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"Au bonheur d'Elise"
texte de reference
23 juin 2019

Arrêté du 28 mai 2019 relatif au certificat national d'intervention en autisme | Legifrance

 

Arrêté du 28 mai 2019 relatif au certificat national d'intervention en autisme | Legifrance

Le certificat national d'intervention en autisme de premier degré ou le certificat national d'intervention en autisme de second degré sont délivrés au nom de l'Etat par les responsables des organismes prestataires d'actions concourant au développement des compétences habilités dans le cadre d'appels à projets.

https://www.legifrance.gouv.fr

 

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3 mars 2019

Rapport de Mme Catalina Devandas-Aguilar consacré aux privations de liberté des personnes handicapées

Rapport publié sur le site http://www.embracingdiversity.net/

Rapport de Mme Catalina Devandas-Aguilar consacré aux privations de liberté des personnes handicapées : -> Lire la version française http://www.embracingdiversity.net/…/1549899369_ahrc4054fr.p…

Synthèse des recommandations :

*Reconnaître le droit des personnes handicapées à la liberté et à la sécurité sur la base de l’égalité avec les autres.

*Abolir toutes les lois et tous les règlements qui permettent la privation de liberté au motif d’une incapacité ;

*Mettre en place une politique de désinstitutionnalisation ;

*Mettre un terme à toutes les formes de pratiques coercitives, y compris dans les établissements de santé mentale ;

*Garantir l’accès à des voies de recours efficaces à toutes les personnes handicapées arbitrairement privées de liberté, prendre immédiatement des mesures pour leur rendre leur liberté ;

*Assurer la mise en place de services d’appui pour les personnes en situation de crise et en souffrance morale ;

*Consulter les personnes handicapées et les organisations qui les représentent et les associer activement à tous les processus de prise de décisions ;

*Sensibiliser la population au droit à la liberté et à la sécurité des personnes handicapées, en luttant contre les stéréotypes, les préjugés et les pratiques préjudiciables ;

*S’abstenir d’allouer des financements à des services qui ne respectent pas le droit à la liberté des personnes handicapées ;

*Augmenter progressivement les fonds alloués à la recherche et à l’assistance technique en vue de mettre un terme à toutes les formes de privation de liberté spécifiquement liées au handicap ;

*Garantir l’accès des personnes handicapées aux services de proximité et aux programmes de protection sociale ;

*S’abstenir de financer des lieux ou des établissements de privation de liberté des personnes handicapées.

24 février 2019

Arrêté 15 février 2019 Appréciation d'une situation de handicap donnant lieu à l'attribution de droits sans limitation de durée

 

Arrêté du 15 février 2019 fixant les modalités d'appréciation d'une situation de handicap donnant lieu à l'attribution de droits sans limitation de durée prévue par l'article R. 241-15 du code de l'action sociale et des familles et par l'article R. 821-5 du code de la sécurité sociale | Legifrance

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https://www.legifrance.gouv.fr

 

14 janvier 2019

Réforme des modalités de recours contre les décisions des MDPH et des conseils départementaux

 

Réforme des modalités de recours contre les décisions des MDPH et des conseils départementaux

Au 1 er janvier 2019, les modalités de recours contre les décisions des commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) et des conseils départementaux changent.

https://www.cnsa.fr

 

2 janvier 2019

Le cadre juridique de l'accueil de loisirs des enfants en situation de handicap - Défenseur des droits Novembre 2018

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29 décembre 2018

Décret du 27 décembre 2018 relatif à l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé

 

Décret n° 2018-1294 du 27 décembre 2018 relatif à l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé | Legifrance

L'article R. 541-4 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :1° Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :" I.

https://www.legifrance.gouv.fr

 

29 décembre 2018

Décret du 28 décembre 2018 relatif au parcours de bilan et intervention précoce pour les troubles du neuro-développement

 

Décret n° 2018-1297 du 28 décembre 2018 relatif au parcours de bilan et intervention précoce pour les troubles du neuro-développement | Legifrance

Au titre III du livre Ier de la deuxième partie du code de la santé publique, il est ajouté un chapitre V ainsi rédigé : " Chapitre V" Parcours de bilan et intervention précoce pour les troubles du neuro-développement " Art. R. 2135-1.

https://www.legifrance.gouv.fr

 

9 octobre 2018

Définition de l'autisme - Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine - Version 2018

Extrait du dictionnaire médical de l'Académie de Médecine - Version 2018

autisme n.m.logo académie de médecine

 

autism

L'autisme et les troubles apparentés constituent un ensemble de syndromes actuellement regroupés dans les classifications internationales des maladies sous les termes «troubles envahissants du développement» (CIM 10) et plus récemment « troubles du spectre de l’autisme » (DSM 5), caractérisés par des fonctionnements particuliers qui altèrent dès les premières années de vie, avant 3 ans, la socialisation, la communication et l'adaptation.
Dans le domaine de la socialisation et de la communication, l'enfant semble seul dans son monde et pourrait faire penser qu'il est sourd. Il réagit avec les personnes comme si elles étaient des objets. Son contact oculaire est atypique. Sa mimique est pauvre. Le partage émotionnel lui est difficile. Il ne parle pas, ou, si son langage existe, il ne s'inscrit pas dans un échange, un dialogue avec autrui.

En ce qui concerne les facultés d’adaptation : le moindre changement dans son environnement peut provoquer chez lui angoisse et agressivité ; l'enfant est attaché à «l'immuabilité». Le répertoire de ses activités est réduit, répétitif. Il est parfois animé de mouvements stéréotypés, battements, rotations ou balancements d'une partie ou de l'ensemble du corps. Des réactions témoignant d’hyper ou hypo-réactivité sensorielle sont également très caractéristiques
Tous ces traits persistent à l'âge adulte. La variabilité de l'expression clinique résulte non seulement du degré d'autisme mais aussi de son association à d'autres troubles (retard mental, troubles moteurs, sensoriels et perceptifs, épilepsie...).
La prévalence de ce syndrome est l’objet de discussion ; le chiffre désormais admis est de 1 pour 150 avec classiquement 4 garçons pour une fille.
L'identification des signes précoces est un enjeu majeur de santé publique. Les symptômes peuvent être discrets ou méconnus. Vers trois ans, le tableau d'autisme peut être confirmé, défini par les altérations qualitatives du comportement qui constituent les critères de diagnostic des classifications internationales. La CIM10 doit être obligatoirement appliquée en France selon les recommandations de la Haute autorité de santé. Le diagnostic est clinique. Il n'existe aucun marqueur biologique validé à ce jour.
L’autisme touchant différents domaine du développement, il est essentiel de favoriser une prise en charge globale qui aura pour objectif l'acquisition de compétences sociales, du langage ou de moyens alternatifs de communication, d'autonomie…
Chaque individu avec autisme a son propre profil qui peut varier au cours de sa vie. Aucun protocole standard n'existe, toutefois plusieurs principes fondamentaux guident les stratégies éducatives, rééducatives, les pratiques de soins et d'intégration sociale :
- précocité de l'intervention,
- accessibilité des services éducatifs et de soins,
- diversité des méthodes et moyens mis en œuvre,
- évaluation des besoins tout au long de la vie,
- l'implication de la famille partenaire et continuité du suivi garanti par un dossier personnalisé régulièrement mis à jour.
Le Comité consultatif national d’éthique a souligné, en 2007, la nécessité d’appuyer les pratiques sur un socle de connaissances issues de la recherche.

L. Kanner, pédopsychiatre américain d’origine allemande (1943) ; H. Asperger, pédopsychiatre autrichien (1938 et 1944)

Étym. gr. autos : soi-même

Syn. troubles envahissants du développement, troubles du spectre de l’autisme

 

7 octobre 2018

Catherine Barthélémy, membre de l'Académie de Médecine, a obtenu la modification de la définition de l'autisme

17 septembre 2018

Autisme adulte -> GUIDE d'appropriation des Recommandations des Bonnes Pratiques Professionnelles

24 juillet 2018

Arrêté -> Nomination des membres du Conseil national des troubles du spectre autistique et des troubles du neuro-développement

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Texte publié sur Legifrance.gouv.fr

JORF n°0166 du 21 juillet 2018
texte n° 58



Arrêté du 20 juillet 2018 portant nomination des membres du Conseil national des troubles du spectre autistique et des troubles du neuro-développement

NOR: PRMG1820324A
ELI: Non disponible


La secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées,
Vu le décret n° 2018-296 du 25 avril 2018 instituant un délégué interministériel à la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement,
Arrête :

Article 1


Le Conseil national des troubles du spectre autistique et des troubles du neuro-développement est composé de :
1° Douze représentants des associations de familles et d'usagers ;
2° Six représentants de l'Etat et des collectivités territoriales ;
3° Neuf professionnels et scientifiques ;
4° Huit personnalités qualifiées.

Article 2


Sont nommés membres du Conseil national des troubles du spectre autistique et des troubles du neuro-développement :
1° En qualité de représentants d'associations de familles et d'usagers :
Mme Sophie BIETTE, référente autisme de l'association Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis.
Mme Danièle LANGLOYS, présidente de l'association Autisme France.
Mme Christine MEIGNIEN, présidente de la fédération française Sésame autisme.
Mme Estelle MALHERBE, présidente de l'association Autistes sans frontières.
M. Vincent DENNERY, président de l'association Agir et vivre l'autisme.
Mme Nathalie GROH, présidente de la Fédération française des DYS.
M. Olivier de COMPIEGNE, animateur délégué du Collectif DI.
Mme Christine GETIN, présidente de l'association Hypersupers - TDAH France.
Mme Françoise THOMAS-VIALETTES, représentante de la fédération EFAPPE Epilepsies sévères.
M. Lahcen ER-RAJAOUI, président et administrateur général de l'association Nous aussi.
Mme Stéfany BONNOT-BRIEY, vice-présidente de l'Association francophone de femmes autistes.
Mme Laetitia SAUVAGE, coprésidente de l'association Personnes autistes pour une autodétermination responsable et innovante.
2° En qualité de représentants de l'Etat et des collectivités territoriales :
Mme Geneviève MANNARINO, vice-présidente du département du Nord, en charge de l'autonomie.
M. Marc DEWAELE, vice-président du département de la Somme, en charge de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées.
Mme Marina DROBI, cheffe de projet « Réponse accompagnée pour tous ».
M. Dominique LAGRANGE, membre de l'Association des directeurs de maisons départementales des personnes handicapées.
Le secrétaire général des ministères chargé des affaires sociales ou son représentant.
Le secrétaire général du comité interministériel du handicap ou son représentant.
3° En qualité de professionnels et scientifiques :
M. Moïse ASSOULINE, représentant la Fédération française de psychiatrie.
Mme Anne DEHETRE, représentant la Fédération nationale des orthophonistes.
M. Vincent DES PORTES, représentant la Société française de neurologie pédiatrique.
Mme Geneviève LAURENT, représentant l'Association nationale des équipes contribuant à l'action médico-sociale précoce.
Mme Gladys MONDIERE, représentant la Fédération française des psychologues et de psychologie.
Mme Céline POULET, déléguée générale filière handicap de la Croix-Rouge française.
M. Nicolas RAYNAL, représentant la Fédération française des psychomotriciens.
Mme Cécilia GALBATI, représentant l'Association nationale française des ergothérapeutes.
M. Richard DELORME, professeur des universités-praticien hospitalier.
4° En qualité de personnalités qualifiées :
Mme Dominique LE GULUDEC, présidente du collège de la Haute Autorité de santé, ou son représentant.
M. José PUIG, directeur de l'Institut national supérieur handicap et enseignement adapté.
Mme Caroline HURON, membre du Conseil scientifique de l'éducation nationale.
M. Christophe SCHMITT, membre du Comité national de pilotage sur la psychiatrie.
Mme Catherine BARTHELEMY, professeur de médecine émérite.
M. Josef SCHOVANEC, philosophe.
M. Jean-François DUFRESNE, directeur général de la société Andros.
M. Arnaud DELANNAY, directeur général de la société Notre Logis.

Article 3


La secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 20 juillet 2018.


Sophie Cluzel

6 avril 2018

Stratégie nationale pour l'autisme 2018-2022 : changeons la donne

 

Stratégie nationale pour l'autisme 2018-2022 : changeons la donne

La journée du 6 juillet 2017 à L'Elysée en présence du Président Emmanuel Macron et de Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargé des personnes handicapées puis la réunion du comité de pilotage du 7 septembre ont marqué le lancement d'une intense concertation sur l'autisme qui s'est déroulée à la fois sur le plan national et territorial.

http://handicap.gouv.fr

 

13 mars 2018

Définition du handicap - article L114 code de l'action sociale et des familles

Article L 114

Créé par Loi n°2005-102 du 11 février 2005 - art. 2 (M) JORF 12 février 2005

Modifié par Loi n°2005-102 du 11 février 2005 - art. 2 (V)

" Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant."

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074069&idArticle=LEGIARTI000006796446
27 février 2018

Autisme : de nouvelles recommandations pour le dépistage et la prise en charge

 

Autisme : de nouvelles recommandations pour le dépistage et la prise en charge

Diagnostic plus précoce, mobilisation des personnels des crèches, des écoles et du médecin pour les enfants, inclusion en milieu ordinaire, mise en œuvre de leurs droits pour les adultes... la Haute autorité de santé (HAS) a émis le 19 février 2018 un ensemble de recommandations concernant les malades autistes.

https://www.service-public.fr

 

21 février 2018

La recommandation de bonne pratique relative aux adultes autistes sonne comme une leçon de vie

article le 19/02/18 par HOSPIMEDIA

La HAS et l'Anesm mettent à l'honneur le parcours dans leur recommandation de bonne pratique consacrée aux adultes autistes. Le document attendu depuis plusieurs années est issu d'un large consensus de professionnels, d'associations et de personnes autistes. La vie des personnes autistes passe par l'inclusion, l'emploi, l'habitat, les droits...

La Haute Autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) rendent officiellement publique leur recommandation de bonne pratique relative aux interventions et parcours de vie de l'adulte autiste (à télécharger ci-dessous). Ce travail, issu du troisième plan Autiste et diffusé juste avant que ne soit dévoilé le quatrième, a été annoncé de longue date par les différentes ministres ou secrétaires d'État en charge du handicap depuis 2013 (soit dans l'ordre Marie-Arlette Carlotti, Ségolène Neuville et Sophie Cluzel). Presque finalisé cet été (lire notre article), le document s'est vraiment fait attendre.

La revanche des adultes

Comme le rappelle dans leur communiqué de présentation l'Anesm et la HAS, "l'offre d'accompagnement des adultes autistes est moins développée et structurée que pour l'enfant". Interrogé par Hospimedia, Dominique Fiard, psychiatre et coprésident du groupe en charge de la recommandation autisme adulte confirme : "La tâche a été considérable", tout d'abord pour constituer une base de données et aussi un état des connaissances exhaustif en ne partant quasiment de rien. La littérature même étrangère sur le sujet est extrêmement limité, souligne-t-il. Par ailleurs, la diversité des situations et des acteurs du monde de l'autisme que ce soit les professionnels ou les représentants des familles, n'a pas simplifié la tâche. En fin de recommandation, la liste des participants à l'ouvrage prend d'ailleurs sept pages. Tous les adultes autistes n'ont pas les mêmes besoins. Les deux coauteurs écrivent que "chaque situation est unique : les manifestations de l'autisme varient de façon importante selon les personnes, entraînant un impact sur le quotidien et des situations très différentes. Si le chiffre de 600 000 adultes autistes est parfois avancé pour estimer la prévalence en France, aucune donnée épidémiologique n'existe à ce jour." Les classifications internationales citées à plusieurs reprises distinguent pour leur part les autistes avec ou sans déficit intellectuel associé, avec ou pas d'altération du langage, ceux souffrant d'une pathologie médicale ou génétique, d'un trouble du développement ou du comportement... l'éventail est large.

350 recommandations de vie

Le document — et sa soixantaine de pages — compte finalement 350 recommandations qui ont toutes été discutées au regard des différentes postures avec en même temps un souci de lisibilité et de simplification. "Cela nous a pris deux ans et demi et ce n'est pas trop long pour aboutir à un consensus formalisé concernant les interventions et le parcours de vie de la personne autiste". Toutes les recommandations semblent vouloir aller à l'essentiel pour ne pas perdre de vue la démarche consensuelle, indique Dominique Fiard. Pour les introduire, il est à chaque fois précisé les enjeux et effets attendus pour les adultes autistes. Une façon claire de replacer l'adulte autiste au cœur de son parcours. Autre impératif mis en avant, il faut privilégier l'inclusion en milieu ordinaire pour ces adultes, même si la vie en établissement médico-social ne doit pas être écartée pour autant systématiquement. La HAS et l'Anesm encouragent au passage le développement de nouvelles formes de cadre de vie.

Une base consensuelle

De son côté, le psychiatre insiste sur le fait qu'il s'agit d'une première base de réflexion commune, qui pourra faire l'objet d'une réactualisation à l'avenir à l'image par exemple de la recommandation enfants autistes. Si pour ces derniers, les deux agences avaient insisté sur les interventions thérapeutiques et éducatives coordonnées, dans le cas des adultes, les maîtres mot restent "parcours de vie" ou encore "inclusion" et surtout "participation de l'adulte autiste" et "respect de ses droits".

Dans cet ensemble, le parcours de santé se résume globalement à trois pages, si on ne compte pas la prévention. Concernant les soins psychiatriques, "certaines personnes autistes peuvent avoir des troubles psychiatriques associés", préviennent les agences. Elles rappellent surtout qu'il "n'existe pas d'indication des psychotropes spécifiques à l'autisme". Prudentes, elles suggèrent :"En l'absence de données spécifiques sur les traitements des troubles psychiatriques associés à l’autisme, de se référer aux recommandations existantes pour ces troubles, toujours en tenant compte du fonctionnement de l'adulte autiste".

Les grands axes de la recommandation adultes autistes

La Haute Autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) ont articulé leur travail autour du parcours de vie démarrant à l'adolescence et se terminant avec la vieillesse. Huit grands axes sont ainsi identifiés :

  • passage de l'adolescence à l'âge adulte ;
  • participation de l'adulte autiste (respect de ses droits, de ses choix, droit de regard dans les décisions le concernant...) ;
  • rappels sur le diagnostic et les évaluations du fonctionnement chez l'adulte ;
  • interventions sur l'environnement de la personne (rôle de la famille, solutions de répit, habitat...) ;
  • accompagnement de l'adulte autiste et évaluation des effets attendus ;
  • parcours de santé ;
  • prévention et gestion des comportements-problèmes ;
  • vieillissement.

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Recommandation de bonne pratique adultes autistes

19 février 2018

RBPP HAS TSA - Signes d'alerte, repérage, diagnostic et évaluation chez l'enfant et l'adolescent - février 2018

 

 

19 février 2018

Trouble du spectre de l’autisme - Signes d’alerte, repérage, diagnostic et évaluation chez l’enfant et l’adolescent

logo HASRecommandation publiée sur le site de la HAS

Recommandation de bonne pratique

Cette recommandation de bonne pratique actualise celle publiée en 2005 qui avait été élaborée par la Fédération française de psychiatrie en partenariat avec la HAS. 

L’enjeu principal d’un repérage puis d’un diagnostic précoce de  trouble du spectre de l’autisme (TSA) est la possibilité de mettre en œuvre des interventions adaptées aux enfants avec TSA, globales, personnalisées et coordonnées, si possible avant l’âge de 4 ans (cf. recommandations HAS-Anesm 2012), dans le but de favoriser leur développement et leurs apprentissages et de réduire les sur-handicaps. 

Les objectifs de la recommandation sont :

  • d’optimiser le repérage des enfants et adolescents à risque de développer un TSA  ou présentant des signes de TSA ou de développement inhabituel ;
  • et d’harmoniser les pratiques et procédures en vue d’un diagnostic initial de TSA chez l’enfant ou l’adolescent de moins de 18 ans

Date de validation
février 2018

Documents

Documents complémentaires

La recommandation schématise le parcours de l’enfant et de sa famille (figure 1) et s’articule autour du plan suivant :

 

Procédures à suivre pour le diagnostic de TSA

Figure 1. Parcours de l’enfant et de sa famille, de l’identification des premiers signes d’alerte à la mise en place des premières interventions

Mis en ligne le 19 févr. 2018
19 février 2018

Les RBPP Adultes - Validation décembre 2017 - Publiée le 19 février 2018

 

 

28 novembre 2017

FRANCE - Publication sur le site du Gouvernement -> Qu’est-ce que l’autisme ?

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Publication sur le site du Secrétariat d'Etat auprès du Premier Ministre chargé des personnes handicapées

Définition, fonctionnement & différentes formes de l’autisme

L’autisme, c’est quoi ?

L’autisme est un trouble neuro-développemental précoce qui dure toute la vie. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de médicament spécifique pour l’autisme, mais une prise en charge adaptée permettant de mieux vivre avec l’autisme.
L’autisme peut être repéré avant l’âge de 2 ans, mais le diagnostic est possible tout au long de la vie.

Trois facteurs sont distingués dans l’autisme ; la génétique, le développement cérébral et le comportement. Ces trois facteurs sont en interaction constante, et ce toute la vie.

L’autisme se manifeste par des troubles de la communication, des intérêts ou activités obsessionnels, des comportements à caractère répétitif, ainsi qu’une forte résistance au changement. La personne présente aussi souvent des hyper ou hypo-sensibilités sensorielles (sons, lumière, couleurs, toucher…). Tous ces signes s’expriment avec des intensités variables.

L’autisme est souvent associé à d’autres troubles (épilepsie, hyperactivité, déficience intellectuelle, troubles du sommeil, troubles alimentaires…).

On estime que l’autisme toucherait 1 personne sur 100.

 

 

L’autisme, pourquoi ?

L’état des connaissances ne permet pas encore de comprendre précisément toutes les causes de l’autisme, mais il est essentiel de préciser d’emblée que, contrairement à une idée reçue, les scientifiques sont unanimes sur le fait que « les caractéristiques psychologiques des parents n’entrent pas en compte dans la survenue de l’autisme » (cf. article « État des connaissances, rapport de la HAS 2010 »)

L’état des connaissances progresse continuellement, notamment grâce à l’implication des personnes concernées (personnes autistes et familles).

Comment se manifeste l’autisme ?

Les signes communs

Les formes d’autisme sont nombreuses et s’expriment différemment. Deux grands types de signes communs sont toutefois identifiés :

- Une particularité ou déficit de la communication, par exemple ; peu ou pas du tout de langage, ou langage bizarre, répétition inadaptée des derniers mots entendus ou de morceaux de phrases (ce qu’on appelle des écholalies, communication non-verbale absente ou inadaptée, difficulté à exprimer ses émotions, non-compréhension de l’implicite et second degré…ainsi que des particularités des interactions sociales, par exemple ; non adaptation des regards, du respect des tours de paroles, incapacité à se mettre à la place de l’autre, à partager un intérêt, hyper-perception, sens du détail…

- La présence de comportements répétitifs, par exemple ; répétition involontaire et rythmique des mêmes mots, gestes ou rituels, actions répétitives (ce qu’on appelle des stéréotypies), intérêts ou activités restreints ou obsessionnels (ex : routine, focalisation sur un sujet (train, météo, animaux) et une perturbation à l’imprévu.

La grande diversité de signes

Les personnes autistes sont extrêmement hétérogènes dans leurs compétences et leurs fonctionnements. Certaines vont parler beaucoup quand d’autres vont présenter des difficultés d’expression, certaines vont avoir besoin de temps pour réaliser des apprentissages que d’autres vont parfaitement maîtriser ou encore complètement ignorer.

C’est pourquoi on parle de troubles du « spectre » de l’autisme, car le terme d’autisme recouvre une réalité très large, très variée, et très hétérogène. Chaque personne peut se situer à des degrés différents dans le spectre de l’autisme, selon la fréquence et l’intensité de ses particularités.
Des évaluations fonctionnelles réalisées par des équipes pluridisciplinaires permettent, tout au long de la vie, de décrire chaque personne sur la base de ses compétences et de ses difficultés. Cette description est amenée à être revue et adaptée au fur et à mesure de la vie.

Cette grande diversité de formes de l’autisme est notamment liée au fait que l’autisme est très souvent accompagné d’autres troubles ou pathologies (troubles du sommeil ou de l’alimentation, épilepsie, hyperactivité, déficits intellectuels, trisomie 21…)
Ces troubles ne sont pas des caractéristiques de l’autisme, mais des troubles qui s’y associent fréquemment, et qu’il faut identifier de manière distincte de l’autisme. Ce sont bien souvent ces pathologies associées qui amènent les premiers doutes ou qui conduisent les familles chez le médecin. On appelle ces troubles ou pathologies associées la comorbidité.

Pour résumer, la façon dont l’autisme se manifeste est très variée à cause de la multitude des symptômes, du degré d’autisme présenté, des pathologies et troubles éventuellement associés, de la présence ou non d’une déficience intellectuelle, etc.
De plus, si la nature et l’intensité des troubles varient selon les personnes, elle varie aussi au cours du temps chez une même personne, et peut également être différente selon les accompagnements proposés.

Note :
Aujourd’hui, les classifications internationales renoncent à classer les types d’autisme en grandes catégories (Kanner, Asperger, TED-NOS…), et ont abandonné la notion, longtemps utilisée, de « Troubles Envahissants du Développement » (TED), au profit de « Trouble du Spectre de l’Autisme » (TSA).
Mais cette révision des termes étant récente, et pas encore généralisée, vous entendrez certainement ces expressions, ces noms, ou ce vocabulaire au cours de vos démarches, il est donc important que vous les connaissiez.
(Cf. Tableau de la CIM-10)
22 septembre 2017

Personnes en situation de handicap dans les établissements de santé : comment mieux organiser leurs soins ?

 

Personnes en situation de handicap dans les établissements de santé : comment mieux organiser leurs soins ?

En France, près de 10 millions de personnes sont en situation de handicap. Pourtant, de nombreux éléments rendent leurs soins compliqués ou les poussent à y renoncer, en particulier : des difficultés d'accès physique, de communication, une autonomie réduite ou encore une place insuffisante accordée à l'entourage.

https://www.has-sante.fr

 

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