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"Au bonheur d'Elise"

20 décembre 2017

La vénération du psychothérapeute : explications et conséquences

article publié dans SCIENCE ... & pseudo-sciences

par Jacques Van Rillaer - SPS n°321, juillet 2017

« Je vous aime d’une façon si indescriptible, comme jamais auparavant je n’ai aimé quelqu’un. »

Anna G. à Freud (transcrit dans le journal de son analyse) [1]

Le traitement psychologique de maladies physiques et mentales a un long passé. Les guérisseurs primitifs, les prêtres de l’Égypte ancienne et des temples d’Esculape provoquaient des guérisons spectaculaires. Des philosophes de l’Antiquité proposaient des « exercices spirituels » pour vivre plus heureux [2]. Le christianisme – avec ses confesseurs, ses directeurs spirituels, ses pèlerinages – a entravé la pratique de la psychothérapie comme telle. En Occident, des traitements « laïques » réapparurent au siècle des Lumières. En 1774, l’abbé Johann Gassner, qui s’était guéri de vertiges et de céphalées grâce à des formules d’exorcisme, obtenait des guérisons étonnantes par un rituel censé expulser les démons. En 1775, le médecin allemand Franz Mesmer fit à Munich la démonstration d’un nouveau traitement devant des membres de la Cour et de l’Académie des sciences : il fit disparaître divers symptômes (convulsions, crises d’épilepsie, etc.) en touchant les malades de ses doigts. Il expliqua qu’il transmettait un fluide physique, le « magnétisme animal », et que l’abbé Gassner guérissait, sans le savoir, par son puissant fluide magnétique. Il opéra ainsi un tournant décisif des traitements religieux à des thérapies prétendument scientifiques. On observa bientôt la vénération portée à Mesmer et à des disciples, ainsi que ses effets nuisibles : exploitation financière et sexuelle, traitements interminables, stagnation ou aggravation de maladies [3].

Mesmer avait bâti sa conception sur des analogies avec des phénomènes électriques. Il avait imaginé l’existence d’un fluide dont l’excès dans le corps provoque les maladies. Le traitement visait à le décharger en provoquant des crises comparables à celles des exorcismes. Mesmer utilisait des aimants et une imitation de la bouteille de Leyde. Il faisait des traitements collectifs à l’aide d’un baquet d’eau contenant des morceaux de fer, aimantés selon une formule secrète. Il croyait effectuer un traitement médical, mais inaugurait une forme de psychothérapie suggestive.

« Le rapport magnétique »

Mesmer appelait « rapport magnétique » la mise en rapport des patients avec le magnétiseur ou avec le baquet magnétisé. Les effets suivants ont été constatés : la croyance que le thérapeute disposait de pouvoirs surnaturels, le désir croissant de contacts avec lui, le développement d’une véritable passion amoureuse et d’une subordination totale. La commission d’enquête scientifique nommée par le roi Louis XVI, qui reconnut l’existence de guérisons mais non l’existence du magnétisme animal, souligna ces observations et conclut que le magnétisme était un danger pour les mœurs [4]. Elle nota aussi que les traitements s’éternisaient : « Il n’y a point de guérisons réelles, les traitements sont fort longs et infructueux. Il y a tel malade qui va au traitement depuis dix-huit mois ou deux ans sans aucun soulagement » [5]. Les mesmériens se disaient préoccupés du problème. Pour eux, un malade était guéri quand le « rapport » entre lui et le magnétiseur ne se produisait plus. Or, cette terminaison s’avérait quasi toujours difficile. Notons encore que des magnétiseurs, à commencer par Mesmer, demandaient des « honoraires exorbitants » [6,7].

« L’influence somnambulique »

Un élève de Mesmer, le marquis de Puységur, qui avait horreur des crises magnétiques, a mis au point une procédure appelée « somnambulisme artificiel », ancêtre de l’« hypnotisme ». En état de détente, le patient était incité à se focaliser entièrement sur les suggestions du magnétiseur et à s’y conformer. Ce changement de technique n’a pas amoindri le risque de vénération et ses nuisances. En 1886, le médecin-hypnotiseur Albert Ruault notait que des patients croyaient tout ce que racontait l’hypnotiseur et qu’ils lui attribuaient des pouvoirs surnaturels [8]. Pierre Janet examina de près ces réactions. Son article « L’influence somnambulique et le besoin de direction » [9] les détaille. « Après l’appréhension du début, le sujet recherche maintenant les séances avec un désir passionné ; en outre, surtout à un certain moment, il parle beaucoup de son hypnotiseur et s’en préoccupe d’une façon excessive  » (p. 115). Ensuite, « ce que l’on observe le plus souvent c’est un sentiment d’affection qui peut très rapidement devenir extrêmement vif. Le sujet se sent heureux quand il voit son hypnotiseur et, quand il lui parle, il éprouve du plaisir à penser à lui et par conséquent ne tarde pas à l’aimer beaucoup. Celui qui s’occupe d’elles, disions-nous en particulier des hystériques, n’est plus à leurs yeux un homme ordinaire ; il prend une situation prépondérante auprès de laquelle rien ne peut entrer en balance. Pour lui, elles sont résolues à tout faire, car elles semblent avoir pris une fois pour toutes la résolution de lui obéir aveuglément  » (p. 125s).

Janet comparait la passion pour l’hypnotiseur à la passion amoureuse et à la morphinomanie. Il concluait que le thérapeute « doit réduire au minimum sa domination sur l’esprit du malade et lui apprendre à s’en passer » sous peine de « développer à un point dangereux les phénomènes de la passion somnambulique qui bientôt rendront le traitement impraticable » (p. 141).

« Le transfert de réactions infantiles »

Freud, au début de sa carrière, qui utilisait alors l’hypnose, a retrouvé les observations des magnétiseurs et de Janet : « Des patientes perdent leur autonomie à l’égard du médecin, pouvant même tomber dans une dépendance sexuelle à son égard  » [10]. Dans son autobiographie, il raconte qu’une patiente, au sortir de l’état hypnotique, lui avait sauté au cou : « Je fus assez de sang-froid pour ne pas mettre ce hasard au compte de mon irrésistibilité personnelle et estimai avoir maintenant saisi la nature de l’élément mystique qui était à l’œuvre derrière l’hypnose  » [11].

La même dévotion a été générée avec sa propre méthode. (Le patient dit tout ce qui lui passe par la tête. L’analyste écoute avec une « attention flottante » et fait des interprétations dont il communique une partie quand il le juge opportun.) Freud écrit en 1917 : « Le patient, qui est censé ne rien chercher d’autre qu’une issue aux conflits dont il souffre, développe un intérêt particulier pour la personne du médecin. Tout ce qui est en corrélation avec cette personne lui paraît plus significatif que ses propres affaires et semble le distraire de son état de maladie. […] À la maison, le patient ne se lasse pas de louer le médecin, vantant chez lui des qualités toujours nouvelles. “Il est enthousiasmé par vous, il vous fait une confiance aveugle ; tout ce que vous dites est pour lui une révélation”, racontent les proches. De temps en temps, l’un des membres de ce chœur voit plus clair et déclare : “Cela devient ennuyeux, il ne parle de rien d’autre que de vous et il n’a que votre nom à la bouche”. […] Le transfert revêt le médecin d’une autorité, se transposant en croyance accordée aux communications et conceptions du médecin  » [12]. En un mot, le patient adule l’analyste, il croit tout ce qu’il lui dit et fait bruyamment sa publicité. La cure devient une fin en soi. La disparition des troubles devient une question accessoire.

Freud dira dix ans plus tard que sa thérapie peut provoquer un attachement pathologique  : « La relation de sentiment que le malade adopte envers l’analyste est, pour dire les choses clairement, de la nature d’un état amoureux. […] Comme tout état amoureux, il éteint l’intérêt pour la cure et pour la guérison, bref, nous ne pouvons en douter, il s’est mis à la place de la névrose, et notre travail a eu pour résultat de chasser une forme de maladie par une autre. […] Il est au plus haut point remarquable que nous réussissions à transformer une névrose de n’importe quel contenu en un état amoureux morbide  » [13].

Son explication, dont nous donnons la dernière version : « Le patient voit dans l’analyste un retour – une réincarnation – d’une personne importante issue de son enfance, de son passé, et il transfère sur lui pour cette raison des sentiments et des réactions qui s’adressaient très certainement à ce modèle  » [14]. Rappelons que pour Freud, nos réactions affectives à l’âge adulte ne sont, pour l’essentiel, que répétition de réactions infantiles. Il écrit par exemple : « Dès les six premières années de l’enfance, le petit homme a établi le mode et la tonalité affective de ses relations aux personnes de l’un et l’autre sexe  » [15].

Il est remarquable que lors du premier usage connu de son concept de « transfert », Freud évoque la durée du traitement. Le 16 avril 1900, il écrit à Fliess que « E », après cinq années de thérapie, a décidé d’arrêter « bien qu’un reste de symptômes subsiste  » et il ajoute : « Je commence à comprendre que le caractère apparemment sans fin de la cure est quelque chose de régulier et qui dépend du transfert. […] L’achèvement asymptotique de la cure m’est en soi indifférent ; c’est quand même plus pour les personnes extérieures qu’il reste une déception  ».

À la même époque, il écrit : « J’ai entendu dire qu’un confrère plus âgé, dont le jugement passe pour inattaquable, se gaussait et s’étonnait de ce qu’un de mes patients poursuive pour la cinquième année déjà son travail psychanalytique chez moi  » [16]. (Précisons que « Freud recevait chacun de ses patients tous les jours, six jours sur sept  » [17].) Aujourd’hui, on ne se gausse plus d’analyses longues ou interminables. Certains s’en vantent, comme ces vedettes du show-business dont on trouve le témoignage en tapant dans Google « le nom + psychanalyse ». En 2013, Carla Bruni-Sarkozy se flattait, dans le magazine Psychologie, d’être en analyse depuis plus de dix ans, à raison de quatre séances par semaine pendant huit ans, puis deux séances par semaine. Quelques années plus tôt elle déclarait : « La psychanalyse est une partie essentielle de ma vie. Je suis une “absolue pratiquante” ». En 2008, Gérard Depardieu : « J’ai certainement beaucoup de défauts. J’essaie de faire ce que je peux avec, mais je ne me vautre pas dans mes défauts. Je suis en analyse depuis 28 ans, j’essaie de vivre ». Marc-Olivier Fogiel, l’animateur de Le Divan  : « La psychanalyse, c’est indispensable à ma vie. Depuis 12 ans. […] L’analyse me permet de remettre en place les pièces d’un puzzle. Ça finira un jour, c’est sûr, mais j’en ai encore besoin ». Dans l’émission Le Divan, Fabrice Luchini apparaît fier d’être en analyse depuis près de 40 ans. Dans une interview au Figaro, il révèle le résultat : « À 61 ans passés, après des décennies de psychanalyse, je me trouve dans cette envie de découverte de l’autre (relative, hein : il ne faut pas exagérer) ».

La dévotion au thérapeute apparaît dans différentes thérapies. Elle est particulièrement forte en psychanalyse. La sociologue Dominique Frischer, qui a interviewé en région parisienne une soixantaine de personnes analysées ou en analyse, constate : « Tout se passe comme si l’aliénation créée par l’analyse, l’état de dépendance permanent auquel sont assujettis certains patients, dépassaient et de loin l’aliénation imposée par l’obédience à toute autre doctrine, religieuse, philosophique ou politique, mais par divers aspects se situait sur le même plan que la subordination imposée par l’emploi régulier de stupéfiants ou d’alcool  » [18].

Quelques hypothèses explicatives

Plusieurs facteurs peuvent jouer et, le plus souvent, jouent de concert. Nous en évoquons quatre :

  1. L’être humain est génétiquement prédisposé à croire  : il croit les adultes quand il est enfant et croit des autorités tout au long de sa vie. Il croit surtout les individus censés le délivrer de souffrances. C’est une question de survie de l’espèce. Freud écrivait en connaissance de cause : « Une minorité d’hommes de la culture [19] est capable d’exister sans s’étayer sur d’autres ou même seulement de porter un jugement autonome. De la soif d’autorité et de l’inconsistance intérieure des hommes, vous ne pouvez vous faire une représentation trop sévère  » [20]. Là où une thérapie est jugée fiable, le patient a tendance à attribuer sa stagnation ou sa détérioration à la gravité de son cas plutôt qu’à l’inadéquation du traitement. Ainsi la foi dans la thérapie perdure.
  2. Une aspiration fondamentale de l’être humain est d’être écouté, estimé et aimé. Paul Valéry l’écrivait joliment : « La douceur est grande, de s’admirer, – de se convenir – de se répondre et satisfaire soi-même exactement... Et nous en demandons les moyens et la certitude aux autres. Nous les supplions qu’ils nous accordent les motifs et l’assurance de nous aimer nous-mêmes, par le détour de leur faveur  » [21]. Lacan disait que, quoi qu’il dise ou fasse, l’analyste est « le sujet supposé savoir  » et que « même au psychanalyste mis en question, il est fait crédit d’une certaine infaillibilité  » [22]. On peut ajouter qu’il est aussi le sujet supposé écouter, estimer et aimer. Il suffit de payer. La « douceur » accordée – pour parler comme Valéry – peut générer une addiction comportementale comparable au jeu pathologique ou à la cyberaddiction.
  3. Les comportements suivis de façon intermittente d’effets positifs se répètent en général plus longtemps que les comportements suivis dans un premier temps d’effets positifs systématiques et dans un deuxième temps de l’absence d’effets positifs. Les machines à sous en sont une parfaite illustration. Les thérapies au long cours aussi : la plupart des séances apportent des petits indices, des interprétations, des éclaircissements, qui entretiennent l’espoir de devenir un jour celui qu’on rêve d’être. En référence aux Contes des Mille et Une Nuits, des psychologues parlent d’« effet Shéhérazade » [23]. Rappelons que le roi de Perse épousait chaque jour une nouvelle femme et la faisait exécuter le lendemain. Shéhérazade, elle, a commencé chaque nuit un conte captivant en prenant soin de le laisser inachevé. Jour après jour, le roi l’a laissée en vie pour connaître la suite de l’histoire.
  4. Terminons par l’explication que donnait Lacan en s’inspirant de l’Évangile de Jean : « Figurez-vous que j’ai une certaine expérience de ce métier sordide qui s’appelle être analyste. Et là, j’en apprends un bout, et le “Au commencement était le Verbe” prend plus de poids pour moi. Je vais vous dire une chose : s’il n’y avait pas le Verbe, qui, il faut bien le dire, les fait jouir, tous ces gens qui viennent me voir, pourquoi est-ce qu’ils reviendraient chez moi, si ce n’était pas pour à chaque fois s’en payer une tranche, de Verbe ? Moi, c’est sous cet angle-là que je m’en aperçois. Ça leur fait plaisir, ils jubilent. Sans ça, pourquoi est-ce que j’aurais des clients, pourquoi est-ce qu’ils reviendraient aussi régulièrement, pendant des années ? Vous vous rendez compte ! » [24]. Je doute de la pertinence de l’explication de Lacan, mais nullement de son expérience quant au pouvoir de séduction et d’exploitation des « clients », « pendant des années » [25].

L’aide d’un psychothérapeute peut être précieuse, surtout si l’on souffre de troubles bien ancrés, comme une forte addiction ou d’intenses obsessions et compulsions. Dans ce cas, on ne peut attendre des résultats rapides et il faut faire confiance au praticien pendant un temps déterminé (quelques semaines ou quelques mois). Toutefois, il importe de ne pas se fier au discours sur les intentions thérapeutiques, mais d’observer si des changements dans les comportements qui font problème apparaissent progressivement. Trop de thérapeutes font comme d’habiles commerçants : au lieu de répondre de façon effective à la demande du client, ils l’orientent subtilement vers d’autres choses qui les arrangent : des analyses interminables de rêves, de fantasmes, de souvenirs d’enfance et de menus incidents de la vie quotidienne. Il importe, lorsque des résultats se font attendre, d’avoir le courage de changer de méthode de traitement ou, du moins, de thérapeute. Nous disons « avoir le courage », car cette opération est d’autant plus difficile qu’une relation affective intense s’est développée.

Le blog de Jacques Van Rillaer https://blogs.mediapart.fr/jacques-... ...
Références

Les citations de Freud sont extraites des Œuvres complètes, traduites aux PUF. Le 1er nombre indique le tome, le 2ème la page.

[1] Mon analyse avec le professeur Freud. Trad., Flammarion, 2010, p. 62. Pour une présentation de cette psychanalyse, voir : www.mediapart.fr – Rechercher : Anna_G.
[2] Hadot P. Exercices spirituels et philosophie antique, Albin Michel, 2002, 416 p.
[3] Ellenberger H. À la découverte de l’inconscient, Trad., Simep éd., 1974, chap. 2 — Rausky F. Mesmer ou la révolution thérapeutique, Payot, 1977, 262 p.
[4] Pour des détails : Rausky F. Op. cit., chap. 6.
[5] Cité in Rausky F. Op. cit., p. 235.
[6] Ellenberger H. Op. cit., p. 56.
[7] Pour en savoir plus sur Mesmer, voir SPS, 2012, n° 300. Sur le marché de la magnétothérapie, SPS, 2013, n° 304. www.afis.org
[8] « Le Mécanisme de la suggestion hypnotique », Revue Philosophique, 1886, XX, 676-697.
[9] Revue philosophique, 1897, XLIII, 113-143. (Texte remanié d’un exposé au Congrès international de psychologie de Munich de 1896)
[10] Études sur l’hystérie, 1895, II, 329.
[11] Autoprésentation, 1925, XVII, 75.
[12] Leçons d’introduction à la psychanalyse, 1917, XIV, 456-462.
[13] La question de l’analyse profane, 1926, XVIII, 50-52.
[14] Abrégé de psychanalyse, 1940, XVII, 267.
[15] Sur la psychologie du lycéen, 1914, XII, 335.
[16] L’interprétation du rêve, 1900, IV, 485. (On apprend par une lettre à Fliess que le confrère est Breuer, son ancien mentor).
[17] Roazen P. Comment Freud analysait, Trad., Navarin, 1989, p. 31.
[18] Les analysés parlent, Stock, 1977, p. 284.
[19] Freud opposait les Kulturmenschen aux « hommes primitifs ».
[20] Les chances d’avenir de la thérapie psychanalytique, 1910, X, 68.
[21] Suite, 1930. Rééd., Œuvres II, Pléiade, 1966, p. 781.
[22] Le Séminaire. Livre XI, Seuil, 1973, p. 212.
[23] Goldiamond I. “Self-control procedures in personal problems”, Psychological Reports, 1965, 17:851-68.
[24] Le triomphe de la religion, Seuil, 2005, p. 91.
[25] Voir J. Van Rillaer « Comment Lacan psychanalysait », SPS, 2010, n° 293. www.afis.org

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20 décembre 2017

Notre raison est-elle rationnelle ?

 

Notre raison est-elle rationnelle?

L'adage dit qu'on a toujours deux raisons pour faire quelque chose : une bonne raison et la vraie raison. Des travaux en neurosciences et en psychologie tendent aujourd'hui à montrer que la vraie raison est rarement rationnelle. Faites entrer l'accusé !

https://lejournal.cnrs.fr

 

20 décembre 2017

Pétition et vidéo de Mouna Rezgui Goubet pour défendre les droits de son fils autiste victime de discrimination

une enseignante référent de l'Education Nationale fait de la discrimination envers un élève autiste

Suite à une nouvelle équipe éducative du 15 décembre 2017 , une enseignante référente de l'Education Nationale s'est permise de faire de la discrimination sur le handicap de notre fils dit AUTISTE.En ses termes , elle s'est exclamé ainsi tout en pointant avec son doigt la chaise de notre enfant :

https://www.petitions24.net

Faut-il sauver le soldat Rayan ? La réponse en image :

"Regardez-le, votre enfant ne sait pas lire..." en le pointant du doigt.. C'est une enseignante qui s'exprime ainsi, face à une mère courageuse qui se bat au quotidien pour son fils Rayan, autiste. Une segrégation de la part de cette référente scolaire que Mouna nous explique dans cette vidéo. Soutenons-là activement pour que cette affaire monte dans les instances éducatives. pour contacter Mouna Rezgui Goubet: https://www.facebook.com/mouna.rezgui...

 

19 décembre 2017

Vidéo sur le fonctionnement du centre expert Autisme Limousin

collectif sauvetage centre expert autisme Limousin

Vidéo publié sur la page Facebook du

Collectif Sauvetage Centre Expert Autisme

 

 

19 décembre 2017

Des collégiens soutiennent des enfants autistes

Les collégiens ont accueilli Virginie Laforcade, la présidente de l'association Cocci'Bleue, et Hugues Justeau, le directeur de l'agence locale BPO, qui leur a remis un chèque de 300 € pour aider au financement de leur action.
Les collégiens ont accueilli Virginie Laforcade, la présidente de l'association Cocci'Bleue, et Hugues Justeau, le directeur de l'agence locale BPO, qui leur a remis un chèque de 300 € pour aider au financement de leur action. |

Jeudi, les élèves de 5e D du collège René-Cassin ont rencontré la présidente de l'association Cocci'Bleue afin de mettre en place un projet tourné autour des valeurs de solidarité. Ils vont organiser une soirée théâtrale dont les bénéfices seront entièrement reversés à l'association Cocci'Bleue vendredi 30 mars 2018. La Compagnie théâtrale du Furoncle viendra jouer gracieusement sa comédie Salade et rock and roll. Afin de collecter un maximum d'argent, « les élèves mettront en place une communication dans et en dehors du collège et se chargeront de gérer la médiation et l'organisation de la soirée », expliquent leurs enseignants, Stéphanie Rouxel-Abichou et Régis Forveille. Les élèves ont également obtenu le soutien du club sociétaire de la BPO.

L'association Cocci'Bleue créée en 2012, vient en aide aux enfants autistes, en leur finançant des séances auprès de psychologues comportementalistes, d'ergothérapeutes, ainsi que des bilans cognitifs ou sensoriels. Elle soutient aussi les familles en organisant un service de guidance parentale et a en projet l'achat de robots qui permettront de stimuler au mieux les enfants.

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19 décembre 2017

Poste à pourvoir à l'IME ECLAIR - Bussy-Saint-Georges

19 décembre 2017

Le bulletin d'information d'Autisme France - Le lien - décembre 2017

Pour accéder au bulletin d'information d'Autisme France, version pdf : Cliquez iciLogo_le_lien_aiw

 

Pour adhérer à Autisme France (adhésion et service de protection juridique)

 

  • Hommage à Sylvie Brylinsky

Sylvie Brylinski, fondatrice du Foyer d’Accueil Médicalisé le Cèdre Bleu, l’un des premiers établissements pour adultes autistes en Île de France, est décédée brutalement le 16 novembre dernier. Elle avait coprésidé les groupes de travail des recommandations HAS/ANESM de bonnes pratiques pour les adultes autistes, et y a défendu de tout son cœur les intérêts de ces personnes vulnérables. C’était son combat de toute une vie : pour la dignité de ceux qui sont les plus démunis, pour qu’ils aient une vie la plus ordinaire possible, qu’on respecte leurs choix et leurs goûts, qu’on ne les enferme pas, qu’on ne les shoote pas, qu’on donne aux services les moyens de faire leur travail correctement. De nombreuses familles et militant associatifs lui ont rendu hommage sur sa page Facebook, incluant des militants d’Autisme France et notre présidente.

Elle a été inhumée dans l’intimité à dans la Sarthe le 25 novembre. Le samedi 9 décembre un culte pour célébrer sa mémoire a eu lieu à l’Oratoire du Louvre à 15:00 - 145 rue Saint Honoré à Paris.

 

  • Sur le site d’Autisme France 

Notre revue trimestrielle a été rénovée pour donner plus d’information. Il est possible de s’abonner pour l’année 2018 (18€ par an, ou incluse dans l’adhésion Autisme France à 48€). Il est possible aussi d’acheter des numéros à l’unité, les sommaires de la revue et toutes les informations utiles sont en ligne sur notre site internet.

En savoir plus

 

Congrès Autisme France 2017

Cette année encore, notre congrès affiche complet, nous envisageons une salle plus grande pour 2018.

Retenez déjà la date du 17 novembre 2018 à Nice !

 

 

Théâtre

La compagnie "Bella Perroucha", dont l’objectif est d’agir pour une bonne cause tout en continuant de promouvoir le théâtre amateur, donne une représentation de la comédie "TOC TOC", une pièce de Laurent BAFFIE, Le vendredi 15 décembre, à 20h, à Issy-Les-Moulineaux

Plus d’informations en ligne sur notre site internet.

 

Le Centre d’Etampes a mis au point l’ESDDA (Échelle simplifiée de la Douleur chez les personnes Dyscommuniantes avec troubles du spectre de l’Autisme)

Plaquette d'information

Fiche d'accompagnement

Echelle de douleur

Informations complémentaires

Sur le site de l'Etablissement Public de Santé (EPS) Barthélemy Durand à Etampes, cette structure labellisée par l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile-de-France, accueille des patients souffrant de pathologie mentale et a pour objectif de lutter contre la douleur, physique et psychique.

 

Plus d’information sur le site de Mediapart

 

Toutes les newsletters d’Autisme France

 

  • Colloques, formations, évènements

EDI formation - Toutes les formations

 

Formations à l’utilisation de la B.E.C.S. par le Pr Jean-Louis Adrien

Batterie d’Évaluation Cognitive et Sociale pour l’enfant avec Trouble du Spectre de l’Autisme et autres Troubles du Neuro-développement, trois sessions en 2018 à BORDEAUX.

En savoir plus

 

Autisme et Apprentissages, par Agnès Woimant.

Outils pédagogiques pour personnes avec autisme ou TED, en partenariat avec la Fédération Nationale des Orthophonistes SDOP.

Prochaine journée de formation à Paris :

 Le 3 févier 2018

« L’apprentissage de la lecture – outils et pratiques »

 

  • Actualités de l’autisme 

Table ronde des associations lors de l’université d’automne de l’ARAPI, début octobre au Croisic.

Le thème de cette table ronde était l’âge adulte. Notre présidente, Danièle Langloys s’y est exprimée avec d’autres représentants associatifs, parmi lesquels la présidente d’Autisme Europe, Zsuzsanna Szilvasy qui avait fait le déplacement. Danièle Langloys a insisté sur la nécessité de transformer l’offre médico-sociale pour une société plus inclusive, avec davantage de services d’accompagnement en milieu ordinaire, et sur celle d’éliminer les barrières administratives liées à l’âge. Elle a aussi parlé des besoins des personnes autistes en termes de soins somatiques, de la nécessité de développer des consultations spécialisées, car les comportements problèmes sont souvent la manifestation d’une douleur par une personne qui n’a pas accès au langage. Elle a rappelé que la majorité des adultes autistes ne sont pas diagnostiqués, ou ont un diagnostic erroné tel que « psychose » ou « dysharmonie évolutive ». Certaines familles ont peur du diagnostic d’autisme pour leurs adultes, car il pourrait être un facteur d’exclusion, il faut donc les accompagner dans ce diagnostic qui devrait être au contraire l’opportunité d’apporter des outils adaptés.

 

Lire aussi le point de vue de l’Alliance des Associations pour les Asperger ou Autistes de haut niveau sur le blog de Jean-Vinçot

 

Effets tératogènes de la Dépakine

Beaucoup des enfants atteints pas les symptômes de l’exposition aux anticonvulsivants tels que la Dépakine présentent de l’autisme. L’Association de défense des victimes de la Dépakine (APESAC) a saisi le tribunal de grande instance de Paris, c’est la première action de groupe dans le domaine de la santé. Selon l’APESAC, des malformations physiques et des troubles neurodéveloppementaux étaient décrits depuis 1970, mais ces informations n’ont été portées à la connaissance des femmes qu’en 2015. Les victimes de la Dépakine ont été déboutées de certaines de leurs demandes financières. « On est tous assez dégoûtés », a réagi Marine Martin, présidente de l’association. « On est sidérés de voir que le juge n’aide pas les associations à défendre les familles » et rejette la demande de provisions, a-t-elle ajouté, mais « on a perdu une bataille, pas la guerre ».

Article du Monde

Le site de l’association des victimes

 

Mortalité précoce des personnes autistes et risque de suicide

Article d'Amélie Tsaag Varlen qui fait le point sur cette question

Risque de suicide chez les personnes autistes

 

Un Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) pour adultes autistes à Saint-Avold

Les SAMSAH pour personnes autistes sont encore très rares. Bravo à Envol Lorraine, association partenaire d’Autisme France.

Saint-Avold: Aider les autistes à se construire

 

Lettre de Rachel, autiste, assistant avec impuissance à la perte de sa famille

Les 3 enfants de Rachel sont placés à l’Aide Sociale à l’Enfance depuis 2 ans et demi car selon le juge, elle est responsable de leurs troubles autistiques.

Lire la lettre de Rachel

 

  • Scolarisation : Rentrée scolaire 2017

Scolarité Plus de 5.000 enfants handicapés ne peuvent toujours pas aller à l'école. En cause: le manque de formation et d'AVS...

Des milliers d’enfants handicapés toujours en attente de scolarisation

 

Communiqué de presse du Ministère de l’Éducation Nationale :

Offrir le droit à une scolarisation de qualité à tous les élèves en situation de handicap, en répondant à leurs besoins éducatifs particuliers, passe par une transformation profonde et pérenne du système éducatif et médico-social qui s’articule autour de six grands axes. A noter parmi les mesures annoncées : Transformer progressivement les établissements médico-sociaux en plateformes de services et de ressources d’accompagnement des élèves handicapés, et annonces sur la création de postes d’AESH.

Plus de détail sur le site internet du ministère

 

Annonces du gouvernement pour le recrutement d’AESH.

Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées a annoncé une accélération des recrutements AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) soit au total 11 200 postes d’AESH pour 2018

Handicap: 11.200 postes d'auxiliaires de vie scolaire vont être créés

Selon les propos de Marion Aubry, Vice-Présidente de l’association TOUPI, recueillis par le journal Libération, ce nombre de postes est insuffisant au regard des besoins : « Il était déjà prévu dans la loi de finance que 4 500 équivalents temps plein d’AESH soient créés, donc la secrétaire d’Etat n’annonce aujourd’hui en fait que 300 nouveaux postes. Ce qui reste largement insuffisant pour répondre aux besoins qui ne cessent d’augmenter. »

La secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a fait plusieurs annonces ce lundi matin, qui ne semblent pas à la hauteur des besoins.

 

Enquête sur la scolarisation des enfants porteurs de trisomie 21.

Les préoccupations des familles d’enfants trisomiques rejoignent les nôtres. Manque d’AVS, conflit avec les MDPH, l’investissement des parents compense le manque de formation des enseignants aux besoins éducatifs spécifiques des enfants, etc...

En savoir plus

 

Mission Nationale Accueils de Loisirs & Handicap

Mise en place à l’initiative de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales, et lancée officiellement, le lundi 23 octobre 2017, par Sophie CLUZEL, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et Jacques TOUBON, Défenseur des droits, la Mission Nationale Accueils de Loisirs & Handicap a pour but de réaliser une vaste étude, d’ici décembre 2018, destinée à promouvoir, faciliter et développer l’accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs, en France. Le pilotage de la Mission Nationale a été confié à Laurent THOMAS, fondateur et ancien directeur de la Fédération Nationale Loisirs Pluriel.

Un droit pour tous, une place pour chacun !

 

Il est possible de déposer un témoignage

Accueil des enfants handicapés aux loisirs : du nouveau ?

 

A ce jour Steve est toujours en attente d'une place en IME.  Déjà plus de 900 signatures…

Signer la pétition organisée par l’association Toupi

 

  • Écouter, lire et voir

Le bulletin électronique d’Autisme Europe N°68. Dans cette édition, présentation du Socle européen des droits sociaux qui marque un nouvel élan politique pour promouvoir plus d’équité et de justice sociale, et pour garantir « que personne ne soit laissé de côté ». Il devrait donc devenir un instrument clé pour assurer le respect des droits des personnes handicapées.

Cette édition offre également un aperçu des activités les plus récentes d’Autisme Europe, de ses membres et de ses partenaires. Vous découvrirez ainsi les actions menées en matière de plaidoyer, la dernière réunion du Conseil d’administration à Madrid, et les actualités des projets européens dans lesquels AE est impliqué. Autisme France est membre d’Autisme Europe.

Lire le bulletin n°68

 

Newsletter d’AFD :

Site

Sélection de Noël

Newsletters du CRAIF (informations locales Île de France) :

N°466

N°467

N°468

 

EDI -Formation :

Newsletter

 

Newsletter de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA)

Octobre 2017

Novembre 2017

 

Réseau-Lucioles est une association dont l’objectif est d’améliorer l’accompagnement des personnes ayant un handicap mental sévère.

Newsletter

 

Livre « La fille pas sympa – La vie chaotique et turbulente d’une jeune autiste Asperger », Julia March, Seramis, 2017

Compte-rendu de lecture

 

Vidéos :

L’Autisme en milieu professionnel, à l’EDF, par UP RH production. En France, on estime à au moins 1 % le nombre de salariés travaillant en milieu ordinaire qui vivent avec un Trouble du Spectre Autistique (TSA). Ce film invite à la conscience de cette différence invisible, qui peut créer au quotidien un barrage dans la relation. Il a reçu la mention spéciale du jury au festival Regards Croisés 2017

Voir la vidéo

 

Le chemin vers l’inclusion.

Documentaire de Sophie Robert, volet N°3, en ligne sur Youtube

Ce film fait partie d’un cycle de cinq programmes vidéo pédagogiques dédiés à l’inclusion scolaire des enfants autistes, en maternelle et élémentaire, en collège et lycée. Les deux derniers documentaires du cycle sont en préparation. L’objectif est de fournir aux professeurs, aux AESH, et plus généralement à toute personne intervenant dans le champ de l’autisme et du handicap au sein de l’Éducation Nationale, un outil de sensibilisation et de formation qui lui permette d’entrer dans la démarche pour faciliter l’inclusion des enfants autistes.

Enfants autistes bienvenue à l'école !

 

Exposition

Avoir un autre regard sur l’autisme avec l’art

 

  • Utile 

Annuaire de ressources dédié à l’autisme en Île de France

Le TAMIS, l’annuaire de ressources en ligne dédié à l’autisme en Ile-de-France est maintenant accessible à tous.

Cet outil collaboratif permet en quelques clics, de trouver facilement un établissement, un service, une association ou encore un professionnel à proximité de chez vous et savoir exactement ce qu’ils proposent.

Le TAMIS

 

Intégration du handicap en entreprise - Guide de bonnes pratiques

 

Nouveau Guide HANDEO pour accompagner et prendre en compte les troubles du spectre de l’autisme.

En savoir plus

Télécharger le guide

 

Le guide accessibilité en ligne sur le site du gouvernement.

On n’y parle pas d’autisme mais de déficience mentale et de déficience psychique. Certaines des recommandations faites dans ces deux cas peuvent cependant s’appliquer aux personnes autistes, et en général le public ne sait pas a priori dans quelle catégorie ranger la personne qui a un comportement un peu "bizarre". Un paragraphe mentionnant les troubles du spectre de l’autisme serait cependant le bienvenu.

Bien accueillir les personnes handicapées


Santé BD : des fiches, une application pour smartphone et tablettes, et une banque d’image pour aider les personnes handicapées à préparer des consultations médicales.

Santé et handicap : Des fiches explicatives illustrées

Des fiches gratuites pour expliquer la santé avec des mots simples

 

Guide pratique séjour pour jeunes et adultes avec Troubles du Spectre de l’Autisme

Le pôle « adultes » 67 du CRA Alsace a publié un guide pratique de préconisations pour organiser des séjours de loisirs avec des jeunes et adultes porteurs de Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA). Il est le fruit d’une expérience menée par l’équipe avec un groupe de dix jeunes adultes en 2016.

Guide pratique

 

Les fichiers du groupe Facebook PCH AEEH MDPH AAH, régulièrement enrichis

Accéder à la page

 

Applications numériques pour tablettes

Ressources sélectives et informatives du CRA Aquitaine

 

Guide de l’habitat inclusif

Voir actualité du handicap.

 

  • Appels à projets et à contributions 

En fin de 3ème plan, les SAMSAH Autisme en Bretagne

Des appels à candidature pour des SAMSAH [Service d’Accompagnement Médico-social pour Adultes Handicapés] pour les 4 départements bretons viennent d’être lancés. Analyse du cahier des charges, du financement, des critères de sélection et conclusions à tirer pour une agence de l’autisme et le 4ème plan sur le blog de Jean Vinçot

En savoir plus

 

Unités renforcées d’accueil de transition Autisme

Création d’unités renforcées d’accueil de transition Autisme en Île de France pour adolescents et adultes (appel à candidatures).

En savoir plus

 

Habitat inclusif : L’agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté lance un appel à candidature en faveur d’une structure d’habitat inclusif pour personnes en situation de handicap, expérimentale sur l’année 2018.

En savoir plus

 

Des consultations médicales dédiées aux personnes handicapées dans les Hauts-de-France

L’objectif de l’appel à projet est de mettre en place des consultations dédiées au bénéfice des personnes en situation de handicap pour permettre de répondre aux besoins non couverts ou difficilement couverts pour des soins courants somatiques non liés à leur handicap, lorsque la situation de handicap rend trop difficile le recours aux soins dans les conditions habituelles.

En savoir plus

 

Constitution d’une plateforme de diagnostic autisme de proximité (PDAP) dans les Hauts-de-Seine (Île de France).

En savoir plus

 

  • Recherche 

Blog : Autisme Information Science

 

Les cellules-souches pluripotentes induites montrent l’impact des astrocytes (neurones) sur la pathologie cérébrale de l’autisme.

Une étude utilise des cellules-souches pour explorer les causes de l’autisme

                              

Suivi épidémiologique de l’autisme au Québec

Un nouveau rapport présente la prévalence et le taux d’incidence du trouble du spectre de l’autisme (TSA). Les estimations ont été obtenues à partir d’un suivi longitudinal allant du 1er avril 2000 au 31 mars 2015 pour toutes personnes admissibles à la couverture du régime de santé âgées de 1 à 24 ans. La prévalence à vie mesurée par cette étude est de 1,4 %, très proche de celle du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (1,3 %) démontrant ainsi la possibilité d’utiliser des sources médico-administratives afin d’effectuer la surveillance du TSA.

Surveillance du trouble du spectre de l’autisme au Québec

 

Un essai clinique d’un médicament utilisé pour la maladie du sommeil.

 

Autisme : Les promesses de la Nitrosynapsine

 

Génétique de l’autisme

Une nouvelle analyse de données concernant plus de 2 millions d’enfants en Suède suggère que les facteurs génétiques héréditaires sont responsables à 83 % du risque d’autisme.

Synthèse en Français par Jean Vinçot

Article original en Anglais

 

Syndrome de l’X-fragile : Un nouveau traitement sur les symptômes, essayé sur des souris.

Article original en Anglais

 

  • Actualités du handicap 

Première Journée nationale de l’habitat inclusif le jeudi 30 novembre 2017.

Un guide de l’habitat inclusif pour les personnes handicapées et les personnes âgées a été publié le 29 novembre, à la veille de la première journée nationale. Typologies, porteurs, statuts, ce document élaboré par le Gouvernement, la DGCS et la CNSA s’attache à décrire les formules possibles. Une partie du guide est par ailleurs consacrée à l’élaboration d’un projet d’habitat inclusif, pour aiguiller de futurs porteurs.

Analyse dans handicap.fr

Le guide

 

La députée Barbara Pompili dénonce des conditions indignes à l’Hôpital Psychiatrique Pinel d’Amiens.

Un extrait du message qu’elle a publié sur son compte Facebook le 10 novembre, après sa visite. Des personnes autistes font partie des « patients » de cet hôpital.

« Un système aveugle est en train de nous faire revenir en arrière sur la manière dont nous traitons nos plus vulnérables…. C’est une question de dignité humaine. C’est une question de civilisation. C’est une question essentielle pour notre société : celle de pouvoir se regarder en face."

Article et interview vidéo sur le site de France 3

Article dans Libération

Témoignage du père d’un jeune homme autiste hospitalisé

Mineurs hospitalisés en psychiatrie : le contrôleur général des prisons appelle au respect de leurs droits

Résumé dans le quotidien du médecin

 

Le député Adrien Taquet va se pencher sur les politiques de handicap.

Par arrêté publié au Journal officiel le 16 novembre, le Premier ministre Édouard Philippe a chargé le député d’une mission temporaire ayant "pour objet de formuler des propositions de simplifications administratives pour les personnes en situation de handicap".

Lettre de mission 

 

Accompagnement hors domicile - Vie sociale

Handicap : une étude sur l'accompagnement hors domicile pour faciliter la participation à la vie sociale

 

Handicap de l’enfant et l’adolescent

Une recherche-action nationale conduite par l’APPEA, avec le soutien de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie des Personnes Handicapées (CNSA)

Évaluation psychologique de l’enfant ou adolescent en situation de handicap et communication des informations

Volet psychologique enfant du GEVA

 

Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018 : AAH, CSG aidants, prime d’activité : désaccord entre le Sénat et l’Assemblée Nationale.

Hausse de l’AAH mais pas pour tous, suppression de la prime d’activité en cas d’invalidité, hausse de la CSG pour les aidants… Deux sénateurs dénoncent des mesures discriminatoires portées par le Gouvernement.

AAH, CSG aidants, prime d'activité : le Sénat rejette !

Mais en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale, la plupart des mesures introduites par les sénateurs dans le champ du handicap n’ont pas été conservées : mutualisation de la PCH en habitat partagé, CPOM pluri-établissements, exonération de la CSG pour les familles bénéficiaires de la prestation de compensation du handicap (PCH) aidants ont été supprimées. Après passage en Commission mixte paritaire, le texte a été adopté par l’Assemblée nationale le 29 novembre 2017, rejeté par les sénateurs le 1er décembre 2017, et adopté définitivement par les députés le 4 décembre.

Le PLFSS 2018 définitivement voté

 

Ponction de 100 millions sur les réserves Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie

La CNSA mobilisera cette enveloppe sur son budget 2017 rectifié pour la 3ème fois « prélevée sur ses réserves », ont indiqué la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et la secrétaire d’Etat chargée du Handicap, Sophie Cluzel, dans un communiqué diffusé le 22 novembre 2017. Cette décision a déçu plusieurs membres du conseil de la CNSA, qui l’ont fait savoir via Twitter, comme Jean-Louis Garcia, président de l’Apajh (Association pour adultes et jeunes handicapés), qui regrette que les fonds promis aux départements soient « pompés sur les fonds propres » de la Caisse.

Ponction de 100 millions sur les réserves CNSA: réactions !

 

Handicap et accès aux soins : l’ARS Île-de-France signe la charte Romain Jacob.

La charte Romain Jacob a pour vocation de mobiliser les signataires autour des besoins spécifiques de l’accès à la santé des personnes handicapées. Notre association est signataire de la charte mais nous attendons surtout que cette charte se concrétise par des actions rapides en faveur de l’accès aux soins, en particulier par la généralisation de consultations adaptées pour les personnes non-verbales ou dys-communicantes, sur le modèle de Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme à Etampes.

Handicap et accès aux soins : l’ARS Île-de-France signe la charte Romain Jacob

Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme

 

Rapport d’activité 2016 des MDPH publié sur le site de la CNSA

La hausse de l’activité continue mais un peu moins rapidement.

Lire le document

Commentaire sur le site faire-face

 

  • Questions administratives et juridiques 

Arrêtés, décrets et questions parlementaires

 

Décision d’admettre ou non des personnes handicapées en établissement : Selon une expertise juridique, la décision finale revient à l’établissement.

Courrier de l'Association Nationale des Directeurs et Cadres d'ESAT (Andicat) à Sophie Cluzel, Secrétaire d'État, chargée des Personnes handicapées

Étude juridique du cabinet Barthélémy

 

Jurisprudence, attribution de l’AAH à une étudiante.

Par décision du tribunal, l’allocation adulte handicapé (AAH) a été attribuée à une étudiante contre l’avis de la MDPH qui invoquait son statut d’étudiante comme motif de refus.

En savoir plus

 

Justice : 100 000 € pour la famille d’un enfant handicapé resté cinq ans sans prise en charge

En savoir plus

 

L'Etat vient d'être condamné par le tribunal administratif pour la non-scolarisation d'un élève autiste. 5 000 € d’indemnisation du préjudice moral pour un élève handicapé sans AVS

Orsay : l’Etat condamné pour n’avoir pas fourni d’auxiliaire de vie scolaire à Erwann

5 000 € d’indemnisation du préjudice moral pour un élève handicapé sans AVS

 

Question au Sénat.

Question orale du sénateur M. Philippe Mouiller (Deux-Sèvres - Les Républicains) au gouvernement sur les centres de ressources autisme – CRA, et réponse de Mme Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées.

En savoir plus

 

Maltraitance d’enfants handicapés IME de Moussaron : la lanceuse d’alerte Céline Boussié relaxée.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/ime-moussaron-lanceuse-alerte-celine-boussie-relaxee-1370015.html

http://www.faire-face.fr/2017/11/28/diffamation-moussaron-maltraitance/

 

Une maman est convoquée devant la justice pour défaut de soin. Son tort : avoir choisi un suivi en libéral plus adapté à sa fillette handicapée plutôt qu’en CMPEA. Un collectif dénonce un acharnement incompréhensible.

https://informations.handicap.fr/art-defaut-soins-enfants-handicapes-853-10328.php

 

Les plaintes de parents d’enfants autistes contre l’État se multiplient. Nouvelle plainte à Montpellier.

http://www.midilibre.fr/2017/11/22/a-montpellier-la-maman-d-un-enfant-autiste-attaque-l-etat,1592121.php

 

 

 

Danièle LANGLOYS

Anne FREULON

Christian SOTTOU

 

Autisme France
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1175 avenue de la République - 06550 LA ROQUETTE SUR SIAGNE
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Site internet / Website : Autisme France
18 décembre 2017

Le secteur du handicap aurait avantage à travailler avec le secteur des personnes âgées

article publié dans La Gazette santé-social

Dépendance | 15/12/2017

 

par Nathalie Levray senior-UNE © PointImages-Fotolia

La Journée nationale d’échanges et de formation SAMSAH-SAVS a été l’occasion d’un débat sur la prise en compte de la démographie des personnes en situation de handicap dans les politiques sociales. Près de la moitié des allocataires de l’AAH avaient plus de 50 ans en 2015. Âge, handicap, dépendance, les frontières se floutent. Les professionnels commencent à innover pour apporter des réponses adaptées aux personnes handicapées qui avancent en âge. Sans financement public dédié.

Cet article fait partie du dossier:

Loi vieillissement : une tentative d’adapter la société au grand âge

voir le sommaire

Les progrès de la médecine ont profité à tous et en particulier aux personnes handicapées dont l’espérance de vie s’est accrue. Cette bonne nouvelle a un revers : celui de l’avancée en âge. À fin 2015, les chiffres de la DREES comptabilisent 1 million de personnes percevant l’allocation adultes handicapés dont 32 % ont entre 50 et 59 ans et 12 % plus de 60 ans.

« Les personnes handicapées ressentent les effets du vieillissement à partir de 40-50 ans selon le handicap, qui se traduisent par la fatigue, une perte des acquis, une désadaptation au travail », explique Nadia Cohen-Harboun, médecin-gériatre de l’équipe mobile de liaison du pôle gérontologique des Magnolias à Ballainvilliers (Essonne).

Face à cette évolution démographique, le secteur du handicap aurait avantage à travailler avec le secteur des personnes âgées, postule le thème de la table ronde qui s’est tenue pendant la Journée nationale d’échanges des SAMSAH – SAVS organisée par Médialis ce 13 décembre 2017.

De nombreuses raisons plaident pour le rapprochement

Les raisons objectives d’un tel rapprochement sont nombreuses. « Le patient est au cœur de la prise en charge », commence Nadia Cohen-Harboun qui se déclare « étonnée par la similitude des questions posées et des modes de réflexion, des savoir-être et savoir-faire, ainsi que par les comportements, qualifiés de perturbateurs chez la personne âgée et à problème dans le secteur du handicap : l’agressivité, une conduite sociale inadaptée, l’automutilation, etc. ».

Elle relève un « raisonnement identique » qui conduit à l’analyse par les professionnels des manifestations comportementales et de leurs conséquences dans la vie quotidienne de la personne, et souligne « l’importance de la prévention ».

D’autres éléments lui semblent plaider pour davantage de travail en commun, notamment la difficulté de communication sur la douleur ou les problèmes buccodentaires sous-diagnostiqués, les particularités sensorielles et les causes liées à un changement brutal d’environnement pour la personne, le « chronicisme » de certaines pathologies ainsi que « l’importance du questionnement éthique des professionnels par rapport au juste soin et à la fin de vie ».

La culture professionnelle des équipes SAVS est un frein

Une personne handicapée de moins de 60 ans qui présente des limitations dues à l’âge ne sera pas accueillie en Ehpad. Les structures d’accueil des personnes handicapées, FAM ou MAS, sont engorgées. Pourquoi ce rapprochement se fait-il mal ?

Dans la salle, un directeur d’Esat estime que « le choc démographique – 30 000 personnes handicapées travaillant proches de la retraite – n’a pas été anticipé par les pouvoirs publics ». Il ajoute que « les structures bricolent pour faire face à cette situation ».

Martine Nussbaumer, directrice du SAVS Du côté de chez soi à Marcoussis (Essonne) explique que l’un des premiers freins est celui de la culture professionnelle des équipes SAVS : « en SAVS, le travail se fait autour de l’autonomie de la personne, or l’avancée en âge conduit à travailler sur la dépendance. C’est assez compliqué de dépasser le déni du vieillissement et il est difficile de dissocier les effets du handicap de ceux de l’âge ».

Pas de procédure d’admission, pas d’activités payantes

Comprenant les besoins des personnes avançant en âge accompagnées au SAVS, les équipes de terrain du SAVS Du côté de chez soi de Marcoussis ont imaginé un dispositif spécifique, « Âge libre », pour préparer l’arrivée en retraite, l’installation de la dépendance, voire la disparition des proches aidants de la personne handicapée.

Le service a parié sur un décloisonnement des secteurs en se rapprochant des spécialistes de la gérontologie et de l’expertise médicale, et des structures du territoire accueillant les personnes âgées (Ehpad, foyers logements, CCAS de la ville de Marcoussis, le PAM).

« Le dispositif repose sur un maillage territorial, une réponse adaptée et un partenariat. Nous innovons en dépassant les contraintes administratives, il n’y a pas de procédure d’admission, pas d’activités payantes et les référents Âge libre sont gracieusement mis à disposition du programme par leurs employeurs », résume Martine Nussbaumer.

« L’idée est de proposer une prise en charge de qualité sans rupture dans le parcours de soins et de vie », reprend Nadia Cohen-Harboun.

Aucun moyen dédié

Malgré ce cahier des charges qui répond exactement aux préconisations tracées par la ministre des Solidarités et de la Santé dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la Stratégie nationale de santé et la feuille de route pour l’accès aux soins, le dispositif est seulement « encouragé » par l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France et le conseil départemental de l’Essonne. « Faute de rentrer dans les cases », estime Martine Nussbaumer, aucun moyen supplémentaire ne lui est dédié.

18 décembre 2017

Dernière séance de l'année avec l'association Trott'Autrement au centre équestre de Neuilly-sur-Marne

P1040033Hier, c'était la dernière séance de l'année pour Elise avec comme partenaire la magnifique Kalina.

Travail à pied toute cette année ... Elise refusant maintenant de monter ...

Heureusement à Trott'Autrement tout est possible et le plaisir, le but principal, toujours au rendez-vous.

Une Elise bien entourée avec Chloé, bénévole, et Virginie Govoroff-Regnault.

Exercices variés avec mise en place des piquets et anneaux en musique + petite ballade en extérieur + travail en liberté ... de quoi se réchauffer de façon ludique tout en travaillant ...

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16 décembre 2017

15 décembre 2017 : Bilan des formations aidants familiaux de personnes avec TSA

 

15 décembre 2017 : Bilan des formations aidants familiaux de personnes avec TSA

La mesure 23 du 3 ème plan autisme est financée par la CNSA dans le cadre de conventions avec l'ANCRA (association nationale des CRA jusqu'en 2016), puis avec le GNCRA (groupement national des CRA depuis 2017). Ils coorganisaient une journée "Formation destination des aidants familiaux de personnes avec TSA : Bilan, réflexions et perspectives".

https://blogs.mediapart.fr

 

15 décembre 2017

Coloc'Autisme - Maison Inclusive pour Autistes

Publication sur la page Facebook de Coloc'Autisme

Une réalisation pour l'association Coloc'Autisme et son projet innovant de maison d'aide à la vie autonomes des personnes atteintes de troubles du spectre autistique

15 décembre 2017

Les particularités sensorielles chez l'enfant et l'adulte vivant avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA)

article publié sur le site Spectre de l'autisme.com

Les personnes autistes, perçoivent, entendent et voient le monde différemment des personnes dites neurotypiques. Toute personne qui ne connaît pas les particularités sensorielles des personnes autistes ne connaît pas le fonctionnement autistique puisque la majorité d'entre elles doivent composer avec ces dernières à différents niveaux à un degré plus ou moins élevé.

Les informations sensorielles n'étant pas traitées par le cerveau de la même manière chez une personne autiste que chez une personne neurotypique, la personne autiste a une perception différente de son environnement et de son propre corps.

Notre système nerveux central traite toutes les informations sensorielles que nous recevons et nous aide à organiser, hiérarchiser et comprendre l'information. Nous répondons alors à travers les pensées, les sentiments, les réactions motrices ou une combinaison de ceux-ci.

Nous avons des récepteurs sur tout le corps qui ramassent des informations sensorielles. Nos mains et nos pieds contiennent la majorité des récepteurs. Habituellement, une personne traitera l'information sensorielle automatiquement sans avoir à y penser vraiment. Les personnes ayant des particularités sensorielles ont du mal à traiter l'information sensorielle au quotidien. Elles sont susceptibles de devenir stressées ou anxieuses et peuvent même ressentir de la douleur physique.

Chez les enfants et adultes sur le spectre de l'autisme - TSA, ce type de difficultés peut générer de graves troubles de comportement, surtout chez les enfants non verbaux et sans moyen de communication alternatif, qui ne savent pas exprimer leurs difficultés sensorielles. Ainsi un autiste avec une hypersensibilité auditive pourrait se mettre à pousser des cris en classe, perturbant l'enseignant et ses camarades, parce qu'il ne supporte pas le bruit de la machine à café dans la pièce d'à côté. Dans des cas extrêmes, ces difficultés peuvent générer des crises graves, dont l'origine échappe à l'entourage.

Il est important de savoir qu'ici, tous les sens sont concernés que ce soit la vue, l'audition, l'odorat, le toucher, mais aussi le sens proprioceptif (sens du mouvement) et le sens vestibulaire (position du corps dans l'espace).

La personne autiste pourra être soit hypersensible soit hyposensible à une stimulation, extérieure ou interne. De plus, cette sensibilité peut fluctuer, plus ou moins rapidement, ce qui lui demande une adaptation constante.


Recherche et rédaction
 : 
Aube Labbé
Dernière mise à jour : 09
/03/2017 8:54 PM

15 décembre 2017

VIDEO. Nantes: Un an après, ce resto qui emploie des personnes trisomiques a réussi son pari

article publié dans 20 Minutes

HANDICAP Ouvert en décembre 2016 à Nantes, Le Reflet a la particularité d'employer six personnes atteintes de trisomie 21...

Julie Urbach

Publié le 14/12/17 à 08h05 — Mis à jour le 14/12/17 à 10h05

L'équipe du restaurant Le Reflet

L'équipe du restaurant Le Reflet — J. Urbach/ 20 Minutes

  • Au Reflet, ouvert il y a un an en centre-ville de Nantes, cuisiniers et serveurs sont des personnes trisomiques.
  • On est retourné prendre des nouvelles de l'équipe, qui n'a (presque) pas changé.

Quand on les avait rencontrés, en décembre dernier, ils étaient tout sourire, dans le stress des derniers travaux et de l’ouverture. Au 4 rue des Trois-Croissants, un an après, la bonne humeur est toujours là mais cette fois pour servir au mieux les clients.

Car Le Reflet, ce resto qui a fait le pari d’embaucher des personnes trisomiques au service et en cuisine, fait le plein. « On a démarré sur les chapeaux de roues et ça continue, se félicite Flore Lelièvre, cette architecte de 27 ans à l’origine de ce projet, le premier en France. La preuve, on n’a plus une table de libre le samedi soir jusqu’à fin janvier! »

Davantage d’autonomie

Si de nouveaux clients passent tous les jours la porte de ce « restaurant extraordinaire », l’équipe, elle, n’a (presque) pas changé. A l’exception d’une jeune femme qui a rendu son tablier, ne se sentant pas encore prête pour travailler, les autres employés, désormais en CDI (temps partiel), sont tous restés. « C’est beaucoup de boulot mais je suis content, ma famille est fière », sourit Maxime, l'un des serveurs.

« Ils ont fait beaucoup de progrès, continue Thomas Boulissière, le gérant. Avant, il fallait toujours être derrière eux. Désormais, ils savent faire: rincer et éplucher les légumes, dresser une table, ce sont devenus des automatismes.» Une autonomie que ces personnes trisomiques ont aussi gagnée dans leur vie privée. « Beaucoup savent maintenant prendre les transports tout seuls, note Flore. Certains pensent à partir de chez leurs parents, trouver un logement en foyer.»

De plus en plus d'habitués

Pour l’équipe du Reflet, le pari semble donc totalement réussi. Les astuces mises en place pour que l'expérience fonctionne (carte à tamponner par le client pour la prise de commande, assiettes avec empreintes préformées pour faciliter la prise en main...) feront bientôt l'objet d'un livre pour aider les porteurs de projet qui voudraient aussi se lancer.

Et s'il paraît que l’on vient spécialement de Belgique ou du Québec pour découvrir cette initiative singulière (Brigitte Macron a aussi fait le déplacement, il y a un mois et demi), de plus en plus d’habitués s’y retrouvent « parce qu’on mange bien, que l’accueil est chouette et que la déco est sympa. » « C’est super car ça se banalise, insiste le gérant. Ça montre que des personnes en situation de handicap ont tout à fait leur place dans notre quotidien. »

resto le reflet

.@lereflet merci pour ce délicieux déjeuner et ce service exceptionnel dans la bonne humeur

14 décembre 2017

Les handicapés, des "individus qui ne servent à rien": un médecin condamné

article publié dans Le Progrès

Le 13/12/2017 à 19:00
mis à jour à 19:10
Le médecin a été condamné à 700 euros d'amende. Photo d'illustration Julio Pelaez.Le médecin a été condamné à 700 euros d'amende. Photo d'illustration Julio Pelaez.

Un médecin de 56 ans a été condamné dans la nuit de mardi à mercredi, en correctionnelle à Cherbourg, à 700 euros d’amende après des propos sur l’extermination des handicapés et des homosexuels.

Un généraliste de "SOS Médecins"

Ce généraliste de SOS Médecins est condamné pour «provocation non publique à la haine ou à la violence en raison du handicap», mais il est en revanche relaxé des poursuites pour apologie de crime ou délit. Jean-François Pion avait été suspendu trois mois en juillet, à compter du 9 octobre, par le conseil de l’Ordre des médecins dans cette affaire.

Le conseil de l’Ordre reprochait au médecin d’avoir tenu en janvier devant une infirmière des propos «violents et discriminatoires à l’égard des handicapés et des homosexuels» à l’issue d’une intervention à la maison d’accueil spécialisée de La Glacerie (Manche), où séjournent des adultes handicapés dépendants.

"Des individus qui ne servent à rien"

Selon l’infirmière présente au moment des faits, les réflexions de M. Pion portaient sur le sort qui pourrait être réservé à des personnes gravement handicapées, le médecin parlant d’"un bon coup de cyanure», sur la «solution finale» des nazis à l’égard des «individus qui ne servent à rien dans la société, les handicapés et les homosexuels».

L’avocat du médecin, Me Jean-Pierre Levacher, a affirmé que le généraliste avait juste «opposé la logique d’un système à celle d’un autre mais sans avoir aucune considération pour le système de l’extermination qu’il abhorre».

Des propos "que la loi prohibe"

Le conseil de l’ordre avait estimé que même en admettant «que les propos du docteur Pion n’expriment pas une adhésion sans réserve à des thèses d’eugénisme et d’élimination de certaines catégories de personnes, ils tendent à tout le moins à présenter comme dignes d’intérêt des actes, envisagés comme systématiques, que la loi prohibe».

Partie civile, l’Association du Cotentin d’aide et d’intégration (ACAIS), qui gère la maison d’accueil spécialisée, a obtenu l’euro symbolique qu’elle demandait.

14 décembre 2017

L’habitat inclusif en pleine réforme de son financement

article publié dans VIVRE fm

Lundi 04 Décembre 2017 - 11h19

Logement

Le 30 novembre, c’était la première journée de l’habitat inclusif. Cette solution peu connue est pourtant une véritable alternative au placement en établissement pour des personnes dépendantes. L’une des sources du financement est la mutualisation de la prestation de compensation du handicap qui est en train d’être réformée.


Ce type de logements groupés  avec offres de services est encore expérimental en France. « Le Logis », un immeuble du 14ème arrondissement abrite 13 studios de 20m2, spécialement aménagés pour les besoins de chaque locataire. L’immeuble, construit en 2012 dans une dent creuse de la rue Vercingétorix, a coûté 2 millions d’euros, en grande partie financés par des investisseurs privés, et est un projet commun de l’Association française des traumatismes crâniens (AFTC)  et de l’association Aurore. Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées s’est rendue dans un de ces logements. Les locataires sont des traumatisés crâniens qui ont chacun leur appartement et vivent en toute autonomie.

Garder son autonomie

Les locataires sont principalement des traumatisés crâniens. Pour Dominique, 43 ans, cérébrolésée et paraplégique, être ici, lui offre la vie dont elle rêve. Arrivée en mars 2013 à l’ouverture du Logis, elle est consciente de ce que lui apporte cette autonomie. « Avant d’arriver ici, j’avais une prise en charge qui faisait que j’avais moins de responsabilités personnelles à prendre, maintenant je me retrouve plus dans une situation de citoyenne comme je l’tétais avant d’être cérébrolésée et paraplégique. Je ne rattraperai jamais ma situation d’avant où j’avais mon métier et mon logement mais je suis quand même dans un logement individuel, j’ai d’activités culturelles, je fais énormément de sorties au restau que je ne pouvais pas forcément faire avant et je suis championne d’escrime handisport Ile de France », confie Dominique à Vivre FM, avec un sourire fier.

Une surveillance dont le financement est à revoir

Cette autonomie est possible grâce à un encadrement 24h/24 opéré par des auxiliaires de vie. Une surveillance financée en partie par la mutualisation de la PCH, la prestation de compensation du handicap. Mais actuellement, des négociations sont en cours afin d’opérer une sortie de cette mutualisation de la PCH. Réforme  qui provoque quelques craintes. Du côté de la secrétaire d’Etat, on rassure.  

« Les financements sont là mais il faut  simplifier les aides. Il y a des financeurs qui sont différents, le Département, l’Etat et il faut qu’on arrive à débloquer tous ces verrous. Mais les financements ils sont là, il faut qu’on arrive à la pérenniser », explique Sophie Cluzel.

La PCH insuffisante

De son côté, l’AFTC confirme que le système actuel de mutualisation de la PCH n’est pas une solution parfaite puisque son obtention conditionne l’accès à ce type d’habitat inclusif.

« Beaucoup de gens qui pourraient être admis ne sont pas acceptés parce qu’ils n’ont pas la PCH. De plus, cette mutualisation de la prestation ne couvre même pas tous les frais de la surveillance », indique François Foret, administratrice de l’AFTC.

Aujourd’hui encore, trop de personnes qui pourraient être accueillies dans ce type d’habitat autonome ne le sont pas car non-bénéficiaires de la PCH. Parfois, des chambres restent vides par manque de personnes éligibles ce qui aggrave le déficit de ces structures. Le coût de l’habitat inclusif reste moins important que celui d’un placement en établissement médicalisé.

 

Stéphanie Sérac

13 décembre 2017

Enfant handicapé non scolarisé à Grabels : l'État condamné pour faute

article publié sur France Bleu

mardi 12 décembre 2017 à 15:28 Par Sébastien Garnier, France Bleu Hérault et France Bleu

Le tribunal administratif de Montpellier a condamné l'État à verser 35.000 euros à une famille de Grabels. Son enfant autiste âgé de onze ans n'a pas été scolarisé entre 2012 et 2015 faute de place.

enfant handicapé  devant une école enfant handicapé devant une école © Maxppp -

Montpellier, France

Le 21 novembre, la justice de Montpellier a condamné l'État pour ne pas avoir respecté ses obligations éducatives, ne pas avoir trouvé d'école pour un enfant autiste de onze ans qui vit à Grabels (Hérault).

L'article L 111-1 du code de l'éducation est pourtant clair. Il garantit à chacun le droit à l'éducation afin de s'insérer dans la vie sociale, d'exercer sa citoyenneté et de développer sa personnalité. Cela vaut aussi pour les enfants handicapés, quels que soient leurs handicaps.

Pourtant entre 2012 et 2015, Juliano n'a pas été scolarisé car il n'y avait pas de places pour lui dans les écoles ordinaires, ni dans les établissements spécialisés. "On m'a dit qu'on ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde ou d'aller voir dans un autres pays", raconte Emmanuelle Hernandez la maman de Juliano.

Sa mère a décidé d'aller devant le tribunal administratif de Montpellier qui a donc condamné l'État à verser à la famille 35.000 euros pour le préjudice subit (20.000 euros pour les parents, 15.000 euros pour l'enfant)

La condamnation ne répare pas les années perdues

Un jugement qui satisfait maître Sandrine Serpentier-Linarès avocate de la famille : "bien évidemment la condamnation ne répare pas les trois années perdues par Juliano mais d'avoir reconnu cette carence fautive de la part de l'état pour la famille c'est un grand soulagement".

Le parcours du combattant 

Aujourd'hui, Emmanuelle Hernandez la mère de Juliano se bat pour la scolarisation de tous les enfants handicapés:  "Il n'y a pas assez de places dans les établissements spécialisés  et  pas suffisamment d'accompagnants dans les écoles classiques. En conséquence les familles d'enfants handicapés sont confrontées à un véritable parcours du combattant".

Ce mardi 12 décembre la maman de Juliano est venue témoigner sur France Bleu Hérault. Elle était l'invitée de 7h50. Vous pouvez réécouter l'interview en cliquant sur le lien ci-dessous.

13 décembre 2017

Autisme : quelles sont les interventions qui « marchent » ?

article publié sur france tv info - blog dans vos têtes

rodolfo

Publié par Jérome Lichtle / Catégories : Actu / Étiquettes : autisme, autiste, bonnes, HAS, interventions, pratiques, RBP, recommandations, TSA

13 décembre 2017

Enfants français dans nos écoles: les Français ne paieront pas

article publié dans La Province

28/11/2017

Edouard Philippe et Emmanuel Macron ne doivent pas se faire trop de souci
: Marie-Martine Schyns ne va pas débarquer tout de suite chez eux, la facture à la main.
Edouard Philippe et Emmanuel Macron ne doivent pas se faire trop de souci : Marie-Martine Schyns ne va pas débarquer tout de suite chez eux, la facture à la main. - Photo News

La ministre de l’Éducation a refait ses comptes : 2.777 élèves français sont accueillis dans nos écoles. Le coût de cette scolarisation (plus de 40 millions par an) pèse sur les finances de la Fédération… mais Marie-Martine Schyns n’a pas l’intention, pour l’instant en tout cas, de relancer le gouvernement français afin de trouver une solution.

Le nombre d’enfants français qui fréquentent notre enseignement (spécialisé) est en légère diminution selon les statistiques (pour 2016-2017) que la ministre Schyns a communiquées à la députée Christie Morreale (PS). « Nous avons accueilli 2.777 élèves français, ce qui représente une baisse de 19 élèves par rapport à l’année scolaire précédente », précise-t-elle. « Cela s’explique par une baisse plus sensible des inscriptions en secondaire qui passent de 1.762 élèves à 1.737 enfants, alors que la situation reste relativement stable dans le fondamental, avec 948 élèves en primaire et 92 en maternel. »

Un accueil qui a un coût, comme le fait remarquer la députée socialiste liégeoise. « Le nouveau Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé clairement vouloir faire du handicap sa priorité politique », dit-elle. « Parmi ses projets, il entend créer des places pour les personnes handicapées afin d’éviter l’exode des Français vers les institutions belges où ils sont plus ou moins 7.000 actuellement, particulièrement dans le Hainaut. Si les places en institution sont entièrement financées par la France, suite à un accord-cadre obtenu avec la Région wallonne, c’est la Fédération Wallonie-Bruxelles qui assume seule la charge financière liée à la scolarisation de ces enfants : soit 43 millions pour la rentrée 2014-2015. »

Mme Morreale se demande si la ministre a déjà contacté ses homologues français : « Lors de mes précédentes questions, vous affirmiez que des solutions étaient envisagées ».

Courriers sans réponse
Elle risque d’être un peu déçue par la réponse de Marie-Martine Schyns : « Si je reste attentive aux développements futurs de cette déclaration, à l’heure où un nouveau Gouvernement français est constitué et où aucun élément précis n’est encore connu, il n’entre pas dans mon intention pour l’instant de l’approcher pour aborder cette question ».

La ministre de l’Éducation rappelle que l’idée précédemment émise n’était pas d’empêcher les Français de se rendre en Belgique, « mais bien de trouver un système encourageant la France à rétribuer la Belgique pour la prise en charge de la scolarité de leurs élèves comme elle le fait pour les personnes porteuses de handicaps qui fréquentent les institutions davantage médicalisées. De plus, les différents courriers envoyés précédemment sont tous restés lettre morte. Par ailleurs, cette question reste très délicate, puisque le droit européen permet aux étudiants de franchir les frontières nationales ».

13 décembre 2017

Le Jardin et le Domaine d’Astrid repris

article publié sur l'avenir.net

GAURAIN-RAMECROIX

09/11/2017 à 06:00 - - L'Avenir

Le Jardin  et le Domaine d’Astrid  repris

L’ancien home «Jardin d’Astrid» devrait accueillir 40 personnes déficientes mentales et «pas que d’origine française», précise la direction. EdA - 301056511922

Depuis quelques semaines, la SA EQSO est le nouveau gestionnaire de l’ASBL «Domaine d’Astrid» désormais rebaptisée «Le Patio».

En avril 2016, le home «Le Jardin d’Astrid», à Gaurain-Ramecroix, a défrayé la chronique après qu’il se soit vu signifier une ordonnance de fermeture de la part du ministre régional de l’Action sociale Maxime Prévot. Celui-ci appuyait sa décision sur base de rapports dressés par l’AVIQ évoquant des problèmes de prise en charge et d’hygiène. En décembre, le home se voyait retirer son agrément et l’on apprenait par la suite que les lits ainsi libérés ne profiteraient pas aux Tournaisis mais à la région d’Arlon. Restait toutefois sur le site gaurinois, le «Domaine d’Astrid», une résidence service, gérée indépendamment du home, et qui accueillait -et accueille toujours d’ailleurs - une vingtaine de personnes âgées.

Les familles de quatre de ces résidents ont récemment reçu un courrier dans lequel il est expliquait que l’ASBL «Domaine d’Astrid» est, depuis le 4 octobre dernier, gérée par «Expertise et Qualité Sociales» et a été rebaptisée «Le Patio». Le courrier précise également que

«Mme X est hébergée au Patio depuis... À l’heure actuelle, Mme X nécessite une assistance à la vie journalière plus importante que ne peut lui en fournir un hébergement en résidence-service. Aussi, afin de garantir la sécurité de Mme X, je suis dans l’obligation de mettre fin à votre convention d’hébergement dont la résiliation sera effective dans trois mois au plus tard...»

La missive, signée par le responsable d’EQSO, indique également que la nouvelle asbl gestionnaire met tout en œuvre pour trouver une maison de repos de qualité afin d’accueillir les personnes âgées concernées.

Vous avez dit EQSO?

Comme nous l’a expliqué Benoît Duplat, représentant permanent d’EQSO (Expertise et Qualité Sociales), cette SA se définit comme étant une «plateforme de services pour des structures d’accueil médico-sociales, mettant à leur disposition des compétences en ressources humaines et formation, administration des usagers, comptabilité, informatique et gestion des bâtiments, hygiène et sécurité.

Cela représente un total de 22 experts au service de 16 foyers, dont un en France (les autres étant principalement situés en Wallonie et à Bruxelles) et un spécialisé dans l’accueil des enfants. Mis à part ce dernier, les autres accueillent des adultes déficients mentaux dont la moyenne d’âge tourne autour de 39 ans.

Chaque structure est autonome et la philosophie générale de chaque centre vise principalement à favoriser l’inclusion (soit les échanges avec le monde extérieur et plus spécifiquement associatif) des personnes accueillies…», toujours selon le responsable de la société

Une quarantaine de personnes handicapées devraient être accueillies au sein de quatre unités de vie sur le site gaurinois à partir du printemps prochain, les différentes démarches vis à vis des autorités de tutelle et de l’Aviq étant actuellement toujours en cours. Ce nouveau centre devrait être rebaptisé «la Lisière».

Quant à l’ancien «Domaine d’Astrid», désormais sous l’égide de l’ASBL «Le Patio», il continuera à jouer le rôle de résidence-service en accueillant des personnes âgées répondant aux critères imposés pour ce type d’accueil. Une partie du personnel de l’ancienne structure a été reprise; une directrice a été engagée ainsi qu’une aide-soignante qui assure une présence nocturne sur le site.

13 décembre 2017

Stambruges en Belgique : Les chanterelles ont bien poussé

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