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"Au bonheur d'Elise"

6 avril 2011

article publié dans Autisme Information Science le 5 avril 2011

Une nouvelle étude confirme les capacités visuelles exceptionnelles des personnes avec autisme

MONTRÉAL, le 4 avril 2011 – Sous la direction du professeur Laurent Mottron, des chercheurs du Centre d'excellence en troubles envahissants du développement de l'Université de Montréal (CETEDUM) ont démontré que les personnes autistes présentent une concentration de ressources cérébrales plus importante dans les zones associées à la détection et à l'identification visuelles et, à l'inverse, présentent moins d'activité dans les zones responsables de la planification et du contrôle des pensées et des actions. Cela pourrait expliquer les capacités exceptionnelles des autistes pour les tâches visuelles. L'équipe a rendu ses découvertes publiques le 4 avril 2011, dans la publication Human Brain Mapping.

Souhaitant comprendre pourquoi les personnes autistes possèdent de grandes capacités de traitement de l'information visuelle, les chercheurs ont colligé 15 années de données sur la manière dont le cerveau autiste travaille lorsqu'il interprète les visages, les objets et les mots écrits. Les données provenaient de 26 études indépendantes d'imagerie cérébrale, qui ont examiné 357 personnes autistes et 370 personnes non autistes. « Grâce à cette méta-analyse, nous avons pu observer que les régions temporales et occipitales du cerveau des autistes démontrent davantage d'activité et le cortex frontal, moins d’activité, que chez les personnes non autistes. Les régions temporales et occipitales identifiées sont traditionnellement engagées dans la perception et la reconnaissance des objets. Les régions frontales dont il est question sont impliquées dans les fonctions cognitives supérieures, comme la prise de décision, le contrôle cognitif, la planification et l'exécution », a expliqué la première auteure de l'article, Fabienne Samson, affiliée au CETEDUM.

« Cet engagement plus prononcé des zones cérébrales responsables des aptitudes visuelles chez les autistes concorde avec les capacités visuo-spatiales supérieures dont jouit cette population », a déclaré madame Samson. La présente découverte suggère une réorganisation fonctionnelle générale du cerveau, aboutissant à favoriser ces processus de perception, grâce auxquels l'information est enregistrée dans le cerveau. Cela permet aux personnes autistes d’accomplir à leur manière des tâches cognitives qui nécessitent une plus grande implication des zones frontales chez les personnes typiques, comme celles nécessitant un raisonnement, par exemple, se prononcer sur la véracité d'un énoncé, ou classer une gamme d'objets par catégories.

« Nous avons synthétisé l’ensemble des recherches actuellement accessibles en neuro-imagerie provenant de tâches qui impliquent des stimuli visuels. Les résultats de cette méta-analyse sont suffisamment concluants pour ressortir malgré la variabilité dans la conception des études, les échantillons et les tâches.

« La robustesse de ce résultat a pour conséquence que le modèle de la cognition des autistes fondé sur un sur-fonctionnement perceptif est le plus validé à l'heure actuelle », a déclaré le professeur Mottron. « L’engagement plus important du système visuel démontré ici constitue la première confirmation physiologique que le sur-fonctionnement du traitement perceptuel est une caractéristique fondamentale de cette population. Nous disposons maintenant d'un énoncé puissant sur le fonctionnement de l'autisme qui permet d’investiguer la perception, l'apprentissage, la mémoire et le raisonnement des personnes autistes sur une base solide ». Cette découverte indique également que le cerveau autiste s'adapte en réaffectant des zones du cerveau à la perception visuelle, ce qui offre plusieurs nouvelles pistes de recherche à l'égard de la plasticité cérébrale du développement et de l'expertise visuelle des autistes.
Isabelle Soulières, chercheure au CETEDUM et à l'Hôpital général du Massachusetts (MGH), ainsi que le chercheur Thomas Zeffiro, lui aussi du MGH, ont également contribué à la découverte. Le siège du CETEDUM se trouve à l'Hôpital Rivière-des-Prairies, affilié à l'Université de Montréal, et fait partie du Centre de recherche Fernand-Seguin. Les travaux ont été financés par des subventions octroyées par Autism Speaks, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et le Fonds de la recherche en santé du Québec.

http://autisme-info.blogspot.com/2011/04/une-nouvelle-etude-confirme-les.html

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5 avril 2011

voir ou revoir "Toi et moi on s'appelle par nos prénoms"

5 avril 2011

article publié sur le site Autisme Infantile le 3 avril 2011

Passion ski

Adam est comme tous les enfants, il ne progresse jamais aussi bien que lorsqu’il adore une activité. Le problème, c’est qu’avec un enfant autiste, ses intérêts sont tellement restreints qu’il faut souvent tâtonner longtemps avant de découvrir un domaine qui va l’intéresser.

Adam a deux grandes passions: le ski et la piscine.

Passion Ski

Comme j’ai fait du ski pendant 20 ans, il était important pour moi que mes enfants aiment également ce sport, et c’est assez naturellement que je les ai emmenés dans la station de mon enfance, lorsqu’ils ont eu 5 ans.

Avec l’aîné, guère de problème. Il obtient ses médailles régulièrement et saura bien skier l’année prochaine. Avec Adam, le défi à relever était d’une tout autre nature. Comment l’amener à aimer la neige et à apprendre une discipline qui demande de la concentration, de la persévérance, et nécessite des facultés d’imitation?

Les deux premières années ont été douloureuses. J’avais pourtant trouvé un jardin d’enfants qui acceptait Adam tous les matins, malgré son handicap et l’absence totale de connaissances des moniteurs sur les troubles envahissants du développement. Je leur avais envoyé par courriel de la documentation pour les familiariser avec l’autisme. Mais à 4 ans, Adam refusait obstinément de porter lunettes, bonnet et moufles. Il passait 3 heures, les mains nues dans la neige, en frappant de temps en temps les autres enfants qui s’approchaient de lui un peu trop près. À 5 ans, c’était à peu près la même chose. Si le ski était un échec, la luge, en revanche, lui plaisait beaucoup.

Ce n’est que l’année dernière, Adam avait 6 ans, que les choses ont progressé. Au jardin d’enfants, il avait enfin accepté de chausser ses skis pour faire quelques glissades et y avait pris plaisir. Que s’était-il passé depuis l’année précédente? Un élément très important, révélé par le ski mais confirmé et acquis depuis: Adam savait désormais imiter.

Pour autant, il s’est très vite avéré qu’Adam ne tirerait pas de bénéfice des cours collectifs: comprendre la consigne de groupe, c’était (et c’est encore) impossible pour lui. Il avait besoin d’un accompagnement individuel. Pas d’autres choix que de lui faire prendre des cours particuliers.

Passion Ski

Cet hiver, j’ai donc fait le pari qu’Adam arriverait à faire du chasse neige. Je savais déjà qu’il aimait le ski et qu’il allait être dans des conditions de progression parfaitement adaptées, puisqu’il serait seul avec un moniteur. Au début de chaque leçon, Adam se préoccupait d’ailleurs de savoir s’il serait seul ou avec d’autres enfants.

Durant tous ses cours, Adam s’est montré très concentré à attentif à ce qu’il devait faire. Il a eu la chance d’avoir le même moniteur durant deux semaines, qui s’est particulièrement investi vis-à-vis de lui et a fait preuve d’une patience d’ange. Les premiers temps, j’assistais au cours au pied de la piste, puis Adam est parti seul avec son moniteur pour deux heures, sans aucune difficulté.

Le moniteur s’était fixé comme objectif de faire skier Adam seul et a procédé par étape:

  • Maîtriser les skis en ski nordique (savoir « marcher » avec des skis)
  • Savoir faire du chasse neige: pour cela, il a utilisé un mécanisme pour bloquer les skis d’Adam dans cette position, qu’il a ensuite retiré une fois qu’Adam avait compris le principe
  • Retenir sa vitesse: la méthode utilisée pouvait paraître étrange mais les enfants anglais apprennent souvent comme cela apparemment. Le moniteur retenait Adam avec une corde quand il descendait la piste
  • Savoir prendre le télésiège et le téléski

Le résultat a été bien au-delà de mes espérances, puisque j’ai même pu skier seule avec Adam (et son frère) le temps de quelques descentes. Adam a d’ailleurs obtenu sa première étoile. Sur les pistes, il se comporte comme n’importe quel autre enfant, rien ne le distingue.

Je sais maintenant qu’Adam saura skier.

http://autismeinfantile.com/temoignages/cecile-et-adam/passion-ski/

5 avril 2011

article publié dans Six-Fours.net le 4 avril 2011

Sanary Le 2 avril marquait la journée mondiale  de sensibilisation à l'autisme

L'association APACA a mis en place une manifestation qui s'adressait aux professionnels et  aux parents samedi salle Marie Mauron dans le cadre de la journée mondiale de l'autisme. Le président annonça le parrainage prestigieux de Monica Zilbovicius.

Les bénévoles d'APACA s'investissent pour informer et aider les parents d'enfants autistes.

Les bénévoles d'APACA s'investissent pour informer et aider les parents d'enfants autistes.

Cette quatrième journée mondiale de sensibilisation à l'autisme n'est pas le fait de la France comme beaucoup le pensent mais de l'ONU. Jean-Marc Bonifay, président d'APACA, fit d'ailleurs lecture du message du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon qui a rappelé notamment: " Ils sont bien trop nombreux à endurer un isolement, de mauvais traitements et des discriminations terribles qui portent atteinte à leurs droits fondamentaux... Suivons ensemble cette voie vers un monde plus humain qui ne laisse personne au bord de la route".
L'association APACA a annoncé à une assistance très nombreuse le prestigieux parrainage de Monica Zilbovicius, psychiatre-directrice de recherche INSERM, à la pointe de la recherche en neurologie, reconnue mondialement. Cette dernière avait adressé un mot  très encourageant pour l'association. C'est une belle reconnaissance pour cette structure qui œuvre sans relâche pour les enfants et parents, souvent à contre courant de certains professionnels de santé. Par exemple l'association a dû subir l'annulation de deux intervenants pour cette journée alors que 200 affiches étaient déjà tirées. Les positions d'APACA ne plaisent pas à tout le monde: "beaucoup d'associations d'autistes sont en lien avec des structures étatiques comme des hôpitaux de jour. Or nous, nous préfèrerons envoyer les parents vers les professionnels libéraux, comme la loi de 2002 nous l'autorise. Nous militons pour l'application de ce libre choix et que la MDPH rembourse ces soins". Il explique sa position contre certains hôpitaux de jour: "nous regrettons que certaines de ces structures laissent plus la place à des infirmiers psychiatriques et mélangent tous les handicaps. Ce n'est pas bon pour les autistes et je rappelle que certains professionnels proches des thèses psychanalytiques (essentiellement en France) ne reconnaissent pas encore que l'autisme est un trouble neuro-développemental. En conséquence ils ne reconnaissent pas des méthodes qui marchent comme les méthodes ABA ou PECS et poursuivrent vers des voies absurdes comme le packing ou des ateliers n'apportant stritement rien à l'enfant. Je précise en plus que ces soins coûtent beaucoup plus cher à l'Etat qu'un suivi libéral". De même l'association milite pour l'intégration des enfants autistes en milieu scolaire ordinaire comme la loi l'autorise, mais dans les faits les obstacles sont souvent trop nombreux, comme pour l'obtention d'une AVS ou les réticences de certains établissements ou des professionnels de santé qui préfèrent voir les enfants en hôpital de jour.
Cette journée était très enrichissante pour tout cela, certains parents se sont sentis moins isolés, des professionnels de santé comme des psychologues, orthophonistes sont venus s'informer ainsi que le corps enseignant (directrice, professeur des écoles). Apaca continue d'informer les parents via son site, et organise de nombreuses formations en s'auto-finançant difficilement: "nous aimerions également employer ponctuellement une psychologue pour mettre en place des ateliers concernant les habiletés sociales et un atelier comportemental pour les autistes non verbaux". Mais cela nécessiterait une aide financière, et il semble que les prises de position d'APACA soient parfois un obstacle.


Une journée très pointue

Cette journée a accueilli pas moins de 50 personnes, venues de six départements. Un vrai succès, preuve de la reconnaissance du sérieux de cette association qui était l'une des seule à organiser une manifestation sur la journée de l'autisme dans la région.
Sont intervenues avec des exposés très didactiques Marie-Pierre Cruvellier (orthophoniste), Claudine Dejean (ergothérapeute), Sandra Dumont-Beauville (psychologue) et Julie Mercereau (psychologue du développement). Les troubles de la communication chez les personnes  Aspergers furent abordées: " Ces enfants qui parlent pourtant bien sont très fortement gênés dans les aspects pragmatiques du langage, c’est-à-dire dans l’aspect social du langage et de son utilisation". Concernant la dyspraxie et sa prise en charge en ergothérapie: "Depuis quelques années on repère les mêmes difficultés chez des enfants en dehors de toute pathologie néonatale. On connaît aussi maintenant le risque de troubles praxiques chez les enfants présentant un trouble envahissant du développement ou les enfants précoces". Sandra Dumont-Beauville a abordé "les particularités sensorielles chez les personnes Aspergers" où elle montra les différences de perceptions et la multiplicité des cas. Enfin Julie Mercereau aborda les "habiletés sociales et T.E.D". Cette dernière est responsable d'un Dispositif d'Unité d'Enseignement pour adolescents avec T.E.D. de la Fare les Oliviers.
Tous les comptes-rendus seront en ligne sur le site de l'association. On y trouvera également "une fiche juridique concernant le droit à la scolarisation des enfants handicapées", le manuel de l'autisme 2011...

D. D, le 04 avril 2011

Plus d'infos:
4 avril 2011

article publié dans Le Monde.fr du 2 avril 2010

Journée mondiale de l'autisme : Morano veut encourager les "méthodes comportementalistes"

LEMONDE.FR avec AFP | 02.04.10 | 09h24  •  Mis à jour le 04.05.10 | 15h34

La secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, a souligné jeudi sa volonté d'encourager les "méthodes comportementalistes" dans le traitement de l'autisme, à la veille d'une journée mondiale de sensibilisation à cette maladie. "La France était en retard sur les méthodes comportementalistes", a affirmé Mme Morano, lors de la visite à Paris d'une école expérimentale recourant à une méthode éducative, fondée sur l'analyse du comportement appliqué, dite ABA (Applied Behavior Analysis).

Rappelant que la France compte cinq cent mille personnes autistes ou apparentées et 1 autiste pour 150 naissances, Mme Morano a indiqué que le plan "Autisme 2008-2010" voyait son budget abondé de 10 % à 205 millions d'euros pour le soutien aux structures innovantes comme l'ABA. La prise en charge de l'autisme continue toutefois de faire l'objet d'une vive opposition entre les partisans d'une méthode éducative et les partisans de soins psychiatriques. Le plan "Autisme 2008-2010", présenté en janvier dernier en conseil des ministres, a pour objectif la création de quatre mille cent places en établissements d'ici à 2012. Mme Morano a promis "une accélération dans la création de places" dans le cadre de la loi.

Deux députés UMP ont déposé jeudi une proposition de loi visant à faire de l'autisme une grande cause nationale en 2011. Cela permettrait, selon le texte de la proposition, présentée par Daniel Fasquelle (Pas-de-Calais) et Jean-François Chossy (Loire), d'"améliorer son dépistage précoce, développer l'accompagnement des enfants autistes et favoriser leur intégration et leur maintien en milieu scolaire ordinaire".

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/02/journee-mondiale-de-l-autisme-morano-veut-encourager-les-methodes-comportementalistes_1327718_3224.html

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4 avril 2011

article publié par le figaro.fr le 3 avril 2011

Marc Lavoine soutient les autistes

L'artiste a initié un documentaire pour mieux les faire comprendre

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Marc Lavoine soutient les autistes
Photo : © Gérard BEDEAU / FTV
Le 03/04/2011 à 10:05 par Emmanuelle Litaud

Toi et moi, on s'appelle par nos prénoms
À voir le 03/04/2011 à 22h55 surFrance 3
Marc Lavoine soutient Le Papotin, un journal réalisé par de jeunes autistes, depuis ses débuts. Pour les vingt ans de la publication, le chanteur a initié un triptyque: des interviews sur RTL, un livre à venir et le documentaire diffusé ce soir.

Quel est votre rôle au sein du Papotin ?
Je ne veux surtout pas être l'artiste parrain d'une cause. J'ai créé des passerelles en invitant des personnalités à venir au journal, mais aussi en le délocalisant lors d'événements. Les jeunes du Papotin y sont reçus d'abord pour leur travail. Pas comme des gens qui ont une pathologie mais comme d'autres journalistes. Pour les vingt ans du journal, ils ont interviewé à RTL douze femmes connues.

Comment avez-vous découvert ce journal et cette cause ?
Quand j'étais jeune, il y avait des autistes dans le bus qui m'emmenait à l'école. Je me sentais proche d'eux. Plusieurs années après, j'ai découvert Le Papotin et j'ai eu un coup de cœur pour cette démarche d'insertion via la culture et le journalisme.

Qu'est-ce que le journal leur apporte ?
Ils deviennent auteurs, c'est-à-dire qu'ils sont reconnus pour leur travail. Grâce au livre qui va être publié chez Fayard, ils vont devenir des écrivains. S'ils touchent des droits d'auteur, ils paieront des impôts et deviendront des citoyens en tant que tels. Ils ont besoin d'être reconnus pour ce qu'ils sont et non pas pour ce qu'ils représentent.

Le documentaire suit aussi le quotidien de deux jeunes autistes...
C'est vu de l'intérieur, nous sommes dans leurs yeux, dans leurs sensations. En regardant leur quotidien, on se rend compte que ce n'est pas négatif de vivre avec eux. Un jeune autiste dans une classe de 30 élèves aura une action sur le groupe: cela ouvrira l'esprit et le cœur.

Que vous apportent-ils ?
J'ai eu beaucoup de chance de les rencontrer. J'ai assisté à des joutes verbales avec des personnes extraordinaires. On en sort plus intelligent. Dans la société dans laquelle je vis, faite d'apparences, cela m'a remis dans les rails. Ce combat, dont l'amour est à la base de tout, me semble pacifique, philosophique, intelligent et poétique.


A savoir
En novembre dernier, les journalistes du Papotin ont interviewé douze femmes à RTL : Simone Veil, Marie-José Pérec, Fadela Amara, Ségolène Royal, Marie-George Buffet, Valérie Lemercier, Justine Levy, Roselyne Bachelot, Rama Yade, Cécile Duflot, Mazarine Pingeot et Zazie. « Quelque chose s'est produit, un moment de vie, une liberté », explique Marc Lavoine.

3 avril 2011

un petit film excellent

2 avril 2011

article publié dans La Voix du Nord le 1er avril 2011

« Comprendrons-nous un jour que la différence est source d'enrichissement ? »

vendredi 01.04.2011, 05:11 - La Voix du Nord

 Comme de nombreux enfants autistes du Dunkerquois, Joséphine (ici avec son éducatrice, Amandine Wallyn) profite des ateliers proposés les mercredis et samedis par Écoute ton coeur. Comme de nombreux enfants autistes du Dunkerquois, Joséphine (ici avec son éducatrice, Amandine Wallyn) profite des ateliers proposés les mercredis et samedis par Écoute ton coeur.

|  JOURNÉE MONDIALE DE L'AUTISME |

Des « petites » associations oubliées pour les crédits nationaux. Des parents souvent démunis pour assurer au mieux le quotidien avec leur enfant ou désemparés face au dialogue pour le moins difficile avec l'administration. Tour d'horizon de l'autisme dans le Dunkerquois à travers quelques témoignages, à la veille de la Journée mondiale de l'autisme.

 

PAR OLIVIER TARTART

dunkerque@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX » > José Milliot, président de l'association Écoute ton coeur, et papa de Joséphine, 9 ans. -

« Les grandes associations, comme Autisme France, voulaient, lors de cette Journée mondiale de l'autisme, dresser le bilan du Plan autisme. Nous, petites associations, sommes oubliées par ces crédits. On devrait faire un ratio par région. L'enveloppe donnée à l'Agence régionale de la santé ne finance 10 projets par an.

C'est rien par rapport au nombre de gens qui restent sur la touche, quand on connaît le parcours du combattant qui attend les parents. Pour la scolarisation : il n'y a que 6 CLIS autisme dans le Nord - Pas-de-Calais et l'intégration dans un IME ou un institut spécialisé est difficile. C'est difficile de mener une politique locale en faveur de l'autisme. Alors qu'on sait que s'il y a une politique éducative, il existe 7 chances sur 10 de s'insérer. Et là, on les laisse végéter dans des établissements qui ne sont parfois pas adaptés. C'est parfois dramatique : des parents arrêtent de travailler pour soigner leur enfant et assurer sa stimulation pour qu'il ait le bonheur de vivre comme les autres. Il y a un gouffre entre ce qu'on dit au niveau institutionnel et la réalité dans les familles. » Jean-Marc et Laurence, parents d'Élie, 12 ans. - « L'autisme en France : une catastrophe à tous les niveaux ! Diagnostics précoces quasi inexistants, médecins généralistes, pourtant en première ligne, pas formés (2 h de survol durant leur cursus), intégration scolaire délicate dans le meilleur des cas, impossible le plus souvent. Là encore, aucune formation pour les enseignants, quand bien même sont-ils de bonne volonté. Bref, en France, la connaissance, et à plus forte raison, la prise en charge des personnes touchées par ce handicap a 40 ans de retard ! Un drame, pour ne pas dire un scandale, pour les familles, le plus souvent seules et désemparées face à ce trouble du développement. Comme c'est souvent le cas, ce sont les associations de parents comme Écoute ton coeur à Dunkerque ou Pas à pas à Villeneuve-d'Ascq qui viennent le plus en aide aux familles... Autre problème, et non des moindres : l'administration ! 9 à 12 mois de retard dans le traitement des dossiers déposés par les familles auprès de la Maison départementale des personnes handicapées. Dans notre cas, un dossier déposé en avril 2010 n'est toujours pas étudié aujourd'hui : plus d'allocation ni de complément spécifique depuis. Notre enfant n'ayant aucune place en établissement, nous faisons appel à une éducatrice spécialisée en ABA (méthode comportementaliste) qui intervient à domicile selon des programmes établis par un psychologue en lien étroit avec nos attentes et les capacités de notre enfant. Un traitement qui nous coûte plus de 2000 E par mois. Cette approche, qui a fait ses preuves dans de nombreux pays anglo-saxons et nordiques, reste controversée dans notre pays malgré des résultats probants. Notre enfant progresse régulièrement depuis que nous travaillons en ABA mais nous ne pourrons continuer à consentir cet effort financier si notre dossier d'allocations reste "coincé" comme beaucoup d'autres dans les méandres de l'administration pour des raisons de "logiciels défectueux", de manque de moyens humains, etc.

En résumé : on sait aujourd'hui que plus l'autisme est diagnostiqué tôt, plus la mise en place d'une stratégie adaptée est précoce, plus les chances de progrès sont grandes pour la personne porteuse d'autisme. On sait aussi que des méthodes fonctionnent (Teach, ABA...). Pourtant, les listes d'attente des établissements et de diagnostic restent saturées, la reconnaissance de l'efficacité des méthodes tarde et les formations des personnels médical et éducatif sont trop rares. À quand une prise de conscience collective ? Quand notre société prendra-t-elle enfin en compte les personnes handicapées comme des personnes à part entière ? Comprendrons-nous un jour que la différence est source d'enrichissement et qu'on n'investit pas sur l'avenir d'une société comme on joue en Bourse ? ». •

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunkerque/actualite/Secteur_Dunkerque/2011/04/01/article_comprendrons-nous-un-jour-que-la-differ.shtml
1 avril 2011

article publié sur le blog Théo m'a Lu Anne le 1er avril 2011

C'est demain, le 2 avril, que se déroule la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme (et aux TED - Trouble envahisssant du développement). Les pouvoirs publics semblent avoir pris conscience de l'importance de ce handicap en terme de chiffres: 1 enfant sur 165 - mais si on dit 150, on est plus proche de la réalité selon les dernières études - naît avec un TED. Pas de prise en charge adéquate (c'est-à-dire la plus adaptée au degré de gravité du handicap et aux souhaits des parents), cela signifie des enfants qui resteront à la charge de la collectivité. Est-ce que nous ne pouvons pas leur offrir davantage et leur donner une chance de devenir des adultes autonomes et épanouis? Les enfants mais également les familles ont besoin que l'on en parle et que l'on répète que cela ne relève pas de la maladie mentale mais que l'origine est définitivement génétique et sans doute environnementale également (sans que les scientifiques aient encore déterminé avec précision ces multiples facteurs environnementaux).Si vous souhaitez connaître toutes les méthodes employées pour apporter un confort de vie à ces enfants (mais également aux adultes porteurs de ce handicap)et une perspective d'avenir avec le plus d'autonomie possible, voici un lien très complet:

http://blog.hoptoys.fr/index.php/post/2011/03/31/Des-adultes-et-des-enfants-%3A-M%C3%A9thodes-d-interventions-et-portraits-sur-l-autisme

N'hésitez pas à le consulter...Vous pouvez également lire le message du Secrétaire d'état de l'ONU pour cette journée.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/SGSM13476.doc.htm

C'est un excellent résumé de la situation, de ce qu'il faut (ou faudrait) entreprendre pour venir en aide aux familles souvent elle-mêmes mal informées. Il y a quelques jours, un article de France Soir titrait: "L'autisme effraie les Français et l'Education nationale".Vous pouvez le lire à l'adresse suivante:

http://www.francesoir.fr/pratique/education/l-autisme-effraie-francais-et-l-education-nationale-85250.html

2011 ne sera pas l'année de l'autisme dans le cadre de la grande cause nationale annuelle. Peut-être une autre fois! Alors cette journée du 2 avril 2011 n'en est que plus importante... LaMaman

http://theomaluanneief.canalblog.com/archives/2011/04/01/20786650.html

1 avril 2011

le mois de mars en quelques mots

Le samedi 5 mars dès 9h30, nous sommes à Conches sur Gondoire au Haras du Grand Clos pour la séance d'équitation d'Elise avec l'association Trott'Autrement. Après les vacances scolaires, nous retrouvons avec plaisir la monitrice d'Elise, Olivia Jami, toute bronzée ainsi qu'Alexandra et Geoffray les camarades du groupe. Il fait un temps magnifique et les voilà partis ... sur le dos de leurs poneys.

L'après-midi, atelier danse/théâtre avec la Drôle de Compagnie où Lisou retrouve les copains et copines Alexandra, Wilfried, Till, Florian, Lila et les deux Marion... un groupe dynamique encadré par Didier Berjonneau et Valérie Brancq. Sympa de se retrouver ... et les parents en profitent pour s'éclipser pour un café/discussion toujours très intéressant dans le centre commercial à proximité avant de revenir pour le goûter des enfants qui traditionnellement suit la séance.

Chiens_de_traineaux_sur_le_plateau_du_Retord____GIP_OT_Pays_de_NantuaSuper samedi donc ! Mais cette fois ci Lisou réintègre son foyer dès le dimanche matin (nous partons ...). Elle est dans l'attente car lundi matin elle part à la montagne avec un groupe de six résidents et deux éducatrices : au programme ballade en traineau tiré par les chiens, mer de glace etc ... Un super séjour donc !chiens_traineau_tete_husky

Toute la petite équipe revient le vendredi 11 mars et Lisou enchaîne avec un week-end au foyer avec ses camarades. Pour elle c'est exceptionnel mais certains ne repartent dans leur famille que tout les quinze jours.

Le vendredi suivant, Lisou a la surprise de voir Mamie et David venir la chercher au foyer !!! et le dimanche nous sommes là pour voir tout le monde ... Lisou nous apparaît sereine et le lundi matin je la raccompagne au foyer comme à l'acoutumée avec Mamie.

P1040570Mamie ne connaissait pas le château de Versailles et nous allons passer la journée de mardi avec David ... un peu fatigant pour elle mais très belle journée ensoleillée et de beaux souvenirs ... avant de rentrer dès le lendemain à Belleville.

Le vendredi suivant nous sommes déjà le dernier week-end de mars et Lisou fait comme d'habitude sa séance d'équitation à Conches le samedi matin où elle monte Galop ... séance individuelle finalement car ses deux camarades ne sont pas là et Olivia Jami peut se consacrer à elle toute seule ... une fois n'est pas coutume.

Le soir c'est la fiesta à la maison car nous fêtons l'anniversaire d'Esther !

Nous sommes très heureux car Maria, la copine de David, est avec nous ... avec une petite pensée pourP1040642 Elodie absente car elle est en déplacement. Mais nous trouverons bien une occasion ...

Voilà donc un mois de mars intéressant passé.

Bonjour avril

 

 

1 avril 2011

article publié par le quotidien du médecin.fr le 31 mars 2011

Valérie Létard chargée de mission sur l’autisme

lequotidiendumedecin.fr 31/03/2011
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Roselyne Bachelot a chargé Valérie Létard, sénatrice du Nord, ex-secrétaire d’État à la Solidarité (juin 2007-juin 2009), d’évaluer le volet médico-social du plan Autisme 2008-2010 et de faire des propositions pour les années à venir.

Trois ans après son lancement, le plan Autisme compte à son actif, selon la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, « des progrès décisifs ». Elle cite le socle commun de connaissances sur l’autisme élaboré avec le concours de la Haute autorité de santé, la création au niveau local d’une dynamique autour des questions de l’autisme et des troubles envahissants du développement (TED) et l’amorce d’une diversification des prises en charge, avec le lancement des premiers établissements et services expérimentaux mettant en œuvre de nouvelles méthodes.

D’autres aspects du plan, qui comprenait 30 mesures, semblent néanmoins avoir souffert de retards, reconnaît Roselyne Bachelot, notamment le développement de formations adaptées au nouveau socle de connaissances et l’amélioration de la prise en charge des adultes autistes ou souffrant de TED.

Valérie Létard devra remettre son rapport en octobre.

http://www.lequotidiendumedecin.fr/information/valerie-letard-chargee-de-mission-sur-l-autisme

30 mars 2011

communiqué de presse de l'ARS Idf (Agence Régionale de Santé Île de France) du 8 février 2011

L’ARS Île-de-France déploie 125 millions d’euros pour la création
de 6 000 places supplémentaires dans le secteur médico-social.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
08/02/2011
L’ARS annonce, suite à la commission de coordination dans le domaine
des prises en charge et des accompagnements médico-sociaux*, qu’elle
engagera, sur trois ans, près de 125 millions d’euros supplémentaires pour
les personnes âgées et handicapées d’Ile-de-France.
44.9 millions seront dédiés aux établissements et services en faveur des
personnes âgées dépendantes et 79.2 millions seront alloués aux
structures et services en faveur des personnes handicapées.
Ces financements, qui seront abondés par les Conseils Généraux,
permettront, dans les trois prochaines années, la création de plus de 6 000
places d’accueil et de 5 000 emplois pérennes dans une région qui compte
aujourd’hui 90 000 emplois équivalent temps plein dans le secteur médico
social.
La création de ces nouvelles places occasionnera également 4 à 500
millions d’euros de travaux immobiliers.
Cet engagement financier répond aux besoins de la région,
particulièrement concernée par le vieillissement de la population,
notamment, celui des personnes handicapées. Malgré ces effets positifs, si
le taux d’équipement francilien progresse, il demeure inférieur au niveau
national et l’offre de service reste inégalement répartie sur le territoire.
La répartition par département de ces crédits (cf annexe) tient compte de
ces déséquilibres territoriaux : un effort plus particulier sera déployé pour la
Seine-Saint-Denis et pour Paris.


Plus d'infos :

http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/Presse/7_Communiques_presse/CP_medico_soc_08__02.pdf

30 mars 2011

colloque international de l'INS HEAD les 28 & 29 mai 2010

Intervention de Jean-Claude AMEISEN (Comité Consultatif National d’Ethique) lors du colloque « Autisme et TED : la scolarisation dans tous ses états... ».

Dans cet exposé, Monsieur Jean-Claude AMEISEN s’exprime à propos de la façon dont le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) (que Jean-Claude AMEISEN représente), a rédigé en 2007 l’avis qui concernait la situation des personnes en situation d’autisme et en particulier les problèmes posés par la scolarisation et d’une façon encore plus générale, par l’intégration sociale à la fois des enfants et des personnes adultes.

J.-C. AMEISEN insiste sur les droits des personnes handicapées qui ont beaucoup de mal à se concrétiser et du retard de la France dans ce domaine par rapport à d’autres pays, même européens. Il rappelle que le France a été condamnée en 2004 par le Conseil de l’Europe pour un manque d’accès à la scolarisation des enfants autistes et TED. Elle a répondu par la Loi de 2005, ce qui est une bonne chose. Mais il reste désormais à appliquer cette loi. Il rappelle tous les rapports qui ont été rédigés sur ce sujet dans la période récente. Pour lui ces rapports correspondent à une prise de conscience du problème. Néanmoins il fait remarquer que l’on ne s’est pas donné la peine de calculer le nombre de personnes avec autisme et TED en France (tout âge confondu), ce qui signifie que l’on n’a pas mesuré l’ampleur du problème. Si l’on se réfère aux chiffres dans les autres pays, malgré les progrès indéniables dans ce domaine, les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur du problème. La situation française reste en décalage avec les besoins réels des enfants mais aussi des adultes, compte tenu de leur nombre. Ce problème rencontré dans le champ de l’autisme traduit un problème plus général de regard porté sur le handicap comme déficit et non comme « différence ».


AFG remercie Monsieur AMEISEN.

Jean Claude AMEISEN, né le 22 décembre 1951 à New York, est un médecin, immunologiste et chercheur en biologie français.

Pendant son internat de médecine, à Lille, Jean-Claude AMEISEN s’oriente vers la recherche au sein de l’INSERM dans le domaine de l’immunologie. De 1986 à 1987, il fait un post-doctorat à l’université Yale. Il est nommé professeur de médecine en 1998 à l’Université Paris Diderot et à l’Hôpital Bichat. Depuis 2003, il est le président du comité d’éthique de l’INSERM, et devient en 2005 membre du Comité consultatif national d’éthique.

Depuis septembre 2010, Jean-Claude AMEISEN anime l’émission Sur les épaules de Darwin sur France Inter le samedi matin de 11h à midi.

30 mars 2011

Brochure campagne scolarisation Autisme Sans Frontière

Le Collectif Autisme rassemble les 5 fédérations d'associations de parents d'enfants autistes les plus représentatives en France : Asperger Aide France, Autisme France, Autistes sans Frontières, Sésame Autisme et Pro Aid Autisme.


Brochure campagne scolarisation Autisme Sans Frontière :

http://www.collectif-autisme.org/PDF/brochure-scolarisation.pdf

29 mars 2011

ASPERGER 2011 - Première conférence internationale à Lyon - jeudi 7 avril 2011

Sous l’égide de l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes,  le Centre de Ressources Autisme Rhône-Alpes et l’association Grenad’in proposent:

ASPERGER 2011 - Première conférence internationale à Lyon - jeudi 7 avril 2011

La conférence se tiendra à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (Amphithéâtre Charles Mérieux - 46, allée d’Italie – 69007 LYON)

(Bulletin d’inscription en pièce jointe ou sur le site du CRA :

http://www.cra-rhone-alpes.org/spip.php?article1696


Argumentaire :

Cette première conférence dans notre région dédiée au syndrome d’Asperger est destinée à sensibiliser et informer le monde médical, en particulier nos collègues psychiatres, sur la reconnaissance et les particularités des personnes avec des troubles du spectre autistique. Le choix des conférenciers - cliniciens orientés vers la recherche - , traduit notre volonté d’inscrire les pratiques dans une problématique scientifique. Notre souhait est de favoriser les échanges entre vous et nos invités, en abordant différents aspects, allant du dépistage au devenir des personnes présentant un syndrome d’Asperger.

Comité scientifique : Dr Sabine Manificat , Dr Janine Robinson (D.Clin.Psy), Dr Sandrine Sonié.

Programme :

08.15 – 09.00 : Accueil - Café

09.00 – 09.15 :

- Introduction : M. Denis Morin (Directeur ARS Rhône-Alpes)

Modérateur : Pr Catherine Barthélémy, CHU de Tours

09.15 – 10.00 :

- Syndrome d’Asperger : hier et aujourd’hui
Pr Digby Tantam, University of Sheffield, UK

10.00 – 10.50 :

- Les corrélats neurocognitifs du retard de langage dans les troubles du spectre autistique
Pr Laurent Mottron, Hôpital Rivière-des-Prairies, Montréal, Canada

10.50 – 11.10 : Discussion

11.10 – 11.40 : Pause café

11.40 – 12.30 :

- Neurobiologie du syndrome d’Asperger
Dr Bhismadev Chakrabarti, School of Psychology and Clinical Language Sciences, University of Reading , UK

12.30 – 12.40 : Discussion

12.40 : Film 13‘

13.00 – 14.15 : Buffet sur place

Après-midi

Modérateurs : Pr Nicolas Georgieff, Dr Sandrine Sonié
CH Le Vinatier - Centre Ressources Autisme Rhône Alpes

14.15 – 15.00

- Dépistage du syndrome d’Asperger : apports d’Autism Research Center (ARC) et de Lyon
Dr Sabine Manificat , Hôpital Saint Jean De Dieu, Lyon, France

15.00 – 15.45

- Le syndrome d’Asperger chez l’adulte : le challenge du diagnostic differentiel et des comorbidités
Dr Marc Woodbury-Smith, Mc Master Children’s Hospital, Hamilton, ON, Canada

15.45 – 16.00 : Pause

16.00 – 16.45

- Syndrome d’Asperger : devenir de l’adulte & orientation d’interventions (autonomie, emploi, habiletés sociales)
Pr Patricia Howlin, Saint George Hospital, University of London, UK

16.45 – 17.15 : Table ronde - Discussion

17.15 – 17.30 : Résumé et clôture

Tarifs (incluant le buffet) :

- Parents, étudiants, personnes avec handicap : 80€
- Formation continue : 200€
- Inscription individuelle : 150€

(Chèque à l’ordre de l’association GRENAD’IN, à joindre à la demande d’inscription)

Coupon d’inscription joint à ce mail et à renvoyer à :

Association GRENAD’IN
Dispositif TED
CH St Jean de Dieu - 290 Route de Vienne - BP 8258
69355 LYON CEDEX 08

Contact téléphonique au  04 37 25 35 50 les lundis et mercredis

29 mars 2011

article publié sur le blog de marieluce (que je vous invite à découvrir)

LE HANDICAP, un mot tabou, mais pas pour tout le monde….

Il suffit parfois juste d’observer le rapport qu’a Marie-Luce avec les enfants et les réactions parfois déconcertantes des parents…voici quelques exemples anecdotiques : 

Caisse de supermarché : une petite fille regarde marie-Luce et dit d’un air très hautain : « ho !!!  que tu es moche dans ta poussette !... ». La mère la récupère par la main et part sans même regarder Marie-Luce… a t elle entendu ce que sa fille a dit ??? Si moi oui, je suppose qu’elle aussi !!!

Devant une bêtise pareille on peut se demander comment cette gamine va pouvoir évoluer « normalement » !!! 

Autre exemple à une caisse de supermarché : une petite fille regarde Marie-Luce et lui demande si elle ne serait pas « handicapé ». La maman, super gênée  dit a sa fille que des choses pareilles ne se disent pas…

Mais non ma p’tite dame, au contraire, appelons un CHAT un CHAT !!!

Je regarde alors cette maman et je baisse les yeux pour répondre a sa fille « et bien oui , en effet, Marie-Luce est handicapée. Cela signifie qu’elle a des difficultés pour se déplacer, et pour nous parler. Mais à part ça, elle est comme toi tu sais, elle aime jouer et elle va à l’école. »

 

Allons, expliquons les choses SIMPLEMENT aux enfants !!! Ils sont tout à fait capables, parfois mieux que nous, les « vieux », de comprendre et d’accepter les différences !

Marie-Luce va à l’école du village. Elle a une auxiliaire qui s’occupe d’elle. Je ne suis pas avec elle, mais je suppose que lorsqu’elle se déplace seule dans la classe, Jacqueline puis maintenant Aurélie demandent aux enfants de faire attention à ne pas la bousculer. Comment je le sais ? J’ai en effet découvert ce petit détail lors de l’anniversaire d’ une copine de classe de Marie-Luce :

A. prend Marie-Luce par la main pour lui faire traverser le salon et là j’entends crier « Poussez vous et faites attention à Marie-Luce elle est HANDICAPEE !!! » La maman d’A. toute gênée me dit qu’elle est désolée et dit a A. que sa ne se faisait pas de dire des choses pareilles…  Je regarde la maman d’A.  et je lui réponds sur le ton de la plaisanterie :  On dit bien à une blonde qu’elle est blonde, non !!??

Regarde les enfants ont-ils été choqués par ce mot tabou, pour nous, les adultes ??       Il me semble que non !  A.  est dans le vrai, lMarie Luce a des difficultés, c’est un fait, et les enfants l’ont tous intégré.

Il n’y avait qu’a voir Marie- Luce allongée sur le canapé du salon, les copains lui apportant des jouets et s’asseyant, l’ un sur ses jambes l’autre devant sa tête…

 

L’anecdote qui m’a le plus émue, c’était l’année dernière. Mon frère et ma Jolie sœur sont partis faire du ski avec leurs 3 enfants dans une station des Alpes.

Sur les pistes, un fauteuil ski portant une personne handicapée et conduit par un moniteur dévalent la pente. Les enfants demandent alors à leur mère qu’est ce qu’est ce fauteuil sur ski qui arrive. Elle leur dit tout simplement qu’il s’agissait d’un fauteuil qui permet aux personnes handicapées de faire du ski, « comme votre cousine Marie-Luce qui en a fait la semaine dernière ! » La réponse tac-o-tac des enfants : « n’importe quoi elle n’est pas handicapée Marie-Luce !! Marie-Luce c’est Marie-Luce !!! » 

 

Pour conclure, lorsque les enfants vivent avec des personnes, dites « différentes », lorsque la différence est expliquée, intégrée au quotidien, on s’aperçoit que le handicap passe finalement inaperçu à leur yeux et qu’il prend une certaine forme de normalité…

C’est pour cela qu’il est important d’accueillir des enfants handicapés dans les classes des écoles maternelles (puis primaires) : au-delà du fait que c’est très important et très bénéfique pour l’enfant lui-même, c’est en les accueillant, les intégrants, que les petits adultes en devenir auront ce regard « normal » sur les personnes « différentes », qui contribuera enfin, à faire évoluer les mentalités au sujet du handicap…

http://marieluce.over-blog.com/article-le-handicap-un-mot-tabou-70419940.html

DSC00987.JPG

29 mars 2011

Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms

Marc Lavoine fait parler l’autisme le 3 avril sur France 3

23-03-2011 - 14h54
23-03-2011 - 14h54 |
 Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms : Marc Lavoine fait parler l’autisme le 3 avril sur France 3

Le 3 avril 2011, France 3 diffusera Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms. Ce film réalisé par Marc Lavoine fait dialoguer des personnalités avec les rédacteurs autistes du journal Le Papotin.

Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms, c’est le nom du film que France 3 diffusera le 3 avril 2011.

Simone Veil , Marie-José Pérec , Fadela Amara, Ségolène Royal , Marie-George Buffet , Valérie Lemercier , Justine Levy , Roselyne Bachelot , Rama Yade, Cécile Duflot, Mazarine Pingeot et Zazie ont répondu à l’appel de Marc Lavoine. Ils ont rencontré les rédacteurs du journal Le Papotin, qui sont tous autistes.

Ces interviews croisées avec les portraits de deux rédacteurs autistes, associées à l’exposition de la démarche du Papotin, qui fête ses 20 ans cette année, permettent de porter un regard différent sur l’autisme.

Marc Lavoine fait le lien entre le monde des personnalités et celui des autistes, et raconte cette histoire de rencontres et d’humanité.

Appelons-nous par nos prénoms dimanche 3 avril 2011 à 22h55 sur France 3.

http://tele.premiere.fr/News-Tele/Toi-et-moi-on-s-appelle-par-nos-prenoms-Marc-Lavoine-fait-parler-l-autisme-le-3-avril-sur-France-3/%28gid%29/2664945

27 mars 2011

Un homme que je vous recommande - voir son site et son action

Patrick Sanson est l'ancien directeur de l'IPPA Maisons Alfort "structure adolescents", établissement qu'Elise a fréquenté pendant 3 ans de 2002 à 2005 avec beaucoup de bonheur :
http://dupuiselise.canalblog.com/archives/2009/08/18/14683122.html

Patrick Sanson, Formateur spécialisé dans l’accompagnement des professionnels travaillant auprès des personnes autistes.

Educateur spécialisé de formation initiale, puis chef de service et directeur d’établissements pour enfants et adolescents autistes, j’accompagne sur un mode participatif des équipes du secteur médico-social depuis plusieurs années.

J’ai créé en août 2009  Patrick SANSON Formation Conseil afin de répondre aux besoins de formation et d’accompagnement des équipes, particulièrement celles qui accueillent des personnes autistes.

La complexité de leur accompagnement au quotidien et la multiplicité des approches théoriques rendent nécessaire l’intervention d’un tiers extérieur à l’équipe qui facilite la compréhension des situations et l’élaboration de pistes de travail.

Je m’appuie sur la psychopédagogie du quotidien et aide les équipes à trouver et conserver une cohérence dans leurs pratiques.

En m’appuyant sur les compétences des équipes, leurs attentes et leurs questionnements je propose des actions de conseil et de formation.

J’ai intégré une coopérative d’entrepreneurs, la SCOP Avant-Premières, afin d’inscrire mon action dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.

Voir son site que bien sûr je vous recommande :

http://www.autisme-formation-conseil.fr/

 

27 mars 2011

article publié dans Sud Ouest le 24 mars 2011

Pour Élodie, trisomique, un CDI après un long parcours - Malestroit

jeudi 24 mars 2011
Élodie Hédan a fêté le premier anniversaire de son embauche à l'Hyper Casino entourée de ses collègues de travail et de sa famille. Premier et deuxième à gauche, son père et sa soeur ; à ses côtés, sa mère. Au second plan, dépassant tout le monde d'une tête, Sylvain Solignanc, le directeur, qui l'a embauchée.

Élodie Hédan est originaire de Caro. Elle est brune châtain, avec des yeux marrons très malicieux. Sociable, volontaire, un brin coquette, ses collègues la taquinent car elle aime faire un petit détour au rayon parfumerie de l'Hyper Casino de Malestroit, où, il y a un an et deux mois, elle a été embauchée en contrat à durée indéterminée (CDI). Ce n'est pas si courant pour une jeune femme trisomique.

Un CDI, après certes un long parcours du combattant qui fait dire à ses parents, Yves et Béatrice, qu'ils ont « conscience d'avoir remporté une victoire mais pas gagné la guerre ».

Vendredi, pour fêter ce premier anniversaire dans l'entreprise, où elle a su trouver ses marques, tous ses collègues étaient là, réunis autour de Sylvain Solignac, le directeur, qui a accepté de donner une chance à Élodie.

Des mains tendues

Élodie est née en 1988. Après trois années de maternelle à l'école Saint-Hervé de Caro, elle poursuit sa scolarité en classe d'intégration scolaire (Clis) à l'école Saint-Joseph de Ploërmel, pendant neuf ans.

« C'est grâce à l'association Soleil que cette classe a vu le jour, en 1994. On sentait qu'elle progressait, on y a cru et on l'a encouragée, se souvient son papa. Son parcours scolaire s'est donc poursuivi en unité pédagogique d'intégration (UPI) au Sacré-Coeur, de 2003 à 2006. »

Ensuite, trouver un lycée dans le secteur a été « une galère pas possible ». « Nous avons eu des moments de découragement et ressenti un phénomène d'abandon devant tant de portes fermées. Mais qu'importe, on a persévéré et c'est vers le lycée Saint-Vincent, à Rennes, qu'Élodie a finalement été dirigée. »

Trouver sa voie

De 2006 à 2009, Élodie met à profit les nombreux stages en entreprises pour trouver sa voie : en milieu agroalimentaire. C'est grâce à la formation alternance qu'elle découvre Casino, en 2009. Elle se plonge vraiment dans le monde du travail, car il n'y avait qu'une seule journée de classe, le vendredi.

Le « super-bonus », ce fut le CDI qui lui a été proposé en janvier 2010. « Élodie a su rapidement trouver sa place, parmi nous, commente Sylvain Solignac. De fil en aiguille, nous lui avons confié plus de responsabilités, notamment la gestion de l'affichage électronique des rayons et une autre face commerciale à la boulangerie. Sa bonne humeur est contagieuse. »

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Pour-elodie-trisomique-un-CDI-apres-un-long-parcours-_56035-avd-20110324-60143848_actuLocale.Htm

26 mars 2011

article publié sur le site des Nations Unies le 25 mars 2011

LA JOURNÉE MONDIALE DE SENSIBILISATION À L’AUTISME OFFRE LA POSSIBILITÉ DE

MOBILISER DES FORCES POUR AGIR ET AIDER, AFFIRME LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

 

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, célébrée le 2 avril:

Le nombre d’enfants et d’adultes atteints d’autisme continue d’augmenter sans distinction de nationalité ou d’appartenance raciale, ethnique ou sociale.  Même si les troubles autistiques sont de mieux en mieux compris par la communauté scientifique, le milieu médical et les personnels de soins, ils restent globalement mal connus.  La célébration annuelle de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme revêt donc une importance grandissante car elle offre la possibilité de mobiliser des forces pour agir et aider.

Les enfants et les adultes atteints d’autisme, qui sont en butte à d’énormes problèmes de stigmatisation et de discrimination, ne sont pas assez aidés.  Beaucoup doivent surmonter de multiples obstacles au quotidien.  Ils sont bien trop nombreux à endurer un isolement, de mauvais traitements et des discriminations terribles qui portent atteinte à leurs droits fondamentaux.

L’autisme est un trouble complexe mais, dans bien des cas, un traitement adapté et précoce permet de constater des améliorations.  C’est pourquoi il importe tellement de faire un travail de sensibilisation aux manifestations de l’autisme et de proposer des services aux personnes atteintes le plus tôt possible.

Il est également crucial de soutenir les parents, de créer pour les personnes autistes des emplois axés sur leurs compétences et leurs points forts, et d’améliorer la prise en charge des jeunes autistes dans le système éducatif public.

Ces mesures qui bénéficient aux autistes, à leur entourage et aux autres ne peuvent que profiter à l’ensemble de la société.  Comme l’a dit une mère d’enfant autiste: « Le chemin que ma fille a parcouru est certes long mais le mien a été plus long encore ».

Suivons ensemble cette voie vers un monde plus humain qui ne laisse personne au bord de la route.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/SGSM13476.doc.htm

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