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"Au bonheur d'Elise"
formation
24 janvier 2018

Position d'Ado'tiste pour un quatrième plan ambitieux - Blog de Tristan YVON

 

Position d'Ado'tiste pour un quatrième plan ambitieux - Blog de Tristan YVON

Deux représentants d'Ado'tiste ont participé à la consultation nationale pour la préparation du quatrième plan autisme. A l'heure où elle s'achève, nous tenons à clarifier les revendications que nous avons défendues pendant ces longues semaines de consultation, ainsi que notre position pour un plan autisme enfin conforme aux énormes besoins des personnes concernées et aux Recommandations de Bonne Pratique Professionnelles.

http://tristanyvon.over-blog.com

 

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24 janvier 2018

Des policiers apprennent à intervenir auprès des personnes autistes

article publié sur ICI.Radio-Canada

Publié le lundi 22 janvier 2018 à 14 h 43

L'agent Rod Francis du District de Lunenberg de la GRC en Nouvelle-Écosse veut sensibiliser les policiers aux personnes atteintes du trouble du spectre de l'autisme.
La GRC du district de Lunenberg, en Nouvelle-Écosse, veut sensibiliser ses policiers aux troubles du spectre de l'autisme. Photo : Radio-Canada

 

Des agents de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) en Nouvelle-Écosse se demandent comment répondre à la multiplication des appels concernant des comportements violents chez les personnes atteintes de troubles du spectre de l'autisme.

Les policiers du comté de Lunenburg reçoivent jusqu'à trois appels par semaine concernant des personnes autistes.

Il y a à peine deux ans, il était rare que la GRC reçoive de tels appels, explique l’agent Rod Francis, du district de Lunenburg.

La plupart du temps, les comportements violents perpétrés par des personnes autistes sont dirigés contre elles-mêmes, explique l’agent. Il ajoute toutefois que ces personnes peuvent aussi tenter de frapper des gens ou de lancer des objets, mais que généralement, il n'y a pas de blessures et aucune accusation n'est portée.

Les personnes vivant avec un trouble du spectre de l'autisme éprouvent des difficultés de communication, ont des interactions sociales difficiles et affichent parfois des comportements restrictifs et répétitifs. Certaines personnes atteintes de troubles du spectre de l'autisme peuvent devenir violentes et agressives à l'occasion.

Cette combinaison de facteurs peut compliquer la communication avec la police, en particulier lorsque les tensions sont fortes.

La GRC se doit de protéger les personnes qui pourraient se blesser elles-mêmes, ajoute l’agent Rod Francis. Selon lui, tenter de maîtriser les personnes autistes en leur disant d’arrêter n’est pas suffisant.

L'agent Rod Francis du détachement de Lunenberg de la GRC en Nouvelle-Écosse.
L'agent Rod Francis du détachement de Lunenberg de la GRC en Nouvelle-Écosse. Photo : Radio-Canada

Pour certains agents, c’est la première fois qu’ils ont affaire avec une personne autiste.

Rod Francis, agent, GRC du district de Lunenberg

L’agent Rod Francis a organisé une séance de formation de trois heures pour les agents du comté de Lunenburg, avec l’aide de l’organisme Autisme Nouvelle-Écosse et du conseil scolaire régional South Shore.

La formation a enseigné aux policiers des stratégies sur la façon d'identifier les personnes atteintes d'un trouble du spectre de l'autisme, de communiquer avec elles et de les calmer. Environ 30 agents y ont participé.

Réduire les blessures

Selon Vicki Harvey, coordonnatrice de la sensibilisation communautaire auprès d'Autisme Nouvelle-Écosse, ce type de formation peut aider à réduire les blessures chez les personnes autistes en plus de les aider à être mieux compris par leur entourage.

Elle dit ne pas être en mesure d’expliquer pourquoi la GRC observe une multiplication des appels concernant les personnes autistes, mais croit que cela pourrait être lié au fait que les personnes autistes sont de plus en plus intégrées à leur communauté, ce qui entraîne une augmentation des interactions sociales.

Vicki Harvey, coordonnatrice de la sensibilisation communautaire auprès d'Autisme Nouvelle-Écosse.
Vicki Harvey, coordonnatrice de la sensibilisation communautaire auprès d'Autisme Nouvelle-Écosse. Photo : Radio-Canada

La GRC du district de Lunenburg dit pour sa part être mieux outillée depuis que la formation est offerte.

L’utilisation de phrases courtes et une approche calme sont quelques-unes des stratégies dorénavant utilisées par les agents.

18 janvier 2018

Autisme - Formation "apprentissage de la lecture" animé par Agnès Woimant - Samedi 3 février 2018 à Paris

 

 

11 janvier 2018

L'APSU vise à vulgariser la psychologie scientifique, discuter de ses avancées et œuvrer pour sa présence à l'Université

5 janvier 2018

Plans autisme en France sur Wikipédia

Historique intéressant ... Manque de mon point de vue la référence à un outil majeur pour la prise de décision Le Mur "la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme" réalisé par Sophie ROBERT (cliquez sur le lien pour voir ou revoir) permettant de se rendre compte de la futilité des théories qui soutiennent encore de nombreuses prises en charge dans l'hexagone (Jean-Jacques Dupuis)

Plans autisme en France - Wikipédia

Les plans autisme en France sont des programmes comportant un ensemble de mesures définies et financées par le gouvernement français pour améliorer l'accompagnement des personnes autistes et de leur famille. Depuis 2005, ces plans sont au nombre de quatre. Leur champ d'application est au niveau national.

https://fr.wikipedia.org

 

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5 janvier 2018

De nombreuses formations proposées sur le site du CRAIF - Centre de Ressources Autisme Ile-de-France

 

CRAIF - Formations

Bienvenue sur le site du CRAIF - Centre de Ressources Autisme Ile-de-France

http://www.craif.org

 

4 janvier 2018

Contribution Autisme France à la synthèse des axes stratégiques pour le plan 4

2 janvier 2018

Folles de rage ! « Psychoses » et travail social

2 janv. 2018
Par
Blog : Le blog de Jean Vinçot

Comment une conférence de l'ITES de Brest confirme la dé-formation des travailleurs sociaux.

Le militantisme est une forme de masochisme.

Jeudi 7 décembre 2017, je m'étais inscrit à une conférence sur « Psychoses et travail social » organisée par l'ITES de Brest.

Amphi de 220 places plein. L'ITES (Institut pour le Travail Éducatif et Social) a du refuser du monde. Étudiants, mais surtout professionnels exerçant dans le médico-social ou le sanitaire.

Au bout des deux heures de conférence, je n'étais pas déçu. Mais des collègues du médico-social étaient folles de rage.

Et pourtant, le conférencier, Joseph Rouzel, vieux routier des formations professionnelles dans les institutions médico-sociales et de travailleurs sociaux, scribouilleur infatigable, a une douce voix, sait raconter et a été poète à ses heures. Les appels à la tolérance envers les « psychotiques », soit. On n'est pas au discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, bien heureusement.

Le cadre a été fixé :

  1. « Le psychotique est insondable. »

  2. Dans le DSM5 « vous êtes bons chacun pour une bonne cinquantaine de pathologies. Les labos sont derrière pour vendre leur produit. »

  3. Les psychotiques ne nous laissent pas tranquille. La normose, cela consiste à les ramener à la réalité : c'est une fascisation des relations.

  4. Le moment fécond, c'est quand le psychotique pète les plombs.

Moment significatif pour moi quand deux professionnelles lui posent la question du « si besoin ». M. Rouzel s'étonne, demande des explications et pose l'hypothèse que c'est une coutume locale, un bretonnisme quoi. Il n'a manifestement pas lu les recommandations de l'ANESM sur les problèmes somatiques.

  •  (p.39) "Éviter une réponse systématique par recours aux psychotropes/neuroleptique. En particulier, porter une attention particulière quant aux dérives possibles de l’administration de traitements psychotropes prescrits avec l’indication «si besoin», alors qu’aucune évaluation d’un professionnel soignant n’a été effectuée."

Le centre de documentation de l'ITES doit être sélectif.

Deux jours après, j'ai assisté au congrès d'Autisme France, au cours duquel les co-rédacteurs de cette recommandation de l'ANESM (Christiane Jean-Bart, la Dr Blachon et le Dr Saravane) ont expliqué leur travail. Des témoignages édifiants sur ce qui se passe dans les institutions : et ces recommandations de l'ANESM sont un vaccin obligatoire pour les établissements médico-sociaux.

Congrès AF © JV Congrès AF © JV

Par exemple quand la Dr Blachon, pédopsychiatre exerçant en établissement médicosocial, exige de faire déshabiller complètement un résident. Ses troubles du comportement sont attribués au désaccord entre ses parents au sujet d'une opération. En fait, il avait un clou dans sa chaussure.

Dans une autre situation, la Dr Blachon a imposé l'utilisation du jus de pruneau (pris en charge par la sécu à la place du Microlax !) pour éviter la constipation.

Est-ce qu'exposer les étudiants de l'ITES et les salariés du médico-social ou du sanitaire à ce virus psychanalytique est suffisant pour les prémunir contre l'abus de neuroleptiques, de laxatifs ou d'interprétations "psychodynamiques" ? Je crains que non, faute d'outils mis à disposition.

Des exemples cités lors de ces deux heures, il apparaît que souvent le psychotique, c'est l'autiste.

C'est pour cela que des personnes qui travaillent tous les jours avec des personnes autistes, enfants ou adultes, étaient folles de rage. Parce que tout ce qui était dit contredisait leur expérience de tous les jours, où elles s'appuient sur les recommandations de la HAS et de l'ANESM pour améliorer l'accompagnement des personnes autistes.

L'une me raconte que dans une de ses productions publiées, Joseph Rouzel critique la méthode TEACH [sic, au lieu de TEACCH], qu'il est contre la structuration de l'environnement. Cela me rappelle qu'un chef de service de l'ESAT Les Chapiteaux Turbulents avait aussi défendu la même thèse.

Tous les appels à la "tolérance" m'apparaissent ainsi dérisoires, car ils ne tiennent pas compte du fonctionnement des personnes autistes, ils ne cherchent pas à leur assurer un environnement non agressif du point de vue sensoriel et une prévisibilité dans les activités.

Moi, je n'étais pas déçu

Moi, je n'étais pas déçu. Cela confirmait l'audit sur les formations du travail social mené dans le cadre du 3ème plan autisme, où il apparaissait que seuls 14% des 280 et quelques organismes avaient un enseignement basé sur les RBPP et l'état des connaissances scientifiques du XXIème siècle.

Cela confirmait que la conception du pluralisme de l'encadrement de cet établissement consiste à ne plus donner la parole quand il a repéré des trublions.

Cela confirme que « La forteresse vide » de Bruno Bettelheim est le livre recommandé aux étudiants pour l'admission dans l’établissement. Cela confirme que l'encadrement de cet établissement n'hésite pas à imposer à ses étudiants un conférencier qui leur expliquera que toute mère d'enfant autiste a voulu tuer son enfant. Et un autre pour qui la cause environnementale de l'autisme est la dépression des mères, que nos associations de familles sont persécutrices des pédopsychiatres et qui trouve magnifique qu'un collégien autiste se cache aux toilettes pour faire du flapping (stéréotypies des mains) car c'est « le lieu où on expulse ... le lieu du caca ».

Chez beaucoup d'employeurs du médico-social en Bretagne, les CV des psychologues fraîchement issus de Rennes II (Jean-Claude Maleval antérieurement, Mireille Perrin aujourd'hui) bénéficient d'un classement vertical. En effet, ils sont non seulement non-formés à l'autisme, ils sont (considérés comme incurablement) déformés.

L'ITES de Brest n'en est peut-être pas à ce point-là … peut-être injustement:).

Les personnes autistes ont jusqu'à présent été trop souvent victimes des « libertés universitaires », de l’indépendance des Universités dans leurs enseignements et leurs recherches. Parce que c'est cette indépendance qui est une des bases de la maltraitance des personnes autistes dans la société, un des leviers utilisés pour éviter de rendre compte par rapport aux personnes concernées. La progression des connaissances et la pression sociale ouvrent cependant un chemin.

Les établissements de formation professionnelle comme l'ITES dépendent des Conseils Régionaux. C'est à eux de s'assurer que l'enseignement corresponde aux besoins des personnes concernées.

29 décembre 2017

Contribution au volet « formation » du 4ème plan autisme

 

Contribution au volet "formation" du 4ème plan autisme | Ramus méninges

Le texte qui suit a été rédigé par Patrick Chambres et Franck Ramus, dans le cadre du groupe de travail n°3 "Recherche, innovation et enseignement supérieur" de la concertation pour le 4ème plan autisme, après consultation de représentants de chaque profession concernée et de responsables associatifs.

http://www.scilogs.fr

 

21 décembre 2017

Formation avec Canal Autisme : comment gérer les troubles du comportement

information publiée sur Canal Autisme


Une formation 100% en ligne disponible 24h/24, 7j/7, composée de modules vidéo courts avec des séquences vidéo et des supports pédagogiques.
Vous pourrez donc la suivre où vous voulez et quand vous le voulez depuis un ordinateur connecté à Internet ! A votre rythme et en toute tranquillité.

Les troubles du comportement

Nous souhaitons vous proposer un ensemble de 3 modules sur le thème des troubles du comportement : Module 1 : Les comportements-défis: Analyse, prévention, intervention Module 2 : Les...

http://www.canalautisme.com

 

19 décembre 2017

Vidéo sur le fonctionnement du centre expert Autisme Limousin

collectif sauvetage centre expert autisme Limousin

Vidéo publié sur la page Facebook du

Collectif Sauvetage Centre Expert Autisme

 

 

16 décembre 2017

15 décembre 2017 : Bilan des formations aidants familiaux de personnes avec TSA

 

15 décembre 2017 : Bilan des formations aidants familiaux de personnes avec TSA

La mesure 23 du 3 ème plan autisme est financée par la CNSA dans le cadre de conventions avec l'ANCRA (association nationale des CRA jusqu'en 2016), puis avec le GNCRA (groupement national des CRA depuis 2017). Ils coorganisaient une journée "Formation destination des aidants familiaux de personnes avec TSA : Bilan, réflexions et perspectives".

https://blogs.mediapart.fr

 

5 décembre 2017

Permettre à l'École de la République d'être pleinement inclusive

Communiqué de presse - Jean-Michel Blanquer - 04/12/2017



Offrir le droit à une scolarisation de qualité à tous les élèves en situation de handicap, en répondant à leurs besoins éducatifs particuliers, passe par une transformation profonde et pérenne du système éducatif et médico-social.

Cette ambition forte traduit l'engagement du Président de la République et du Gouvernement de faire du handicap une priorité de ce quinquennat.

Ce plan de transformation s’articule autour de six grands axes

Mieux informer, former et accompagner les enseignants

  • Une formation initiale et continue renforcée sur la compréhension du handicap et les adaptations scolaires ;
  • Un colloque national sur la question de "L’attention : un besoin éducatif particulier, sciences cognitives et adaptations scolaires innovantes et créatives" sera organisé au premier semestre 2018 ;
  • Une plateforme numérique nationale "ressource" pour les enseignants à la rentrée 2018 permettant :
    - un accès à des ressources en 3 clics allant du "kit de base" au parcours M@gistère ;
    - une mise en relation avec enseignant/formateur expert, avec accompagnement si nécessaire.

Multiplier et diversifier les modes de scolarisation

  • Création de 250 unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) supplémentaires durant le quinquennat en lycées : voies générales, technologiques et professionnelles ;
  • Doubler d’ici 2020 le nombre d’unités d’enseignement externalisées au sein de l’école (UEE) ;
  • Démultiplier les partenariats territoriaux école/médico-social qui permettent la prise en compte des besoins éducatifs particuliers des élèves en situation de handicap ;
  • Une mission d’inspection est d’ores et déjà lancée auprès des 5 instituts nationaux pour jeunes sourds et jeunes aveugles pour tirer un meilleur parti de leur expertise.

Veiller à ce que les élèves sortent de l’école avec un diplôme ou une certification professionnelle

Aujourd’hui il y a 300 000 élèves handicapés scolarisés à l’école : 57% dans le primaire, 33% au collège et seulement 10% au lycée, qu’il soit général ou technique. Il faut donc :

  • Mieux prévenir l’échec scolaire ;
  • Simplifier et aménager le passage d’examens ;
  • Conduire les élèves en situation de handicap vers une certification professionnelle ;
  • Développer des partenariats entre l’école et le secteur adapté pour faciliter les mises en situation professionnelle ;
  • Développer l’accessibilité numérique.

Adosser l’offre médico-sociale à l’école de la République (2018 à 2022)

  • Accroître significativement l’appui des services médico-sociaux aux établissements scolaires ;
  • Tout nouveau service médico-social, intervenant pour les moins de 20 ans, doit être adossé à l’école pour assurer la continuité de parcours de l’élève ;
  • Transformer progressivement les établissements médico-sociaux en plateformes de services et de ressources d’accompagnement des élèves handicapés.

Améliorer le recrutement et l’organisation du dispositif d’accompagnement des élèves handicapés

  • Transformation accélérée des emplois aidés : création de 11 200 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) au budget 2018 (4 800 de plus que l’engagement de la conférence nationale du handicap de 2016) ;
  • Évaluer les disparités territoriales du dispositif par une mission d’inspection ;
  • Parallèlement, les services de l’éducation nationale vont communiquer de façon constante avec les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) pour anticiper la prochaine rentrée scolaire, harmoniser l’évaluation, la notification des adaptations et les droits ;
  • Conditions de recrutement assouplies, ouvertes à d’autres compétences. Accès facilité au statut AESH pour les emplois aidés d’ici à 2019 ;
  • Convention nationale entre le ministère de l’Éducation nationale et Pôle emploi sur les zones et périodes de recrutement en tension dès 2018.

Transformer durablement l’accompagnement des élèves en situation de handicap

  • Expérimenter des pôles mutualisés de gestion des adaptations et des mesures de compensation et favoriser les appuis dont les enseignants ont besoin à partir de 2018 ; 
  • Qualifier les accompagnants et renforcer l’attractivité de leur métier sur tous les temps et lieux de vie des enfants et des jeunes à partir de la rentrée 2018-2019.

 

L’ensemble de ces mesures  se fera  en dialogue avec l’ensemble des partenaires concernés et dans une démarche d’essaimage des "bonnes pratiques" territoriales et les modèles inclusifs européens.

Une saisine du CNCPH pour contribution sera effectuée dès décembre 2017.

 

4 décembre 2017

Une formation Sport et Autisme à Yerville

Publié 03/12/2017 21:22
Mise à jour 03/12/2017 21:22

Yerville. Six participants sont venus au CRJS se former ou se perfectionner à l’accueil du public atteint de trouble du spectre de l’autisme.

Après le forum Sport et Autisme organisé en septembre, le centre régional jeunesse et sport de Yerville vient d’accueillir une formation spécifique sur le thème « Sport et Autisme » durant quatre jours.

Depuis mars dernier, le CRJS est devenu organisme de formation. « C’est la deuxième formation que nous proposons. La première avait été organisée en direction des intervenants d’établissement spécialisés, présente la directrice Christelle Mol. Celle-ci était destinée aux entraîneurs, éducateurs, bénévoles et intervenants dans les associations sportives, sous la houlette de Laëtitia Aurousseau, formatrice d’Eclair Formation. »

Plusieurs disciplines

Six participants sont venus se former ou se perfectionner à l’accueil du public atteint de trouble du spectre de l’autisme dans différentes disciplines : lutte, base-ball, tennis, handball, basket-ball et badminton. Différentes associations étaient représentées : la Ligue de Normandie de badminton, le tennis club d’Ymare, la section lutte de l’ASPTT Rouen, le Rouen Base-ball club, le Saint-Nicolas-d’Aliermont handball club et l’amicale laïque Montivilliers basket-ball. Parmi les participants, on retrouvait Patrick Bizet, l’entraîneur de handball de Saint-Nicolas-d’Aliermont, déjà présent lors du forum Sport et Autisme et qui prend en charge le jeune Yervillais Baptiste Procquez.

« Cette formation va m’apporter beaucoup sur mes séances de handball car je vais mieux comprendre ces jeunes. Je vais apprendre aussi à mieux les observer pour pouvoir améliorer leur façon de jouer au handball, et je vais même observer leur quotidien ailleurs que dans mon gymnase, se réjouit Patrick Bizet, très investi au sein de son club. Je pensais que discuter avec un enfant autiste qui ne me regarde pas mais qui reçoit le ballon était suffisant, sauf que non. Il faut vraiment l’interpeller afin qu’il nous regarde. J’ai appris beaucoup de choses très intéressantes. Cela permet de nous remettre en question sur notre façon de faire, d’apprendre des astuces pour améliorer nos séances. Je vais d’ailleurs changer ma méthode de travail. »

28 novembre 2017

Dr Karina ALT - Formation autisme - actualisation des connaissances à Paris le 8.1.2018

23 novembre 2017

Handicap : Il faut financer moins de murs et plus l'accueil, estime la secrétaire d'État Sophie Cluzel

article publié dans La Montagne

Il faut financer moins de murs et plus l'accueil, estime la secrétaire d'État Sophie Cluzel
Sophie Cluzel,  secrétaire d’État auprès du premier ministre, chargée des Personnes handicapées (Paris Novembre, 2017. / AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN) © STEPHANE DE SAKUTIN

Décloisonner les moyens accordés à l’accompagnement du handicap, mais former à l’accueil pour donner plus de fluidité aux parcours individuels : c’est le projet que la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel vient partager à Clermont-Ferrand.

Elle est attendue ce mercredi, en ouverture du congrès national de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) qui verra passer trois autres ministres (1).

La Montagne. Le président Macron avait fait campagne sur le thème du handicap. Aujourd’hui, c’est la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées qui vient ouvrir un congrès auquel sont attendues les ministres de la Santé, des Sports et de l’Enseignement supérieur. Quel est le message ?

Sophie Cluzel. Ma venue s’inscrit sur un projet sport-santé qui correspond exactement à la feuille de route de ce gouvernement. La Fehap est un des acteurs majeurs de l’offre sociale et médico-sociale avec un grand nombre d’établissements impliqués dans le parcours de vie de la personne handicapée.

C’est un partenaire indispensable. Ce colloque participe d’une société inclusive qui porte le message auquel je tiens: tout enfant handicapé, comme tout adulte handicapé, est un enfant ou un adulte avant tout, faisant partie de la cité avec son droit à l’éducation, au sport, à la musique…

" Mon objectif, c’est que les personnes handicapées, où qu’elles soient, aient accès au droit commun."

Les associations estiment qu’il reste environ 20.000 enfants handicapés non scolarisés en France : y a-t-il des territoires qui réussissent mieux que d’autres sur l'école inclusive ?

S.C. Historiquement, l’Auvergne est un territoire qui sait travailler avec différents acteurs sur le handicap. L'Agence régionale de santé (ARS) et l’Éducation nationale, notamment, ont depuis longtemps travaillé sur des conventions d’objectifs qui permettent d’accompagner les enfants hors des établissements médico-sociaux… C’est cette démarche, innovante, très participative et partenariale qu’il m’intéresse de mettre en lumière.

Les objectifs sont très variables d’une région à l’autre, mais ici, nous avons un vrai partenariat pour l’accompagnement vers le milieu ordinaire. En application de ma feuille de route, je trouvais intéressant de venir sur ce territoire innovant.

La mise en application du décret de mars 2017 (permettant aux médecins à prescrire une activité physique) ne devrait-elle pas porter une attention particulière aux personnes handicapées sachant que : 1. l’accès aux soins leur est souvent plus difficile et, 2. l’accès aux activités physiques l‘est encore plus ?

S.C. Mon objectif, c’est que les personnes handicapées, où qu’elles soient, aient accès au droit commun.

Nous avons des fédérations sportives qui se sont spécialisées dans l’approche d’un handicap et qui peuvent venir en appui - ou ressource - des sports de droit commun. Elles vont irriguer la politique de formation des personnels pour un meilleur accueil en milieu ordinaire.

Toutes les actions en région Auvergne-Rhône-Alpes (AGEFIPH)

L’accueil de certains handicaps, notamment quand ils impliquent des troubles cognitifs ou du comportement, reste néanmoins très difficile à faire avancer…

S.C. Ce qui m’anime, c’est vraiment mettre en lumière tout ce qui se passe pour que l’on développe l’accès au sport de droit commun.

Et c’est aussi ce qui anime les ministres des Sports et de la Santé qui participent à ce congrès. On est tous sur la même longueur d’onde : ce que l’on veut, ce n’est pas développer des structures spécifiques, mais développer dans la pratique de droit commun l’accès au sport, à l’éducation, à la culture.

"[...] Décloisonner les financements pour permettre une fluidité des parcours."

Comment y parvient-on ?

S.C. Il faut déjà lever l’autocensure que les personnes elles-mêmes s’appliquent, par exemple en n’allant pas dans les structures de droit commun ou en se disant que ce ne sera pas possible…

Nous avons ce message à faire passer : “vous avez le droit de faire du sport et nous sommes là pour vous aider quand il y a des adaptations à faire, ou quand il s’agit de former à la différence”…

Il y a des dispositifs d’appui. Par exemple le Dispositif d’accompagnement du handicap vers les loisirs intégrés et réguliers (Dahlir) que je vais rencontrer à Clermont. On a besoin de ces maillons qui viennent en appui… Des réseaux comme cela, il en existebeaucoup.

Sur l’Auvergne, la Direction de la cohésion sociale est venue en appui des associations qui avaient envie de développer ces dispositifs, et c’est ça le changement de parti pris…

Cessons de faire des dispositifs à part et mettons ceux qui existent au service de l’accueil du handicap en milieu ordinaire !

Quatre choses à savoir sur l'emploi et le handicap dans le Puy-de-Dôme (08/11/2017)

Mais quels moyens humains et financiers en face ?

S.C. La politique handicap est assez importante, aujourd’hui, en termes financiers en France. Par contre, elle n’est pas assez suffisamment efficiente… Donc ce qui est de notre ressort et de notre responsabilité, c’est de décloisonner les financements pour permettre une fluidité des parcours. Aujourd’hui, il faut que l’on aide les professionnels des établissements médico-sociaux à sortir de leurs établissements pour accompagner le choix de vie de la personne…

L’objectif de ma mission, ce n’est pas « plus de moyens », c’est des « moyens positionnés différemment », avec un déplacement du centre de gravité… C’est donner des instructions aux Agences régionales de développement pour ne plus autoriser un Sessad (2) qui ne soit pas bâti au sein des groupes scolaires, pour que des Esat (3) ne soient plus autorisés s’ils ne sont pas accolés à une entreprise…

C’est certainement, aussi, faire monter en qualification certaines professions… Mais c’est, surtout, décloisonner totalement les financements.

A moyens égaux, nous allons donc faire mieux : alors que l’individualisation des projets va démultiplier les demandes d’accueil ?

S.C. Oui, tout à fait ! Parce que l’on travaille à développer l’autonomie de la personne. Donc on travaille à la formation de personnes ressources, “d’autonomiseurs”…

Il faut faire tomber cette fausse représentation d’une personne qui parce qu’elle est handicapée aurait besoin en permanence qu’on lui tienne la main. Ce qu’elle souhaite, c’est d’être accueillie correctement, d’avoir des adaptations (techniques, technologiques…) C’est ça l’accessibilité universelle vers laquelle on travaille.

Il faut faire tomber cette fausse représentation d’une personne qui parce qu’elle est handicapée aurait besoin en permanence qu’on lui tienne la main.

Des pistes ?

S.C. Arrêter de financer, par exemple, des murs qui coûtent très cher, et financer des services d’accompagnement. C’est pour ça que, lorsque l’on a des initiatives très intéressantes - comme celles que la Fehap peut montrer, comme celle que l’ARS et le Rectorat ont mis en place - cela permet de faire la preuve par l’exemple.

Anne Bourges
anne.bourges@centrefrance.com

 (1) La Fehap attend, jeudi 23 novembre : Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé (à la pharmacie du Parc de Pont-du-Château à 8h30, puis en clôture du congrès de 11h45 à 13 heures), Laura Flessel, ministre des Sport (au Centre départemental multisports et handisports de Pont-du-Château, puis au congrès, et enfin à l’antenne Staps de l’université de Clermont-Auvergne), Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (en clôture du congrès puis au Staps).

(2) Service d’éducation spéciale et de soins à domicile.

(3) Établissements et services d’aide par le travail.

23 novembre 2017

Dans le Val-de-Marne 94 -> Autisme : la MDPH propose un accueil personnalisé avec Autisme 3D

20 novembre 2017

Une crèche où les enfants autistes sont chez eux

Résumé : 20 novembre 2017, journée internationale des droits de l'enfant. A cette occasion, Sophie Cluzel visite une crèche où l'inclusion des enfants autistes est la règle. Une initiative "exemplaire" qui ne demande qu'à essaimer...

Par , le 20-11-2017

Quoi mieux qu'une crèche pour expérimenter la participation et la citoyenneté partagée ? Et, ce, dès le plus jeune âge. C'est le credo de la crèche multi-accueil Ernest May, située à Paris, dans le 17ème arrondissement. Gérée par la Croix rouge française, elle propose 12 places réservées à des enfants (domiciliés à Paris) avec des troubles du spectre de l'autisme. Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées, a choisi le 20 novembre 2017, Journée internationale des droits de l'Enfant, pour se rendre dans cette structure qualifiée « d'exemplaire » parmi les 60 établissements Croix-Rouge française dédiés aux jeunes enfants.

Collaboration spécifique

Ce multi-accueil a pour objectif d'offrir une expérience de collectivité en milieu ordinaire à l'enfant tout en s'assurant de la prise en compte de ses besoins spécifiques. Il ne pourrait fonctionner sans une collaboration étroite avec les acteurs intervenant dans le champ de la petite enfance : les services de la Protection maternelle et infantile (PMI), les Centres d'action médico-social précoce (CAMSP), les Centres médico-psycho-pédagogique (CMPP), les Services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), etc. A cet effet, la Croix-Rouge française a développé un service mobile d'interventions précoces spécialisé sur les troubles du spectre de l'autisme qui pourra intervenir auprès de l'enfant au sein même de la crèche. Une formation a par ailleurs été déployée afin de sensibiliser les professionnels, élaborée avec les parents, des professionnels et des experts à partir des besoins exprimés par les professionnels des crèches. Elle est en cours de déploiement dans les autres établissements de l'association.

Une opportunité méconnue

La possibilité d'accéder à une place en Etablissements d'accueil des jeunes enfants (EAJE) est bien souvent méconnue par les familles ou peut sembler irréalisable. De même, elles ignorent que ces établissements peuvent proposer un accueil à temps partiel, d'une demi-journée à plusieurs jours par semaine, adapté à chaque situation. Selon le communiqué de la Croix rouge française, « les enfants ne s'y trouvent pas soumis à des recherches de performances ou de pré requis. (…) Il revient aux professionnels de la structure de compenser ce qui rend l'enfant vulnérable en adaptant l'environnement ou l'activité. A la crèche, ce ne sera pas à l'enfant de s'adapter mais bien à ce lieu de le faire. » Des méthodes et une pédagogie sont ainsi développées pour prendre en compte la diversité des rythmes singuliers de développement de tous les enfants accueillis.

Focus sur une équipe mobile de soins précoces

La Croix-Rouge française a par ailleurs développé, en lien avec des directeurs de crèches, un projet d'unité de soins précoces mobile rattaché à l'hôpital de jour pour enfants « l'Etincelle » situé dans le 18ème arrondissement de Paris. Il a pour objectif d'apporter un soutien spécialisé à des tout-petits repérés, ou pour lesquels un diagnostic de trouble autistique vient d'être posé. En effet, la difficulté est criante, pour les professionnels des centres diagnostiques, d'orienter rapidement et efficacement les enfants dépistés très jeunes. La détection doit être faite très tôt, à un âge où les effets des interventions se font rapidement ressentir, notamment grâce à l'importante plasticité du cerveau avant l'âge de 6 ans. Mais les structures de soins spécialisées manquent, et les familles se trouvent trop souvent démunies dans la recherche d'un accompagnement adapté pour leur enfant.

Prises en charge précoces

C'est donc avec cette volonté de répondre rapidement aux besoins des enfants de moins de 4 ans que la création de cet EMSP a été menée. Ce dispositif doit proposer des prises en charge précoces individualisées et délocalisées (dans les lieux fréquentés par le jeune enfant entre 1 et 4 ans), en intégrant d'emblée de nouveaux partenaires du réseau (PMI, lieux d'accueil petite enfance). Le personnel de l'unité interviendra en tant que cellule ressource auprès des autres crèches Croix-Rouge française en lien étroit avec la PMI. La pluridisciplinarité du personnel de l'unité de soins précoces (psychiatres, psychologues, psychomotriciens, orthophoniste) constitue une ressource précieuse pour soutenir parents et professionnels des crèches.

 

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Sur Handicap.fr

13 novembre 2017

Formation CRAIF Journées de sensibilisation à la vie affective et sexuelle à destination des aidants familiaux

Logo-CRAIFPublication sur la page actualités du CRAIF


Dans le cadre d’une réponse à l’appel à projet auprès de la Fondation de France, nous organisons des journées de sensibilisation et d’échanges sur la vie affective et sexuelle des adultes avec autisme - à destination des aidants familiaux. Ces journées seront co-animées par un professionnel formateur et une personne autiste qui apportera son témoignage.

Pour qui ? Pour les aidants familiaux  (parents, grands-parents, frères, sœurs, conjoints,…) résidant en Ile de France. Pour y participer, votre proche, personne autiste ayant reçu un diagnostic, doit être âgé d’au moins 11 ans. Cette journée n’est pas destinée aux professionnels.

Quand ? La même journée est organisée 4 fois. A vous de choisir la date qui vous convient le mieux : samedi 13 janvier 2018, samedi 20 janvier 2018, samedi 27 janvier 2018, samedi 3 février 2018 de 9h30 à 17h30

Comment ? Il suffit de vous inscrire en cliquant ICI.  Nous examinerons alors votre demande d’inscription puis vous recevrez un mail de confirmation. Les groupes sont limités à 15 personnes.

Où ? Les journées de sensibilisation se dérouleront au Centre Ressources Autisme Ile de France (CRAIF) 6, cour St Eloi 75012 PARIS (au fond de l'impasse).

Combien ? Les journées de sensibilisation sont gratuites car financées par la Fondation de France. Le déjeuner est libre, le CRAIF ne prévoit pas de repas.
Pour davantage d’informations, vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante : p.retif@craif.org

10 novembre 2017

Le Haut Potentiel Intellectuel : une vraie fausse pathologie à la française !

 

Le Haut Potentiel Intellectuel : une vraie fausse pathologie à la française ! ou comment un ensemble de neuromythes sont en passe d'être déconstruits

Une histoire vraie... Le psychologue : Allo ? Une maman : Bonjour, je vous appelle pour prendre un rendez-vous afin de faire passer un bilan à mon fils. Je m'inquiète beaucoup pour lui. Je pense qu'il est autiste ou HPI. Le psychologue : (silence) d'accord. Quel âge à votre fils ?

http://www.anae-formations.com

 

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