte deux fois moins cher qu’une place d’IME, l’association pourrait profiter de l’enveloppe du ministère pour ouvrir encore plus de places de Sessad.

Une première formation fin avril

« Une reconnaissance du travail accompli », pour ce père d’un petit garçon autiste, qui veut aller plus loin en faisant de l’IME également un centre de formation. Autrisme, c’est le nom de la nouvelle association basée à la MJC Louis-Aragon, dont Shannon Murray est président, et qui réunit familles et professionnels (1). Objectif: promouvoir l’inclusion des personnes autistes au sein de la société en apportant notamment des formations aux professionnels et aidants familiaux.

Dans la droite ligne du 3e plan autisme 2014-2017, qui préconise une meilleure utilisation des structures existantes pour la prise en charge éducative et personnalisée des autistes. « On veut faire bénéficier les autres structures régionales de notre expérience », précise Shannon Murray, qui attend l’agrément de la Direction départementale des territoires et prévoit déjà une session de formation fin avril.

Heureux de voir que les choses bougent en Charente. La nouvelle est là encore toute fraîche. L’Agence régionale de santé a choisi l’agglomération angoumoisine pour accueillir la première unité régionale d’enseignement pour sept enfants autistes en école maternelle. « Une nouveauté et même une vraie révolution dans les rapports avec l’Éducation nationale », pour le président d’Autrisme, qui veut positionner l’association comme intervenante dans cette école dont le nom reste encore à connaître.

(1) Site internet: autrisme.org

Le coup de pouce d’Auchan

Auchan La Couronne a remis jeudi dernier un chèque de 5.000€ à Agir et vivre l’autisme, l’association gestionnaire de l’institut médicoéducatif Jean-Desbrosses de Ma Campagne, représentée par son vice-président Shannon Murray et sa directrice Véronique Hubert. «C’est une aide qui perdure depuis deux ans», souligne Christophe Nicolas, chef de secteur et animateur du comité de développement durable du magasin avec Aurélie Gaspalou et Line Groussard.

Via sa fondation Auchan jeunesse, l’hypermarché a apporté l’an passé une aide de 10.000€ à l’association. Complétée par 1.750€ de ventes du miel récolté sur les ruches installées sur le toit et de brioches et 400€ de participation du personnel aux Foulées d’Angoulême.

«Et le personnel s’est également aligné pour nous au départ de l’épreuve cette année», note Véronique Hubert qui met l’accent sur la démarche solidaire de la grande famille des employés de l’hypermarché couronnais. Financièrement, ce mécénat permet à l’IME d’acheter du matériel. «Depuis 2010, les budgets du ministère sont très serrés, il reste très peu de marges.

Très apprécié, cet apport est financièrement et humainement primordial en plus de la prise en charge dont nous sommes acteur dans la Région», précise Shannon Murray.

7 mars 2014

Cours de sensibilisation organisé par Autisme Genève

information publiée sur le site d'Autisme Suisse

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Actualités - Actualités Autisme
Jeudi, 06 Mars 2014 15:04

Il reste des places au cours de sensibilisation qui aura lieu ce lundi 10 mars à Genève :"Mise en place d'un service de soutien scolaire au sein d'une structure expérimentale ABA" donné par Mme Lydie Laurent.

Et également aux ateliers en lien avec ce cours : Atelier Montessori - ABA / Mathématiques niveau 5 P Harmos le samedi 22 mars et Atelier Montessori - ABA / Français niveau 5 P Harmos le dimanche 23 mars.

Le cours de sensibilisation, gratuit, est obligatoire pour participer aux ateliers. Inscriptions par e-mail auprès du secrétariat d'Autisme Genève : secretariat@autisme-ge.ch

Dvantage de détails dans les programmes en pièce jointe.

Pièce-jointe:
Téléchargez ce fichier (Cours2013-2014.pdf)Cours2013-2014.pdf [Cours de sensibilisation - programme 2014] 427 Kb
Téléchargez ce fichier (Montessori_ABA_2014_francais.pdf)Montessori_ABA_2014_francais.pdf [Atelier Montessori ABA - français] 389 Kb
Téléchargez ce fichier (Montessori_ABA_2014_maths.pdf)Montessori_ABA_2014_maths.pdf [Atelier Montessori ABA - maths] 345 Kb

 


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17 février 2014

Comprendre le fonctionnement autistique et pointer les incidences sur les apprentissages

canal autismeBientôt sur Canal Autisme


Cette formation vous propose de  comprendre (à partir de témoignages et de séquences vidéo) le fonctionnement autistique, de vous mettre à la place de ces personnes, de voir le monde avec leurs yeux afin de cesser d’interpréter leur comportement à partir de vos propres normes et de faire preuve d'empathie.

Cette formation propose également de vous aider à prendre en compte ce fonctionnement particulier, la singularité de la personne avec autisme en situation d’apprentissage, en attirant l’attention sur un certain nombre de difficultés et d’obstacles qui doivent constituer des points de vigilance.
    

Photo

Christine PHILIP
J’ai exercé les fonctions d’enseignante et de formatrice d’enseignants spécialisés pendant une trentaine d’années dans les centres nationaux de formation de l’Éducation Nationale dont l'INS HEA (Institut National Supérieur pour le Handicap et les Enseignements Adaptés).
A l’origine professeur certifié de Philosophie j’ai fait une thèse en Sciences de l’Éducation sur l’autisme en 2008 (publiée chez Dunod : Autisme et parentalité) et je suis devenue Maître de conférences en 2009.


Informations
  • Pré-requis
Aucune connaissance spécifique n'est nécessaire pour suivre cette formation.
Descriptif
  • Plusieurs thématiques seront abordées pendant cette formation
- le fonctionnement des personnes avec TED
- la représentation de la différence
- le traitement des informations par les personnes autistes
- la compréhension des déficits de communication (verbale et non-verbale)
- les aspects sensoriels et perceptifs
- l’importance de l’individualisation de la pédagogie
- la prise en compte des besoins particuliers des personnes avec autisme

  • Les outils & moyens pédagogiques
Une formation 100% en ligne disponible 24h/24, 7j/7, composée de modules vidéo courts avec :
- un support qui présente les particularités du fonctionnement autistique
- des séquences vidéo où s’expriment des personnes TED
- des échanges avec les membres de la communauté Canal Autisme
- le témoignage d’un chercheur qui est à l'écoute des personnes autistes
-
plusieurs situations pédagogiques faisant apparaître des compétences comme des difficultés particulières apparaissant dans le cadre de l'apprentissage de ces élèves et qui tiennent compte de la diversité des profils dans le spectre autistique afin de comprendre l’importance de la singularité de ces personnes et du rôle de l’observation en situation d’apprentissage

  • Durée
Cette formation dure environ 3 heures

Dates & lieux
Cette formation sera disponible en mars 2014 mais vous pouvez vous inscrire dès maintenant.
Elle est 100% en ligne vous pourrez donc la suivre où vous voulez et quand vous le voulez depuis un ordinateur connecté à Internet ! A votre rythme et en toute tranquillité.
Tarifs
Le prix de cette formation est de 30 € TTC

Avec le Pass'Abonné le prix de cette formation est de 15 € TTC
13 février 2014

Maltraitance et handicap : l'Académie de médecine réagit à l'émission Zone Interdite

article publié dans le quotidien du médecin

 12/02/2014

Le 19 janvier, l’émission « Zone Interdite » sur M6 révélait au grand public les maltraitances subies par les handicapés mentaux dans certains centres spécialisés. Au lendemain de cette diffusion, le Pr Marie-Odile Réthoré, directrice médicale à l’Institut Jérôme Lejeune, a convaincu l’Académie de médecine de prendre officiellement position dans un communiqué diffusé ce mercredi 12 février.

L’Académie demande notamment en urgence la multiplication des « haltes temporaires » afin de permettre aux familles de disposer de moments de repos, et pas seulement en cas de maladie d’un des deux parents.

Elle réclame aussi que soit mis en avant le diplôme interuniversitaire existant pour former les médecins à des consultations spécialisées dans l’accompagnement des parents et des personnes déficientes mentales. Enfin, l’Académie suggère la mise en place d’une « formation adaptée et conçue dans une perspective pluridisciplinaire de tout le personnel travaillant dans les centres spécialisés ».

La loi n’est pas appliquée

Depuis mars 2007, un plan de lutte oblige en principe les institutions françaises et européennes à mettre en place des mécanismes de prévention de la maltraitance, mais il s’avère « qu’un tiers à peine des établissements se conforment à la loi et fournissent à leur agence régionale de santé une enquête externe par une structure objective, » dénonce Marie-Odile Réthoré.

Selon elle, deux familles auraient « procédé » à un suicide collectif depuis le début de l’année ne pouvant supporter l’idée que l’enfant handicapé soit livré à lui-même et aux institutions après le décès de ses parents. Elle estime qu’une soixantaine de familles auraient fait de même en 2013.

Damien Coulomb

12 février 2014

Autisme : condamnation par le Conseil de l'Europe

condamnation france par le conseil de l'europe vaincre l'autisme


CONDAMNATION DE LA FRANCE PAR LE CONSEIL DE L’EUROPE - Il est temps d’alerter la presse, les associations, les professionnels et les familles se trouvant à l'étranger !!! Communiqué à diffuser LARGEMENT autour de vous, à vos contacts étrangers : « AUTISM : THE LEGAL WEAPON »

http://vaincrelautisme.org/sites/default/files/file/CommuniquesDePresse/PR_020614_AUTISM_IN_FRANCE_THE_LEGAL_WEAPON.pdf

12 février 2014

Formation Pivotal Response Training - PRT- en Suisse

information publiée par autisme suisse romande

lynn koegel

Dr Lynn Koegel du Koegel Autism Center de Californie sera en Suisse les 5 et 6 avril 2014 pour une formation Pivotal Response Training (PRT). Cette formation exceptionnelle sera proposée pour la 1ère fois en français (traduction simultanée par casque audio).

Selon le National Research Concil of the American Academy of Science, le Koegel Center est un des 4 centres d'excellence américain dans la prise en charge des personnes avec TSA.

Le programme de la formation et les informations pratiques se trouvent dans le papillon joint à l'article sur le site.
Informations et inscription sur www.autisme.ch/formationKoegel

11 février 2014

Autisme : Madame Carlotti, vous n'avez rien compris à la maladie de nos enfants

article pubié dans le nouvel observateur
Publié le 10-02-2014 à 15h04 - Modifié à 16h33

Temps de lecture Temps de lecture : 4 minutes

LE PLUS. Pour la cinquième fois, le Conseil de l'Europe a condamné la France pour sa mauvaise prise en charge des enfants autistes dans les écoles. Le plan autisme de Marie-Arlette Carlotti, présenté en mai dernier, sera-t-il suffisant pour combler ce retard ? Pour Olivia Cattan, présidente de Paroles de femmes et porte-parole de SOS autisme en France, il est à côté de la plaque.

Marie-Arlette Carlotti en visite à l'unité pour enfants autistes de l'hôpital Robert-Debré à Paris, le 5/06/2013 (W.ALIX/SIPA)

Madame, je vous écris aujourd’hui parce que votre invisibilité politique au sein de votre ministère, votre mépris affiché pour les familles françaises ordinaires ayant un enfant autiste comme la mienne, montre à quel point votre action politique n’est dictée que par une ambition personnelle et que vous n’avez pas, semble-t-il, compris le sens de votre haute fonction politique : venir en aide aux familles d’enfants handicapées qui se trouvent dans la détresse, recevoir toutes les associations et pas seulement celles qui vous arrangent ; faire avancer l’autisme en France ; être notre digne représentante au sein des hautes instances.

Vos dix mesures ne changeront rien

Nous passerons rapidement sur votre manque d’humanité pour ces enfants et personnes autistes : un petit garçon de 8 ans qui s’adresse au président aurait ému n’importe quel cœur normalement constitué mais apparemment pas le vôtre.

Il est vrai que ce n’est pas facile de se montrer à l’écoute lorsque le but de cette fonction ministérielle était au départ la victoire de la mairie de Marseille. Mais là aussi, vous avez échoué parce qu’il n’est pas facile de faire campagne trois jours à Marseille et s’occuper de ce vaste ministère deux jours par semaine.

Passons maintenant aux choses sérieuses. Nous possédons aujourd’hui des centaines de dossiers émanant de toute la France, les familles de Bretagne sont en colère, les familles des Dom-Tom sont à bout. Les familles du sud de la France, des Vosges, du Limousin…Que devons-nous répondre à toutes ces familles qui viennent à nous, parce que nous avons décidé de parler de ce scandale sanitaire dans les médias ?

Les dix mesures que vous proposez ne sont que de simples petites mesurettes, du saupoudrage, de la poudre de perlimpinpin pour avoir quelque chose à dire face aux médias. Et nous, parents ou personnes autistes, nous savons que cela ne changera rien.

Elles illustrent votre méconnaissance du sujet

Prenons les une par une : "le dépistage précoce". Le manque de formation des pédiatres et médecins généralistes est un véritable problème, la qualité du dépistage en France est très inégale selon les régions. Et vous ne proposez rien pour répondre à cela.

"Vos unités d’enseignement en maternelle" est l’exemple le plus flagrant de votre méconnaissance du sujet. L’inclusion scolaire dans une école ordinaire parmi d’autres enfants est le modèle qui marche aux Pays-Bas, en Italie, au Canada, en Israël, aux États-Unis. À la place, vous proposez de parquer nos enfants dès leur plus jeune âge dans des classes d’autistes !

Est-ce cela l’école pour tous ? Faire une ségrégation au sein de l’école de la République ? Allons-nous faire des classes d’enfants juifs, d’enfants noirs, d’enfants roms ? D’enfants qui ont 18 de moyenne ? Jusqu’où allez-vous donc aller dans l’exclusion de nos enfants ?

"Des places en Sessad" (Service d'éducation spéciale et de soins à domicile) : quelle sorte de Sessad ? Un lieu où les enfants pourront bénéficier des méthodes comportementales, d’orthophonie, de psychomotricité ? Y aura-t-il un modèle répliqué dans toutes les Régions ? Avez-vous mis en place un système de contrôle pour ces organismes ?

"La formation de 5000 personnes du médico-social" : Madame Carlotti, il y a 600.000 personnes autistes, ceci est trop peu. De plus, cette formation doit concerner tous les acteurs du médico-social, des pédiatres et généralistes, des dentistes, de l’enseignement, des auxiliaires de vie scolaire, des éducateurs sportifs spécialisés…

Les autistes ne sont pas inaptes au travail, au contraire

Pensez-vous également, Madame Carlotti, que ces enfants autistes restent toujours petits et ne grandissent jamais ?

Où sont vos mesures concernant le suivi de leurs études supérieures ? L’emploi des jeunes autistes ?

Mais peut-être pensez-vous qu’ils n’ont pas de capacités et qu’ils sont inaptes au travail !

Savez-vous qu’il existe des chasseurs de tête au Danemark, des entreprises comme Microsoft qui recrutent spécifiquement des personnes autistes ayant pris conscience de leurs compétences en matière d’informatique ?

Qu’en est-il aussi de la culture et des sports ? Allez-vous remédier à lutter contre la discrimination dont nos enfants sont victimes dans certains clubs sportifs et conservatoires ?

Nous pouvons vous écrire des pages et des pages sur les besoins de nos enfants, petits et grands. Nous avons 20 propositions simples et concrètes rassemblées dans un manifeste qui viennent du terrain et qui permettraient non seulement de changer le quotidien des familles mais aussi de respecter et de donner un avenir à nos enfants en faisant faire des économies à l’État.

Nous sommes prêts à les donner au président de la république afin de faire évoluer les choses.

Un scandale sanitaire qui n'a que trop duré

Le Conseil de l’Europe a condamné la France, fait cinq mises en garde.

Alors nous ferons appel s’il le faut à nos amis européens, à l’ONU pour que l’État français nous entende et mette fin à ce scandale sanitaire qui n’a que trop duré.

Alors oui Madame, je suis journaliste et mon moyen d’expression est l’écriture de livres mais "ma promotion" est au service de la cause, au service des familles avec lesquelles nous partageons notre désespoir sur les réseaux sociaux.

Je n’ai pas de programme politique à vendre comme cela a été votre cas avec votre dernier ouvrage publié, dès votre entrée dans vos fonctions de ministre.

Alors je tenais à terminer cette lettre ouverte sur votre proposition concernant ces "centres de répit pour les parents" : sachez, Madame, que les parents d’enfants autistes n’auront de répit que lorsque le droit de leurs enfants, citoyens français, seront respectés. Et que le président aura choisi un successeur à la hauteur de l’attente des familles.

7 février 2014

Rappel sur les 10 mesures-phares du 3ème plan autisme

6 février 2014

logo ministère des affaires sociales et de la santé

Marie-Arlette Carlotti déplore que la journaliste Olivia Cattan enchaîne les contrevérités sur les plateaux avec pour seul but la promotion de son livre.

« J’ai rencontré pendant des mois des familles, des associations, des professionnels, en France et en Belgique, avant de proposer un 3ème plan autisme le 2 mai 2013. 205 millions d’euros ont été débloqués dans un contexte budgétaire que chacun sait extrêmement tendu. Nous en ferons justement la semaine prochaine un premier bilan. Dire que rien n’a été fait, que les grandes associations sont illégitimes et que règne un système mafieux, c’est céder au mensonge et au mépris. »

« Sur tous les sujets évoqués par Olivia Cattan et sur d’autres, nous avons agi. Avec le 3ème plan autisme, nous avons changé d’orientation et de braquet. Ce sont désormais les recommandations de la HAS qui sont la règle et un budget sans précédent a été dégagé. Diagnostic précoce, scolarisation, accompagnement tout au long de la vie, répit pour les parents, formation des professionnels en contact avec les enfants : toutes ces dimensions sont intégrées au 3ème plan autisme avec à chaque fois des moyens substantiels. »

Les dix mesures phares du 3ème plan autisme

1. Le dépistage précoce dès 18 mois 2. Un réseau de dépistage et diagnostic précoce de proximité 3. 700 places en unité d’enseignement en maternelle pour préparer les enfants à l’école ordinaire 4. 850 places de SESSAD pour les enfants 5. 1 500 places pour les adultes (Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) + Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) + Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapées (SAMSAH) 6. 1 173 postes créés pour transformer les structures existantes 7. 350 places de répit pour soulager les parents 8. L’harmonisation des pratiques et le renforcement des Centres Ressource Autisme 9. La formation de 5 000 professionnels du secteur médico-social 10. Une participation des familles à la gouvernance du plan, au niveau national et local

A ces mesures spécifiques au plan autisme viennent s’ajouter des actions plus générales en faveur de l’inclusion des personnes handicapées. Par exemple l’inclusion scolaire avec le recrutement de 10 000 AVS en deux ans et la CDIsation de 28 000 assistants d’éducation.

« J’ai associé les familles à l’élaboration du plan, à sa gouvernance et à son suivi. A toutes les étapes, je souhaite que les familles puissent s’exprimer, donner leur avis sur ce qu’elles jugent bon pour leur enfant. Je suis lucide ; je mesure le chemin qu’il reste à parcourir. Mais il n’est plus possible de dire que l’Etat se désintéresse de l’autisme. Au contraire, le 3ème plan autisme est un engagement fort du Gouvernement. »

22 janvier 2014

Notes de terrain sur les effets secondaires des neuroleptiques chez les personnes avec autisme

En complément de la réunion des Mercredis d'Autisme 75 sur les médicaments,

Veuillez trouver ci-après des articles de journaux que vous pouvez télécharger

Notes de terrain sur les effets secondaires des neuroleptiques chez les personnes avec autisme

Article paru dans le Bulletin Scientifique de l'ARAPI n°31,  rédigé par Jean-Pierre MALEN, psychiatre, IME Cour de Venise à Paris et SESSAD Les Comètes à Créteil (Autisme 75 Ile-de-France) et FAM Le Cèdre Bleu à Chaville (APEI Sèvres, Chaville et Ville d'Avray).

et

Dépistage de la douleur chez une personne avec autisme - Observations des troubles de comportements associés à la souffrance physique chez une jeune autiste

Article paru dans Perspectives Psy Volume 51 N°2, rédigé par Laurence DELAITRE, Infirmière, Externat médico-éducatif l'Arbre, association La Nouvelle Forge, 18 rue Edmond Rostand, 60200 Compiègne.

L'EME a été créé en 2007 et accueille en journée 12 adolescents et jeunes adultes avec autisme ou TED.

L’EME a pour objectif essentiel de permettre à un adolescent ayant un trouble envahissant du développement de bénéficier d’un accompagnement psycho-socio-éducatif, d’un projet de soins, qui soit adapté à ses difficultés spécifiques.

Dans un travail pluridisciplinaire, l'équipe veut favoriser le développement global de l’adolescent et son autonomie en tenant compte de la spécificité de l’autisme et de la singularité de l’adolescent, avec son environnement.

 

Merci à JP Malen et à L Delaitre de nous autoriser à intégrer ces articles sur notre site internet.

21 janvier 2014

Zone interdite - Enfants handicapés maltraités : Wendy Bouchard témoigne

Témoignage poignant de la journaliste de M6

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