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"Au bonheur d'Elise"
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22 juillet 2020

Ségur de la santé et handicap : un meilleur accès aux soins

 

Ségur de la santé et handicap : un meilleur accès aux soins

Parmi les 33 mesures pour "accélérer la transformation du système" de santé, une est dédiée aux personnes handicapées. Elle promet 12 millions d'euros pour améliorer leur accès aux soins. * Par Handicap.fr / E. Dal'Secco Six semaines de concertation ont enfin abouti...

https://informations.handicap.fr

 

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21 juillet 2020

Une aide de 1 200 € pour un vélo adapté en Ile-de-France

 

Une aide de 1 200 € pour un vélo adapté en Ile-de-France

Après de longues négociations, une aide peut enfin être accordée aux Franciliens qui font l'acquisition d'un vélo adapté. Un coup de pouce de 1 200 euros max pour un handbike, tricycle ou tandem. Comment en profiter ? * Par Handicap.fr / E. Dal'Secco Les personnes handicapées pourront-elles avancer en roue libre ?

https://informations.handicap.fr

 

6 juillet 2020

RSA : non, la PCH aidant familial n'est pas prise en compte

 

RSA : non, la PCH aidant familial n'est pas prise en compte

Des demandeurs de RSA se voient diminuer ou refuser cette allocation au motif qu'ils perçoivent la PCH aidant familial. Or elle ne doit pas être prise en compte en tant que revenus. Certaines Caf se basent sur une circulaire qui contredit la loi...

https://informations.handicap.fr

 

2 juillet 2020

Conclusion du rapport alternatif Autisme France droits de l'enfant Genève 2020

logo autisme france

"Conclusion :

Autisme France dénonce la discrimination et les violences dont sont victimes les enfants et les adolescents avec un TSA en France. En raison de la discrimination dont ils font l’objet, du refus d’une majorité de médecins d’actualiser leurs connaissances en autisme, au mépris du Code de Santé Publique, de l’absence de services spécifiques, les enfants et adolescents avec un TSA sont isolés socialement. Or, la socialisation est un facteur déterminant pour le développement de la personne autiste dont l’une des difficultés est précisément la compréhension des relations sociales.

Sur la base des articles de la CDE, mais aussi de la CDPH, ratifiée par la France, Autisme France demande que la France respecte les droits des enfants avec un TSA qui sont des sujets de droit et non des sujets de fantasme pour des psychanalystes freudiens ou lacaniens ou des personnes ghettoïsées dans des institutions. Autisme France demande la cessation de la discrimination et la mise en place de l’école inclusive, notamment en s’appuyant sur l’article 24 de la CDPH qui stipule le droit à l’éducation et qui établit que l’éducation doit être inclusive à tous les niveaux : il faut à tout prix éviter l’exclusion des enfants avec un TSA de l’enseignement ordinaire, pour leur permettre de développer au mieux leurs compétences cognitives et sociales.

La France doit mettre en place des services d’intervention intensive précoce et des moyens au service de l’inclusion scolaire (enseignants et accompagnants formés aux TSA pour les enfants). Elle doit financer aux familles les services privés qu’elle n’est pas capable d’organiser dans le service public ou les établissements financés sur fonds publics.

La grande majorité des enfants autistes se trouvent soit dans des hôpitaux de jour pour un coût en moyenne de 700 à 1000 euros par jour, ou dans des instituts médico-éducatifs pour un coût de 35 000 à 80 000 euros par an. De nombreuses études montrent que l’intervention éducative précoce facilite la scolarisation plus tard, or, elle n’existe quasiment pas en France.

Le coût moyen de la scolarisation d’un enfant dit ordinaire est de 7 400 euros. Il est donc possible pour les autorités françaises de financer une politique inclusive, en réorientant l’argent gaspillé ailleurs pour le réorienter vers l’Education Nationale et financer le soutien éducatif au sein de l’école. La France n’est pas un pays pauvre, elle a les moyens de répondre aux besoins des enfants avec un TSA de manière adéquate et de faire en sorte que leurs droits soient respectés, au même titre que ceux de tous les enfants.

Danièle Langloys pour Autisme France."

=> Prendre connaissance de l'intégralité du rapport :

RAPPORT ALTERNATIF DE L’ASSOCIATION AUTISME FRANCE
AU COMITÉ DES DROITS DE L’ENFANT
DANS LE CADRE DE L’EXAMEN DU SIXIÈME RAPPORT PÉRIODIQUE
DE LA FRANCE PAR LE COMITÉ DES DROITS DE L’ENFANT

1 juillet 2020

AAH : la retraite est liquidée automatiquement à 62 ans à partir du 1/07/2020

 

AAH : la retraite est liquidée automatiquement à 62 ans à partir du 1/07/2020

Des mesures de simplification administrative pour la liquidation des droits à la retraite des bénéficiaires de l'AAH rentrent en application au 1er juillet 2020. La transition de l'AAH à la retraite est améliorée, grâce à la liquidation automatique à 62 ans.

https://blogs.mediapart.fr

 

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19 juin 2020

Confinement : des aidants bien peu aidés

 

Confinement : des aidants bien peu aidés

Un grand isolement non choisi, voilà ce qu'ont vécu les aidants selon une enquête parue ce 18 juin. Réalisée par le Collectif inter-associatif des aidants familiaux (Ciaff), elle montre aussi que leur premier besoin est de disposer de temps de répit. D'où la proposition de créer des chèques répit, sur le modèle des chèques vacances.

https://www.faire-face.fr

 

19 juin 2020

AESH : 760 euros en moyenne, une précarité inacceptable

 

AESH : 760 euros en moyenne, une précarité 'inacceptable'

A quelques jours de la reprise, collectifs et syndicats interpellent le gouvernement sur la précarité des accompagnants d'élèves handicapés. Faibles salaires, temps incomplets, pas d'évolution de carrière... Mesures exigées pour la rentrée 2020 ! * Par Handicap.fr / E. Dal'Secco 760 euros par mois en moyenne pour un Aesh (accompagnant d'élève en situation de handicap).

https://informations.handicap.fr

 

16 juin 2020

Sécu : l'Assemblée vote la 5e branche dédiée à l'autonomie

 

Sécu : l'Assemblée vote la 5e branche dédiée à l'autonomie

Les députés votent le projet de loi qui, maintes fois repoussé depuis des années, instaure la création d'une 5e branche de la Sécurité sociale dédiée à l'autonomie des personnes âgées et handicapées. Mais pas avant 2024 et surtout à quel prix ?

https://informations.handicap.fr

 

3 juin 2020

PCH: durant la crise, heures non réalisées mais facturées

 

PCH: durant la crise, heures non réalisées mais facturées

Karyne a dû régler, via sa PCH, des prestations d'auxiliaires de vie non réalisées. Ce dispositif permet aux Saad de faire face à la baisse de recettes durant la crise. Epuisée, cette maman comptait pourtant reporter ces heures les mois suivants...

https://informations.handicap.fr

 

29 mai 2020

Projet 5e risque: où sont passées les personnes handicapées?

 

Projet 5e risque: où sont passées les personnes handicapées?

La création d'une nouvelle branche de la Sécurité sociale portant sur un ' 5e risque ', dédiée à la perte d'autonomie, est à nouveau à l'ordre du jour. Si le grand âge est au cœur du projet, qu'en est-il du handicap ? Un collectif alerte.

https://informations.handicap.fr

 

27 mai 2020

PCH aide humaine : que déclarer aux Impôts et à la CAF ?

 

PCH aide humaine : que déclarer aux Impôts et à la CAF ?

Le Bulletin officiel des Impôts a publié le 20 mai un commentaire sur l'exonération fiscale à compter de 2019 du dédommagement aidant familial financé par la PCH aide humaine. Texte reproduit ci-dessous. On pourra noter que ce dédommagement est classé dans les " activités et professions du secteur de la santé humaine ou animale."

https://blogs.mediapart.fr

 

26 mai 2020

Le financement de la recherche sur l'autisme : explications

 

Le financement de la recherche sur l'autisme : explications

spectrumnews.org Traduction de " Funding for autism research, explained" par Giorgia Guglielmi / 25 mai 2020 La recherche biomédicale coûte de l'argent. Pour comprendre les causes d'un problème de santé ou pour mettre au point des traitements, les scientifiques mènent des expériences qui nécessitent des réactifs et des équipements coûteux.

https://blogs.mediapart.fr

 

8 mai 2020

Covid: une prime pour les pro du médico-social

article publié sur Handicap.fr

Les professionnels du médico-social auront-ils droit à une prime pour bons et loyaux services ? Le gouvernement vient de l'annoncer. Pour autant, certains la méritent-ils autant que d'autres, s'interrogent des parents.

6 mai 2020 • Par

 

Illustration article

Dernière minute du 7 mai
Lors de la conférence de presse de déconfinement du 7 mai 2020, Olivier Véran, ministre de la Santé, confirme que les professionnels du médico-social percevront une prime, le montant restant à déterminer. Elle sera versée dans les prochaines semaines et défiscalisée. 

Article initial du 6 mai
En cette période de crise sans précédent, les professionnels du médico-social accueillant des personnes handicapées auront-ils droit à une prime pour bons et loyaux services, comme c'est le cas pour les soignants mais aussi, selon la décision d'Edouard Philippe du 15 avril, les professionnels des EHPAD et des SAAD (services d'accompagnement à domicile) ? Le 3 mai, Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat au Handicap, s'est dite « extrêmement attachée » à ce principe et assure que le « gouvernement donnera des précisions très prochainement ».

Revendication commune

Le 22 avril, les fédérations et associations des secteurs personnes âgées et personnes handicapées membres du GR31 se fendaient d'un communiqué pour interroger sur le périmètre et les modalités de versement de cette prime, considérée comme un « premier pas vers la reconnaissance du travail des professionnels du champ de l'autonomie » qui, « pour garantir la continuité de service », se sont exposés « au risque de contamination ». Une « mobilisation exceptionnelle qui a permis et permet encore de sauver de nombreuses vies », selon ce collectif. Point de vue partagé par Jean-Louis Garcia, président de l'Apajh, qui souhaite que l'implication de ces professionnels soit valorisée ; ils ne sont pas considérés comme étant en « première ligne » mais, dans les MAS (maison d'accueil spécialisée) ou les foyers, ils ont  pourtant travaillé durant des semaines sans masque et sans protection, sans faire valoir leur droit de retrait et se sont donnés sans compter avec un « tout petit salaire », selon lui.

Le soutien de la CNSA

Le secteur réclame donc l'extension de cette prime à l'ensemble des professionnels employés par les établissements et services médico-sociaux (établissements et services du secteur du handicap, EHPAD, résidences autonomie, services à domicile), avec un montant « au moins identique à la celle des agents hospitaliers » et versée avant l'été. Cette revendication est portée par le conseil de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) qui a récemment adopté à l'unanimité des parties prenantes (hors État), une motion pour la soutenir, ajoutant qu'elle ne devait pas, pour autant, « masquer les problèmes structurels du secteur et notamment la revalorisation des métiers et l'amélioration des conditions de travail des professionnels à long terme ». Selon la caisse, il doit s'agir d'un « prélude à une réforme de fond ». 

Des investissements à divers degrés ?

Face à cette perspective, des voix se font néanmoins entendre, en off, sans que personne n'ose aborder la question publiquement. Elles sont surtout celles de parents exaspérés, laissés sans solution après le retour de leur enfant au domicile… Ils distinguent les professionnels sur le terrain, dans les internats restés ouverts H24, de ceux des externats et services qui ont parfois assuré un suivi minimum au téléphone ou en visio, réservant la  présence auprès des familles pour des cas graves déjà cristallisés. « C'était parfois la décision de la direction qui a agi par prudence envers des salariés qui n'avaient aucune protection », tempère Marion Aubry, présidente de l'association TouPi. « Chacun a fait comme il a pu, souvent sans sécurité. On a même vu des familles coudre des masques pour les pro qui en étaient dépourvus », confirme Danièle Langloys, présidente d'Autisme France. Selon elle, si certains couacs ont surtout eu lieu au démarrage du confinement, ils tenaient avant tout à la situation d'urgence ». Elle ajoute, « globalement, tous ont essayé de faire leur travail », même si elle salue particulièrement les professionnels des FAM et MAS accueillant des personnes avec des troubles sévères qui ont été « exemplaires ».

Disparité des interventions

Face à la disparité des interventions, faut-il néanmoins faire le distinguo, récompenser l'un plus que l'autre, au mérite ? La grande distribution alimentaire a récemment fait ce choix puisque plusieurs enseignes ont fait savoir que son montant, au maximum de 1 000 euros, dépendrait du temps de présence, d'autres privilégiant les employés effectivement sur le terrain en excluant ceux restés en télétravail. « Impossible » dans le médico-social répondent en cœur les personnes interrogées, « ce serait indécent » ajoute Danièle Langloys. Cyrielle Claverie, cheffe de projet handicap au sein de la Croix-rouge française, abonde : « Oui, certains éducateurs de Sessad, par exemple, ne se sont pas déplacés au domicile, certaines personnes  sont restées dans leur périmètre de sécurité mais qui peut savoir pour quelle raison : un proche vulnérable au covid,  la peur de contaminer ? A contrario, partout, des choses merveilleuses se sont produites, par exemple des éducateurs d'Esat qui se sont déplacés au domicile pour rompre la solitude des travailleurs et les rassurer ou des directeurs d'établissements qui ont dormi sur place pour assurer la garde ».

Toute la chaîne de soin

Faudra-t-il, dans ce cas, redonner la main aux directeurs qui sont les plus à même d'évaluer l'investissement de chacun ? Option qui semble difficile à mettre en œuvre dans un contexte où le dialogue social peut être tendu. « Symboliquement, cette prime est importante, ajoute Cyrielle Claverie, car c'est « toute la chaîne de soin qui a œuvré pour maintenir l'état de santé de la personne qu'il faut valoriser ». Pour elle, cette prime enverrait un message très positif, qui confirmerait que «  le soin n'est pas seulement à l'hôpital mais aux côtés de la personne ». Dans la définition de la santé de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) figure aussi la notion de bien-être, de bientraitance et d'auto-détermination. « C'est aussi important que la santé somatique, et reconnaître l'implication de ces professionnels médico-sociaux et sociaux est nécessaire », conclut-elle.

Prêter main forte

Nombre d'entre eux ont en effet été réquisitionnés pour prêter main forte dans les secteurs en tension. Le GRAAL 35 (Groupe de recherches et d'actions des associations locales) met en lumière le parcours de ceux qui se sont portés volontaires dans de nouveaux établissements et parfois sur de nouveaux postes. Voici comment Jean-Paul Morel, 57 ans, moniteur d'atelier menuiserie, est devenu agent d'entretien et de restauration dans un foyer d'hébergement. « Un principe d'éthique, selon lui, la base de notre engagement. Ma plus grande récompense, c'est de me sentir utile, de permettre aux personnes en situation de handicap de déjeuner, de se coucher dans une chambre propre. » La présidente d'Autisme France atteste, de son côté, que certains « professionnels ont découvert les familles sous un autre angle et dans un rapport différent à celui de l'institution ». « Quand on a affaire à l'humain, ça change les choses », se félicite-t-elle.

Travailleurs d'Esat et auxiliaires de vie ?

Le personnel d'encadrement du médico-social serait-il le seul à être « récompensé » pour son dévouement ? Des travailleurs d'Esat (établissements et services d'aide par le travail) revendiquent à leur tour : « Nous aussi, nous risquons nos vies, en livrant les repas des enfants dans les foyers, parce qu'il est hors de question pour nous de renoncer à notre devoir. Nous souhaitons une prime, pour notre engagement. » Une autre question est sur toutes les lèvres : qu'en sera-t-il des auxiliaires de vie qui interviennent à domicile via un particulier employeur ? Tout comme ceux qui  sont embauchés via des mandataires et prestataires, entreront-ils dans le champ d'application de cette future prime ? Rien ne semble prévu pour le moment. « Elles, puisque ce métier est éminemment féminin, n'ont aucune reconnaissance sociale, elles sont payées au lance-pierre. Il faut reconnaître leur action, elles sont et seront un maillon essentiel de la mise en œuvre effective de la transition inclusive. », conclut Cyrielle Claverie. Dernière interrogation : quid des aidants familiaux rémunérés ? La réponse reste en suspens.

24 avril 2020

Crise sanitaire : AEEH/AAH, aides au logement, prime exceptionnelle, EF, RSA/PCH

 

Crise sanitaire : AEEH/AAH, aides au logement, prime exceptionnelle, EF, RSA/PCH

Nouvelles mesures concernant les prestations suite à l' ordonnance du 22 avril 2020 portant diverses mesures d'ordre social. L'AEEH (Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé) peut être maintenue au-delà de 20 ans dans l'attente d'une décision concernant l'AAH. La mesure concernant l'AJPP (allocation journalière de présence parentale) permettant la prolongation pendant 3 mois sans certificat médical, connue depuis le 3 avril, est légalisée.

https://blogs.mediapart.fr

 

23 mars 2020

Grande-Bretagne : poursuite pour mauvais traitements sur des personnes autistes

 

Grande-Bretagne : poursuite pour mauvais traitements sur des personnes autistes

spectrumnews.org Traduction de " U.K. government faces lawsuit over mistreatment of autistic people" Le gouvernement britannique est poursuivi en justice pour mauvais traitements infligés à des personnes autistes par Michael Marshall / 23 mars 2020 Suite à une série de scandales au Royaume-Uni concernant des personnes autistes détenues contre leur volonté et maltraitées dans les hôpitaux, un groupe de surveillance a lancé un défi juridique au gouvernement.

https://blogs.mediapart.fr

 

19 mars 2020

Parents d'enfants handicapés : des indemnités journalières sans limite d'âge pendant l'épidémie

 

Parents d'enfants handicapés : des indemnités journalières sans limite d'âge pendant l'épidémie

Tout parent contraint de s'arrêter de travailler pour s'occuper de son enfant handicapé durant l'épidémie de coronavirus percevra des indemnités journalières quel que soit l'âge de celui-ci. Même s'il a 35 ou 40 ans. La limite, initialement fixée à 18 ans en cas de handicap contre 16 ans dans le droit commun, est donc supprimée.

https://www.faire-face.fr

 

12 mars 2020

La politique inclusive ne suffira pour solutionner la situation des jeunes sous amendement Creton

7 mars 2020

LOI n° 2020-220 du 6 mars 2020 visant à améliorer l'accès à la prestation de compensation du handicap | Legifrance

 

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LOI n° 2020-220 du 6 mars 2020 visant à améliorer l'accès à la prestation de compensation du handicap | Legifrance

A la fin du 1° du II de l'article L. 245-1 du code de l'action sociale et des familles, les mots : " , sous réserve de solliciter cette prestation avant un âge fixé par décret " sont supprimés. I. - Le deuxième alinéa de l'article L.

https://www.legifrance.gouv.fr

 



3 mars 2020

Autisme : des studios en construction à Avoine

article publié dans La Nouvelle République

Publié le 03/03/2020 à 06:25 | Mis à jour le 03/03/2020 à 11:19

Ces studios, répartis dans quatre maisons, seront situés près de la rue du 11 novembre et de la caserne des pompiers.

Ces studios, répartis dans quatre maisons, seront situés près de la rue du 11 novembre et de la caserne des pompiers.
© (Illustration ADMR Samva)

A l’initiative de l’ADMR Samva, seize logements sont en construction  près de la caserne de pompiers. Ils doivent accueillir des adultes autistes début 2021.

Face au manque de solutions, elle a décidé d’agir. Depuis sa création, en 2017, à Avoine, l’association Aide à domicile en milieu rural (ADMR) de Service d’accompagnement mutualisé vers l’autonomie des personnes avec autisme (Samva) œuvre pour défendre la cause des personnes souffrant d’autisme.

Parmi ses combats, celui de trouver des logements adaptés aux handicaps. Son président, Didier Rocque, déplore une situation de « pénurie. À l’heure actuelle, il n’existe quasiment aucune perspective d’accueil d’adultes avec autisme, souligne-t-il. Et aucun projet de construction de places, dans toute la France ». Ce qui crée, selon lui, une situation « scandaleuse » : en conséquence, des jeunes seraient maintenus en institut médico-éducatif (IME), en Indre-et-Loire, « malgré leur âge, parfois à plus de 25 ans, limitant ainsi l’accueil d’autres personnes ».

Aux Maisonnées 55 demandes en attente

Pour tenter d’insuffler une nouvelle dynamique, l’ADMR Samva a lancé un projet d’habitat dit inclusif. Depuis plus d’un mois, près de la caserne de pompiers, à Avoine, seize studios, répartis dans quatre maisons, sont en cours de construction. Bâtis au titre de logements sociaux, ils permettront d’accueillir des jeunes adultes autistes, un par logement. Une salle à manger sera commune à chaque maison, pour avoir une « vie sociale partagée. On est tout près du centre-ville, de la maison de santé, des infrastructures commerciales et du tissu associatif de la commune », note Didier Rocque.

Des studios s’adressant à des jeunes « relativement autonomes. Cela ne règle surtout pas la situation des plus déficients et moins autonomes ». Et la demande est forte : une quarantaine de candidatures sont étudiées par la commission d’examens des dossiers, soit plus du double de places proposées. Une situation symptomatique de l’urgence de trouver des remèdes, selon Didier Rocque. « Vous vous imaginez être parent d’un autiste entre 15 et 18 ans, sans perspective d’avenir ? À l’ADMR Les Maisonnées (qu’il préside également, à Azay-le-Rideau), on a 55 demandes en attente, et aucune nouvelle place… »
Pour ces studios, le rythme de l’accompagnement par des professionnels, de jour et de nuit, dépendra des besoins de chaque jeune. À ce titre, entre vingt et trente agents seront recrutés en fin d’année (lire par ailleurs). Financés en partie par du mécénat, ces logements, évalués à deux millions d’euros, doivent être construits pour la fin de l’année, avec une installation début 2021. Avec ce projet, la Samva espère prouver que les « adultes autistes peuvent être indépendants ». Et susciter des vocations. « On aimerait que d’autres structures s’en inspirent ailleurs. Je sais qu’à Tours, par exemple, il y a plusieurs projets en cours. »

en savoir plus

Des recrutements fin 2020 au Greta

Pour les besoins de ce projet, l’ADMR Samva va recruter « entre vingt et trente agents » spécialisés dans l’accompagnement de l’autisme. Recruter, mais aussi former, en passant par le Greta. Deux mois de formation seront organisés à la fin de l’année 2020. Parmi les documents demandés pour les futurs candidats, un diplôme d’accompagnant éducatif et social (AES) et/ou d’aide-soignant. Contact : didier.rocque@wanadoo.fr

2 mars 2020

Bayeux. Faute de place dans des institutions adaptées, son fils est en Belgique depuis 4 ans

 

Bayeux. Faute de place dans des institutions adaptées, son fils est en Belgique depuis 4 ans

Steven a 23 ans. Sa vie et celle de sa famille basculent alors qu'il n'a que 6 ans. En début de CP, le petit garçon ne voulait pas travailler et préférait jouer. Comme beaucoup d'enfants pense sa mère, Rachel. Mais le diagnostic tombe.

https://actu.fr

 

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