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"Au bonheur d'Elise"
anesm
6 janvier 2016

Un nouveau Centre de Ressources Autisme en Bretagne

Après 3 ans de lutte ...

Centre Ressources Autisme Bretagne (CRA)

L'Unité d'appui et de Coordination est ouverte du lundi au samedi matin : Lundi, mercredi et vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h Mardi et jeudi, de 10h à 12h et de 14h à 18h30 Samedi de 9h à 12h.

http://cra.bzh

Voir l'historique sur le site d'ASPERANSA =>  http://www.asperansa.org/actu/cra_201402/communique.html

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30 décembre 2015

Souhaitons que d'énormes progrès soient réalisés dans l'accompagnement des personnes avec autisme ...

Je reposte cet article significatif ... entretemps Elise a changé d'établissement ... Ouf !

A quand les efforts de formation permettant un accompagnement digne et sans maltraitance ?

La promotion des bonnes pratiques est à ce prix et conforme à une éthique de soins adaptés ... encore que pour les personnes avec autisme, le soin, contrairement à certaines idées reçues et persistantes, reste secondaire.

Formons le voeux que l'année 2016 voit d'énormes progrès sur le sujet.

Jean-Jacques Dupuis

 

Petit compte rendu de la conférence de Saint-Thibault le Vignes - jeudi 13 février 2014 - organisée par AURA 77

On parle beaucoup des enfants mais il y a trois fois plus d'adultes avec autisme !

Carton plein : 260 personnes, pour la plupart des professionnels dont 3 équipes belges !

Le thème "l'accompagnement des adultes avec autisme sévère en institutions médico-sociales et sanitaires"

Voir le programme ICI

J'ai appris énormément : notamment sur le travail d'AURA 77 qui accompagne 350 personnes en Seine-et-Marne  ...

L'autisme se traduit ou touche -> langage non fonctionnel, déficience intellectuelle, compréhension, autonomie, troubles sensoriels, troubles somatiques, communication, déficit de motivation pour les apprentissages etc. la liste n'est pas exhaustive et les personnes ont chacunes leurs particularités => des facteurs comportements problèmes.

Concernant les adultes : manque de places/recherche/moyens etc.

Les recommandations des bonnes pratiques HAS/ANESM -> pas avant 2015

Le paysage actuel : quelques FAM spécialisées, le reste des adultes avec autisme en structures non spécialisées (MAS, FAM, foyer de vie, hôpital psychiatrique) ou sans solution à la charge des familles.

=> donc en clair un énorme effort reste à faire

Tout d'abord concernant le diagnostic (parent ou établissement) dès la suspicion du handicap. Diagnostic bien évidemment actualisé ... qui permettra de mettre en place un accompagnement de qualité.

Nécessité d'une prise de conscience au niveau de l'établissement du besoin de formation du personnel

En cas de comportement problème : éliminer d'abord les problèmes somatiques possibles : gynéco, examen dentaire, douleurs abdominales, épilepsie ... les personnes avec autismes sont contrairement aux idées reçues hypersensibles mais ne l'expriment pas de façon classique ...

Le Docteur Djéa Saravane, praticien hospitalier spécialiste de la douleur, du Centre Régional Douleur et Soins Somatiques en Santé Mentale établit au sein  de l'Etablissement Public de Santé (EPS) Barthélemy Durand à Etampes (91) présent dans la salle nous l'a confirmé de façon admirable.

dominique fiardJ'ai beaucoup apprécié l'intervention du Dr Dominique FIARD, psychiatre, responsable du Centre d'Expertise Autisme Adultes (CEAA), centre hospitalier de Niort (79) qui lors des questions nous a fait part de son expérience concernant les psychotropes => "j'en prescris ou en réintroduit une fois sur dix ... pour des cas très particuliers" -> mais inutiles en général -> bien sûr il faut pour cela un accompagnement structuré sinon cela ne peut pas marcher...!!!

Les psychotropes ont un "rendement" très faible même sur des crises.

Comment faire face à la demande de l'équipe -> la communication/transparence
et il nous raconte deux anecdotes :

  • Crise d'un résident -> SAMU -> le toubib du Samu veut prescrire des psychotropes -> l'AMP lui demande s'il ne peut pas prescrire plutôt un antidouleur -> ok -> et ça a marché ! (comme quoi la culture ....)
  • Traitement d'un résident avec des piqûres d'eau ... pendant plusieurs semaines ... (avec la complicité de l'infirmière) -> figurez vous que cela a marché ! -> jusqu'à ce que l'information soit connue !!! (dommage)

 

olivier masson nouveau président de l'ancra

 

 

 

Pour finir quelques mots que je retiens de l'intervention d'Olivier MASSON, président de l'ANCRA & directeur du CRA Nord-Pas-de-Calais :

  • Vie collective avec des personnes qu'elles n'ont pas choisies (ce qui pose quelque part un problème éthique ...)
  • Impact des troubles sensoriels
  • Apprendre à l'âge adultes c'est possible
  • Dynamique institutionnelle essentielle
  • Trouble du comportement pas lié à la personne MAIS résultat inadéquation entre le besoin de la personne et de l'environnement
  • Penser en terme de projet de vie : 40 ans dans un même établissement ? -> ne pas avoir peur du changement (même si etc.)

Le terme à employer : Personne avec autisme  (et non autiste ou autre ...)

Merci à toute l'équipe d'AURA 77 et à son nouveau directeur Sébastien PAUTASSO-CHADOUTAUD pour cette journée magnifiquement organisée qui aura fait avancer la connaissance partagée.

Et très bientôt sur le site d'AURA 77 les différentes interventions seront mise en ligne donc restez vigilants.

Je tiens par avance à m'excuser de cette vue partielle ... mais impossible de rendre compte d'un tel évènement de façon exhaustive ...

24 novembre 2015

Quitter l'hôpital ou le CMP - les infos sont sur Egalited

 

EgaliTED - Autisme - Quitter l'hopital ou le CMP

document bien fait et qui sera utile à toutes les familles d'autistes, qu'elles soient ou pas en difficultés avec une administration ou une instance médicale.Vous pouvez également consulter la . . Un grand nombre de parents se trouvent désemparés face au diagnostic et à l'autisme de leur enfant.

http://www.egalited.org

 

24 novembre 2015

26 & 27 mai 2016 à ARCACHON -> Journées nationales des Centres de Ressources Autisme

information publiée sur le site ANCRA Bordeaux

Image_3.png

affiche_congre_s ancra

=>Pré-programme

Veuillez trouvez-ci joint le pré-programme des JOURNEES NATIONALES des CENTRES RESSOURCES AUTISME 2016 qui fera l'objet de modifications et sera réactualisé sur le site régulièrement.

        Le Centre Ressources Autisme Aquitaine accueille au mois de Mai 2016 les journées scientifiques de l'ANCRA au Palais des Congrès d'Arcachon. Ces journées sont un rendez-vous important de la communauté professionnelle et des familles impliquées dans l'accueil et l'accompagnement des personnes avec Troubles du Spectre de l'Autisme.

C'est une occasion unique de rencontres, d'échanges, de partage de connaissances et d'expériences.

Les professionnels ont, dans le domaine des TSA en 2016, de nombreux défis à relever : actualiser les connaissances, faire évoluer les prises en charge, favoriser et accélérer le transfert des connaissances de la recherche à la pratique. L'enjeu du diagnostic reste aujourd'hui majeur, non seulement en terme de dépistage précoce mais tout au long de la vie.

Les limites du spectre de l'autisme, tant au cours du développement de la vie que dans les liens avec les autres troubles du développement restent à explorer. Cela a donné à ces journées leur thématique : les TSA d'où à où, de quand à quand?

Ces journées permettront de recevoir des intervenants renommés sur le plan national et international autour de conférences et d'ateliers et au-delà, d'espaces de communication et de dialogues.

L'équipe du CRA Aquitaine est très heureuse de vous accueillir pour faire aussi de ces journées des instants de convivialité et dans cette période marquée d'évènements tragiques, un moment d'humanité.

 

 Professeur Manuel BOUVARD


 

 Dr Anouck AMESTOY

 

 

 

 

15 novembre 2015

Les réalisations de Lo Camin

NOS REALISATIONS :

logoLoCamin2 - Copie

:) Réunion conviviale mensuelle des parents (échanges d’informations et de conseils, mutualisation des savoirs et savoirs-faire), intervention auprès des familles adhérentes (aides aux dossiers, accompagnement, …)

 

:) Mise en place de groupes de paroles pour les fratries

 

:) Mise en place de groupes de paroles pour les parents

 

:) Financement de stages de formation, de participation à des congrès ou conférences pour les parents

 

:) Constitution d’une médiathèque pour les familles

 

:) Lo Camin est membre, à titre associatif ou ses membres à titre personnel de :

   – du CTRA (Comité Technique Régional sur l’Autisme),

   – du Collectif Girondin des Associations Autour de l’Autisme (CG3A), dans la création duquel elle a joué un rôle décisif.

   – du Conseil de Vie Sociale de l’IME l’Estape

   – de Conseils d’Administration de divers associations impliquées dans l’autisme

 

:) Nous collaborons avec l’Education Nationale (rencontres, équipes éducatives, jurys de sélection des AVS, …)

 

:) Lo Camin a travaillé, de juin 2003 à juin 2005, à la conception, la rédaction et l’obtention du financement de l’IME spécifique « l’Estape » . Cet établissement accueille, à Saint-Macaire, des enfants et adolescents de Sud-Gironde atteints de troubles du développement. Il a été réalisé et géré par l’AEAEI, il a ouvert en 2007.

 

:) Nous travaillons actuellement sur un projet de création d’établissements pour adultes autistes.

 

:) Interventions lors de stages d’étudiants, de professionnels du monde éducatif ou médical,

 

:) Participation active à des manifestations spécifiques, telles que les rendez-vous de l’Autisme

 

:) Création d’un DVD : « Autisme et Troubles Apparentés : Témoignages de Parents en Sud-Gironde ».

 

:) Organisation de soirées conférences-débats sur Langon, deux par an depuis 2008.

 

 - Dis, c’est quoi l’autisme. Animé par le Dr J.Y. Prigent Pédopsychiatre

fichier pdf prospectus conf 25 nov 08

 - Quelle scolarisation pour les autistes. Intervention Mme Grave Coordinatrice AVS, témoignages enseignants, AVS et parents

fichier pdf prospectus conf 10 Mars 09

 - Le CRA d’Aquitaine- évaluations et diagnostic. Intervenant, Pr Bouvard Coordinateur du CRA

fichier pdf prospectus conf 24 nov 09

 - Autisme ABA et Teacch. Dr J.Y. Prigent Pédopsychiatre et L. Lefebvre Psychologue

fichier pdf prospectus conf 16 mars 10 

 - Que penser des recherches contemporaines sur l’autisme. Dr B. Falissard Directeur de l’unité INSERM U669

fichier pdf prospectus conf 9 nov 10

 - Autisme, puberté, sexualité. Intervenant: Mme E. Arti Neuropsychologue

fichier pdf prospectus conf 17 mars 11

 - Autisme à l’age adulte. Dr Prigent Pédopsychiatre et l’équipe du Mas du Sabla (Grignols)

fichier pdf prospectus 24 nov 2011

 - L’autisme, ça se soigne ? Dr Prigent Pédopsychiatre, P. Mathieu Kiné, C. Ginouves Orthophoniste, E. Queuille Pharmacienne

fichier pdf prospectus 22 mars 2012

- Autisme et génétique. Pr Cyril GOIZET Professeur de Génétique Médicale

fichier pdf affiche génétique 23 avril 2013

- Autisme, Ce qui se fait à l’étranger. Anne-Marie Rivaud Membre du conseil d’administration d’Autisme Europe

fichier pdf affiche 7 novembre 2013

- Dis, c’est quoi l’autisme. Animé par le Dr J.Y. Prigent Pédopsychiatre

fichier pdf Lo Camin 4 mars 2014 Dr Prigent Dis c’est quoi l’autisme - Document mis en ligne avec l’aimable autoisation du Dr J.Y. Prigent

- Autisme et école, pour une inclusion réussie – Animé par Mme Anne-Valérie Delaplace

fichier pdf Conférence Lo Camin Autisme et école 18.11.2014 - Document mis en ligne avec l’aimable autorisation de Mme Anne-Valérie Delaplace

- Le Centre Ressouces Autisme d’Aquitaine – Animé par le  Pr Bouvard,  Chef du pôle de Psychiatrie Universitaire de l’Enfant et de l’Adolescent du CHS de Charles Perrens – Responsable du CRA Aquitaine et Mme Denis Ferreira Psychologue – Département Formation du CRA

fichier pdf Présentation CRA 24 mars Lo Camin -  Document mis en ligne avec l’aimable autorisation du CRA Aquitaine

- Autisme: le B.a.-ba de l’ABA, une approche éducative recommandée – animé par Mme Karina Alt, Docteure en Ethnologie, Chercheur en Anthropologie Médicale, Analyste du Comportement

fichier pdf Conférence Le b.a.b de l’ABA - Document mis en ligne avec l’aimable autorisation de Mme Karina Alt

 

Document audio-visuel conçu par l’association Lo Caminhttp://www.dailymotion.com/video/x83kt3_lo-camin_news

 

 

:) Sensibilisation aux handicaps auprès d’élèves du primaire et du secondaire

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6 novembre 2015

Qu'ont-ils fait de sa vie ? -> Le clip d Espoir Autisme Corse projeté à Bastia avant le palais des congrès de Paris

article publié sur Corse Net Infos

Rédigé par le Dimanche 1 Novembre 2015 à 21:25 | Modifié le Dimanche 1 Novembre 2015 - 22:32

 

 

Nul n'a oublié le combat mené par Jean-Chrisophe Pietri pour que son fils, autiste, ait une scolarité et une vie dignes de ce nom. Aujourd'hui il revient sur le devant de la scène pour faire la promotion d'un clip qui met images les situations que les familles de personnes autistes vivent au quotidien avec une réflexion sur la prise en charge d'une personne autiste.

 

"Le Clip ne fait pas comme de coutume: iIl ne constate pas les manquements  du service public, il ne blâme pas le mercantilisme d’organisations privées, il ne conteste pas les lois, les réglementations. Il  ne fournit pas une possible solution unique, un «  y a qu’à… faut qu’on… ». Il aborde les problématique du ressenti des parents , de la situation à l’école et  la question importante de ce que devienne les personnes avec autisme quand les parents ne sont plus  Le vrai message est que aujourd’hui une personne sur 100 est autiste en France et qu'il faut les prendre en charge" explique Christophe Pietri.
 
 
"Ce Clip pose la question et montre que quand on porte la discussion sur le plan de la coopération et de l’action, alors le résultat est là. Il pose, aussi,  un regard sur une le combat d'une  vie et du droit à la différence .
Le clip défend  la qualité artistique de ce que nous pouvons produire en corse car tout vient de Corse et est fait en Corse. L' association Espoir Autisme Corse a produit le clip j'ai, eu l’honneur de la représenter en faisant la production exécutive du clip ( merci à Nonce Giacomoni, Daniel et Jean Batiste Denobili etc....).
Pour finir nous voulions que ce clip soit est une  national j'ai donc demander à Daniel Langlois représentante de l’association Autisme France  d’écrire les mots de la fin du clip
" .

Le clip sera  présenté en Corse en avant- première le 12 novembre au cinéma "Le Régent" à Bastia. Il projeté, ensuite au congrès d'autisme France au palais des congrès à Paris devant plus de 17 000 personnes en présence de la secrétaire d'Etat au handicap.
"Nous espérons  que ce sera le début d'une diffusion plus large" ajoute Jean-Christophe Pietri.
"Enfin, je voudrai rendre hommage - une maman que tout le monde connait bien dans le monde de l'autisme : Agnes Woimant. La mort de son fils, autiste,  et son souvenir ont  été présents dans mon esprit pendant tout le tournage. Car elle m'a souvent conseillé pour la prise en charge de mon fils et sans sa rencontre je ne sais pas si je me serais engagé autant dans le combat de la défense des personnes autistes"
----
"Qu'ont-ils fait de sa vie ?"
Production : Espoir autisme Corse, réalisation Marc Geofrfroy, avec Eric Fraticcelli, chanteur : Christophe Sarti,   auteur-compositeur :Maurice Bastid
Présentation en avant première en Corse le 12 novembre au cinéma "Le Régent" à Bastia à 16 heures.
Le clip sera diffusé au palais des congrès à Paris le 14 Novembre en présence de la secrétaire d'Etat aux handicap
s

 

L'équipe à l'origine du projet : Jean-Christophe Pietri, Maurice Bastid, auteur-composition et Marc Geoffroy, scénariste et réalisateur
L'équipe à l'origine du projet : Jean-Christophe Pietri, Maurice Bastid, auteur-composition et Marc Geoffroy, scénariste et réalisateur

Nonce Giacomoni : "Il est primordial d'augmenter les places d'accueil pour les enfants autistes qui sont plus de 400 en Corse!"

Nonce Giacomoni, animateur d'Autisme Corse
Nonce Giacomoni, animateur d'Autisme Corse

Espoir Autisme Corse en produisant le Clip "qu'ont-ils fait de sa vie» a voulu communiquer sur les actions multiples qui sont nécessaires au développement d'une vrai démarche d'accompagnement des personnes avec autisme. Tout ce dispositif, présent et à venir, n'aurait pu voir le jour sans la générosité des nombreuses personnes qui soutiennent EAC depuis dix-sept ans.
Grace aux dons privés, dont a bénéficié l'association ,un apport de 80 000€ a permis l'ouverture rapide du SESSAD autisme et TED qui a vu le jour en 2011 et qui emploie 24 personnes dans des spécialités éducatives et structurantes que sont l'orthophonie, la neuropsychologie, l'ergothérapie et l'éducation spécialisée, tout cela sous la direction médicale du Dr Sanchez neuro-pédiatre.


La mission prioritaire de cet établissement, dirigé par Catherine Peretti, est de favoriser l'inclusion scolaire des enfants porteurs d'un syndrome autistique et dans ce cadre le SESSAD- EAC participe à l'accompagnement d'élèves avec autisme dans l'ULIS TED de l'école Vincetellu d' Istria de Biguglia qui peut accueillir sept enfants. Dans le cadre du troisième plan Autisme, le SESSAD EA s'est, également, vu confier la gestion de l'Unité d'Enseignement Maternelle de l'école G. Charpack de Toga à Bastia.



Ce sont aujourd'hui 30 enfants qui bénéficient d'un accompagnement de qualité et spécialisé. Et cela dans le respect le plus strict des recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé.
L'utilisation des dons a été, à la différence de beaucoup d'associations, de les considérer comme des fonds de roulement pour monter des opérations d'envergures qui ont surtout visé l'enfance et la petite enfance à ce jour; dorénavant une implication plus soutenue est nécessaire sur les accompagnements des adultes autistes et TED et en partenariat avec les autorités compétentes des projets concernant directement les adultes sont programmés (accompagnement asperger, accueil de jour, hébergement avec maintien à domicile).
Il est évident que sans la générosité privée il serait impossible à une association de parents d'ouvrir de tels organismes et si aujourd'hui Espoir Autisme Corse est en capacité de répondre à tous ces défis c'est grâce aux réserves financières du fond d'investissement que l'association a mis en place depuis 17 ans.
Les dons servent a renforcer les actions et le financement de l'éEtat et du Département afin de réaliser un travail de qualité ( formation supplémentaire ,matériel pédagogique etc...)


Le chemin est encore long pour arriver à la qualité de prise en charge optimum néanmoins les évolutions récentes dans le domaine de la recherche scientifique tordent le cou aux hypothèses hasardeuses qui emmenaient nos enfants sur des voies de garage et nous confortent dans la poursuite de nos actions.
Si sur le continent 20 % des enfants autistes sont scolarisés et 1% arrive en sixième ce n'est pas le cas en Corse !
Des efforts importants doivent concourir à des temps de scolarisations plus importants et à améliorer fortement la qualité des enseignements spécifiques et à créer ou à vulgariser des supports pédagogiques adaptés pour ce type de handicap.
En ce qui concerne les « plus de 20 ans» il n'y a pas de services identiques pour l'encadrement des adultes (un Samsah est prévu au 3 eme plan autisme) . Cependant des solutions innovantes sont envisagées par l'association EAC pour pallier a l'absence totale de structures spécifiques pour adultes.
Il est primordial d'augmenter les places d'accueil pour les enfants autistes (plus de 400 en Corse) et de créer en grand nombre de places adaptées pour les adultes. Mais toutes ces améliorations doivent impérativement respecter les recommandations de bonnes pratiques de la HAS et de l'ANESM.

18 octobre 2015

Vidéo -> Eglantine Emeyé parle d'autisme dans ONPC : elle nuit à notre combat de parents - article d'Olivia Cattan

article publié dans Le Nouvel Observateur
Publié le 18-10-2015 à 14h58 - Modifié à 16h10
LE PLUS. Invitée sur le plateau de Laurent Ruquier pour parler de son livre "Le voleur de brosses à dents", Églantine Émeyé est revenue sur son combat de mère d'un enfant polyhandicapé. Jugée bouleversante par de nombreux internautes, elle a également fait bondir beaucoup de parents, dont Olivia Cattan, présidente de l'association SOS Autisme.

Édité par Louise Pothier 

Eglantine Emeyé était l'invité de Laurent Ruquier dans

Eglantine Emeyé était l'invité de Laurent Ruquier dans "On n'est pas couché" samedi 17 octobre. (Capture d'écran France 2)

 

Il y a parfois des gens qui vous donnent envie de vous battre comme Francis Perrin et Sandrine Bonnaire et d’autres qui vous incitent à tout abandonner. Et là je m’adresse à vous Eglantine Emeyé.

J’ai créé l’association SOS Autisme dans le but de me battre pour les personnes autistes. Notre campagne : "Un artiste, un autiste" a pourtant été diffusée sur toutes les chaînes de télévision, les radios, les cinémas, essayant de faire évoluer les mentalités et les préjugés sur l’autisme mais plus largement sur le handicap.

Nous avons voulu montrer que la place de nos enfants autistes était à l’école, dans les clubs de sport et les conservatoires de musique et non dans les hôpitaux sous camisole chimique.

 

Là où il y a de l’éducatif, de la culture mais surtout où il y a de la vie. De la vie avec les autres et où l’on apprend à accepter toutes les différences.

Mais votre campagne pro psychanalytique réduit à néant tout ce que les associations de parents tentent de faire.

Ce que vous avez dit samedi dans l’émission "On n'est pas couché" m’a fait bondir. Et je ne suis pas la seule.

Un malaise propre à la France

Savez-vous, madame Émeyé, qu’aux États-Unis, au Canada, en Israël, en Angleterre, en Italie, au Danemark, on soigne les enfants atteints d’autisme par des méthodes éducatives ? Et peu importe leur nom, ABA TEACH, Feurstein, Sonrise. Savez-vous que cette méthode barbare, le "packing", dont vous vantez les mérites y est interdite ? Parce qu’elle est jugée dangereuse et inefficace !

Parfois je me demande si notre pays fait partie de l’Europe, pour être si coupé des avancées du reste du monde. Là-bas, dans l’autre monde qui avance, il y a des autistes informaticiens, il y a des consultants autistes qui travaillent pour le ministère de la Défense, il y a des musiciens, des comptables, des professeurs ?

Alors quel est notre problème français ?

Est-ce à cause des associations qui n’arrivent pas à se réunir pour lutter ensemble contre le lobby psychanalytique ? Est-ce parce que la Haute autorité de Santé qui préconise l’ABA ainsi que notre ministre du Handicap qui défend l’intégration des personnes autistes, n’arrivent pas à se faire entendre des médias ?

Est-ce parce que l’idéologie psychanalytique est trop ancrée dans l’histoire de notre pays et dans toutes les sphères de la société que tous nos efforts sont voués à l’échec ?

Il y a pourtant de formidables médecins et chercheurs en France qui savent bien que dans les autres pays, on ne pense plus, comme le prônait Bettelheim, il y a des décennies, que la mère est responsable de l’autisme de son enfant ?

Alors que se passe-t-il dans notre pays ? À croire que nous sommes sur une île coupée du reste du monde ?

Non, je n'ai pas envie de frapper mon enfant

Outre cette pensée d’un autre temps que vous incarnez Madame Emeyé, puisque votre maître à penser s’appelle Marcel Rufo, il y a autre chose qui me gêne chez vous.

Vous défendez l’abandon et en tant que mère, cela m’est insupportable.

http://www.programme-tv.net/news/tv/73215-bouleversante-eglantine-emeye-evoque-sa-solitude-face-au-handicap-de-son-fils-je-comprends-ceux-qui-craquent-video/

 

Madame Léa Salamé a trouvé admirable que vous osiez écrire "avoir eu envie de frapper votre enfant" ou "de le jeter par la fenêtre". Peut-être n’est-elle pas encore maman ou peut-être fait-elle partie de ce milieu parisien littéraire où l’on admire ceux qui transgresse les valeurs et les bons sentiments ? Mais personnellement, comme beaucoup de parents sur les réseaux sociaux, je trouve cela terrifiant.

Il est normal pour chaque parent d’être à bout, surtout lorsque l’on a un enfant autiste qui enchaîne troubles du comportement et scènes de violences. Mais personnellement, ce ne sont pas ces idées-là qui me viennent lorsque mon fils est "difficile".

Je cherche d’autres méthodes, d’autres idées pour aider mon enfant à se sentir mieux. Je cherche d’autres thérapeutes si ceux-là ne le font plus assez avancer. J’ai parcouru le monde et continuerai à le faire s’il le fallait, je soulèverais des montagnes pour sauver mon fils de ce syndrome qui le ronge.

Aidons nos enfants à avoir une vie normale

Et ayant deux autres enfants qui ont parfois eu du mal à faire face au handicap de leur frère, je les ai toujours aidés à dépasser leur peine et aimer leur frère encore davantage.

Et je ne les aurais jamais séparés les uns des autres.

Parce qu’il est important pour un enfant autiste de sentir que sa famille l’entoure et croit en lui.

Et même si on ne peut pas sortir de l’autisme, nous pouvons aider nos enfants à avoir une vie normale, faite d’amour et de joie. On peut les aider à avoir un métier, des passions, une famille.

Je ne vous dis pas que ce chemin est facile et qu’il n’est pas jonché de larmes, mais l’espoir et l’amour doivent être nos seuls moteurs.

Votre capitulation n'est pas un modèle

Et je refuse que votre capitulation devant le handicap de votre fils devienne notre modèle parce que cela serait condamner l’avenir de millier d’enfants handicapés.

Toutes ces familles que je vois au quotidien sont isolées, précaires et souvent à bout de nerf parce qu’il faut faire face chaque jour et que ces hommes et ces femmes n’ont aucun répit.

Pourtant ils se battent avec tant de renonciation pour leur propre vie que c’est eux qui m’inspirent à ne jamais laisser tomber le combat que nous menons pour nos enfants.

Nous nous sommes rencontrés quelquefois, Églantine, dîner une fois ensemble et sachez  que pour écrire cette tribune j’ai dû lutter contre mes bons sentiments de femme, de mère et de féministe qui m’auraient conduite à vous plaindre et à vous défendre.

Mais lorsque l’on met en danger l’avenir de 600.000 personnes autistes comme vous le faites, il est de mon devoir d’écrire cette tribune.

Battons-nous pour l'avenir de nos enfants

Les médias innocents vous invitent parce que votre livre est émouvant, que vous êtes journaliste et qu’une maman isolée qui se bat seule mérite le respect.

Mais tous ces journalistes que je ne peux blâmer et qui n’ont pas d’enfants autistes ne connaissent pas les enjeux qui se jouent en arrière-plan lorsque vous favorisez l’hôpital à l’école, que vous défendez le "packing" face aux méthodes éducatives qui permettent à l’enfant d’apprendre, de contrôler ses troubles et frustrations, d’exprimer ses émotions et de le sortir de son isolement.

Ils ne savent pas que chaque jour nous devons nous battre contre toutes les institutions et contre tous ceux qui pensent que la place de notre enfant n’est pas dans la société mais en dehors. Des gens qui ont poussé certains parents à s’exiler.

Parce que l’Onu a condamné la France plusieurs fois pour maltraitance vis-à-vis des personnes autistes à cause de notre retard en matière d’intégration.

Alors je sais que cette tribune déplaira à de nombreux amis communs mais l’important n’est pas de plaire ou de déplaire mais de défendre l’avenir de nos enfants.

 

2 octobre 2015

formation SNUP PARIS => PACKING toujours d'actualité à 2440 euros !!!

 

 

22 septembre 2015

Conférence-débat le 10 novembre 2015 à LANGON traitant de l'ABA avec Mme Karina Alt

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13 septembre 2015

D.U. Troubles Envahissants du Développement et Autisme

article publié sur le site de l'université de Nantes

Nature :
Diplôme d'établissement
Lieu de formation :
Nantes
Niveau à l'obtention du diplôme :
Niveau II
Faculté de Psychologie
Accessible en :
Formation continue

Ce diplôme s'inscrit dans les recommandations de la Haute Autorité de Santé (3e plan autisme, mars 2012) visant la mise en œuvre d'interventions personnalisées globales et coordonnées  intégrant des approches éducatives, comportementales et développementales dont celles fondées sur l'analyse appliquée du comportement (ABA).
Il répond ainsi à une forte demande tant des familles que des structures d'accueil, et vise un public varié.

Publics visés par cette formation :

  • Secteur médico-social : éducateurs, éducateurs de jeunes enfants, psychologues, psychomotriciens, ...
  • Secteur éducatif : enseignants, AVS, conseillers d'éducation et d'orientation, intervenants en périscolaire,...
  • Secteur de la petite enfance : directeurs de crèche, éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices, ...
  • Secteur santé : médecins, infirmiers,...
  • Collectivités territoriales : professionnels des services éducation, jeunesse, petite enfance,...
  • Intervenants en libéral : orthophonistes, psychomotriciens, psychologues, ...
  • Bénévoles exerçant au sein d'associations relevant du champ de l'autisme.
  • Parents
Objectifs
  • Connaître les grandes étapes du développement normal de l'enfant et de l'adolescent et les mécanismes impliqués dans  les troubles envahissants du développement.
  • Connaître les différents milieux professionnels (fonctionnement, objectifs poursuivis, etc...) accueillant les enfants et les adolescents avec TED
  • Connaître les différents types de prises en charges éducatives et développementales proposées aux enfants et  adolescents avec TED
  • Connaître la méthode d'analyse appliquée du comportement

 

Compétences attestées

 

Date de la formation

 

Partenariats


15 juillet 2015

Autisme : Le constat accablant fait par les familles dans le Val-de-Marne - 94 -

15 juillet 2015

Handicap et acharnement de l'Aide Sociale à l'Enfance : lettre ouverte aux ministères

Lettre ouverte aux ministères de la Santé et de la Justice

Nous vous contactons pour vous demander de nous aider à faire cesser la destruction massive de familles d’enfants différents, handicapés, par l’Aide Sociale à l’Enfance.
En France 136 000 enfants sont placés, en Italie, de population équivalente, 30 000 seulement (Sources : ONED chiffres de 2011 et SOS Village d’enfants).
Vendredi dernier, encore, une mère de trois enfants vient de recevoir une décision de placement, suite à une procédure de l’ASE dans l’Isère.
L’ASE et la pédopsychiatre nommée par la justice reprochent à cette mère de mener une démarche diagnostique pour comprendre les difficultés de ses enfants, qu’elle pense être porteurs d’une forme de Trouble du Spectre Autistique.

L’intuition de la mère se trouve confirmée par des diagnostics préliminaires, en cours d’approfondissement, établis par un pédopsychiatre en libéral.
Le pédopsychiatre référent du tribunal, lui, affirme que les troubles des enfants seraient induits par la mère, un cas de « Münchhausen par procuration » selon lui. Ce diagnostic, bien que largement remis en question par la communauté scientifique mondiale, est encore très souvent posé en France sur des familles avec autisme, par des pédopsychiatres de déformation psychanalytique. En effet le dogme des psychanalystes reste encore aujourd’hui, que l’autisme serait causé par une mauvaise relation mère-enfants, malgré les résultats de la science dûment validés par la Haute Autorité de Santé et l’ANESM.
La décision « de justice » retire à la mère ses trois enfants, et les place, on ne sait pas où, probablement séparément. La mère ne disposera que d’un droit de visite de 1 heure par quinzaine, supervisé.
Le tribunal, à la demande de l’ASE impose un arrêt de tous les traitements en cours, pourtant prescrits par médecin, et l’arrêt du soutien scolaire par Auxiliaire de Vie Scolaire des enfants, pourtant notifié par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées).
On imagine sans peine les conséquences sur la santé des enfants et sur celle de la mère.

Il est inacceptable que des familles, soient broyées par ce système, qui s’attaque de préférence aux plus faibles, mères isolées, familles étrangères, socialement défavorisée…
Il est tout aussi inacceptable qu’on prive d’accès au diagnostic des familles, qu’on utilise des diagnostics erronés pour les détruire, sans voie de recours.

Il est temps de rappeler que les enfants ont Droit à un diagnostic, Droit à une éducation adaptée, Droit à une vie en famille, que les familles devraient avoir un Droit d’accès aux documents opposés à leur encontre et un Droit à avoir des débats contradictoires sur les dossiers les concernant.

Le collectif EGALITED et Autisme France

Avec le soutien des associations Envol Isère Autisme, Autisme 66 Esperanza, Je ted, Autisme Bassin Lémanique, Planète Autisme, Ninoo, Satedi, Autistes & CO, Alliance Autiste, Handi’Gnez-Vous, APIPA Asperger, Sur les pas de Roman et Simon, Bulle d’Espoir, Un Geste pour des Mots, Autisme PACA.

 

30 juin 2015

Le CeRESA Midi-Pyrénées fête ses dix ans

article publié dans LA DEPECHE

Publié le 30/06/2015 à 08:19

Société - Autisme

Les enfants posent avec les dirigeants de l'association devant les dessins du concours./ Photo DDM, Frédéric Charmeux

Les enfants posent avec les dirigeants de l'association devant les dessins du concours./ Photo DDM, Frédéric Charmeux

 

Le CeRESA (Centre Régional, d'Éducation et de Services pour l'Autisme en Midi-Pyrénées) organisait jeudi 25 juin dernier une grande réception à partir de 19 heures dans ses nouveaux locaux impasse de Lisieux pour fêter ses 10 ans d'existence. Acteur incontournable dans la prise en charge de l'autisme en région Midi-Pyrénées, cette association créée en juillet 2005 sous l'impulsion du Pr Bernadette Rogé propose une véritable plateforme innovante de services agissant auprès des personnes atteintes d'autisme et de leurs familles. Depuis 10 ans, le CeRESA a su relever plusieurs défis puisqu'il est aujourd'hui gestionnaire de 4 structures accompagnant près de 90 enfants âgés de 2 ans à 20 ans en accord avec les recommandations de la Haute Autorité de Santé. L'association a aussi reçu le soutien du ministère de la santé en la personne de Ségolène Neuville, Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées qui a récemment adressé une lettre à leur attention pour souligner la qualité et le sérieux du travail qui y était mené (voir notre encadré). «Nous travaillons avec de nombreux professionnels, psychologues, éducateurs, orthophonistes ou encore enseignants» explique le Pr Bernadette Rogé. «L'objectif est de donner une éducation adaptée aux enfants atteints de troubles d'autisme afin de les aider à s'intégrer dans la société.». Une centaine de personnes étaient présentes lors de cette soirée anniversaire en présence de parents, enfants et proches de l'association, qui s'est conclue par un grand cocktail et un concert de la chorale de la fondation orange, partenaire de l'association depuis sa création. Cette soirée anniversaire était également l'occasion d'une remise de prix.

En effet un concours de dessin ouvert aux enfants des classes accueillant un enfant avec autisme avait été organisé il y a quelques semaines sur le thème du «vivre ensemble». Un jury composé de deux artistes toulousains était chargé de départager les 12 dessins en lice, et ce sont finalement cinq établissements toulousains qui se sont distingués par leur production.


Le Ceresa : «un site d'excellence»

Ségolène Neuville, Secrétaire d'Etat aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion : «(…) je connais l'importance de votre dispositif et l'excellence des interventions et des projets qui s'y développent. Vous faites partie des centres pionniers sur les interventions précoces en autisme qui sont au cœur des priorités fixées par le Plan Autisme 2013-2017 et vous contribuez ainsi à diffuser les recommandations de la haute autorité en santé (HAS) et de l'agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et des services sociaux et médico-sociaux (ANESM). C'est aussi un lieu, une équipe auprès de laquelle les familles et les enfants se sentent en confiance. Et cette confiance est essentielle et se mérite lorsqu'il s'agit d'autisme. (…) Madame la Professeure Bernadette Rogé., vous faites partie de nos experts et professionnels les plus précieux. Vous œuvrez depuis de nombreuses années pour faire avancer la cause de l'autisme. Vous êtes aussi reconnue internationalement pour votre expertise et vos recherches. Pour toutes ces raisons, le CERESA est l'un des sites d'excellence, un site démonstrateur de ce que je souhaite voir se développer partout en France.»

L.A

16 juin 2015

Rappel -> Autisme questions réponses - HAS & ANESM

Document à ne pas perdre de vue prenant en compte l'état actuel des connaissances révisables par essence

=> http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-03/questions_reponses_vdef.pdf

12 mai 2015

Plan autisme 2013-2017 -> Plan d'actions régional => ARS Île-de-France

Source : Bulletin d'information d'Autisme France Avril 2015

 

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-> Région Ile-de-France : 12 millions d'habitants

-> Nombre de personnes autistes en Ile-de-France avec une prévalence de 1 sur 150 : 80 000

-> Nombre de "places" identifiées par l'ARS avec agrément autisme : 2691

-> Nombre de "places" pour adultes en FAM et MAS identifiées par l'ARS : 878

-> L'éducation Nationale a recensé en Ile-de-France 5000 enfants autistes scolarisés

http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/2_Offre-Soins_MS/Medico-social/personnes-handicapees/plan_d_actions_regional_.pdf

7 mai 2015

6ème journée régionale sur l'autisme : Comment répondre aux besoins de la personne adulte avec autisme.

article publié sur LOCAMIN
6 05 2015

Le CREAI Aquitaine organise le 24septembre 2015 à Mimizan la 6ème journée régionale sur l’autisme « Comment répondre aux besoins de la personne adulte avec autisme ».

A l’heure où l’objectivisation des pratiques professionnelles est encouragée (Plan autisme 2013-2017, Recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS et de l’ANESM), la question qui se pose est celle d’une meilleure connaissance et prise en compte des besoins des adultes autistes ayant des troubles du spectre autistique (TSA), qui conditionnent les objectifs d’accompagnement qui leurs sont proposés et des stratégies d’intervention adaptées et personnalisées.

Cet enjeu constitue en effet un véritable défi pour autant pour les acteurs de terrain, qu’ils travaillent pour des centres ressources (CRA, MDPH), des établissements et services, ou en libéral, que pour les familles.

Les intervenants de cette journée vous proposeront ainsi de mieux comprendre les enjeux et les stratégies à adopter pour l’accompagnement des adultes autistes, notamment au regard des politiques publiques locales.

Ils nous présenteront les spécificités de l’accompagnement des adultes autistes et des outils à utiliser pour développer des dynamiques et des stratégies d’accompagnement, d’adaptation et de personnalisation auprès des personnes autistes, notamment dans le cadre de l’ élaboration des projets personnalisés.

Enfin un volet plus spécifique d’accompagnement en milieu ordinaire sera abordé, au travers d’expériences réussies de dispositifs d’insertion professionnelle pour adultes autistes.

Autant d’outils et d’ apports théoriques qui permettront à chacun d’avoir une meilleure connaissance des TSA pour mieux les identifier, comprendre leurs origines et d’y faire face en améliorant et approfondissant les pratiques au bénéfice des personnes atteintes ces troubles.

La journée se déroulera au Cinéma le Parnasse, 3 Avenue de la Gare, 40200 Mimizan

 CREAI

Pour consulter le programme de cette journée sur le site du CREAI Aquitaine : www.creai-aquitaine.org

Pour vous inscrire, deux possibilités :

- Vous inscrire en ligne http://www.inscriptions.creahi-aquitaine.org/6eme-journee-regionale-autisme  en
remplissant le formulaire (réservé aux professionnels)

- Compléter le bulletin d’inscription téléchargeable sur www.creai-aquitaine.org
(rubrique Manifestations) et le retourner au CREAI.

Informations pratiques

Une demande d’accord pour une prise en charge dérogatoire par les OPCA pour les professionnels concernés, sous réserve des conditions habituelles requises pour les remboursements des actions de formation est en cours. Il s’agit d’une journée de formation qui s’inscrit dans la catégorie « acquisition, entretien ou perfectionnement de connaissances » et s’adresse à tous publics (pas de pré-requis).
  • Tarif : 165 € par personne (135 € pour les inscriptions avant le 1er juillet)
  • Tarifs réduits : 85 € par personne pour les contribuants volontaires et 45 € pour les familles, usagers, chômeurs

Les frais d’inscriptions comprennent la participation à la manifestation, une malette avec documentation et le déjeuner du 24 septembre 2015 (hébergement non inclus).

 

 

 

19 avril 2015

Mon fils est autiste : j'ai pu le faire progresser grâce aux formations comportementales

article publié dans le Nouvel Observateur
Publié le 19-04-2015 à 11h51 - Modifié à 14h30

LE PLUS. Le gouvernement souhaite améliorer la prise en charge des personnes atteintes d'autisme en agissant sur la formation des professionnels de santé. Anne-Sophie Ferry, maman d’un enfant autiste et auteure du "Royaume de Tristan", s’est investie dans des formations comportementales universitaires pour aider son fils. Et elle a réussi. Témoignage.

Édité par Anaïs Chabalier  Auteur parrainé par Rozenn Le Carboulec

Anne-Sophie Ferry et son fils Tristan (D.PAZERY).

 

À quatre ans, mon fils Tristan, autiste, parlait à peine : il criait, fracassait les objets, était incontinent et courait 10 heures par jour. Les médecins me donnaient des solutions abstraites : "Faites-vous psychanalyser", "il a toujours faim ? Il dévore la Mère", "son état est le reflet de votre enfance", "faites le deuil de votre fils".

Après trois ans de psychanalyse, six mois en asile, deux ans de neuroleptiques, 10 enveloppements dans des draps trempés d'eau froide, Tristan ne s'exprimait plus que par des hurlements et de la violence, nuit et jour.

Je me bats pour avoir le droit d'aider mon fils

Aujourd'hui, à 13 ans Tristan parle, rit aux plaisanteries, compte, a des loisirs, sort dans les lieux publics, il est propre et sait dire "maman laisse-moi tranquille !".

Pour obtenir ces progrès, je me suis investie seule à plein temps dans des formations comportementales universitaires approuvées par la HAS (Verbal Behavior, ABA, PCM ...) validées partout, sauf dans le système institutionnel Français.

Je dois chaque jour me battre pour avoir le droit d'aider mon fils : à l'étranger, le parent est aussi thérapeute et participe de près au travail. Mais en France, une mère thérapeute est une "mère crocodile qui enferme dans une méthode", fabrique "un enfant robot" avec des "recettes de mère qui ferait mieux de rester à sa place". On me refuse même le financement d'une psychologue comportementale.

J'ai réussi à apaiser Tristan

Le premier objectif était de le calmer : j'ai analysé, par des protocoles précis, la fonction des crises. Puis j'ai ignoré ses défis : je sortais de la pièce et ne revenais que pour le féliciter avec enthousiasme dès qu'il se calmait. Je remplaçais ses attitudes inadaptées par d'autres plus sociables, que je guidais et valorisais.

Par exemple quand il criait, je l'encourageais à m'imiter pour transformer progressivement ses sons en vocalises, puis en chansons. Il fallait réagir vite, mesurer, faire des graphiques pour vérifier l'efficacité du programme.

Une fois l'apaisement instauré, j'ai pu lui donner les bases pour apprendre à apprendre : imiter, regarder, s'asseoir, reconnaître des objets. Puis j'ai entraîné les premiers apprentissages, je le motivais et le récompensais avec ce qu'il préférait.

Par exemple, pour qu'il accepte d'aller aux toilettes, je scotchais un bonbon bien enveloppé sur la lunette des WC : le temps qu'il le déballe, il restait assis une minute dans les cabinets, sans aucune contrainte et avec plaisir.

Parallèlement, j'ai développé son langage en lui faisant prendre conscience de l'impact du verbe sur son environnement. Avant, il criait pour avoir un gâteau, et je lui donnais. Après ma formation, j’ai compris qu’il ne devait obtenir son gâteau que s'il demandait : "G", puis en s'entraînant: "GÂ...", et enfin "GÂTEAU".

En développant ainsi le langage, tout prenait du sens pour lui : il s'est alors mis à apprécier naturellement divers domaines – cuisine, musique, jeux. Il n'était plus dépendant de mes récompenses, le but était atteint ! Aujourd'hui, nous avons même de petites conversations.

Un système obscurantiste qui accuse la mère

C. Leblond-Manry, chercheur, décrit qu'"en inactivant un gène chez la souris elle montre des traits autistiques : troubles de vocalisation, d’interactions avec leurs congénères, et stéréotypies (comportements répétitifs). Ce qui permet aux chercheurs de mettre en évidence des déficits au niveau du cerveau mais également de tester de nouvelles thérapies (médicamenteuse et/ou environnementale basées sur les stimulations)" [1].

"Pfff ! Voilà qu'on les compare à des souris !" disent des psychiatres au lieu de s'ouvrir à cet espoir, celui d’une possible rééducation.

Je rêve que le parcours de Tristan dénonce ce système obscurantiste qui accuse la mère et occulte la raison scientifique. À cause de ce déni, nos enfants autistes (on prévoit une naissance sur 70 d'ici quelques années) n'ont pas la possibilité de s'intégrer.

La Suisse scolarise 100% des enfants autistes, les États-Unis 80%, et nous, seulement 20%. Le Conseil européen a porté plainte contre la France, en vain. Cette imposante psychiatrie moyen-âgeuse au XXIe siècle reste une énigme pour le monde entier.

 

[1] "Le Royaume de Tristan" (Michalon, 2015), pages 190-192.

17 avril 2015

Discours de Ségolène Neuville à l'occasion du Comité National Autisme - jeudi 16 avril 2015

logo ministère des affaires sociales, de la santé et du droit des femmes

17 avril 2015

publication sur le site du Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes

Seul le prononcé fait foi

Mesdames et Messieurs les présidentes/présidents d’association de familles et de personnes avec autisme,
Mesdames et Messieurs les familles et parents présents,
Mesdames, Messieurs les professionnels,
Mesdames, Messieurs

Je suis ravie d’être parmi vous aujourd’hui à l’occasion du comité national autisme qui a pour mission d’assurer le suivi de la mise en œuvre du Plan Autisme 2013-2017.

Je remercie nos parlementaires et nos élus locaux très impliqués dans le domaine de l’autisme et en premier lieu Martine Pinville qui n’a pu être parmi nous aujourd’hui mais dont la qualité de l’engagement et du travail qu’elle mène sont d’une grande valeur.

Je souhaite également remercier l’ensemble des membres du comité mais au-delà l’ensemble de celles et ceux qui contribuent au déploiement concret du Plan Autisme. La réussite du Plan sera une réussite collective. La volonté politique ne faiblit pas, bien au contraire et vous connaissez mon engagement sans faille pour faire en sorte que toutes les mesures du Plan Autisme se mettent en œuvre dans tous nos territoires.

Vous avez pu lors de la première partie de ce comité national prendre connaissance et discuter du bilan d’étape du Plan ainsi que des mesures prévues qui vont être mise en place entre 2015 et 2017.

Je n’y reviens donc pas, mais pour cette seconde phase du Plan Autisme,j’ai souhaité que nous puissions agir encore plus vite et plus fort pour que les recommandations de la HAS et de l’ANESM s’appliquent.

J’ai eu l’occasion de le dire le 8 avril, lors des secondes journées parlementaires sur l’autisme : la qualité doit désormais être au rendez-vous !

Les moyens financiers sont là, les orientations sont claires, les outils et référentiels existent. Il faut maintenant élever le niveau global de qualité des réponses pour être à la hauteur des attentes des personnes et des familles.

J’ai donc souhaité en accord avec Marisol TOURAINE renforcer l’efficacité du Plan Autisme sur :

1. La formation initiale et continue dans le champ sanitaire et médico-social

Concernant le développement professionnel continu des professionnels de santé :

En 2014, une analyse rapide des formations actuellement agréées par l’OGDPC (Organisme gestionnaire du
Développement Professionnel Continu) et portant sur l’autisme montre que, pour près du tiers d’entre elles, elles étaient en incohérence avec l’état des connaissances et les recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS et de l’ANESM.

Pour y remédier, avant même la rénovation du système actuel de DPC qui est en cours, il est proposé de recourir à un appel d’offre, via un marché porté par l’OGDPC, dont le cahier des charges et le jury de sélection associeraient étroitement des membres du comité de suivi du 3ème plan autisme (dont des associations de personnes avec autisme et de familles).

Cet appel d’offre concernera à la fois les nouveaux organismes mais aussi ceux qui ont déjà obtenu un accord de l’OGDPC. L’appel d’offre DPC « Autisme » permettra de disposer d’une offre contrôlée, labellisée, avec un reporting d’activité annuel.

Il permettra de rendre non éligibles aux financements DPC les multiples formations existantes, de qualité fort variable, ne répondant pas aux critères de l’appel d’offre en cohérence avec les recommandations HAS et ANESM.

Cette mesure s’engage dès septembre 2015 et au plus tard en mars 2016, la sélection des organismes sera faite et rendue publique.

Concernant les contenus de formation initiale des IRTS :

Les données de la DREES (2010) identifient près de 12000 professionnels relevant des diplômes du travail social, en poste dans une structure médico-sociale spécialisée dans l’autisme. Ce chiffre est sous-évalué, de nombreux établissements et services accompagnant, de fait, majoritairement des personnes avec autisme sans pour autant bénéficier d’une autorisation spécifique.

L’évolution de l’offre médico-sociale, orientée par l’émergence en France de stratégies et méthodes comportementales et développementales, engage une véritable transformation des contenus de formation, en particulier pour les filières éducatives : éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants, moniteur éducateur, aide médico-psychologique notamment.

Je le redis devant vous : il est inacceptable que des contenus pour le moins obsolètes et contraires aux connaissances scientifiques soient encore délivrés.

J’ai donc décidé de mettre en place une procédure d’audit national des contenus pédagogiques délivrés au sein des écoles et instituts de formation en travail social. Les DRJSCS, qui disposent d’un rôle de contrôle des contenus pédagogiques en matière de formation initiale en travail social, et les ARS, qui pilotent les plans d’actions régionaux autisme, vont donc procéder à un recueil précis des formations délivrées pour les quatre diplômes principaux de la filière éducative.

Cette remontée d’informations très concrètes sera analysée par un groupe national ad’hoc, composé de membres du comité de suivi du Plan et je veillerais à ce que les représentants des personnes autistes et des familles y tiennent une large place.

Les conclusions de cette analyse seront transmises aux écoles. Si des écarts sont identifiés, une demande de réorientation vers des contenus conformes aux documents de référence sera transmise par le biais de l’ARS et de la DRJSCS, avec une demande de plan d’action de la part de l’école pour réviser les contenus pédagogiques.

Enfin, un an après la transmission des plans de révision, un contrôle (sur la base de la même démarche) sera effectué par le même groupe national ad’hoc.

Cette mesure se déploie dès à présent par la mobilisation des Directions régionales de la cohésion sociale et des ARS.

Concernant les contenus de formation initiale des instituts de formation des professionnels paramédicaux :

Une fiche technique a été élaborée en 2014 en vue de sa diffusion via les ARS auprès des instituts de formation concernés, dans le cadre de la mission des agences en matière de conseil pédagogique et technique.

Cette fiche va faire l’objet d’une instruction adressée aux ARS et permettra l’évolution des contenus de formation là ou c’est nécessaire.

Cette fiche « référentiel de formation » sera transmise aux ARS par circulaire avec une présentation par les conseillers pédagogiques des agences qui sont membres de droit des commissions pédagogiques des écoles paramédicales. A l’issue, il sera demandé aux directeurs des écoles une évaluation des programmes au regard de ce référentiel et des propositions d’évolutions nécessaires. Un bilan de ces évaluations devrait pouvoir être fait d’ici la fin de l’année.

2. Les interventions proposées par les établissements et services médico-sociaux mais aussi sanitaires

De nombreuses mesures du Plan Autisme concernent l’évolution des pratiques et du fonctionnement des établissements et services médico-sociaux. Je veux notamment parler du référentiel d’évolution de l’offre médico-sociale et sanitaire qui est en cours de test avant sa généralisation dès le second semestre 2015.

Pour garantir son plein déploiement, je souhaite soutenir le projet des associations représentatives des personnes et des familles de lancer un label qualité « Autisme » qui, je le sais, est déjà expérimenté localement.

Si les associations en sont d’accord, je leur demande donc de me faire une proposition rapidement pour que ce label puisse se généraliser dans l’ensemble de notre territoire. Ce label permettra, sur la base du volontariat des établissements et services, de valoriser la qualité du service rendu aux enfants et adultes avec autisme. Des démarches similaires existent dans le domaine sanitaire ou des personnes âgées. Les établissements et services « vertueux » en matière d’autisme pourraient ainsi valoriser leur savoir-faire, leurs projets mais également assumer leurs points faibles et communiquer sur leurs axes d’amélioration. Je plaide également pour que tout cela soit rendu public. J’attends donc les propositions des associations dans ce domaine et vous pouvez compter sur mon soutien.

Concernant les établissements et services médico-sociaux, des instructions vont être données aux ARS afin d’inscrire des critères de qualité et de mise en œuvre des recommandations dans les CPOM en conséquence de l’application du référentiel d’adaptation del’offre en cours de test puis de généralisation.

Mais il y aussi la question du rôle et du positionnement des établissements de santé et tout particulièrement des services de psychiatrie.

Concernant les établissements de santé et notamment ceux autorisés en psychiatrie, il va être inscrit dans le programme d’inspection, fixé par l’État aux ARS, la vérification sur site de la mise en œuvre des recommandations HAS et ANESM. Pour cela, les ARS s’appuieront sur le référentiel qualité actuellement en cours de test et dont la généralisation est prévue par voie d’instruction courant 2015.

Ce programme d’inspection nécessitera d’outiller et de former les inspecteurs des ARS. Les ARS pourront également, si elles le souhaitent, solliciter les expertises externes nécessaires à la bonne réalisation de ces inspections.

Sur ces bases, l’établissement de santé pourra valoriser ses savoir-faire mais aussi devra indiquer les modalités concrètes à mettre en œuvre pour améliorer la qualité des interventions proposées, ceci pouvant faire le cas échéant l’objet d’une inscription dans le cadre du CPOM.

Il s’agit tout particulièrement d’engager dès à présent l’évolution des réponses proposées par les hôpitaux de jour en pédopsychiatrie en leur fournissant l’appui nécessaire et en capitalisant sur les services de pédopsychiatrie qui ont déjà procédé à ces changements. Ils existent, ils sont rares, beaucoup trop rares… mais cela démontre que c’est possible et qu’il est désormais non seulement possible et mais aussi temps de le faire. Les exemples dont j’ai connaissance ont clairement permis de repositionner les missions des hôpitaux de jour en pédopsychiatrie, en considération des particularités des territoires, de la qualité du partenariat et de la confiance avec les associations locales et de l’offre médico-sociale existante. Ce sont en fait de vrais projets territoriaux, au niveau local ou départemental. Et c’est un échelon d’action qu’il faut promouvoir dans le cadre du Plan Autisme.

3. Le soutien des aidants

Sur ce point, le Plan Autisme est également précis proposant notamment des actions de sensibilisation et de formation aux parents. Il s’agit doncà ce stade de donner la priorité aux formules de formations permettant de valoriser les savoir-faire et renforcer les compétences parentales dans l’accompagnement éducatif quotidien de leur enfant notamment sur la communication, le comportement ou l’apprentissage de l’autonomie en vie quotidienne. Des programmes en diffusion libre et validés existent et sont d’ailleurs développés dans quelques territoires en France. Il faut s’appuyer sur ces programmes et les développer.

A ces actions collectives de formation technique s’ajoute de plus de la guidance parentale en plus du soutien individuel des parents,. Cet appui spécifique fait d’ailleurs partie de plusieurs instructions relatives à la mise en œuvre du Plan (les unités d’enseignement en maternelle, les interventions précoces).

Il faut pouvoir désormais garantir la qualité de ces actions de guidance parentale. Pour cela, il convient d’élaborer dorénavant un protocole plus détaillé sur ce que l’on entend par guidance parentale (particulièrement dans le cadre d’interventions à domicile), pour que les professionnels de différents horizons qui interviennent auprès des personnes et des familles se l’approprient et développent ce soutien. Il est clair que cela doit faire partie des prestations proposées par les professionnels du secteur médico-social du champ sanitaire mais aussi des professionnels libéraux ou intervenants à domicile. Je souhaite que les associations et les fédérations puissent s’en emparer afin de mobiliser leurs intervenants et ressources locales pour qu’ils se forment sur la base du protocole qui sera établi.

4. La scolarisation

Il convient également d’agir pour que les améliorations importantes déjà mises en œuvre en faveur de la scolarisation des enfants autistes puissent se confirmer. En accord avec Najat Vallaud-Belkacem, et sur la base de ce que le Plan Autisme prévoit, nous souhaitons :

  • Tout d’abord, proposer des modules prêts à l’emploi « autisme/handicap » aux écoles supérieures des professeurs des écoles (ESPE) portant sur l’état des connaissances ainsi que sur les stratégies éducatives et pédagogiques adaptées en classe ;
  • Ensuite prendre en compte la spécificité de l’autisme dans la formation spécialisée et dans les dispositifs collectifs (CLIS, ULIS…) ;
  • Également garantir une formation ad’hoc à tout AESH positionné auprès d’un élève avec autisme, lui permettant de connaître les fondamentaux et identifier les particularités d’apprentissage et de comportement ;
  • Globalement aussi mobiliser et organiser les ressources locales expertes en autisme (associations, établissements et services médico-sociaux, CRA…) pour en faire des pôles d’appui pour les enseignants sans que cela soit directement lié à l’accompagnement de tel ou tel enfant ;
  • Enfin poursuivre le développement des ressources documentaires notamment en ligne (via Eduscol) notamment avec des vidéos par exemple sur les unités d’enseignement en maternelle car ces dispositifs constituent une mine d’apports techniques qu’il convient de valoriser.

5. L’université

Il y a également le champ universitaire sur lequel, toujours en complément de ce que le Plan Autisme prévoit, nous allons agir plus fortement pour promouvoir la création de modules d’enseignement à distance sur les troubles autistiques sur la base notamment de ce qui est en train de se faire à l’Université de Clermont-Ferrand et dont il convient de garantir l’essaimage en tant que plateforme d’appui pour d’autres universités qui souhaiteraient développer des licences ou masters incluant des contenus relatifs à l’autisme conformes aux recommandations. Les universités sont autonomes mais nous pouvons stimuler par ce biais leurs initiatives et projets.

Il est également important d’installer rapidement le groupe de travail portant sur l’accompagnement des étudiants atteints de troubles autistiques dans l’enseignement supérieur, sous l’égide du Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Je souhaite également mieux valoriser les innovations et la recherche appliquée dans le domaine des interventions :

L’une des mesures phares du Plan Autisme est celle portant sur le « triptyque » (détection, diagnostic et interventions précoces). J’ai connaissance de plusieurs équipes qui mettent en œuvre des interventions précoces recommandées. Ces équipes développent aussi des actions de formations universitaires et de recherche clinique appliquée :

  • Je souhaite donc soutenir ces dispositifs en France mais aussi tenir compte de ce qui se passe et se fait à l’échelle européenne notamment en Suisse, en Espagne ou en Belgique. Il s’agit que la France soit en pointe sur les interventions précoces et puisse développer des coopérations scientifiques et universitaires.
  • Pour cela, je vais réunir très prochainement l’ensemble de ces équipes en présence des ARS concernées afin que cette dynamique prenne forme durablement.

Par ailleurs, des initiatives sont prises au niveau local pour développer des projets innovants, hybrides en fonctionnement, en offre de services et donc en financements possibles (par exemple, des centres de loisir adaptés avec intervention spécialisée, micro-crèche pour jeunes enfants autistes…). De nombreux projets de ce type me remontent et j’y attache une grande importance car ils participent, quand la qualité est au rendez-vous, du changement en cours dans les réponses à proposer :

  • Pour autant, nous manquons d’une organisation permettant de fournir un appui technique à ces projets, d’en garantir la qualité et la pertinence et de permettre à leurs porteurs de définir le modèle économique et juridique adéquat.
  • Je souhaite donc que nous puissions réfléchir ensemble à la création d’un observatoire voire d’un incubateur de ces innovations car il s’agit aussi de capitaliser sur celles qui sont exemplaires.
  • Ces innovations concernent notamment des services d’intervention à domicile mais aussi des formules de logement avec services, de l’insertion professionnelle, de l’accueil périscolaire ou de petite enfance adaptés…

En conclusion :

Je sais également l’attente des familles pour que des interventions mises en œuvre en libéral ou par des associations d’aide à domicile puissent être mieux prises en charge financièrement.

Je vous confirme donc mon souhait d’ouvrir la concertation sur ce sujet avec vous mais en étant claire sur le fait que cela doit se faire selon un cadre et des critères précis quant à la qualité des interventions, et les protocoles à mettre en œuvre pour avancer sur cet aspect.

Voilà ce que je souhaitais vous dire à l’occasion de ce comité national autisme témoignant ainsi de la volonté sans faille que ce Plan Autisme soit une pleine réussite collective.

Je vous remercie.

17 avril 2015

La réaction de Christine Haltebourg que j'aurai pu écrire ...

Autisme la longue attente des familles 16/4/2015 12h05

Christine Haltebourg Oui Mme Langloys "Présidente d'Autisme France" - la "révolution" dans le domaine de l'autisme en FRANCE se mettra-t-elle un jour en marche ? Je me le demande. Nous sommes sur le 3ème plan "Autisme" 2013-2017 et quand on lit que la plupart des crédits ne seront déployés qu’en 2016-2017. Alors même qu'il était prévu en 2016-2017 le contrôle de "ces soit disant établissements spécialisés", afin de vérifier la mise en place effective des bonnes pratiques comportementales, la formation qualifiante de ces personnels à ces mêmes thérapies comportementales.... On peut se poser des questions réalistes, d'où provient la pression en amont et aval sous le diktat de ? La psychanalyse et la psychiatrie seraient-elles Reines dans ce pays(un manque à gagner importants pour ces derniers) où on pratique la camisole chimique, physique et l'enfermement à tout vent et sous "tout couvert" (Et cela pour des sommes pharaoniques s.v.p. -par confort évident pour le personnel encadrant et la direction) , des pressions énormes et du chantage sur des familles déjà durement touchées par le handicap de leur Enfant. Des parents que l'on peut qualifier d'excellents juristes qui se battent au quotidien afin de faire respecter les droits les plus élémentaires de leurs enfants pour l'inclusion sous toutes ses formes en exemple le droit à l'éducation.... Le sujet est si vaste !!! A compter de 2017, Et le 4ème plan, il était question d'aborder la situation de la prise en charge des Adultes Autistes en France "Les Grands Oubliés" mais aux vues des constatations actuelles, j'imagine que les priorités Seront Ailleurs !!! A Vous Tous, Touchés ou Non Par le Handicap "auxquels je me dois de rappeler une chose évidente pour moi, l'autisme ne touche pas un enfant en particulier ou une classe sociale spécifique -Tout le Monde par l'un de ses proches peut être concerné un jour ou l'Autre. 1 enfant sur 100 naît Autiste en France (650 000 personnes en France), ces chiffres sont en constantes évolutions à l'échelle Mondiale, c'en est Alarmant !!! Agissez à Nos côtés pour faire pression pour qu'enfin les bonnes pratiques dans ce pays soient choses acquises et que l'on arrête de faire payer "Aux Contribuables" en l'état "c'est Vous" des pratiques d'un autre temps qui n'apportent aucune preuve de résultat mais qui ont pour conséquences d'affliger aux quotidiens des formes de maltraitances multiples à des personnes déjà fragilisées et par prolongement à leurs familles. Retirer enfin les "Oeillères" et passez à l'AS ces Tabous qui apportent la Preuve à Tous Nos Voisins que nous sommes Très mauvais élèves en matière Humaine et Handicap en Général. "P.S. ce n'est pas un problème financier puisque le montant de l'ensemble de ce plan a été voté et octroyé à l'origine. Il s'agit bien de volontés extérieures pour que l'ensemble du contenu de ce 3ème plan ne voit le jour que d'ici 1 bonne décennie. Il est Important de rappeler que le gain en autonomie et la progression de très nombreux enfants est en jeu et donc un coup moindre à moyen et long terme mais SURTOUT et AVANT TOUT des Vies Humaines auxquelles nous avons le devoir de mettre Tout en Oeuvre pour compenser par les bonnes pratiques le - du Handicap.... (Il serait temps peut-être aussi de s'intéresser un peu plus aux Infections Froides et se rapprocher du réseau CHRONIMED et ses 50 médecins sur la Toute la France dont 1 prix de Nobel de Médecine - qui peuvent sans aucun doute eux aussi nous éclairer sur la recrudescence d'Autisme en France et de part le Monde)..... Mme Ségolène Neuville ces situations n'ont que trop durées, c'était pour "Hier" le rapport et ses recommandations de bonnes pratiques de la H.A.S., donc ne permettez pas plus encore de laisser perdurer cette situation Intolérable pour Toutes les personnes avec Autiste en France et leurs Familles. Il serait temps que le pays qui se dit être celui des LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE démontre enfin qu'il traite Tous ces Citoyens à parfaite Egalité et non comme des SOUS-HOMMES !!!
17 avril 2015

Autisme : pour améliorer la prise en charge, le gouvernement mise sur la formation

16 Avril 2015, 19h18 | MAJ : 16 Avril 2015, 19h18
Un homme colle un affiche le 2 avril 2015 à Paris, à l'occasion de la Journée mondiale de l'autisme
Un homme colle un affiche le 2 avril 2015 à Paris, à l'occasion de la Journée mondiale de l'autisme (AFP/JACQUES DEMARTHON)
Le gouvernement a annoncé jeudi sa volonté d'améliorer la prise en charge des personnes atteintes d'autisme, en agissant sur la formation des professionnels de santé et d'accompagnement pour faire évoluer les méthodes.


Il faut "agir encore plus vite et plus fort", pour que les recommandations des autorités de santé s'appliquent, a déclaré Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat en charge du handicap, en clôturant ce comité réuni pour un bilan d'étape du 3e plan autisme (2013-2017), annoncé il y a près de deux ans.
La Haute autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) avaient jugé en 2012 que l'approche psychanalytique, qui domine depuis des décennies en France, n'avait pas fait la preuve de son efficacité et était "non consensuelle". Elles avaient recommandé, dès le plus jeune âge, des méthodes éducatives et comportementales, qui travaillent sur les apprentissages.
Le 3e plan autisme, annoncé en mai 2013, a préconisé un dépistage de l'autisme dès 18 mois, une prise en charge précoce et intensive, et une évolution des pratiques professionnelles en fonction de ces recommandations.
Mais les associations de famille déplorent de fortes résistances sur le terrain et font souvent état de leurs difficultés à trouver des professionnels formés aux nouvelles méthodes.
Pour "renforcer l'efficacité" de ce plan, Mme Neuville a annoncé une série de mesures portant sur la formation initiale et continue.
Soulignant que "près du tiers" des formations continues des professionnels de santé sur l'autisme sont "en incohérence" avec les recommandations, elle a annoncé l'organisation d'un appel d'offres, avec un cahier des charges élaboré en concertation avec des membres du comité autisme. Les formations non conformes aux recommandations ne seront pas éligibles aux financements de développement professionnel continu (DPC). La sélection sera rendue publique d'ici mars 2016.
Pour les formations initiales de travailleurs sociaux (éducateurs, moniteurs ...), un audit national des contenus pédagogiques va être mis en place. Une procédure d'évaluation des formations des professionnels paramédicaux est également prévue.
Pour les établissements et services médico-sociaux, un label de qualité déjà expérimenté localement à l'initiative de l'association Autisme France va être généralisé, sur la base du volontariat, afin que les établissements "vertueux" puissent "valoriser leur savoir faire".
Les services de psychiatrie seront soumis à des inspections des Agences régionales de santé (ARS) pour vérifier la mise en oeuvre des recommandations de la HAS et de l'Anesm. Ceci afin de faire évoluer les réponses proposées par les hôpitaux de jour en pédopsychiatrie. Ceux qui ont déjà procédé à des changements "existent", même s'ils sont rares, selon Mme Neuville.
Pour favoriser la scolarisation des enfants autistes, des "modules prêts à l'emploi" sur l'autisme seront proposés aux écoles supérieures des professeurs des écoles (ESPE), et des formations "garanties" aux accompagnants d'élèves avec autisme.
Les universités étant autonomes, elles seront "encouragées" à suivre des initiatives comme celle de Clermont-Ferrand, pour adapter leurs formations aux recommandations de la HAS.
Doté de 205 millions d'euros, le 3e plan autisme prévoyait la création de 3.400 places d'accueil supplémentaires pour enfants et adultes d'ici 2017. Selon le rapport d'étape distribué au comité, les crédits ont été notifiés aux ARS pour les installer. En comptant le reliquat du 2e plan autisme, "près de 6.300 places" doivent être créées sur 2015-2018.
Depuis le lancement du 3e plan, 1.000 places ont été installées, relevant du plan précédent, a-t-on précisé au ministère.

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