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"Au bonheur d'Elise"
tdah
13 mai 2014

Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité : lancement d'une consultation publique

29 avril 2014 | Communiqué de Presse

article publié sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS)

La Haute Autorité de Santé (HAS) ouvre ce lundi 5 mai une consultation publique pour recueillir l’avis des différents organismes, associations et institutions qui sont impliqués ou en contact avec des enfants et adolescents susceptibles d’avoir un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Jusqu’au 3 juin prochain, la HAS soumet pour commentaire une version préliminaire de sa recommandation de bonne pratique qui vise à améliorer la prise en charge du TDAH*. Les avis recueillis seront rendus publics et transmis au groupe de travail en charge de cette recommandation.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a réuni un groupe de travail constitué de professionnels et de membres d’associations pour élaborer des recommandations de bonne pratique pour le diagnostic et la prise en charge des enfants et adolescents présentant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Améliorer le repérage, l’accompagnement et la prise en charge des enfants et adolescents

Ces recommandations de bonne pratique abordent les questions suivantes :

  • Comment améliorer le repérage d’un trouble déficit de l’attention/hyperactivité par le médecin de premier recours ?
  • Quel accompagnement peut être proposé à l’enfant et à sa famille ?
  • Comment assurer et coordonner le suivi de l’enfant dans une approche multidisciplinaire ?

Elles sont destinées aux médecins de premier recours, en particulier les médecins généralistes et les pédiatres mais elles concernent aussi les autres professionnels de santé ainsi que d’autres acteurs de la société : professionnels de l’Education nationale, associations de famille d’enfants présentant des troubles de l’attention/hyperactivité ou des difficultés scolaires, professionnels des secteurs éducatifs, institutions publiques,…

Recueillir l’avis de tous les acteurs impliqués – Modalités de participation à la consultation publique

Dans le cadre de cette consultation publique, la HAS souhaite recueillir l’avis de tous les acteurs impliqués et en contact direct avec ces enfants et adolescents.

En tant que représentant d’organismes, associations, établissements ou institutions, vous pouvez vous inscrire dès à présent en faisant parvenir vos coordonnées électroniques à l’adresse suivante : consultationpublique.sbpp[at]has-sante.fr. Lundi 5 mai, une version préliminaire des recommandations sera accessible via le site de la HAS : www.has-sante.fr.

Tout organisme, association, établissement ou institution souhaitant transmettre son avis sur ce projet pourra télécharger le document préliminaire, le discuter en son sein, puis répondre à un questionnaire en ligne jusqu’au 3 juin 2014. Un seul avis par association, établissement, institution ou organisme est attendu.

Une synthèse des commentaires reçus sera publiée en ligne sur le site de la HAS et transmise aux membres du groupe de travail en charge de rédiger la version finale des recommandations.

 

*TDAH : Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité

Mis en ligne le 29 avr. 2014
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15 avril 2014

Hyperactivité : une technique qui retient l'attention

article publié dans Sciences et avenir

Le neurofeedback pourrait être un traitement prometteur chez les enfants et adolescents atteints d'un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité.

Les effets du neurofeedback ont été comparés à ceux du médicaments standard, le méthylphénidate, sur des enfants de 7 à 12 ans souffrant d'un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité. Gary John Norman / Image Source / AFP
Les effets du neurofeedback ont été comparés à ceux du médicaments standard, le méthylphénidate, sur des enfants de 7 à 12 ans souffrant d'un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité. Gary John Norman / Image Source / AFP

A lire aussi : TDAH : l'origine neurobiologique confirmée

 

La technique : l'activité cérébrale de l'enfant est enregistrée puis retransmise en temps réel sur un écran en une représentation graphique ludique qu'il devra apprendre à maîtriser.

TEST. Dans une étude menée au CHU d'Amiens (Neuroscience & Medicine, 2011), les effets du neurofeedback ont été comparés à ceux du médicaments standard, le méthylphénidate, sur des enfants de 7 à 12 ans souffrant d'un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Ces derniers visionnaient un film, qui était interrompu lorsque leur attention diminuait. Ils devaient alors se concentrer à nouveau pour que la vidéo reprenne.

La difficulté à se concentrer est due à une immaturité du cerveau

Résultat, bien que moins efficace que le médicament, la technique a tout de même permis d'améliorer les symptômes. Le Dr Alain de Broca, neuropédiatre au CHU d'Amiens et coauteur de l'étude, explique : "La difficulté à se concentrer est due à une immaturité du cerveau. Apprendre à se focaliser sur une tâche permet d'améliorer sa capacité de concentration". Ce qui laisse entrevoir des bénéfices à long terme.

Reste que l'enfant doit être impliqué dans le processus, ce qui demande une certaine maturité, et surtout de la volonté. "Le neurofeedback n'est pas adapté aux enfants trop jeunes ou grandement éprouvés par leurs troubles", souligne Alain de Broca. Finalement, il s'agit d'une méthode efficace pour apprendre à maîtriser son attention, comme la méditation ou la relaxation.

11 avril 2014

L'origine neurobiologique du trouble du déficit de l'attention confirmée

PARIS, 10 avril 2014

Communiqué de presse du CNRS

Une étude vient de confirmer, chez la souris, l'origine neurobiologique du trouble du déficit de l'attention (TDA), un syndrome dont les causes restent mal connues. Des chercheurs du CNRS, de l'université de Strasbourg et de l'Inserm1 ont identifié une structure cérébrale, le colliculus supérieur, dont l'hyperstimulation entraine des modifications de comportement similaires à celles de certains patients souffrant de TDA. Leurs travaux montrent aussi une accumulation de noradrénaline dans la zone concernée, mettant en lumière un rôle de ce médiateur chimique dans les troubles de l'attention. Ces résultats sont publiés dans la revue Brain Structure and Function.

Le trouble du déficit de l'attention touche entre 4 et 8% des enfants. Il se manifeste principalement par une perturbation de l'attention, une impulsivité verbale et motrice, parfois accompagnés d'hyperactivité. Environ 60% de ces enfants présenteront encore des symptômes à l'âge adulte. Il n'existe à ce jour aucun traitement curatif. Seule l'administration de psychostimulants améliore l'état des patients, avec cependant des effets secondaires importants tels que la dépendance. Une controverse persistante autour de l'origine neurobiologique de ce trouble a freiné le développement de nouveaux traitements.

L'étude strasbourgeoise s'intéresse au comportement de souris transgéniques présentant un défaut développemental au niveau du colliculus supérieur. Cette structure, située dans le cerveau moyen, est une plaque tournante sensorielle impliquée dans le contrôle de l'attention et de l'orientation visuelle et spatiale. Les souris étudiées sont caractérisées par une duplication des projections neuronales entre le colliculus supérieur et la rétine. Cette anomalie provoque une hyperstimulation visuelle du colliculus supérieur, dans lequel on trouve également un excès de noradrénaline. Les effets de ce neurotransmetteur, qui varient chez différentes espèces, sont encore mal connus. Cependant, ce déséquilibre en noradrénaline est associé à des changements comportementaux significatifs chez les souris porteuses de la mutation génétique. En les étudiant, les chercheurs ont observé une perte de l'inhibition : les souris hésitent par exemple moins à pénétrer dans un environnement hostile. Elles ont en fait des difficultés à prendre en compte les informations pertinentes et font preuve d'une forme d'impulsivité. Ces symptômes rappellent ceux des patients adultes souffrant d'une des formes du TDA.

Actuellement, les travaux fondamentaux sur le TDA utilisent surtout des modèles animaux obtenus par des mutations perturbant les voies de production et de transmission de la dopamine. Chez les souris au colliculus supérieur malformé, ces voies sont intactes. Les modifications interviennent ailleurs, au niveau des réseaux de neurones du cerveau moyen. Utiliser ces nouveaux modèles permettrait de développer une approche plus globale du TDA, en élargissant le périmètre classique des recherches sur ses causes. Caractériser plus précisément les effets de la noradrénaline sur le colliculus supérieur pourrait donc ouvrir la voie à des stratégies thérapeutiques innovantes.

innervation du colliculus

© Michael Reber / Institut des neurosciences cellulaires et intégratives

Sur cette image un marquage permet de voir les axones des neurones de la rétine (en rouge) qui innervent le colliculus supérieur (en bleu) chez une souris « normale ».



Notes :

(1) Du Laboratoire de neurosciences cognitives et adaptatives (CNRS/Université de Strasbourg) et de l'Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (CNRS)

Références :

Defective response inhibition and collicular noradrenaline enrichment in mice with duplicated retinotopic map in the superior colliculus. Mathis C, Savier E, Bott JB, Clesse D, Bevins N, Sage-Ciocca D, Geiger K, Gilet A, Laux-Biehlman A, Goumon Y, Lacaud A, Lelievre V, Kelche C, Cassel JC, Pfrieger FW and Reber M. Brain Struct. Func. Publié en ligne le 20 mars 2014
DOI: 10.1007/s00429-014-0745-5

Contacts :

Chercheur CNRS l Chantal Mathis l T             03 68 85 18 76       l chantal.mathis@unistra.fr
Chercheur Inserm l Michael Reber l T             03 88 45 66 46       l michael.reber@inserm.fr
Presse CNRS l Lucie Debroux l T             01 44 96 43 09       l lucie.debroux@cnrs-dir.fr

 

6 mars 2014

L'exclusion de son fils handicapé annulée

article publié dans Le Parisien

- article que je viens de découvrir et qu'il est utile de connaître (jjdupuis) -

Le tribunal administratif a donné gain de cause à Fatima contre l’école

Élodie Soulié | Publié le 20.01.2014, 07h00


Rue Emile-Duployé (XVIIIe), le 13 janvier. Fatima dédie sa victoire juridique « à tous les parents d’enfants handicapés qui se laissent intimider ».
Rue Emile-Duployé (XVIIIe), le 13 janvier. Fatima dédie sa victoire juridique « à tous les parents d’enfants handicapés qui se laissent intimider ». | (LP/E.S.)
Excès de pouvoir, excès de zèle, excès de tensions. C’est à tout cela que le tribunal administratif de Paris vient de mettre un terme : les juges ont annulé la décision d’une école du quartier de la Goutte-d’Or (XVIIIe), prise au printemps avec l’aval de l’inspection académique, d’exclure un petit garçon de 6 ans souffrant de « trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité » (TDAH).

Omar, qui devait changer d’établissement à la rentrée suivante parce que les conditions d’accueil et de scolarisation dans son école de secteur étaient trop souvent défaillantes, n’avait finalement pas pu finir l’année. Une décision annoncée lors des vacances de printemps à sa maman, contre son avis, et alors même que l’équipe de suivi de scolarisation (ESS), réunie avant les vacances, avait décidé de ne pas perturber l’enfant pour les quelque cinq semaines restantes avant l’été.

« C’était mieux, même si, à chaque absence de son auxiliaire de vie scolaire (AVS), l’école m’imposait de le garder, et même s’il fallait que je l’accompagne à la piscine sinon il en était privé, déplore Fatima, la mère d’Omar. C’est à l’école de palier les défaillances de son propre système, de protéger les enfants… » L’ESS reconnaissait que le garçon de CP progressait dans son comportement et ses apprentissages, grâce à son AVS.

Pour Fatima, l’annonce qu’Omar n’aurait pas de 3e trimestre fut une claque. Une injustice que la jeune femme a décidé de combattre, épaulée par un collectif de parents de la Goutte-d’Or et de la fédération FCPE.

Beaucoup de démarches et d’obstacles

Elle est encore éberluée du résultat — « C’est comme si le pot de terre avait gagné sur le pot de fer! » — et dédie sa victoire juridique « à tous les parents d’enfants handicapés qui se laissent intimider ». « Le mal est fait, Omar a changé d’école, mais ce jugement est aussi le début d’une réhabilitation. Et puis, c’est important que mon fils sache que sa maman s’est battue pour ses intérêts », dit-elle.

Car avant cette décision, Fatima a multiplié les démarches et affronté les obstacles. En marge de son recours en justice et d’un recours hiérarchique resté vain, elle a fait appel à l’inspecteur d’académie, une ébauche de médiation a capoté, ses relations avec l’école se sont assez envenimées pour qu’elle se retrouve poursuivie pour « intrusion » après un échange un peu vif avec l’encadrement. « Je n’ai eu aucun retour de l’inspection, ni d’ailleurs du ministère », regrette la mère de famille.

Finalement, c’est le tribunal qui a tranché plus vite. Les magistrats ont noté que la décision d’exclusion prise en avril ne comportait aucune motivation de droit et constaté que l’inspectrice locale n’avait pas compétence à la prendre : le code de l’Education n’autorise pas un inspecteur à exclure un enfant à qui rien n’est reproché… Or, le tort du petit garçon, reconnu handicapé et pris en charge par la maison départementale des personnes handicapées, c’est de souffrir d’un trouble neurologique et « d’avoir une maman décidée à se battre », sourit Fatima.

Le Parisien

20 février 2014

Neurotoxicité : Comment prévenir de nouvelles générations de cerveaux intoxiqués

article publié dans Santé Log

Actualité publiée hier

The Lancet Neurology

Contrôler ce que ces chercheurs Danois appellent la neurotoxicité développementale ou toxicité du cerveau en développement de l’enfant, avec ses conséquences en termes d’émergence de l'autisme, du trouble d'hyperactivité avec déficit d'attention (TDAH), de la dyslexie et d'autres troubles cognitifs, des troubles qui affectent aujourd’hui des millions d'enfants à travers le monde. En cause des produits chimiques industriels qui blessent le cerveau en développement pour certains identifiés, pour d’autres restant à identifier. Cet état des lieux qui reprécise les produits chimiques industriels neurotoxiques, présenté dans le Lancet Neurology, appelle les politiques comme les industriels à adopter le principe de précaution et à tester tout nouveau produit chimique pour la neurotoxicité développementale.

Les études ont montré que certains produits chimiques passent la barrière hémato-encéphalique et entraînent des symptômes neurologiques. Chez les enfants au cerveau encore en développement ou in utero, ces produits chimiques sont extrêmement toxiques, car ils touchent le cerveau en période de vulnérabilité extrême. Les effets sont irréversibles.

Les chercheurs de l’University of Southern Denmark, avec leurs collègues d’Harvard et de l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai (New York), avaient déjà, en 2006, effectué un premier inventaire en identifiant, via une revue de la littérature, 5 produits chimiques industriels neurotoxiques :

·         le plomb,

·         le méthylmercure,

·         les polychlorobiphényles (PCB),

·         l'arsenic,

·         le toluène (méthylbenzène).

Depuis, de nouvelles études épidémiologiques ont mis en évidence 6 autres neurotoxiques :

·         Le manganèse,

·         les fluorures ou composés du fluor,

·         le chlorpyrifos-éthyl (un pesticide),

·         le dichlorodiphényltrichloroéthane (DTT),

·         le tétrachloroéthylène (ou perchlo),

·         les polybromodiphényléthers (PBDE ignifugeants).

Les produits les plus neurotoxiques restent à découvrir, écrivent les auteurs. Pour prévenir de nouvelles générations de cerveaux intoxiqués, les chercheurs proposent une stratégie globale de prévention qui repose sur le principe de précaution :

·         Ne jamais présumer les nouveaux produits chimiques non testés sans danger pour le développement du cerveau,

·         tester tous les produits chimiques disponibles et tous les nouveaux produits pour la neurotoxicité développementale,

·         créer rapidement un centre international d'échange de données sur la neurotoxicité.

Le nombre de produits chimiques connus pour être toxiques pour le cerveau en développement de l'enfant a doublé au cours des 7 dernières années, les auteurs appellent donc en urgence à de nouvelles réglementations afin de protéger le cerveau des enfants.

Les fluorures ou perfluorés, présents dans l'eau courante ont ainsi été l’objet d’une méta-analyse de 27 études menées sur les enfants. L’analyse conclut à une baisse moyenne d'environ 7 points de QI. Pour les autres substances toxiques, c’est idem, suggèrent les auteurs qui constatent une apparition de nouvelles substances toxiques plus rapide que la recherche n’est capable de réunir les preuves de toxicité.  

Au-delà, rappellent-ils, tous ces composés sont aussi toxiques pour les adultes. Certes en Europe, il y a REACH, pour l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation ou la restriction des produits chimiques, cependant la preuve de l’innocuité revient aux industriels.

Source: The Lancet Neurology March 2014 doi:10.1016/S1474-4422(13)70278-3 Neurobehavioural effects of developmental toxicity (Visuels Reach)

Cette actualité a été publiée le 19/02/2014 par P. Bernanose, D. de publication, avec la collaboration
de P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, coordinateur éditorial.

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5 décembre 2013

Test pour différencier les TSA & les TDAH chez les adultes

article publié dans Autisme Information Science

05 décembre 2013

Prefrontal activation during inhibitory control measured by near-infrared spectroscopy for differentiating between autism spectrum disorders and attention deficit hyperactivity disorder in adults

Traduction: G.M.
Neuroimage Clin. 2013 Oct 26;4:53-63.

Activation préfrontale lors de contrôle inhibiteur mesurée par spectroscopie proche infrarouge pour différencier les troubles du spectre autistique et les troubles du déficit d'attention avec hyperactivité chez les adultes

Source
Department of Neuropsychiatry Graduate School of Medicine, The University of Tokyo, Tokyo, Japan.

Résumé Le diagnostic différentiel des troubles du spectre autistique (TSA) et du déficit de l'attention avec hyperactivité ( TDAH ) basée uniquement sur des évaluations symptomatiques et comportementales peut être difficile , même pour les experts . Ainsi, le développement d'un marqueur de la neuro-imagerie qui différencie le TSA du TDAH serait une contribution importante à ce domaine .  

Nous avons évalué les différences dans l'activation préfrontal entre adultes avec TSA et le TDAH à l'aide d'un outil de neuro-imagerie entièrement non invasive et portable , la spectroscopie proche infrarouge .  
Cette étude a inclus 21 adultes jamais médicamentés avec TSA , 19 adultes jamais médicamentaés avec TDAH , et 21 sujets sans TSA et TDAH appariés pour l'âge , le sexe , et le QI . 
Les changements de concentration d'oxygène dans l'hémoglobine dans le cortex préfrontal ont été évalués au cours d'une tâche de signal d'arrêt et une tâche de fluence verbale . Au cours de la tâche de signal d'arrêt , par rapport au groupe témoin, le groupe TSA présentait une sous activation plus faible  dans une large région préfrontale , tandis que le groupe de TDAH a montré une sous activation de la zone prémotrice droite , l'aire motrice pré supplementaire droite, et le cortex préfrontal dorsolatéral bilatéral .  
Des différences significatives ont été observées dans le cortex préfrontal ventro-latéral gauche entre les groupes TSA et les groupes de TDAH pendant la tâche de signal d'arrêt . La méthode de validation croisée leave one out en utilisant les variations moyennes de l'hémoglobine oxygénée a donné une précision de classification de 81,4 % au cours du contrôle inhibiteur . 
Ces résultats ont été spécifiques à la tâche , comme le modèle de l'activation cérébrale observée au cours de la tâche de fluence verbale n'a pas différencier les TSA et les groupes de TDAH de manière significative.  
Cette étude fournit donc la preuve d'une différence dans l'activation préfrontal ventro-latéral gauche pendant le contrôle inhibiteur entre adultes avec TSA et TDAH . 
Ainsi , la spectroscopie infrarouge proche peut être utile comme un outil auxiliaire pour le diagnostic différentiel de ces troubles du développement .

Abstract
The differential diagnosis of autism spectrum disorders (ASDs) and attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) based solely on symptomatic and behavioral assessments can be difficult, even for experts. Thus, the development of a neuroimaging marker that differentiates ASDs from ADHD would be an important contribution to this field. We assessed the differences in prefrontal activation between adults with ASDs and ADHD using an entirely non-invasive and portable neuroimaging tool, near-infrared spectroscopy. This study included 21 drug-naïve adults with ASDs, 19 drug-naïve adults with ADHD, and 21 healthy subjects matched for age, sex, and IQ. Oxygenated hemoglobin concentration changes in the prefrontal cortex were assessed during a stop signal task and a verbal fluency task. During the stop signal task, compared to the control group, the ASDs group exhibited lower activation in a broad prefrontal area, whereas the ADHD group showed underactivation of the right premotor area, right presupplementary motor area, and bilateral dorsolateral prefrontal cortices. Significant differences were observed in the left ventrolateral prefrontal cortex between the ASDs and ADHD groups during the stop signal task. The leave-one-out cross-validation method using mean oxygenated hemoglobin changes yielded a classification accuracy of 81.4% during inhibitory control. These results were task specific, as the brain activation pattern observed during the verbal fluency task did not differentiate the ASDs and ADHD groups significantly. This study therefore provides evidence of a difference in left ventrolateral prefrontal activation during inhibitory control between adults with ASDs and ADHD. Thus, near-infrared spectroscopy may be useful as an auxiliary tool for the differential diagnosis of such developmental disorders.

KEYWORDS:

Attention deficit hyperactivity disorder, Autism spectrum disorders, Inhibitory control, Near-infrared spectroscopy, Stop signal task
PMID: 24298446

13 novembre 2013

Autisme et trouble de l'attention avec hyperactivité : similitudes et différences ...

13 novembre 2013

article publié sur le blog Autisme Information Science

[Autism and attention deficit hyperactivity disorder: similarities and differences in executive functioning and theory of mind]

Traduction: G.M.
 
Rev Neurol. 2013 Sep 6;57 Suppl:S177-84.

 Autisme et trouble de l'attention avec hyperactivité : similitudes et différences dans le fonctionnement exécutif et la théorie de l'esprit

[Article in Spanish]
SourceUniversidad de Valencia, 46071 Valencia, Espana.
Abstract
Bien que les critères diagnostiques du DSM-IV-TR ne se chevauchent pas, la présence de symptômes de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) chez les personnes présentant un diagnostic clinique de l'autisme est assez élevée.  
Dans le même temps, les enfants avec un TDAH peuvent avoir des traits autistiques, les plus répandues étant les difficultés sociales et de communication. L'analyse de la combinaison des fonctions exécutives et théorie des déficits de l'esprit (ToM) pourrait aider à expliquer le chevauchement et la différenciation entre les deux troubles.

OBJECTIF
Examiner les conclusions des études empiriques dans lequelles les enfants avec autisme et  TDAH ont été comparés sur les indicateurs des fonctions exécutives et ToM.

DÉVELOPPEMENT
La revue de la littérature suggère l'existence de profils distincts dans les troubles du spectre autistique (TSA) et TDAH lorsque le fonctionnement exécutif est segmenté par composants. 
Les enfants avec TDAH éprouvent des déficits de contrôle inhibiteur, alors que les enfants avec autisme ont des problèmes avec la flexibilité cognitive et de la planification. Concernant le domaine des compétences mentales, il y a des différences de développement, ainsi que des différences dans leur gravité. Les jeunes enfants avec autisme ont des déficiences plus grande dans la théorie de l'esprit (ToM) par rapport aux enfants avec TDAH et un déficit primaire en orientation sociale.

CONCLUSION
Bien que des progrès importants ont été accomplis, certains points restent à clarifier, parmi lesquels nous pouvons citer l'analyse de la façon dont le développement de la ToM affecte le développement des fonctions exécutives pauvres,à l'aide d'études longitudinales qui analysent les trajectoires développementales des enfants avec TSA et des enfants avec TDAH.

INTRODUCTION. Although the DSM-IV-TR diagnostic criteria do not overlap, the presence of attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) symptoms in individuals with a clinical diagnosis of autism is quite high. At the same time, children with ADHD can have autistic traits, the most prevalent being social and communication difficulties. The analysis of the combination of executive functions and theory of mind (ToM) deficits could help to explain the overlap and differentiation between the two disorders. AIM. To review the findings of empirical studies in which children with ADHD and autism have been compared on indicators of executive functions and ToM. 
DEVELOPMENT. The literature review suggests the existence of distinct patterns in autism spectrum disorders (ASD) and ADHD when the executive functioning is segmented by components. Children with ADHD experience deficits in inhibitory control, while children with ASD have problems with cognitive flexibility and planning. Regarding the domain of the mentalist skills, there are developmental differences, as well as differences in their severity. Younger children with ASD have greater deficiencies in the ToM compared to children with ADHD, and a primary deficit in social orientation. 
CONCLUSION. Although important progress has been made, some issues remain to be clarified, among which we can highlight the analysis of how ToM development affects poor executive functions development, using longitudinal studies that analyze the developmental paths of children with ASD and children with ADHD.
PMID: 23897146
 
Pubmed propose le résumé en espagnol

TITLE: Autismo y trastorno por deficit de atencion/hiperactividad: convergencias y divergencias en el funcionamiento ejecutivo y la teoria de la mente.

Introduccion. Aunque los criterios diagnosticos del autismo y del trastorno por deficit de atencion/hiperactividad (TDAH) en el DSM-IV-TR no se solapan, la presencia de sintomas de TDAH en individuos con un diagnostico clinico de autismo es muy elevada. A su vez, los niños con TDAH pueden tener rasgos autistas, aunque los mas prevalentes son las dificultades sociales y de comunicacion. El analisis del perfil en las funciones ejecutivas y en la teoria de la mente (ToM) podria ayudar a explicar el solapamiento y la diferenciacion entre ambos trastornos. Objetivo. Revisar los hallazgos de estudios empiricos en los que se ha comparado a niños con TDAH y con autismo en indicadores de funcionamiento ejecutivo y ToM. Desarrollo. La revision de las investigaciones sugiere la existencia de patrones distintos en el trastorno del espectro autista (TEA) y en el TDAH cuando el funcionamiento ejecutivo se segmenta en componentes. Los niños con TDAH experimentan deficit en el control inhibitorio mientras que los niños con TEA tienen mas problemas en flexibilidad cognitiva y en planificacion. En cuanto al dominio de las habilidades mentales se producen diferencias evolutivas, asi como en su gravedad. Los niños mas pequeños con TEA experimentan mayores deficiencias en la ToM en comparacion con los niños con TDAH y un deficit primario en la orientacion social. Conclusiones. Aunque los avances son importantes, quedan asuntos pendientes por aclarar, entre los que destaca el analisis de como afecta un pobre desarrollo de las funciones ejecutivas al desarrollo de la ToM, con estudios longitudinales que analicen las trayectorias evolutivas de niños con TEA y niños con TDAH.
26 septembre 2013

Rapport 2013 - situation de l'autisme en France publié par Vaincre l'Autisme

Cinq mois après la parution du 3ème Plan autisme porté par Mme Carlotti, ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion, VAINCRE L’AUTISME publie le « Rapport 2013 : Situation de l’autisme en France », qui dresse un état des lieux de la situation des personnes autistes et leurs familles en France.

 

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES PERSONNES AUTISTES EN FRANCE ?

Ce rapport se donne pour objectif d’effectuer un état des lieux sur la situation de l’autisme en France, et de répondre aux questions suivantes :

  • Quelle est la place de l’autisme dans la société française ?
  • Où en est la Recherche sur l’autisme ?
  • Où en sont les prises en charge efficaces ?
  • Comment analyser la politique de santé publique pour l’autisme ?

LA FRANCE NIE L’ETAT D’URGENCE

Il a fallu 7 années pour que la France reconnaisse les données sur la prévalence de l’autisme d’1 naissance sur 150. Alors qu’aujourd’hui ces données sont en augmentation et admettent 1 naissance sur 100 au niveau international, le retard de la France se creuse encore. D’autres études vont plus loin et annoncent déjà une prévalence d’1 naissance sur 50.

Au regard des facteurs de blocage qui perdurent, il est urgent de mettre en place une véritable stratégie d’actions.

Rapport 2013 : Situation de l’autisme en France

Synthèse du Rapport 2013 : Situation de l’autisme en France

Dossier de presse Rapport 2013

Communiqué de presse

 
25 septembre 2013

Comment agir au quotidien face à son enfant TDAH

article publié sur le site TDAH-France

Jeudi 14 avril 2005, mis à jour le 3 février 2012, par Christine Gétin

Gérer - Positiver -Structurer

Trois règles à retenir pour le quotidien

L’enfant au quotidien

Crises de colère

 Isoler l’enfant dans un lieu présentant un environnement calme
 Le bloquer dans ses bras.
 Utiliser le document mis à disposition par le Dr Kochman.

PDF - 630.7 ko
Gestion de crises du Dr Kochman

Si possible apprendre à éviter les crises

 Apprendre à démonter le mécanisme qui entraîne la crise.
 Prendre petit à petit du recul sur les évènements qui précèdent la crise et situer ce qui va être déclencheur. De façon à contourner ou prévenir à l’avenir.
 Faire prendre conscience à l’enfant de ce qui le met dans cet état.

Positiver

 Mettre l’accent sur les bons comportements.
 N’intervenir que sur des mauvais comportements intolérables, faire la part des choses.
 Positiver chaque comportement opposé au mauvais comportement correspondant
 Apprendre à s’occuper de l’enfant quand il est gentil, calme et agréable.
 Mettre en place le tableau à point « système d ‘économie de jetons ».
 Faire des compliments.
 Dire son amour.
 Mettre de l’humour dans son discours, leur apprendre l’autodérision (savoir se moquer de ses excès).

Structurer

 Mettre en place des rituels.
 Découper le temps.
 Découper les tâches, une seule demande à la fois.
 Leur apprendre à réfléchir avant d’agir « STOP ».
 Apprendre à exécuter les demandes sans délais, 1. 2. 3.
 Avoir des demandes claires.
 Les répéter.
 Donner des limites.
 Limiter ses propres exigences.
 Etre très strict et constant sur une demande ou un refus.
 Si l’on sait dès le départ que l’on va céder inutile d’offrir une résistance. Ne jamais laisser croire à un enfant que son insistance ou son chantage fonctionnent.
 Etre régulier et clair.
 Faire front ensemble dans un couple.

Faites appel à un professionnel

Lire des livres sur le sujet pour comprendre le mode de fonctionnement de l’enfant.

19 août 2013

Autisme, hyperactivité, précocité ... Tranches de vie d'une maman optimiste

Ce livre, on en a déjà parlé plusieurs fois, c’est un de nos livres-chouchoux:

J’ai été contactée par Ninon Legendre qui a généreusement décidé de diffuser son livre gratuitement en l’honneur de l’année de l’autisme.

Je l’ai donc mis en forme pour votre confort de lecture, car j’ai beaucoup aimé ce livre et que c’est une vision totalement vraie de la vie avec le handicap.

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Je vous propose donc aujourd’hui de télécharger Autisme, hyperactivité, précocité… Tranches de vie d’une maman optimiste et de le partager avec le plus de monde possible.

Ceux qui préfèrent le format « arbres morts » peuvent, évidemment, toujours se le procurer sur Amazon.

Je finis sur ces quelques nouvelles que nous donne Ninon:

Six années ont passé depuis la rédaction de Tranche de Vie, et beaucoup de choses ont changé…

Titouan a onze ans aujourd’hui, il est en CM2, et c’est un petit garçon vraiment extraordinaire qui nous émerveille chaque jour davantage.

Il suit globalement très bien à l’école, avec l’aide de son AVSI. Il adore les mathématiques mais déteste le dessin. Nous utilisons toujours les principes de l’ABA, et le système des contrats fait, pour Titouan, des merveilles, tant au niveau des apprentissages scolaires que des interactions sociales. Il économise scrupuleusement l’argent gagné de cette façon, et s’achète des cartes Pokemon ou des toupies Beyblade.

Titouan fait du théâtre, du basket, du tennis. Il adore m’accompagner le week-end dans mes sorties sportives, et il est l’un de mes plus fervents supporters! Il en profite même pour participer aux petites courses familiales qui sont parfois organisées à l’occasion d’épreuves plus exigeantes. La compétition le motive énormément, mais perdre est toujours très difficile pour lui… Lui apprendre à mieux gérer la défaite est d’ailleurs notre grand objectif 2012! Bon, c’était aussi notre objectif 2010, notre objectif 2009, etc, etc… mais on finira par y arriver. ;)

Dernièrement nous avons vécu un moment très fort. Sophie Martinot, sa toute première intervenante ABA, est venue faire une conférence à Longwy. Ce jour-là, j’avais une extinction de voix… Il a donc fallu que Titouan prenne la parole à ma place, devant 80 personnes. Un très très grand moment d’émotion (vidéo complètement de travers filmée grâce à un téléphone portable)

En septembre prochain se dessine une nouvelle étape… Si on m’avait dit, il y a 7 ou 8 ans, que Titouan entrerait un jour au collège, je ne l’aurais pas pas cru! Alors ce passage en sixième est déjà, en soi, une véritable victoire pour nous, même s’il s’accompagne également d’une bonne dose d’appréhension.

Je suis intervenue récemment, à l’occasion de la journée de la solidarité, devant tous les futurs professeurs de Titouan, et j’ai trouvé des personnes à l’écoute, intéressées, très en demande d’informations. La principale du collège est formidable, elle entend bien relever ce nouveau challenge avec nous. C’est chouette de ne pas se sentir seuls!

Un petit mot à présent, sur le reste de la famille. Kélian est en seconde. C’est un ado sympa, plutôt « cool », sans problèmes. Mais c’est néanmoins un ado! Je n’en dirai pas plus: tous les parents ayant à la maison un jeune de 14 ans comprendront! :)

Koren est en 5ème, il va bien. Il est toujours passionné de gymnastique, et nous découvrons donc la Lorraine grâce à ses compétitions fréquentes le week-end.

Quant à nous, les « vieux », et bien nous ne vieillissons pas si mal! Nous sommes l’un et l’autre très reconnaissants à l’égard de nos trois enfants: ils nous ont fait grandir, nous ont donné l’occasion de briser toutes nos anciennes certitudes. Au quotidien, ils nous apprennent l’art de l’adaptation. Ce n’est pas toujours facile, il faut bien le reconnaître, mais c’est passionnant.

Et puis, tous ensemble, nous avons décidé de nous lancer dans une nouvelle aventure humaine: nous avons entrepris les démarches nécessaires pour devenir famille d’accueil… Encore un défi qu’il nous tient vraiment à coeur de relever!

Merci Ninon pour ton engagement et ton énergie!

5 juillet 2013

Un tiers des cas d'autisme ont également des symptômes de tdah

article publié dans la revue de santé

Par Dr Lyamine D , Maroc

Publié le Vendredi 07 Juin 2013

Un tiers des cas d'autisme ont également des symptômes de TDAH

Selon une nouvelle recherche menée par l'Institut Kennedy Krieger, près d'un tiers des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA), âgés de quatre à huit ont également montré des symptômes cliniquement significatifs de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH).

L'étude, qui a été publié dans Le Journal international des pratiques « l'autisme », a identifié une cooccurrence significative entre le TDAH et l’ASD.

Les chercheurs ont trouvés que les enfants atteints de TSA et qui ont montré des signes de TDAH étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir une altération du fonctionnement cognitif, social et adaptative, par rapport aux enfants atteints du TSA uniquement.

Les problèmes sociaux chez les enfants atteints d'autisme et de TDAH ont été analysés dans une étude précédente, qui a révélé que les enfants atteints d'autisme et de déficit de l'attention ou de troubles déficitaires de l'attention avec hyperactivité risque d’être des victimes d’intimidation quatre fois plus que les enfants dans la population générale. 

La plupart des études précédentes qui ont suggérées un lien entre le TSA et le TDAH ont été fondées sur des patients résidants dans les cliniques (ce qui les rend biaisées en faveur des patients ayant des troubles aigus). Cependant, cette étude fournit une analyse plus précise (avec biais réduit) de cette liaison, car elle été appliquer sur des nourrissons ou des enfants tout petits bien avant que le TDAH soit diagnostiqués chez la plupart d’entre eux. 

Dr. Rebecca Landa, l'auteur principal de l'étude et directrice du Center des troubles d’apparentés et d’autisme à Kennedy Kriegar, a déclaré: 

«Nous voyons de plus en plus que ces deux maladies coproduisent une meilleure compréhension que la façon dont ils se rapportent l’un à l’autre pourrait finalement améliorer les résultats et la qualité de vie pour ces enfants de cas exceptionnel ce dernier changements dans le Manuel de diagnostique et statistique des troubles mentaux ( DSM-5) pour un double diagnostic et dépistage de l'autisme et le TDAH est un pas important vers l’avant.

162 enfants ont participé à l'étude longitudinale du développement des enfants. Les chercheurs ont divisé les enfants en deux groupes:

-       Ceux avec le groupe ASD

-       Ceux sans groupe ASD

63 des enfants ont été diagnostiqués avec TSA, dont 18 (29 pour cent) présentaient des symptômes cliniquement significatifs du TDAH.

Les auteurs soulignent que cette étude démontre un «échantillon plus jeune et plus étroit" par rapport aux études précédentes. 

Landa a ajouté: «Nous nous sommes concentrés sur les petits enfants d'âge scolaire parce que le plus tôt nous identifions ces troubles chez l'enfant, le plus tôt nous pouvons concevoir des interventions spécialisées et adaptées pour améliorer leurs résultats, qui tendent à être nettement plus graves par rapport aux enfants atteints d'autisme seulement. "

Les enfants diagnostiqués avec TSA et qui avaient aussi des symptômes de TDAH étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir des retards cognitifs importants, et des comportements d'autisme plus aigus tels que la répétition des actes, comparés à ceux avec seulement ASD (61 contre 25 pour cent). 

Les auteurs suggèrent que cette information pourrait aider à améliorer les options de traitement pour les enfants atteints de TDAH qui ont également été diagnostiqués avec un TSA. Selon un précédent rapport publié sur les Archives de psychiatrie General, le méthylphénidate est un médicament pour le TDAH, peut être efficace pour traiter les symptômes de l'hyperactivité chez les enfants atteints d'autisme et de troubles relatifs au développement.

11 juin 2013

Ritaline : on peut faire en sorte que ces enfants en souffrance deviennent des adultes épanouis

Par Dorothée Werner - Le 10/06/2013
Ritaline on peut faire en sorte que ces enfants en souffrance deviennent des adultes epanouis

© Getty

L’éditorial publié le 7 juin dernier intitulé « Junkid » sur les excès des prescriptions du méthylphénidate a suscité des réactions et des commentaires sur elle.fr. En aucun cas, il n’a été question de nier la nécessité de sa prescription dans des cas de pathologies avérées et bien connues des psychiatres, lourdes au point d’être parfois catégorisées comme un handicap. Il s’agissait uniquement de dénoncer l’usage de ce médicament pour raisons de confort, comme le montrent les exemples bénins utilisés (« un enfant de 4 ans qui refuse d’enfiler son imper »). Il ne s’agissait pas non plus d’entrer dans le détail sur la polémique actuelle autour du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Pour faire le point sur cette maladie, Christine Getin, présidente de TDAH France, l’association qui regroupe depuis 11 ans 3 800 personnes concernées par le « Trouble Déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité », répond à nos questions.

« Nous ne sommes pas pro-médicaments, mais nous sommes attentifs à ce que les enfants en souffrance puissent bénéficier du meilleur diagnostic possible et de la plus juste prise en charge, médicamenteuse au besoin, dit-elle. Ce médicament à base de méthylphénidate, Ritaline ou autre, est un psycho-stimulant qui va améliorer les mécanismes d'éveil pour des personnalités qui ne sont pas forcément agitées mais parfois simplement dans la lune en permanence. Ce sont des enfants en grande souffrance, souvent en proie à l'incompréhension voire au rejet de la société ou de l'école. En France, cette prescription est extrêmement réglementée, il faut passer par un psychiatre ou un neuro-pédiatre pour l'obtenir et manifester des troubles profonds pour l'obtenir. Les patients doivent avoir la meilleure information possible, y compris sur les effets secondaires éventuels. Mais la solution possible pour ces enfants réside dans une synergie entre les parents, les médecins, les psys, l'école... Et la médication seule ne suffit pas, il faut évidemment une prise en charge psychologique et bien souvent un aménagement scolaire. Et cela marche: en s'unissant, les adultes peuvent aider ces enfants en souffrance à mieux fonctionner. Mais la souffrance ne se guérit pas avec un médicament mais en ouvrant aussi un espace de parole, de compréhension. C'est un travail de chaque instant, mais on peut faire en sorte que ces enfants deviennent des adultes épanouis. »

> Pour aller plus loin, voici le témoignage que nous a fait parvenir Maddie Haentzler, en réaction à l’édito.
« Je suis Asperger et également TDAH diagnostiquée à 53 ans, trois enfants adultes très probablement TDAH dont l'un, une fille, avec Troubles du spectre autistique autrefois appelés "psychose infantile".
Trois petits fils, l'un probablement TDAH avec troubles associés et les deux autres TDAH avec troubles associés. Une petite fille de 10 ans 1/2 encore à charge, autiste  Asperger, HPI  et TDA/H avec troubles associés.
Après une vie très difficile, parsemée d'échecs et de problèmes importants liés à un comportement très impulsif,  un problème important et récurrent de désorganisation et de concentration, (problèmes que j'ai toujours imputés en grande partie à l'éducation reçue par mon père), j'ai été diagnostiquée TDAH et j'ai appris par un éminent spécialiste en la matière que je n'avais aucun problème lié à une quelconque "mauvaise éducation" mais un désordre neuro biologique cérébral qui provoquait ces troubles importants qui ont empoisonné toute ma vie. Il m'a prescrit du méthylphénidate et dès le premier jour de traitement ma vie a complètement changé, tout est organisé, calé, je ne procrastine plus, et je suis plus posée dans la réflexion et donc je n'agis plus sous l'effet de l'impulsivité. »

5 juin 2013

le TDAH : guide pour les parents

30 mai 2013

Hyperactivité : pourquoi autant de ventes de Ritaline ?

article publié dans le magazine de la santé

Auteur: Véronique Bertrand

Publié le 30.05.2013

 

Environ 280 000 boîtes de méthylphénidate (dont le principal médicament est la Ritaline) vendues en mars 2008 en France pour traiter l’hyperactivité chez l’enfant, et pratiquement 500 000 en mars 2013. Comment expliquer cette augmentation ?

Le trouble déficit de l’attention/hyperactivité (ou TDAH) est une affection neurodéveloppementale, hautement héréditaire. Il se caractérise par des difficultés à se concentrer, une impulsivité marquée, une agitation incessante. Elle touche environ 5 % des enfants scolarisés, 3 % des adolescents et encore 1 à 2 % d’adultes. Les garçons en souffrent trois fois plus que les filles.

50 % des enfants souffrent aussi de troubles du sommeil

Outre ces principaux symptômes, les enfants qui souffrent de TDAH peuvent aussi manifester d’autres signes. 50 % souffrent de troubles du sommeil, 30 % ont des problèmes de coordination motrice, ils sont maladroits. 25 % ont des troubles de l’humeur, ils souffrent d’anxiété, et 20 % ont des difficultés d’apprentissage dues, par exemple, à une dyslexie.

Ces symptômes multiples entraînent une plus grande vulnérabilité chez les adolescents et les adultes souffrant d’hyperactivité. Les risques concernent, notamment, la consommation excessive d’alcool, de substances illicites… quand ils ne sont pas soignés.

30 mois de délai pour être diagnostiqué

Plus le diagnostic est précoce, meilleure est la prise en charge qui, en plus, permet de diminuer les risques de conduites addictives. Mais le diagnostic est complexe à établir et le délai, en France, est d’environ deux ans et demi !

« On est passé du début des années 2000 où l’on ne diagnostiquait pas la pathologie du trouble déficit de l'attention/TDAH à un début de diagnostic aujourd’hui », précise Christine Getin, présidente de l’association TDAH France.

Ce qui peut expliquer cette “explosion” de prescriptions de stimulants, qui se traduit par une augmentation des ventes de 70 % entre 2008 et 2013. En outre, il est essentiel que l’identification des symptômes soit posée par un médecin expert en ce domaine, afin que le programme de soins soit le plus approprié à chaque cas.

Un traitement multimodal

Chaque enfant est unique, et le traitement doit donc être le plus proche possible de ses besoins. Mais, avant tout traitement, une bonne hygiène de vie et un sommeil de qualité et suffisant en nombre d’heures sont deux éléments primordiaux.

Ensuite, « un enfant qui souffre de TDAH est difficile à gérer pour des parents, explique Christine Gétin. C’est pourquoi ils doivent être soutenus au sein d’un groupe d’accompagnement thérapeutique, notamment par la méthode Barkley. En une dizaine de séances structurées, on leur explique l’hyperactivité, on leur apprend également à recentrer leur enfant, sans lui faire tout le temps des reproches. On leur enseigne aussi à porter leur regard sur les moments positifs, les choses que l’enfant fait bien, puis comment renforcer ces moments. » Ce premier traitement améliore la qualité de vie de la famille. « Il diminue aussi la souffrance de l’enfant car il lui permet d’être valorisé », précise la présidente de l’association TDAH France.

Il s’accompagne d’une thérapie comportementale et cognitive. « Elle est destinée à habituer l’enfant à prendre son temps, à réfléchir, à maîtriser son impulsivité », complète madame Getin. Mais, ces méthodes ne donnent pas de résultats instantanés.  Il faut les poursuivre durant des années. On peut également faire appel à la remédiation, à l’orthophonie, à la psychomotricité.

Quelle est la place de la Ritaline ?

Malgré ces différents accompagnements, certains enfants sont en échec scolaire, ils souffrent de leur hyperactivité non gérée. « Alors, la médication intervient quand les autres méthodes ne suffisent pas, explique Madame Gétin. C’est un outil parmi d’autres. De plus, le méthylphénidate s’obtient, la première fois, uniquement sur prescription hospitalière. Et, l’ordonnance doit être renouvelée tous les ans. » La plupart du temps, il est donc bien prescrit en seconde intention, comme le recommande la Haute Autorité de santé.

Le temps moyen de prescription de ce médicament est de trois ans seulement, pour une pathologie présente, pourtant, à vie. Et beaucoup d’enfants ne le prennent que sur le temps scolaire. Ils s’abstiennent le week-end et durant les vacances scolaires.

« Le méthylphénidate est une béquille qui, à un moment donné, aide l’enfant ou l’adulte hyperactif à passer un cap », estime la présidente de l’association. Et elle est préférable aux neuroleptiques qui sont beaucoup prescrits.

La France prescrit peu de stimulants

En France, la prescription de la Ritaline est quarante fois inférieure à celle de l’Islande. L’Hexagone arrive en avant-dernière position mondiale, juste devant l’Italie qui vient seulement d’obtenir une AMM (autorisation de mise sur le marché) pour le méthylphénidate. Et une étude de l’université de Californie, publiée dans le Jama du 29 mais 2013, affirme qu’il n’y a aucun lien entre l’utilisation de médicaments comme la Ritaline et de futurs abus d’alcool, de tabac, de drogue…

Quant à ses effets à moyen et long terme, notamment en termes d’événements cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques, ils sont, bien entendu, à prendre en grande considération.  Mais, comme tout médicament, la liste des effets indésirables est souvent bien plus longue que celle des effets positifs…

Comme pour toute chose, il faut savoir rester mesuré et prescrire à bon escient afin d‘aider l’enfant à apprendre à vivre avec ce trouble en étant le plus épanoui possible.

Pour plus d’informations : association TDAH France : 4 allée du Brindeau, 75019 Paris. Site internet : www.tdah-france.fr

24 mai 2013

Mort suspecte de 17 enfants : des antipsychotiques soupçonnés

article publié dans LAPRESSE.CA le 23 mai 2013

 

Dix-sept enfants canadiens sont morts alors qu'ils prenaient certains... (Photothèque La Presse)

 

Louise Leduc
La Presse

Dix-sept enfants canadiens sont morts alors qu'ils prenaient certains médicaments antipsychotiques de deuxième génération, et 73 autres ont eu des problèmes cardiométaboliques. Santé Canada confirme ces chiffres, mais ne fait aucune recommandation particulière, si ce n'est de rappeler aux médecins d'utiliser leur bon jugement.

Six médicaments de deuxième génération sont en cause: clozapine, rispéridone, olanzapine, quétiapine, aripiprazole et paliperidone. Du nombre, seul Abilify (aripiprazole) est approuvé chez les jeunes de moins de 18 ans pour le traitement de la schizophrénie ou du trouble bipolaire.

Les données couvrent les décès et les problèmes cardiométaboliques recensés avant le 31 décembre 2012.

Tout en confirmant la nouvelle, parue au Canada anglais la semaine dernière, Santé Canada a signalé qu'il n'est pas possible de déterminer précisément si les effets indésirables recensés sont liés précisément à l'utilisation de ces médicaments ou si les incidents ne seraient pas plutôt attribuables à la prise d'autres médicaments ou à l'état de santé de certains de ces jeunes.

L'Association des médecins psychiatres du Québec n'a pas rappelé La Presse à ce sujet.

Des prescriptions à long terme

Le Dr Joel Paris, professeur de psychiatrie à l'Université McGill, s'est montré très inquiet par le fait que «ces médicaments soient prescrits à de très jeunes enfants» et que l'on tende de plus en plus à les prescrire à très long terme, alors que les enfants sont en plein développement.

Il blâme l'industrie pharmaceutique et ses représentants, «de qui les médecins prennent conseil, plutôt que de s'en remettre aux experts».

Toutefois, même les experts ne seraient pas toujours fiables, certains «encourageant fortement ces pratiques tout en recevant de l'argent» des entreprises pharmaceutiques, dénonce le Dr Paris.

«Je crois que Santé Canada devrait lancer un avertissement à propos de ces pratiques, ajoute le Dr Paris. Certains problèmes de comportement inquiètent grandement les parents, mais ils doivent savoir qu'il existe des solutions de rechange, la psychoéducation, par exemple.»

Au Québec, il n'a pas été possible de savoir précisément combien de ces antipsychotiques de deuxième génération sont prescrits. Ce que l'on sait, par contre, c'est que les enfants prennent de plus en plus d'antipsychotiques de façon générale.

Ainsi, selon des données de la Régie de l'assurance maladie du Québec, le nombre d'ordonnances d'antipsychotiques a particulièrement explosé pour les enfants de 10 à 14 ans et ceux de 15 à 18 ans. Dans le premier groupe, il a doublé entre 2005 et 2012 (de 20 837 à 40 701 ordonnances); il a presque triplé pour les 15 à 18 ans (de 18 421 à 51 928 ordonnances).

20 mai 2013

Le TDAH et les capacités socio-émotionnelles

article publié dans aboutkidshealth

 
Préadolescente qui sourit à un garçon près des casiers de l'école
 
Les enfants souffrant de TDAH ont souvent plus de problèmes sociaux et émotionnels que les autres enfants, quel que soit le sous-type de TDAH dont ils sont atteints et qu’ils soient filles ou garçons. Les enfants souffrant de TDAH ont fréquemment du mal à se faire des amis et à les conserver, pour tout un ensemble de raisons.
  • Ils ont parfois du mal à déchiffrer les signaux sociaux; ainsi, ils vont interrompre les autres ou refuser d’attendre leur tour.
  • Ils ont parfois du mal à acquérir les compétences sociales; par exemple l’aptitude à soutenir une conversation ou la capacité à résoudre des problèmes.
  • Ils ont parfois du mal à maîtriser leur comportement et leurs émotions. Il peut arriver que les autres enfants soient irrités par leur comportement hyperactif ou impulsif.
  • Ils sont parfois très agressifs.
  • Ils réagissent parfois avec colère ou de manière inappropriée lorsqu’ils sont contrariés.
  • Ils ont parfois du mal à coopérer avec leurs amis.
Signes de problèmes sociaux

Les enfants souffrant de TDAH vont possiblement :

  • agir de manière agressive
  • être rejetés par leurs camarades
  • avoir de piètres compétences en conversation
  • avoir du mal à utiliser leurs compétences en conversation en société
  • manifester de la frustration ou de la colère plus vite que les autres enfants
  • être anxieux ou déprimés
  • sembler calmes et repliés sur eux-mêmes
  • être écartés ou intimidés par leurs camarades

Ces « problèmes » de comportement ne sont pas intentionnels; ils font partie du trouble. Les enfants souffrant de TDAH ont souvent du mal à réguler leurs émotions ou à maîtriser leurs réactions émotives. De plus, de multiples enfants souffrant de TDAH sont également atteints de troubles psychiatriques tels que le trouble anxieux, le trouble oppositionnel avec provocation ou le trouble des conduites. Ces troubles peuvent aussi entraver les compétences sociales et émotionnelles des enfants.

Aider les enfants souffrant de TDAH et éprouvant des difficultés sociales et émotionnelles

De multiples programmes ont été mis en place pour aider les enfants à développer des compétences sociales. La recherche montre que les programmes sont efficaces lorsqu’ils sont exécutés dans le milieu qui pose problème à l’enfant.

Il est important que les parents et les enseignants :

  • indiquent à l’enfant le comportement approprié, prêchent par l’exemple et soutiennent l’enfant dans son entreprise
  • fassent beaucoup de commentaires positifs pour accentuer le comportement approprié

Dans la salle de classe, les enseignants jouent un rôle important.

  • Les enfants qui se sentent associés à leur école et leur salle de classe auront davantage tendance à adopter un comportement à caractère sociable. De plus, ils réussiront mieux dans leurs études. Les enseignants peuvent aider ces enfants à se sentir solidaires en créant un milieu d’apprentissage favorable.
  • Les enseignants doivent détecter les élèves à risque et les aider à acquérir les compétences voulues.

Si votre souffre de TDAH, voici comment vous pourriez l’aider.

  • Jouez avec lui à des jeux nécessitant le respect des règles, de la concentration et de la coopération.
  • Évoquez les rapports difficiles qu’il entretient avec les autres enfants. Encouragez-le à faire preuve d’empathie en décrivant ce que les autres enfants peuvent ressentir.
  • Relevez les situations où il agit convenablement et parlez de ce qu’il a fait et des raisons pour lesquelles ses agissements étaient appropriés.
  • Évoquez ou extrapolez les conséquences des actes et des comportements, en lui demandant par exemple « D’après toi, que ce serait-il passé si tu avais agi ainsi? » ou « D’après toi, qu’est-ce que l’autre personne aurait ressenti si tu avais dit cela? ».
  • Aidez-le à comprendre l’importance de l’espace personnel et des limites à ne pas dépasser. Par exemple, ne pas interrompre autrui et ne pas parler trop fort.

D’ordinaire, l’entraînement aux habiletés sociales est confié à un conseiller chevronné, qui peut aider les enfants :

  • à communiquer
  • à maîtriser leur colère
  • à résoudre les problèmes et les conflits
  • à améliorer leur habilité en communications interpersonnelles
  • à se faire des amis et à les conserver

 

Tara McAuley, PhD, CPsych

Peter Chaban, MA, MEd

Rosemary Tannock, PhD

10/14/2009
29 avril 2013

La HAS - Haute Autorité de Santé - inscrit le TDAH à son programme de travail de 2012

article publié sur le site TDAH France

mardi 26 février 2013, mis à jour le 12 mars 2013, par Dr Michel Lecendreux

Le 23 février la HAS a publié la note de cadrage pour le TDAH

- En Février 2013, La HAS à Publié la note de Cadrage concernant le travail commencé pour les recommandations de bonnes pratiques

"Conduite à tenir devant un enfant ou un adolescent ayant un déficit de l’attention et/ou un problème d’agitation" - Note de cadrage

PDF - 439.1 ko
trouble-de-lattention-de-lenfant_note_de_cadrage

Les objectifs des recommandations sont :
- aider le médecin traitant pour le repérage ;
- préciser les modalités de l’évaluation diagnostique et de la prise en charge par les spécialistes ;
- proposer les modalités de suivi de l’enfant et de sa famille, coordonnées entre le médecin traitant et les spécialistes.

La HAS a répondu à la demande de :

- Association de patients : HyperSupers TDAH France
- Société Française de Neurologie Pédiatrique (SFNP)
— Société Française de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et des disciplines associées(SFPEADA)
— Société Française de Recherche et Médecine du sommeil (SFRMS)
- DGS (bureau MC4)

Historique de la saisine

- En 2010, saisine de la HAS par l’Association de patients : HyperSupers - TDAH France, soutenue par la Société Française de Neurologie - Pédiatrique , la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent et des disciplines associées (SFPEADA) et la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS) pour participer à des « Propositions de recommandations pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des patients présentant un Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) » .

- En 2011, saisine de la HAS par la DGS, pour l’élaboration de recommandations sur le thème « Diagnostic et traitement du trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH) ». Cette demande s’appuie, entre autres, sur les conclusions du Congrès « Confrontation des pratiques européennes au sujet du TDAH », qui s’est tenu en 2009, au Ministère de la Santé et des Sports. Beaucoup d’interventions faites lors de ce congrès, plaident en effet pour une clarification et une homogénéisation des pratiques, tant en termes de diagnostic que pour le traitement (pharmacologique ou non) et l’accompagnement, dans la continuité des guidelines déjà disponibles au niveau Européen (1).


 Annonce de janvier 2012

L’Association HyperSupers et son comité scientifique ont le plaisir de vous informer que la HAS a répondu favorablement à notre demande de saisine, en inscrivant le TDAH à son programme de travail pour 2012.

Pour mémoire, le comité scientifique de l’association, que nous représentions le Dr Jean-Pierre Giordanella et moi-même, avait saisi la HAS en juin 2010 pour que le TDAH soit inscrit à son programme de travail. L’objectif était d’obtenir la mise en place de recommandations de bonnes pratiques pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des patients atteints de TDAH.

Christine Gétin et moi-même sommes donc particulièrement heureux de partager cette nouvelle avec tous les patients concernés par ce Trouble et les personnes impliquées dans sa prise en charge. Nous considérons qu’il s’agit d’une avancée significative pour la prise en charge des patients, enfants et adultes atteints de Trouble Deficit de l’Attention/Hyperactivité.

Nous tenons à remercier tout particulièrement les membres du comité scientifique et les présidents des sociétés savantes pour le soutien qu’ils ont apporté à cette démarche.

En effet la reconnaissance par la HAS conduira à la mise en place d’un groupe de travail dès 2012 dans l’optique de définir les bonnes pratiques et recommandations.

Avec l’assurance de notre engagement et avec nos meilleurs vœux pour 2012.

Michel Lecendreux

pour le Comité scientifique d’HyperSupers

Vous pouvez télécharger le dossier de saisine ci-dessous

 

PDF - 291.2 ko
Formulaire de demande d’inscription au programme de travail_final
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