Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
le mur
29 septembre 2015

La psychanalyse en France : entretien avec Sophie Robert

article publié dans le blog Cygnification

Xavier Ristat

sophie robert le mur

La France est, avec l’Argentine, l’un des seuls pays où la psychanalyse a un telle importance dans les milieux psychologiques et psychiatriques. Pourtant, elle est loin de faire le consensus scientifique.

Malgré cela, la psychanalyse est enseignée dans beaucoup d’universités françaises et est considérée comme une expertise dans les affaires médicales ou judiciaires. Avec le temps, les pays voisins ont su se démarquer de cette discipline, mais en France, depuis Jacques Lacan, la psychanalyse est quasi-hégémonique dans les domaines psychologiques et psychiatriques. Pour beaucoup, la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse sont une seule et même discipline.
Avec Sophie Robert, nous reviendrons sur la place et la validité de la psychanalyse en France à travers son expérience et son enquête lors de ses documentaires, notamment lors de son aventure judiciaire avec « Le mur : la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme ».

 

 

Sophie Robert nous parle aussi de ses deux prochaines émissions qui sortirons le 10 octobre 2015 via son site Dragon Bleu TV : « Les déconvertis de la psychanalyse » et « Les fondamentaux de la psychiatrie », dont vous pourrez voir deux extraits exclusifs dans l’entretien ci-dessus.

 

Liens utiles :

Dragon Bleu TV, le site où vous pouvez voir les documentaires de Sophie Robert

Le dossier de l’AFIS sur la psychanalyse

Le groupe Facebook « Psychologie et Scepticisme Scientifique »

Publicité
Publicité
12 juillet 2015

Avis d'experts en live => Obsédant ... Encore eu-t-il phallus ...

Teaser d'un documentaire de 90 minutes consacré à la psychanalyse : "La théorie sexuelle" de Sophie Robert

3 avril 2015

Le Mur de Sophie Robert - Bande annonce de la version longue

27 février 2015

Laurent Danon-Boileau

Laurent Danon-Boileau eqdd enquetededeclics eqdd enquetededeclics

Ajoutée le 27 févr. 2015

L'apparition de Laurent Danon-Boileau dans le film "Le Mur" et donc dans cet extrait est du domaine de la propriété intellectuelle de Sophie Robert, pas de Laurent Danon-Boileau.
Suite à 2 procès, la diffusion du film est autorisée par la justice française même si certaines personnes présentes dans le film avaient porté plainte.
Les personnes apparaissant dans le film et donc les extraits ne peuvent pas revendiquer un quelconque droit à l'image puisque la justice a décidé que "Le Mur" pouvait être diffusé.
Les plaignants ayant été déboutés.

7 février 2015

Sophie Robert, réalisatrice de films, est maintenant sur Wikipedia

Extraits de la page Wikipedia

Née d’un père inspecteur d’académie et d’une mère infirmière scolaire, Sophie Robert a grandi en Bretagne entre Quimper, Rennes et le golfe du Morbihan.

Elle s'installe à Paris en 1997 et devient auteure de fictions et de documentaires pour la télévision, puis script doctor et directrice de collection, avant de passer à la réalisation et la production.

En 2011, en partenariat avec Vincent Gerhards, président de l’association Autistes sans frontières, elle réalise Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme, premier volet d'une série documentaire sur la psychanalyse que Sophie Robert et sa maison de production prévoient de réaliser. Les critiques des milieux psychanalytiques contre le film prennent vite une tournure judiciaire, débouchant sur l'interdiction du film, mais dont Sophie Robert sortira finalement gagnante1,2.

Son deuxième documentaire, le long métrage sur l’autisme Quelque chose en plus est sorti en salles le 2 avril 2014. Ce film est parrainé par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé par l'intermédiaire de la Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion3.

(...)

L'affaire du film Le Mur

Article détaillé : Le Mur (film, 2011).

Dès sa sortie, le documentaire Le Mur suscite de vives critiques de la part des milieux psychanalytiques. Trois des psychanalystes interviewés dans le film, membres de l’École de la cause freudienne assignent Sophie Robert en justice et obtiennent la censure du film. Cette décision est annulée deux ans plus tard, le 16 janvier 2014 par la cour d’appel de Douai.

=> Accéder à la page Wikipédia

Publicité
Publicité
25 janvier 2015

artiste ... autiste ... une lettre fait la différence

Ajoutée le 23 avr. 2013

Ensemble, Ouvrons le mur de l'Autisme

Après les succès de nos ventes caritatives en 2012 qui ont attiré une foule de généreux acheteurs lors des ventes « Régine, Mode et petits papiers » au profit de sa fondation Habitat et Soin, « Cluj, Fabrica de Pensul » en soutien à la création contemporaine roumaine et la vente Louis Vuitton/Kusama au profit de la Croix Rouge monégasque.
TAJAN et AUTISME FRANCE sont heureux de vous annoncer la vente « Un puzzle pour l'autisme » le mercredi 24 avril à l'Espace Tajan.

Autisme/Artistes

Ce projet est né de la rencontre de deux mondes qui n'ont qu'une lettre de différence. Les artistes se jouent de la lumière lorsque que les personnes autistes peinent à sortir de l'ombre. L'autisme, grande cause nationale en 2012, reste un handicap encore trop méconnu du grand public, mais également des personnels médicaux et paramédicaux. Par manque de formation, le diagnostic est souvent tardif et les prises en charge inefficaces. Autisme France, pour pallier ces insuffisances, souhaite mettre en place une campagne d'information à destination des professionnels de la petite enfance, former des réseaux de médecins et d'orthophonistes au diagnostic et mettre en place des formations d'intervenants spécialisés, qui développeront l'autonomie et l'inclusion des enfants autistes.

4 janvier 2015

Dragon Bleu le site de Sophie Robert devient une véritable WEB TV

28 octobre 2014

France 2014 : la mère encore et toujours rendue responsable de l'autisme de son enfant

article publié dans l'Express

Un enfant ayant un diagnostic d’autisme, une mère qui veut mettre en place une prise en charge éducative et comportementale (recommandée par la Haute autorité de santé).

Conséquence : les Services Sociaux font un signalement en vue de placer l’enfant.

Voila ce que l’on trouve sur l’ordonnance de placement.

Extrait d’ordonnance en vue de placement d’un enfant autiste

Traduction en anglais 

Upon examination of the medical records, and through his own observations, the psychologist makes no conclusion of any form of autism, but rather of a form of psychosis – with anxiety attacks, agitation, speech delays, abnormal praxia, organisational reasoning delays, and psychotic disorders – which calls into question the very nature of the mother-child relationship or even the possibilty of early childhood trauma.

 

Que dire ?

La psychologue met simplement en pratique ce qu’elle a appris, par exemple dans une de ces formations (universitaire, continue).

Elle est bien loin d’être la seule « professionnelle » avec une telle formation et pratique (voir le film de Sophie Robert, « Le mur ; la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »).

Malgré tous les efforts que font des parents, professionnels et quelques politiques, le mal reste là, bien implanté  comme une tumeur maligne à tous les étages de la prise en charge de l’autisme.

 

France, 2014

 

Conclusion

Beaucoup s’indignent de pareils agissements et croyances en 2014 dans un  pays soit-disant développé, et ils ont bien raison : mais la situation sera bien la même en 2020, et en 2030, et plus loin encore.

Les actions qui sont faites par le gouvernement pour que cela évolue ont autant  d’effet que de vouloir guérir d’un cancer avec des antalgiques.

Je pense personnellement que seules les actions en justice feront bouger les choses : il faut que cela fasse un scandale comme celui de l’amiante ou du sang contaminé…

20 octobre 2014

Autisme : lettre ouverte aux psychiatres préhistoriques

…ainsi qu’à leurs collègues et auxiliaires, psychologues et paramédicaux divers contribuant toujours activement aux 40 ans de retard de la France pour le diagnostic et l’accompagnement de l’autisme.

Chers psy(chiatres, chologues, chanalystes, chomotriciens…)

Nous, au collectif EgaliTED, on vous connait bien maintenant. Depuis le temps qu’on est plongé dans le petit monde de l’autisme, on a l’habitude de votre vocabulaire, de votre rhétorique, de vos dogmes aussi. Il faut dire qu’on en a renseigné des parents complètement paumés par vos discours vaseux. « Madame, votre enfant a un TED mais attention, hein ! Il est pas autiste ! Rien à voir ! » Ca c’est quand vous faites l’effort de tenter le politiquement correct. Sinon ça donne plutôt des « dysharmonies » (d’évolution, psychotiques, ou autres) quand ce n’est pas des « psychoses infantiles » (qui à l’âge adulte se transforment en « psychose infantile vieillie », eh oui…). Et encore, ces idioties, c’est quand vous dites quelque chose !

Alors on vous le dit tout net : c’est fatigant, et pire, c’est ridicule. Ne pouvez-vous pas tout simplement arrêter les bêtises une bonne fois pour toutes ? Parce qu’aujourd’hui, pour faire simple, ça peut se passer de deux façons :

- Les parents du gamin font confiance aveuglément au savoir quasi-divin de la blouse blanche, boivent vos paroles, et le pauvre gosse finira en hôpital de jour à patauger tout nu devant trois psychanalystes guettant avidement « l’Emergence du Désir », ou à faire de la pâte à modeler jusqu’à ses 12 ans ; alors on le poussera vers la sortie, direction l’IME, sous neuroleptiques s’il est trop agité et que vous ne savez pas le gérer (parce qu’il est bien sur exclu de faire du comportemental pour gérer ses TC, hein, « respect du Sujet » et tout ça)

- Ou bien, fatigués de se faire balader, ils finiront par se renseigner de leur côté sur internet ou auprès d’associations, et là vous allez passer pour des imbéciles, disons les choses clairement.

En plus, certains d’entre vous sont mauvais perdants. Quitte à passer pour des imbéciles, ils semblent tenir à passer aussi pour des salauds en faisant des signalements abusifs aux services sociaux pour empêcher les parents de retirer leur gamin de leur « service ». Bon, on le sait que vous avez été biberonnés aux âneries de Bettelheim et Mannoni, qu’on vous a dit que les « autistes et psychotiques » ils sont comme ça à cause de leur maman qui les aime pas assez – ou trop. Mais depuis le documentaire « Le Mur  » tout le monde est au courant et tout le monde se fiche de vous et de vos théories débiles. Franchement, croire qu’une mère peut rendre son enfant fou parce qu’elle l’aime trop ou pas assez ? Le rendre malheureux peut-être, on dit pas, mais FOU ? Vous trouvez ça crédible ? A ce compte-là, au Moyen-Age, tous les gamins que les aristos confiaient en nourrice pour pas s’emmerder avec, ils auraient tous dû finir « psychotiques » ! 

Alors après, nous, on les récupère, ces parents. On leur explique que vos pseudo-diagnostics c’est de la psychiatrie d’un autre millénaire. On leur donne des infos sur les prises en charges qui marchent. Vous savez, les trucs américains dont vous voulez pas entendre parler, TEACCH, ABA, ESDM, tout ça. Toutes ces pratiques qui finalement relèvent du simple bon sens additionné d’un peu de méthode scientifique, que vous récusez parce que soi-disant que ça ne « Respecte pas la Singularité du Sujet » (oui, avec des majuscules aussi). Alors qu’elles marchent bien ! Mais non, vous préférez dire aux familles que leur gamin « psychotique » ou « dysharmonique » elles n’en tireront jamais grand-chose, et qu’elles n’ont qu’à vous le laisser pour faire de la pâte à modeler toute sa vie, il sera tellement plus heureux que si vous tentiez de lui apprendre des trucs comme, vous savez, se laver les dents, ne pas se faire pipi dessus, ou même parler, lire, apprendre un métier qui sait…

Et après vous râlez parce que derrière votre dos les parents vous traitent de gros nuls, et que ça transpire jusqu’au plus haut niveau des administrations et du gouvernement. Du coup les gouvernements ils font des « Plans Autisme » pour tenter de sortir le système de la préhistoire. Evidemment ça vous énerve.

En plus Ségolène Neuville vous pouvez pas dire qu’elle comprend rien ! Elle est médecin, quoi, comme vous, c’est forcément quelqu’un d’intelligent, non ? Vous avez vraiment pas de chance, après Valérie Létard et Marie-Arlette Carlotti qui soutenaient bien les parents, elle continue dans la même voie. Ca vous fait pas réfléchir un peu ? Ca devrait pourtant… Même si la rhétorique de certains de vos représentants s’acharne sur du soi-disant lobbying d’un hypothétique quarteron de parents hystériques, vous croyez pas qu’à la longue, si ce n’était que ça, ça se serait vu ?...

On a vu aussi que votre collectif à vous (ceux qui ne sont pas arrivés à être à 40 pour faire un compte rond) appelle encore une fois à un grand rassemblement contre la « dictature scientiste de l’évaluation » et le plan autisme et tout ce qui vous défrise. Ca va encore finir par un n-ième « appel des appel des 1000 appels des appels » avec une pétition signée par toujours les mêmes qui ne donnera rien parce que de toute façon tout ça ne tient pas debout et tout le monde le sait.

Bon, donc, maintenant qu’est-ce qu’on fait ? Vous continuez à vous accrocher à des idées périmées et absurdes que tous vos collègues du reste du monde ont eu assez de bon sens pour laisser tomber ? Ou bien vous allez arrêter de nous faire perdre du temps et de l’énergie à retarder l’inévitable ? Vous savez, ce serait tellement plus simple si vous nous aidiez à construire plutôt que chercher à détruire nos efforts. Tellement plus simple si vous vous rangiez au bon sens et aux preuves scientifiques, que vous vous mettiez enfin à ne plus croire religieusement que les mères sont systématiquement pathogènes. Tellement mieux d’admettre que les gamins autistes on peut les aider avec ce que la HAS recommande, qu’il faut diagnostiquer le plus tôt possible et faire ensuite tous ces trucs américains que vous n’avez même pas cherché à comprendre.

Ce serait tellement chouette si vous arrêtiez de traiter nos enfants de psychotiques ou de dysharmoniques y compris dans vos têtes sans le dire à voix haute, que vous arrêtiez de vouloir absolument chercher des traumatismes qui n’existent pas, que vous arrêtiez de penser qu’une thérapie mère-enfant est nécessaire parce que l’autisme, hein, c’est une « maladie du lien » bien sûr… Ce serait bien, si vous pouviez aller vous former au TEACCH, à l’ESDM, à l’ABA, pour qu’on ait moins de mal à trouver des gens pour aider correctement nos enfants. Et que vous arrêtiez de raconter à qui veut l’entendre que c’est du « dressage de singes » ou autre, parce que vous sauriez que c’est faux si vous preniez la peine de vous renseigner un peu.

Quand est-ce que vous allez arrêter de regretter un passé révolu (que les autistes et leurs familles, eux, ne regrettent absolument pas on peut vous l’assurer) ? OK, vous avez sans doute fait des idioties pendant des années, il n’y a que ceux qui ne font rien qui n’en font pas. Par contre continuer alors qu’on sait très bien que c’est des conneries en barres (même vous vous le savez au fond de vous), c’est idiot, ça n’aide personne, on perd tous du temps, de l’énergie, et l’argent de la sécu qui est de plus en plus rare. Mettez-vous à la page, regardez devant vous et pas derrière, et on finira par oublier vos erreurs pour vous remercier d’avoir évolué dans le bon sens, celui qui aidera tout le monde. Ce serait mieux que de se battre pied à pied les uns contre les autres jusqu’à vos départs en retraite et vos remplacements par des jeunes plus ouverts et mieux formés, non ?...

Bref, arrêtez d’attendre l’Emergence de votre Désir d’Evoluer et Mettez Vous au Boulot Sérieusement… Errare humanum est, perseverare diabolicum  !

8 octobre 2014

Danièle Langloys, présidente d'Autisme France s'exprime au colloque de l'UNAPEI - 25 septembre 2014

tiret VIVRE FMAccéder au Discours de Danièle Langloys

Un discours majeur ! (jjd)

30 septembre 2014

Autisme : les bonnes pratiques professionnelles ouvrent la voir

Journée sur l'autisme organisée par l'Unapei le 25 septembre à Paris
Plus d'un an après le lancement du troisième plan autisme, où en est-on ? L'Unapei organisait le 25 septembre à Paris une journée destinée à mettre en valeur les pratiques professionnelles des services et établissements médico-sociaux, s'appuyant sur les recommandations de la HAS et de l'Anesm.
L'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei) souhaitait réunir le temps d'une journée, familles et professionnels, pour échanger autour des bonnes pratiques professionnelles en établissements médico-sociaux telles que recommandées par la HAS et l'Anesm en 2012. « Trop souvent on recommence à zéro chacun dans notre coin, c'est important de pouvoir se retrouver entre gens de conviction et militants. Nous sommes entrés dans une phase intéressante car un certain nombre de choses se mettent en place, ce que reflètent les témoignages d'aujourd'hui », s'enthousiasme Patrick Chambres, président de l'Arapi. Et de rappeler que « si nous disposons à présent d'outils, que nous – Unapei et Arapi – nous attachons à rendre intelligibles, nous n'obtiendrons rien sans le relais des grandes associations présentes ici, pour que les infos aillent là où c'est utile ».

Un combat commun

Christine Meignien, présidente de Sésame Autisme et Danièle Langloys, présidente d'Autisme France ont manifesté leur satisfaction d'avoir été invitées par l'Unapei, « à la tribune et non en simples intervenantes ». Une première à laquelle tient beaucoup Christel Prado, présidente de l'Unapei : « notre combat est commun. Depuis 2012 nous nous réunissons toutes les trois très régulièrement pour travailler. Ce qui n'aurait jamais été possible avant... ». Danièle Langloys rappelle que « pour Autisme France, l'Unapei a longtemps été considérée comme un concurrent redoutable qui récupérait les financements... Mais il y a eu l'année 2012, l'électrochoc du film Le mur, l'autisme qui devient cause nationale et s'est accompagné de recommandations de bonnes pratiques. Sans beaucoup de moyens de la part du gouvernement, on nous demande d'élaborer des réponses autour du parcours de vie, un réseau et un maillage cohérent sur le territoire. Les règles du jeu nous mettent en concurrence, mais la coopération s'avère plus enrichissante. »

Inquiétudes quant aux « adultes en devenir »

Des cinq axes du plan autisme 2013-2017, les intervenants ont insisté sur les progrès concrets obtenus dans leurs équipes par le dépistage et une intervention précoce. « Avant 2 ans, alors que la plasticité cérébrale est maximale », résumait dans son intervention le Pr Catherine Barthelemy, neurophysiologiste au CHRU de Tours. Tout en regrettant « l'absence de continuité dans les examens cliniques pour les adultes, IRM et encéphalogrammes bien sûr, mais aussi tests visuels et auditifs après 40 ans, qui devraient s'inscrire dans les recommandations ». Le Dr Joséphine Leduc, médecin psychiatre en CAMSP dans le Finistère, a souligné l'indispensable coopération pluridisciplinaire, « et l'importance d'un langage commun » dans les consultations du tout-petit.
L'ouverture cette année de 30 unités d'enseignement (UE) d'IME, rappelée par Guillaume Blanco, chef de projet autisme au Secrétariat général du Comité interministériel du handicap (CIH) est un point dont se félicite Christel Prado « même si 210 enfants accueillis c'est peu. A l'Unapei, qui n'est pas concerné que par l'autisme, on aimerait aussi que tous les enfants puissent trouver leur place. Nous sommes déçus par l'absence de politique claire en ce sens. Oui, le plan autisme avance, mais on ne peut pas s'empêcher d'être déçus en cette rentrée : pour le projet de loi vieillissement on est aussi carrément passés à côté de l'exercice. ».
Quand le plan autisme se fixe pour objectif d'« accompagner tout au long de la vie », l'assistance s'interroge légitimement sur ce que deviendront ces enfants dans quelques années, « ces adultes en devenir, ces personnes âgées en devenir ». Une responsable d'établissement pointe « l'absence de formation, quand les enfants bénéficient d'orthophonistes, psychomotriciens, d'ergothérapeutes, d'éducateurs spécialisés à une qualification de bac +3. Une fois adultes, ils ne seront plus pris en charge que par nos AMP ou des aides-soignants ». Guillaume Blanco souligne déjà « la préoccupation de repérer et diagnostiquer les adultes dans le médico-social et le sanitaire, notamment à domicile. On doit amener à un diagnostic conforme à la recommandation et adapter progressivement notre accompagnement. La composition des groupes de travail est en bonne voie, on suit ça de près pour un début des travaux au mois de novembre. »

La formation en chantier

Concernant la formation des acteurs, Guillaume Blanco affirme son soutien au projet porté par l'Opca-Unifaf dans les services et établissements médico-sociaux. « Nous avons aussi un projet avec Unaforis sur la formation certifiante complémentaire dans le travail social, notamment pour les éducateurs spécialisés et les cadres, on va essayer maintenant de structurer ça et de s'attaquer aux formations initiales, ce qui va être un chantier passionnant mais certainement assez compliqué. »
Quant au programme d'action des aidants familiaux, M. Blanco a rappelé qu'un programme national a débuté l'an dernier, décliné régionalement en accord tripartite entre la CNSA, les CRA et des associations de familles. « Sept régions se sont lancées l'an dernier et l'appel à projet sera renouvelé chaque année par les CRA. On compte des actions de formation généraliste et d'autres plus ciblées et plus thématiques, reposant sur les demandes des proches aidants. Encore une fois on essaie aussi de montrer que ce que l'on met en œuvre dans le plan autisme, c'est modélisable pour d'autres publics et porteur d'espoir pour l'avenir ».
Au niveau régional toujours, les ARS auraient été incitées à décliner des plans d'actions régionaux accompagnés de documents permettant « aux agents de s'engager publiquement sur des actions précises, cadencées, chiffrées. On a déjà relevé que certaines ARS vont beaucoup plus loin, notamment sur la question de l'insertion professionnelle des adultes, absente du plan ». Et d'inviter tous les participants à regarder de plus près ce qui se passe dans leur région.
8 septembre 2014

"Le Mur" de Sophie Robert -> un point de rupture dans l'histoire de l'autisme en FRANCE

7 septembre 2011 - 7 septembre 2014 : le MUR, trois ans déjà!
Pour celles et ceux qui s'y intéressent et souhaitent communiquer autour de l'affaire à l'intention de leur entourage, des journalistes, ou des personnes qui prennent en charge leur enfant : la chronologie sourcée des événements depuis la sortie du film, avec les documents en liens hypertextes:
http://www.dragonbleutv.com/documentaires/2-le-mur-ou-la-psychanalyse-a-l-epreuve-de-l-autisme
Se reporter à l'onglet "Chronologie d'une controverse judiciaire et prise de conscience collective" juste après le synopsis.

extraits :

wanted sophie robert2

"25 novembre 2011 : Vincent Gerhards/Autistes Sans Frontières et Sophie Robert/Océan Invisible Productions donnent une conférencede presse au cinéma L'Entrepôt, à Paris.

Depuis sa diffusion en septembre 2011, le MUR produit un effet libérateur dans le monde de l'autisme. Sophie Robert est assaillie de courriels, messages téléphoniques et facebook de parents qui, chaque jour, du matin au soir, lui décrivent "la double peine" : avoir un enfant autiste, avoir un enfant autiste en France. La réalisatrice découvre l'autre côté du MUR, les conséquences concrètes des propos tenus par les psychanalystes dans l'existence des familles : le surhandicap lié à l'absence de prise en charge adaptée, l'énorme difficulté à scolariser les enfants et leur fournir un accompagnement éducatif, la culpabilisation des parents et en particulier des mères accusées d'être responsables de l'autisme de leur enfant. Cette culpabilisation est fréquemment assortie d'enquêtes sociales préalables à l'ouverture d'une procédure judiciaire de retrait d'autorité parentale pour "défaut de soin" dès lors que les parents remettent en question la prise en charge psychiatro-psychanalytique de leur enfant autiste. De nombreuses institutions pratiquent ainsi un quasi "rapt d'enfants". Des personnes autistes de haut niveau sont souvent internées de longues années et placées sous camisole chimique au motif qu'elles seraient psychotiques, sans aucune réponse vis à vis de leurs difficultés sociales. Des psychiatres, psychologues, éducateurs et infirmiers psychiatriques témoignent eux aussi de la difficulté à exercer leur métier au sein d'une institution qui récuse le référentiel scientifique et médical au motif que ce qui touche à l'esprit humain obéirait à d'autres lois que celles de la nature.

3 décembre 2011 : Danièle Langloys présidente d'Autisme France invite Sophie Robert au congrès annuel de l'association. C'est l'occasion pour la réalisatrice de recevoir un hommage vibrant de l'assistance de l'amphi bleu du Palais des congrès et de rencontrer des personnalités du monde de l'autisme. Sophie Robert fait la connaissance de David Heurtevent, ancien étudiant de l'université de Georgetown, diagnostiqué asperger. Il lui propose de mettre à profit la médiatisation du procès intenté par les trois psychanalystes de l'Ecole de la Cause freudienne pour attirer l'attention des journalistes français et étrangers sur le scandale de la prise en charge psychanalytique de l'autisme en France."

=> Lire l'intégralité de la publication

3 juillet 2014

Ile de la Réunion -> "Quelque chose de plus" : pour la cause de l'autisme

article publié dans Témoignages

Projection à 17 heures à la médiathèque de Sainte-Suzanne

, par Manuel Marchal

Le film ’Quelque chose de plus’ est projeté en présence de sa réalisatrice, Sophie Robert, cet après-midi à l’IRTS de Saint-Benoît et à la médiathèque de Sainte-Suzanne. C´est une initiative de l’association Autisme Bel Avenir présidée par Gélita Hoarau. Ce documentaire montre les avancées concrètes d’une prise en charge de l’autisme, l’ABA. A La Réunion, le taux de prévalence de l’autisme et des troubles envahissant du développement est de 7,5 pour 10.000, et de 17,3 pour 10.000 chez les moins de 19 ans.

JPEG - 71.5 ko
Gélita Hoarau, présidente de Autisme Bel Avenir
et Sophie Robert, réalisatrice.

Selon une étude de l’Agence régionale de Santé publiée l’année dernière, le taux de prévalence de l’autisme et des troubles envahissant du développement est de 7,5 pour 10.000 à La Réunion, soit environ 700 personnes. Chez les moins de 19 ans, le taux atteint 17,3 pour 10.000.
L’ABA est une prise en charge éducative, comportementale et développementale de l’autisme. A l’initiative de l’association Autisme Bel Avenir présidée par Gélita Hoarau, Sophie Robert présente actuellement dans notre île un documentaire qui permet de découvrir cette pédagogie. Des enfants sont filmés en situation, et chacun peut constater des progrès spectaculaires. Hier, c’était la première projection à La Réunion. La salle du Moulin à Café de la Ravine des Cabris était pleine, avec plus de 100 personnes, toutes très intéressées par le film et le débat qui a suivi.

"Quelque chose de plus" bouleverse en effet les dogmes en vigueur dans la prise en charge de l’autisme. Cela ne fait que quelques années que l’ABA a vraiment droit de cité, avec les établissements mis en place grâce au 2e Plan autisme. Le SACS géré par l’association Autisme Bel Avenir en fait partie.
Traditionnellement, c’est l’approche psychanalytique et une certaine psychiatrie qui étaient hégémoniques, avec comme effet un cloisonnement à vie dans des centres.

Dans un film précédent, "le Mur", Sophie robert avait pu lever le voile sur les raisons fondamentales de cette méthode de traitement. Dans ce documentaire, des psychanalystes ont pu exposer leur théorie selon laquelle l’autisme serait une psychose, résultat d’une mauvaise relation entre la mère et l’enfant. Sur la base de cette théorie, la vie dans une institution psychiatrique est la meilleure solution.
Trois psychanalystes avaient alors tenté d’empêcher la diffusion du film. En première instance, la justice avait décidé de censurer plusieurs passages du film. Mais en appel, les juges ont décidé de lever la censure, autorisant la diffusion intégrale du film. C’est par "le Mur" que Sophie Robert s’est intéressée à l’autisme.

L’ABA est une approche totalement différente. Elle permet aux enfants d’entrer dans la communication et même d’aller à l’école. Depuis l’année dernière, l’ABA est devenue obligatoire avec la mise en œuvre du 3e Plan autisme. "Quelque chose de plus" permet de faire connaître à un plus large public cette prise en charge qui donne des résultats positifs.

M.M.

26 mai 2014

Un film sur l'autisme avec Esperansa

article publié dans Ouest France

Lors de l'assemblée générale de l'association pour la sensibilisation à la protection, l'éducation et la recherche sur l'autisme et notamment sur le syndrome d'Asperger (Asperansa), la ville a été désignée membre d'honneur pour son engagement au côté d'Asperansa. L'association a remis à Renaud Sarrabezolles, 1er adjoint, un tirage d'une photo de Luna TMG (The monn girl), artiste autiste, représentant le pont de l'Iroise.

L'année 2013 a été marquée par les actions du collectif Bretagne autisme, suite à la crise du CRA (centre de ressource autisme). Asperansa oeuvrera notamment à l'insertion professionnelle et sociale des adultes.

Le film Quelque chose en plus - autisme et Aba, le bonheur d'apprendre a été projeté devant une centaine de personnes, en présence de la réalisatrice, Sophie Robert. Ce nouveau film montre le fonctionnement de deux instituts médico éducatif (IME) utilisant les principes de l'Aba (Analyse appliquée du comportement). Le film a été suivi d'un débat.

Sophie Robert avait réalisé Le mur, documentaire reprenant les propos de psychanalystes concernant l'autisme.

7 mai 2014

Interview en vidéo Eric Lemmonnier sur Tébésud - Télé Bretagne Sud - 1er mai 2014

L'Invité

(Magazine, 13') Hubert Coudurier reçoit une personnalité publique qui fait l'actualité politique, économique, littéraire ou people.

jeudi 1 mai 2014 - 19h30 - Éric Lemonnier

Éric Lemonnier est pédopsychiatre au centre de ressources sur l'autisme, à l'hôpital de Bohars.

29 avril 2014

Bernadette Rogé, au nom des autistes

article publié dans LA DEPECHE

bernadette Rogé Légion d'honneur

Publié le 27/04/2014 à 08:05

Portrait

Devant Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, venue lui remettre la Légion d'Honneur, le 14 avril à Toulouse, le professeur Bernadette Rogé a prononcé cette phrase : «Innover était crucial dans le domaine de l'autisme, tant les idées poussiéreuses ont eu la vie dure».

À la sortie en 2011 du film documentaire «Le Mur», où des psychanalystes renommés donnent leur vision de l'autisme, elle avait dit ceci : «L'autisme y est encore considéré comme une psychose, un refus de communiquer. La dépression maternelle serait responsable de l'autisme. Les propos tenus traduisent une méconnaissance de l'autisme, une volonté de ne pas prendre en compte l'évolution des connaissances en termes de causes de l'autisme et de traitements».

La méthode éducative contre les «vieilles» croyances issues de la psychanalyse. Voilà le combat que mène le professeur Bernadette Rogé. Un combat «récompensé» par une recommandation de la Haute Autorité de Santé, en 2012. «Une grande victoire» pour elle.

Ces connaissances en matière de prise en charge de l'autisme, cette psychologue contribue à les développer et à les mettre à disposition des enfants autistes, à Toulouse et à Martel (Lot), où elle a créé des centres d'accompagnement spécialisés. À l'université Toulouse Jean-Jaurès aussi, où elle forme des psychologues depuis 1994. Pour Bernadette Rogé, la prise en charge précoce d'un enfant autiste peut mener vers des progrès énormes. Les méthodes innovantes de prise en charge de l'autisme (TEACCH, Denver), qui vont «rééduquer» l'enfant à la relation à l'autre, elle s'y est formée aux Etats-Unis, à Chapel Hill puis Sacramento, depuis les années 1980.

«Sans elle, ma fille de 5 ans serait encore dans un hôpital de jour, d'où elle ne serait sans doute jamais sortie. Aujourd'hui, j'ai l'espoir qu'elle mène une vie normale», témoigne Céline Ferratgé, vice-présidente du Ceresa, l'association de parents fondée par Bernadette Rogé à Toulouse en 2005. À l'image de cette maman, de nombreux parents ont repris espoir. Le Ceresa accompagne le développement d'une soixantaine d'enfants, qui ont intégré le système scolaire classique.

Les projets de Bernadette Rogé vont plus loin : elle veut ouvrir une véritable classe dédiée aux enfants de 3 ans, dans une école classique. La poursuite de son combat pour la scolarisation des enfants autistes. Et contre les «idées poussiéreuses».


«Quand rentrent les marins», d'Angela Huth

«Parents, je vous acquitte». «C'est ce que déclare le professeur Kanner lors d'un colloque en 1969. Ce spécialiste de l'autisme reconnaît alors que les parents ne sont pas responsables de l'autisme de leur enfant».

« Rain Man» de Barry Levinson. Rien à voir avec l'autisme. C'est un livre un film Aline. qui m'a beaucoup touchée, récemment. Une histoire humaine, magnifique, dans le monde des marins. Un milieu que je ne connaissais pas du tout.»


une citation une ville Sacramento (Etats-Unis)

« Rain Man» de Barry Levinson. Des parents y ont récolté des fonds importants pour créer un institut de recherche sur le cerveau, en pointe sur l'autisme : le M.I.N.D Institute, où je me suis formée récemment.»


un livre un film Aline.

«C'est la première enfant avec autisme pour qui je suis partie me former aux Etats-Unis. Elle a aujourd'hui 35 ans, elle a un emploi en CDI. Elle est heureuse, et mois je suis fière, d'elle et de sa maman.»


un personnage « Rain Man» de Barry Levinson.

«Pour la relation entre ces deux frères, et la description très précise et réaliste d'un autiste de haut niveau.»

1970 : rencontre le professeur Corraze, pendant ses études à Nice. Il la sensibilise aux nouvelles approches de l'autisme.

1984 : elle prend en charge son premier enfant avec autisme, Aline, aujourd'hui âgée de 35 ans.

Depuis 1994 : professeur à l'Université Toulouse Jean-Jaurès, Campus du Mirail.

2005 : créé le Ceresa, Centre Régional, d'Education et de Services pour l'Autisme en Midi-Pyrénées.

2012 : membre senior de l'Institut Universitaire de France.

14 avril 2014 : reçoit la Légion d'Honneur.

13 septembre 2014 : colloque international sur l'autisme à l'université Toulouse-Jean-Jaurès.


ses dates fétiches

Cyril Doumergu

18 mars 2014

2 avril Journée Mondiale de sensibilisation à l'autisme avec l'APEPA

2 avril Journée Mondiale de sensibilisation à l’autisme

En cette journée du 2 avril 2014, l’APEPA (l’Association des Parents pour l’Épanouissement des Personnes avec Autisme) organise plusieurs événements, en compagnie de Madame Eliane Tillieux, Ministre de la Santé, de l'Action Sociale et de l'Egalité des chances et de l’AWIPH, dont voici déjà un aperçu :

1)    09h00 : Cérémonie « Bell Ringing » de l’Ouverture de la Bourse de Bruxelles pour l’autisme, avec la VVA, notre association sœur en Flandre, en présence de plusieurs personnalités. La Bourse sera éclairée en bleu pour l’autisme, comme les Bourses de New York, Amsterdam, Londres, Paris, Tokyo…

2)    10h30-11h00 : Illumination de l’Élysette en bleu et coup de pouce au plan autisme, en présence de M. Rudy Demotte, Ministre-Président de la Région Wallonne.

« Éclairez en Bleu » est une initiative qui consiste à éclairer les bâtiments du monde entier en bleu pendant la nuit du 2 avril pour sensibiliser à l’autisme.

« Éclairez en Bleu « (Light It Up Blue) » est une initiative d’Autism Speaks, la plus grande organisation américaine dans le domaine scientifique et de soutien pour l’autisme. Dans le cadre de cette initiative, les organisations de l’autisme à travers le monde incitent à illuminer en bleu des monuments symboliques, des hôtels, des complexes sportifs, des salles de concerts, des musées, des ponts, des commerces, des maisons et d’autres bâtiments pour une nuit au début du mois d’avril. Le but est de lancer un mois d’activités et d’événements  de sensibilisation à l’autisme dans le monde entier tout au long du mois d’avril.

3)    18h00 : Cinéma : (Entrée gratuite)

Ø Projection du court-métrage (13 mn) « Les Cerises Bleues »,

Ø Projection du documentaire de Sophie Robert (52 mn) « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme »

Ø Débat avec la réalisatrice et des experts en bonnes pratiques actualisées. Avec la participation de Philippe Schpilka, psychologue, Jacques Van Rillaer, Pr émérite de psychologie à l’UCL, Ghislain Magerotte, Pr émérite à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’UMons, Fondateur et Président d’honneur de la Fondation SUSA et, sous réserve, du Dr Eric Willaye, Directeur Général de la Fondation SUSA.

 

cid:image001.jpg@01CF3EE9.8D968DF0

Où ? Au Cinéma « Le Forum »  41, rue du Belvédère à Namur (Ligne TEC 5). Voir l’annonce. Renseignements à l’APEPA :

APEPA asbl, Maison de l’Autisme
Rue de l’Aurore, 98 à 5100 Jambes

Tél/Fax 081 744 350

apepa@skynet.be

 

cid:image005.jpg@01CF41D1.8DD153F0

               Campagne « Autisme et travail. Ensemble c’est possible. »

 

Voir plus sur le site d’Autisme-Europe. L’APEPA salue à cette occasion l’engagement de Passwerk pour l’emploi des personnes avec autisme en Belgique.

3 mars 2014

Sacrilège ! Freud profané. Mais que fait la police ?

drapeau_francais.gif   Après l’affaire de l’appel à dons pour rénover le mythique divan de Freud qui tombe en poussière sous le poids des lourds secrets qu’il a cumulés (et qui, je ne sais pas pourquoi, me fait penser à la souscription « populaire » auprès des militants de l’UMP pour rembourser l’amende -11 millions d’euros !- infligée à Sarkozy pour dépassement de frais de campagne -grâce, selon Le Point de Franz-Olivier Giesbert (FOG pour  les intimes, à ne pas confondre avec MOF, tout de même !), à une surfacturation de 8 millions d’euros des prestations de la société -propriété de deux copains de Jean-François Copé (JFC, à ne pas confondre avec JFK, tout de même !)- qui organise les meetings de l’UMP ; 11 millions donc de dons dont 66% (soit plus de 7 millions !) étant déductibles des impôts, constituent un manque à gagner pour le Trésor Public que les contribuables devront combler, ce qui revient à dire que c’est le contribuable qui paye les deux tiers de l’amende infligée à Sarko. Et vive les niches fiscales ! Mais je m’égare…)

 

Après l’affaire donc du divin divan (du vin, du vent) , voici maintenant (les faits datent de janvier dernier) celle des cendres. Car, en effet, on a essayé de voler l’urne qui contient non seulement celles du père de la psychanalyse, mais aussi celles de son épouse. On aura tout vu !

urne-Freud.jpg

 

Qui pourrait être à l’origine d’une telle ignominie ? Ce pauvre Woody Allen, déçu de ses 20 ans de psychanalyse et à qui ne reste plus que Lourdes comme espoir?  (de son propre aveu dans l’un de ses films).  Un lacanien fou-furieux (excusez le pléonasme) qui n’en finit pas de ne pas tuer le père ?   Un fieffé positiviste adepte des TCC, féru de DSM V et vendu aux laboratoires pharmaceutiques ? Une maman d’autiste qui n’en peut plus du « packing »,  du ventilateur et autres « thérapies avant-gardistes » ?

À moins que ce ne soit le énième coup de Sophie Robert, cette sorcière scientiste qui vient de réussir d’envouter la justice (il n’y a pas d’autre explication possible) pour que soit levée la censure sur « Le Mur », son film immonde ? Ce n’est sans doute pas par hasard (phrase fétiche des psychanalystes) si la tentative de vol (oui, oui, rassurez-vous : ce n’était qu’un acte manqué…) a eu lieu précisément la veille du verdict de la Cour d’appel de Douai. J’ai demandé à un éminent spécialiste (dont je protègerai l’anonymat contre vents et marées, en vert en contre tout), comment interpréter cet acte manqué. Voici sa réponse : « Explication freudienne classique : le Moi des voleurs voulait cet objet, mais leur surmoi les a fait échouer. Explication occultiste (que Freud -et surtout Jung- n'auraient pas désapprouvée): à l'idée que Sophie puisse gagner son procès, Freud s'est retourné dans son urne. »

La police, qui a mobilisé tous ses fins limiers pour résoudre au plus vite cette affaire d’État, n’exclut pas, pour l’instant, aucune de ces hypothèses et travaille sur toutes les pistes. Elle promet de soumettre les suspects à un interrogatoire sous hypnose (ericksonienne, cela va de soi !) afin de leur faire avouer la vérité refoulée… Je peux, d'ores et déjà, leur épargner un suspect : je jure que ce n'est pas moi !!!

 Voir la nouvelle dans Le Point

 

Et dans l'Obs:

Freud Profané

26 février 2014

Autisme : Des parents manifesteront demain au colloque d'une psychanalyste

article publié dans le blog "Des mots grattent"

26 février 2014 - Le Télégramme

Des parents d'enfants autistes de plusieurs associations bretonnes ont décidé de manifester, demain, à l'ouverture d'une journée scientifique sur l'autisme qui se tiendra à la faculté de médecine de Brest. Ce colloque est réservé aux professionnels, sauf dérogation accordée par le Pr Michel Botbol, le chef de service de pédopsychiatrie du CHRU de Brest qui coordonne aussi l'activité du Centre de ressources autisme (CRA).

La journée est centrée sur l'expérience de Marie-Christine Laznik, psychanalyste et membre de l'association lacanienne internationale fondée par Charles Melman, dont les propos, dans notre édition de vendredi, ont déclenché une avalanche de réactions de parents, d'élus et de médecins (voir notre édition de lundi).

« Le collectif autisme se félicite que le CRA ait retiré son soutien à ce colloque sous la pression de l'Agence régionale de santé (ARS) mais s'étonne qu'il reste présidé par le chef de service chargé du CRA », écrit le collectif Autisme Bretagne qui s'interroge : « Comment mettre en œuvre le 3e plan autisme tout en invitant seulement ceux qui sont contre ce plan ? ». Hier soir, nous n'avons pas pu joindre le Pr Michel Botbol.

Le communiqué

Asperansa - Autisme Breizh Autonomie - Autisme Cornouaille - Autisme Côte d’Émeraude - Autisme Ecoute et Partage - Autisme Ouest 22 - Autisme Trégor Goëlo – Goanag - Je ted à l'école - Lud’autisme - Maison Lud’eveil - S’éveiller et sourire - Ted-dit autisme pays de Fougères – Autisme France Bretagne-Pays de Loire -

Collectif Autisme Bretagne

Le 25 février 2014,

 

Le jeudi 27 février, le SUPEA (service universitaire de psychiatrie de l’enfant et l’adolescent) St Pol Roux – dirigé par le Pr Michel Botbol – organise à Brest une journée « scientifique » «Interventions précoces auprès des bébés à haut risque de troubles développementaux ». Mme Marie-Christine Laznik va plancher sur le « Traitement précocissime d’un bébé à haut risque d’autisme » dans la lignée des positions développées récemment dans la presse régionale par Charles Melman.

Les associations regroupées dans le collectif Bretagne Autisme se félicitent que le Centre de Ressources Autisme (CRA) ait retiré son soutien à ce colloque, sous la pression de l’Agence Régionale de santé (ARS).

Elle s’étonnent cependant que le colloque reste présidé par le chef de service qui coordonne l’activité du CRA. Comment mettre en œuvre le 3èmeplan autisme, insuffisant mais qui va dans le bon sens, tout en invitant systématiquement seulement ceux qui se sont exprimés contre ce plan : Bernard Golse (mai 2013), Pierre Delion (septembre 2012), Jacques Constant et Moîse Assouline (décembre 2013), et maintenant Marie-Christine Laznik – dont l’association veut faire annuler les recommandations 2012 de la Haute Autorité de Santé ?

Pour la première fois, ce colloque est interdit aux personnes autistes et à leur famille. Il est soi-disant réservé aux professionnels, mais les partisans de la psychanalyse non professionnels ont droit à un rabais de 66% (60 € au lieu de 180 €).

Il est vrai que lorsqu’on continue à affirmer que le bébé devient autiste à cause de son « environnement », que ce terme (environnement) est une manière de désigner la mère, il est normal de se protéger des usagers qui ont subi et subissent ce type d’interprétations sans aucun fondement scientifique. Léo Känner s’est excusé il y a 50 ans de ses premiers propos concernant les mères froides. Quand un pape ou une papesse de la psychanalyse franco-lacanienne le fera-t’il ?

Nous n’attendons pas de miracle du babillage d’un-e psychanalyste avec un bébé. Aujourd’hui, il n’y a pas de moyen identifié de définir un bébé à haut risque autistique entre 3 mois et 18 mois. Prétendre le « guérir » est d’autant plus aventureux !

Nous voulons des professionnels capables de détecter le plus tôt possible les signes d’un trouble autistique. Nous voulons des professionnels capables d’en parler aux parents, pour mettre en œuvre ensemble des méthodes éducatives permettant à l’enfant et à l’adulte de trouver une place dans la société. Nous ne voulons pas d’un enfermement dans des hôpitaux ou dans des institutions spécialisées. Nous voulons que la société accepte les personnes autistes avec leurs différences.

Nous ne voudrions pas perdre notre temps à discuter avec des dinosaure(e)s. Mais ils monopolisent les moyens de l’Hôpital et de l’Université de Brest.

Plusieurs associations (Autisme Cornouaille, Autisme Côte d'Emeraude, Asperansa, Lud'Autisme etc ...) envisagent donc de manifester à la fac de médecine jeudi 27 février. A partir de 9 heures.

Le Collectif Bretagne Autisme s’est constitué en septembre 2012 pour lutter contre l’épuration organisée du CRA par les partisans de la psychanalyse, épuration qui s’est traduite par la mise au placard du Dr Lemonnier et le départ de la coordinatrice du CRA.

Interview de M-C Laznik par Sophie Robert (« Le Mur »)

Lire ici le tract qui sera diffusé lors de cette manifestation

15 février 2014

La tournée du MUR de Sophie Robert -> Diffusions en salles

 

 

Quelque Chose en Plus
La prise en charge éducative, comportementale et développementale de l'autisme

 

DIFFUSION TV : VOSGES TELEVISION - CINAPS TV - LA LOCALE (dates à préciser)

DIFFUSIONS EN SALLES

PAU : samedi 29 mars 2014, à l’initiative de l’association TED ET TSA VONT A L’ECOLE, dont la présidente est Christelle Bukvic. En présence de la réalisatrice.

PARIS : mercredi 2 avril, à l'initiative de l'association Agir et Vivre l'autisme, présidée par Vincent Dennery, projection à la mairie de Paris. En présence de la réalisatrice.

RENNES : samedi 5 avril 2014, à l’initiative de l’association AUTISM’AIDE 35, dont le président est Serge Montenbault. En présence de la réalisatrice.

AGEN : le jeudi 10 avril (date à préciser) à l'initiative de l'association PLANETE AUTISME. En présence de la réalisatrice.

AMIENS : mardi 22 avril, de 18H30 à 22H, à l'initiative de l'association APEA 80 - amis et parents d'enfants autistes somme, présidée par Violette Palka-Tokarski. Film projeté 12 rue Frédéric Petit, Amiens. En présence de la réalisatrice.

SAINT JUNIEN (87): le 26 avril à l'initiative des associations ALISEA et AUTISME 87. En présence de la réalisatrice.

DIVES SUR MER : vendredi 23 mai 2014, à l’initiative de l’association ABA APPRENDRE AUTREMENT NORMANDIE, dont la présidente est Nathalie Gaudin.
Film projeté au cinéma le DRAKKAR, 6 rue du Général de Gaulle, 14160 Dives sur mer. En présence de la réalisatrice.

LE LAVANDOU : à l'initiative de l'association LE CHEMIN BLEU (Magali Mosca). Date à fixer. En présence de la réalisatrice.

LILLE : à l'initiative de l'association EPAJ59, présidée par Audrey Rizzon. Date à fixer. En présence de la réalisatrice.

ROUEN : à l'initiative de la Matmut, projection à l'intention des salariés. Date à fixer. En présence de la réalisatrice.

LIMOGES : diffusions prévues à Limoges à l'initiative de AUTISME 87 et ALISEA, en présence de la réalisatrice. Dates et lieux à fixer.

TIGERY (Essonne) : diffusion prévue en septembre 2014 au Sillo à l'initiative de l'association ECOLALIES (Fouzia et Stéphane Bruzzi)

 

Projections également prévues à SECLIN, AVION, VALENCIENNES, GRENOBLE, BESANCON, MARSEILLE, ORLEANS, COLLEGIEN, LE GERS, LE VAUCLUSE (dates et lieux vont bientôt être fixées). D'autres dates/lieux vont bientôt suivre.

 

RESUME

Depuis mars 2012, la Haute Autorité de Santé recommande une prise en charge éducative, comportementale et développementale précoce de l’autisme. Cette prise en charge encore peu développée en France est appliquée partout ailleurs en Europe, et aux Etats-Unis parce qu’elle a fait ses preuves : elle permet aux enfants de gagner en autonomie, d’entrer dans la communication, de s’insérer à l’école et dans le monde ordinaire.

C’est la raison pour laquelle, en mai 2013, le Ministère de la Cohésion Sociale a décrété son application obligatoire dans le cadre du 3ème Plan autisme.

Seulement du fait même de la rareté de cette prise en charge en France, peu de personnes savent réellement de quoi il s’agit.

C’est l’objectif de QUELQUE CHOSE EN PLUS : témoigner en images de ce qu’il se passe concrètement dans deux établissements médicaux sociaux partenaires du Réseau de Ressources ABA : l'IME ECLAIR, géré par l’association AIME 77 et l'IME de Chambourcy géré par l’association Agir et Vivre l’Autisme.

Ces deux établissements accueillent des enfants autistes sévères, non verbaux.

En quoi consiste concrètement cette prise en charge et pour quel résultat ? Comment un enfant autiste non verbal peut-il apprendre à communiquer à travers le jeu et le plaisir de la relation ?

Il s’agit de restituer l’intelligence émotionnelle qui règne dans ces équipes et l’ambiance extraordinaire qui uni les duos éducateurs-enfants. Ces professionnels enthousiastes et inspirés ont QUELQUE CHOSE EN PLUS et cela se voit.

Ce film existe en deux versions : le trailer de 8 minutes et une version de 80 minutes qui sera disponible en avril 2014.

 

logomatmut4

 

        OVAABA Apprendre Autrement Isèreuni tedsautisme 87            

ALISEA                      

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
"Au bonheur d'Elise"
Visiteurs
Depuis la création 2 398 257
Newsletter
"Au bonheur d'Elise"
Archives
Publicité